Depuis la création du Front national il y a 50 ans, en 1972 – devenu Rassemblement national (RN) en 2017 –, la présidence du parti a été occupée sans discontinuer par un membre de la famille Le Pen, Marine succédant à son père Jean-Marie en 2011.
La décision de celle-ci d’abandonner la présidence à un « non Le Pen » peut donc surprendre et interroger. Elle marque, au moins symboliquement, la fin d’une époque, tournant Marine Le Pen a assumé en évoquant lors du colloque dédié jeudi 6 octobre à l’Assemblée nationale «l’aggiornamento» du parti. Mais elle fait aussi partie d’une stratégie plus large visant à permettre à la députée RN d’être élue présidente de la République lors des élections de 2027. Il y a encore quelques mois, la légitimité et le leadership de Marine Le Pen semblaient particulièrement contestés. Cette fragilité posait la question de l’existence même de son parti et de son avenir personnel. La situation est aujourd’hui bien différente.
UNE LEGITIMITE ET UN LEADERSHIP RESTAURES
En parvenant à se qualifier à nouveau pour le second tour de l’élection présidentielle, en faisant oublier son débat calamiteux de l’entre-deux tours de 2017 grâce à une prestation plus aboutie lors de celui de 2022 et en obtenant finalement un score en nette amélioration comparé à son résultat de 2017 (41,45 % contre 33,9 %), Marine Le Pen est parvenue à la fois à éloigner la menace externe incarnée par Eric Zemmour et Reconquête ! et à renforcer sa mainmise sur le parti créé par son père. Les départs de figures comme Gilbert Collard ou Nicolas Bay pour Reconquête ! et l’adhésion de Marion Maréchal à ce même mouvement lors de la campagne présidentielle ont aussi contribué à clarifier la ligne stratégique et idéologique du parti autour de l’opposition entre patriotes et mondialistes préconisée par Marine Le Pen au détriment du clivage droite/gauche.
Le profil des deux principaux prétendants à sa succession illustre ce point. Louis Aliot, 53 ans, son ex-compagnon, est le seul maire RN d’une ville de plus de 100 000 habitants (Perpignan) et depuis longtemps une figure importante du mouvement. Jordan Bardella, 27 ans, est en couple avec une nièce de Marine Le Pen et représente, selon ses propres dires, le « courant social » du parti en raison de ses origines modestes. Il est depuis plusieurs années le bras droit de Marine Le Pen. Les deux candidats n’incarnent pas un courant idéologique marqué et sont avant tout « marinistes ». Leur duel s’inscrit surtout dans le cadre d’un affrontement générationnel comme en témoigne, par exemple, la volonté du premier de célébrer les 50 ans du mouvement et la volonté du second de ne pas s’appesantir.
ENTRE SITUATION INEDITE, OPPORTUNITE A SAISIR ET SUCCES DE SA LIGNE POLITIQUE
Le choix de Marine Le Pen de laisser la présidence du parti semble être le fruit de trois phénomènes : un enchaînement d’événements inattendus, l’adaptation à une nouvelle réalité et le résultat d’une stratégie de long terme. Le premier phénomène concerne l’élection inespérée de 89 députés RN à l’Assemblée nationale dans le cadre d’un scrutin majoritaire alors même que le RN a mené une campagne des législatives minimaliste. Marine Le Pen était même partie en vacances après l’élection présidentielle en pensant qu’Emmanuel Macron obtiendrait sans problème une majorité absolue pour gouverner. Le second prend acte de cette majorité présidentielle relative et du poids du RN dans la nouvelle Assemblée nationale. Cette dernière est aujourd’hui un lieu de pouvoir et de débats où va se décider en partie la politique du pays. Le choix de Marine Le Pen de privilégier son rôle de cheffe des députés RN intègre cette nouvelle donne et prend acte de la forte visibilité qu’elle procure désormais. Le troisième renvoie à la stratégie de dédiabolisation mise en place par Marine Le Pen dès son arrivée à la tête du parti, en rupture avec les excès de son père et le positionnement historique du parti d’extrême droite. L’approche revendiquée pour le moment par le RN à l’Assemblée nationale (tenues vestimentaires soignées, opposition présentée comme constructive en annonçant le soutien possible à certaines propositions de loi du gouvernement en fonction des sujets…), fait écho à cette stratégie. Et le choix de Marine Le Pen de privilégier sa mission de leader parlementaire permet de l’encadrer et de la poursuivre.
HORIZON 2027
Alors qu’Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter et que Jean-Luc Mélenchon vient d’affirmer qu’il n’était pas certain de le faire compte tenu de son âge, la décision de Ma rine Le Pen de laisser la direction du parti s’inscrit au contraire dans une stratégie toute entière tournée vers l’échéance de 2027. Elle comporte malgré tout des risques d’un point de vue idéologique. Car la campagne ratée de Valérie Pécresse ou le vote utile, dont semble avoir été victime Eric Zemmour à l’extrême droite au 1er tour de l’élection présidentielle, ont aussi contribué à la nouvelle dynamique du RN et aux récents succès de Marine Le Pen. L’actualité centrée sur les préoccupations de pouvoir d’achat est clairement en phase avec le positionnement actuel de l’ancien parti frontiste.
QUID DES QUESTIONS IDENTITAIRES ?
Mais les questions identitaires en lien, notamment, avec l’immigration n’ont pas pour autant disparu comme en atteste la récente critique de la politique migratoire du chef de l’état émise par Marine Le Pen lors de son discours de rentrée du dimanche 18 septembre. Si ce thème redevient central, les mouvements de recomposition actuellement à l’œuvre à Reconquête ! (où l’influence du trio Maréchal/Peltier/Bay est grandissante) et chez les Républicains (où l’hypothèse d’une élection d’Eric Ciotti à la tête du parti semble préparer la voie à une future campagne présidentielle de Laurent Wauquiez) constitueront des menaces au moment de rassembler les électeurs attachés aux idées nationalistes les plus radicales ou au clivage droite/gauche. Il sera alors temps de juger si le parti historique de l’extrême droite française sous la Ve République conserve, dans la perspective de 2027 et sans un membre de la famille Le Pen à sa tête, son pouvoir d’attraction
LA JUSTICE SOCIALE ET LE RETOUR DIEU, GAGES DU SALUT
Dans son message à la communauté à l’occasion de la célébration du Gamou, marquant la naissance du Prophète (PSL), le Khalife général des Tidianes appelle à un retour à Dieu.
Dans son message à la communauté à l’occasion de la célébration du Gamou, marquant la naissance du Prophète (PSL), le Khalife général des Tidianes appelle à un retour à Dieu. La société doit aussi être plus juste. Il demande également aux députés d’éviter les querelles et de répondre aux attentes des populations. L’Etat aussi est invité à assoir les conditions d’un dialogue politique. Son adresse a été transmise par Pape Makhtar Kébé, à la cérémonie officielle du Maouloud, tenue le samedi 8 octobre.
«Ne dire que du bien des gens», a été le thème du Maouloud de cette année 2022, célébré à Tivaouane samedi dernier. Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, à travers un message lu par Pape Makhtar Kébé, a invité les disciples à un retour à Dieu ; ce qui est, pour lui, gage de salut et un moyen de se prémunir des crises actuelles.
Par la voix de Pape Makhtar Kébé, le Khalife général a appelé les autorités étatiques à être beaucoup plus regardant envers les jeunes qui ont parfois des comportements déviants, reflets d’un sentiment d’abandon. Il les invite, de ce fait, à s’investir davantage dans l’éducation, l’emploi et la réinsertion professionnelle de cette frange de la société. Par ailleurs, Serigne Babacar Sy Mansour, plaide à ce que la vente des dosettes d’alcool soit interdite. L’Islam est une religion de solidarité.
Il invite, de ce fait, les fidèles à l’entraide. «La justice sociale doit être instaurée», souligne-t-il dans la note lue par Pape Makhtar Kébé, en invitant que les coupables soient punis. Et ceux qui ne le sont pas, doivent être libres. La réglementation des réseaux sociaux est encore revenue dans les recommandations du guide religieux.
Serigne Babacar Sy Mansour, tout en appelant aussi les fidèles à la tolérance, est d’avis que l’Etat doit appuyer les agriculteurs. Les semences et l’engrais doivent être disponibles. Il demande, en ce sens, à l’Etat d’éviter que le matériel agricole se retrouve entre les mains des nantis, au détriment des ayant droits. Enfin, concernant le climat politique qui prévaut dans pays, il invite l’Etat à créer les conditions d’un dialogue politique. Quant aux députés, ils doivent arrêter les disputes et représenter dignement les populations.
LA BANQUE MONDIALE CRAINT UNE CINQUIÈME EME VAGUE
Le président de la Banque mondiale David Malpass a exprimé toute sa crainte de voir le monde affronter une cinquième vague de crise de la dette
Ce jour, se sont ouvertes à Washington les Assemblées annuelles des Conseils des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Le président de la Banque mondiale David Malpass a exprimé toute sa crainte de voir le monde affronter une cinquième vague de crise de la dette, en raison du niveau d’endettementtrès élevé de bon nombre de pays pour faire face à la conjoncture internationale.
Avec les difficultés vécues depuis 2020, imputables à la pire crise sanitaire planétaire, à la guerre en Ukraine et à la crise énergétique, le tout sous l’effet combiné des tensions inflationnistes et de la hausse des taux d’intérêt, le monde n’est pas loin d’affronter une « cinquième vague de crise de la dette », a prévenu vendredi dernier, le président de la Banque mondiale (Bm), David Malpass, lançant un appel en faveur d’un soutien aux pays en difficulté. Cette alerte qui sonne comme un appel au soutien en faveur des pays en difficultés fera l’objet d’une attention toute particulière durant ces Assemblées annuelles 2022 qui se tiennent du 10 au 16 octobre courant à Washington (Etats-Unis). Les difficultés ont commencé avec la pandémie à covid-19 qui a poussé de nombreux pays à emprunter davantage afin de soutenir leur économie, se retrouvant sitôt face à un risque de tension sur leur dette, combiné sous l’effet de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt.
LE DEVOIR DE TRANSPARENCE
S’exprimant vendredi dernierlors d’une conférence de presse en ligne, en amont de ses rencontres annuelles des institutions de Bretton Woods, le patron de la Banque mondiale a dit : « Je suis inquiet quant au niveau d’endettement, inquiet pour un certain nombre de pays. Rien qu’en 2022, environ 44 milliards de dollars de dette, détenue par le secteur privé ou d’autres Etats, est devenue exigible dans certains des pays les plus pauvres, un montant supérieur à l’aide internationale reçue par ces mêmes pays », a souligné le président de la Bm. Toute chose qui lui fera dire : « Nous faisons actuellementface à ce que je pense être une cinquième vague de crise de la dette », non sans appeler les prêteurs et emprunteurs à plus de transparence sur les niveaux d’endettement.
APPEL A LA CHINE
Se voulant précis, David Malpasse a demandé de nouveau à la Chine, l’un des plus importants prêteurs aux pays à faibles revenus, de communiquer plus sur les montants prêtés et d’en faire plus afin de permettre la restructuration des dettes les plus improbables.
David Malpass de souligner : « Face au risque de crise financière dans les pays en développement, il est très important de reconnaître le rôle que les économies avancées jouent en termes de soutien à la croissance ». Ces propos se corroborent à la sortie de la Directrice générale (Dg) du Fonds monétaire international (Fmi), Kristalina Georgieva qui a, jeudi dernier laissé entendre que « près d’un quart des pays émergents et jusque 60 % des pays les plus pauvres risquent d’être confrontés à une crise de leur endettement ».
Cette situation s’est accentuée par le ralentissement de l’économie mondiale, notamment avec la baisse de la production Chinoise sous l’effet conjugué de l’inflation, nourrie par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, ainsi que le resserrement monétaire décidé par les banques centrales pour limiter les effets négatifs de cette dernière.
A noter que la dernière crise de la dette publique date de 2008 lorsque la dette publique a fortement augmenté dans les pays développés du fait de l’effondrement des rentrées fiscales, de la hausse des dépenses (allocations chômages, plans de relance…) et du soutien au secteur bancaire. Mais avant, il y a eu une forte hausse d’endettement de tous les pays développés notamment dans les années 80, puis les années 90, 2000, 2010.
ISMAÏLA MADIOR FALL SORT DU BOIS
Demande de révision du procès de Karim Wade, amnistie, troisième mandat, cas Mimi… le nouveau Garde des Sceaux est longuement revenu sur plusieurs sujets ce 9 octobre 2022 dans l’émission Jury du dimanche d'itv
Le gouvernement semble désavouer Karim Wade et ses souteneurs dans le cadre de la mission « d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités etle schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote » que le chef de l’Etat a confiée au ministère de la Justice. En effet, invité de l’émission Jury du dimanche hier, dimanche 9 octobre, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a indiqué que sur cette question son départementtravaille sur deux options, à savoir la voie de la modification du Code électoral et celle de l’amnistie. Par ailleurs, le Garde des Sceaux a indiqué au sujet de son retour à la tête du ministère de la Justice qu’il n’est pas en mission commandée pour un 3e mandat mais aussi qu’Aminata Touré sera démise de son mandat de député si elle décide de se dresser contre la majorité…
Karim Wade et ses souteneurs qui exigent la révision de son procès en lieu et place de l’amnistie proposée par le chef de l’Etat lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi 28 septembre dernier, peuvent déchanter. En effet, malgré leur pression médiatique de ces derniers jours, la révision du procès du fils de l’ancien président de la République ne fait pas partie des plans du ministre de la Justice à qui le chef de l’Etat a demandé « d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote ».
En effet, invité du jour de l’émission Jury du dimanche hier, dimanche 9 octobre, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a indiqué au sujet de cette question que l’Etat travaille sur deux options, à savoir la voie de la modification du Code électoral et celle de l’amnistie. « Pour moi, les voies qui s’imposent et qui nous paraissent possible d’envisager, c’est la modification du Code électoral. Les personnes concernées peuvent contester mais que dit le système judiciaire ?
Le système judiciaire dit qu’ils sont coupables. S’ils continuent à contester, moi je n’y peux rien. C’est des juges qui ont dit qu’ils sont coupables. Et je disais que pour moi, c’est la meilleure voie sans qu’on puisse nous reprocher d’absoudre le délit de détournement de deniers publics ou d’enrichissement illicite », a-t-il souligné avant d’ajouter. « Il y a aussi la voie de l’amnistie qui est envisageable et qui n’est pas une première. La caractéristique de l’amnistie aussi, c’est qu’elle permet l’apaisement social. Elle a aussi un objectif de réconciliation ou de tourner la page. Dans l’amnistie, on oublie et on efface toutes les condamnations ainsi que les infractions ».
Par ailleurs, interpellé sur la position de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall, les deux principales bénéficiaires de cette mesure de réhabilitation des droits de vote mais qui se démarquent de la décision du chef de l’Etat, le ministre de la Justice a indiqué au sujet de la sortie de Khalifa Sall qui dit qu’il n’est pas demandeur, que « je n’ai jamais vu dans l’histoire du Sénégal quelqu’un demander une amnistie. Pourtant, il y a plusieurs lois d’amnistie. Mamadou Dia et les autres n’ont jamais été demandeurs. L’amnistie est une loi générale et impersonnelle ».
Pour ce qui est du cas de Karim Wade dont les partisans exigent plutôt une révision de son procès, le ministre de la Justice a commencé par rappeler que la révision est une voie de droit exceptionnelle basée sur la réunification de certaines conditions. « Il faut des éléments nouveaux qui montrent qu’il y a eu des erreurs dans le premier procès.
Deuxièmement, c’est à l’initiative du Garde des sceaux, de la partie intéressée ou des ayants-droit. Objectivement, je n’ai pas à ma disposition des éléments qui permettent d’envisager une révision », a-t-il précisé.
Poursuivant son propos, le ministre Ismaïla Madior Fall ajoutera : « Le délit d’enrichissement illicite a été confirmé par toutes les juridictions. Ce sont des décisions revêtues de l’autorité de la chose jugée qu’aucun organisme, fût-il international, ne pourrait enlever. Ça, c’est évident et au moment où nous parlons, il n y’a pas d’éléments objectifs qui permettent d’envisager une révision du procès ».
Loin de s’en tenir-là, le ministre de la Justice a par ailleurs, tenu à prévenir à l’endroit de Karim Wade et de ses souteneurs que la révision du procès ne garantit rien mais aussi peut aggraver la situation. « On peut aller dans le sens de la révision d’un procès et que la condamnation soit beaucoup plus sévère. Et qu’il y ait des éléments nouveaux qui renforcent les incriminations et qui peuvent faire en sorte que la personne soit à nouveau condamnée. Donc, la révision ne garantit rien. Ensuite, une révision du procès n’a jamais eu lieu dans l’histoire politique, institutionnelle, judiciaire du Sénégal ».
«SI MME AMINATA TOURE (…), ELLE SERA DEMISE DE SON MANDAT DEDEPUTE»
Quoique démissionnaire du groupe parlementaire de la coalition majoritaire au pouvoir, Benno Bokk Yakaar pour devenir députée non-inscrite, Aminata Touré est toujours dans l’œil du cyclone des responsables du pouvoir en place. Interpellé sur la position ferme de l’ancienne tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives du 31 juillet contre la loi d’amnistie pour Karim Wade, Ismaïla Madior Fall a brandi à son tour la menace de destitution d’Aminata Touré de son mandat de député. « Si Mme Aminata Touré se considère comme non-inscrite et qu’elle décide par son comportement, par son attitude, par son discours et par son vote de se dresser contre la majorité, elle ne fait plus partie de la majorité », a martelé le ministre de la Justice, Garde des sceaux. Et d’insister : « Autrement dit, si elle cumule un comportement parle discours, par l’attitude, par le positionnement, par le vote comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera démise de son mandat de député ».
«JE NE SUIS PAS EN MISSION COMMANDEE POUR UN 3E MANDAT»
Loin de s’en tenir-là, Ismaïla Madior Fall est également revenu sur la controverse suscitée par son retour à la tête du département de la Justice que certains observateurs lient à la question du 3ème mandat. Et c’est pour préciser qu’il n’est pas en mission commandée pour un 3e mandat tout simplement parce que « la Constitution est déjà écrite et on ne va pas la réécrire » « Aujourd’hui, il y a des questions qui se posent au niveau de la justice et le président veut qu’on les prenne en charge. Je ne suis pas venu pour une question de 3ème mandat. Parce que la Constitution est déjà écrite et on ne va pas la réécrire. Et même si on voulait la réécrire pour faire un 3ème mandat, on n’a pas de majorité qualifiée à l’Assemblée nationale pour faire passer le texte », a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « Ça n’a aucun sens qu’on vienne dire qu’il est revenu pourla question du 3ème mandat. Comment ? Je ne suis pas non plus une instance habilitée à me prononcer sur le 3ème mandat. Je ne suis pas en mission commandée pour un 3ème mandat. Non pas du tout ».