SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 juin 2025
MACKY SALL NE PEUT PLUS GOUVERNER SEUL
Le président devrait, dans un dernier sursaut de lucidité, ne pas tenter le diable, se faire une raison, se convaincre qu’il n’est pas dans le destin des hommes, d’être éternels - DÉCLARATION DU CPR DOOLEEL PIT
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du Comité pour la Plate-forme de Réflexions Doleel PIT-Sénégal ngir defaraat reewmi reçue le 13 août 2022, sur la situation sociopolitique nationale.
« Il n'y a nul doute à entretenir au sortir des élections législatives du 31 juillet 2022 : une aube nouvelle est en train de poindre dans le ciel sénégalais...
Les résultats ainsi connus, traduisent une surprenante défaite politique, historique et indéniable de la coalition BBY au pouvoir depuis dix ans.
Autrement dit, même si, en cette période où l'histoire semble bégayer, il y a de légitimes raisons de s'inquiéter du prix qu'il faudra payer pour amener Macky Sall et ses souteneurs locaux et étrangers à l'accepter et à renoncer à leur projet liberticide de confiscation de la volonté, de la souveraineté populaire, par le biais de l'imposition d'une candidature que la loi fondamentale tout autant que la morale réprouvent.
Désormais, il est plus évident que les jours que le président Macky Sall va passer à la tête du pays ne peuvent excéder, dans le pire des cas, l'horizon du 25 février 2024.
Les élections législatives ont constitué un véritable séisme, car il est extrêmement rare, sous nos cieux, qu’un parti-État, coaché par un hyper-président, subisse un désaveu aussi massif à l’occasion de ces joutes électorales. Cela renseigne sur le rôle de garant du caractère irréversible de nos acquis démocratiques, que joue le peuple tout entier, face à des velléités dictatoriales menaçant nos droits et libertés.
Le taux d’abstention particulièrement élevé, observé lors de ce scrutin suscite bien des interrogations. Il pourrait relever de la programmation (période hivernage, examens de fin d'année scolaire) et de la démarche d’exclusion qui a été celle de l’administration électorale ayant écarté pas moins de 17 dossiers de candidature et amputé la liste de Benno Bokk Yakaar de ses suppléants et celle de Yeewwi Askan Wi de ses titulaires.
Il y a également eu la vive tension pré-électorale avec son lot de surenchère, d’arrestations arbitraires, de violences et même de morts, qui faisait craindre des affrontements, le jour du scrutin.
En définitive, la coalition BBY, qui proclame une victoire entachée, a certes engrangé le plus grand nombre de députés élus, 82 au total, mais ne peut plus gouverner seule, car n’ayant pas atteint la majorité absolue qui est de 83. Elle a également perdu le vote populaire, parce qu’elle a obtenu moins de suffrages que les coalitions de l'opposition réunies (YAW et Wallu ayant eu respectivement 56 et 24 sièges et s’étaient constituées tactiquement en Inter-coalition). Enfin, trois autres coalitions, Bokk Gis Gis, AAR Sénégal et Les Serviteurs obtiennent, chacune, un député, devenant, ainsi, malgré elles, les arbitres du jeu politique, contraignant le camp présidentiel à un équilibrisme, à défaut de cohabitation.
La percée historique de l'opposition confirme les résultats des élections territoriales de janvier 2022 dans les grandes villes et démontre l'impopularité du président Macky Sall.
En effet, les élections législatives du 31 juillet dernier ont revêtu un caractère référendaire, du fait que les ténors de la coalition présidentielle ont choisi de mettre en avant les réalisations de leur mentor, dans le même temps, où l’opposition exhortait les électeurs à ne pas accorder la victoire à Benno Bokk Yakaar, qui pourrait être tentée de l’assimiler à un blanc-seing accordé à Macky Sall pour postuler à un troisième mandat.
Les Sénégalais devraient aussi, au-delà des artifices et du clinquant, se choisir pour dirigeants des femmes et des hommes à la probité avérée, attentifs aux valeurs de la République, au respect de la parole donnée, à l’éthique de gestion. Le président Macky Sall doit ouvrir ses yeux et sortir de sa « bulle », de sa puérile et pathétique stratégie d’autosuggestion pour se rendre à l’évidence.
Il devrait, dans un dernier sursaut de lucidité, ne pas tenter le diable, se faire une raison, se convaincre qu’il n’est pas dans le destin des hommes, d’être éternels.
Au vu de cette situation, le Comité pour la Plateforme de Réflexions "Dooleel Pit-Sénégal ngir defaraat reewmi", convaincu de la nécessité d’une réflexion autour des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI :
appelle le président Macky Sall à respecter sa promesse maintes fois réitérée de ne pas postuler à un troisième mandat présidentiel, en se conformant à la Constitution de notre pays et en prenant en compte la large désapprobation populaire de toute nouvelle tentative de reniement de sa parole, telle qu’elle est ressortie dans les résultats des élections législatives qui viennent de se tenir,
l’invite à créer les conditions pour une réforme des institutions, en vue de :
- rompre avec l'hyper-présidentialisme qui gangrène la société en développant le clientélisme et la courtisanerie,
- garantir l’équilibre et la séparation réelle des pouvoirs,
- suspendre la loi sur le parrainage, en attendant de la réformer,
- parvenir à un assainissement du jeu politique et à une modernisation du rôle des partis politiques, auxquels, il sera plus tard, loisible de se fédérer par affinité idéologique ou autre...
- protéger davantage les droits et libertés des citoyens sénégalais,
- ouvrir de larges concertations inclusives sur le processus électoral, en tirant les leçons des errements des deux dernières décennies, pour en arriver à un nouveau code électoral consensuel,
- permettre la tenue d'élections dans la transparence, la paix civile et la stabilité politique,
exhorte la classe politique et la société civile à tout mettre en œuvre pour éloigner les démons de la malédiction de nos ressources
En direction de notre septième Congrès de décembre prochain, le Comité pour la Plateforme de Réflexions "Dooleel Pit-Sénégal ngir defaraat reewmi", fidèle à son manifeste du 3 décembre 2020, interpelle les instances du Parti, afin qu’elles tirent toutes les leçons de notre expérience politique de ces deux alternances, en vue de :
- lutter contre le danger que représente la prédominance de valeurs qui nous sont étrangères sur nos modes d’élaboration, de décision, de vie, de pensée,
- réenraciner le PIT-Sénégal dans le camp du travail et du progrès social et
- renforcer l’unité de la gauche sénégalaise pour espérer diriger et transformer le pays. »
Par Pape Dieng
LES AS DE LA MANIPULATION
Les coalitions Yewwi et Wallu ont annoncé à travers un point de presse qu’elles ne participeront pas aux élections des hauts conseillers des collectivités territoriales. Devons-nous en rire ou en pleurer ?
Les coalitions Yewwi et Wallu ont annoncé à travers un point de presse qu’elles ne participeront pas aux élections des hauts conseillers des collectivités territoriales.
Devons-nous en rire ou en pleurer ?
Comme de petits gamins pensant que patauger sous la pluie peut les rendre propres, ces responsables de l’opposition caressent le rêve de se faire une nouvelle virginité politique en posant cet acte.
Ce qu’ils feignent d’oublier est que les sénégalais ont compris leur subterfuge. Ils cherchent de manière subtile à se sortir de l’embarras d’une nouvelle défaite inéluctable.
Les hauts conseillers étant élus par des élus locaux, le revers de l’opposition ne pouvait souffrir de l’ombre d’un doute.
L’opposition est sortie vaincue des locales et la simple logique lui a fait comprendre qu’elle perdra encore l’élection des hauts conseillers.
Entendre Yawou Dial dire qu’il boycotte son combat contre Bombardier ne peut être perçu comme une preuve de bravoure mais de lucidité: « mag du gis gaccem di si eegg ».
Maintenant, dire qu’ils n’iront pas à ces joutes parce qu’ils considèrent le HCCT comme inutile fait rire sous cap tous ceux qui savent que parmi eux, ils sont nombreux à y avoir travaillé et bénéficié d’émoluments mensuels durant cinq bonnes années.
À l’image de cette personne qui vous dira que votre dîner est fade sachant qu’elle ne sera pas à votre table, ces hommes politiques manipulateurs à souhait donneront l’impression de cracher sur des institutions au nom de leur fibre patriotique alors qu’il n’en est rien. Ils ne font que critiquer tout ce qui échappera à leur soif démesurée de pouvoir, de prébendes et de vie dorée. Tout ce que la gestion sobre et vertueuse du Président Macky Sall les empêchera.
N’est-ce pas eux qui dénonçaient toute ingérence de membres de la famille dans la gestion de la cité ? Tenez-vous bien ! Habib Sy a réussi à investir son propre frère utérin tête de liste de Yewwi. Le monsieur s’appelle Oumar Sy, cadre de l’aviation civile.
Que dire de Khalifa Sall qui a réussi la prouesse d’investir sa propre sœur, Sira Ndoye Sall, qui devient députée sur la liste de Yewwi ?
Et Sonko, qui lors des locales passées avait mis sa sœur utérine sur les listes à Ziguinchor ?
Aujourd’hui, c’est à toute la jeunesse, politisée ou pas de comprendre que notre pays est truffé de menteurs et de manipulateurs qui ne cherchent qu’à assouvir leurs intérêts bassement politiciens quitte à brûler le Sénégal.
Ils savent tous qu’ils ne sont aucunement capables de réaliser le quart du dixième de ce qu’a fait Macky dans ce pays et ils lui en veulent tous tout simplement parce qu’il n’accepte pas leur chantage.
Ils ont contre lui une haine qui les consumera tous !
Pour aujourd’hui comme pour demain, nous feront face sans peur.
Qu’ils se le tiennent tous pour dit.
ONE ALL SPORTS, NOUVEL ÉQUIPMENTIER DE LA SÉLECTION NATIONALE DU CAMEROUN
Le Cameroun vient d’annoncer avoir retenu la société One All sports (marque américaine) dans le cadre de l’appel d’offres international pour un nouvel équipementier de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Le Cameroun vient d’annoncer avoir retenu la société One All sports (marque américaine) dans le cadre de l’appel d’offres international pour un nouvel équipementier de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). « Celle-ci et l’équipementier vont s’engager dans une convention d’une durée de trois ans », précise le communiqué du Directeur Marketing et Communication de la Fecafoot, Benjamin Pondy.
Ainsi, la marque américaine prend le relai du Coq sportif (français) dont le contrat a été rompu par fédération dirigée par Samuel Eto’o.
Le document ajoute que dans le cadre de l’exécution de cette convention, « qui a été d’ores et déjà approuvée par le Comité exécutif de notre instance », le nouvel équipementier s’engage à verser à la Fecafoot une somme annuelle « largement supérieure » à celle proposée par les autres prétendants ».
Le partenariat comporte également un engagement à fournir chaque année des équipements destinés aux sélections nationales et un bus de standing Vip pour les Lions indomptables du Cameroun. L’équipementier s’engage aussi à rendre disponible, à « des prix raisonnables » des équipements destinés aux fans des équipes nationales.
« Il s’agit du contrat équipementier le plus lucratif jamais conclu par le Cameroun », exulte Pondy.
PAPE DJIBRIL FALL COUPE LA POIRE EN DEUX
D’après les informations de Les Echos, Pape Djibril Fall a décidé de rester ancrer dans l’opposition. Mais, sans porter d’étiquette. Il sera non-inscrit, précise le journal
Pape Diop a choisi de rejoindre Benno Bokk Yakaar. Le député élu de Bokk Gis Gis permet ainsi à la coalition présidentielle, qui a récolté 82 sièges sur les 165 en jeu aux Législatives, d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Après l’ancien maire de Dakar et président de l’Assemblée nationale, les regards se sont tournés vers les deux autres députés dont le positionnement sur l’échiquier était encore un secret, scruté : Thierno Alassane Sall d’AAR Sénégal et Pape Djibril Fall de Les Serviteurs.
Fin du suspense. D’après les informations de Les Echos, Pape Djibril Fall a décidé de rester ancrer dans l’opposition. Mais, sans porter d’étiquette. Il sera non-inscrit, précise le journal. Il n’ira donc pas renforcer la majorité de Benno ni s’ajouter mécaniquement aux 80 députés de Yewwi-Wallu.
Dans un communiqué envoyé aux médias, Thierno Alassane Sall d'AAR Sénégal semble s’inscrire dans la même dynamique. Sa coalition clame que son représentant restera dans l'opposition, mais ne proclame aucun lien avec Yewwi-Wallu.
LES QUESTIONS POLITIQUES À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les quotidiens parvenus ce week-end à l’APS ont largement épilogué sur des questions politiques, en commentant notamment les jeux d’alliance au lendemain des élections législatives du 31 juillet dernier.
Dakar, 13 aout (APS)-Les quotidiens parvenus ce week-end à l’APS ont largement épilogué sur des questions politiques, en commentant notamment les jeux d’alliance au lendemain des élections législatives du 31 juillet dernier.
Le journal Enquête place le curseur sur ’’les limites’’ de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakar, en parlant de ’’déclin continu des alliés’’.
’’Si elle a battu tous les records en matière de longévité des coalitions politiques au Sénégal, la force de Benno Bokk yaakar repose de moins en moins sur l’électorat des alliés (…), devenus des géants au pied d’argile’’, commente le journal.
Ce dernier constate que, ’’sur le papier, elle (BBY) est un mastodonte composé d’historiques et très grands partis qui ont, pendant des décennies, fait l’histoire politique du Sénégal. Mais, électoralement, la coalition Benno Bokk Yaakar n’est plus que l’ombre d’elle-même’’.
Walf quotidien s’inscrit dans la même perspective en parlant d’une ’’majorité étriquée à l’Assemblée nationale’’.
’’Macky sous la menace de ses alliés’’, écrit Walf quotidien. Il soutient que le président devra ’’les manager avec tact pour ne pas les frustrer et les jeter dans les bras de l’opposition’’.
’’Très cosmopolite, la coalition de Macky Sall est composée de partis politiques qui ne lui sont pas forcément d’un apport politique en termes de poids électoral mais qui son devenus une épine dans son pied, eu égard aux résultats des élections législatives du 31 juillet dernier’’, ajoute le journal Walfquotidien.
Le journal l’As disserte sur ’’les possibles retrouvailles’’ de la famille libérale.
En commentant le ’’ralliement’’ de Pape Diop à la coalition Benno Bokk Yaakar, le journal note que ’’seuls les « Wade » manquent à l’appel des retrouvailles libérales’’.
Il fait allusion à l’ancien président, Abdoulaye Wade tête de liste nationale de la coalition Wallu Sénégal qui continue à revendiquer son ancrage dans l’opposition.
Selon le journal l’As, ’’cette décision très commentée du président de Bokk Gis Gis qui a adhéré au Pds dès sa création en 1974 vient confirmer davantage les suspicions de plusieurs analystes qui pensent que les retrouvailles de la famille libérale sont devenues plus que probables’’.
L’As convoque notamment le ralliement de Pape Diop qui était pratiquement ’’l’un des derniers mohicans du Pds à part le pape du sopi et son fils Karim Wade’’.
L’ancien maire de Dakar a récemment donné sa voix parlementaire à la coalition au pouvoir et lui offre par la même occasion, la majorité à l’hémicycle après des élections législatives âprement disputées.
Le journal Vox Populi ouvre ses colones au directeur de campagne de la coalition Wallu, Mamadou Lamine Thiam qui assure que ’’Wallu veut continuer sa collaboration avec Yewwi à l’Assemblée’’.
Après l’annonce du leader de la coalition Bokk gis Gis/Liguey, Pape Diop, de rejoindre la coalition présidentielle, c’est au tour d’Aar Sénégal de déterminer sa position
’’La coalition Aar Sénégal, résolument dans l’opposition, jouera pleinement son rôle dans la volonté commune des leaders d’apporter de vrais changements de paradigmes dans la manière de faire fonctionner l’Assemblée nationale et de représenter le peuple sénégalais’’, écrit Vox Populi.
Le journal Le Quotidien a choisi de parler du phénomène de cumul de mandats électifs.
’’YAW-non cumul des mandats : l’heure des actes’’, barre le journal à sa Une.
Le journal relate que ’’la principale coalition de l’opposition s’est engagée dans sa charte, à ne pas accepter de cumul des mandats de député et de maire’’.
’’Au vu des contraintes que cet engagement impose à certaines de ses figures les plus importantes, on se demande si ces personnalités pourraient tenir leur parole ?’’, s’interroge Le Quotidien.
Une femme élue doyenne de la Faculté de droit de l’UCAD
Le quotidien national le Soleil a pour sa part mis en exergue la professeure Aminata Cissé Niang, nouvellement installée dans ses fonctions de doyenne de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
’’Mme Niang entre ainsi dans l’histoire en devenant la première femme à occuper le poste de doyen de cette Faculté’’, commente le journal.
Son prédécesseur, le professeur Alassane Kanté souligne que l’élection de Aminata Cissé Niang à la tête de cette faculté ’’va servir d’exemple en matière de promotion de la femme dans la gouvernance universitaire’’, renseigne le Soleil.
Walfquotidien s’intéresse également aux petits boulots qui attirent les élèves et les étudiants en période de vaccances.
’’Les grandes vaccances ne semblent pas être un temps de repos pour de nombreux étudiants et étudiantes dont les parents ne sont pas nantis’’, éclaire le journal.
Il souligne qu’entre travail domestique, Thiak-Thiak, vente de friperie, ’’à chacun son job d’été pour pour subvenir à ses besoins et préparer la prochaine rentrée scolaire’’.
TOLOF-TOLOFI ARTISÃ YI : LAN MOO CIY TAXAWAAYU NGUUR GI
Fànnu artisanaa nekk na lu soxal lool nit ñi rawatina artisã yi yore seen liggéey di ci góor-góorlu. Ñi ci gën a bari nag jànguñu nasaraan. Nde, ñàkk a jàng googu moo leen di jural ay jafe-jafe ci seen liggéey.
www.defuwaxu.com |
Mamadu Jara |
Publication 13/08/2022
Fànnu artisanaa nekk na lu soxal lool nit ñi rawatina artisã yi yore seen liggéey di ci góor-góorlu. Ñi ci gën a bari nag jànguñu nasaraan. Nde, ñàkk a jàng googu moo leen di jural ay jafe-jafe ci seen liggéey.
Am na ci ñoo xam ne sax, amuñu këru liggéey bu jàppandi. Te itam, li ñuy jaay dafay lamb ndax njaay yuy jóge bitim-réew ñoo fees ci ja yi, te yooyule njaay la askan wi gën a taamu. Te, ndimbal yi ñuy jagleel fànn woowu, daanaka ñoom duñ ci jot walla boog ñu bari ci ñoom. Ba tey, ndax seen ñàkkum jàng war na tax ñu beddi leen ? Ndegam seen i mën-mën kenn werentewu ci, Nguur gaa ngi lal i pexe ba seen nekkin gën a ñoŋ. Liggéey bi ci fànn woowu tamit mën a dox ci ni ñu ko bëgge. Kii di Njiitu réew mi, Maki Sàll, sant na jëwriñ ji mu dénk fànn woowu mu suqaliwaat ko file ak diir bu gàtt.
Aamadu Jara
Maxejj yu bari ci réew mi, ci xayma, seen liggéeyu bopp lañu yore te moo leen di dundal. Maanaam, xaaruñu dara ci Nguur. Waaye, dafa fekk ni tey, ñu bari ci ñoom, duñ ci gis seen bopp bu baax. Askan woowu nag, mooy ñi jàngul nasaraan donte ne sax xarañ nañ lool ci li ñuy def. Mooy liñ naan ku bokkul ci gétt gi doo naan ci meew mi. Mu nekk ab yen bu diis lool ci ñoom. Waaye, wareesul a fàtte ne fànn woowu ñàkk a doxam day suuxal koom-koomu réew. Moo tax Njiitu réew mi Maki Sàll, ay fan ci gannaaw, jëloon na ay dogal ci fànn woowu jaare leen ci jëwriñ ji mu ko dénk ci jamono jii : Paap Aamadu Njaay.
Nde, ci yéenekaay bii di « Le Quotidien », jox na ko diir bu gàtt ngir mu xool tëralin bi muy teg ngir suqali fànnu artisanaa bi. Tëralin boobee ngi tudd « Stratégie nationale de développement de l’artisanat » (SNDA). Dañu bëgg a yeesalaat fànn wi ba noppi soppi doxalinam ba mu nirook ag caytu (administration). Ña fay yëngu nag, dañu war a jàng, xam nu seen liggéey ak béréb bi itam di doxe. Léegi nag, jëwriñ ji, ci ndigalu Maki Sàll, dafa war a defar ay këri liggéey yu baax ci fànn wi, jël ay jumtukaay, taxaw ci wàllu njàngale mi ak ni ñuy def ba artisã yi jot ci ndimbal yi. Ci ndimbal yi, bëgg nañ sàmp ay jumtukaay yu mel ni « Fonds de financement de la formation professionnelle et technique » (3FPT), « Délégation générale à l’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes » (DER/FJ), « Fonds de garantie des investissements prioritaires » (FONGIP), « Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat » (APDA) ak « Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises » (ADEPME). Ba tey ci ndigal yi, Paap Aamadu war na yeesalaat këru liggeey yi ba noppi defar ay bérébi jàngalekaay ci fànn wi ak ci gox yépp. Nguur gi, ci doxalinam, dafa bëgg a teg artisã yi ci ay anam yu baax ngir ñu mën a bokk ci ñiy dëkke di liggéey ngir suqali koom-koomu réew mi. Nde, loolu ay jéego yu am solo la ci fànn wii nga xam ne démb ba tey ci ay jafe-jafe la nekk.
Ba tey, am na leneen lu am solo lu Nguur gi war a sóoraale donte ne sax bëgg na def liggéey bu mucc ayib ci fànn wi. Ndax ci maxejj yi, téeméer boo jël 80 yi jànguñu nasaraan te dégguñu ko. Ba tax, am na ñu jàpp ni li Nguur gi bëgg a def du am ug mujj. Dañu war a xoolat pólitigu (tëralin) làkk yi bu ñu bëggee sémb bi àntu ba noppi artisã yi gis ci seen bopp. Te bala loolu am fàww ñu won leen li méngoo ak li ñu xam ak li ñuy def. Ñoom nag, ñàkkuñu xam-xam te waruñu leen a jàngal leneen lu dëppoowul ak li ñu xam. Ci loolu nag, làkk wi ci la bokk laata leneen di ñëw ndeem moo ëmb lépp.
Waaye, ndax mbir mi dina àntu am déet ? Artisã yi itam, mbaa dinañ ci gis seen bopp am déet ? Lees di wax mooy : li ci kanam rawul i bët.
NAALUB YEESALAAT RAGLU ARISTIDE LE DANTEC LI WARAL COOW LI
Raglug Aristide Le Dantec lañ nar a tëj, 15 ut bii ñu dégmal. Ndogal laa ngi tukke ci Càmm gi. Waaye, dafa mel ni ñépp ànduñu ci anam bi ñu koy defe, rawatina mbootaayu liggéeykat ya fay daan seen doole.
www.defuwaxu.com |
Ami Mbeng |
Publication 13/08/2022
Raglug Aristide Le Dantec lañ nar a tëj, 15 ut bii ñu dégmal. Ndogal laa ngi tukke ci Càmm gi. Waaye, dafa mel ni ñépp ànduñu ci anam bi ñu koy defe, rawatina mbootaayu liggéeykat ya fay daan seen doole. Ci altine jii, sax, mbootaay boobile, janoo woon na ak taskati xibaar yi ngir indi ay leeral ci mbir mi ak naqarlu doxalinu Càmm gi ak ñi mu àndal.
Weer yii nu génn, Njiitu réew mi, Maki Sàll, jawriñ ji yor wàllum wér-gi- yaram ak i ñoñam, daje woon nañu. Bésub talaata la woon, 19 awril. Ndaje moomu, dañu ci doon waxtaane seen mébétu defaraat Raglu Aristide Le Dantec. Ci biir waxtaan wi, NJiitu réew mi biraloon na solos naal bi. Moo ko taxoon a wax ne yéeneem mooy :
« …yeesalaat bérébu pajuwaay yi ci biir réew mépp ak ay jumtukaay yu yees te xareñ… Mébét mi mooy tabaxaat Raglu Le Dantec ak 3i ektaar ci diirub 20i weer. Yeneen 3i ektaar yi des, dañ leen di jaay, ndax ci xaalis boobu lañuy defaraatee Raglu bi. »
Ci kow 6i ektaari suuf lees samp Raglu bi, mu féeté ci xolu Ndakaaru. Muy màndargaal lu réy ci wàllu paj, ci Senegaal ak ci Afrig sowu-jant. Te, 110i at, maanaam xarnu ak fukki at, mooy diir bi dox diggante sosub Raglu Aristide Le Dantec ak tey jile. Ndekete, ci atum 1912 lees ko tabaxoon. Jamono jooja, Senegaal mi ngi woon ci nooteelu Farãs. Ca Ndoorteel la, Hôpital Centrale la tuddoon, nit ñi daan ko woowe Hôpital indigène, maanaam Raglu baadoola yi, walla néew-ji-doole yi. Li ñu ko dugge woon mooy ràññatle ak Raglu Principal mi ñu jagleeloon xarekat yi. Le Dantec nag, mënees na ko jàppe ni ab jàngune. Ndaxte, kat, ay fajkat yu mag ak i njàngaan yu dul jeex, ci réew mi ak bitim-rew, jànge nañu fa, tàggatu fa ba seen i àlluwa gë faa xóote. Kon, Raglu Aristide Le Dantec, dafa bokk ci mbooru Senegaal, di bokk-moomeelu askan wépp. Bu ko defee lépp lees fay def, warees na ko xoolaat bu baax.
Waaw, 1. 300iy nit ya fay liggéeyee nag ak way-tawat ya fay fajoo jamono jii ?
Ci àllarba ji, 10i fan ci weer wile, Njiitalu raglu bi, Baabakar Càndum, tontu na ci laaj bi, di dalal xel yi. Ciy waxam, ne ku ci nekk ci 1. 300i liggéeykat yi dina delsiwaat ci liggéeyam. Baabakar Càndum di xamle ci Dakaractu.com ne, ci ndimbalu Càmm gi, ñoo ngi tóxal liggéeykat yi ak pajiwaay yi ndànk ndànk, ci anam bu mucc ayib. Noonu, ñii yóbbees na leen ci yenn bérébi pajuwaay ci Ndakaaru, ñee ñu yabal leen ca Tuubaa, ca Raglu Seex Ahmadu Bàmba Mbàkke. Bu dee pajuwaayu liir yi, dees na ko tóxal ca Raglub gone yi, ca Jamñaajo. Noonee tamit lees di tóxale liggéeykat yi. Bees sukkandikoo ci kàdduy Baabakar Càndum, kenn du ci ñàkk liggéeyam, ku ci nekk, dees na la wutal ab béréb, ñu nekkandi fa ba keroog raglu bu bees biy noppi. Bu dee ci wàllu payoor gi, nee na njawriñu paj mi moo koy féetewoo.
Nee ñu, liggéey bi 18i weer lay def. Maanaam, desàmbar 2023 la raglu bu bees bi war a noppi. Njawriñu paj mi génne ab yégle, lim ci ay béréb yi war a dalal liggéeykat yi : Dalal Jamm [Jàmm], Faan, Idiriisa Puy (HOGIP), Ruwaa Bóduwe, Raglub xare bu Wookaam (HMO), Raglub gone yi bu Jamñaajo (HED), Institut d’Hygiène Sociale (IHS), Raglu Pikin (Kã Caaroy), Abbaas Ndaw, Ahmadul Xaadim bu Tuubaa, Pajuwaayu Ngor, Les Maristes, Yëmbël, Kolobaan, Nabil Sukeer, Baay Taala Jóob (Raglub Dominig ba woon, ca Pikin), Sikaab Mbaaw, Kër Masaar, PMI bu Médinaa ak Mbaarum Ujaaj yi.
Njawriñu paj mi teg ci ne, « dinanu taxaw ci wetu way-tawat yi, toppatoo leen ni mu ware te doxal naalub tóxal bi, ñeel njariñe yi ak liggéeykati raglub Aristide Le Dantec ni mu waree ngir tabaxaak ko ba mu baax. »
Waaye, ba tey, njaw des na aw xàmbin
Bi Càmm gi nee day jaay 3i ektaar, tabax 3i yi ci des, mu xaw a jaaxal ñenn ñi. Loolu, nag, dafa laaj ab taxaw-seetlu. Ñuy laaj, yeneen 3i ektaar yi des, kan lañu koy jaay ? Ñaata lañu koy jaaye ? Ñaata lañu koy tabaxe ? Lees xamagum, jamono jii, mooy ne, Fonsis (Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques) la Càmm gi dénk njaay moomu ak lépp li ci aju. Waaye daal, njort ñaaw na ci, xel teey ci. Nde, ñii ñoo ngi naan càmm gi daf koy jaay ngir def ci ay Clinique privée, ñee di wax naan ay otel lañ ko bëgg a def.
Bu loolu weesoo, li liggéeykati Le Dantec yiy kaas mooy taaxub 6i etaas yiñ ko bëgg a def. Te, rëddeef (plan) bi leen tubaab yi wan, doyu leen. Loolu moo metti Maane Ngom ak i naataangoom, ba tax koo biral kàddu yii toftalu :
« Càmmug Senegaal, ay español la dénk tabaxaatub Raglu bi. Ñoom nag [español yi] dañu indaale seen rëddeefu bopp boo xam ne, dëppoowul ak li waa réew mi tàmm te miin ko. Jamono jii, ci bérébi pajuwaay yu bare, asãsëer yi dañu paan, ba noppi Càmm gi naan day tabaxaat Le Dantec def ko ay etaas. Ay jafe-jafey rekk lay dolli ci jafe-jafe yi fi jot a am. »
Bees sukkandikoo ciy kàddoom, am na kenn ci doomi réew mi ku defaroon ab rëddeef boo xam ne ñépp ñoo ci àndoon, rafetlu ko. Rax-ci-dolli, kooku, yor na xaalis bu doy bu mu mën a tabaxee Raglu bu bees bi te Nguur gi du ci def dërëm. Moo ko tax a waxati ne :
« Sampees na Raglub Le Dantec ci déndub 6i ektaar, Càmm gi ne tabaxaat bi ci 3i ektaar kese lay yem. Am na luy ñuul ci soow mi ! Bu dee xaalis moo amul, am na benn saa-senegaal boo xam ne, waxtaanoon na ak jawriñ ji ba ñu torlu ab déggoo, am na xaalis te am nanu ag rëddeef bu ñépp nangu. »
Li leer ba leer mooy ne Njiitu réew mi, Maki Sàll, mu ngi def lépp ngir tàmbali tabax bi ca na mu gën a gaawe. Ndax lëlu jawriñ bi amoon ci 4 ut bi, moo ngi ciy joxe ndigal ngir liggéeyub Raglu bi door ci sàttumbaar 2022.
Lii bokk na ci li tax lu ëpp ci liggéeykat ya nekk Le Dantec taxawal ab kurél ngir aar ak sàmm Raglu bi. Yeneen liggéeykat yu jóge ci yeneen i raglu ak ñu bari ci askan wi dugg nañ ci biir kurél gi te di wax Càmm gi mu teg tabaxaatub raglu bi ci yoon, ku nekk gis ci boppam.
Li ñuy xeex mooy ne Càmm gi dafa jël dogal, ne Raglu bi dafay tëj bésu 15 ut te àndul ak benn këyit bu koy yëgle wala dara. Mbaa lu jëm ci way-tawat yi fan lañiy àggale seen um paj ak naka lañuy toppatowe seen i kayit ba réero du am. Leneen li ñu war a lijjanti tamit mooy liggéeykati Raglu bi yépp, dale ko ci fajkat yi, balekat yi, ñi nekk ci wàllum caytu gi ak ñiy saytu kaaraange gi, naka lañuy def ba duñu ñàkk seen liggéey, rawatina seen i pey bés bu Raglu bi tëjee. Abdulaay Jonn mi jiite kurél gi dafa jàpp ne « Càmm gi lenn rekk la bëgg, te mooy nasaxal Raglu bi, waaye defaraat taxu koo jóg. Ndax, mi ngi toroxal way-tawat ya fa nekk, di leen dàq te amuñu ci benn yërmaande. » Kurél gaa ngi aartu Càmm gi ci ne, duñu nangu kenn di leen toroxal ñoom ak way-tawat yi.
Laaj bi sampu mooy, lu gaa ñiy yàkkamti ? Lu tax Càmm gi bëgg a patam-patamee tabaxaatub Raglu bi ? Kurél giy kaas ak ñaxtu, ndax am nañ sañ-sañ ak doole jàmmaarloo ak Nguur gi ci mbir mile ? Ku xeful dinga gis…
VENTILATION DE SES SERVICES, LE DANTEC LAISSE DES PLEURS ET DES LAMENTATIONS
Depuis le début des opérations inédites de déménagement de l’hôpital Aristide Le Dantec, les complaintes se multiplient. Du personnel aux malades, l’on se plaint de la précipitation et du manque de préparation
Depuis le début des opérations inédites de déménagement de l’hôpital Aristide Le Dantec, les complaintes se multiplient. Du personnel aux malades, l’on se plaint de la précipitation et du manque de préparation.
Le déménagement de l’hôpital Aristide Le Dantec se fait dans la douleur. Si le processus se poursuit, en dépit des protestations des travailleurs et des professeurs d’université, les couacs sont aussi nombreux. A moins de 48h de la fermeture définitive de ce centre hospitalier universitaire, des directeurs de structures de santé, ciblées pour accueillir des services, sont sur le qui-vive. Certains ne savent pas encore les structures qu’ils vont accueillir. «C’est un pilotage à vue… Je n’ai jamais vu ça», note l’un d’eux contacté par téléphone. Il regrette qu’il n’y ait pas eu une délocalisation graduelle des services pour éviter les dysfonctionnements en cours. Même s’il est difficile de faire face au vide que la fermeture provisoire de l’hôpital Le Dantec va laisser.
Aujourd’hui, le ministère de la Santé et de l’action sociale est lancé dans une course contre la montre. Il fait face à une forte pression du personnel et des malades. Pour l’instant, les uns et les autres sont plongés dans l’incertitude et attendent plus de réponses. Certains ont eu du mal à comprendre «la stratégie» des autorités qui sont restées aphones sur le déroulement de l’opération, «jusqu’à ce qu’elles soient poussées par les syndicalistes à sortir de leur silence obstiné. On leur a suggéré de faire un point de presse, de partager les détails du schéma du déménagement. Mais, elles n’ont rien voulu savoir et elles sont rattrapées par la réalité. Il faut juste éteindre l’incendie», informe un agent de santé abasourdi par autant de «légèretés». Or la décision de fermeture de l’hôpital a été annoncée lors du Conseil des ministres du 21 avril dernier.
Au milieu du vacarme, la ministre de la Santé a rencontré la Commission médicale d’établissement (Cme) de l’hôpital ce jeudi, pour lui donner les détails du plan de déménagement et les différentes structures sanitaires d’accueil retenues. Membres du Conseil d’administration de l’hôpital Aristide Le Dantec, l’Union nationale des consommateurs et Sos Consommateurs soutiennent n’avoir «assisté à une réunion du Conseil d’administration où la délocalisation a été invoquée de manière précise».
Face à la situation actuelle, l’Uncs, qui soutient que «la délocalisation du personnel, du plateau médico-technique et des patients va entraîner inéluctablement une mise en danger de la vie de milliers de patients», demande «la mise en place d’un comité de suivi» dans lequel ses membres seront présents pour s’assurer de l’orientation effective des malades dans d’autres structures sanitaires, du suivi du traitement de tous les malades en cours de traitement à l’hôpital.
Si la radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec sera transférée au nouvel hôpital Cheikhoul Khadim de Touba, Dalal Jamm va accueillir l’onco-pédiatrie, la cardiologie, la dermatologie, l’ophtalmologie, la chirurgie générale, une partie des laboratoires. Le service d’urologie sera délocalisé au Centre de Ngor, la maternité à l’Hôpital pour enfants de Diamniadio et au Centre de santé Dominique de Pikine et la chirurgie infantile à l’hôpital Abass Ndao. Alors que les hémodialysés doivent être transférés au Hangar des pèlerins de l’aéroport militaire de Dakar-Yoff. Et on est loin du compte.
Il faut savoir que la durée maximale prévue pour les travaux de reconstruction est de 20 mois et le coût, de 60 milliards F Cfa. Ce budget prend essentiellement en compte les coûts de la reconstruction, l’acquisition des équipements, le suivi et l’évaluation des travaux. A terme, Dantec, qui sera de niveau 4, devrait avoir une capacité de 600 lits et 24 salles d’opération.
AMINATA CISSE NIANG ÉLUE DOYENNE DE LA FACULTÉ DE DROIT DE L'UCAD
Aminata Cissé Niang est désormais la Doyenne de la Faculté des sciences juridiques et politiques. A l’Ucad, c’est une première.
Pr Aminata Cissé Niang est désormais la Doyenne de la Faculté des sciences juridiques et politiques. A l’Ucad, c’est une première.
Elue par ses pairs il y a environ deux semaines, Aminata Cissé Niang occupe désormais le fauteuil de Doyenne de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), communément appelée Fac de Droit. Elle a comme assesseur Boubacar Ba. La cérémonie de passation de services a eu lieu hier à la Fac, avec le sortant, Alassane Kanté, qui n’a fait qu’un mandat.
Cette élection de Niang est une première à la faculté mais aussi à l’université. Fondée en 1949, l’Ecole de Droit de Dakar, qui, depuis 1957, date de la fondation de l’Université de Dakar, est devenue la Faculté de Droit et des sciences économiques, a formé d’éminentes universitaires. Mais, le plafond de verre a sauté en 2022. Presque une éternité. Une anomalie corrigée au sein du Temple du savoir, qui doit être la locomotive du progrès et du changement. «Notre faculté va donner l’exemple à suivre en manière de promotion de la femme dans la gouvernance universitaire», s’est félicité Kanté.
Sitôt installée, Pr Aminata Cissé Niang a indiqué la voie. Pas question pour elle de «promettre des miracles», mais plutôt d’insister sur la nécessité d’utiliser, de manière efficiente, les ressources mises à la disposition de l’institution pour atteindre les objectifs assignés. Des objectifs qui commencent d’abord par les missions classiques. «La mission d’enseignement et d’encadrement, qui s’inscrit dans un cadre juridique, est une mission qu’il faut absolument veiller à ne pas dévoyer, à ne pas pervertir. Il nous faut donc cerner de manière claire les contours et le contenu de ce cadre juridique», note-t-elle. Niang dit être la mère et la tante d’une partie de la communauté universitaire. «Un privilège» qu’elle compte utiliser pour mener à bien sa mission. «Une mère a un objectif et reste concentrée sur cet objectif : l’intérêt général et l’intérêt individuel de tout un chacun. Elle cherche la réussite de chaque membre de la communauté», enchaîne-t-elle.
A propos du Doyen sortant, il a eu la malchance de tomber au mauvais moment. «Notre mandature a coïncidé avec l’avènement de la crise sanitaire et économique mondiale, appelée Covid-19. Il s’y ajoute que l’institution a été profondément secouée par une crise électorale sans précédent, consécutive au renouvellement de l’amicale des étudiants», regrette-t-il.
Malgré tout, celle qui lui a succédé lui reconnaît un bon travail dans ce contexte difficile. En effet, Aminata Cissé Niang a souligné que Kanté est arrivé à un moment où de nouveaux défis, comme la diversification des programmes et le décloisonnement de l’université, sont venus s’ajouter aux problèmes classiques tels que la gestion des calendriers et la maîtrise des effectifs. Des contraintes qui sont désormais les siennes. Mais la concernée se dit prête. «Je puis vous assurer que le nouvel assesseur et moi sommes conscients de ce qui nous attend. Nous savons quelle est l’ampleur de la tâche, nous savons quelles sont les contraintes», rassure Niang.
165 PROJETS FINANCES POUR 510 MILLIONS DE F CFA EN 2022
Financements – Fonds de développement des cultures urbaines, une liste de projets éligibles a été sélectionnée et transmise au Comité de gestion pour évaluation
Dans le cadre du 6e appel à candidature du Fonds de développement des cultures urbaines (Fdcu) lancé en mars dernier, le Comité de lecture du Fdcu, en sa séance du 23 juin 2022, a sélectionné et transmis au Comité de gestion, pour évaluation, une liste de projets éligibles que ce dernier a étudiée au cours de sa réunion tenue le vendredi 22 juillet 2022 au ministère de la Culture et de la communication.
A l’issue de la délibération du Comité de gestion du Fonds de développement des cultures urbaines (Fdcu), 165 projets éligibles, soit 30,95%, couvrant toutes les régions, ont été retenus pour recevoir des subventions allant de 2,5 à 5 millions de francs Cfa pour le compte de la gestion 2022, soit une subvention totale de 510 millions de F Cfa, informe le communiqué signé par Demba Faye, directeur de Cabinet du ministère de la Culture. Pour ce 6ème appel du Fonds de développement des cultures urbaines, les requêtes avaient trait à l’évènementiel, la production, la structuration, la diffusion, la mobilité artistique, la création et la formation et l’insertion.
Ainsi, lit-on dans le communiqué, il ressort du rapport d’évaluation du Comité de lecture que 533 dossiers reçus des 14 régions du pays ont été rigoureusement examinés et analysés avec impartialité, à l’aune des critères définis par les instruments de gestion du fonds.
Le ministre de la Culture et de la communication «félicite» les bénéficiaires de la gestion 2022 et «attire» leur attention sur l’importance d’une bonne gestion afin de conforter la place du Fdcu dans le développement des cultures urbaines. D’après le document reçu par Le Quotidien, les bénéficiaires seront contactés par la Direction des arts pour les modalités pratiques de mise à disposition desdites subventions.
Toutefois, précise le document, les 24 projets non réalisés en 2021, conformément aux engagements pris lors de la réunion tenue avec les porteurs de projets le 15 février 2022, au Cabinet du ministère de la Culture et de la communication, sont reportés sur la gestion budgétaire de 2022.
Pour rappel, à l’issue de ses travaux, le Comité de gestion a tenu compte des recommandations du Forum national des cultures urbaines organisé le 18 mai 2021 au Monument de la Renaissance, un moment de réflexion qui avait permis d’examiner les contours de ce mécanisme de financement et de penser son amélioration.
Concernant le Comité de lecture du Fdcu à l’occasion de ses travaux du 23 juin 2022, sont retenus pour une subvention, «les projets ayant obtenu à l’évaluation, une note supérieure ou égale à soixante sur cent (60/100)», note le document.