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14 juin 2025
par Oumou Wane
EN POLITIQUE TOUT EST POSSIBLE
Il serait regrettable pour le pouvoir de laisser Mimi s’envoler désormais de ses propres ailes, d’autant que pour un leader politique, mieux vaut l’avoir avec soi plutôt que contre soi
Dans les divorces, le plus difficile c’est la garde des enfants et dans le cas des ruptures en politique, il s’agit bien sûr des électeurs. Malheureusement, on recense les mêmes scènes de séparation, aussi tragiques, dans les couples et dans les familles politiques. Ils se sont connus, ils se sont aimés, mais l’amour ne dure pas toujours.
Enfin quand même, qui pourrait croire qu’entre Mimi et Macky, il puisse s’agir d’un désamour profond, que la confiance puisse être définitivement morte ?
Bien entendu, les querelles de leadership dans les partis politiques existent et ce n’est pas la première fois, loin s’en faut, qu’Aminata Touré se rebelle contre ce qu’elle considère être une injustice à son égard.
L’ancienne Première ministre de Macky Sall, qui l’avait rejoint en campagne et participé dès 2011 à la rédaction de son programme pour 2012, puis était entrée dans son premier gouvernement, celle qui a eu le parcours que l’on connaît depuis pour devenir au fil des ans une figure tutélaire du pays, est une forte tête de la mouvance présidentielle. Rompre avec une personnalité de premier plan n’est jamais facile pour une famille politique.
Lors d’une conférence de presse ce 25 septembre 2022, l’ancienne Première ministre signifie vouloir siéger en qualité de députée non inscrit à l’Assemblée nationale. Aminata Touré l’affirme elle-même : « en politique, l’ambition n’est pas un délit ». Mimi considère qu’elle a tout consenti à son mentor. Elle a surtout dû céder en novembre 2020 sa place à Idrissa Seck à la tête du Conseil économique, social et environnemental. Et c’est cette blessure mal cicatrisée qui s’est réouverte aujourd’hui.
En effet, après avoir participé au leadership de Macky Sall en menant la bataille des législatives de juillet 2022, quelle ne fut pas sa colère, lorsqu’on lui préféra Amadou Mame Diop pour présider l’Assemblée nationale.
S'il est évident que le changement des hommes et des femmes ne suffit pas pour changer la politique, avec de tels états de service et après plus de dix années de bons et loyaux offices au sein de la majorité présidentielle, il serait regrettable pour le pouvoir de laisser Mimi s’envoler désormais de ses propres ailes, d’autant que pour un leader politique, mieux vaut l’avoir avec soi plutôt que contre soi.
Quoi qu’il en soit, il est certain qu’Aminata Touré à un rôle à jouer dans l’avenir politique de notre pays.
Pour l’heure, le nouveau gouvernement formé sous la direction d’Amadou Ba, nommé Premier ministre par le chef de l’État se dit « de combat ». Il devra relever les défis soulignés par Macky Sall lui-même, parmi lesquels le pouvoir d'achat, l'emploi et le logement entre autres.
Autre personnalité de premier plan au CV impressionnant, Amadou Ba est un technocrate de haut vol, qui a occupé la tête de la direction générale des impôts et fut ministre de l'Economie et des finances, puis ministre des Affaires étrangères. Parmi les fidèles compagnons politiques du président au sein de l’APR, il en est l’un de ses membres les plus influents. Aujourd'hui sa patience est récompensée. Mais pour Macky Sall, l’enjeu va plus loin que de s'assurer d'avoir un fidèle lieutenant au plus près de lui.
Amadou Ba est quelqu’un de technique autant que politique. La configuration actuelle demande beaucoup de sens politique pour gouverner. Il était donc l’un des bons profils, solide et fiable, pour être à la tête de ce nouveau gouvernement dit « de combat ».
Ajoutons que ce nouveau gouvernement plus "offensif", qui inclut davantage de jeunes ministres, est destiné à combattre les différentes oppositions en réinventant l’image de la gouvernance.
Souhaitons donc bonne chance à Amadou Ba comme Premier ministre et laissons-le travailler sans être tenté d’en faire de suite un dauphin potentiel pour la présidentielle de 2024. Pour l’heure, Macky Sall reste le seul maître à bord mais s’il a rétabli le poste de Premier ministre c’est bien qu’il ne vise pas une conduite solitaire du pouvoir. Il sait désormais qu’il a besoin de compétences avérées pour atteindre ses objectifs et réussir son « fast track ».
Nul doute que ce remaniement aura pour but d’accélérer son Plan Sénégal Émergent, tout en libérant une nouvelle énergie communicative, un nouveau souffle capable de vaincre les multiples facteurs d'inertie.
Et bonne chance à Mimi quoi qu’elle décide, car dans ce monde politique pas toujours tendre, tout est toujours possible ! En attendant gardons-nous bien de jeter de l’huile sur le feu. C’est tout le service que l’on peut leur rendre.
MATCH AMICAL, SENEGAL 1 - 1 IRAN
L'équipe du Sénégal a été accrochée (1-1) par l'Iran, ce mardi, à Vienne, à l'occasion de son dernier match amical du mois de septembre en direction de la Coupe du monde de la FIFA "Qatar 2022".
iGFM (Dakar) L'équipe du Sénégal a été accrochée (1-1) par l'Iran, ce mardi, à Vienne, à l'occasion de son dernier match amical du mois de septembre en direction de la Coupe du monde de la FIFA "Qatar 2022".
Auteur du but contre son camp, le défenseur iranien Morteza Pouraliganji a permis aux Sénégalais de mener en début de seconde période (55'). Près de dix minutes après, Sardar Azmoun a égalisé pour l'Iran sur une tête (64'), permettant à ses partenaires de décrocher le nul, à l'issue d'un match très équilibré dans lequel Ismaila Sarr a vendangé beaucoup d'occasions. C'est la deuxième fois que les deux équipes se quittent sur ce résultat après 2009. Le Sénégal boucle ainsi sa première partie de préparation de la Coupe du monde par un nul après un succès contre la Bolivie samedi dernier à Orléans.
AFFAIRE MIMI TOURE, LE CESE MONTE A LA CHARGE
La sortie de Mme Aminata Touré continue de susciter des réactions. C’est autour des membres du Conseil économique, social et environnemental de monter au créneau.
La sortie de Mme Aminata Touré continue de susciter des réactions. C’est autour des membres du Conseil économique, social et environnemental de monter au créneau. Lors d’un point de presse organisé, ce mardi, ils disent constater et déplorer « le comportement ahurissant de Mme Mimi Touré, lors de la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale ».
« Après avoir entendu la sortie malheureuse de Mme Mimi Touré, ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental, qui, bien qu’elle ait bénéficié du magistère du Président Macky Sall, ne s’est pas privée de s’en prendre à son excellence, Monsieur Macky Sall », ont-ils fustigé.
Dans une déclaration remise à la presse, ils soutiennent que : « considérant que Mme Touré, sans retenue ni tenue, a préféré saborder un compagnonnage d’une dizaine d’années, juste pour assouvir ses propres désirs ; Considérant que, en cette période de crise quasi planétaire, la véritable efficacité repose sur la motivation des hommes et femmes ; Fustigeons l’attitude désinvolte et irresponsable de Madame Touré, qui traduit assez nettement un manque de consistance psychologique ».
Par ailleurs, ils félicitent sincèrement le Président de la République, pour « sa clairvoyance et la justesse de ses choix ». C’est ainsi qu’ils l’encourage à persévérer dans la voie de la recherche d’un consensus actif autour des seuls intérêts du pays. Pour finir, ils appellent tous les patriotes, soucieux de consolider les acquis démocratiques et de l commun vouloir de vie commune à répondre positivement à l’invite du Président de la République.
DADIS CAMARA EN PRISON
L'ex-dictateur guinéen et plusieurs coaccusés ont été envoyés en prison mardi, avant d'être jugés à partir de mercredi pour l'effroyable massacre commis le 28 septembre 2009
L'ex-dictateur guinéen Moussa Dadis Camara et plusieurs coaccusés ont été envoyés en prison mardi, avant d'être jugés à partir de mercredi pour l'effroyable massacre commis le 28 septembre 2009, ont indiqué leurs avocats.
Le procureur a fait "embarquer nos six clients à la maison centrale (prison) où ils seront semble-t-il retenus jusqu'à la fin de la procédure", c'est-à-dire du procès, à la durée indéterminée, a déclaré un de ces avocats, Me Salifou Béavogui, à des journalistes devant le tribunal. L'avocat a contesté cette mesure en déclarant: "Très malheureusement, le procès commence par la violation des droits de la défense".
Un correspondant de l'AFP a vu un minibus quitter à toute allure sous la protection de plusieurs pick-up le tribunal flambant neuf construit exprès pour le procès, et où s'est décidée pendant quelques heures la liberté des accusés.
Le capitaine Camara et dix autres anciens officiels militaires et gouvernementaux doivent répondre à partir de mercredi à 10H00 (locales et GMT) de leur responsabilité présumée dans les évènements du 28 septembre 2009 et des jours suivants. Un certain nombre d'accusés étaient déjà détenus depuis des années.
Les accusés encore libres avaient été convoqués vers 12H00 préalablement au procès. Les craintes de leurs avocats qu'ils ne soient placés en détention se sont révélées fondées.
Le représentant du parquet a lu aux accusés et leurs avocats les textes stipulant que les accusés devaient se constituer prisonniers avant leur procès, a rapporté Me Béavogui. Les avocats ont vainement plaidé que ces dispositions ne s'appliquaient pas parce que les décisions de justice les renvoyant devant le tribunal ne prévoyaient pas explicitement une telle mesure, a-t-il dit.
Les 11 hommes seront jugés à partir de mercredi pour leurs agissements il y a 13 ans.
Des soldats, des policiers et des miliciens avaient fait couler un bain de sang lors du rassemblement de dizaines de milliers de sympathisants de l'opposition, réunis dans un stade de la banlieue de Conakry pour démontrer pacifiquement leur force et dissuader M. Camara de se présenter à la présidentielle de janvier 2010.
Le capitaine Moussa Dadis Camara avait été porté au pouvoir en décembre 2008 par un coup d'Etat militaire. Il avait ensuite été investi président.
Le 28 septembre 2009 et les jours suivants, 156 personnes ont été tuées et des milliers blessées avec une cruauté effrénée, au moins 109 femmes ont été violées, selon le rapport d'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU.
Les chiffres réels sont probablement plus élevés.
Une multitude de témoignages rapportent comment les Bérets rouges de la garde présidentielle, des policiers et des miliciens sont entrés dans l'enceinte, en ont bouclé les accès et ont ouvert le feu sans discrimination sur une foule civile, festive et désarmée.
L'attente d'un vrai procès
Ils ont poursuivi leur besogne au couteau, à la machette et à la baïonnette, jonchant de cadavres la pelouse, les travées et les couloirs du stade et ses alentours. Ils ont abusé de dizaines de femmes et achevé nombre d'entre elles. Des personnes sont mortes piétinées dans la panique.
Les exactions ont continué les jours suivants, contre des femmes séquestrées et des détenus torturés.
Amnesty International a présenté à la veille du procès un rapport réclamant une meilleure prise en charge des victimes de viols en Guinée et l'adoption "en urgence d'une loi générale sur les violences basées sur le genre".
Les violences commises il y a 13 ans sont constitutives de crimes contre l'humanité, avait conclu la commission d'enquête internationale rapidement après les faits.
M. Camara vivait jusqu'à présent en exil au Burkina Faso. Il est rentré dans la nuit de samedi à dimanche à Conakry pour participer au procès. Il entend "laver son honneur", disent ses proches.
La commission internationale lui a imputé une "responsabilité criminelle personnelle et une responsabilité de commandement".
Avec ce procès, des centaines de victimes et proches, constituées en parties civiles ou non, et les organisations de défense des droits humains voient arriver le jour qu'elles ont réclamé pendant 13 ans.
Les atermoiements du pouvoir et l'impunité érigée en "institution", selon la commission internationale, de forces de sécurité quasiment intouchables dans un pays dirigé pendant des décennies par des régimes autoritaires ont longtemps fait douter de la tenue de ce procès.
L'actuel chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, également arrivé au pouvoir par un putsch en 2021 après 11 ans de pouvoir civil, a demandé en juillet que le procès ait lieu cette année avant la date anniversaire.
Les associations de victimes réclament cependant un vrai procès. Elles demandent que celui-ci ne se résume pas à son ouverture pour l'effet d'image.
LE NIGER SUSPEND LE TRANSIT DES PRODUITS PÉTROLIERS VERS LE MALI
Le Niger a décidé la semaine dernière de "suspendre" le transit des produits pétroliers destinés au Mali voisin "pour des raisons sécuritaires", face à la menace de groupes jihadistes, a appris mardi l'AFP de sources douanières
Dans une note de service datée du 21 septembre, la direction générale des Douanes du Niger annonce "la suspension de la délivrance des autorisations de transit de produits pétroliers accordées aux usagers sur le Mali".
Les produits destinés à la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) sont toutefois exemptés de cette suspension, ajoute cette note.
En outre, le texte annonce la "suspension" des autorisations "déjà délivrées" pour la fourniture des produits pétroliers au Mali et qui ne sont pas destinées à la mission onusienne.
Cette décision a été prise trois jours avant les attaques du Premier ministre malien par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, à l'encontre du président nigérien Mohamed Bazoum.
A la tribune de l'ONU, il avait notamment accusé M. Bazoum "de ne pas être nigérien".
"Cette mesure est motivée vraiment par des raisons sécuritaires, pas autre chose", a assuré une source douanière sous couvert d'anonymat.
Les livraisons d'hydrocarbures destinées à la Minusma seront "escortées jusqu'à la frontière du Mali", a-t-elle assuré. Selon une autre source douanière, il s'agit des hydrocarbures produits par le Niger et par son voisin le Nigeria, l'un des plus gros producteurs africains.
Au Niger et au Burkina Faso voisin, plusieurs sources font souvent état de détournements de camions transportant des hydrocarbures par des groupes jihadistes.
Le Niger et le Mali sont confrontés depuis des années aux attaques de groupes jihadistes affilés à l'Etat islamique (EI) et Al-Qaida.
par Ousseynou Nar Gueye
MULTIPLE PHOTOS
QUEL LOCAL CONTENT INVENTER POUR KÉDOUGOU ET LES CHUTES DE DINDEFELO ?
Les chutes de Dindéfélo sont la preuve que le tourisme sénégalais ne devrait pas être uniquement balnéaire, et focalisé sur la Petite Côte. La région de Kédougou peut être boostée pour devenir un hub sous-régional ouest-africain
Ce samedi, j’étais à Kédougou Bioparc, propriété de Moustapha Guirassy, à 8h de route de Dakar.
Le Kédougou Bioparc, un endroit d'africanité, d'écologie, d'agro-business avec culture du maïs et de l'arachide, de foresterie, d'horticulture, de croisières apaisantes, de quiétude... : un éco-lodge qui surplombe le fleuve Gambie où des pêcheurs maliens attrapent des poissons d'eau douce. Mind-blowing.
La vocation minière de Kédougou toute de suprématie, avec la présence de plusieurs grandes multinationales de l'or, cotées à la Bourse de Toronto et à celle de Sydney, "impose de leur imposer" du "local content", comme pour le pétrole et le gaz sénégalais qui s'en viennent en 2023 pour les premiers barils. Le "local content" pour que l'investissement avec lequel elles travaillent donne des parts de marchés aussi, pour une part importante, aux fournisseurs de biens et services du cru. Cela commence avec une fédération de tailleurs qui, accompagnée et encadrée, a pu fournir, à Kédougou, les uniformes des travailleurs d'une multinationale aurifère (la FENAPH pour le minier PMC).
Mais n'oublions pas l'éco-tourisme et l'agro-foresterie pour cette ville et toute cette région de Kédougou.
De plus, Kédougou est une ville qui est un carrefour naturel, dans le Sud-est, et peu éloignée de la Guinée-Conakry et du Mali. Sur le "GPS économique", elle peut être boostée pour devenir un hub sous-régional ouest-africain.
Quant à "Kédougou Bioparc", tudo bòm! Keep up with the good work...
Ce week-end toujours, j’ai continué jusqu’aux chutes de Dindéfélo, à 30,7 km de Kédougou mais 2h30 de route de Kédougou en 4X4, KDG qui lui-même est à 8h de Dakar. On dépasse les villages d'Itato et de Ségou, où il y a un poste de policier frontalier avec la Guinée, le parc de chasse de Wassa où on peut tirer sur les gazelles. Puis on arrive à Dindéfélo, qui est à 6 km de Ségou du Sénégal et à 7km à pied de la Guinée. Les chutes sont magnifiques. Toutefois, le courant électrique et l'eau courante s'arrêtent à Ségou et n'arrivent pas au village de Dindefélo.
Duquel village, il faut faire trente minutes de marche escarpée, dans la forêt apaisante au haut couvert végétal, dépassant des gamins jouant au football (le sport universel!) dans le premier sous-bois avec un gardien de but qui porte des gants de cycliste ; des singes échevelés, des mille-pattes géants, des ruisseaux qui alimentent le fleuve Gambie ; manquant de marcher sur des bouses de vache sur ce chemin pourtant étroit, d'abord de terre, puis de pierres, de cailloux et enfin de roches. On arrive tout en nage, de sueur, au pied des sublimes chutes de Dindéfelo.
Dindéfelo n'a pas de campement touristique, encore moins d'hôtel. Les chutes sont pourtant un site unique, à couper le souffle. Y aller mériterait qu'on installe un téléphérique, et donc qu'on y amène l'électricité et l'eau courante (mais bon mon village paternel Dawakh, près de Kébémer, n'a l'électricité que depuis 5 ans. Mais je digresse).
Les chutes de Dindéfélo dont on vient du Canada ou de l'Australie pour les admirer, sont la preuve que le tourisme sénégalais ne devrait pas être uniquement balnéaire, et focalisé sur la Petite Côte où vient d'ouvrir le rutilant Riu Baobab, où s'agglutinent chaque week-end touristes et résidents du pays, en ce moment, attirés par la formule tout compris à 53.000 FCFA par jour.
A titre de rappel anecdotique, Macky Sall a été jusqu'aux chutes de Dindéfélo, quand il était président de l'Assemblée nationale, en 2008. Développons le tourisme authentique, écologique, éco-responsable et champêtre à Dindéfelo aux magnifiques chutes et dans toute la région de Kédougou, au lieu de nous focaliser sur l'axe vertical atlantique de la Petite Côte au Cap Skirring en passant par Saint-Louis la tricentenaire et les îles du Saloum. Cet axe Atlantique qui cache la forêt de richesses touristiques de l'hinterland sénégalais.
Dindéfelo signifie "au pied de la montagne", en peulh. On reconnait le maçon au pied du mur. Africa is not poor. Wakanda!
Ousseynou Nar Gueye est fondateur & chef-éditorialiste du site d’information Sentract.sn, Manager en communication institutionnelle et marketing stratégique pour une agence publique sénégalaise.
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DES PLONGEURS ONT FILMÉ L'ÉPAVE DU JOOLA
Marc Langleur, membre de la mission a décrit « une épave fortement délabrée ». Des vêtements, des bracelets, des bijoux féminins, ainsi que de nombreux ossements se trouvent encore sur le sable et dans la carcasse du ferry
Une équipe franco-sénégalaise de plongeurs a effectué une rare mission sur l’épave du Joola, le ferry qui a coulé en septembre 2002, avec près de 2 000 personnes à bord.
Le 26 septembre 2002, Le Joola qui assurait la liaison entre Ziguinchor en Casamance et Dakar, la capitale sénégalaise, se retournait en quelques minutes, avec près de 2 000 passagers à son bord. Il gît désormais aux larges des côtes gambiennes, à une vingtaine de mètres de profondeur. Pour documenter l’état du navire, l’Etat sénégalais a commandé un audit sous-marin à une équipe franco-sénégalaise de plongeurs. Marc Langleur, membre de la mission a décrit « une épave fortement délabrée ». Des vêtements, des bracelets, des bijoux féminins, ainsi que de nombreux ossements se trouvent encore sur le sable et dans la carcasse du ferry.
INDIGNATION APRÈS LES PROPOS DU PREMIER MINISTRE MALIEN SUR LE PRÉSIDENT NIGÉRIEN
Des responsables nigériens ont condamné les attaques proférées samedi contre le président du Niger Mohamed Bazoum par le Premier ministre par intérim du Mali Abdoulaye Maïga, à l'Assemblée générale de l'ONU
Des responsables nigériens ont condamné les attaques proférées samedi contre le président du Niger Mohamed Bazoum par le Premier ministre par intérim du Mali Abdoulaye Maïga, à l'Assemblée générale de l'ONU.
Lors ce discours, le colonel Maïga a critiqué plusieurs responsables africains et notamment Mohamed Bazoum qu'il a accusé de ne "pas être nigérien".
Né en 1960 à Bilabrine dans la région de Diffa (sud-est), Mohamed Bazoum est de l'ethnie arabe Ouled Slimane, présente en Libye, mais très minoritaire au Niger.
Ses détracteurs, notamment pendant la campagne pour la présidentielle de 2021 qu'il a remporté, avaient mis en doute ses "origines nigériennes". Mais la Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du Niger avait rejeté une requête visant à disqualifier sa candidature pour cette raison.
Dans une interview au quotidien burkinabè Wakat Sera, en 2019, M. Bazoum avait rappelé que son arrière grand-père était arrivé au Niger "dans les années 1840".
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le ministre délégué aux Affaires étrangères Youssouf Mohamed Elmouctar a "condamné fermement le contenu des propos (du colonel Maïga). L'ivresse de la junte malienne lui a fait oublier le sens du protocole et de la diplomatie".
"Il a fait honte à l'Afrique et au monde civilisé", a poursuivi le ministre, dénonçant "la bassesse" des propos du chef du gouvernement malien.
Le député de la majorité Mohamed Saghdoun a de son côté qualifié M. Maïga de "soldat en rupture de banc avec la réalité" de son pays.
Dans un communiqué l'élu a critiqué "l'incapacité de l'armée malienne à protéger" les civils contre "les exactions jihadistes", poussant "des milliers de maliens à se réfugier depuis 2012 au Niger voisin.
Il a également demandé le rappel de l'ambassadeur nigérien du Mali et la rupture des relations diplomatiques avec "une junte au service de Moscou".
Les autorités nigériennes n'avaient pas officiellement réagi lundi.
"Jamais au grand jamais, le président Bazoum n'a proféré d’injures à l’égard de la junte à fortiori vis-à-vis d’un pays voisin", a commenté lundi le quotidien privé La Nation qui estime que "cette posture maladroite discrédite un peu plus la junte" malienne.
Le Mali, où des colonels ont pris le pouvoir par la force en août 2020, partage une vaste frontière avec le Niger, où les violences jihadistes meurtrières sont régulières de part et d'autre de celle-ci.
Les autorités de Bamako se sont récemment détournées de la France avec acrimonie et ont réactivé leurs liens historiques avec Moscou pour tenter d'endiguer la propagation jihadiste qui ravage le pays.
Elles sont également engagées dans un bras de fer diplomatique avec un autre voisin, la Côte d'Ivoire, dont 46 soldats sont emprisonnés à Bamako depuis début juillet.
COUPE TANOR DIENG, LES EQUIPES DEJA FIXEES SUR LEUR SORT
Trente-deux équipes de tous les niveaux du football amateur issues de toutes les régions du pays vont prendre part à la 5ème édition de la Coupe du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), dédiée à feu Ousmane Tanor Dieng.
Dakar, 26 sept (APS) - Trente-deux équipes de tous les niveaux du football amateur issues de toutes les régions du pays vont prendre part à la 5ème édition de la Coupe du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), dédiée à feu Ousmane Tanor Dieng.
Le tirage au sort entre les équipes engagées s’est effectué ce lundi soir au siège du HCCT. Le tournoi est doté d’un trophée d’un montant de 20 millions de FCFA.
‘’La 5eme édition de la Coupe feu Ousmane Tanor Dieng, parrainée par le Haut Conseil des collectivités territoriales, démarre par les matchs préliminaires à travers tout le pays du 19 au 28 octobre 2022. Elle débouche sur la phase finale, prévue à Kaffrine, du 30 octobre au 5 novembre 2022’’, indique une note conceptionnelle remise à la presse lors du tirage.
Selon le document, après Dakar, Mbour et Louga, Kaffrine a été choisie pour accueillir cette coupe dans son long périple à travers le Sénégal.
‘’L’édition de cette année, comme du reste les autres, mettra en compétition trente (32) équipes de tous les niveaux du football amateur issues de tous les départements et régions du pays, dans le cadre d’un maillage territorial qui épouse les missions de HCCT’’, précise la même source.
‘’Afin de soutenir cette excellente initiative, le HCCT a décidé d’accorder une enveloppe de 20 millions de FCFA’’, ajoute-t-elle.
S’exprimant lors de cette rencontre consacrée au tirage au sort des équipes, le vice-président du Haut Conseil des collectivités territoriales, Pape Mael Thiam, a adressé ses chaleureuses félicitations aux autorités de la Fédération sénégalaise de Football, de la Ligue Amateur de Football ainsi qu’aux membres de la commission d’organisation.
AFFAIRE KHALIPHONE, LES RAISONS D'UN PROCÈS MANQUÉ
La confrontation qui devait avoir lieu hier entre Babali Khaliliu Sall, alias Khalifone et Adji Thiaré Diaw n’a finalement pas eu lieu hier. La cause ? L’avocat de la victime présumée a donné des explications.
La confrontation qui devait avoir lieu hier entre Babali Khaliliu Sall, alias Khalifone et Adji Thiaré Diaw n’a finalement pas eu lieu hier. La cause ? L’avocat de la victime présumée a donné des explications.
Selon Me Abdy Nar Ndiaye, avocat de Adji Thiaré Diaw, le commandant avait estimé surseoir jusqu'à ce mardi, au motif de l'indisponibilité des réquisitions. Pour cela, le conseil n'y voit aucun inconvénient, mais ce qui l'inquiète, c'est qu'il craint que ce dossier soit étouffé.
«Dans ce dossier-là, moi je me dis qu'il y a une volonté ferme d'étouffer l'affaire. Et je le dis pour plusieurs raisons que je préfère taire. Et j'ai saisi le bâtonnier de cette requête parce que j'estime qu'il y a une intention d'étouffer l'affaire. Et pour plusieurs raisons. Et nous savons en réalité que pour le certificat médical, c'est une question d'heures. Une dame qui est examinée depuis vendredi et le lundi matin jusqu'à 14h on vous dit que les réquisitions ne sont pas disponibles. Ça s'est insoutenable et ce n'est pas compréhensible », a fustigé la robe noire dans les colonnes de "Les Echos".
Me Abdy Nar Ndiaye a réitéré qu'ils maintiennent leurs accusations de séquestration, viol et coups et blessures volontaires contre Kalifone. «Kalifone était là et ils l'ont laissé partir. Ce qui est inadmissible», crache-t-il.