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17 juin 2025
L'AMÉRIQUE RÉORIENTE SA STRATÉGIE EN AFRIQUE
Retour sur la dernière visite du ministre américain des Affaires étrangères en RDC et au Rwanda, symbole du redéploiement de Washington sur le continent africain, avec René Lake, Jean-Pierre Karegeye et Henri Désiré N'zouzi au micro de VOA
Lors de sa récente tournée sur le continent, le patron du département d’Etat Anthony Blinken a mis en valeur la vision de Washington pour le continent dans un contexte de poussée russe et chinoise. La démocratie, la relance économique post-Covid, la sécurité, le climat et la transition énergétique sont les grands axes de la réorientation de la politique américaine en Afrique.
Vers quel type relation entre Washington et le continent ? Comment l’Afrique, convoitée par les grandes puissances, peut-elle profiter de cet intérêt envers elle ? Éléments de réponse avec René Lake, Jean-Pierre Karegeye et Henri Désiré N'zouzi sur VOA.
MULTIPLE PHOTOS
LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ POUR LE MONDIAL 2022 AU QATAR
Le coup d’envoi de la Coupe du monde Qatar 2022 sera donné dans 100 jours, avec le match Qatar vs Équateur, le 20 novembre 2022. Le lendemain, le Sénégal, champion d’Afrique en titre, entre en lice face au Pays-Bas.
Le coup d’envoi de la Coupe du monde Qatar 2022 sera donné dans 100 jours, avec le match Qatar vs Équateur, le 20 novembre 2022. Le lendemain, le Sénégal, champion d’Afrique en titre, entre en lice face au Pays-Bas. Match prévu désormais à 16h GMT.
DANGER DE MORT AU-DESSUS DE LA TÊTE DES FAMILLES DÉMUNIES
À l’instar de plusieurs quartiers de la banlieue dakaroise, Guinaw Rails et Thiaroye sur mer font face à l’équation des bâtiments menaçant ruine. Un danger permanent pour des familles partagées entre le marteau des dépenses courantes et l’enclume du loyer
La célébration du Maouloud draine déjà des foules vers divers horizons du pays. Malgré cette ferveur, le quartier Guinaw Rails grouille de monde. L’activité commerciale bat son plein. Fatou Ndiaye propose du petit déjeuner. Les bols de sauces sont à l’étroit sur sa table. Ses clients s’installent petit à petit. Et le débat s’intensifie autour de la violence dans le championnat national populaire « Navétane ». Il faut de la patience pour les embarquer dans une autre discussion, celle des bâtiments menaçant ruine. « Il y en a en pagaille », dit Fatou, sereine, la cafetière à la main. Après cette assurance, elle indique une maison R+2 à l’angle. La façade est décrépie, les murs lézardés, les fers à béton rouillés visibles de loin. Et pourtant, des familles y vivent toujours. « Une vingtaine de personnes habitent dans cette maison en location. Leur sécurité n’est plus assurée. À chaque saison des pluies, je crains pour leur intégrité physique », compatit la restauratrice. Sirotant sa tasse de café, le maçon Ibrahima Coundoul s’inquiète de l’état de certaines bâtisses. « Le chantier sur lequel nous travaillons actuellement à Guinaw Rails Sud a été démoli après l’effondrement de la dalle. De nombreuses familles vivent aujourd’hui dans des maisons menaçant ruine. Elles courent d’énormes risques », alerte-t-il. À quelques pas, des enfants jouent sous le balcon d’un bâtiment à deux étages. Les murs décrépis et lézardés mettent en évidence des bouts de fer à béton rouillé. Au rez-de-chaussée, Aïssatou Gaye fait le linge. Le danger est permanent, elle le sait, la peur au ventre. « Nous craignons pour nos vies. Pendant la saison des pluies, nous ne dormons que d’un seul œil. En plus des dalles qui suintent, nous sommes hantés par l’effondrement des vieux bâtiments comme c’était le cas, il y a quelques jours, à Thiaroye Gare », regrette-t-elle, le visage pâle. Sa colocataire embouche la même trompette. C’est dans la véranda qu’Adama Diop prépare le déjeuner. Vu l’état de dégradation très avancé de leur maison, elle n’imagine même pas y rester encore longtemps. C’est une question de temps et d’opportunités. « Nous avons peur pour nos vies. Le bâtiment ne tiendra pas longtemps. À la moindre occasion, je quitte la maison. Notre sécurité n’est plus garantie », reconnaît-elle, assurant être à la recherche d’un autre logement.
Le handicap du loyer cher
Dans une rue de Thiaroye sur mer, l’ambiance est assurée par des enfants courant derrière le ballon rond. Ils jubilent, crient et se plaignent souvent du passage des automobilistes. Non loin de leur aire de jeu, un bâtiment attire forcément les regards. Ses murs en piteux état le détachent du lot des maisons joliment carrelées. Il y en a beaucoup dans cet état de délabrement, d’après Ousseynou Samb, un habitant du quartier. « Les bâtiments en ruine sont légion dans la banlieue. Et la menace est grandissante. Nous avons tous une pensée pour les familles qui y vivent, notamment en période d’hivernage », indique Ousseynou, le cure-dent entre les dents.
Aïssatou Gaye est obligée de vivre dans un bâtiment en état de délabrement avancé, la peur au ventre. « Je n’ai pas les moyens de me payer un appartement, les prix proposés sont très chers. En plus, le versement de la caution est actuellement passé de trois à quatre mois », se désole-t-elle, amèrement. Adama Diop n’a également pas le choix. Elle affronte la peur en attendant de trouver mieux. Mariée et mère de cinq enfants, elle espère sortir un jour de ce calvaire. « Nous voulons quitter. Le problème, c’est où et comment partir ? Nous payons la chambre à 15.000 FCfa depuis plusieurs années. Avec cette somme, il est impossible de trouver une pièce dans un quartier de la banlieue. Donc nous n’avons pas le choix », se résigne Adama. Vêtu d’un boubou traditionnel gris, Abdoulaye Sèye nous invite à visiter sa chambre à Thiaroye sur mer. Le jeune menuisier métallique, hanté par l’état du bâtiment, s’est servi de tubes en fer pour atténuer les risques d’effondrement. Trois y sont installés au total, en attendant de trouver une chambre où il pourra vivre en toute quiétude. « Personne n’aimerait vivre constamment sous la menace d’un tel danger. Nous y vivons en attendant de trouver des logements plus sécurisés, plus confortables », dit-il. Lui aussi, il se heurte à l’équation de la cherté de la location et au paiement de la caution.
Les bailleurs pointés du doigt
Entre bailleurs et locataires, les relations sont souvent tendues. Abdoulaye Sèye dénonce un manque de considération de certains propriétaires de maison, qui, dit-il, ne sont intéressés que par les versements mensuels du loyer. « Nous avons à plusieurs reprises alerté notre bailleur. Il a toujours fait la sourde oreille. Quand il s’agit de réfectionner, il disparaît », se plaint Abdoulaye. Adama Diop partage ses complaintes. Pour lui, une capacité d’anticipation des bailleurs aurait permis d’atténuer les risques et permettre aux locataires de vivre en toute sécurité. « La plupart des bailleurs sont insensibles à la souffrance des locataires. On ne les voit qu’à la fin de mois alors qu’une meilleure collaboration aurait permis de bien entretenir la maison », lâche la dame.
Cependant, une réfection pourrait exposer sa famille. Car, « après réfection, les bailleurs font de la surenchère. Les tarifs passent automatiquement du simple au double. Les familles démunies en souffrent énormément », déplore-t-il. Ousmane pointe également du doigt l’attitude des bailleurs, qu’il juge « irresponsable ». « C’est anormal que la location passe du simple au triple en l’espace de quelques années. Exiger quatre mois de caution, c’est de l’usure. Et quand ils vous demandent de sortir, pour réfection, sachez que c’est fini pour vous. Ils céderont les chambres aux plus offrants », s’offusque Ousseynou Samb.
Par Assane Guèye
NUL N’A LE DROIT DE MANŒUVRER
L’hôpital Aristide Le Dantec sera modernisé. Les services seront transférés et éparpillés dans d’autres établissements sanitaires. De façon brutale, le personnel est contraint de ranger bistouris et scalpels en attendant le dépaysement.
L’hôpital Aristide Le Dantec sera modernisé. Les services seront transférés et éparpillés dans d’autres établissements sanitaires. De façon brutale, le personnel est contraint de ranger bistouris et scalpels en attendant le dépaysement. Le monde n’est plus le même depuis la création de l’hôpital dit des Indigènes en 1906. Il faut s’adapter ou mourir. On parle plus de santé que de salut. La vitesse d’exécution a remplacé l’inertie et l’immobilisme. Le confort et le bien-être émotionnel sont une demande de tous les jours.
Mais le bon chirurgien est d’habitude celui qui n’opère pas. La dynamique de modernisation de l’hôpital est polluée toutefois par l’amputation de moitié de son assiette foncière. Le rôle historique de Dantec dans la lutte contre les maladies tropicales et la formation d’une phalange de médecins africains a été crucial. Toute manœuvre dilatoire dans le but de grignoter son espace vital peut être assimilée à une profanation.
À côté de Principal, l’ancien hôpital des colonies où mourut Savorgnan de Brazza en 1905, Le Dantec était un pionnier dans le domaine de la santé en Afrique. Plus d’un siècle après, ils font plus que jamais partie des sanctuaires et bijoux de famille. Le Président de la République procède au lancement des travaux le 1er Septembre prochain. Les immeubles imposants qu’on a vus sur les maquettes sont construits pour les générations futures. Certes. Mais ayons à l’esprit qu’une page de l’histoire mal refermée ne se tourne jamais complètement.
Sans le stéthoscope, veste grise, petite barbe blanche, sourire aux lèvres, le Professeur Moussa Seydi s’affiche dans le métro du Québec. Son portrait tapisse les parois à côté d’autres sommités. L’écran publicitaire est dithyrambique. Il présente le médecin comme un visionnaire qui pose les fondations de l’espoir. Ça peut froisser la simplicité et la candeur des grandes âmes. Mais ça ne frise point le compliment hypocrite. Le chef du service des maladies infectieuses du CHU de Fann est un de ces phares dans nos longues nuits sans étoiles.
Les étoiles de l’école sénégalaise ont été célébrées. La récompense est au bout de l’effort, du travail et du mérite. La fête de l’excellence cache tout de même mal le cancer de l’échec, du décrochage et de la déperdition scolaire dans notre pays. C’est un vrai désastre. Une large frange de la jeunesse sans formation est davantage livrée aux Jakarta plus qu’elle ne lit de livres. Il s’agit d’une basse manœuvre que de cautionner un spectacle aussi affligeant. L’affliction est une forme de détresse. Abdou Diouf a été emporté par l’équation sociale.
Abdoulaye Wade a été terrassé par la problématique sociale. Macky Sall pourrait ne pas y échapper. Il a tout à gagner à consacrer ses derniers efforts à ce volet pour éviter la volée de bois vert. Dans les centres urbains comme dans les bourgades, ça grogne de partout. La tempête m’affole pas tout le monde. Il veut convaincre qu’il n’a pas de directeur de conscience. La sagesse étant fille de l’expérience. Un pays bloqué ne serait dans l’intérêt de personne. Le président de Bokk gis gis n’a plus d’avenir politique. S’assurer une belle sortie doit aussi être un souci pour lui. En votant sans histoire le 31 juillet dernier, les Sénégalais ont clairement désavoué les manœuvres de bas étage.
CE QU'ILS ATTENDENT
Les personnes handicapées espèrent et attendent des changements avec cette nouvelle législature pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Déçues par les précédentes, elles évoquent l’incompréhension de leurs préoccupations et besoins .
Les personnes handicapées espèrent et attendent des changements avec cette nouvelle législature pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Déçues par les précédentes, elles évoquent l’incompréhension de leurs préoccupations et besoins par les hommes politiques.
Après les élections législatives du 31 juillet dernier, les personnes à mobilité réduite gardent toujours espoir d’un changement de leurs conditions socio-économiques. Le président des handicapés, Talla Niass affirme que lui et ses camarades n’ont jamais été pris en compte dans les législatures précédentes en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. « Jusque-là, aucune loi n’a été votée en faveur des personnes à mobilité réduite. Ce qui est discriminatoire, déplorable et inacceptable. Nous faisons partie de la nation, mais on semble oublier », regrette-t-il.
« Nous attendons beaucoup de cette nouvelle législature »
La présidente des femmes handicapées de Guédiawaye, Khady Bâ, souligne que « la plupart des candidats, à travers leurs programmes, n’ont pas pris en compte » leurs intérêts et leurs préoccupations. Dans la localité de Guédiawaye, Khady Bâ n’a pas tardé à interpeller les élus du département sur la situation des personnes à mobilité réduite. « Je leur ai adressé mes demandes pour connaître leur programme en ce sens. Mais seuls les candidats des coalitions Yewwi askan wi, Aar Sénégal, et Benno bokk yaakaar ont répondu à ma demande », informe-t-elle. Avant de constater : « Non seulement ils (les candidats) ne maîtrisaient pas assez les besoins et préoccupations des personnes handicapées, mais dans leurs perspectives législatives, nos questions ne sont pas réellement prises en compte ». A travers la Fédération nationale des personnes handicapées, ils commencent à sensibiliser et discuter avec les candidats sur le sort des personnes à mobilité réduite. « Il faut que ceux qui nous représentent à l’Assemblée nationale nous comprennent. Sinon, nos préoccupations ne peuvent être satisfaites », fait savoir Khady Bâ, comptable de son état. Qui ajoute : « Nous attendons beaucoup de cette nouvelle législature. D’abord, les députés doivent se départir de toute connotation politique s’ils veulent nous aider. Ensuite, nous voulons que toutes les lois favorables aux personnes à mobilité réduite et à leurs conditions de vie soient votées ».
Le manque de suivi de la loi d’orientation sociale de 2010
Khady Ba relève que l’accessibilité dans les édifices publics par les personnes à mobilité réduite est une priorité. Tout comme l’acquisition de matériels médicaux et de mobilité, comme les chaises. A travers les lois votées, ces dispositions peuvent être prises en compte. « Les questions de l’emploi, de l’insertion sociale et professionnelle, de l’éducation inclusive », liste, quant à lui, l’ancien président des handicapés de Ouakam, Abass Faye. Faisant référence à la loi d’orientation votée le 6 juillet 2010 sous le magistère du président Abdoulaye Wade, Khady Bâ déclare souligne qu’« aucun acte », en matière de législation, n’a été posé jusqu’ici au sein de l’hémicycle. « Cette loi a manqué de suivi, les législatures précédentes n’ont pas fait mieux », a-t-elle insisté. En fait, cette loi d’orientation sociale n° 2010-15 faisait référence aux politiques de promotion et de protection sociale des personnes handicapées. Les candidats à la députation, disent-t-ils, rangent toujours aux oubliettes leurs revendications et leurs besoins. « Je prie que cette législature soit à la hauteur de nos attentes », souhaite Abass Faye.
« On m’a retirée d’une liste à la dernière minute sans explication »
« Nous ne sommes pas représentées, ni dans l’hémicycle ni dans les programmes des coalitions », constate M. Faye. La question de leur présence dans ces instances de décisions est également mise en exergue. Cette situation est-elle due à une participation peu active des personnes handicapées dans les partis politiques ? Khady Bâ revient sur les investitures. « J’étais sur une liste avant d’être retirée à la dernière minute sans explication », informe-t-elle, l’air désolée. « Nous faisons l’effort de participer activement dans l’espace politique afin de nous faire entendre, mais l’inclusion fait parfois défaut. On ne peut développer un pays en excluant une frange de la population », constate Talla Niass, assuré.
L’engagement politique pour être dans les instances de décision
Avant les élections, leur fédération nationale avait proposé neuf points à la Direction générale des élections (Dge) pour la préoccupation des personnes à mobilité réduite. « Parmi ces points, l’octroi d’un quota de députés aux personnes handicapées, il a été rejeté malgré tout », précise-t-elle. Mme Bâ n’espérait pas plus de cette proposition. « Nous ne devons pas attendre qu’on nous serve tous nos besoins sur un plateau d’or. Il va falloir investir les partis politiques », propose la militante de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), parti de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. Avant de conclure : « Nous aurons toutes les chances de nous représenter et intégrer les instances de décision. Nous sommes en train d’être outillées et capacitées à s’engager politiquement »
AAR SENEGAL RESTE UNE COALITION DE L'OPPOSITION.
La Coalition ARR Sénégal vient de réagir après la publication, par le Conseil constitutionnel, des résultats définitifs des législatives du 31 juillet dernier
La Coalition ARR Sénégal vient de réagir après la publication, par le Conseil constitutionnel, des résultats définitifs des législatives du 31 juillet dernier. Élections à la suite desquelles ladite coalition s’en est tirée avec un député en la personne de sa tête liste nationale, Thierno Alassane Sall. « Suite à la publication des résultats officiels des élections législatives du 31 juillet dernier, la coalition AAR SÉNÉGAL salue la maturité démocratique du peuple sénégalais et remercie tous les militants et sympathisants pour leur engagement et la détermination dont ils ont fait preuve », note un communiqué signé par le porte-parole, Thierno Bocoum.
Selon ce texte publié sur sa page facebook de M. Bocoum, « AAR SÉNÉGAL félicite les députés élus par le peuple sénégalais et souhaite que cette nouvelle législature soit de qualité afin de répondre aux attentes du peuple ».
Sur ce, précise ledit communiqué, « la coalition AAR SÉNÉGAL, résolument ancrée dans l’opposition, jouera pleinement son rôle dans la volonté commune des leaders d’apporter de vrais changements de paradigmes dans la manière de faire fonctionner l’Assemblée nationale et de représenter le peuple sénégalais ». Cerise sur le gâteau, la coalition AAR SENEGAL réitère, toujours selon le communiqué, « sa volonté de faire face à toutes velléités de troisième candidature du Président Macky Sall ».
Par Ibrahima SENE
LE PRÉSIDENT PAPE DIOP SAUVE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU SÉNÉGAL
En effet, ce 11 Août 2022, en prenant l’acte historique et courageux de rejoindre la majorité présidentielle, le président Pape Diop a sauvé la République du Sénégal, du blocage de ses institutions démocratiques, et le pays de sa déstabilisation
En effet, ce 11 Août 2022, en prenant l’acte historique et courageux de rejoindre la majorité présidentielle, le président Pape Diop a sauvé la République du Sénégal, du blocage de ses institutions démocratiques, et le pays de sa déstabilisation, en lui évitant de se jeter dans la violence politique, qui aurait causé une profonde crise économique et sociale, hypothéquant sa sécurité extérieure, et sa souveraineté nationale.
Ce faisant, le Président Pape Diop est entré, ce 11 août 2022 dans les plus belles pages d’honneur de notre histoire politique, à côté de feu Juge Kéba Mbaye qui, en 1993, avait sauvé la République démocratique du Sénégal, de ces mêmes fléaux post électoraux !
À n’en plus douter, la Démocratie au Sénégal, est une « Démocratie majeure », qui n’a rien à envier des grandes démocraties occidentales !
C’est cette démocratie majeure qu’il nous reste à consolider par la défense de la nature laïque de notre État, et par la mise en œuvre des réformes, arrivées à maturité, qui la consolident dans un État de Droit.
Avec le HCCT, et le CESE qui ont jeté, au niveau national, les bases d’une « démocratie participative et inclusive », il nous reste de l’étendre à la base, au niveau des Mairies, en s’appuyant sur les « Conseils Consultatifs de quartier /Village » institués par le Code Général des Collectivités Territoriales issu de « l’ACTE 3 de la Décentralisation « de 2013.
Pour ce faire, il faudrait comme pour le HCCT, et le CESE, doter ces « Conseils Consultatifs » de Décret portant les modalités de leur organisation, et de leur fonctionnement pour les mettre en place effectivement.
C’est le moyen le plus pertinent et le plus efficace pour gérer les problèmes fonciers en milieu urbain et en milieu rural !
Pour ce faire, il faudrait qu’après la formation du nouveau gouvernement, s’atteler sans tarder à des concertations inclusives, au sein du HCCT, autour de la préparation d’un projet de Décret consensuel à cet effet.
La « Démocratie participative et inclusive » à l’œuvre au Sénégal, au niveau national et local, est un moyen de lutte contre la bureaucratisation de nos institutions, et du fonctionnement de l’Etat ! Elle implique qu’elle ne devrait pas s’arrêter aux portes des entreprises publiques, comme privées, et dans les grands services de l’Administration (Education, Santé, notamment).
LA CREATRICE DU CEEBU JËN SERA HONOREE
Son œuvre culinaire communément appelée ‘’Ceebu Jën’’ a été classée patrimoine immatériel de l'UNESCO. Par ce plat devenu national au Sénégal, Penda Mbaye a gravé son art culinaire dans les registres culinaires mondiaux. Et pour ça, elle sera honorée
Récemment, son œuvre culinaire communément appelée ‘’Ceebu Jën’’ a été classée patrimoine immatériel par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) grâce à sa popularité au Sénégal et dans le reste du monde. Ce plat national du ‘’Pays de la Teranga’’ créé par la brave dame saint-louisienne Penda Mbaye est désormais au cœur du registre des arts culinaires du monde pour vendre la destination sénégalaise.
C'est dans ce sillage qu'un collectif d'artistes sénégalais et français, piloté par Papis Niang, a décidé de rendre un vibrant hommage à celle qui a mis en œuvre le ‘’Ceebu Jën’’. A travers un film documentaire de 52 mn qui relate toute l'histoire de cette femme sénégalaise, mais spécialement à celle qui détient des valeurs traditionnelles et culturelles, d’où le nom de Penda Mbaye.
Selon Papis Niang le producteur, Penda Mbaye mérite tous les honneurs du monde de par sa prestance et sa beauté. "Notons que la femme résume la vie ; le sourire l’accompagne dans presque toutes les situations. Elle est apte à donner des conseils pratiques et incarne la beauté de la nature. Femme de valeurs, femme de principes, femme traditionnelle, femme authentique et charismatique", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, c'est un évènement riche en culture qui fait la promotion du Sénégal dans une ambiance chaleureuse et conviviale. La femme sénégalaise sera à l'honneur avec une distinction qui véhicule la destination sénégalaise qu'on nommera Penda Mbaye.
Ce qui confirme le charme et l’élégance du Sénégal à travers le monde.
A rappeler que des artistes sénégalais comme Waly Seck, Pape Diouf, Abdou Guitté Seck, Kany Faye sont au cœur de ce projet pour assurer le spectacle qui aura lieu le jour de la projection de la bande-annonce au King Fahd Palace le 12 août prochain, en présence d'illustres personnalités du monde des arts et de la culture.
GANA GUEYE A NOUVEAU ZAPPE
Il est clair que Gana Guèye fait partie, actuellement, des joueurs indésirables au Paris Saint Germain. L’international sénégalais qui n’a pas été retenu lors de la première journée de Ligue 1 est de nouveau écarté pour la rencontre contre Montpellier.
Il est clair que Gana Guèye fait partie, actuellement, des joueurs indésirables au Paris Saint Germain. L’international sénégalais qui n’a pas été retenu dans le groupe du club de la capitale française lors de la première journée de Ligue 1 est de nouveau zappé par Christophe Galtier, coach du Psg, pour la réception de Montpellier, ce samedi au Parc des Princes. Un match comptant pour la deuxième journée de l’élite de football français.
Annoncé sur le départ depuis l’ouverture du mercato, le milieu sénégalais était pressenti en Turquie puis en Premier League. Mais son transfert vers Everton, club où il a évolué entre 2016 et 2019, aurait connu un coup de froid.
Ce qui présage un avenir sombre pour l’ancien poulain de Diambars au Psg. Ce dernier devrait trouver une porte de sortie pour retrouver du temps de jeu avant la coupe du monde.
L'AUTEUR DES VERSETS SATANIQUES, SALMAN RUSHDIE ATTAQUE
L'écrivain Salman Rushdie a été agressé ce vendredi 12 août, dans l'État de New York. Il est menacé de mort depuis la sortie, en 1988, de son livre Les Versets sataniques.
L'écrivain Salman Rushdie a été agressé ce vendredi 12 août, dans l'État de New York. Il est menacé de mort depuis la sortie, en 1988, de son livre Les Versets sataniques.
Salman Rushdie a été attaqué par un individu alors qu’il devait donner une conférence, ce vendredi au centre Chautauqua, dans l'État de New York (Etats-Unis). Poignardé au cou, son état reste pour le moment inconnu. Son agresseur présumé a été arrêté.
L’auteur britannique d'origine indienne est notamment connu pour son quatrième roman «Les Versets sataniques», publié en 1988. Doté d’environ 500 pages et constitué de 9 chapitres, l’ouvrage s’inspire de faits réels, de références biographiques portant sur l'auteur lui-même ou son entourage, ainsi que de faits inspirés de la vie du prophète Mahomet. Le roman établit des ponts entre la Grande-Bretagne et l’Inde, entre les époques, entre l’imaginaire et le réel.
Considéré comme blasphématoire en Iran depuis 1988, il a été interdit dans le pays. Pour résumer simplement, l’ouvrage est considéré par les musulmans les plus rigoristes comme une moquerie envers le Coran, et un portrait parodique de Mahomet et du monde musulman. Dès la sortie des «bonnes feuilles» dans la presse, des manifestations avaient eu lieu.
Sa tête est mise à prix
Par la suite, la publication de l’ouvrage a fait de l'auteur la cible d'une fatwa de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989, ce qui l'a forcé à entrer dans la clandestinité. L'Iran a assuré en 1998 que la fatwa ne serait pas appliquée. Mais le successeur de Khomeiny a malgré tout déclaré en 2005 que Rushdie était un apostat pouvant être tué impunément. Et le gouvernement du conservateur Mahmoud Ahmadinejad a de son côté décrété la fatwa «toujours valide» en 2007.
Depuis dix ans, la fondation religieuse iranienne a mis sa tête à prix, pour une somme de 3,3 millions de dollars (3,2 millions d'euros).
L'auteur a dû changer 56 fois de domicile durant les six premiers mois suivant la fatwa. Son niveau de protection serait similaire à celui de la Reine d'Angleterre. Dans les dix années qui ont suivi l'appel de mort contre Rushdie et ses éditeurs, l'écrivain a fait l'objet d'une vingtaine de tentatives d'assassinat, comme le rapporte l’Obs. Devenu citoyen américain, il vit à New York, dans une solitude de plus en plus grande, accentuée par une protection policière permanente, et poursuit sa carrière d'écrivain.