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17 juin 2025
Par Serigne Saliou Guèye
MIMI TOURÉ, LE CHEVAL PERDANT DE MACKY SALL
Pour beaucoup de militants de Bennoo, Mimi n’est pas mimi. Son manque de charisme, son caractère revêche et acariâtre et son inclination maladive à se jeter dans de fausses polémiques a beaucoup desservi son discours de campagne
Elle n’avait pas fait l’unanimité quand le chef de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) l’avait désignée comme tête de la liste nationale proportionnelle aux élections législatives du 31 juillet dernier. En effet, certains responsables et militants grognons de la coalition présidentielle n’étaient pas d’accord sur ce choix qui divisait plus qu’il unissait. Beaucoup n’ont pas compris qu’Aminata Touré, qui a toujours été une looser défaite notamment à Grand-Yoff lors des élections locales de 2014, ait été désignée comme celle qui devait diriger la liste de Benno pour les législatives. Amadou Ba, deuxième sur la liste nationale, n’a pas réellement mouillé le maillot comme il l’avait aux législatives de 2017 et aussi durant la présidentielle de 2019 quand lui et la Première dame faisaient le tour de Dakar pour conquérir les suffrages des électeurs. Résultats : le département éponyme est remporté par Bennoo en 2017 même s’il avait été constaté des fraudes massives aux Parcelles assainies avec l’utilisation abusive des ordres de mission.
Pour beaucoup de militants de Bennoo, Mimi n’est pas mimi. Son manque de charisme, son caractère revêche et acariâtre et son inclination maladive à se jeter dans de fausses polémiques a beaucoup desservi son discours de campagne. L’esquive du débat auquel Sonko l’avait invitée lors de la campagne l’a beaucoup discréditée. Jamais, les Sénégalais n’ont compris que Mimi, avec sa faconde surabondante, puisse poser des conditions loufoques pour éviter ce qui aurait pu lui valoir une plus-value dans sa campagne stérile. En sus, elle s’est trop appesantie sur les réalisations du Président Macky Sall au point d’éclipser le bilan de la majorité présidentielle sortante à l’Assemblée nationale. Un mutisme littéral sur le travail des députés « benno-istes » sortants qui est sans doute une sorte d’aveu de leur inanité lors de cette 13e législature.
Partout où Mimi est passée durant la campagne électorale des législatives, les leaders locaux ont manifesté un simulacre d’unité auquel elle a fait semblant de croire alors qu’elle n’était pas dupe. L’exemple de Thiès est éloquent à cet égard. 29 responsables locaux, avec en tête Idrissa Seck, l’avaient accueillie en pleine nuit avec des militants importés des coins les plus reculés de la région de Thiès. Et en dépit de la foule clairsemée qui l’avait accueillie, la tête de liste nationale de Benno a versé dans une extase feinte qui masquait mal en réalité sa profonde amertume. Et chaque matin, certains journaux, habitués aux unes enthousiastes mais en vérité trompeuses, ne manquaient de lui créer des foules imaginaires qui n’existaient que dans les colonnes de ces quotidiens mais que Mimi ne rencontrait nulle part sur le terrain.
Wade et l’erreur de 2017
Après l’échec cuisant d’Abdoulaye Diouf Sarr à la mairie de Dakar, les militants de BBY croyaient ferme que le seul qui aurait pu les sauver d’un deuxième naufrage aux législatives c’était Amadou Ba. Pour eux l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, même s’il est un transhumant de la 25e heure, mobilise mieux que quiconque après leur mentor Macky Sall. Et c’est pourquoi, plusieurs militants de Bennoo se sont demandé pourquoi Macky a misé sur la femme la plus impopulaire de leur coalition au détriment des draineurs de foules. La réponse est toute simple : Macky n’a pas voulu rééditer l’erreur de Wade de 2007 qui a été un véritable moment d’adoubement de Macky Sall alors tête de liste de la coalition Sopi. Pendant la tournée électorale de 2007, l’alors Premier ministre de Wade en avait profité pour s’affirmer comme son potentiel successeur en 2012. Cette campagne électorale avait permis à l’actuel président de la République de parcourir le pays dans ses moindres coins et recoins et de s’y faire connaître.
Si Macky Sall a jeté son dévolu sur Aminata Touré, au lieu de Amadou Ba, c’est sans doute parce qu’il a l’intime conviction que cette dernière n’affiche pas des ambitions présidentielles qui l’auraient poussée à s’occuper plus à façonner une image présidentiable que de se préoccuper de la majorité parlementaire. En quelque sorte, Mimi, faute de base politique, ne représente pas un danger pour Macky et ne pouvait donc nullement compromettre son désir de poursuivre son odyssée présidentielle au-delà de 2024.
Si le président de la République n’a pas désigné Amadou Ba tête liste de Bennoo aux dernières législatives, c’était pour ne pas lui dérouler le tapis rouge qui l’inciterait à se mettre dans les starting-blocks en 2024. L’ex-ministre des Affaires étrangères aurait pu faire l’essentiel des contrées du Sénégal et se tailler l’étoffe d’un présidentiable en 2024. Il est de notoriété publique qu’Amadou Ba fait plus l’unanimité au sein de Bennoo que Mimi. Et diriger la campagne lui aurait certainement donné des galons supplémentaires pour se positionner en maréchal en 2024. Son handicap, c’est que les apéristes pur sucre lui dénient toute légitimité de se poser en dauphin putatif de Macky Sall.
Au sein de l’Apr, tout est interdit !
Et il est avéré que Macky Sall ne veut pas de successeur au sein de sa coalition surtout quand il s’appelle Amadou Ba. Sinon comment comprendre qu’à 18 mois de la fin de sa mission à la tête de l’Etat, le chef de l’Alliance pour la République (Apr) n’ait manifesté aucun signe allant dans le sens de régler le problème de sa succession. Cette situation d’incertitude où Macky ne dit ni oui ni non sur une éventuelle 3e candidature est en train d’agréger tous les germes scissipares au sein de la coalition BBY.
En vérité, on ne devait même pas en être là puisque la Constitution dénie à l’actuel président toute possibilité de briguer un autre mandat après en avoir fait respectivement deux de sept et de cinq ans. Au sein de l’Apr, il est interdit de guigner le fauteuil présidentiel. Mais certains responsables politiques de Bennoo très déterminés et qui croient en leur destin présidentiel se préparent à la révolte au cas où le président Sall Macky penserait à demander une troisième fois les suffrages des Sénégalais. Aujourd’hui, dans son parti, Macky incarne doublement et à la fois les personnages de Louis XIV et de Louis XV. Le premier est connu pour avoir dit : « l’Etat, c’est moi ». Et tel que fonctionne l’APR aujourd’hui, on a l’impression que le parti Apr et, de façon plus étendue, la coalition Bennoo, c’est Macky Sall ! Il y règne en satrape ayant le droit de vie et de mort politique sur chacun de ses partisans. On a fait exprès de ne jamais structurer le parti pour que Macky, monarque, soit le seul centre décisionnel. Et pour le Louis suivant, il resté dans l’histoire pour avoir clamé fort : « Après moi, le déluge ».
Tel que l’Apr fonctionne aujourd’hui, Macky s’embarrasse peu de ce qui arrivera quand il va quitter la station présidentielle de gré ou de force. Que le parti se désagrège et ou se déchire, peu lui chaut. Mais malheureusement, ce fut un déluge de sang après la déclaration de Louis XVI puisque les Républicains guillotinèrent son successeur et petit-fils Louis XVI. C’est donc dire que Macky doit régler le problème de la succession au sein de son parti et écarter toute idée de « Yokk », c’est-à-dire toute intention de proroger illégalement sa mission présidentielle. Et les Sénégalais espèrent que le « Yoonu Yookuté » ne se muera pas en « Yoonu Yokk mandat bi ». Peut-être qu’il misera encore sur Mimi, son cheval perdant qui, décidément, depuis 2012, n’est jamais découragée par sa kyrielle de déconvenues électorales.
LE SÉNÉGAL RATE LE PODIUM ET UNE PLACE AU MONDIAL DE L'AFROBASKET U18
L’équipe nationale du Sénégal a été éliminée hier, jeudi 11 août au stade de quart de finale de l’AfrobasketU18qui se poursuit au Madagascar. Les Lions se sont inclinés devant l’Angola sur la marque de (64-67)
L’équipe nationale du Sénégal a été éliminée hier, jeudi 11 août au stade de quart de finale de l’AfrobasketU18qui se poursuit au Madagascar. Les Lions se sont inclinés devant l’Angola sur la marque de (64-67). Finaliste des deux dernières éditions, le Sénégal rate cette fois une occasion de participer, pour la troisième fois d’affilée, à la Coupe du monde de la catégorie U19 prévue en 2023
La place au dernier carré de l’Afrobaset U18 s’est renfermée pour le Sénégal qui s’est incliné hier, jeudi 11 août en quart de finale devant les Palancas Négras d’Angola. Après avoir survolé la phase de poules, les poulains de Sir Parfait Adjivon sont tombés sur un os dans cette phase à élimination directe qui regroupait toutes les 8 équipes en lice. Classés 4ème de leur poule, les jeunes angolais ont dû rehausser leur jeu dès l’entame de rencontre et prendre la mesure de leur vis à vis.
Mieux entrée, les coéquipiers de Joao Marcelo (22 points) vont vite prendre les devants au terme du premier (29-13). Largués à 16 points d’écarts, les Lionceaux vont se rebiffer et trouver plus d’allant sur les transitions offensives. Cette bonne tenue de Maxime Ndiaye et autre Ibrahima Ndiaye donnent un peu d’allant au jeu du Sénégal et permettent de réduire l’écart à moins 9 points à la pause (43-33). Mais si les Lionceaux ont réussi à enlever le deuxième acte au décompte des points marqués, i (20-14). lls peinent à rester sur la même lancée.
Avec une succession de tirs ratés et de pertes de balles, le Sénégal bafouille son basket. Les Angolais profiteront de ce trou d’air pour stabiliser l’écart toujours à dix points (53-44. 7e). Cet instant de doute qui s’est emparé subitement des Lionceaux sera toutefois chassé dans les ultimes minutes de troisième quart temps puisque Mohamed Faye et ses coéquipiers vont revenir à moins de 5 points à la fin de cet acte de (48-53). La confiance renait dans le camp des Lionceaux. Mieux, le Sénégal revient et talonne son adversaire à 3 points à l’entame du quatrième quart temps (53-50. 1e minute).
L’équipe de Sir Parfait Adjivon tient le bon bout. L’Angola ne lâchera toutefois rien et profite des erreurs des Sénégalais pour maintenir cette courte avance (58-54. 6e) et (64-61. 9e). Si Ousmane Ndiaye a pu ramener le Sénégal à 1 point d’écart grâce à ses trois lancers obtenus à 41 secondes de la fin (64-65), l’Angolais aura finalement le dernier mot. Marcelo Joao se charge d’anéantir les espoirs du Sénégal grâce à un tir à deux points qui porte le score final à (67 à 64).
Finaliste aux deux dernières éditions, le Sénégal rate cette année la qualification à la Coupe du monde U19 prévue en 2023. Quant à l’Angola, il rejoint dans le dernier carré le Mali, le Madagascar et l’Egypte. Le Sénégal jouera un dernier match de classement
ET SI LA SOLUTION AUX INONDATIONS ÉTAIT AUTRE
Le président Macky Sall souhaite une mobilisation massive de financement afin de lutter contre les inondations. Les causes notamment l’occupation des zones non habitables, continuent
Le président Macky Sall souhaite une mobilisation massive de financement afin de lutter contre les inondations. Seulement plusieurs centaines de milliards sont déjà dépensées pour la construction d’infrastructures sans qu’une solution ne soit trouvée. Les causes notamment l’occupation des zones non habitables, continuent.
L ’Etat du Sénégal veut des investissements conséquents pour faire face aux inondations. En conseil des ministres du mercredi, 10 août 2022, le chef de l’Etat, a engagé son gouvernement à formuler avant décembre 2022, un nouveau programme d’investissements massifs en matière d’assainissement des eaux pluviales. Il a aussi demandé la finalisation du Plan décennal de lutte contre les inondations (2012-2022). Et pourtant, le plan décennal en finalisation, n’a pas donné de résultats convaincants. L’impact des inondations continue d’être ressenti en dépit des investissements à milliards.
Dans son rapport en 2020, l’Assemblée Nationale a indiqué que le document remis à sa mission d’enquête parlementaire par le ministère des Finances et du Budget, comptabilise une dépense totale de 291.338.984.746 F CFA soit un taux de réalisation de 38 % à deux ans de la fin du programme.
Lors de la restitution de ce dit document en 2021, le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo avait donné une autre estimation, «le programme décennal a fait l’objet de plusieurs évaluations notamment en 2017 et 2018 qui ont permis de mettre en évidence les réalisations et performances de plusieurs entités de l’Etat dans le cadre de la connaissance des territoires, de leur restructuration, du relogement et du drainage des eaux de pluies.
La présente évaluation montre que le programme initial de 766 milliards 988 millions 450 mille 362 F Cfa est présentement exécuté à hauteur de 511 milliards 231 millions 298 mille 456 F Cfa, soit 66,65 %». En plus de ces financements, rappelons que dans des zones comme Keur Massar, l’Etat du Sénégal a été obligé de faire un plan d’urgence de 15 milliards à la suite des inondations de septembre 2020. Des quartiers étant toujours impactés, il a été décidé un projet qui sera connecté au bassin de Mbeubeuss.
En visite de prospection avant l’hivernage des ouvrages réalisés, à quelques semaines de cet hivernage 2022, le ministre de l’Eau et l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a fait l’annonce que 28,5 milliards ont été investis dans ce département. La cause des inondations n’est pas seulement l’absence d’infrastructures de drainage qui, selon le rapport de l’Assemblée Nationale, pose également un problème de gestion et d’entretien.
En effet, signale-t-il, les ouvrages d’assainissement construits dans le cadre ou non du Programme décennal de lutte contre ne sont pas entretenus convenablement. Cette remarque est perceptible sur le terrain. Pendant l’hivernage, le manque d’entretien des infrastructures souvent obstruées, influe sur l’infiltration de l’eau.
L’origine des inondations à Dakar toujours expliqué par ce document officiel est l’occupation des bas-fonds consécutive au fort accroissement urbain de Dakar qui polarise une très grande partie des activités commerciales, industrielles et de services du pays.
Les inondations qui ont fait suite à la pluie du vendredi, 5 août 2022 avec le déversement des eaux de la station de la zone de captage, montrent que l’occupation des zones non aedificandi est source de problème.
Malgré les cas notés, le Sénégal n’arrive pas à avoir une gestion harmonisée des sols. En exemple, la technopole une zone non habitable fait l’objet de morcellement et d’usage autre que son objectif initial.
Le département de Rufisque continue son expansion incontrôlée. L’étude des parlementaires avait aussi montré que l’assainissement ne semble pas être érigé en priorité dans le cadre des projets de lotissements et dans la procédure de mise à disposition de parcelles aux populations (cas de Keur Massar) et même dans les programmes de relogement (Jaxaay, Tawfex) ou de construction de nouvelle ville comme Diamniadio.
Pour rappel, avant ce vœu de mobiliser de financements consistants, l’Etat avait manifesté le souhait d’avoir un plan décennal (2022-2033). En septembre 2021, en conseil des ministres, le président de la République Macky Sall, avait souligné, «la nécessité, pour le gouvernement, de préparer la formulation d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations (2023-2033), en cohérence avec le Plan national d’aménagement et de développement des territoires (PNADT) et dans une dynamique de développement de la politique d’assainissement». Avec ce souhait de l’Etat, ce nouveau plan annoncé sera-t-il beaucoup consistant que celui en phase de finalisation ?
Par MEGAN MUNSIE
PREMIER «EMBRYON SYNTHÉTIQUE» AU MONDE
Dans ce qui est considéré comme une première mondiale, des biologistes ont développé des modèles d’embryons de souris en laboratoire sans avoir besoin d’ovules fécondés, d’embryons ou même… de souris
Dans ce qui est considéré comme une première mondiale, des biologistes ont développé des modèles d’embryons de souris en laboratoire sans avoir besoin d’ovules fécondés, d’embryons ou même… de souris – en utilisant uniquement des cellules souches (qui peuvent se transformer en n’importe quel autre type de cellule) mises en suspension dans un incubateur spécial.
Cette réussite inédite, publiée dans la revue Cell par une équipe dirigée par des chercheurs de l’Institut Weizmann des sciences (Israël), offre un modèle très sophistiqué de ce qui se passe au début du développement de l’embryon chez la souris – juste après l’implantation de l’ovule fécondé par un spermatozoïde à la paroi de l’utérus. Il s’agit d’une étape cruciale : au sein de l’espèce humaine, de nombreuses grossesses s’interrompent à ce stade, sans que l’on sache vraiment pourquoi. Le fait de disposer de modèles va permettre de mieux comprendre ce qui peut mal se passer et, éventuellement, de découvrir dans ce second temps ce que nous pourrions faire pour y remédier.
UN SIMILI EMBRYON
Les chercheurs sont donc partis de cellules de souris qu’ils ont retransformées en cellules souches – capables de redonner dans un second temps les autres types cellulaires : de peau, nerveuses, etc. Ils les ont ensuite placées dans des bioréacteurs rotatifs avec solution nutritive pour leur permettre de se multiplier. (Si l’énorme majorité de ces cellules n’a rien donné, 0,5 % d’entre elles se sont assemblées en petites sphères qui se sont développées, similaires à 95 % à de « vrais » embryons, ndlr) Ce qui est particulièrement intéressant dans ces « embryoïdes » modèles, c’est leur structure très complexe. Déjà, les cellules souches ont pu s’y différentier et adopter une disposition rappelant ce qui s’observe dans l’embryon à un stade précoce – notamment pour les précurseurs du cœur, du sang, du cerveau et d’autres organes.
De plus, une partie des cellules souches, spécifiquement traitées dans ce but, a pu s’orienter vers la formation de cellules de « soutien » comme celles que l’on trouve dans le placenta ou le sac vitellin, nécessaires pour établir et maintenir une grossesse. In vivo, les premiers stades de la grossesse sont difficiles à étudier chez la plupart des animaux : les embryons sont microscopiques – il s’agit encore de minuscules amas de cellules – difficiles à localiser et à observer dans l’utérus. Pourtant, nous savons qu’à ce stade du développement les choses peuvent mal tourner : par exemple, des facteurs environnementaux peuvent influencer et entraver le développement, ou les cellules ne reçoivent pas les bons signaux pour former complètement la moelle épinière, comme dans le cas du spina bifida, etc.
En utilisant des modèles comme celui-ci, nous pouvons commencer à nous demander pourquoi et observer en direct ce qui se passe (les embryoïdes étant dans des fioles transparentes). Cependant, même si ces modèles constituent un outil de recherche puissant, il est important de comprendre qu’ils ne sont pas des embryons – d’où le terme d’embryoïde employé par certains chercheurs. Ils reproduisent bien certains aspects du développement, mais ni l’architecture cellulaire ni le potentiel de développement des « vrais » embryons dérivés de la fécondation d’ovules par des spermatozoïdes ne peut être observé pour l’heure. L’équipe à l’origine de ces travaux souligne qu’elle n’a pas été en mesure de développer ces modèles au-delà de huit jours, alors qu’une gestation normale chez la souris dure 20 jours.
DEMAIN DES «EMBRYONS SYNTHÉTIQUES» HUMAINS ?
Le domaine de la modélisation de l’embryon progresse rapidement, et de nouvelles avancées apparaissent chaque année. En 2021, plusieurs équipes ont réussi à faire en sorte que des cellules souches pluripotentes humaines s’autoagrègent dans une boîte de Pétri, imitant le « blastocyste » – soit un des premiers stades du développement embryonnaire, à moins de 100 cellules, juste avant le processus complexe de l’implantation. Les chercheurs qui utilisent ces modèles d’embryons humains, souvent appelés blastoïdes, ont même pu commencer à explorer l’implantation dans une boite de Pétri, mais ce processus est beaucoup plus difficile chez la femme que chez la souris. La production de modèles d’embryons humains d’une complexité équivalente à celle obtenue avec un modèle de souris reste une proposition lointaine, mais qui doit être envisagée. Il est important que nous soyons conscients de ce que pourrait vraiment nous dire un tel modèle ; un embryon dit synthétique, cultivé en boîte de Pétri, aura ses limites quant à ce qu’il peut nous apprendre sur le développement humain.
DES ENJEUX ÉTHIQUES FORTS
Aucune modélisation d’embryon ne peut se faire sans une source de cellules souches. Lorsqu’on se penche sur les potentielles utilisations futures de cette technologie, il est primordial de se demander d’où viennent ces cellules : S’agit-il de cellules souches embryonnaires humaines (dérivées d’un blastocyste) ou de cellules souches pluripotentes induites (comme ici) ? Un autre point à considérer pour ce type particulier de recherche est celui du consentement. Nous devrions réfléchir davantage à la manière dont ce domaine de recherche sera régi, quand il devrait être utilisé et par qui. Cependant, il est important de reconnaître qu’il existe déjà des lois et des directives internationales sur la recherche sur les cellules souches qui fournissent un cadre pour réglementer ce domaine de recherche.
En Australie, la recherche impliquant des modèles d’embryons de cellules souches humaines nécessiterait une autorisation, similaire à celle requise pour l’utilisation d’embryons humains naturels en vertu de la loi en vigueur depuis 2002. Cependant, contrairement à d’autres juridictions, la loi australienne dicte également la durée pendant laquelle les chercheurs peuvent faire croître des modèles d’embryons humains, une restriction que certains chercheurs souhaiteraient voir modifiée. (En France, les lois de bioéthiques encadrent la recherche autour des embryons, ndlr) Indépendamment des changements concernant la manière et le moment où la recherche sur les embryons humains est menée, il est nécessaire que la communauté discute davantage de ce sujet avant qu’une décision ne soit prise. Il existe une distinction entre certaines technologies telles que le clonage humain à des fins de reproduction, qui sont interdites, et d’autres destinées à faire progresser notre compréhension du développement embryonnaire humain et de ses troubles, qui sont autorisées. Ces travaux sont parfois le seul moyen d’obtenir des informations. (Les chercheurs pointent également que « cette méthode ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude de l’auto-organisation des cellules souches en organes et pourrait, à l’avenir, contribuer à la production de tissus transplantables », ndlr). La science progresse rapidement. Bien qu’elle concerne principalement les souris à ce stade, le moment est venu de discuter de ce que cela signifie pour l’être humain et d’examiner où et comment nous devrons tracer la ligne dans le sable…
Désaccord à la coalition «Naataange Askan wi»
On ne parle pas le même langage à la coalition «Naataange Askan wi». Après le recours de la coalition auprès du Conseil constitutionnel déposé par la tête de liste nationale, Cheikh Alassane Sène, pour contester les résultats provisoires des élections législatives, le président de «Naataange Askan wi» se désolidarise. En sa qualité de président de la coalition Naataange Askan wi, Dr Mohamed Diallo a adressé une correspondance au président du Conseil constitutionnel pour lui dire que la coalition qu’il dirige se désolidarise totalement de cette initiative qui n'engage que ses auteurs. Dr Diallo précise que la coalition Naataange Askan wi accepte les résultats proclamés par la Commission nationale de recensement des votes et les estime sincères. Il félicite tous les acteurs qui ont permis le bon déroulement du scrutin.
L’adjoint au maire de Vélingara fixé sur son sort le 31 août
L’adjoint au maire de Vélingara qui a été arrêté pour viol présumé et envoyé à la prison de Kolda va devoir garder son mal en patience. Mais, il a de la chance. Car, le tribunal a requalifié les faits lors de son procès au tribunal de grande instance de Kolda. Poursuivi pour viol et détournement de mineure, le juge n’a retenu que le chef d'attentat à la pudeur contre Abdou Mbengue. N’empêche, le procureur a requis une peine de six mois de prison ferme. Quant à la défense, elle soutient qu’il n'y a pas de preuves de viol. Aussi, a-t-elle demandé la relaxe d’Abdou Mbengue. Le délibéré du procès est fixé au 31 août prochain.
De faux médicaments saisis
Les trafiquants de drogues et de médicaments vont devoir revoir leurs stratégies pour échapper aux filets de la Douane sénégalaise. Car, depuis le bouclage des réseaux, les dealers n’échappent plus aux gabelous. Les agents de la brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayib ont intercepté samedi dernier un lot de médicaments, deux armes à feu de type «Baïkal», ainsi que plusieurs autres produits dont l’importation est soumise à une réglementation particulière. Selon le communiqué, ce lot de médicaments est composé de plusieurs produits pharmaceutiques d’une valeur totale de 161 millions de francs. La valeur des autres produits saisis est estimée à 720 000 francs CFA. Cette saisie a eu lieu à hauteur de Ndiba Ndiayène dans le département de Nioro du Rip où la même unité douanière avait saisi 07 colis de faux médicaments d’une contre-valeur totale de près de 138 millions Fcfa, quelques semaines auparavant. Les gabelous ont également mis la main sur une camionnette de type Toyota à Médina Sabakh. Les trafiquants avaient emprunté une piste sinueuse pour contourner le poste de contrôle des Douanes de Keur-Ayip en vue de rallier la route nationale à partir de Médina Sabakh. La camionnette était chargée de médicaments contrefaits d’une contre-valeur de 22 millions Fcfa. Au total, les douaniers ont saisi des produits pharmaceutiques de contrebande d’une valeur de près de 322 millions Fcfa.
Virement spécial pour les travailleurs de la justice
La sortie de l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (U.N.T.J) pour dénoncer l’omission des travailleurs de la justice sur les augmentations des salaires des agents de la Fonction publique a fait bouger les lignes. Dans un communiqué, le Secrétariat éxécutif National avait constaté pour le regretter que les greffiers, interprètes judiciaires, élève-greffiers et certains travailleurs de la justice n’avaient pas noté une hausse de leurs salaires, contrairement aux autres agents de la Fonction publique. On avait signifié aux agents de la justice qu’il s’agissait d’une erreur mais qui tardait à être corrigée. Mais le ministère des Finances et du Budget a rectifié depuis hier, selon nos sources, en procédant au virement par émission spéciale.
Le voleur des 2,5 millions du maire de Saré Bidji arrêté
Fin de cavale pour le cambrioleur hors pair qui ciblait les domiciles des autorités de Kolda. Sous le coup de plusieurs plaintes, le faux peintre a été démasqué par les éléments du commissariat central de police de Kolda. Le modus operandi de M. M. consistait à attendre l'absence des autorités pour débarquer dans leurs domiciles. Et de tendre un piège aux femmes de ménage ou aux enfants. Le faux peintre faisait croire aux occupants que le propriétaire du domicile lui avait demandé d'embellir ou de réfectionner les murs. Ainsi il est accueilli à bras ouverts. Profitant de la naïveté des enfants ou des dames de ménage, M. M. visitait les chambres avant d'emporter tout. Ainsi, le faussaire a fait plusieurs victimes dans la capitale du Fouladou. Parmi elles, figure le maire de Saré Bidji, une commune située dans le département de Kolda. Le mis en cause a visité son domicile sis au quartier Saré Kémo de la commune de Kolda. Comme à son habitude, il s’est présenté comme un peintre envoyé par le propriétaire de la maison. Dans un premier temps, M. M. a fait semblant de vérifier l'état des murs. Puis il s'est introduit dans la chambre du maire où il a volé 2,5 millions, une tablette et un téléphone portable. Les hommes du commissaire Malick Dieng qui étaient à ses trousses, renseigne Seneweb, l’ont localisé avant de l’intercepter avec sa moto. Le faux peintre a été entendu sous le régime de la garde à vue pour vols répétitifs avec usage de moyen de transport.
Ameth Bâ tombe avec 2 kg de cannabis
Un réseau de trafiquants de drogue a été démantelé par les gendarmes de la brigade de Keur Momar Sarr, une commune située dans la région de Louga. Selon des sources de Seneweb, les pandores ont mis fin aux agissements d'un dealer s'activant dans ce commerce illicite au village de Diassernabé. Le présumé trafiquant Ameth Bâ a été pris avec une quantité de 2 kg de chanvre indien, à la suite de l'exploitation d'un renseignement.
Réplique du porte-parole de Taxawu Senegaal à Bby
Le communiqué de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à propos de la décision de l’inter-coalition Yewwi-Wallu de boycotter les élections du Haut conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) a mis en colère le porte-parole de Taxawu Senegaal. Dans une note reçue à «L’As», Moussa Taye soutient que ce communiqué est l’exemple type d’une attitude insolente et méprisante de la mouvance présidentielle. Mais rien de surprenant, dit-il, pour des esprits saugrenus et rabougris qui manquent d’élégance et rivalisent d’arrogance à longueur de temps. A l’en croire, dans le fond comme dans la forme, le communiqué n’honore pas la démocratie, mais il paraît banal et normal pour des sujets frénétiques voire hystériques. Toutefois, le porte-parole de Taxawu Senegaal souligne que la vérité, la seule sortie des urnes aux lendemains des élections législatives, est que Benno Bokk Yaakaar a subi une raclée mémorable. Et il ajoute que ce n’est point par des élections indirectes qu’elle pourra se relever. Selon M. Taye, la mouvance présidentielle cherche une victoire de conscience à travers les élections des hauts conseillers. Seulement avec l’absence de l’opposition, dit-il, Benno gagnera certes mais dans l’indifférence totale, ce qui est une autre forme de défaite.
Kédougou : 4 filles tirées d’un réseau de prostitution
La police nationale a réussi à tirer quatre filles des mains d’une bande organisée qui les contraignait à la prostitution, à Bondala, une localité située dans la commune de Missirah Sirimana (Kédougou, est), a appris, jeudi, l’APS. «Cette fois-ci encore, quatre filles ont été sauvées par la police de Bondala, suite à une descente sur le terrain. Elles sont confiées actuellement à l’Ong La Lumière», a indiqué à l’APS une source policière qui assure qu’une enquête a été ouverte à ce propos. Selon plusieurs témoins, dans les sites d’orpaillage de la région, des jeunes filles, parfois en provenance de pays limitrophes, sont contraintes à des pratiques sexuelles forcées connues de tous. Un groupe organisé avait réussi à implanter cette activité illégale à Bondala, mais génératrice de revenus dans cette zone. Cette bande organisée était dirigée par des femmes qui avaient réussi à développer un vaste réseau de trafic et traite de personnes entre le Sénégal et des pays ouest africains.
Le Cncr redoute une maturation de l’arachide en plein hivernage
Le porte-parole du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), Sidy Bâ, a exprimé ses craintes quant à une bonne productivité et un bon rendement en raison de l’installation précoce de l’hivernage dans certaines zones du pays. «Cette année, l’hivernage s’est installé très précocement et bientôt le mil sera en phase d’épiaison et de formation des graines. Pour ce qui est de l’arachide aussi, c’est la formation des pousses, alors que 50 à 60% des paysans ont déjà semé en fin mai ou début juin. Si cet hivernage continue comme ça, on peut s’attendre à une production assez bizarre», a-t-il souligné, selon l’APS. Il s’exprimait lors de la réunion du Comité régional de développement (Crd) tenu jeudi dans les locaux de la gouvernance de Kaolack, une rencontre qui a consacré le lancement des activités d’appui à la mise en œuvre du programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (Pcae). Il a dit redouter que l’arachide arrive à maturation en plein hivernage. «Mon inquiétude, c’est : est-ce qu’on aura assez de graines pour pouvoir exporter ou transformer dans les unités de transformation ? Aura-t-on assez de graines de bonne qualité pour pouvoir faire fonctionner nos usines, notre tissu industriel ? Ce sont des questions que les producteurs se posent», a lancé M. Bâ. «Au rythme où évoluent les cultures, la qualité des fanes risque d’être défectueuse. Nos animaux se nourrissent essentiellement de la fane d’arachide qui peut être endommagée par les quantités de pluies qui peuvent être enregistrées au mois de septembre», a alerté Sidy Bâ.
Pas de cohabitation parlementaire souhaitée par l’opposition, reste alors à savoir si les différentes coalitions aux dernières élections législatives pourront «gouverner» ensemble, condamnées qu’elles seront au télescopage de leurs ambitions respectives
Maintenant que le député de Bokk Gis Gis, Pape Diop, a «pris en toute responsabilité, après mûre réflexion, la décision de rejoindre le groupe parlementaire qui sera mis en place par la coalition du pouvoir Benno Bokk Yaakaar», s’éloigne la cohabitation parlementaire que souhaitait l’opposition. Reste alors à savoir si les différentes coalitions qui sont allées ensemble aux dernières élections législatives pourront «gouverner» ensemble, condamnées qu’elles seront au télescopage de leurs ambitions respectives.
A l’évidence Taxawu Senegal et Yewwi Askan Wi auront chacune un candidat à l’élection présidentielle de 2024 comme l’a d’ailleurs réitéré Barthélémy Dias, député-maire de Dakar, en réaffirmant que son candidat demeure Khalifa Sall. Tout comme l’Alliance pour la République (Apr) qui sera dans la course, il faudra compter avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour jeter toutes ses forces dans la bataille afin que son chef de file, Karim Meïssa Wade, «exilé» à Doha, puisse revenir au bercail et y recouvrer ses droits civiques. Que ce soit par une grâce présidentielle ou le vote d’une loi d’amnistie, une telle éventualité englobera forcément Khalifa Sall.
En tout état de cause, alors qu’il est parfois agité l’idée de regroupement de la famille libérale, se profile l’impossibilité de voir Karim Wade, patron du Pds, s’aligner derrière un candidat de l’Apr ou vice-versa. La présidentielle de 2024 est donc annoncée pour accueillir des candidatures plurielles avec en filigrane un risque d’implosions des partis et/ou coalitions de partis.
Que le Président Macky Sall désigne un dauphin ou une dauphine et voilà que, à l’image d’une armée mexicaine, ça va partir en vrille. Qu’il se résolve à contourner une telle perspective en sollicitant un 3e mandat ne sera pas sans danger vu qu’une telle décision pourrait entraîner une certaine agitation au plan politique et social.
De même, elle contribuera à fédérer l’ensemble des partis ou coalitions de partis contre le président-candidat, chacun y allant de son couplet tout en nouant une sainte alliance contre lui, quitte ensuite à soutenir le mieux placé. Etant donné que désormais, au niveau de la majorité comme de l’opposition, tout sera conditionné par la prochaine élection présidentielle, c’est donc ici et maintenant que se dessinent les stratégies politiques. Il est donc attendu de Taxawu Senegal qu’elle positionne son leader comme une offre alternative au pouvoir en place, tout en veillant à ce qu’il ne soit pas perçu comme un second de Sonko, derrière lequel il va falloir se ranger.
Aussi peut-on subodorer d’ores et déjà que si les deux pôles de l’intercoalition, Yewwi-Wallu, pourraient s’accorder à l’hémicycle sur le vote de certaines lois et/ou projets de loi, il n’est pas certain que l’entente soit sans anicroche, puisque chaque coalition va devoir mettre en branle une stratégie de conquête présidentielle autonome. Et cela d’autant plus que l’on se souviendra des affres de la candidature unique portée en 2000 par Abdoulaye Wade avec le pôle de Gauche (Pit, And Jëf, Ld/Mpt) qui s’était engagé à le soutenir. En effet, la première chose qu’a faite Abdoulaye Wade, est de se débarrasser méthodiquement de tous ces alliés encombrants qui l’empêchaient de vivre en président émancipé. On est donc fondé à croire qu’il y aura en direction de 2024 un émiettement des pôles qui rendra difficile toute qualification au 1er tour.
Si le qualifié est le président sortant, en ce sens qu’il aura sollicité un 3e mandat, il est fort probable que le Sénégal soit en proie à une dynamique de contestation préélectorale avec des risques de dérapages ponctuées de blessés, de vies fauchées, sans compter la possible irruption de l’armée sur la scène politique au cas où la chienlit ferait mine de vouloir s’installer durablement. Un inédit non souhaitable certes, mais qui demeure un danger potentiel à ne point négliger. A moins que surgisse un.e « invité.e surprise » qui puisse susciter une forte attraction autour de son offre programmatique. Toutefois, la présidentielle devant se tenir dans un peu moins de 2 ans, rend peu probable un tel scénario.
En tout état de cause, quelles que soient les réserves exprimées ici ou là, en cette étape de notre histoire commune, la bonne nouvelle est la fiabilité du système électoral sénégalais et subséquemment la prise de conscience par le citoyen-électeur de l’efficience de sa carte électorale. En un mot de son pouvoir de sanction et/ou de promotion. Aussi l’intérêt de tous et de toutes, classe politique, société civile, médias, serait-il de forcer les acteurs à renforcer la crédibilité des institutions et non à les discréditer.
En clair, elles ont rendu possibles deux alternances politiques majeures en 2000 et en 2012, de même que des élections locales et législatives marquées par les formidables percées de l’opposition. Pour peu que seul le Sénégal importe, reste donc en effet à traquer les dysfonctionnements de nos institutions, pour les renforcer, les sécuriser, les crédibiliser, afin que le système puisse obliger tout un chacun à suivre les règles qui s’imposent à tout le monde.
En ce sens, le rapport de la Commission nationale de Réforme des Institutions (CNRI) remis au président de la République, le 13 février 2014, avec des propositions visant à remédier aux dysfonctionnements institutionnels mis en évidence, constitue sans conteste un bon document de travail qui n’attend qu’à être dépoussiéré en vue d’une application conforme aux exigences de la période. Et cela engage toutes les parties, majorité comme opposition. Un travail d’autant plus important que ce qui s’exprime à travers les résultats de toutes ces élections, c’est surtout ce petit quelque chose qui s’appelle l’espoir. Et ni les achats de conscience, ni les débauchages, ni l’étalage d’ infrastructures ne sauraient venir à bout de cette nostalgie de l’excellence. L’oublier, ne pas en tenir compte, c’est se faire hara-kiri.
KEEMTAAN GI - CES FÉMINISTES QUI SE DISPUTENT À PROPOS DE BA…
Mais que vous voulez que je dise sur la transhumance assumée d’un Pape Moustapha Diop ? Au plan de l’idéologie et de l’argumentaire, le type est un tonneau vide. Vous l’avez une seule fois entendu dire des choses lumineuses ? Il n’est pas un intellectuel, mais un businessman de la politique. Dire qu’il veut sauver le pays d’une crise ! Il veut sauver sa situation financière oui ! Cessez de rigoler bêtement. On se calme ! Tout comme lui, ses principaux lieutenants ne sont pas faits pour s’opposer. L’un a pour cible celui qui est considéré comme le plus grand opposant du Chef. L’autre émarge au budget du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ce machin que l’opposition, la société civile, et toutes les personnes de bonne foi jugent improductif et que ces gens du secrétariat exécutif permanent de l’armée mexicaine et ses mercenaires parent de toutes les vertus. Pas si bêtes, ces messieurs et dames qui ne veulent pas mourir pauvres. De tous ces discours politiques à la noix, je m’en bats les c… en cette fin de weekend qui s’annonce torride. Ma préférence va aux féministes de Galsen. J’en ai entendu deux aux discours qui fleurent bon la canaillerie. Moi, le kàccoor et récent toubène, qui les pensais si chastes, découvre qu’elles sont comme moi. Sinon, pires. De polissonnes dames qui causent de sauteries au lit. Le must, c’est qu’il s’agit de deux enragées qui se réclament féministes radicales. Leur radicalité s’est illustrée à travers une dispute d’enfer entre bien b… et mal b… On ne les savait pas si intéressées à ces jeux érotiques pour être si exigeantes avec les hommes qu’elles fréquentent. Ah, les « Katiapans », comme elles savaient si bien cacher leurs vices ! Messieurs les coriaces, vous êtes avertis. L’une déplorait que sa camarade ne pense qu’à la b… si bien qu’elle est en passe de croire qu’elle est si mal b… qu’elle en soit malade. Tout en lui souhaitant un tireur d’élite afin qu’elle guérisse de son mal. Vous comprenez maintenant ma préférence pour ces dames si fripouilles que je croyais accrochées à de lumineuses réflexions empiriques. Quel désastre ! Puisque leur savoureuse chamaillerie se règlera au tribunal, on ne va pas s’ennuyer. Vivement le procès ! Le coté drôle de l’histoire est qu’une de nos deux féministes radicales se fera défendre par deux…mâles. Souriez !!! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
GUY MARIUS SAGNA DE « FRANCE DÉGAGE » À « FRANCE ACCÉLÈRE »
Elu député suite aux dernières élections législatives dans le département de Ziguinchor, Guy Marius Sagna n’a pas attendu d’être installé pour porter ses habits de député. Un vrai député du peuple ! Pour ce coup-ci, il s’agit du peuple estudiantin en attendant le peuple du dur labeur. Tenez ! Dans un post, le leader du mouvement « Frapp-France dégage » s’est attaqué à l’ambassade de France au Sénégal. Il reproche à la représentation diplomatique de l’Hexagone à Dakar de bloquer les dossiers de demandes de visas des nouveaux bacheliers. Dans la même foulée, l’activiste dénonce les lenteurs notées dans la délivrance des visas aux étudiants postulants et ayant bénéficié de préinscriptions pour des écoles préparatoires et universités françaises. Guy Marius Sagna s’est aussi indigné des frais exorbitants (55.000 cfa) liés aux demandes de visas et aussi pour la livraison (11.000 cfa et 22.000 cfa). Sur ce plan, « Le Témoin » quotidien donne raison à Guy Marius Sagna. Et le leader du mouvement « Frapp-France dégage » d’inviter l’ambassade de France à Dakar d’accélérer les procédures d’obtention de visas pour les étudiants sénégalais désirant poursuivre leurs études en France dont la rentrée des classes est prévue le 1e septembre prochain. Donc vous conviendrez avec nous de « France Dégage », Guy Marius Sagna prône désormais « France Accélère ». Comme quoi, le courageux artilleur Guy Marius fait déjà entendre le sifflement des premières roquettes sur l’hémicycle. Diadieuf !
OPÉRATION DOUANIÈRE DES MÉDICAMENTS D’UNE VALEUR DE 322 MILLIONS CFA SAISIS À KEUR-AYIB
Les douaniers se distinguent encore dans la lutte contre le trafic et la vente illicite de produits pharmaceutiques et de faux médicaments. Avant-hier, les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayib de la subdivision de Kaolack, ont intercepté un lot de médicaments, 02 armes à feu de type « Baïkal », ainsi que plusieurs autres produits dont l’importation est soumise à une réglementation particulière. Ces produits pharmaceutiques de contrebande, indique le communiqué du Bureau des relations publiques de la Douane, sont estimés à une valeur de près de 322 millions de francs CFA. La saisie a eu lieu à Keur-Ayib dans la région de Kaolack. Ce lot de médicaments est composé de plusieurs produits pharmaceutiques d’une valeur totale de 161 millions de francs. La valeur des autres produits saisis est estimée à 720 000 francs CFA. Cette saisie a eu lieu à hauteur de Ndiba Ndiayène, dans le département de Nioro du Rip, où la même unité douanière avait saisi 07 colis de faux médicaments d’une contre valeur totale de près de 138 millions de francs CFA, quelques semaines auparavant. Ces opérations de bouclage ont également permis de mettre la main sur une camionnette de type Toyota à Médina Sabakh. Selon les enquêteurs de la douane, le véhicule avait emprunté une piste sinueuse pour contourner le poste de contrôle des Douanes de Keur-Ayip en vue de rallier la route nationale à partir de Médina Sabakh. Des médicaments contrefaits d’une contre valeur de 22 millions de francs CFA y ont été retrouvés.
CITÉ FADIA LE «TADIABONE» CRIMINEL DES MALFRATS
Alors qu’elle se rendait au domicile familial à la cité Fadia pour fêter la « Tamxarit » ou la nuit du « Tadiabone », la dame Mame Bousso Kane a été agressée par deux individus qui ont pris son sac contenant 50.000 FCFA ainsi que son téléphone portable. L’un des malfrats a été interpellé…En quittant son domicile à Ouest Foire pour se rendre chez ses de ses parents à la cité Fadia, la dame Mame Bousso Kane ne se doutait pas qu’elle croiserait le chemin de l’agresseur Moussa Biaye et de son acolyte qui l’ont tabassée avant de la délester de ses biens. « Au moment où j’attendais tranquillement un taxi, deux individus m’ont encerclée. Le nommé Moussa m’a sommée, sous la menace d’un couteau, de lui remettre mon sac à main qui contenait 50 000 FCFA et mon téléphone portable. Lorsque j’ai refusé d’obtempérer, le mis en cause m’a giflée à deux reprises avant de commencer à me rouer de coups de poings. J’ai titubé avant de me retrouver par terre. C’est alors qu’ils ont pris mon sac », a raconté la victime aux enquêteurs. Croyant être seuls avec la victime, les malfrats ont même pris leur temps pour faire le partage de leur butin. Mais manque de pot, un individu, qui les observait de loin, est venu au secours de la dame. Grâce à sa perspicacité, le nommé Moussa Biaye a été interpellé tandis que son acolyte a pris la fuite en emportant la moitié de l’argent et le téléphone portable. Face aux enquêteurs de la police, Moussa Biaye a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, lui et son compagnon voulaient avoir de l’argent pour retourner au bar afin de poursuivre leur buverie. A en croire le mis en cause, ils avaient quitté le bar pour chercher une proie à agresser en cette nuit de « tadiabone ». Et c’est au moment où ils se partageaient le butin devant leur victime qu’un individu est intervenu. Lui, Biaye, a été interpellé pendant que son complice prenait la fuite avec sa part de l’argent et le téléphone portable de la victime. Après être passé aux aveux, le mis en cause a été arrêté tandis que son acolyte est activement recherché. SierrA Leone Des manifestations contre la vie chère en Sierra Leone ont tourné à l’émeute mercredi soir. Au moins deux personnes ont été tuées dans la capitale Freetown : deux policiers lynchés par la population. Un couvre-feu a été instauré. Des routes coupées, des barrages dressés et des pneus brûlés. À Freetown, les manifestations se sont rapidement transformées en affrontement entre jeunes et la police. Deux policiers ont été lynchés, des postes de police ont été détruits, des bâtiments publics saccagés et des bus incendiés. À l’origine de cette explosion de colère, un appel à un rassemblement pacifique initié par un groupe de femmes commerçantes pour protester contre la vie chère. Le rassemblement a été interdit par la police. Parallèlement, des appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux pour demander la démission du président Julius Maada Bio.