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21 juin 2025
LES FEMMES EN POLITIQUE, UN REMPART CONTRE LES TRIPATOUILLAGES CONSTITUTIONNELS ?
Faut-il encourager la participation des femmes en politique pour renforcer la démocratie sur le continent? C’est l’une des hypothèses qui a été discutée au sommet pour le constitutionnalisme et la consolidation de la démocratie en Afrique
Faut-il encourager la participation des femmes en politique pour renforcer la démocratie sur le continent? C’est l’une des hypothèses qui a été discutée jeudi lors de la deuxième journée du sommet pour le constitutionnalisme et la consolidation de la démocratie en Afrique. Ce sommet réunit depuis mercredi à Gaborone, la capitale du Botswana, d’anciens chefs d’Etat, des dirigeants en exercice et des acteurs de la société civile. Et pour des participants, les femmes en politique serait le meilleur rempart contre les tripatouillages constitutionnels.
La démocratie ne peut pas vivre si un président reste au pouvoir pendant 40 ans : c’est le plaidoyer lancé par ce parterre de femmes, dirigeantes et intellectuelles. Parmi elles Oby Ezekwesili, ancienne vice-présidente de la division Afrique de la banque mondiale et co-fondatrice de l'ONG Transparency International.
« Si nous avons constaté un recul démocratique sur le continent, il faut regarder en direction des hommes qui sont au pouvoir et leur dire « vous n’avez pas bien fait votre travail ». Dans les cas où les femmes ont été aux manettes, est-ce qu’elles ont mieux dirigé ? Les données récentes montrent que oui. »
UNE PARTIE DES MUSLMANS DU SÉNÉGAL CÉLÈBRE LA TABASKI CE SAMEDI
La grande majorité des fidèles se référant aux décisions de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire va célébrer dimanche la fête également surnommée Tabaski
Une partie des musulmans sénégalais célèbre ce samedi la fête de Lahid Al Ahda à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal.
La grande majorité des fidèles se référant aux décisions de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire va célébrer dimanche la fête également surnommée Tabaski.
Au Sénégal, les musulmans peinent à célébrer le même jour les deux grandes fêtes de la communauté, la Tabaski et la Korité (Lahid El Fitre) en raison de divergences sur l’apparition du croissant lunaire.
LÉGISLATIVES : APRÈS LA MONTÉE DE L'ADRÉNALINE, PLACE À LA PÊCHE DES VOIX
L’ouverture de la campagne est une nouvelle étape sur le long chemin de ces législatives qui a démarré au mois de mars, avec la publication de l’arrêté fixant à 15 millions de francs Cfa le montant de la caution
Après la fièvre de la contestation du processus de dépôts de listes de candidats aux législatives du 31 juillet, la place est maintenant à la pêche aux voix avec le lancement, ce dimanche, de la campagne électorale officielle.
Les électeurs vont renouveler, pour cinq ans, les 165 députés de l’Assemblée nationale, largement dominée par la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar.
La période dite de précampagne a été marquée par une tension née du contentieux sur le parrainage et le respect de la parité hommes-femmes.
Au total, 8 listes sont en compétition et chacune dispose d’un temps d’antenne de 5 mn dans le journal de la campagne qui sera diffusé en deux tranches horaires tous les soirs jusqu’au 29 juillet sur la télévision publique.
L’ouverture de la campagne est une nouvelle étape sur le long chemin de ces législatives qui a démarré au mois de mars, avec la publication de l’arrêté fixant à 15 millions de francs Cfa le montant de la caution.
Sur les 25 listes qui étaient sur la ligne de départ, 8 ont été retenues après les opérations de vérification des parrainages par la commission de réception des dossiers de candidatures. Sept listes ont été rejetées pour défaut de parrainages.
Le rejet de ces listes pour défaut de parrainages et, plus tard, de celle de la coalition Yewwi askan wi à Dakar, pour non respect de la parité entre les hommes et les femmes, ouvre la voix à la contestation du processus avec la saisine du Conseil constitutionnel.
Le 24 mai, le Conseil constitutionnel estime "mal fondée" la décision du ministre chargé des Elections de refuser au mandataire de la coalition Yewwi askan wi la possibilité de procéder à la substitution de ses candidats ayant sollicité leur retrait sur la liste du département de Dakar au scrutin majoritaire.
La coalition YAW est repêchée de justesse dans la capitale. Elle peut modifier la liste et respecter la régle de la parité.
Par contre, le Conseil a rejeté tous les recours ayant trait au parrainage, dont celui relatif à l’annulation des parrainages de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) qui avait déposé un nombre de parrains supérieur au maximum requis par la loi.
Le 30 mai, huit listes sont validées par le ministère de l’Intérieur, qui a toutefois rejeté la liste des suppléants au scrutin proportionnel présentée par la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et la liste des titulaires au scrutin proportionnel présentée par la coalition Yewwi askan wi (YAW).
Selon l’arrêté du ministre de l’Intérieur, ont été déclarées recevables : la coalition Bokk Gis Gis/Liggey, la coalition Naataange askan wi, la coalition alternative pour une assemblée de rupture, la coalition BBY, la coalition Buntu Bi, la coalition Les Serviteurs, la grande coalition Wallu Sénégal, la coalition Yewwi askan wi.
Par contre, ‘’n’est pas recevable la liste des suppléants au scrutin proportionnel présentée par la coalition BBY pour non-respect des dispositions relatives à la parité’’, estime le ministre de l’Intérieur dans son arrêté portant recevabilité des listes de candidats.
La liste des titulaires au scrutin proportionnel présentée par la coalition YAW ’’n’est pas recevable’’ pour ’’non-respect des articles L 178-1 et L179 aliéna 2 du Code électoral’’, selon l’arrêté ministériel.
La coalition n’avait pas pu procéder au remplacement d’un de ses candidats frappé d’inéligibilité.
BBY et YAW saisissent le Conseil constitutionnel, mais la haute juridiction rejette l’ensemble des recours.
La coalition Yewwi askan wi ne l’entend pas de cette oreille et brandit des menaces sur la tenue des élections si sa liste de suppléants n’est pas réintégrée.
Pour le président Macky Sall, le scrutin se tiendra à date échue.
Le 08 juin, la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), à Dakar, est le point de ralliement de milliers de Sénégalais réunis pour contester le rejet de la liste des candidats titulaires au scrutin proportionnel de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW).
Le rassemblement autorisé par un arrêté du préfet de Dakar a eu lieu à l’initiative des coalitions de YAW et Wallu.
Yewwi tente une nouvelle démonstration de force le 17 juin, mais la marche est interdite pour ‘’menaces de troubles à l’ordre public et violation de l’article L.61 du Code électoral’’, sur la propagande en période de précampagne électorale.
Le 17 juin, Dakar est bouclée par les forces de l’ordre, les leaders de Yewwi ayant décidé de braver l’interdiction de manifester à la Place de la Nation ont été confinés à leurs domiciles par les forces de sécurité.
Dans l’après-midi, des échauffourées éclatent entre la police et des manifestants, dans certains quartiers de Dakar, dont Colobane, où se trouve la place de la Nation.
Elles ont fait trois morts à Dakar (01), Bignona (01) et Ziguinchor (01) où les manifestants se sont opposés également aux forces de l’ordre.
Déthié Fall, Mame Diarra Fam, Ahmed Aïdara, Guy Marius Sagna et des dizaines d’autres manifestants sont arrêtés à Dakar et Ziguinchor et mis en prison. Jugés, ils écopent de peines avec sursis.
La députée Mame Diarra est relaxée.
Le 22 juin au soir, c’est un concert de casseroles et de klaxons qui retentit à Dakar et dans les régions, à l’appel de Yewwi askan wi. Les populations en ont profité pour dénoncer ’’la vie chère, le chômage, les violations des libertés....’’.
Le 29 juin, la coalition décide de renoncer à sa marche prévue le même jour grâce à une médiation conduite par Alioune Tine et l’homme d’affaires Babacar Ngom.
Elle annonce sa participation aux législatives avec sa liste de suppléants et invite les électeurs à sanctionner le régime.
L'ANGOLA, UNE AFFAIRE DE FAMILLE POUR LES DOS SANTOS
Il est accusé d'avoir dépouillé l'Angola pour son enrichissement personnel et celui de sa famille: l'ex-président Jose Eduardo dos Santos, décédé vendredi en Espagne, avait placé sa famille aux postes clés pendant ses 38 ans de règne sans partage
Banques, télécoms, médias et surtout pétrole, aucun secteur n'a échappé au clan dos Santos.
"Le président a privatisé l'Etat au profit de sa famille et de quelques proches", selon le journaliste d'opposition Rafael Marques de Morais, qui pourfend depuis des années la mainmise exercée par la puissante famille.
Voici les principaux visages de ce "conglomérat" familial:
- Isabel, la fille
A 49 ans, surnommée dans le pays la "princesse", Isabel est devenue l'incarnation de l'empire dos Santos.
Nommée à la tête de la compagnie pétrolière nationale Sonangol, elle a été remerciée peu après l'arrivée au pouvoir en 2017 du successeur de son père et actuel président, Joao Lourenço.
Isabel dos Santos se définit elle-même sur son compte Twitter comme une "entrepreneure".Le magazine américain Forbes l'a classée femme la plus riche d'Afrique, sa fortune personnelle est estimée à quelque 3,5 milliards de dollars.
Elle contrôlait jusqu'en 2020 le premier opérateur de téléphonie mobile du pays.Au Portugal, elle détenait aussi 25% du capital du Portugais NOS.Une partie de sa fortune était également placée aussi les banques, elle siégeait aux conseils d'administration de la Banco de Fomento Angola, de la Banco BIC ainsi que de sa filiale portugaise, et surtout de BFA, numéro 1 du secteur.
Avec son mari, l'homme d'affaires congolais Sindika Dokolo aujourd'hui décédé, elle possédait la marque de joaillerie de luxe suisse De Grisogono.
Mais cet empire commercial a été largement démantelé depuis l'enquête menée en 2020 par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), sur les origines douteuses de sa fortune.
Elle est accusée de détournement de fonds et blanchiment d'argent à la tête de Sonangol.Une décision de l'Institut néerlandais d'arbitrage (NAI) lui a ordonné l'année dernière de restituer 500 millions de dollars d'actions à la compagnie pétrolière.
- Jose Filomeno, le fils
Surnommé "Zenu", il a été nommé en 2013 à la tête d'un fonds souverain d'un capital de 5 milliards de dollars, lancé pour investir dans le développement du pays qui, malgré sa manne pétrolière, reste l'un des plus pauvres d'Afrique.
Six ans plus tard, il a été arrêté pour fraude, blanchiment et trafic d'influence.Il a été reconnu coupable d'avoir tenté de détourner jusqu'à 1,5 milliard de dollars du fonds qu'il a supervisé jusqu'en 2018.
En 2020, il a été emprisonné pour cinq ans, faisant de lui l'un des premiers membres de la famille poursuivi dans la campagne anti-corruption menée par le président Lourenço.
- "Tchize", l'autre fille
Mariée à un homme d'affaires portugais, Welwitschia dos Santos, la quarantaine, occupe le secteur des médias.Surnommée "Tchize", elle a tenu plusieurs postes à la direction de la télévision publique TPA.Elle a aussi contrôlé l'une des principales agences de publicité du pays.
Moins connue que sa demi-soeur Isabel, elle fut la première femme angolaise à diriger un grand club de football, le Benfica de Luanda.
Après la condamnation de son frère, elle a accusé M. Lourenço de poursuivre injustement sa famille avec des motivations purement politiques: "Lourenço utilise les enfants pour nuire au père", avait-elle déclaré à l'AFP.
- Ana Paula, l'épouse
Ancienne hôtesse de l'air, la deuxième femme de Jose Eduardo dos Santos contrôle, selon la presse locale, plusieurs sociétés dans l'exploitation de diamants.
Selon le directeur du mensuel économique Expensao, l'économiste Carlos Rosado de Carvalho, Ana Paula Cristovao de Lemos, 53 ans, détenait aussi 5% du capital de la banque Sol, en plus des 10% détenus par le biais de sa fondation.
BONIFACE NDONGO CLARIFIE
Moi Boniface Ndong, aujourd’hui ex-sélectionneur de l’équipe nationale masculine du Sénégal de Basketball ai décidé de faire ce communiqué pour apporter des éclaircissements sur les informations relatées dans la presse par des membres de la fédération
Moi Boniface Ndong, aujourd’hui ex-sélectionneur de l’équipe nationale masculine du Sénégal de Basketball ai décidé de faire ce communiqué pour apporter des éclaircissements sur les informations relatées dans la presse par des membres de la fédération sénégalaise de Basketball.
J’avais décidé de ne pas répondre mais par respect pour les hommes et femmes qui avaient placé leur confiance en nous et pour leur estime ; mais aussi vu les contre-vérités qui sont en train d’être diffusées, je me dois d’apporter des éclaircissements par rapport à notre gestion de l’Équipe Nationale et par rapports aux conditions dans lesquelles nous avons mené notre mission.
Conscient que tous les propos qui ont eu à être donnés n’ont eu pour but que de me dénigrer et de ternir ma réputation, et vu le silence de tous les membres de la délégation en particulier le directeur technique national Moustapha Gaye, le manager général Malèye Ndoye et mon assistant Mamadou Guèye “Pabi”, j’ai décidé de relater ce qui s’est passé durant cette campagne.
Après que le président Babacar Ndiaye m’ai dit que le ministère des Sports ne pourrait payer que cinq jours de préparation, le Vendredi 20 Mai 2022 j’envoie un programme de préparation pour les fenêtres d’Alexandrie á Moustapha Gaye et Malèye Ndoye : convocation des joueurs le Mardi 21 Juin, entraînement le 22-23-24-25, repos le 26, entraînement le 27, rallier Alexandrie le 28 ou 29 dépendant de la durée du trajet. Comme d’habitude après plusieurs relances au sujet des billets d’avion pour moi et les joueurs, le 17 Juin il m’envoie finalement mon billet d’avion avec les mauvaises dates : Je quitte Denver le 21 Juin à 12h heures locales pour arriver le 22 Juin à Dakar à 12h:11 mn. Je suis sorti de l’aéroport vers 15h après plus de 21h de voyage alors que le premier entrainement était pour 18h:00. Quand je me suis plaint auprès de lui, il me dit qu’il n’y avait pas de vol le jour d’avant et qu’il avait fait des efforts importants pour payer 7.000.000 de FCFA pour mon billet. Je lui dit que si c’est vous qui payez mon billet pourquoi vous ne l’achetez pas avant pour économiser de l’argent ? Il n’a jamais répondu à ma question. Je suis venu avec un entraîneur de Denver pour m’aider dans la préparation des matchs avec l’autorisation de la fédération et il a eu le même billet que moi.
À Dakar, Malèye me fait savoir qu’il a eu des échos que le groupe allait être divisé en deux pour rallier Alexandrie. Je lui dis que je ne voudrais pas que les joueurs soient séparés et c’est ainsi qu’on a effectué un trajet Dakar-Casablanca-Istanbul-Doha-Alexandrie. Mon itinéraire initial était Dakar-Istanbul-Alexandrie. Arrivé à l’aéroport de Diass, je demande mon nouveau billet que je n’avais pas encore reçu á Maleye et je me rend compte que nous avons une escale de 9h de temps à Casablanca. Je leur demande s’ils avaient prévu de mettre les joueurs dans un hôtel ; la réponse était NON. Après un appel téléphonique de Malèye et Tapha, le président donne son feu vert pour loger les joueurs Durant l’escale. Mais avec cette décision tardive, trouver un hôtel à Casablanca fut très difficile.
Le grand problème se pose à Istanbul quand la compagnie aérienne Turkish Airlines refuse de nous laisser embarquer vers 1h:30 du matin par défaut de visa (à rappeler que certains membres de la délégation sont arrivés á l’aéroport de Diass la veille vers 23H). Après plusieurs tractations en vain, nous sommes obligés de passer la nuit dans l’aéroport.
Le lendemain après une nuit horrible, je rencontre Gorgui qui dit qu’il va chercher un billet pour rentrer à Dakar, alors je convoque tous les joueurs et leur dit que je comprends leur frustration et que je serais de leur côté quel que soit le choix qu’ils allaient faire, mais j’aurai souhaité qu’ils prennent une décision unanime car si l’équipe était divisée, je ne saurais avec quelle partie me ranger. Le groupe décide alors qu’il voulait rentrer à Dakar et certains sont allés chercher des billets pour rentrer. Au moment où certains fédéraux cherchaient à trouver une solution en calmant les joueurs, le directeur technique Moustapha Gaye comme à son habitude, commence à exploser en traitant les joueurs de suiveurs d’ordre de deux personnes allant jusqu’à dire que même Maurice Ndour (son ennemi juré qu’il voulait me faire renvoyer de la sélection sous menace de partir lui-même) n’a jamais fait ce que Gorgui venait de faire.
En ce moment après la décision des joueurs, sauf Jean Jacques Boissy et Babacar Sané, de retourner á Dakar, Youssou Ndoye se retourne et dit à certains joueurs que j’ai dit que si j’avais cinq joueurs, j’allais partir à Alexandrie pour jouer. Malick Dime a eu l’intelligence de le dire à Gorgui qui lui dit que je n’étais pas un hypocrite ; alors Malick Dime m’appelle pour confronter Youssou qui nie les faits.
Après un appel téléphonique avec le président, lui-même va me supplier de convaincre les joueurs à partir pour sauver le Sénégal d’une sanction de la Fiba, mais aussi pour sauver la fédération car si on rentrait à Dakar, soutien-t-il, ils seraient tous renvoyés, et je précise que ce sont là ses propres mots. Alors, là, j’appelle les joueurs pour leur dire que le président a raison sur une chose, bien que nous sommes tous frustrés je ne veux pas que nous soyons la génération qui aurait empêché aux jeunes joueurs à venir d’avoir la chance de compétir dans les tournois internationaux. Je demande aux joueurs de prendre le vol et une fois à Alexandrie, nous ferons une réunion pour faire état de toutes nos préoccupations et de toutes nos demandes que nous transmettrons à la fédération. Je leur avais aussi dit que les décisions prises lors de cette réunion serait rendues publiques. Presque tout le monde accepte sauf Gorgui qui, heureusement, n’a pas pu trouver de vol pour retourner à Dakar.
Arrivée á Alexandrie, la réunion se tient comme prévu avec la présence de Malèye Ndoye. Donc cette réunion n’était pas un secret. Chaque joueur donne ses conditions pour revenir en équipe nationale. Durant les discussions, je prenais des notes sur mon ordinateur avec un écran géant pour que tout le monde puisse voir ce que je notais. A la fin de la réunion, tous les joueurs, sans exception, approuvent le document. Je décide ainsi que je vais l’imprimer, le faire signer et le remettre moi-même au président de la fédération et le rendre public. Mon assistant Pabi Guèye arrive le lendemain, je lui montre le document, il me dit qu’il n’était pas sûr ; alors je lui conseille de ne pas mettre son nom car la fédération pourrait lui faire mal.
Le jour du dernier match contre le Kenya, Gorgui me dit que le président sais tout le contenu du document, je lui demande qu’est-ce qu’on en fait, il me dit de le signer et le lui remettre, qu’il allait le faire signer aux joueurs et le donner á Tapha Gaye. N’étant pas convaincu j’appelle Youssou Ndoye dans ma chambre en présence de mon assistant “Pabi” et lui demande quoi faire avec le document, il me dit qu’il ne va pas signer parce qu’ il va quitter la sélection. Je lui demande pourquoi, il me dit qu’il pense que je ne l’aime pas. Alors on a eu une discussion franche et je lui ai expliqué pourquoi il ne jouait pas beaucoup.
Après ses deux situations je décide que le document est mort et en fait part aux autres joueurs comme Malik Dime et Cheikh Bamba Diallo.
Voici le document approuvé par tous les joueurs sans exception pendant la réunion. Il y avait d’ailleurs une demande de vol charter que j ‘ai convaincu Gorgui d’éliminer car connaissant le président, il allait l’utiliser contre eux.
Aussi le président, par le biais d’Assane Badji, m’a remis l’argent de l’afrobasket 2021 qu’il avait refusé de payer à Henry Pierria.
« Après 61 heures de route et 02 nuits passées dans les aéroports pour faire le trajet Dakar-Alexandrie (Égypte) et malgré les conditions très difficiles du voyage, nous avons décidé de continuer à Alexandrie et jouer le tournoi pour honorer une demande de la fédération sénégalaise de basket et d’éviter que la FIBA ne sanctionne le Sénégal.
Durant plusieurs années, nous avons toujours eu des difficultés à rallier Dakar ou aller vers les autres pays où se tiennent les compétitions internationales. Tous ces problèmes répétitifs que nous vivons à chaque compétition, nous ont poussé à tenir une réunion pour en discuter et étaler nos conditions pour continuer à honorer de notre présence en équipe nationale et éviter que les générations qui nous suivent continue de vivre les même problèmes :
✓ Envoyer les billets d’avion des joueurs et du staff au moins 01 mois avant le début de chaque regroupement ou compétition
✓ Pas de billets d’avion avec plus de 02 escales, pas d’escales extrêmement long et des billets approuvé par les joueurs où ils peuvent envoyer leur propre itinéraire
✓ Billets d’avion en classe business pour rallier Dakar pour chaque joueur
✓ Un préparateur physique pour chaque regroupement et tournoi
✓ Payer la prime de L’Afrobasket 2021 de 5000 euro de Henry Pierria
✓ Prime de participation de 1 million pour chaque fenêtre et l’Afrobasket
✓ Prime de qualification de 5 million pour la coupe du monde
✓ Prime de qualification de 5 million pour les Jeux Olympiques
✓ Prime de match gagnée de 1 million pour chaque compétition »
Je suis revenu en sélection pour servir mon pays parce que ça me fait très mal que le basket sénégalais ne fonctionne pas á cause de la médiocrité de nos dirigeants. J’ai fait cette campagne sans contrat contre le conseil de mon agent et sans rémunération par amour pour mon pays. Je suis très déçu du directeur technique nationale, Moustapha Gaye, Malèye Ndoye et Mamadou Gueye Pabi, Ils savent ce qui s’est passé à Istanbul et se taisent, Je ne veux plus de messages de soutien en privé, ayez le courage de dire la vérité pour sauver les générations futures, le président est prêt à sacrifier tout le monde pour sauver sa peau. Il s’est précipité pour me renvoyer pensant que j’allais publier ce document ; je ne l’aurais jamais fait sans l’aval de toute l’équipe.
Un des délégués Pape Sombel Diop, président de Nianing Basket Club et Président du district de Mbour qui est un ami que le président a essayé de convaincre plusieurs fois de voyager avec l’équipe sûrement pour me faire plaisir était de ce voyage et lui a dit que tout ce qu’on l’a raconté était des mensonges car il était présent, mais au moment où il lui parlait l’article était déjà publié et Moustapha Gaye ne m’ayant pas joint parce que j’étais à l’entraînement me laisse un message WhatsApp pour m’annoncer mon limogeage.
Mamadou Guèye que je soutiens depuis qu’il est avec moi alors qu’il n’a aucune qualification pour faire le travail d’un assistant. Le travail d’un assistant en sélection nationale est de faire les analyses de l’équipe rival, faire une présentation pour l’entraîneur et pour les joueurs mais pour commencer il faut un logiciel et depuis que j’ai pris m’a fonction j’ai proposé à la fédération d’acheter deux logiciel NAC Sport á 1.200.000 FCFA en vain. Alors au moment où je passe des nuit à travailler pour préparer des « scouting » pour les joueurs je ne peux pas lui confier un travail qui devrais être le tiens. Réveillez-vous nos entraîneurs des équipes nationaux, nos joueurs ont atteint un niveau de basket où ils méritent plus que nous auparavant et il faut arrêter de vous cacher sous votre médiocrité. Je comprends que les entraîneurs locaux manquent de moyen pour travailler mais la même règle ne peux plus s’appliquer à la sélection nationale. Je me rappelle toujours l’appel téléphonique de Porfirio me disant que ses assistants sénégalais ne savais pas faire de « scouting », je lui répond que je te l’avait dit.
Nous avons aujourd’hui Desagana Diop, Rémy Ndiaye au Miami Heat, Amadou Mbodj au Chicago Bulls, et sûrement d’autres personnes que je ne connais pas, tous des sénégalais qui ont acquis des connaissances dans les analyses de vidéo et études d’équipes rivales, ils veulent aider mais nous leur barrons le chemin pour se cacher derrière notre médiocrité. Même le directeur technique Moustapha Gaye qui a participé à toutes les réunions de l’équipe ne m’a jamais approcher pour me demander qu’est-ce que je faisais, comment je le faisais par peur de montrer qu’il ne s’y connais pas en programme vidéo mais se fâche parce que je ne lui demande pas son avis pendant une mi-temps. Il me dit après le match contre l’Égypte que l’équipe s’est mal échauffée, pourtant la fédération préfère emmener cinq délégués fédéraux qui sont en vacances, logé et nourris avec primes au lieu d’un préparateur physique.
Je suis un patriote, j’aime mon pays à mort, j’ai beaucoup donner au Sénégal et je vais continuer à le faire. Je veux que le Sénégal soit le meilleur pays de basket en Afrique et nous en avons les capacités et le potentiel. Laissons ceux qui s’y connaissent diriger notre basket et arrêtons de nous cacher derrière notre médiocrité
UN NOUVEAU GOUVERNEUR A LA TETE DE LA BCEAO
L’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, nouveau gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a prêté serment ce vendredi, à Dakar, rapporte un communiqué parvenu à l’APS.
Dakar, 8 juil (APS) - L’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, nouveau gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a prêté serment ce vendredi, à Dakar, rapporte un communiqué parvenu à l’APS.
La prestation de serment marque la prise de fonctions de l’ex-président de la commission de la CEDEAO, désigné à ce poste le 4 juin dernier lors d’un sommet extraordinaire des pays membres de l’UEMOA, à Accra, précise la même source.
Economiste, ancien ministre et ancien fonctionnaire de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Broua a prêté serment devant le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, Sani Yayi, ministre de l’Economie et des Finances du Togo.
La cérémonie a eu lieu au siège de l’institution, à Dakar, en présence du gouverneur sortant, de membres du Conseil des ministres et des vice-gouverneurs, en application des dispositions de l’article 57 des statuts de la Banque centrale, précise le communiqué de l’institut d’émission.
Jean-Claude Kassi Brou remplace Tiémoko Meyliet Koné, nommé en avril dernier vice-président de la Côte d’Ivoire.
LA CAMPAGNE DES LEGISLATIVES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les rares journaux parus samedi se mettent au diapason des élections législatives du 31 juillet dont la campagne s’ouvre dimanche, le jour de la célébration, par la communauté musulmane, de la fête de Lahid Al Ahda.
Dakar, 9 juil (APS) – Les rares journaux parus samedi se mettent au diapason des élections législatives du 31 juillet dont la campagne s’ouvre dimanche, le jour de la célébration, par la communauté musulmane, de la fête de Lahid Al Ahda.
Le quotidien L’AS ne s’y trompe pas en soulignant que la Tabaski ’’retarde les hostilités’’ entre les différentes coalitions en lice pour cette élection devant déboucher sur le renouvellement des membres de l’Assemblée nationale.
‘’La campagne électorale pour les prochaines législatives débute demain (dimanche). Cependant, les candidats vont devoir retarder leurs meetings et autres déplacements à cause de la fête de Tabaski’’, indique la publication.
Dans ses colonnes, le journal estime qu’en dépit des nombreux couacs notés durant tout le processus électoral, la campagne pour les législatives du 31 juillet débute dimanche, coïncidant avec le jour de la Tabaski. Il relève que cette situation ’’va retarder le déplacement des candidats à l’intérieur du pays’’.
Le Soleil s’intéresse au sujet en proposant à ses lecteurs un dossier consacré à l’organisation d’élections législatives au Sénégal depuis 1963. Illustrant sa Une d’une photo du premier président de l’institution parlementaire, Lamine Guèye, le journal fait noter que ces types d’élections, organisés tous les cinq ans, sont des moments très importants pour le système politique sénégalais.
‘’Cela fait plus de 60 ans que le Sénégal organise des élections législatives. Si les premières élections (1957-1959) avaient eu lieu sous la Loi cadre, c’est en 1963 que le Sénégal a organisé ses premières élections législatives en tant que pays indépendant’’, rappelle le quotidien gouvernemental.
Une façon pour le journal de donner le ton à l’ouverture officielle de la campagne dimanche sur toute l’étendue du territoire national. ‘’C’est parti pour une vingtaine de jours de campagne. Des partis et coalitions de partis politiques ont commencé à rendre public leur programme qui démarre, pour certain, le lundi, en raison de la Tabaski’’, fait savoir la publication.
De son côté, Source A met en avant le volet financier de la campagne électorale en assurant que les comités électoraux de la coalition au pouvoir Benno Bok Yakaar (BBY), avaient commencé à recevoir de l’argent devant servir à l’organisation et l’animation de la campagne électorale.
Huit listes de candidats seront en compétition pour occuper les 165 sièges de l’Hémicycle. Deux parmi les listes favorites de cette élection ont été amputées d’une partie de leurs membres par les autorités électorales.
Yewi Askan Wi, principale coalition de l’opposition, est privée de candidats titulaires au scrutin majoritaire, alors que celle de la mouvance présidentielle n’aura pas la possibilité de présenter des candidats suppléants sur sa liste nationale.
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KHALIFA SALL À L'OFFENSIVE
Du point de vue du Droit rien ne s’oppose à ce qu’il soit éligible : "Si on parle de Droit, je ne suis pas inéligible. L’inéligibilité est une peine. Ici, c’est une modification unilatérale du Code électoral qui m’empêche d’être inscrit sur les listes"
L’ancien édile déchu de la capitale estime que du point de vue du Droit rien ne s’oppose à ce qu’il soit éligible. « Si on parle de Droit, je ne suis pas inéligible. L’inéligibilité est une peine. Ici, c’est une modification unilatérale du Code électoral qui m’empêche d’être inscrit sur les listes. En tout état de cause, je suis un militant. Je ne me suis jamais battu pour des intérêts personnels. Mon combat, c’est le triomphe de l’idéal pour lequel je me bats », a-t-il indiqué.
Khalifa Sall juge absurde la peine qui lui a été infligée. C’était dans le cadre du procès de la Caisse d’avance où il a été reconnu coupable, en 2018, de détournement de près de 300 millions de F CFA.
« Je ne peux pas gérer près de 70 milliards de F CFA par an et on m’accuse d’avoir détourné 300 millions de FCFA. Chaque centime de cet argent, je peux le justifier, parce que, j’ai tous les reçus. Mais, devant le juge, j’ai refusé de donner des noms. Je ne le ferai jamais. C’est des populations. Je l’ai utilisé en bon escient », a-t-il déclaré, jurant qu’il n’aura jamais « la tête baissée devant ses accusateurs ».
À DEUX JOURS DE L'AÏD, FIÈVRE DES RETROUVAILLES AU FOULADOU SUR FOND DE VIE CHÈRE
Les prix des denrées de première nécessité ont pris l’ascenseur à Kolda (sud), de même que ceux du mouton, à quelque 2 jours de la célébration de la Tabaski, moment de grandes retrouvailles dont les préparatifs suscitent une grande effervescence
Les prix des denrées de première nécessité ont pris l’ascenseur à Kolda (sud), de même que ceux du mouton, à quelque 2 jours de la célébration de la Tabaski, moment de grandes retrouvailles dont les préparatifs suscitent une grande effervescence dans la capitale du Fouladou qui continue d’accueillir depuis quelques jours ses fils établis dans d’autres régions du Sénégal.
Ménagères ou restauratrices, les habitués du marché central de Kolda venus s’approvisionner pour l’Aïd-el-Kébir, la grande fête musulmane devant être célébrée dimanche, jugent que la plupart des produits de première nécessité sont hors de prix.
"C’est inadmissible ce qui se passe" au marché, dénonce par exemple Adja Bintou Djiba, une restauratrice rencontrée par le correspondant de l’APS au marché central.
Elle ne décolère pas contre les prix appliqués, en commençant par l’oignon, un produit de grande consommation pendant les fêtes, dont le sac est passé de 8.000 à 12.000 francs CFA en quelques jours, affirme-t-elle.
La restauratrice s’indigne de la même manière en détaillant les prix du sac de pomme de terre, cédé selon elle à 13.500 francs, pendant que "le bidon de 20 litres d’huile coûte 29500 FCFA. Le sac de riz parfumé est à 23.000 contre 16000 FCFA’’, s’agissant du riz ordinaire.
De même, la viande est vendue "à 3000 francs CFA" le kilogramme, le prix du poisson variant "entre 3.500 et 4.000 FCFA’’ le kilogramme, ajoute-t-elle.
"C’est incroyable, je suis venue avec 125. 000 FCFA pour faire le marché, et je n’arrive même pas à satisfaire tous mes besoins", se désole Adja Bintou Diba.
Les pères de famille ne disposant encore de mouton ne semblent pas mieux lotis, si l’on en croit Ibrahima Baldé, qui arpente quotidiennement depuis quelques jours les moindres recoins du principal foirail de la commune au quartier Bouna Kane, dans l’espoir de voir les prix des bêtes baisser avant la fête.
"Je viens chaque jour deux fois au foirail, le matin et le soir, pour voir si les prix des moutons vont baisser, mais là il faut dire que les propriétaires de moutons" maintiennent les prix élevés, se désole Ibrahima Baldé.
Selon ce chef de famille, il faut au minimum 100.000 francs en général pour s’offrir un mouton de taille correcte. Il faut donc débourser encore plus pour certaines catégories de bêtes qui ne sont de toutes les façons pas à la portée de tout le monde.
Rien de tout cela n’entame pourtant l’effervescence qui s’est emparée de la ville avec le retour au bercail de Koldois établis dans d’autres régions mais qui ne voudraient pour rien au monde passer la fête ailleurs qu’au Fouladou.
La ville se trouve donc dans une frénésie ambiante avec les préparatifs de la fête qui vont bon train dans les lieux de commerces, les ateliers de couture et les salons de beauté.
Le ton de la fête est donné par les Koldois de l’étranger revenus au bercail pour les besoins de la fête et qui profitent des jours qui séparent de la fête pour faire le détour de la ville et de ses environs, à la rencontre de vieilles connaissances ou de parents.
Une animation inhabituelle donc, avec les allers et venus de véhicules et de ces innombrables mototaxis qui apportent à la ville une ambiance encore plus festive que d’habitude.
Il faut aussi faire avec le vacarme plus habituel des embouteillages et klaxons sur les principaux axes du centre-ville, ajouté à l’ordinaire des occupations anarchiques de rues par certains commerçants.
"Moi, je reviens tous les deux ans pour passer la fête avec la grande famille. C’est une occasion de revoir les amis, les parents et aussi recueillir des prières", explique Seyni Dramé, de retour de France depuis quelques jours.
Au quotidien, certains amis et compagnons d’enfance sont très souvent amenés à se retrouver autour d’une séance animée de thé par d’interminables discussions, sur fond de souvenirs impérissables des longues années passées ensemble avant la séparation et les vicissitudes de la vie.
En attendant le jour J, ces natifs du Fouladou aujourd’hui établis à l’étranger ne manqueront pas de s’assurer les bienfaits du marabout du coin, histoire de se prémunir du mauvais et de la mauvaise langue, comme un indispensable armement psychologique avant de repartir à nouveau livrer bataille à la vie sous d’autres cieux naturellement bien moins accueillants sinon hostiles.
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LES COULISSES DU RETOUR CONTROVERSÉ DE BLAISE COMPAORÉ
Comment le retour de Blaise Compaoré a-t-il été préparé ? Serge Daniel est journaliste et auteur de plusieurs ouvrages traitant du Sahel et du Burkina Faso. Il a suivi les coulisses du retour de l'ancien président au Burkina Faso
Comment le retour de Blaise Compaoré a-t-il été préparé ? Serge Daniel est journaliste et auteur de plusieurs ouvrages traitant du Sahel et du Burkina Faso. Il a suivi les coulisses du retour de l'ancien président au Burkina Faso. A ses côtés, Ousmane Ndiaye, le rédacteur en chef central Afrique de TV5 Monde.