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14 juin 2025
CES DG SAUTÉS
En conseil des ministres hebdomadaire de ce mercredi, le président Sall a pris la décision de faire partir certains directeurs de société et de procéder à leur remplacement.
Au titre des mesures présidentielles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :Maître Malick SALL, Avocat, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Ousmane Ndiaye appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Alé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Alioune NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Abacacar Sedikh BEYE, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
Monsieur Abdoulaye BALDE, Docteur en Droit public, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA) en remplacement de Monsieur Mountaga SY, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mountaga SY, Ingénieur Industriel, précédemment Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar.
Monsieur Abdoulaye DIEYE, Expert Evaluateur, est nommé Directeur général de la Société Anonyme Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA), poste vacant.
Monsieur Souleymane NDIAYE, Ingénieur en génie civil, précédemment Directeur des Infrastructures aéroportuaires, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO SA), poste vacant.
Fait à Dakar le 28 septembre 2022
Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Porte-Parole du Gouvernement
LE KANKOURANG INTERDIT A ZIGUINCHOR
Au lendemain de la mort tragique du jeune, Joseph Mendy, le préfet du département de Ziguinchor, Chérif Mouhamadou Moctar Blondin Ndiaye a pris un arrêté conformément aux dispositions légales pour interdire la sortie du « kankourang » jusqu’à nouvel ordre
Au lendemain de la mort tragique du jeune Joseph Mendy, le préfet du département de Ziguinchor, Chérif Mouhamadou Moctar Blondin Ndiaye a pris un arrêté conformément aux dispositions légales pour interdire la sortie du « kankourang » jusqu’à nouvel ordre.
ZIGUINCHOR— Plus de « kankourang », et donc pas de « diambadong » dans toute la ville de Ziguinchor, à compter du 26 septembre jusqu’à nouvel ordre. C’est la décision que le préfet du département, Chérif Mouhamadou Moctar Blondin Ndiaye, a prise suite au décès du jeune Joseph Mendy, dit Papa Joe. Un décès de trop puisqu’avant lui, d’autres jeunes ont trouvé la mort dans les mêmes circonstances, c’est-à-dire, lors des séances de danse « diambadong ». Dans l’article premier de cet arrêté préfectoral, il est clairement indiqué : « est interdite jusqu’à nouvel ordre, pour des raisons de sécurité et de préservation de l’ordre public, l’organisation de toutes les activités liées au “kankourang” dans la commune de Ziguinchor ».
Dans le second article, le chef de l’exécutif départemental a demandé au commissaire central de Ziguinchor, en charge de la sécurité publique, Ibrahima Diallo, ainsi qu’au maire Ousmane Sonko d’exécuter, au plus vite, cette mesure qui, sans doute, va permettre à la ville de Ziguinchor de ne pas connaître d’autres drames liés à l’organisation des activités du « kankourang ».
Pour rappel, Joseph Mendy, âgé d’une vingtaine d’années, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi lors d’une séance de danse « kankourang » appelée « diambadong ». Selon son ami et témoin des faits, Abdourahmane Thiam, le défunt a reçu des coups de couteau au cœur. Papa Joe, cette énième victime du « diambadong », a succombé à ses blessures au centre hospitalier régional de Ziguinchor.
MÊMES CERTITUDES, MÊMES DOUTES
Autant la prestation face à la Bolivie avait laissé espérer des lendemains enchanteurs, autant trois jours plus tard, devant un adversaire d’un niveau plus élevé, les Lions du Sénégal ont fait ressortir leurs doutes habituels
Autant la prestation face à la Bolivie avait laissé espérer des lendemains enchanteurs, autant trois jours plus tard, devant un adversaire d’un niveau plus élevé, les Lions du Sénégal ont fait ressortir leurs doutes habituels.
Certitude principale : il sera difficile de bouger cette équipe du Sénégal et de lui inscrire plus de deux buts. Malgré des absences majeures notamment en défense, dans les rangs des champions d’Afrique, l’Iran n’aura pas réussi la où le Brésil, pourtant impitoyable face à la Tunisie (5-1 ce mardi) et au Ghana (3-0 samedi), a échoué face aux Lions (1-1 en amical, il y a trois ans à Singapour).
Principal doute : il sera difficile à cette équipe du Sénégal d’emballer le public qui l’attend au Qatar et de proposer un jeu à même de lui offrir plusieurs buts, surtout si la forme de son meilleur joueur, Sadio Mané, visiblement émoussé et sans inspiration, n’évoluait pas positivement dans les prochaines semaines.
On le devinait déjà, que la partie face à l’Iran n’allait pas avoir la même allure de promenade de santé que le duel presque sans relief de samedi, contre des Boliviens déterminés, mais limités.
QUEIROZ - CISSÉ, JEU D’ÉCHECS SANS FIN
Hier, la BSFZ Arena sonnait creux parce que l’Iran, pays hôte de ce match amical disputé à Maria Enzersdorf, en Autriche, a souhaité ne pas être envahi pour d’éventuels manifestants politiques. Sans forcément s’ennuyer, ils seraient certainement moins emballés que le public du stade d’Orléans. Pour cause, les deux adversaires de ce match amical calé dans la dernière fenêtre de préparation avant le déplacement au Qatar pour la Coupe du monde, n’ont pas sorti attendu de deux gros outsiders : l’Iran, 22e au classement FIFA, qui a surclassé (8 victoires, un nul et une défaite) son groupe de qualification au Mondial et le Sénégal, 18e mondial, champion d’Afrique en titre et qualifié à l’issue d’une double confrontation contre l’Égypte alors entraînée par le Portugais Carlos Queiroz. Le même technicien retrouvait justement son principal bourreau qui l’a privé de victoire finale en Can et de qualification à la Coupe du monde et on pouvait imaginer que sa volonté était grande de faire déjouer un adversaire qu’il croisait pour la 4e fois de l’année après deux défaites frustrantes aux tirs-au-but et une victoire (1-0) dans le jeu mais finalement inutile.
D’entrée, l’Iran se présentait donc avec l’ambition de faire mainmise sur le jeu. Par des passes courtes et précises sous la dictée de la tour de contrôle, Saed Ezatolahi. En face, le Sénégal se présentait avec une bonne partie de ceux qui semblent constituer l’équipe-type d’Aliou Cissé. Six des titulaires de la finale de la CAN au Cameroun étaient présents sur la pelouse : Kalidou Koulibaly, Nampalys Mendy, Gana Gueye, Ismaila Sarr, Sadio Mané et Boulaye Dia. Les cinq autres ? Quatre (Abdou Diallo, Saliou Ciss, Bouna Sarr et Edouard Mendy) étaient empêchés et finalement, seul Pape Gueye était sur le banc. C’était l’occasion à ne pas manquer pour Aliou Cissé de (re)lancer dans le bain certains joueurs. Krépin Diatta enchaînait une deuxième titularisation après dix mois d’absence, tandis que Formose Mendy et Ismail Jakobs débutaient pour la première fois.
SOLIDES DERRIÈRE, BROUILLONS DEVANT
En laissant délibérément le contrôle du ballon à l’adversaire qu’il contenait parfaitement dès qu’il pointait le dernier tiers, le Sénégal procédait par des attaques rapides qui auraient pu être dévastateurs si Ismaila Sarr, principalement, mais également Sadio Mané, Krépin Diatta, Boulaye Dia et même Idrissa Guèye se montraient lucides devant le but. Pendant que Seny Dieng passait une après-midi tranquille, Seyed Hosseini, son collègue de 105 mètres plus loin, lui, se déployait à cinq reprises pour empêcher l’ouverture du score. Les deux équipes se quittaient dos à dos après 45 minutes plutôt rythmées, entre les attaques placées iraniennes et les contres des champions d’Afrique. Un bon compromis qui pouvait rassurer les deux staffs techniques, selon qu’ils voyait le verre plutôt à moitié plein que vide.
Au retour des vestiaires, Queiroz opérait d’entrée à quatre changements et un cinquième un quart d’heure plus tard, qui eurent pour conséquence de déséquilibrer son bloc. Entre temps, le Sénégal en profitait allègrement pour bénéficier du premier but du match. Un CSC de Pouraliganji, entré en jeu dix minutes plus tôt, qui dévie dans son camp, un centre d’Ismail Jakobs en direction d’Ismaila Sarr (55e, 1-0).
POINTS PERDUS
On croyait alors que le plus dur était fait pour le Sénégal qui savait jusqu’ici se préserver des coups de boutoirs iraniens. Que nenni ! C’est même à ce moment que les Lions ont totalement perdu leurs esprits et le contrôle de la partie. Et Aliou Cissé, son inspiration. En se la jouant facile, Pape Abdou Cissé aligné à côté de Kalidou Koulibaly, ne saisit pas réellement sa chance de monter dans la hiérarchie des centraux, quand, à la 64e minute, sa sortie hasardeuse crée un gouffre dans lequel Sardar Azmoun, entré 5 minutes plus tôt, plongeait pour récupérer un centre de l’arrière gauche Ehsan Safi et tromper Seny Dieng de très près. S’il y en a peu qui ont marqué des points dans ce match, le défenseur central d’Olympiacos lui semble en avoir perdu sur cette faute de concentration, en attendant les retours de Diallo et Niakhaté.
À partir de là, alors qu’on s’attendait à ce qu’il lançât des profils offensifs comme Iliman Ndiaye, Nicolas Jackson ou encore Demba Seck, le coach aux dreadlocks préférait la solution de sécurité défensive en sortant Boulaye Dia pour Cheikhou Kouyaté, à la minute suivant le but encaissé. Il ne se passera plus rien, quand bien même, pour le dernier quart d’heure, Pape Matar Sarr entré à la 76e tentera de fluidifier le jeu, Bamba Dieng essaiera d’apporter de la profondeur dans l’attaque des Lions et Iliman Ndiaye de toucher au moins un ballon pour ses trois uniques minutes de présence sur la pelouse… en deux matchs.
Pour le reste, à 55 jours de leur entrée en lice au Mondial, le 21 novembre prochain face au Pays-Bas, les Lions rentrent dans leurs clubs respectifs avec les mêmes certitudes et les mêmes doutes avec lesquels ils étaient venus à cette dernière de préparation.
CES RISQUES POUR L’AVORTEMENT PROVOQUÉ
L’avortement provoqué ou avortement clandestin n’est pas sans conséquences. Celle qui tente de le faire court le risque d’en mourir ou, au moins, de contracter une infection.
L’avortement provoqué ou avortement clandestin n’est pas sans conséquences. Celle qui tente de le faire court le risque d’en mourir ou, au moins, de contracter une infection.
D’après l’Organisation mondiale de la santé, 6 grossesses non désirées sur 10 se terminent par un avortement provoqué. Environ 45% de l’ensemble des avortements sont non sécurisés et 97% ont lieu dans les pays en développement. L’avortement provoqué, plus connu sous le nom d’avortement clandestin, ne reste pas sans conséquences.
Dans sa présentation à l’occasion de l’atelier organisé par Planned Parenthood global à l’intention des journalistes sur la clarification des valeurs, Adama Sanokho, coordonnatrice nationale de la santé de la reproduction, a indiqué que « l’avortement non sécurisé constitue l’une des principales causes – mais évitables – de décès maternels et de morbidité. Elle peut entraîner des complications physiques et mentales ainsi qu’une charge sociale et financière pour les femmes, les communautés et les systèmes de santé ».
Les avortements chez les échappées belles ou near miss s’accompagnent souvent de complications qui mettent la vie de la femme en danger et des séquelles à long terme. Sur le plan médical, les principales complications potentiellement mortelles résultant d’un avortement à risque sont, selon Mme Sanokho, « un avortement incomplet, les hémorragies, les infections, les lésions de l’appareil génital et des organes internes par insertion d’objets dangereux comme des baguettes, des aiguilles à tricoter ou des tessons de verre pilé, dans le vagin ou l’anus », a listé Mme Sanokho.
Après la prison, place au tribunal de la société
Sur le plan social, la responsable de la santé de la reproduction indique que « l’avortement est encore tabou, et les femmes ayant eu recours à cette pratique restent stigmatisées. Le poids de la religion est fort ». La sage-femme d’ajouter : « Le regard que la société porte sur une femme victime d’avortement à risque reste très pesant : discrimination, stigmatisation, la culpabilisation et exclusion sociale. Certaines personnes les considèrent même comme des criminelles. L’avortement à risque est très mal vécu par la femme : remords, désarroi, détresse, dépression, voire suicide. » Elle estime que les femmes condamnées « ne sont pas au bout de leurs pénitences, lorsqu’elles terminent de purger leurs peines, souvent longues. Elles doivent alors passer devant le tribunal de la société, reconstruire les liens familiaux distendus ou coupés et affronter, au quotidien, le regard des autres ».
Selon Adama Sanokho, la tragédie ne s’arrête pas là parce que lorsqu’une mère meurt, sa famille se trouve dans « une situation de plus grande vulnérabilité, et son bébé est plus susceptible de mourir au cours de ses deux premières années de vie. Des taux élevés de mortalité infantile subsistent, notamment au sein de communautés démunies ».
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IDRIS DIAZ, UNE PASSION POUR LE SÉNÉGAL
Conseiller juridique de l'USAID pour l'Afrique de l'Ouest basé dans la capitale sénégalaise. En poste en Afghanistan, au Pakistan et en Inde également. De toutes les villes, Dakar était la plus proche de son coeur. Il y a vécu quatre années utiles
Idris Michael Diaz était une personne intelligente, curieuse et aimante qui a touché la vie des gens du monde entier. C'était un homme «d'âme» qui se souciait profondément de l'humanité, de sa famille et des nombreux amis qu'il chérissait et tenait à lui.
Idris est né Michael Anthony Diaz le 16 août 1959, le plus jeune enfant de feu Francisco Diaz du Honduras et de feu Lorraine Brown Diaz de la Nouvelle-Orléans. Idris a fait la transition chez lui le 22 juillet 2021, entouré de ses trois frères et sœurs. Il est décédé d'une forme rare et agressive de leucémie.
Idris a grandi dans la section Hollis du Queens, à New York, où il a fréquenté l'école primaire St. Pascal Baylon. C'était un étudiant brillant qui a été accepté dans la prestigieuse école préparatoire de Fordham dans le Bronx. Idris excellait à Fordham, mais chez lui, il commençait tranquillement ce qui allait devenir un voyage d'exploration et d'étude spirituelle et religieuse de toute une vie. À seulement 16 ans, il s'est converti du catholicisme à l'islam et, à l'insu de sa famille, a changé son nom en Idris Mohammed Abdul-Ghani. (Il reprendrait son nom de famille des années plus tard.)
Pendant son séjour à Fordham, Idris a participé à un concours de rédaction et a remporté une bourse de 10 000 $ de l'Union maritime nationale. Cela a rendu son père particulièrement fier puisqu'il était marin marchand et membre de l'Union maritime. Après avoir obtenu son diplôme avec mention à Fordham en 1976, il a fréquenté l'Université Wesleyan à Middletown, Connecticut. Idris a poursuivi un large éventail d'intérêts intellectuels et a aidé à créer un programme d'études à l'étranger pour les étudiants wesleyens à l'Université du Ghana (Legon), où il a passé un an en 1979.
Après avoir obtenu un baccalauréat en 1980, Idris a commencé à rêver de changer le monde grâce au journalisme et s'est finalement inscrit à l'école de journalisme de l'Université de Columbia, où en 1983 il a obtenu une maîtrise. Il a rapidement décroché un poste de journaliste au Courier-Journal à Louisville, Kentucky et, plus tard, au Philadelphia Inquirer. Là, Idris est devenu un reporter intrépide, couvrant tous les aspects de la vie de la ville, mais son expérience la plus mémorable est venue lorsqu'il a décroché un visa très convoité pour faire le hajj, le pèlerinage de cinq jours dans la ville sainte de La Mecque. Peu de journalistes américains avaient eu l'occasion de couvrir cet événement sacré, mais parce qu'il était musulman, Idris a obtenu un accès complet, et l'article primé qui en a résulté a fait la couverture du Philadelphia Inquirer Magazine (For Love of Allah : Que trouvent des millions de musulmans à La Mecque chaque année (2 avril 1989).
Bien qu'Idris ait réussi en tant que journaliste, il s'intéressait depuis longtemps aux affaires internationales et voulait en voir plus, en faire plus. Il a décidé d'entrer à la faculté de droit de l'Université Howard, où il est devenu rédacteur en chef du prestigieux Law Journal. Diplômé avec mention en 1994, Idris a rejoint le cabinet d'avocats Arent Fox, basé à D.C., dans son groupe de pratique internationale. Deux ans plus tard, le Département d'État américain l'a recruté dans son équipe juridique en tant que conseiller juridique, consultant sur une série de questions internationales, y compris la politique américaine à l'égard de Cuba.
En 2000, Idris a rejoint l'Agence américaine pour le développement international, où il a passé le reste de sa carrière professionnelle. Au cours d'un mandat percutant de deux décennies, il a occupé des postes de conseiller juridique dans les ambassades des États-Unis au Sénégal, en Afghanistan, au Pakistan et en Inde, aboutissant à son rôle de directeur de mission adjoint à New Delhi. Avant sa retraite en 2020, il a travaillé comme avocat général adjoint de l'agence pour l'Afrique.
Idris aimait son travail à l'étranger et ses nombreuses expériences ont contribué à éclairer sa philosophie en constante évolution sur le rôle de la religion dans sa vie. Il s'est souvent qualifié de chercheur, tirant humblement le meilleur de ce qu'il a appris du christianisme, du bouddhisme, de l'hindouisme, de l'islam, etc., pour le guider. Il méditait régulièrement et était un étudiant dévoué du yoga et des arts martiaux. Maître de l'aïkido avec des ceintures noires en karaté, tai kwon do et jujitsu, il exhortait toujours les autres à se joindre à lui dans ces poursuites fondamentales. En 2020, après avoir obtenu sa certification de professeur de yoga, il a enseigné des cours de yin yoga en ligne gratuits pour aider les voisins et les amis à soulager certains des facteurs de stress de la pandémie.
Idris était, tout simplement, un homme de la Renaissance. C'était un passionné de musique, en particulier de jazz et de blues ; un lecteur avide; un cinéphile classique ; fan de séries télé décalées et d'humour, car il aimait rire. Avant tout, c'était un ami - le meilleur, parce qu'il écoutait attentivement et doucement, offrait des conseils et des encouragements, et tout simplement "se présentait".
Idris, qui a divorcé deux fois, laisse dans le deuil sa partenaire, Marilyn Milloy; les frères Frank et Jonathan; une soeur, Gwendolyn Hankin; beaux-frères Noel Hankin et Oscar Valencia; neveux Shaun Diaz et Justin Diaz; les nièces Arana Hankin Biggers et Loren Hankin; les petites-nièces Avery Luna et Amari; et petits-neveux Nathan, Obafela Joaquin, Loring et Soundjata Idris.
VERSION ORIGINALE EN ANGLAIS
Idris Michael Diaz was a smart, curious, loving person who touched the lives of people around the world. He was a “soul” man who cared deeply about humanity, about his family, and about the many friends he cherished and held close.
Idris was born Michael Anthony Diaz on August 16,1959, the youngest child of the late Francisco Diaz of Honduras, and the late Lorraine Brown Diaz of New Orleans. Idris transitioned in his home on July 22, 2021, surrounded by his three siblings. He died of a rare, aggressive form of leukemia.
Idris grew up in the Hollis section of Queens, New York, where he attended St. Pascal Baylon Elementary School. He was a bright student who was accepted into the prestigious Fordham Preparatory School in the Bronx. Idris excelled at Fordham, but at home he was quietly beginning what would become a lifelong journey of spiritual and religious exploration and study. At just 16, he converted from Catholicism to Islam and, unbeknownst to his family, changed his name to Idris Mohammed Abdul-Ghani. (He would reclaim his family name years later.)
While at Fordham, Idris entered an essay contest and won a $10,000 scholarship from the National Maritime Union. This made his father especially proud since he was a merchant marine and a member of the Maritime Union. After graduating with honors from Fordham in 1976, he attended Wesleyan University [MM1] in Middletown, Connecticut. Idris pursued a broad range of intellectual interests and helped create a study abroad program for Wesleyan students at the University of Ghana (Legon), where he spent one year in 1979.
After earning a bachelor’s degree in 1980, Idris began having dreams of changing the world through journalism and eventually enrolled at Columbia University’s School of Journalism, where in 1983 he received a master’s degree. He quickly landed a reporting job at The Courier-Journal in Louisville, Kentucky and, later, the Philadelphia Inquirer. There Idris became an intrepid beat reporter, covering all aspects of city life, but his most memorable experience came when he snagged a much-coveted visa to make the hajj, the five-day pilgrimage to the Holy City of Mecca. Few U.S. journalists had ever had the opportunity to cover this sacred event, but because he was a Muslim, Idris was granted full access, and the resulting award-winning article was featured on the cover of the Philadelphia Inquirer Magazine (For Love of Allah: What do millions of Muslims find in Mecca every year? April 2, 1989).
Although Idris was successful as a journalist, he long had interests in international affairs and wanted to see more, do more. He decided to enter Howard University’s School of Law, where he became an editor at the prestigious Law Journal. Graduating with honors in 1994, Idris joined the D.C.-based law firm Arent Fox in its International Practice Group. Two years later, [MM2] the U.S. Department of State brought him aboard its legal team as an Attorney Advisor, consulting on a range of international issues, including in U.S. policy toward Cuba.
In 2000 Idris joined the U.S. Agency for International Development, where he spent the rest of his professional career. During an impactful tenure stretching two decades, he held legal counsel posts in the U.S. embassies in Senegal, Afghanistan, Pakistan, and India, culminating in his role as deputy mission director in New Delhi. Before his retirement in 2020, he worked as the agency’s Deputy General Counsel for Africa.
Idris loved his work abroad, and his many experiences helped inform his ever-evolving philosophy about the role of religion in his life. He often called himself a seeker, humbly taking the best of what he learned from Christianity, Buddhism, Hinduism, Islam, and more, to guide him. He meditated regularly and was a devoted student of yoga and the martial arts. A Master of Aikido with black belts in karate, tai kwon do, and jujitsu, he was forever urging others to join him in these grounding pursuits. In 2020 after earning his yoga teacher certification, he taught free online yin yoga classes to help neighbors and friends relieve some of the stressors of the pandemic.
Idris was, simply, a Renaissance man. He was a music enthusiast, especially of jazz and blues; an avid reader; a classic movie buff; a fan of quirky tv shows and comedy, because he loved to laugh. Foremost, he was a friend – the best kind, because he listened intently and gently, offered advice and encouragement, and just all-around “showed up.”
Idris, who was twice divorced, is survived by his partner, Marilyn Milloy; brothers Frank and Jonathan; a sister, Gwendolyn Hankin; brothers-in-law Noel Hankin and Oscar Valencia; nephews Shaun Diaz and Justin Diaz; nieces Arana Hankin Biggers and Loren Hankin; grand-nieces Avery Luna and Amari; and grand-nephews Nathan, Obafela Joaquin, Loring, and Sundiata Idris.
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 28,88 millions d’euros, soit plus de 183 milliards de FCFA pour l’amélioration du réseau routier ...
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 28,88 millions d’euros, soit plus de 183 milliards de FCFA pour l’amélioration du réseau routier et de transport reliant six municipalités sénégalaises. Le prêt a été approuvé le 20 septembre 2022. Les zones ciblées sont Yeumbeul Nord, Keur Massar, Guédiawaye, Thiès, Kaolack et Saint-Louis. Les fonds soutiendront la construction de 28 kilomètres de routes urbaines en béton bitumineux, pavés et béton. Ces travaux viendront compléter les réalisations antérieures du projet, notamment la construction de 45,4 kilomètres de routes asphaltées, 21,6 kilomètres de routes revêtues et la réhabilitation de 11,2 kilomètres de routes asphaltées.
Le financement servira également à l’assainissement, à l’éclairage public et à la construction ou la réparation de cabanes pouvant servir de restaurant et de cabanon. Un centre d’autonomisation sera également mis en place pour faire progresser l’emploi des femmes et des jeunes. Dans le cadre de cette initiative, les autorités locales recevront une formation sur les systèmes d’information géographique, la gestion des bases de données, la planification, la programmation des investissements et la passation des marchés. Lancé en 2017 pour accélérer la décentralisation et conduire le développement économique et social du Sénégal dans le pays, le premier programme de modernisation des villes a reçu un financement de 114,34 millions d’euros de la Bad. Il couvre 13 communes du pays : Diourbel, Kaolack, Kolda, Louga, Matam, Saint-Louis, Tambacounda, Thiès, Ziguinchor, Guédiawaye, Keur Massar, Yeumbeul et Mbour. Le financement proviendra des économies du programme de modernisation des villes du Sénégal.
Magaye GAYE
LA CONCERTATION SUR LA VIE CHÈRE AU SÉNÉGAL PEUT-ELLE VRAIMENT PERMETTRE D’AMÉLIORER LE POUVOIR D’ACHAT ?
Le lundi 26 septembre s’est tenue à Dakar une concertation sur la vie chère présidée par le Président Macky Sall.
Le lundi 26 septembre s’est tenue à Dakar une concertation sur la vie chère présidée par le Président Macky Sall.
DES PISTES DÉGAGÉES ENCORE BALBUTIANTES
Au cours de cette réunion qui avait quelque part des allures de meeting politique et dont les échanges se sont tenus en français, langue malheureusement peu assimilée par l’écrasante majorité du peuple sénégalais, quelques pistes de solution ont été explorées. Il s’agit entre autres de l’homologation des prix, de la création d’un corps de volontaires des consommateurs ainsi que de nombreuses annonces apparemment peu efficaces sur le court terme.
S’agissant de l’homologation des prix, c’est une piste peu gérable sur des produits multiples. L’État Sénégalais qui manage plusieurs priorités en ce moment pourrait objectivement ne pas avoir le temps nécessaire pour gérer cette question et ce dans un contexte de forte évolution des prix sur le marché international. L’Etat n’a pas les moyens humains techniques et financiers de tout contrôler.
Quant à la proposition relative à la création d’un corps de volontaire des consommateurs, sa faisabilité pourrait être limitée en tenant compte du nombre important de commerces en activité sans compter les risques possibles de corruption détectés souvent dans les missions de contrôle.
Par rapport à l’invite à trouver une solution pérenne à la situation de congestion du port de Dakar dont les conséquences négatives en termes de surcoût sapent la compétitivité du corridor sénégalais du fait des surestaries, elle doit être analysée avec prudence. Les explications du Directeur Général du Port ont montré une absence de vision stratégique, un manque de planification et peut-être un déficit structurel en termes d’investissement. La solution immédiate pourrait consister à mutualiser temporairement et de manière exceptionnelle tous les quais afin de permettre à ceux en sous activité d’être exploités. A moyen terme, il conviendra de mieux gérer les questions d’exclusivité donnée à un seul opérateur pour chaque type de marchandises manutentionnées telles que les vraquiers, les conteneurs, et les rouliers. Le cloisonnement en vigueur sape la compétitivité du Port.
Sur un autre plan, les apurements des impayés de subvention annoncés ne peuvent pas être considérés comme des solutions structurelles. Les financements publics sont limités. Un audit des subventions s’imposent plus que jamais pour s’assurer de leur pertinence économique en termes de bénéficiaires et de coûts supportés par la collectivité.
DE GROSSES OMISSIONS DANS LES MESURES PHARES RETENUES
Tout d’abord, en énumérant les 15 mesures phares de renforcement du pouvoir d’achat, les autorités ont manqué de fixer des objectifs stratégiques précis en matière de baisse de prix assortis d’un chronogramme précis à court et moyen terme. Ces éléments sont décisifs dans la recherche d’une planification stratégique efficace.
La seconde omission majeure à trait à l’absence d’indications majeures sur le type d’actions envisagées pour maîtriser les cours sur les marchés internationaux. Je reste pour ma part persuadé que ce facteur cours, à priori peu maîtrisable, constitue le risque financier le plus immédiat à gérer. Et à ce niveau, deux possibilités s’offrent sur le marché : ou bien utiliser les techniques de couverture sur les marchés à terme d’instruments financiers, comme les Swap ou explorer les pistes de diversification. Sur ce dernier axe, seul un appel à concertations avec l’Inde et le Pakistan, deux grands fournisseurs de riz pour le Sénégal a été noté. Or, cette même invite devait être lancée concernant les autres spéculations comme le sucre, le riz, l’huile, le lait etc, grâce à des efforts de prospections commerciales renforcées.
L’autre omission majeur sans doute la plus importante porte sur l’absence dans les conclusions, d’une interdiction temporaire d ’exportation de produits viviers produits localement comme le mil, le haricot, le maïs, le sorgho et ce pour renforcer la sécurité alimentaire et mieux anticiper les risques éventuels de famine
Enfin dans les omissions, il est à remarquer qu’aucune recommandation majeure bien étayée en terme de changement de comportement structurel n’a été notée concernant les deux entités majeures concernées par le pouvoir d’achat à savoir l’Etat (économie de dépenses et réorientation des priorités économiques) et les ménages (sensibilisation à un changement de comportement en matière de consommation notamment alimentaire, énergétiques et hydraulique). Les modules d’économie familiale devraient être renforcés dans les écoles.
DES PISTES ADDITIONNELLES DE SOLUTIONS
Les pistes additionnelles ci-après gagneraient à être capitalisées dans le mémorandum final
1. Audit des sociétés d’eau et d’électricité pour s’assurer notamment de la pertinence de leur politique de tarification
2. Au niveau de la santé, achat en gros et de préférence de médicaments génériques, accélération des actions de prévention et valorisation de la médecine traditionnelle.
3. Organiser dans chaque quartier des actions communautaires de surveillance des prix pratiqués par le commerce de détails.
4. Corriger notre dispositif monétaire relatif au franc CFA. Notre impuissance face à la hausse du coût des importations induite par la montée du dollar en est une illustration. Si les pays utilisateurs de cette monnaie avaient une maîtrise sur leur monnaie commune, ils auraient pu envisager une dévaluation compétitive.
5. Anticiper et contrecarrer de possibles ententes délictuelles entre opérateurs sur des marchés oligopolistiques comme la cimenterie ou les télécommunications
6. Créer sur toute l’étendue du territoire national des boutiques témoins capable de concurrencer le commerce de gros et de détail. Pour plus de célérité, ces boutiques pourraient être confiées à l’armée. Oui nous sommes dans une situation de guerre contre les prix excessifs.
7. développer des politiques commerciales de contingentement caractérisées par une limitation forcée de certains produits d’importation comme le blé, et les haricots. Sans oublier l’ouverture temporaire de l’import de la volaille pour amorcer une baisse des prix sur cette denrée.
8. relever le taux d’allocation de la commande publique aux nationaux par augmenter leur pouvoir d’achat
9. Mener une politique minimum de protection en dépit des règles de l’OMC. Tous les grands pays se protègent par les barrières non tarifaires, les crédits à l’exportation, les subventions à l’agriculture etc
10. asseoir des invités compétitives de transformation des matières premières locales.
DES PRÉREQUIS INDISPENSABLES
Quelles que soient les mesures retenues, il y a des prérequis nécessaires pour garantir leur efficacité.
1. La réalité d’une géographie politique à l’Assemblée nationale peu favorable à la majorité actuelle
2. les risques que le calendrier économique sur lequel espère s’appesantir les autorités pour améliorer le pouvoir d’achat soit phagocytés par les mauvais démons des positionnements politiques pour l’élection présidentielle de 2024.
5 LIONS PARMI LES 100 NOMMÉS
Cinq Sénégalais figurent sur la liste des 100 meilleurs joueurs et entraineurs de Beach Soccer du monde, dont le gardien et capitaine des Lions du Sénégal du football de plage
Cinq Sénégalais figurent sur la liste des 100 meilleurs joueurs et entraineurs de Beach Soccer du monde, dont le gardien et capitaine des Lions du Sénégal du football de plage, Al Seyni Ndiaye, et les joueurs Mamadou Sylla, Raoul Mendy et Ninou Diatta. Ngalla Sylla, ancien coach des Lions, complète le top 5 sénégalais. Nommé sélectionneur du Maroc depuis avril dernier, par la Fédération royale marocaine de football (FRMF), au poste de nouvel entraineur de l’équipe nationale de Beach-Soccer en remplacement de Mustapha El Haddaoui, ce dernier a ainsi réagi : « même si je suis au Maroc aujourd’hui, le mérite revient à l’équipe du Sénégal. Parce que je n’ai pas encore fait mes preuves au Maroc. »
Poursuivant, l’ancien joueur reconverti entraîneur a avoué que c’est le travail accompli sur le banc sénégalais et partagé avec son ancien staff dont son remplaçant, Mamadou Diallo, et Ibrahima Ndiaye Chita, qui est ainsi récompensé. Dans ses remerciements, il n’oublie pas le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor.
La liste finale des 100 meilleurs joueurs masculins, 40 meilleures joueuses et 20 meilleurs entraîneurs a été annoncée ce mercredi 28 septembre. Les gagnants seront connus lors du gala Beach Soccer Stars, à Dubaï, le 6 novembre prochain.
Les capitaines et les entraîneurs des équipes nationales voteront jusqu’au 11 octobre pour décider qui succède à Ozu, Molly Clark et Mikhail Likhachev en tant que meilleur joueur, meilleur joueur féminin et meilleur entraîneur respectivement.
Rappeler que le Sénégal est la première nation africaine à se qualifier en demi-finale de la Coupe du monde de Beach soccer. Exploit réalisé par Ngalla Sylla et ses hommes, en août 2021. Sextuples champions d’Afrique, les Lions, qui avaient pour ambition de relever le défi mondial, ont rugi, en écartant l’ogre brésilien battu, en quarts de finale, 5-4.
Invité de la compétition, le Sénégal cartonne à la Coupe Cosafa de Beach Soccer, qui se tient depuis le 25 septembre dernier, à Durban, en Afrique du Sud. Le champion d’Afrique, qui a atomisé 12-2 les Seychelles, est qualifié en demi-finales.
LES NOMINATIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 28 SEPTEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 28 septembre 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Maître Malick SALL, Avocat, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Ousmane Ndiaye appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Alé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Alioune NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Abacacar Sedikh BEYE, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
Monsieur Abdoulaye BALDE, Docteur en Droit public, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA) en remplacement de Monsieur Mountaga SY, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mountaga SY, Ingénieur Industriel, précédemment Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar.
Monsieur Abdoulaye DIEYE, Expert Evaluateur, est nommé Directeur général de la Société Anonyme Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA), poste vacant.
Monsieur Souleymane NDIAYE, Ingénieur en génie civil, précédemment Directeur des Infrastructures aéroportuaires, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO SA), poste vacant."
KARIM, KHALIFA BIENTÔT AMINISTIÉS ?
Macky Sall demande au Garde des Sceaux d’examiner dans les meilleurs délais, le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote dans le cadre de la consolidation de l’ouverture politique - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022 lors duquel le président Macky Sall a donné instruction au ministre de la Justice de trouver les moyens d'amnistier les personnalités politiques ayant perdu leur droit de vote. Cette décision ouvre officiellement la voie à l'amnistie de l'ancien ministre Karim Wade et de l'ex-édile de Dakar Khalifa Sall.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 28 Septembre 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations au Premier Ministre et aux ministres, membres du Gouvernement.
Le Président de la République a également félicité le nouveau Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, le Ministre, auprès du Président de la République chargé du Suivi du PSE et le Ministre Porte-Parole et Coordonnateur de la communication de la Présidence de la République, ainsi que le Ministre, Secrétaire general de la Présidence de la République et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, reconduits.
Le Chef de l’Etat a axé essentiellement sa communication sur les orientations et la méthode de travail du Gouvernement, marqué par la restauration de la fonction de Premier Ministre.
A cet effet, le Président de la République a rappelé aux ministres le caractère collégial et solidaire de l’institution gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a exhorté les membres du Gouvernement à cultiver le sens de l’Etat, bâti autour de l’engagement, du dévouement, de la loyauté et de l’exemplarité.
A ce propos, le Président de la République demande aux membres du Gouvernement de toujours faire preuve d’écoute, d’humilité, de collégialité et de solidarité dans un esprit d’équipe, d’incarner pleinement le combat et l’action en vue d’anticiper les urgences et de prendre en charge, avec efficacité, les requêtes, besoins et aspirations des populations.
Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité de tenir compte de l’évolution du contexte économique et sécuritaire international avec ses impacts sur la vie des sénégalaises et des sénégalais et sur le budget de l’Etat.
Revenant sur les priorités, le Président de la République a demandé l’actualisation rapide du PAP 2A du PSE, mais également la prise en charge de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, de la stabilité des prix, de la sécurité, de la santé et du logement des populations, de l’assainissement, de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’insertion.
Le Chef de l’Etat s’est félicité de la tenue de la réunion de lancement des concertations sur la lutte contre la vie chère qu’il a présidé le lundi 26 septembre en présence des associations de consommateurs, de commerçants, d’industriels et du Patronat.
Face à la conjoncture économique actuelle, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME et aux autres ministres impliqués, de veiller à l’application effective des décisions et mesures arrêtées, avant fin octobre 2022, pour protéger davantage les consommateurs, sécuriser les approvisionnements en denrées et produits essentiels ; maitriser les prix et réguler davantage le Loyer.
Aussi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Finances et du Budget, d’intégrer les priorités retenues dans la préparation de la loi de finances pour l’année 2023.
Le Président de la République a invité chaque Ministre à lui présenter (sur la période octobre 2022 et octobre 2023), des actions ministérielles ciblées et chiffrées, avec un calendrier d’exécution des projets et de réalisation des réformes.
Au demeurant, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’accorder une attention spéciale au suivi de la gouvernance du secteur parapublic (agences, établissements publics, sociétés nationales et entités similaires) et à la rénovation de la gestion du Portefeuille de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, d’engager, sans délais, une dynamique de concertations et de déploiement de mesures de renforcement continu d’une Administration publique professionnelle, réactive, agile et performante.
Invitant les ministres à agir en mode « Fast Track » et à asseoir la culture du résultat dans tous les secteurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’ accompagner le développement du secteur privé national à travers : (i) des mesures d’amélioration de l’environnement des affaires ; (ii) le renforcement de l’attractivité du Sénégal et de la compétitivité de nos entreprises ; (iii) l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’industrialisation (avec l’émergence rapide des zones économiques spéciales et des agropoles) et ; (iv) l’exécution optimale des partenariats publics-privés et de la commande publique.
Sur ce point, le Président de la République, a demandé la finalisation, avant fin octobre 2022, de la réforme de la Commande publique en veillant à la mise en cohérence des missions et procédures de l’Autorité de régulation et de la Direction centrale de la Commande publique.
Abordant la communication gouvernementale, le Président de la République a exhorté les ministres à clarifier au quotidien l’action de l’Etat devant les populations ou à travers les médias et les réseaux sociaux.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil de la reprise des tournées économiques, des Conseils des ministres délocalisés et des séances d’écoutes et d’échanges avec les forces vives de la nation dans la continuité des rencontres « Jokko ak Macky ».
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a abordé les points suivants :
• la sécurité routière : en présentant ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes des accidents survenus, hier ,dans le département de Mbour (à hauteur de Sindia), sur l’axe Koussanar /Sinthiou Malème et à Mbao (accidents qui ont fait une quinzaine de morts).
Le Chef de l’Etat demande au Ministre de la Solidarité nationale d’apporter le soutien nécessaire de l’Etat aux familles éplorées et aux blessés. Il invite également le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement à accentuer, en relation avec les Forces de défense et de Sécurité et tous les acteurs du secteur routier, le déploiement urgent, sur le terrain, d’actions significatives, de renforcement de la prévention et de la sécurité routières ;
• la préparation du Maouloud : en demandant au Gouvernement et aux services de l’Etat impliqués de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour accompagner le déroulement dans les meilleures conditions des célébrations sur l’ensemble du territoire national ;
• la commémoration du 20 ème anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola » : A cette occasion le Chef de l’Etat s’incline devant la mémoire des personnes disparues. Il réitère toute la compassion de la Nation aux familles des victimes et leurs réaffirme le soutien permanent de l’Etat. Il rappelle au Ministre de la Culture, l’impératif de rendre fonctionnel, dans un délai de 06 mois, le Musée-Mémorial en cours d’édification à Ziguinchor ;
• la bonne préparation de la rentrée des classes 2022 -2023 et la stabilité durable du système éducatif ;
• le suivi de la campagne agricole et de la reconstitution du capital semencier.
Abordant la consolidation du dialogue national et l’ouverture politique, le Président de la République demande au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdus leurs droits de vote.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda et le suivi de la coopération et des partenariats.
Dans sa communication, le Premier Ministre a exprimé sa profonde gratitude au Président de la République pour la confiance exceptionnelle en le nommant, Premier Ministre de la République du Sénégal.
Il a félicité les ministres et renouvelé l’engagement permanent du Gouvernement à œuvrer avec loyauté, foi, détermination et efficacité, pour matérialiser la vision d’un Sénégal Emergent à l’horizon 2035.
A cet effet, le Premier Ministre a insisté sur les enjeux et défis actuels , qui exigent une équipe soudée, développant de fortes synergies et une grande solidarité, travaillant avec célérité, pour servir au mieux les sénégalaises et les sénégalais dans le cadre des priorités, directives, instructions, orientations et décisions du Président de la République.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la 77ème Assemblée générale des Nations unies ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire 2022 et la préparation de la loi de finances pour l’année 2023.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Maître Malick SALL, Avocat, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Ousmane Ndiaye appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Alé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Alioune NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Abacacar Sedikh BEYE, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
Monsieur Abdoulaye BALDE, Docteur en Droit public, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA) en remplacement de Monsieur Mountaga SY, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mountaga SY, Ingénieur Industriel, précédemment Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar.
Monsieur Abdoulaye DIEYE, Expert Evaluateur, est nommé Directeur général de la Société Anonyme Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA), poste vacant.
Monsieur Souleymane NDIAYE, Ingénieur en génie civil, précédemment Directeur des Infrastructures aéroportuaires, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO SA), poste vacant."