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21 juin 2025
LA DIRECTION NATIONALE DE L’AMPC LANCE LA CAMPAGNE
La restauration de l’écosystème mangrove au niveau de l’Aire marine protégée (Amp) de Joal-Fadiouth est concrétisée à Joal-Fadiouth par une activité de reboisement et de renforcement des capacités des groupements et des agents de l’Amp
C’est parti pour le programme de restauration de la mangrove à Joal-Fadiouth. La Direction nationale des Aires marines protégées communautaires (Ampc) a lancé la campagne, hier jeudi, avec l’appui de la coopération marocaine qui s’implique pour le repiquage sur 30 hectares (ha).
La restauration de l’écosystème mangrove au niveau de l’Aire marine protégée (Amp) de Joal-Fadiouth est concrétisée à Joal-Fadiouth par une activité de reboisement et de renforcement des capacités des groupements et des agents de l’Amp.
En ce sens, hier, le colonel Mamadou Sidibé, Directeur national des Aires marines protégées communautaires (Ampc), a lancé à Joal-Fadiouth une vaste campagne de restauration des écosystèmes de mangrove. La démarche initiée entre dans l’exécution du développement communautaire et l’amélioration de l’état de conservation de la biodiversité marine et côtière au niveau de l’Ampc de Joal-Fadiouth.
Une superficie de 30 hectares, sur les sites de Fadial 1, Fadial 2, Mbissel et Fassanda, est ciblée pour un repiquage de propagules avec le concours d’un expert, un universitaire spécialiste de la question. Auparavant, avec le concours de la coopération marocaine, par le canal de la Fondation Oc, la Direction des Aires marines protégées communautaires a mis en œuvre un cycle de renforcement de capacités sur le reboisement de la mangrove pour 5 groupements de Joal-Fadiouth, des membres de l’Association Agire, des agents de l’Amp de Joal-Fadiouth et ceux de la Damp.
L’une des principales attentes est l’accroissement de la résilience face aux effets des changements climatiques dans les zones côtières, pour une meilleure exploitation et valorisation de l’écosystème mangrove. Le colonel Mamadou Sidibé a évoqué les potentialités naturelles et économiques reconnues à la mangrove.
En effet, de son statut de zone frayère, lieu de reproduction des poissons et mollusques, la mangrove, pour lui, contribue pour beaucoup dans le développement durable. Le lancement national de la campagne de restauration de la mangrove et principalement dans les sites des Aires marines protégées communautaires a vu la participation de la Fondation Oc. Colonel Sidibé a magnifié la participation à cette initiative du professeur Ngor Diouf, un expert et universitaire. Ce dernier a donné des indications nécessaires sur les méthodes et moyens à observer pour un repiquage correct dans les écosystèmes de mangroves des propagules. La distance à respecter est à lier aux dispositions pratiques pour une bonne régénération de la mangrove.
Abdou Karim Sall, au nom des communautés, a rassuré d’un fait : «si la mangrove pousse et reverdi davantage, elle participera à la stabilité des foyers de pêcheurs. Le poisson et les produits halieutiques, comme les huîtres, prennent naissance et se développent à partir de la mangrove. Nous devons l’entretenir et la protéger».
Par Assane Guèye
OUVREZ VOS PORTES ET VOS PORTABLES
La décision du procureur de la République est salutaire. Jeter des jeunes lycéens de Yoff en prison n’est pas exécrable. C’est un avertissement clair. Des comportements d’adultes sur des âmes d’enfants, c’est la porte ouverte à toutes les licences.
La décision du procureur de la République est salutaire. Jeter des jeunes lycéens de Yoff en prison n’est pas exécrable. C’est un avertissement clair. Des comportements d’adultes sur des âmes d’enfants, c’est la porte ouverte à toutes les licences. Il faut les corriger. La complaisance encourage la récidive.
Seule la fermeté est exemplaire et dissuasive. Le ministre de l’Education nationale répète que l’école est un lieu de socialisation. En prônant la clémence envers les écoliers de Hann ayant ouvert le concours d’indiscipline, Mamadou Talla a fait preuve d’un laxisme coupable. L’école est un sanctuaire. Le conservatoire de la citoyenneté. L’esprit de compréhension à l’égard des fauteurs de troubles après chaque mutinerie accélère le processus de démantèlement de l’enseignement. « Fermer une école, c’est ouvrir une prison ». Hugo a trouvé les mots justes.
Mais faisons un effort de perspicacité. Ce n’est ni la faute à l’école. Ni imputable à l’étourdissement des parents contrairement à ce qui s’entend. C’est la crise d’autorité qui gangrène le Sénégal. Au mondial de l’irrévérence, la pagaille et le manque de rigueur, on aurait sans nul doute accroché une médaille. Toutes les formes de civilité vacillent. Les chevaliers de la politesse, du respect et de la courtoisie ont quitté la scène. C’est du bois qu’on ne retrouve plus. Les initiatives affectives ont déserté la bonne terre du Sénégal.
Relativement bien partis en 1960, on faisait figure de pays-pilote. L’héritage a été vite dilapidé. Le pilotage à vue a par la suite favorisé un climat d’anarchie sans précédent. Les Sénégalais sont aujourd’hui laissés à eux-mêmes. C’est le sauve-qui-peut. Personne ne doit s’étonner qu’un de ces quatre matins, on se retrouve au pied du mur. C’est peut-être déjà ce qui arrive.
L’indiscipline est une bombe à retardement. Elle tire tout le monde vers le bas et ne génère que du déclassement. L’acte de folie de cette poignée d’élèves est inexcusable. Les bouts de bois de Dieu du Lycée Ousmane Sembène n’ont fait que pasticher les grands. Le champ politique est hermétique à l’esprit de dépassement. Le leader de Pastef est entré dans le dur avec son boulot de premier magistrat. Le Burok auquel il s’est engagé doit être être une occupation à temps plein. La gestion amène à prendre des décisions impopulaires. Elle est quelquefois source d’impopularité. La population de Ziguinchor est exigeante. Il ne faut pas chercher à en faire un bouclier.
Émile Badiane, un des fondateurs du MFDC a été maire. Son verbe était mesuré et maîtrisé. Le phénomène Ousmane Sonko n’est pas toujours phénoménal dans sa prise de parole. Au commencement était le verbe. Celui qui a la communication a la communauté et la communion. Il gagnerait à être moins prolixe en s’imposant une cure médiatique.
La fête du sacrifice d’Abraham est un moment de communion. La Tabaski est une fête nationale pendant laquelle les familles se retrouvent dans les contrées les plus reculées. On regrette la célébration en rangs dispersés et le manque d’unisson comme ça se faisait du temps du gouverneur général de l’AOF de Dakar à Zinder au Niger. Il lui arrivait de fixer les dates que tout le monde respectait. Les temps et les mœurs ont changé. La dilution de l’autorité s’est exacerbée. Il restera peut-être la solidarité agissante. Ouvrez vos portes et vos portables à l’occasion des fêtes. Une indication que Maître Wade donnait aux ministres et élus. La vie est de plus en plus difficile. La détresse sociale est inouïe. La sobriété voire la frugalité peuvent constituer une bouée de sauvetage. La fête doit être belle. Mais elle ne doit pas être alternée par la diète et les dettes.
FACE AU MAROC, LE SÉNÉGAL «SE PRÉPARE À JOUER UNE FINALE POUR LA PREMIÈRE PLACE»
Can Féminine 2022, L’équipe nationale féminine du Sénégal affronte celle du Maroc, ce vendredi à 21 heures à Rabat.
Le match du Sénégal prévu ce vendredi soir à Rabat contre l’équipe nationale marocaine féminine de football pour le compte de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2022), sera «une finale pour la première place», a affirmé le sélectionneur sénégalais, Mame Moussa Cissé.
L’équipe nationale féminine du Sénégal affronte celle du Maroc, ce vendredi à 21 heures à Rabat. Les deux sélections avec six points, sont déjà qualifiées pour les quarts de finale de la CAN féminine qui se déroule au Maroc du 02 au 23 juillet. Après la qualification, la conquête de la première place est le nouvel objectif du Sénégal. «Ça peut être déterminant. Il faut se battre maintenant pour être premier de la poule ce qui pourra nous éviter peut-être de croiser de grosse écuries», a déclaré à la MAP le sélectionneur des lionnes, Mame Moussa Cissé.
Le technicien sénégalais espère que «les filles vont faire le match référence contre le Maroc, devant son public». «On a joué deux matchs, on en a gagné deux, il faut rester dans ce tempo parce que les choses arrivent très vite», prévient-il. Le sélectionneur Moussa Cissé reconnait tout de même que «ce ne sera pas facile contre les lionnes de l’Atlas». «Elles doivent fêter ça. Il y aura du monde, il y aura du jeu et c’est ce genre de match qui peut faire grandir les filles. Contre le Maroc, ce sera une finale pour la première place», argumente-t-il.
Un avis partagé par la responsable du football féminin à la Fédération sénégalaise de football Seyni Ndir Seck. «On va prendre ce match de manière hyper sereine comme on l’a déjà fait pour nos deux premières rencontres. L’avantage d’être premier du groupe, est de rester à Rabat. Donc on ne va pas s’en priver même si on a en face le Maroc qui est le pays organisateur», confie-t-elle à la MAP.
Seyni Ndir Seck estime que les Lionnes du Sénégal vont essayer de surprendre les lionnes de l’Atlas chez elles. Et le mot d’ordre selon elle, «est de se battre jusqu’au bout pour rester à Rabat». Le Sénégal a bien débuté la CAN 2022 avec deux victoires en autant de matchs. Après l’Ouganda (2-0), les lionnes ont dominé le Burkina Faso par (1-0).
Avec six points, le Sénégal est assuré de jouer les quarts de finale pour la première fois de son histoire. Au lendemain de cette performance, les Lionnes ont effectué une séance de décrassage sur un des terrains de l’Académie du FUS de Rabat. «Deux matchs, deux victoires, et une qualification en quart de final, c’est historique pour le Sénégal», se réjouit la responsable du football féminin sénégalais. Elle ajoute que cette équipe est l’aboutissement d’un travail qui a été mené sur la durée.
L’UNITÉ NATIONALE EN PÉRIL
Pour des intérêts électoralistes, des acteurs politiques instrumentalisent la fibre ethnique, la religion ou la race. La sortie de Ousmane Sonko est la dernière d’une longue liste sur laquelle pouvoir et opposition jouent avec la cohésion nationale
Pour des intérêts électoralistes, des acteurs politiques instrumentalisent la fibre ethnique, la religion ou la race. La sortie de Ousmane Sonko est la dernière d’une longue liste sur laquelle pouvoir et opposition jouent avec la cohésion nationale et la stabilité du pays.
Comme rarement, les acteurs politiques pouvoir et opposition ont pour la plupart réprouvé la sortie de Ousmane Sonko. Le leader de Pastef, qui présentait ses condoléances mardi à Bignona avec la délégation de Yewwi askan wi (Yaw), a sorti des propos qui ont provoqué un tollé dans le landerneau politique. « On doit tous accepter que Macky Sall a un problème avec la Casamance et les Casamançais. Depuis que le Sénégal est Sénégal, ça n’a jamais existé. De Senghor à maintenant, aucun Président n’a traité la Casamance de la même manière que Macky Sall. Il y a une stigmatisation des Casamançais à fortiori tous ceux qui ont un nom à consonance diola. C’est trop », a déclaré le maire de Ziguinchor. Le Sénégal a souvent été cité en exemple par rapport à d’autres pays de la sous-région. Dès son indépendance, le pays peuplé de musulmans à plus de 95%, a porté à sa tête un chrétien, une communauté qui représente moins de 5%.
Le Président Senghor était l’ami des chefs religieux et notamment de Serigne Fallou Mbacké ou encore Thierno Seydou Nourou Tall. Cependant, à des fins électoralistes, à la veille d’élections, les politiciens activent ce levier très sensible sur l’appartenance à une ethnie ou à la religion. Les dérives verbales sont aussi observées chez les membres de la majorité. Février 2019, en pleine campagne électorale pour la Présidentielle du 24 février, dans le même département de Bignona, le candidat Macky Sall a tenu un langage qui sonnait comme l’existence d’une Casamance en dehors d’un Sénégal. « Si vous voulez que la Casamance intègre le Sénégal dans le cadre du développement, il faut voter la coalition Benno bokk yaakaar », disait-il pour séduire ses électeurs du Sud. En écho, on se souvient des propos de Aliou Dembourou qui, en octobre 2020, s’est prêté à un jeu qui pourrait remettre en cause la cohésion sociale, en invitant sa communauté à « prendre les machettes pour défendre la candidature de Macky Sall à un troisième mandat, en 2024 ».
A l’Apr, Moustapha Cissé Lô s’est aussi signalé en s’en prenant à la Casamance. A l’émission Rfm matin du 28 janvier 2019, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, analysant la réussite d’une manifestation du leader de Pastef à Ziguinchor, déclarait : « Ceux qui sont venus au meeting de Ousmane Sonko sont tous des rebelles ». Le Sénégal, pays pauvre très endetté, a une richesse que le monde nous envie : le dialogue islamo-chrétien et le cousinage à plaisanterie. Des citoyens ont consenti d’énormes sacrifices pour construire cela de Senghor à Abdou Diouf en passant par Me Abdoulaye Wade. Les acteurs politiques d’aujourd’hui ont le devoir de préserver ce legs pour ne pas jouer avec le feu. A propos des Antilles françaises, Aimé Césaire disait que ce sont des « Français à part entière et non des Français entièrement à part ». Au Sénégal, ce discours est-il valable pour la Casamance ?
Basketball - Problèmes de voyage, dispute entre dirigeants et joueurs...Boniface Ndong n'a pas attendu longtemps pour réagir, Boniface Ndong n'a pas attendu longtemps pour réagir
Démis de ses fonctions de sélectionneur national ce mercredi par la Fédération sénégalaise de basketball, Boniface Ndong n'a pas attendu longtemps pour réagir. A travers un communiqué publié hier, jeudi 6 juillet, le technicien sénégalais revient sur la participation du Sénégal au tournoi d’Alexandrie et donne sa propre version de cette campagne égyptienne soldée par un bilan peu élogieux pour le basket-ball sénégalais. En plus des difficiles conditions de voyage, les disputes entre joueurs et les dirigeants, le désormais ex-sélectionneur a expliqué, avec amples détails, des éclaircissements sur les informations relatées dans la presse par des membres de la fédération sénégalaise de basketball et qu'il qualifie de "contrevérités".
“JE ME DOIS D’APPORTER DES ÉCLAIRCISSEMENTS”
“J’avais décidé de ne pas répondre mais par respect pour les hommes et femmes qui avaient placé leur confiance en nous et pour leur estime; mais aussi vu les contre-vérités qui sont en train d’être diffusées, je me dois d’apporter des éclaircissements par rapport à notre gestion de l’Equipe Nationale et par rapports aux conditions dans lesquelles nous avons mené notre mission. Conscient que tous les propos qui ont eu à être donnés n’ont eu pour but que de me dénigrer et de ternir ma réputation, et vu le silence de tous les membres de la délégation en particulier le directeur technique national Moustapha Gaye, le manager général Malèye Ndoye et mon assistant Mamadou Guèye “Pabi”, j’ai décidé de relater ce qui s’est passé durant cette campagne. Après que le président Babacar Ndiaye m’a dit que le ministère des sports ne pourrait payer que cinq jours de préparation, le vendredi 20 mai 2022 j’envoie un programme de préparation pour les fenêtres d’Alexandrie á Moustapha Gaye et Malèye Ndoye: convocation des joueurs la Mardi 21 Juin, entraînement le 22-23-24-25, repos le 26, entraînement le 27, rallier Alexandrie le 28 ou 29 dépendant de la durée du trajet. Comme d’habitude après plusieurs relances au sujet des billets d’avion pour moi et les joueurs, le 17 Juin, il m’envoie finalement mon billet d’avion avec les mauvaises dates: Je quitte Denver le 21 Juin à 12h, heure locale pour arriver le 22 Juin à Dakar à 12h:11 mn. Je suis sorti de l’aéroport vers 15h après plus de 21h de voyage alors que le premier entrainement était pour 18h:00. Quand je me suis plaint auprès de lui, il me dit qu’il n’y avait pas de vol le jour d’avant et qu’il avait fait des efforts importants pour payer 7.000.000 de FCFA pour mon billet. Je lui dit que si c’est vous qui payez mon billet pourquoi vous ne l’achetez pas avant pour économiser de l’argent ? Il n’a jamais répondu à ma question. Je suis venu avec un entraîneur de Denver pour m’aider dans la préparation des matchs avec l’autorisation de la fédération et il a eu le même billet que moi“.
“LE GRAND PROBLèME SE POSE à ISTANBUL”
“A Dakar, Malèye me fait savoir qu’il a eu des échos que le groupe allait être divisé en deux pour rallier Alexandrie. Je lui dis que je ne voudrais pas que les joueurs soient séparés et c’est ainsi qu’on a effectué un trajet Dakar-Casablanca-Istanbul-Doha-Alexandrie. Mon itinéraire initial était Dakar-Istanbul-Alexandrie. Arrivé à l’aéroport de Diass, je demande mon nouveau billet que je n’avais pas encore reçu á Maleye et me rend compte que nous avons une escale de 9h de temps à Casablanca. Je leur demande s’ils avaient prévu de mettre les joueurs dans un hôtel; la réponse était Non. Après un appel téléphonique de Malèye et Tapha, le président donne son feu vert pour loger les joueurs durant l’escale. Mais avec cette décision tardive, trouver un hôtel à Casablanca fut très difficile. Le grand problème se pose à Istanbul quand la compagnie aérienne Turkish Airlines refuse de nous laisser embarquer vers 1h:30 du matin par défaut de visa (à rappeler que certains membres de la délégation sont arrivés á l’aéroport de Diass la veille vers 23H). Après plusieurs tractations en vain, nous sommes obligés de passer la nuit dans l’aéroport.
“JE COMPRENDS LA FRUSTRATION...DES JOUEURS”
“Le lendemain après une nuit horrible, je rencontre Gorgui qui dit qu’il va chercher un billet pour rentrer à Dakar, alors je convoque tous les joueurs pour leur dire je comprends leur frustration et que je serai de leur côté quel que soit le choix qu’ils allaient faire mais j’aurai souhaité qu’ils prennent une décision unanime car si l’équipe était divisée, je ne saurais avec quelle partie me ranger. Le groupe décide alors qu’il voulait rentrer à Dakar et certains sont allés chercher des billets pour rentrer. Au moment où certains fédéraux cherchaient à trouver une solution en calmant les joueurs, le directeur technique Moustapha Gaye comme à son habitude, commence à exploser en traitant les joueurs de suiveurs d’ordre de deux personnes allant jusqu’à dire que même Maurice Ndour (son ennemi juré qu’il voulait me faire renvoyer de la sélection sous menace de partir lui même) n’a jamais fait ce que Gorgui venait de faire. En ce moment après la décision des joueurs, sauf Jean Jacques Boissy et Babacar Sané, de retourner á Dakar, Youssou Ndoye se retourne et dit à certains joueurs que j’ai dit que si j’avais cinq joueurs, j’allais partir à Alexandrie pour jouer. Malick Dime a eu l’intelligence de le dire à Gorgui qui lui dit que je n’étais pas un hypocrite; alors Malick Dime m’appelle pour confronter Youssou qui nie les faits“.
“QUAND LA FSBB SUPPLIE BONIFACE DE CONVAINCRE LES JOUEURS”
“Après un appel téléphonique avec le président, lui-même va me supplier de convaincre les joueurs à partir pour sauver le Sénégal d’une sanction de la Fiba mais aussi pour sauver la fédération car si on rentrait à Dakar, soutien-t-il, ils seraient tous renvoyés, et je précise que ce sont là ses propres mots. Alors là, j’appelle les joueurs pour leur dire que le président a raison sur une chose, bien que nous sommes tous frustrés, je ne veux pas que nous soyons la génération qui aurait empêché aux jeunes joueurs à venir d’avoir la chance de compétir dans les tournois internationaux. Je demande aux joueurs de prendre le vol et arrivé à Alexandrie, nous ferons une réunion pour faire état de toutes nos préoccupations et de toutes nos demandes que nous transmettrons à la fédération. Je leur avais aussi dit que les décisions prises lors de cette réunion seraient rendues publiques. Presque tout le monde accepte sauf Gorgui qui heureusement n’a pas pu trouver de vol pour retourner à Dakar”. Arrivé à Alexandrie la réunion se tient comme prévu avec la présence de Malèye Ndoye. Ce qui veut dire qu’elle n’était pas un secret. Chaque joueur donne ses conditions pour revenir en équipe nationale. Durant les discussions, je prenais des notes sur mon ordinateur avec un écran géant pour que tout le monde puisse voir ce que je notais. A la fin de la réunion, tous les joueurs sans exception approuvent le document. Je décide ainsi que je vais l’imprimer, le faire signer et le remettre moi -même au président de la fédération et le rendre publique. Mon assistant Pabi Guèye arrive le lendemain, je lui montre le document, il me dit qu’il n’était pas sûr; alors je lui conseille de ne pas mettre son nom car la fédération pourrait lui faire mal. Le jour du dernier match contre le Kenya, Gorgui me dit que le président sait tout le contenu du document, je lui demande qu’est ce qu’on en fait, il me dit de le signer et le lui remettre, qu’il allait le faire signer aux joueurs et le donner à Tapha Gaye. N’étant pas convaincu j’appelle Youssou Ndoye. Dans ma chambre en présence de mon assistant “Pabi” et lui demande quoi faire avec le document, il me dit qu’il ne va pas signer parce qu’il va quitter la sélection. Je lui demande pourquoi, il me dit qu’il pense que je ne l’aime pas. C’est alors qu’on a eu une discussion franche et je lui ai expliqué pourquoi il ne jouait pas beaucoup. Après ses deux situations je décide que le document est «mort» et en fait part aux autres joueurs comme Malick Dime et Cheikh Bamba Diallo. Voici le document approuvé par tous les joueurs sans exception pendant la réunion. Il y avait d’ailleurs une demande de vol charter que j’ai convaincu Gorgui d’éliminer car connaissant le président, il allait l’utiliser contre eux. Aussi, le président par le billet d’Assane Badji m’a remis l’argent de l’afrobasket 2021 qu’il avait refusé de payer à Henry Pierria.
“CES PROBLÈMES RÉPÉTITIFS QUE NOUS VIVONS À CHAQUE COMPÉTITION”
«Après 61 heures de route et 02 nuits passées dans les aéroports pour faire le trajet Dakar-Alexandrie (Egypte) et malgré les conditions très difficiles du voyage, nous avons décidé de continuer à Alexandrie et jouer le tournoi pour honorer une demande de la fédération sénégalaise de basket et d’éviter que le FIBA ne sanctionne le Sénégal. Durant plusieurs années, nous avons toujours eu des difficultés à rallier Dakar ou aller vers les autres pays où se tiennent les compétitions internationales. Tous ces problèmes répétitifs que nous vivons à chaque compétition, nous ont poussé à tenir une réunion pour en discuter et étaler nos conditions pour continuer à honorer de notre présence en équipe nationale et éviter que les générations qui nous suivent continue de vivre les mêmes problèmes.
“J’AI FAIT CETTE CAMPAGNE SANS CONTRAT”
“Je suis revenu en sélection pour servir mon pays parce que ça me fait très mal que le basket sénégalais ne fonctionne pas à cause de la médiocrité de nos dirigeants. J’ai fait cette campagne sans contrat contre le conseil de mon agent et sans rémunération par amour pour mon pays“. “Je suis très déçu du directeur technique national, Moustapha Gaye, Malèye Ndoye et Mamadou Gueye Pabi”. “Je suis très déçu du directeur technique nationale, Moustapha Gaye, Malèye Ndoye et Mamadou Gueye Pabi. Ils savent ce qui s’est passé à Istanbul et se taisent. Je ne veux plus de messages de soutien en privé, ayez le courage de dire la vérité pour sauver les générations futures, le président est prêt à sacrifier tout le monde pour sauver sa peau. Il s’est précipité pour me renvoyer pensant que j’allais publier ce document ; je ne l’aurais jamais fait sans l’aval de toute l’équipe. Un des délégués Pape Sombel Diop, président de Nianing Basket Club et Président du district de Mbour qui est un ami que le président a essayé de convaincre plusieurs fois de voyager avec l’équipe sûrement pour me faire plaisir était de ce voyage et lui a dit que tout ce qu’on l’a raconté était des mensonges car il était présent, mais au moment où il lui parlait l’article était déjà publié et Moustapha Gaye ne m’ayant pas joint parce que j’étais à l’entraînement me laisse un message WhatsApp pour m’annoncer mon limogeage. Mamadou Guèye que je soutiens depuis qu’il est avec moi alors qu’il n’a aucune qualification pour faire le travail d’un assistant. Le travail d’un assistant en sélection nationale est de faire les analyses de l’équipe rival, faire une présentation pour l’entraîneur et pour les joueurs mais pour commencer il faut un logiciel et depuis que j’ai pris m’a fonction j’ai proposé à la fédération d’acheter deux logiciel NAC Sport á 1.200.000 FCFA en vain. Alors au moment où je passe des nuit à travailler pour préparer des «scouting» pour les joueurs je ne peux pas lui confier un travail qui devrais être le tien”.
“LAISSONS CEUX QUI S’Y CONNAISSENT DIRIGER NOTRE BASKET ET ARRÊTONS DE NOUS CACHER DERRIÈRE NOTRE MÉDIOCRITÉ”
«Réveillez-vous, nos entraîneurs des équipes nationales nos joueurs ont atteint un niveau de basket où ils méritent plus que nous auparavant et il faut arrêter de vous cacher derrière votre médiocrité. Nous avons aujourd’hui Desagana Diop, Rémy Ndiaye au Miami Heat, Amadou Mbodj au Chicago Bulls, et sûrement d’autres personnes que je ne connais pas, tous des sénégalais qui ont acquis des connaissances dans les analyses de vidéo et études d’équipes rivales, ils veulent aider mais nous les barrons le chemin pour se cacher derrière notre médiocrité. Même le directeur technique Moustapha Gaye qui a participé à toutes les réunions de l’équipe ne m’a jamais approché pour me demander qu’est-ce que je faisais comment je le faisais par peur de montrer qu’il ne s’y connait pas en programme video mais se fâche parce que je ne lui demande pas son avis pendant une mi-temps. Il me dit après le match contre l’Égypte que l’équipe s’est mal échauffée, pourtant la fédération préfère emmener cinq délégués fédéraux qui sont en vacances logés et nourris avec prime au lieu d’un préparateur physique. Je suis un patriote, j’aime mon pays à mourir, j’ai beaucoup donné au Sénégal et je vais continuer à le faire. Je veux que le Sénégal soit le meilleur pays de basket en Afrique et nous en avons les capacités et le potentiel. Laissons ceux qui s’y connaissent diriger notre basket et arrêtons de nous cacher derrière notre médiocrité”
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LA MAIRESSE MAIMOUNA DIÈYE BRISE ENFIN LE SILENCE
Affaire de détournement de 12 millions f CFA à la commune de patte d’oie, ce montant couvrait les dépenses liées aux aides des fêtes de Pâques, de Korité, les participations diverses pour l’appui aux imams et délégués de quartiers
Accusée par certains de ses collègues du Conseil municipal d’avoir décaissé frauduleusement 12 millions F CFA en lieu et place de 3 millions de francs CFA autorisés par le Conseil municipal dans le cadre de l’aide destinée à la communauté catholique pour les besoins de la fête de Pâques, la mairesse de la commune de la Patte d’Oie a réagi hier, jeudi 7 juillet. Lors d’un point de presse, la responsable nationale des femmes de Pastef a expliqué que contrairement à ce que disent ses détracteurs, ce montant couvrait les dépenses liées aux aides des fêtes de Pâques, de Korité, les participations diverses pour l’appui aux imams et délégués de quartiers, pour les conférences religieuses et la célébration de la nuit du Laylatul Khadri.
Rebondissement dans l’affaire supposée de détournement de 12 millions F CFA destinés au soutien de la communauté catholique pour les besoins de la fête de Pâques à la commune de Patte d’oie. Accusée par certains de ses collègues du Conseil municipal d’avoir décaissé frauduleusement 12 millions F CFA en lieu et place de la somme de 3 millions de francs CFA autorisée par le Conseil municipal dans le cadre de l’aide destinée à la communauté catholique lors de la fête de Pâques, la mairesse de la commune de la Patte d’Oie, Maimouna Dièye, sort enfin de son mutisme. Face aux journalistes hier, jeudi 7 juillet, lors d’un point de presse pour donner sa version des faits, la responsable nationale des femmes de Pastef a formellement démenti ces accusations portées contre elle.
Rappelant d’emblée qu’elle est le premier maire élu directement (suffrage direct) par les populations de la Patte d’Oie pour un mandat de 5 ans, Mme Maimouna Dièye dit s’être « engagée auprès de ses concitoyens « pour une gestion ambitieuse, participative, inclusive et transparente ».
Poursuivant son propos, elle affirme qu’elle « ne céderait à aucune forme de pression et surtout pas, de la part d’un lobby politique local dont les méthodes sont maintenant connues de tous » et qu’elle va tenir son engagement auprès de ses administrés « quoi qu’il m’en coûte ».
Donnant sa version des faits au sujet de cette affaire de 12 millions F CFA, elle explique que ce montant, contrairement à ce qui est dit, couvrait les dépenses liées aux aides des fêtes de Pâques, de Korité, les participations diverses pour l’appui aux imams et délégués de quartiers, pour les conférences religieuses et la célébration de la nuit du Laylatul khadri.
Mieux, elle précise qu’elle a agi en suivant la délibération de l’équipe sortante qui a voté un budget de plus de 1 012 935 21 F CFA pour l’année 2022 dont trente millions (30 millions) réservés à l’aide aux indigents. « Dans le cadre de l’exécution du budget qui engage le Maire, les collaborateurs et particulièrement la commission sociale ont été consultés sur les montants à allouer tant pour les aides des fêtes de Pâques que de Korité, les participations diverses pour l’appui aux imams et délégués de quartiers, pour les conférences religieuses et la célébration de la nuit du Laylatul khadri. Ceci pour un montant global de 12 millions de francs CFA », s’est-elle défendue en précisant que tous les justificatifs sont disponibles pour les corps de contrôle, au besoin.
Poursuivant ses explications, elle explique au sujet de la liste partagée dans les réseaux sociaux que c’est « au niveau de la perception qu’ils ont convenu, pour ne pas engendrer une trop lourde charge de travail et ralentir la procédure avec des centaines voire des milliers, de regrouper les bénéficiaires en émettant quarante (40) mandats de trois cents mille (300.000) francs CFA tirés dans le lot des demandeurs. D’où la liste diffusée pour asseoir les fausses accusations»
LA COVID-19 POINTE ENCORE SON NEZ
Passée en arrière-plan de l’actualité depuis des mois, l’épidémie de covid19 semble augmenter légèrement au Sénégal avec 23 nouveaux cas positifs sur 814 tests effectués, soit un taux de positivité de 2,85%
C’est une petite alertée lancée par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale à travers son communiqué quotidien sur l’évolution de la covid-19 au Sénégal. Les chiffres du document montrent que le nombre de cas liés au coronavirus grimpe ces derniers jours au Sénégal, laissant présager un rebond de la maladie les jours à venir même s’il est encore prématuré de se préoccuper des conséquences.
Passée en arrière-plan de l’actualité depuis des mois, l’épidémie de covid19 semble augmenter légèrement au Sénégal avec 23 nouveaux cas positifs sur 814 tests effectués, soit un taux de positivité de 2,85%, a annoncé hier, jeudi 7 juillet, le ministère de la Santé et de l’Action sociale dans son communiqué du jour sur l’évolution de la maladie. Même si les hospitalisations et les décès n’ont pas suivi la même courbe, les nouvelles contaminations sont dans une pente ascendante depuis quelques jours. Ce, après une longue période de baisse allant jusqu’à un voire deux cas positifs par jour.
En effet, cette légère remontée du nombre de cas se passe dans un contexte où la covid-19 est presque reléguée aux calendes grecques avec à la fois le relâchement total des mesures sanitaires mais aussi la vaccination anti-covid qui marque le pas (le nombre total des personnes vaccinées depuis février 2021 est de 1493351). De quoi faire craindre un retour de la pandémie ? Pour cause, l’on s’achemine vers la célébration de la fête de Tabaski qui est marquée par un déplacement massif des populations. C’est l’occasion de gros préparatifs et de grands rassemblements avec ses proches, dans les gares routières et les marchés. A ce risque de circulation du virus, s’ajoute le fait qu’on se dirige aussi vers l’organisation des élections (législatives du 31 juillet). La campagne électorale qui, d’ailleurs, s’ouvre ce dimanche 10 juillet, va drainer du monde partout dans le pays avec les meetings.
En effet, la covid-19 est repartie à la hausse au Maroc depuis quelques jours avec 3041 nouveaux cas enregistrés mercredi 6 juillet 2022. D’ailleurs, les Etats-Unis viennent de revoir la classification du pays dans son nouveau système d’évaluation des risques liés au covid-19, selon le média américain CNN.
L’Europe aussi voit de nouveau en rouge. Des pays comme l’Italie, la Grèce, l’Allemagne l’Autriche, la France annoncent une hausse des contaminations depuis quelques jours. En France par exemple, le nombre de nouvelles infections au covid-19 est estimé à 154615 les dernières 24 heures, selon les données de la Santé publique publiées mercredi soir. La veille, il était de 206554. Le coronavirus a également étendu ses tentacules en Chine où il avait apparu en fin 2019.
La grande ville de Xi’an de 13 millions d’habitants située dans le centre du pays, a fermé depuis le 5 juillet dernier et pour une semaine écoles, restaurants, lieux de cultes, marchés et musées pour éviter flambée des cas après en avoir enregistré 18 samedi dernier, selon les autorités locales. Il y a trois jours 1,7 million de personnes sont confinées dans l’Est du pays. Le ministère de la Santé a fait état lundi dernier de 287 nouveaux cas positifs dans la province de l’Anhui, ce qui porte le total à plus d’un millier ces derniers jours.
Toutefois, le nombre de cas covid-19 reste très bas en Chine comparé à l’immense majorité des autres pays. Au Sénégal, même s’il est encore prématuré de se préoccuper des conséquences concernant une «flambée», le respect des gestes barrières devra encore être de mise.
KEEMTAAN GI - « TABASKI-EXCES »
Nous n’aimons franchement pas trop nous épancher sur la dégoûtante pratique politique à Galsen. Trop d’indignation sélective, trop d’hypocrisie. C’est d’ailleurs ce qui fait le paradoxe dans ce charmant pays où l’on vous accuse d’anthropophagie tout en vous récusant le droit de vous défendre. Et gare à vous si vous répliquez aux grotesques accusations portées contre vous. La meute, qui regardait en spectatrice, feignant n’avoir rien entendu, va vous sauter dessus sans retenue. Et dans la meute, on recense des ministres qui pensent sérieusement que vous êtes un vampire. Il faut subir et se taire. Comme cette pratique que l’on subit depuis une éternité et que l’on ne voit que sur cette terre de 90 % de musulmans dont la moitié est constituée de récents « Toubène » à l’image de ce vilain Kàccoor Bi. Depuis plus de deux semaines, la ville est entièrement transformée en foirails. La moindre portion de terre disponible est occupée par des bêtes dans un pays qui se veut émergent et qui vit comme si on venait de sortir du moyen âge. Tous ces foirails éparpillés dans tous les coins des quartiers constituent un scandale écologique. La puanteur n’égale en rien le langage de charretier de ces messieurs et dames de la politique. Dans aucun pays musulman au monde également, on ne vit le sacrifice d’Abraham comme sur cette terre de toutes les contradictions. Un coin du monde qui compte des milliers de pauvres que le gouvernement doit secourir. La preuve de son échec qu’il masque par une vaste opération de corruption. Suivez le JT de la télé de Brejnev Racine Talla pour vous faire une idée de l’ampleur de l’achat des consciences à quelques semaines des législatives. Ce pays reste également le seul où des bêtes sont échangées au double voire triple du salaire d’un cadre. Le pays de tous les excès avec des dépenses somptuaires outrageantes qui vont plonger des ménages dans l’indigence et des pères de familles dans un cercle infernal d’endettement. Tout cela résume nos « Sénégalaiseries », c’’est-à-dire des comportements aux antipodes de l’émergence. Axelle Kabou n’avait-elle pas raison de se demander : « Et si l’Afrique refusait le développement ? » Réponse : les Sénégalais en tout cas refusent ce développement avec leurs comportements moyenâgeux sur tous les plans ! Un pays où la religion prend souvent des tendances folkloriques. Et tout le monde s’y complait ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
COUPURE D’ÉLECTRICITÉ AU KING FAHD MACKY DISJONCTE ET MENACE !
Calme et serein de nature face à de pareilles situations, le président de la République Macky Sall a cette fois-ci « disjoncté » suite à une coupure d’électricité dont il a estimé qu’elle était de trop. C’était hier à l’hôtel King Fahd Palace (Dakar) où il présidait la cérémonie de lancement de la reconstitution des fonds du programme Ida-20 en compagnie de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements de pays africains clients de l’IDA ainsi que des dirigeants d’institutions régionales et des représentants du Groupe de la Banque mondiale. Et soudain, une coupure d’électricité a plongé la salle dans le noir. Cela a suffi pour perturber l’introduction du discours du président Sall. « Je voudrais avant toute chose dire que cette coupure est un signe de contre-performance. Qui n’est pas acceptable par rapport à nos volontés d’émergence. Quelque part, il y a quelqu’un qui n’a pas fait son travail. Et en Afrique, on n’a pas la culture de la sanction. Je trouve que cette action doit être sanctionnée. Parce qu’on ne peut pas avoir une rencontre aussi importante, et que les responsables de l’hôtel acceptent des situations pareilles. Le protocole doit régler ce genre d'incident qui n'est pas tolérable. Si nous voulons avancer, il faut savoir sanctionner quand les choses ne marchent pas » s’est emporté le président Macky Sall. Qui de la Senelec ou de l’hôtel King Fahd Palace est responsable de ce délestage ? En tout cas, qui dit délestage, dit forcément la Senelec puisqu’elle a le monopole de la distribution de l’électricité! Sauf si la direction de l’hôtel s’était déconnectée du réseau de la Senelec à cet instant-là pour actionner son groupe électrogène le temps d’un sommet. Ce qui est peu probable… Seule une enquête peut situer les responsabilités de cette coupure d’électricité qui a fait sortir le président Macky Sall de ses gonds. Au point de le pousser à menacer d’ «électrocuter » ceux qui l’ont électrocuté devant ses pairs. Preuve des nombreux dysfonctionnements dans ce pays que les thuriféraires du régime essaient de masquer sous une « communication » mensongère !
AFFAIRE BLONDIN DIOP LA FAMILLE RÉCLAME TOUJOURS LA RÉOUVERTURE DU DOSSIER
Omar Blondin Diop ne dit certainement pas grande chose à la jeunesse actuelle. Pourtant cette figure sénégalaise du mouvement contestataire des années 1968 mort en détention le 11 mai 1973 sur l’île de Gorée continue à hanter le landerneau politique du pays. Son nom a refait surface hier par la grâce de la projection d’un film documentaire de 80 minutes qui lui a été dédié. L’événement s’est déroulé au Théâtre national Daniel Sorano. L’occasion a été saisie par la famille de Omar Blondin Diop pour réclamer la réouverture du dossier de ce dernier. «Nous n’avons jamais cessé de demander la réouverture de ce dossier. Aujourd’hui, notre famille n’aura de cesse que lorsque la justice sénégalaise acceptera de rouvrir la procédure sur la base des éléments définitifs recueillis par le juge Moustapha Touré et augmentés d’éléments nouveaux recueillis lors de la commémoration du quarantième anniversaire de la mort de Omar Blondin en 2013 puis en 2014» a indiqué Ousmane Blondin Diop, frère du défunt. «Puisqu’ils [les juges] ont dit que c’est une ordonnance de non-lieu, d’incompétence, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas les éléments qui peuvent être interprétés différemment par un autre juge», a ajouté le frère d’Omar Blondin Diop. Selon lui, la famille de la figure emblématique du mouvement contestataire des années 68 mène des «investigations supplémentaires» et dispose d’»éléments» qu’elle «peut mettre à l’actif» de sa démarche. Il relève toutefois qu’outre des «changements dans les juridictions», «il n’y a pas de retour et de réponse officielle via les avocats». La famille de Blondin Diop, un intellectuel brillant et militant des années 1968, estime qu’il faut aller jusqu’au bout de la recherche de la vérité dans l’affaire de sa disparition considérée comme suspecte. «Si on veut que la justice sénégalaise soit crédible aux yeux de tout le monde, pas seulement aux yeux des puissants ou ceux qui ont des moyens d’influence, il ne faut pas laisser des dossiers inachevés dans les tiroirs de notre justice», a dit Ousmane Blondin Diop. Ousmane Blondin Diop considère le film du réalisateur sénégalais Djeydi Djigo comme le fruit d’un «travail méthodique, sérieux d’investigation qui a duré quatre ans avec peu de moyens». «Ce documentaire, dit Ousmane Blondin Diop, met en lumière différentes pistes possibles pour le pouvoir, comme le disent les avocats, pour demander un réexamen de certains aspects de l’instruction inachevée depuis 1973.» Selon lui, «si on veut vraiment que la vie politique ne soit pas soumise à des impasses, il faut qu’il y ait du droit qui s’applique même à la vie politique, que le traitement soit égalitaire pour tous».
SONKO REÇU PAR EMBALO
C’est sur sa page Facebook que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a annoncé son audience avec le Président Ùmaro Sissocco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la CEDEAO. « J’ai répondu aujourd’hui à l’invitation du Président Ùmaro Sissocco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau et Président en exercice de la CEDEAO. Nous avons eu des échanges très profonds et avons partagé nos préoccupations sur les situations politiques intérieures de la Guinée, du Sénégal et des grands chantiers de la CEDEAO. Je me réjouis de cette discussion franche et directe et remercie le Président Embalo pour ses égards », écrit M. Sonko. Une audience diversement appréciée. Si certains encouragent celui qui se présente comme le Chef de l’opposition, d’autres appellent à la prudence. La conviction de ces derniers est que Embalo est un pion de Macky.
BASKET PÉTITION POUR LE RETOUR DE BABA TANDIAN
Le basket sénégalais est mort et vraiment mort par la faute d’un homme incompétent, sorti de nulle part, Me Babacar Ndiaye. Toute la détermination de l’homme, c’est de se servir avec un groupe d’amis le basket au lieu de servir le basket. Parce qu’il n’a jamais été pratiquant, mais uniquement un dirigeant qui par la grâce de manœuvres est parvenu à partir de son club le Dakar Université Club à se faire élire et réélire à la tête de notre basket. Seulement pendant ces deux mandats, il a tué le basket sénégalais qui a été ridiculisé lors de la fenêtre du Caire. Voir sur le chemin du Caire, des Lions dormir à même sol à l’aéroport d’Istanbul pour un grand pays de sport ! C’est une insulte suprême au peuple champion d’Afrique des Nations qui a écrasé à deux reprises l’Egypte. Voilà. Même si Baba Tandian a été l’imprimeur du Témoin, nous pensons jusqu’il a été mille fois un meilleur président de Fédération que ce Me Babacar Ndiaye. Qu’on l’aime ou pas ses méthodes, son franc-parler, au moins on sait que lui est sorti de quelque part, précisément du basket pour faire son bonhomme de chemin à travers l’imprimerie avant de revenir au basket pour le servir et non se servir. A la tête de la Fédération de basket, Baba Tandian avait complètement délaissé et son entreprise et sa famille. Sa seule et unique famille restait la balle orange. Il dormait presque dans son bureau de la Fédération de basket. Il avait réussi à refaire aimer le basket sénégalais. Le championnat attirait de nouveau le public. Les sponsors se bousculaient autour de lui. Il lui arrivait même de refuser des sponsors. Il avait fait réparer de sa propre poche le tableau magnétique du stadium Marius. Lors d’une finale de CAN de basket des filles à Bamako, ces dernières menaçaient de bouder si elles ne recevaient pas leurs primes. Connaissant les lenteurs administratives, c’est de Bamako qu’il câbla son ancien collaborateur Amara qui lui convoya 20 millions de frs dans un sachet en plastique pour payer les primes des filles. En outre, de son temps, le titre de Roi et de Reine était très couru. Puisque les lauréats étaient assurés d’avoir une maison, une voiture, de l’argent et de nombreux cadeaux immobiliers. Bien sûr tout cela, c’est de l’histoire ancienne avec Me Babacar Ndiaye. Le ministre des Sports Matar Ba et le monde du basket rendraient un excellent service au peuple, s’ils se débarrassaient de Me Babacar Ndiaye. Au Témoin, nous allons lancer après la Tabaski une pétition pour le départ du président de la Fédération de Basket.