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15 juin 2025
AFFAIRE VIOL, BENJAMIN MENDY ENFONCÉ
Ne le dis à personne et tu pourras revenir ici toutes les nuits": le jury au procès de Benjamin Mendy au Royaume-Uni a entendu jeudi le poignant témoignage d’une victime présumée, qui a affirmé avoir été violée plusieurs fois par l'international français
"Ne le dis à personne et tu pourras revenir ici toutes les nuits": le jury au procès de Benjamin Mendy au Royaume-Uni a entendu jeudi le poignant témoignage d’une victime présumée, qui a affirmé avoir été violée plusieurs fois par l'international français malgré ses refus répétés.
Dans un enregistrement diffusé au procès à Chester, près de Liverpool, la jeune femme de 20 ans a raconté avoir rencontré Mendy et des amis dans un bar à proximité de la maison du footballeur, en octobre 2020, et avoir accepté de s'y rendre ensuite.
Sur place, alors qu'elle consultait son téléphone, Mendy s'en est emparé, l'accusant d'avoir pris des photos de lui, selon elle.
Elle l'a alors poursuivi dans la maison, jusqu'à sa chambre dont l'ouverture se déclenchait par empreinte digitale. La porte s'est refermée derrière eux.
"Écoute, je veux mon téléphone, je ne sais pas à quoi tu penses. Je ne veux pas faire l'amour avec toi", s'est-elle rappelé avoir dit. La réponse du joueur, selon elle: "de toutes façons, la porte est fermée à clé".
De même source, Mendy l'a ensuite forcée à se déshabiller et l'a violée trois fois en une vingtaine de minutes, malgré ses refus répétés: "je ne veux pas faire ça (...) il faut que je parte".
"Mon corps était si tendu, j'avais très mal", s'est-elle souvenu, disant avoir saigné après ces rapports contraints.
Elle a assuré que Mendy, après les viols, l'avait traitée de "timide", s'était vanté d'avoir eu des rapports avec "10.000 femmes" et avait essayé d'obtenir son silence en échange d'un retour les jours suivants.
"Comme si cela avait été un privilège de venir tous les soirs faire ça avec lui", a ajouté la jeune femme.
- "J'ai dit non" -
"J'ai dit non plein de fois, c'est ça qui me met vraiment en colère", a ajouté celle qui a porté plainte trois semaines plus tard, après avoir parlé à ses proches et à des professionnels spécialistes de l'accueil des victimes de violences sexuelles.
Le lendemain des viols dont elle accuse Mendy, la jeune femme a dit avoir reçu un message Snapchat du joueur, avec une série de points d'interrogation.
Benjamin Mendy est jugé au côté d'un autre homme, Louis Saha Matturie - sans rapport avec l'ancien footballeur Louis Saha -, poursuivi pour huit viols et quatre agressions sexuelles sur huit femmes entre juillet 2012 et août 2021. Comme Mendy, il a plaidé non coupable.
La victime présumée entendue jeudi a affirmé que Matturie, membre de l'entourage de Mendy, lui avait aussi écrit le lendemain via message sur son téléphone: "Est-ce que tu vas bien? Appelle-moi, qu'on discute".
Elle n'a pas répondu mais pris des captures d'écran, avant de bloquer les numéros, selon elle.
Âgé de 28 ans, le défenseur français, suspendu depuis un an par Manchester City, comparaît pour huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle contre sept femmes.
L'accusation l'a présenté comme un "prédateur" ayant abusé de victimes "vulnérables, terrifiées et isolées".
Les dix chefs d'accusation retenus contre lui concernent des faits qui se seraient déroulés entre octobre 2018 et août 2021 à son domicile de Prestbury, dans le Cheshire. Il risque la prison à perpétuité.
Le procès très médiatisé qui se déroule à la Crown Court de Chester doit durer plus de trois mois.
Par Moussa Sagna
BASSIROU NDIAYE, UN ROI INCONNU
Dix neuf buts restent encore le record absolu qu’un joueur ait marqué dans le championnat Sénégalais de football de première division depuis son démarrage en 1960.
Dix neuf buts restent encore le record absolu qu’un joueur ait marqué dans le championnat
Sénégalais de football de première division depuis son démarrage en 1960.
L’auteur de cette performance jamais égalée n’est autre que BASSIROU NDIAYE, aujourd’hui cinquantenaire ex sociétaire du Casa Sports et qui vit aujourd’hui en France avec sa famille.
Le monde sportif Sénégalais qui tourne autour du ballon rond semble méconnaître l’homme
qui a fait rêver toute la verte Casamance, avec une génération de footballeurs supers doués
parmi lesquels on peut citer : Ousmane Ndiaye « compliqué » le frère de l’autre, le défunt
Jules François Bocandé, Demba Ramata Ndiaye, Abdoulaye Gassama, Mody Ba, Ibrahima
Solo Gassama, Mamadou Teuw etc…
Le trône que l’ancien canonnier de l’équipe de foot du sud occupe depuis 1979 a perdu de
sa splendeur parce que son actuel occupant est un illustre inconnu dans le milieu sportif
Sénégalais.
Une grande enquête nous révèle que ce record historique du roi est injustement méconnu
aussi bien par les anciens férus de foot que par la nouvelle génération.
Nous pensons que cette méconnaissance est surtout due à la simplicité, la modestie et la
très grande discrétion de l’homme.
Nous estimons avec une grande conviction que cela ne puisse être une raison pour ranger
aux oubliettes une si grande performance.
Pour paraphraser l’autre, nous dirons : « Rendons á Bassirou, ce qui appartient á Bassirou ».
Nous essayerons de mieux connaître l’homme en l’acculant jusque dans ses derniers
retranchements.
Un voyage dans son nouveau monde s’impose.
Une belle opportunité sera donnée á ses anciens partenaires qui vivent dans l’hexagone de parler de lui sans passion et nous raconter ces moments où, ensemble, ils ont créé les
beaux jours de l’équipe fanion de Ziguinchor.
Bassirou Ndiaye nous parlera de sa carrière, de ses secrets de buteurs hors pair,
d’anecdotes les plus invraisemblables, de ses joies et regrets mais aussi de ses précieux
conseils á la génération nouvelle.
Le roi Bass nous révèlera enfin les vraies raisons des graves affrontements qui ont entachés cette fameuse “finale á oublier” de coupe nationale perdue contre la Jeanne d’Arc de Dakar en 1980.
Nous découvriront comment sa tentative de monnayer ses talents hors de son pays à
répondu á sa grande ambition.
Il nous parlera de ses joies et regrets mais surtout de ses activités après sa carrière de
footballeur.
Que dira t-il sur la nouvelle génération qui peine á lui trouver un successeur ?
Son mot sur cette manque de reconnaissance á son égard et ses impressions sur le
pourquoi du bégaiement du football Sénégalais sur le plan international, entre autres sujets
importants seront débattus sans états d’âme.
Il serait également judicieux d’approcher sa région natale afin de faire parler ses proches et
ceux qui l’ont connu et admiré.
Occasion nous sera donnée de plonger dans les profondeurs de la Casamance mystiques et
mythiques pour parler des pratiques occultes dans le foot.
Les dirigeants et entraîneurs du Casa Sport et des autres clubs de la capitale nous parleront
de Bassirou Ndiaye .
Nous irons á la rencontre et á la découverte des légendaires supporters “Allez Casa”
récemment couronné par le prix du Fair-Play lors de la 24ème édition du Glo Awards-Caf.
Lauréat du prix fairplay Albert Eboss 2015.
Nous ferons parler les populations de la région du sud pour jauger le niveau de popularité de
cet ancien buteur à qui tout le Sénégal du football cherche désespérément un successeur.
Nous irons á la rencontre d’anciens sympathisants de l’équipe de foot du sud qui ont été témoins de l’épopée du roi « Bass Tengal » (son surnom)
Avec ce documentaire, nous osons espérer rétablir un devoir de souvenir et de mémoire afin que ce roi des goleadors Sénégalais soit connu et reconnu comme étant celui, en une seule année, qui a marqué un but dans presque tous les stades du Sénégal.
Le roi est vivant.
MARIE KHEMESS NGOM SUIT LES EVACUES DE DANTEC
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, procéde ce jeudi 18 août 2022, à une visite des structures d’accueil des différents services de l’hôpital Aristide le Dantec en reconstruction.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, procéde ce jeudi 18 août 2022, à une visite des structures d’accueil des différents services de l’hôpital Aristide le Dantec en reconstruction. A la tête d’une délégation, elle a été accueillie, sous une fine pluie, à l’hôpital Dalal Jamm, première étape de la visite, à 11 heures par les équipes du Directeur de l’hôpital, Moussa Sam Daff. Après des mots d’encouragement au personnel d’accueil, elle a été reçue par le Pr Abou BA, pédiatre. Qui lui a signalé qu’après "un début difficile" le lundi, 15 août, "les automatismes" se sont finalement installés. Le constat a été fait que si des accompagnants de malades semblent agacés, ce n’est pas le cas de Khady Seck, au chevet de sa fille malade. " Être parent de malade, ce n’est pas du tout facile. On est là depuis lundi mais je sens que ma fille se porte mieux. Elle ne mangeait pas depuis quatre jours mais à notre arrivée, on l’a bien prise en charge. Franchement, je suis soulagée", souffle-t-elle. La visite se poursuit.
LA SENELEC RICHE MAIS PAUVRE
La Senelec est dans une situation financière difficile. «(Elle) est en cessation de paiement», alerte dans les colonnes de L’Observateur de ce jeudi le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), Habib Aïdara.
La Senelec est dans une situation financière difficile. «(Elle) est en cessation de paiement», alerte dans les colonnes de L’Observateur de ce jeudi le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), Habib Aïdara.
Ce dernier martèle : «On n’arrive plus à supporter nos charges, surtout le paiement des banques, qui ne nous accordent plus de découvert- on a atteint les plafonds. On ne peut plus, non plus, payer les producteurs indépendants qui nous fournissent 74% de l’énergie que nous vendons. Ils ont déjà déposé des lettres de mise en demeure et si la Senelec ne paie pas, ils vont arrêter la fourniture d’électricité et le pays risque d’être dans le noir.»
Si la société d’électricité en est arrivée là, c’est à cause des mauvais payeurs. Certes, la Senelec souffre des factures impayées des ménages, des contrats résiliés pour défaut de paiement et de la fraude, mais son plus gros problème reste l’ardoise que traînent de grandes entreprises et certaines institutions.
La liste est longue comme un bras. Le secrétaire général du SUTELEC a cité quelques débiteurs. Les agences autonomes (Apix, Ageroute, Anrac, Cour des comptes, ARTP…) doivent 2,4 milliards de francs CFA. Les entreprises parapubliques (Onas, Sonacos, OFOR, SAED, Grand Théâtre, ASECNA, ISRA…) traînent des impayés de 2,6 milliards.
Les Etablissements publics à autonomie financière (EPAF), comme les hôpitaux, les universités, l’Assemblée nationale, notamment, ne font pas mieux. Ils doivent 5,8 milliards à la Senelec. La facture est plus salée pour les sociétés de services (Sen’Eau, Sonatel, RTS, Port de Dakar…). Elle est d’environ 17,4 milliards. Les Collectivités territoriales, elles, doivent un peu moins, avec des impayés chiffrés à environ 16 milliards. Les industriels et les concessionnaires, pour leur part, sont à un cumul de 23,7 milliards.
Les mauvais payeurs se comptent même parmi les représentations diplomatiques. Leur facture s’élève à plus d’un milliard. Mais pour ces clients, la Senelec ne se fait pas trop de souci. Ils régularisent chaque fois à la fin de l’année, selon un responsable de la société d’électricité.
Pour pousser tout le monde à payer ses dettes, la Senelec a adressé des mises en demeure aux concernés en menaçant, pour certains, de suspendre la fourniture d’électricité. Pendant ce temps, renseigne L’Observateur, le ministère des Finances et du Budget est en train de chercher une solution pour sortir la Senelec de ses difficultés financières.
FATICK SANS GAZ
Depuis plusieurs semaines, les ménages Fatickois sont confrontées à une pénurie de gaz. La bonbonne de gaz est introuvable sur le marché. Les boutiquiers à court de stock font recours aux distributeurs dont les dépôts sont vides.
Depuis plusieurs semaines, les ménages Fatickois sont confrontées à une pénurie de gaz. La bonbonne de gaz est introuvable sur le marché. Les boutiquiers à court de stock font recours aux distributeurs dont les dépôts sont vides. Une situation difficile pour les consommateurs qui ne savent pas par quel sur pied danser. Seneweb a cherché à en savoir plus.
L'achat de charbon crève les budgets des ménages
« J’ai parcouru toutes les boutiques pour acheter une bonbonne de gaz mais en vain. Nous sommes vraiment fatigués, cela commence à perdurer et l’achat du charbon crève notre budget » se désole Rama Ndiaye, ménagère rencontrée au marché central de Fatick.
Les restauratrices pour qui le butane est essentiel voire même indispensable sont les plus affectées. Khady, l'une d’elles, s’explique : « mon restaurant est l’un des plus convoités de la ville. Ce qui fait que, mon équipe est confrontée à un certain rythme de travail. Si nous ne disposons pas de gaz, notre rythme de travail baisse ».
Au quartier Ndouck de Fatick non loin du dépôt de gaz se trouve la boutique de Issa. « Je n’ai aucune explication par rapport à ce manque. Je dépend du dépôt pour pouvoir m’approvisionner », confie le boutiquier.
Poursuivant, il ajoute: « Nous n’avons plus de stock, la demande est tellement forte qu’on peut écouler plus de vingt bouteilles par jour ».
Selon F.D, Gérant du plus grand dépôt de Fatick, « le problème se trouve au niveau des entreprises qui refusent d’interchanger les bouteilles ».
Une concurrence déloyale bloque ainsi le libre échange des bonbonnes de gaz entre les différentes entreprises de production au grand dam des populations. Ces dernières lancent un appel au gouvernement pour que ce problème soit réglé dans les plus brefs délais.
LE FRANCE REPOND AU MALI
La France a "condamné" jeudi la "multiplication" selon elle "des manipulations de l'information" au Mali, qui a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une réunion d'urgence pour faire cesser ce qu'il présente comme "les actes d'agression" de Paris.
La France a "condamné" jeudi la "multiplication" selon elle "des manipulations de l'information" au Mali, qui a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une réunion d'urgence pour faire cesser ce qu'il présente comme "les actes d'agression" de Paris.
La junte malienne accuse la France de violations de sa souveraineté, de soutien apporté selon lui aux groupes jihadistes et d'espionnage.
Dans une lettre adressée par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, à la présidence en exercice chinoise du Conseil de sécurité de l'ONU, le Mali "invite" le Conseil à oeuvrer pour que la France "cesse immédiatement ses actes d'agression" et réclame une réunion d'urgence.
Le Mali "se réserve le droit de faire usage de la légitime défense" si les agissements français persistent, conformément à la Charte des Nations unies, affirme le ministre.
Réagissant jeudi à ces accusations, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères François Delmas a déclaré lors d'un point presse: "nous condamnons la multiplication des manipulations de l'information qui ne doivent aucunement détourner l'attention de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays dont les populations sont les premières victimes".
"Le retrait de la force Barkhane du Mali est effectif depuis le 15 août dernier et a été effectué en toute transparence avec les forces armées maliennes et avec les partenaires engagés à nos côtés", a-t-il poursuivi.
"La France poursuivra sans relâche le combat contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest, en soutien des efforts politiques, civils et militaires de la CEDEAO et des États de la région, et en pleine coordination avec ses partenaires européens et américain engagés", a-t-il ajouté.
L'ambassade de France au Mali avait martelé mercredi dans un tweet que la "France n'a évidemment jamais soutenu, directement ou indirectement, ces groupes terroristes, qui demeurent ses ennemis désignés sur l'ensemble de la planète".
Ces dernières manifestations de la détérioration des relations coïncident avec le départ du dernier soldat français au Mali après neuf ans d'engagement contre les jihadistes. La junte au pouvoir au Mali depuis le putsch d'août 2020 s'est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie.
L'armée française, poussée vers la sortie, a quitté successivement et transféré aux autorités maliennes ses différentes bases au Mali, la dernière lundi à Gao.
L'EX-CAPITAINE TOURÉ SE LANCE EN POLITIQUE
Il a refait surface. Seydina Oumar Touré ne veut pas subir. Le respect de ses droits, il y tient. Lui qui se dit victime d’injustices depuis l’affaire opposant Ousmane Sonko à la jeune masseuse Adji Sarr, se bat toujours contre ses adversaires.
Il a refait surface. Seydina Oumar Touré ne veut pas subir. Le respect de ses droits, il y tient. Lui qui se dit victime d’injustices depuis l’affaire opposant Ousmane Sonko à la jeune masseuse Adji Sarr, se bat toujours contre ses adversaires.
Hier, dans une déclaration, il a annoncé son entrée en politique. «Le capitaine Thomas Sankara nous disait que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur, s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère. Il est vrai que je ne suis pas un esclave, mais je dois lutter pour me libérer et éviter que de telles pratiques ne perdurent», a-t-il soutenu.
Avant d’arguer : «Ainsi, nous avons décidé, avec des sympathisants, de mettre en place un plan d’action dans les jours à venir pour participer activement dans l’assainissement politique de notre pays. Je prendrai la parole dans une télévision de la place pour de plus amples précisions et clarifications sur cet engagement.»
Revenant sur ses déboires, ce conseiller technique chargé de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar, à la suite d’une décision prise par l'édile Barthélemy Dias, a affirmé avoir été radié, le 17 juin 2021, des cadres de la gendarmerie sénégalaise, «suites à une injustice que nulle n’ignore chez nous». «J’ai alors décidé de saisir la justice depuis le 13 août 2021, d’un recours pour excès de pouvoir, pour faire annuler le décret que j’ai considéré illégal. Malheureusement, une année après cette saisine de la haute cour, je n'ai été informé d'aucune suite réservée à mon dossier», signale-t-il.
«Je ne fuirai ni ne reculerai, je ferai face avec…»
Puis, l'ex-capitaine Touré balance : «Parallèlement, comme vous l’avez tous constaté, j’avais entamé une reconversion sociale en poursuivant mes études à l’université de Dakar. C’est ainsi qu’à la suite d’un Master 2 et d’une inscription en doctorat, j’ai décidé de postuler dans l’enseignement privé, conformément aux dispositions de la loi. J’ai été recruté par l’Institut africain de management (IAM) où je n’ai pu dispenser que deux cours, avant que l’institut privé ne mette un terme à mon contrat le 11 avril 2022, suite à une pression exercée par le ministre de l’Enseignement supérieur qui le reconnaîtra publiquement à travers un communiqué sur sa page Facebook».
Et de rappeler : «La semaine suivante, le 19 avril 2022, le maire de la ville de Dakar m’a signé un contrat, en me nommant conseiller technique en charge de la sécurité urbaine, en remplacement d’une personne qui exerçait la même fonction depuis 2012. Le lendemain de ma nomination, le ministre des Collectivités locales déclarera publiquement que je ne percevrai pas de salaire, sauf si le maire de la ville décide de me rémunérer de sa poche, en invoquant des motifs fallacieux.»
Aux dirigeants du pays, il leur a lancé : «Je comprends votre démarche, digne d’ignorants apprentis d’État, comme si cela devait se répéter, cette main tendue d’une éternelle colonisation qui nécessite l’élimination des nôtres par tous les moyens, pour laisser place à la médiocrité et à l’injustice. Face à cette attitude, je ne fuirai ni ne reculerai ; je ferai face avec l’aide des Sénégalais et du Tout-Puissant Dieu le vivant.».
Seydina Oumar Touré s’investit ainsi en politique pour, semble-t-il dire, changer la donne.
14EME LEGISLATURE, SONKO DEJA A L'OEUVRE
Les nouveaux députés de la quatorzième législature auront du pain sur la planche. En effet, dans un contexte de majorité étriquée du pouvoir avec 83 députés contre 82 pour l’opposition, les nouveaux parlementaires vont, dès leur installation prochaine
Les nouveaux députés de la quatorzième législature auront du pain sur la planche. En effet, dans un contexte de majorité étriquée du pouvoir avec 83 députés contre 82 pour l’opposition, les nouveaux parlementaires vont, dès leur installation prochaine, mettre les mains dans le cambouis. Du côté de l'opposition, la machine tournera à plein régime. Du moins, à en croire Ousmane Sonko.
Face à la presse ce jeudi 18 août 2022, le leader de Pastef annonce au moins 15 propositions de loi et une vingtaine de commissions d’enquête parlementaire qui seront déposées sur la de l’assemblée nationale dès son installation.
« Nous sortons d’une série d’élections qui ont consacré plus qu’une percée de l’opposition mais une nette victoire de l’opposition. Malgré les fraudes, les bourrages d’urnes et les manœuvres de l’administration en charge des élections et du conseil constitutionnel pour éliminer des listes, il est unanimement reconnu que l’opposition a nettement et largement gagné ces deux élections », souligne Sonko qui annonce une séance de formations à l’attention des députés de l’inter-coalition Yewwi-Wallu.
Personnellement, a informé le maire de Ziguinchor, "j'ai beaucoup travaillé à élaborer des projets de lois dans tous les domaines qui seront déposés sur la table de l’assemblée nationale dès son installation. Nous avons également identifié un certain nombre de scandales sur lesquels il faudra impérativement exiger la mise en place de commissions d’enquête parlementaire ».
VIDEO
SONKO SE POSITIONNE POUR 2024
Le maire de Ziguinchor tourne la page des législatives et déclare sa candidature pour la présidentielle. Si un membre du parti veut également se présenter, il est libre de le faire. A ce moment, on organisera une primaire », a indiqué le leader de Pastef
Pour le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko la page des législatives est tournée. Le cap est désormais fixé sur la présidentielle de 2024. À 18 mois de cette échéance « historiques» Sonko se positionne déjà. Face à la presse ce jeudi 18 août 2022, il déclare: « Moi, Ousmane Sonko, je suis candidat à la présidentielle de 2024 ».
Cependant, s’empresse-t-il de préciser: « C’est le parti qui décide. Si un membre du parti veut également se présenter, il est libre de le faire. A ce moment, on organisera une primaire ». En perspective de ce « rendez-vous historique », le leader de l’opposition invite les sénégalais à s’engager pour une vraie alternance en 2024.
« Si on rate encore le coche, les 50 prochaines années seront très difficiles. C’est pour cette raison que nous appelons les militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à s’engager pour un changement radical. Il faut préparer la jeunesse à aller s’inscrire dans les listes. Allez créer des cellules jusque dans le Sénégal des profondeurs », lance-t-il aux « patriotes ».
Dans cette même dynamique, Ousmane Sonko annonce une tournée nationale en décembre dans tous les 46 départements.
MATAM, LE PHOSPHATE DE LA DISCORDE
La justice avait tranché, mais le préfet de Kanel est en passe d’ouvrir une autre manche judiciaire qui risque de faire beaucoup de dégâts.
La justice avait tranché, mais le préfet de Kanel est en passe d’ouvrir une autre manche judiciaire qui risque de faire beaucoup de dégâts. Depuis que la Cour suprême a désavoué le ministère des Mines et de la géologie qui s’était opposé à la reprise d'exploitation de la petite mine des phosphates de Ndendory par son propriétaire, les manœuvres se multiplient pour perturber les activités de la Société d’études et de réalisations des phosphates de Matam (Serpm) de Cheikh Amar. Cette fois-ci, c’est le préfet de Kanel qui entre dans la danse, après avoir «décidé» d’arrêter les activités de la Serpm à laquelle la Cour suprême avait donné raison.
C’est de Paris que la Directrice de la société, Mme Amar, a saisi ses avocats pour entamer une action en justice contre les agissements du Préfet qui, «sous le prétexte fallacieux de troubles à l’ordre public, tente de prêter main forte aux perdants en menaçant de signer un arrêté pour fermer la petite mine, objet de toutes les convoitises.» D’après des informations de L’Observateur, le pool d’avocats de la Serpm travaille sur la riposte à donner au Préfet pour «abus d'autorité», entre autres griefs. La décision de l’autorité se fonde sur les «agissements d’une poignée de personnes» envoyées pour provoquer les travailleurs. «Cette stratégie est mûrie par un homme d’affaires et maire à qui la petite mine aurait été promise», confie-t-on.
«Et au lieu de rappeler les perturbateurs à l’ordre, l’on tente de camoufler la manœuvre en insinuant des risques d'affrontements qui n’existent que dans l’esprit de ceux qui y pensent», éclaire-t-on. Seulement, cette affaire annonce un déballage en raison de «connexions douteuses et une collision entre des autorités et l’homme d'affaire qui tient à ce que la promesse qui lui a été faite soit respectée». La Serpm, quant à elle, ne compte pas se laisser faire et s’engage à défendre son bien à tout prix.