Macky Sall à Tivaouane
L’hôpital de niveau 3 de Tivaouane va bientôt sortir de terre. Le Président Macky Sall a annoncé hier en conseil des ministres qu’il procèdera, le samedi 25 juin 2022, à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 de Tivaouane. La cérémonie sera tenue en marge de la visite qu’il effectuera dans la capitale de la Tijania à l’occasion du centenaire de la disparition de Seydi EL Hadji Malick Sy.
Alphabétisation
Restons avec le chef de l’Etat qui tient à la relance des programmes d’alphabétisation dans les langues nationales. A ce propos, il a demandé au ministre de l’Éducation nationale de procéder, avec les acteurs, à l’actualisation de la stratégie de promotion et de développement de l’alphabétisation dans les langues nationales, en lien avec les axes du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Seconde phase du programme de lampadaires solaires
La phase II du programme des lampadaires solaires sera bientôt lancée pour renforcer l’éclairage public dans les collectivités territoriales. A cet effet, le chef de l’Etat a demandé hier au ministre du Pétrole et des Énergies d’engager les diligences nécessaires au lancement effectif de la seconde phase du programme de lampadaires solaires. Cette phase concerne 115 000 unités réparties, selon le critère d’équité, sur l’ensemble des communes du Sénégal.
Loi de règlements pour l’année 2021
La Cour des Comptes a bouclé la loi de règlements pour l’année 2021. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat s’est félicité de la présentation du projet de loi de règlements pour l’année 2021. A date, dit-il, l’Etat du Sénégal est à jour sur la reddition des comptes, conformément aux dispositions de la loi organique relative à la loi de finances. D’ailleurs, le conseil des ministres a examiné et adopté ledit Projet de loi de règlements. Par ailleurs, le conseil a également adopté le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Service géologique national du Sénégal (SGNS).
Le Recteur de l’Ugb nommé Directeur général de la Cineri
Ousmane Thiaré quitte le Rectorat de l'Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. Il a été nommé hier par le chef de l’Etat au poste de Directeur général de la Cyber-infrastructure nationale pour l'Enseignement supérieur, la Recherche et l'Innovation (Cineri).Le président de la République a également nommé Baye Moctar Diop, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal au Royaume de Belgique, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri de Luxembourg, avec résidence à Bruxelles.
Le maire de Sangalkam arrêté puis libéré
Le maire de Sangalkam, Alpha Bocar Khouma dit Pape Sow, responsable de la coalition Yewwi Askan wi, a été convoqué hier par la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (Dscos) pour une affaire foncière. D’après la cellule de communication du maire, il s'agit d’un acharnement sur l’édile de Sangalkam. A l’en croire, dans ce dossier, Pape Sow n'est ni propriétaire, ni bénéficiaire, mais plutôt le signataire du protocole que la loi lui confère. La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) de Sangalkam avertit contre toute tentative de confiscation du pouvoir que la population a confié au maire Alpha Khouma. Les collaborateurs du maire révèlent que depuis près de trois mois, Alpha Bocar Khouma dit Pape Sow subit une pression intense du pouvoir qui veut l'enrôler dans la mouvance présidentielle. Mais face à son refus et son engagement à rester dans Yewwi Askan Wi, l’édile de Sangalkam ne cesse de subir des pressions de la part des autorités. L’arrestation qu’ils jugent arbitraire a poussé les militants de Yaw à descendre dans les rues pour exprimer leur colère et exiger la libération de leur responsable. Ils ont arrêté la manifestation après la libération du maire, un redoutable adversaire du ministre des Collectivités territoriales, Omar Guèye qu'il a détrôné.
Le concert de casseroles bien suivi en banlieue
Le mot d'ordre a été très bien suivi dans la banlieue. Le concert de casseroles initié par la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) pour dénoncer l'arrestation de leurs camarades, la restriction des libertés, la cherté de la vie entre autres, a été un franc succès en banlieue. Golf Sud, Sahm Notaire, Pikine, Thiaroye, Keur Massar et même les Parcelles Assainies, partout les populations ont pris des ustensiles de cuisine et des sifflets pour manifester leur mécontentement contre le régime actuel. Les jeunes des Parcelles sont sortis dans la rue pour manifester pacifiquement en passant devant la police établie au niveau de l'Unité 22, sous l'œil vigilant des forces policières qui étaient restées passives.
Rufisque dans la danse
Restons avec cette trouvaille de Yewwi Askan wi pour dire que la Ville de Mame Coumba Lamb n'a pas dérogé à la règle. Les Rufisquois sont sortis dans les rues pour manifester pacifiquement contre le recul démocratique. Dans les quartiers de Keury Kao à Keury Souf, en passant par Guendel, les populations sont sorties en masse pour crier leur ras-le-bol contre le régime, avec des tam-tams et des casseroles en plus du concert de klaxons des motos et des véhicules.
Concert des commerçants du marché Sandaga
Les commerçants du marché Sandaga ne sont pas en reste. Ils ont aussi manifesté à leur manière leur déception à l’endroit du pouvoir actuel par des sifflets. D’habitude, ils quittent avant 20h le marché, mais hier, des commerçants du marché Sandaga ont attendu l’heure fixée pour le concert de casseroles pour exprimer leur colère.
Des aviculteurs protestent contre la hausse du prix de l’aliment
Des acteurs de la filière avicole ont marché mercredi à Thiès, à l’appel de l’Association des aviculteurs du Sénégal (AAVIS), pour protester contre la hausse constante du prix de l’aliment de bétail devenu presque introuvable sur le marché local. Sous la protection d’un important cordon policier, les protestataires sont partis du foirail à moutons des HLM, route de Dakar, pour la gouvernance de la capitale du Rail, en passant par l’avenue Caen, devant l’hôtel de ville, la mairie, la préfecture et le marché central. «L’aliment est cher ! La qualité est mauvaise ! » reprenaient-ils en chœur tout au long de leur trajet. L’aliment pour poules pondeuses qui coûtait entre 12 400 et 12 600 FCFA il y a quelque temps, est désormais à 16 500 francs et est même devenu introuvable, souligne Mamadou Niang, membre de l’AAVIS. L’aliment pour poulet de chair est passé de 14 500 à 21 000 FCFA et il est tout aussi invisible, a-t-il dit à l’Aps. Les aviculteurs relèvent aussi la baisse de la qualité de l’aliment de volaille tout comme celle des poussins qui, disent-ils, enregistrent maintenant un taux de mortalité élevé. Ils appellent l’Etat à venir en aide aux aviculteurs, pour ne pas laisser mourir cette filière dont les acteurs sont estimés à environ 60 000, dont Thiès concentre à peu près la moitié. Pour Papa Ali Diallo, porte-parole de l’AAVIS, «la situation est catastrophique» avec «pratiquement le tiers des aviculteurs [qui] ont abandonné» la filière.
Khalifa Sall met en garde les nervis
Le coordonnateur de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw) a dénoncé hier l’agression d’étudiants de l’Ucad par des nervis dans le campus social. Khalifa Sall et Cie alertent les nervis pour leur dire que tout ce qui leur arrivera sera de leur faute. Il prévient qu’ils n’accepteront pas que des gens soient payés pour agresser d’honnêtes citoyens et cela ne peut plus continuer. Khalifa Sall a saisi également l’occasion pour inviter les forces de défense et de sécurité à jouer leur rôle de défense des populations et du pays et d’éviter de prendre partie. A l’en croire, personne n’a le droit de braquer les forces de défense et de sécurité contre le peuple qu’elles sont censées défendre. Les leaders de Yewwi Askan wi seront mardi prochain à Ziguinchor pour apporter leur soutien à Guy Marius Sagna et ses codétenus. Khalifa Sall a annoncé à la sortie de la réunion des leaders qu’ils comptent mener le combat jusqu’au bout.
Gestion des inondations à Thiès
Le maire de Thiès a lancé hier les travaux de curage en cette période de pré-hivernage pour réduire les impacts des inondations. Il s’agit du curage des avaloirs, des canaux et des caniveaux afin de gérer convenablement les inondations, même si Dr Babacar Diop est conscient que cela ne réglera pas tout le problème. L’édile de Thiès annonce aussi l'achat d'une dizaine de motopompes pour soulager les populations vivant dans les zones inondables. Selon lui, tous les services de l'État avaient donné leur accord, lors d'un atelier, pour que les travaux soient faits à temps par l'Onas. Mais la réalité, constate Dr Diop, c’est qu’il y a un réel problème de fonds pour une bonne gestion des inondations, car les mairies ont des problèmes pour prendre en charge les travaux qui permettraient de résoudre le problème des inondations. A l’en croire, ce n'est pas avec un budget de 1,8 milliard Fcfa dont les 700 millions Fcfa sont constitués de dettes qu'on réalisera des travaux. L’édile de Thiès pense qu'il faut nécessairement l'intervention de l'État central.
Le fait divers ne doit pas être laissé à des «mains inexpertes»
Le fait divers est un genre journalistique requérant du sérieux et dont le traitement ne devrait pas être laissé à des mains inexpertes, a dit mercredi le journaliste et chroniqueur judiciaire Daouda Mine. «Le fait divers est quelque chose de sérieux à ne pas laisser aux mains inexpertes», a-t-il dit lors d’une rencontre portant sur «le traitement médiatique des faits divers». Cette rencontre se tient dans le cadre des «cas d’école du Cored» (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie) dans les médias. D’après l’ «Aps», le Cored explique que l’objectif visé à travers ces rencontres périodiques «est de partir d’exemples concrets où la presse a failli en termes d’éthique et de déontologie pour sensibiliser le monde des médias sur les bonnes pratiques à adopter à l’avenir». Le fait divers, jadis réservé à la presse écrite, est de plus en plus présent dans les supports de diffusion audiovisuels, suivant "un glissement" constaté depuis quelques années, a fait observer Daouda Mine. Les rubriques dans lesquelles ces sujets sont traités relatent souvent des faits tragiques, comme des accidents, des meurtres, des vols ou des scandales, rappelle Daouda Mine, par ailleurs président de la commission de distribution de la carte nationale de presse. Il note que le traitement des faits divers «impose le devoir de s’initier au langage de la justice», afin de mieux maîtriser les concepts employés. Il faisait allusion à l’usage souvent inapproprié de certains mots comme assassinat, vol, enlèvement, meurtre, homicide, escroquerie ou abus de confiance.
LE SÉNÉGAL DANS UN CIRQUE POLITIQUE
Il est de ces histoires qui engendrent souvent d’autres histoires. Et l’on ne peut comprendre la marche d’un pays en ignorant les étapes indélébiles qui, à un moment donné, ont pesé dans son évolution.
Il est de ces histoires qui engendrent souvent d’autres histoires. Et l’on ne peut comprendre la marche d’un pays en ignorant les étapes indélébiles qui, à un moment donné, ont pesé dans son évolution. Le Sénégal vit des moments incertains, il faut bien le reconnaître, avec une tension politique évidente. Mais il faudra bien se garder des formules ou formulation d’usage « sans précédent », « unique », « inédit »… Parce qu’à rouvrir les pages du passé, l’on se rend compte qu’on n’est pas loin de cette actualité chaude. Le 23 juin.
C’était un jeudi noir en 2011. Ce 23 juin est aussi un jeudi tout court. La date et le mois, mais surtout la charge de ce repère, suffisent à ne pas préciser l’année. Mais 2011, ressemble bien à 2021 et 2022. A certains égards. Ce 23 juin 2022 sera célébré, chacun à sa manière. Apparemment, l’ambiance n’est pas à la fête, aussi bien dans la majorité que dans l’opposition. Et pourtant, ces dernières années, l’on a assisté à des célébrations parallèles, sur fond de guerre arithmétique des mobilisations. Il est, en revanche, clair que le 23 juin a, même si la date reste historique, quelque peu perdu de sa superbe.
En effet, les acteurs politiques et de la société civile, au sens général du terme, ont changé de camp, de veste aussi. La classe politique et les activistes se sont renouvelés. La preuve que tout est question de contexte et d’animateurs. Mais on ne peut non plus occulter justement le fait que d’autres événements, autant ou plus important, ont effacé le 23 juin. 10 ans après, mars 2021 est entré dans le calendrier politique comme le 23 juin 2011. Mois symbolique qui a mis le pays- et le régime en place- sens dessus dessous. Si une tentative de révision constitutionnelle avait failli emporté Abdoulaye Wade avant l’heure… de la Présidentielle, la terre a tremblé-Macky Sall aussi- avec cette histoire de viol présumé ayant abouti à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Ce 23 juin 2011, un jeudi… moins noir que ce mars 2021 qui a occasionné 13 morts, les manifestants devant l’Assemblée nationale contre un projet de loi portant instauration d’un ticket Président/Vice-président ont failli marché sur le palais. Le feu, comme celui qui se propageait sur les toits de la bâtisse de la Place Soweto, est vite éteint. Mais pas la flamme pour le départ du prédécesseur de Macky Sall.
M23 et M2D
Le 23 juin a été poussé par un contexte favorable à la fragilisation du pouvoir politique. Une révolution « loin d’être spontanée », comme en témoignent les acteurs dans un ouvrage collectif intitulé M23, chronique d’une révolution citoyenne paru aux Editions de la brousse en 2014. Pour le comprendre, il faut remonter aux premiers cris de ce bébé. Dans la partie « Naissance et évolution d’un mouvement révolutionnaire citoyen au 3e millénaire », Alla Dieng et Mamadou Mbodj expliquent cette longue gésine avant la naissance du M23.
C’est d’abord des organisations syndicales et de la société civile qui ont porté la Casc (Cadre de concertation et d’action de la société civile) en guise de casque de protection, comme elles le soulignent elles-mêmes. Et c’était déjà le 4 mai 2010, un an avant le 23 juin. Il était question de combattre les lois scélérates, l’impunité, la mal gouvernance, entre autres. Chemin faisant, vient l’adoption, en Conseil des ministres, du projet de loi n° 13-2011 portant ticket Président/Vice-président éligible en un tour par 25% seulement des suffrages exprimés, le 16 juin 2011. Un texte qui conforte le Casc, renforcé par d’autres structures. C’est le compte à rebours pour barrer la route à un projet envoyé en procédure d’urgence. Le Mouvement des forces vives de la Nation (M23) est né à la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) dirigée à l’époque par Alioune Tine.
Un sur-place démocratique
Une mobilisation continue qui commence à déranger le pouvoir de Wade, qui n’a pris la mesure de la détermination des acteurs qu’après les résolutions de Daniel Brothier, le 22 juin. Les arrestations des membres de Y en a marre et les violences qu’ils ont subies ont lancé les hostilités qui ont poussé Wade à finalement « autoriser à la fois les manifestations ‘’pour’’(celles des militants du parti au pouvoir) et celles ‘’contre’’ contestant le projet de loi ». Les manifestations et contre manifestations de Yewwi askan wi aujourd’hui et de Benno bokk yaakaar aujourd’hui sont révélatrices du sur-place démocratique. Le M2D (Mouvement pour la défense de la démocratie), né aussitôt après l’arrestation de Sonko, a pourtant épousé quelques principes du Mouvement du 23 juin. Mais l’enchaînement des événements en a fait un mort-né.
J’ENREGISTRE DES MENACES DE SÉVICES PHYSIQUES ET DE MORT
Son soutien à Aminata Tall, qui estime entre autres, que « la démocratie a reculé » sous Macky Sall et qu’il ne peut y avoir d’élections législatives dans ces conditions, lui a valu une avalanche d’attaques de la part du pouvoir.
Son soutien à Aminata Tall, qui estime entre autres, que « la démocratie a reculé » sous Macky Sall et qu’il ne peut y avoir d’élections législatives dans ces conditions, lui a valu une avalanche d’attaques de la part du pouvoir. Mais certains seraient allés plus loin, selon Mankeur Ndiaye.
« Depuis hier (mardi), j’enregistre des injures et des menaces de sévices physiques et de mort. Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale. Je n’ai offensé personne. Je n’ai dit du mal de personne. Je continuerai de plaider pour le dialogue politique et des élections inclusives », a tweeté l’ancien ministre des Affaires étrangères et non moins ancien chef de la Mission des Nations unies en Centrafrique. La veille, Mankeur Ndiaye avait écrit : « Je viens de suivre la déclaration de ma sœur femme d’Etat, Aminata Tall sur le processus électoral au Sénégal. Je salue sa lucidité et son courage politique et lui dis tout mon soutien. Travaillons pour les consensus pour la paix civile et des élections inclusives ».
MACKY SALL À TIVAOUANE SAMEDI
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé mercredi qu’il procèdera samedi à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 de Tivaouane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest).
Dakar, 22 juin (APS) - Le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé mercredi qu’il procèdera samedi à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 de Tivaouane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest).
Macky Sall a informé les membres du gouvernement "qu’il procèdera, le Samedi 25 juin 2022, à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 de Tivaouane en marge de la visite qu’il effectuera, à Tivaouane, à l’occasion du centenaire de la disparition de Seydi EL Hadji Malick SY", rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall avait promis de doter Tivaouane d’un hôpital de niveau 3, après l’incendie qui a coûté la vie à 11 nouveau-nés à l’hôpital Mame-Abdoul-Aziz-Sy de la même ville, il y a de cela plus de trois semaines.
Ce futur hôpital sera mieux équipé que celui dont dispose la ville actuellement, a assuré la nouvelle ministre de la Santé et de l’Action sociale, mardi, au cours d’une visite à Tivaouane.
Marie Khémesse Ngom Ndiaye effectuait sa première visite à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Dabakh, depuis qu’elle a été nommée ministre de la Santé et de l’Action sociale, le 26 mai dernier, en remplacement d’Abdoulaye Diouf Sarr.
Ce dernier avait été limogé après ce drame.
RELATIVE HAUSSE DES CAS DE COVID, MACKY SALL DEMANDE LE RENFORCEMENT DE LA SENSIBILISATION
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi le renforcement de la sensibilisation des populations sur la nécessité de respecter les gestes barrières. COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 8 juin 2022.
Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 22 juin 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a réitéré son attachement particulier au déroulement, dans les meilleures conditions, des élections législatives du 31 juillet 2022, avec une forte mobilisation des électeurs.
Abordant la question liée à la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans un contexte d’une relative hausse des cas observés au Sénégal, le Président de la République demande au Ministre de la Santé et de l’Action sociale de renforcer la sensibilisation des populations sur la nécessité de respecter les gestes barrières pour freiner les chaines de transmission.
Le Chef de l’Etat demande au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, dans le cadre de la stratégie de mise en œuvre de notre souveraineté pharmaceutique, d’assurer un suivi de l’état d’exécution du plan de relance de MEDIS Sénégal, mais également de soutenir les initiatives privées nationales pour développer l’industrie pharmaceutique au Sénégal.
Le Président de la République informe, enfin, le Conseil, qu’il procèdera, le Samedi 25 juin 2022, à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 de Tivaouane en marge de la visite qu’il effectuera, à Tivaouane, à l’occasion du centenaire de la disparition de Seydi EL Hadji Malick SY.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat souligne la nécessité d’accroitre le soutien de l’Etat aux personnes âgées et aux retraités.
Dans ce cadre, le Président de la République demande, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’organiser des concertations sur la prise en charge des besoins spécifiques d’accompagnement sanitaire et social des personnes âgées.
Le Chef de l’Etat demande également au Ministre chargé du travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, de vulgariser les mesures engagées par l’Etat pour améliorer, durablement, le système de gestion des pensions et des prestations sociales délivrées aux retraitées.
Abordant la question liée à la consolidation des projets de promotion de l’entreprenariat féminin, le Président de la République rappelle que l’autonomisation économique des femmes, reste une priorité, et demande, dès lors, au Gouvernement, à travers notamment l’ensemble des instruments publics d’encadrement et de financement ( DER/FJ, 3FPT, FONGIP, PROMISE etc…) de consolider et d’optimiser, dans chaque département, les actions de formation et de financement des femmes, en tenant compte des besoins exprimés par les cibles.
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :
1. la relance des programmes d’alphabétisation dans les langues nationales en demandant au Ministre de l’Education nationale de procéder, avec les acteurs, à l’actualisation de la stratégie de promotion et de développement de l’alphabétisation dans les langues nationales, en lien avec les axes du Plan Sénégal Emergent (PSE).
2. le lancement de la phase II du programme des lampadaires solaires : sur ce point, le Chef de l’Etat demande, au Ministre du Pétrole et des Energies, d’engager les diligences nécessaires au lancement effectif de la seconde phase du programme de lampadaires solaires, qui concerne 115 000 unités, réparties, selon le critère d’équité, sur l’ensemble des communes du Sénégal.
Le Chef de l’Etat s’est par ailleurs félicité de la présentation du projet de loi règlement pour l’année 2021. A date, l’Etat du Sénégal est à jour sur la reddition des comptes, conformément aux dispositions de la loi organique relative à la loi de finances.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la stratégie de relance de l’industrie pharmaceutique au Sénégal ;
- Le Ministre de la Femme, de la famille, du Genre et de la protection des Enfants a fait une communication sur la préparation de la 2éme Conférence africaine de haut niveau pour l’élimination des violences faites aux Femmes et aux Filles ;
- Le Ministre de l’agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation pluviométrique et sur le suivi de la campagne agricole 2022-2023 ;
- Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a fait une communication sur les activités de prévention et de gestion des inondations pour l’hivernage 2022.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
-Le Projet de loi de règlement pour l’année 2021.
-Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Service géologique national du Sénégal (SGNS).
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume de Belgique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri de Luxembourg, avec résidence à Bruxelles.
Monsieur Mouhamadou Moustapha NDAO, Administrateur civil Principal de classe exceptionnelle, précédemment Gouverneur de la Région de Thiès, est nommé Directeur général de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Amadou SY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Alioune Badara MBENGUE, Administrateur civil principal, précédemment Gouverneur de la Région de Kaolack, est nommé Gouverneur de la Région de Thiès, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane KANE, Administrateur civil principal, précédemment Gouverneur de la Région de Kolda, est nommé Gouverneur de la Région de Kaolack, en remplacement de Monsieur Alioune Badara MBENGUE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saër NDAO, Administrateur civil principal, précédemment Gouverneur de la Région de Kédougou, est nommé Gouverneur de la région de Kolda, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Mariama TRAORE, Administrateur civil principal, précédemment Préfet du Département de Louga, est nommée Gouverneur de la Région de Kédougou, en remplacement de Monsieur Saër NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur civil principal, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Gouverneur de la Région de Diourbel en remplacement de Monsieur Gorgui MBAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Babacar NIANG, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Ziguinchor chargé des affaires administratives, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou NDOYE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Diégui NGOM, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Kédougou chargée des affaires administratives, est nommée Adjoint au gouverneur de la Région de Louga chargée des affaires administratives, en remplacement de Madame Awa Ndiaye DIOP, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Tening FAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Dakar chargée du développement, est nommée Adjoint au gouverneur de la Région de Thiès chargée des affaires administratives, en remplacement de Monsieur Maurice Latyre DIONE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Safiatou Joséphine DIENG, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Ziguinchor chargée du développement, est nommée Adjoint au gouverneur de la Région de Ziguinchor chargée des affaires administratives, en remplacement de Monsieur Babacar NIANG, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Salmone FALL, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Tambacounda chargé du développement, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Kédougou chargé des affaires administratives, en remplacement de Madame Diégui NGOM, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Assane GUEYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Kolda chargé du développement, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Dakar chargé du développement, en remplacement de Madame Tening FAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Diourbel chargée du développement, est nommée Adjoint au gouverneur de la Région de Kolda chargée du développement, en remplacement de Monsieur Assane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Ziguinchor chargé du développement, en remplacement de Madame Safiatou Joséphine DIENG, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda SENE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Louga chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ;
Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au gouverneur de la Région de Sédhiou chargé du développement, Poste vacant ;
Monsieur Chérif Mouhamadou M. Blondin NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Guédiawaye, est nommé Préfet du Département de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Papa El Hadji Madické DRAME, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Kanel, est nommé Préfet du Département de Bignona, poste vacant ;
Monsieur Ibra FALL, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Dagana, est nommé Préfet du Département de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Chérif Mouhamadou M. Blondin NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Papa El Hadji Madické DRAME, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Ziguinchor, est nommé Préfet du Département de Fatick, en remplacement de Monsieur Mamadou KHOUMA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Fatick, est nommé Préfet du Département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Ibrahima FALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima Ismaël NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Oussouye, est nommé Préfet du Département de Dagana, en remplacement de Monsieur Ibra FALL, appelé à d’autres fonctions
Madame Ndèye Nguénare MBODJI, Administrateur civil, précédemment préfet du Département de Guinguinéo, est nommée Préfet du Département de Louga, en remplacement de Madame Mariama TRAORE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, précédemment préfet du Département de Goudiry, est nommé Préfet du Département de Guinguinéo, en remplacement de Madame Ndèye Nguénare MBODJI, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Awa Ndiaye DIOP, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Louga chargée des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Goudiry, en remplacement de Monsieur Amadou Coumba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh Ahmadou NDOYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Kanel, en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maurice Latyre DIONE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la Région de Thiès chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Oussouye, en remplacement de Monsieur Ibrahima Ismaël NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye KHARMA, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Nyassia, Département de Ziguinchor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane, Département de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ndiack SARR, Instituteur, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiénéba, Département de Thiès, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Pakour, département de Vélingara en remplacement de Monsieur Moussa THIAM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Mamadou DIOUF, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fongolimbi, Département de Kédougou, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sangalkam, Département de Rufisque, en remplacement de Monsieur Modou Bassirou NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Modou Bassirou NDAO, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sangalkam, Département de Rufisque, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dioulacolon, Département de Kolda, en remplacement de Monsieur El Hadji Ibrahima Niasse NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Mamadou SY, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Rao, Département de Saint Louis, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Gamadji saré, Département de Podor, en remplacement de Monsieur Oumar Mbacké DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Oumar Mbacké DIALLO, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Gamadji saré, Département de Podor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Rao, Département de Saint Louis, en remplacement de Monsieur Mamadou SY, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Khadidiatou SENE, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement des Almadies, Département de Dakar, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dagoudane, Département de Pikine, en remplacement de Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dagoudane, Département de Pikine, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Moussa, Département de Thiès, en remplacement de Monsieur Papa Serigne NIANG, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Papa Serigne NIANG, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Moussa, Département de Thiès, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement des Almadies, Département de Dakar, en remplacement de Madame Khadidiatou SENE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Babacar WADE, Instituteur, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiénéba, Département de Thiès, en remplacement de Monsieur Ndiack SARR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima NDAO, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane, Département de Tivaouane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Babacar WADE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou DIOUF, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mabo, Département de Birkilane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndoulo, Département de Diourbel en remplacement de Monsieur Mouhamadou SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mouhamadou SOW, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndoulo, Département de Diourbel, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mabo, Département de Birkilane en remplacement de Monsieur Mamadou DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Samba Adolphe SIDIBE, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye, Département de Bambey, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Wack Ngouna, Département de Nioro du Rip en remplacement de Monsieur Ousmane DIA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane DIA, Secrétaire d’Administration, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Wack Ngouna, Département de Nioro du Rip, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye, Département de Bambey en remplacement de Monsieur Samba Adolphe SIDIBE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamoudou DEME, Educateur spécialisé, précédemment Adjoint au préfet du Département de Salémata, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakatéli, Département de Salémata, poste vacant ;
Monsieur Moussa MBODJI, Professeur d’enseignement moyen, précédemment Adjoint au préfet du Département de Diourbel, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Missirah, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Kanta BALDE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Amadou BA, Secrétaire d’Administration, précédemment Adjoint au préfet du Département de Saint Louis, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, en remplacement de Monsieur Ansoumane KEITA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Oumar DIBA, Secrétaire d’Administration, précédemment Adjoint au préfet du Département de Kaffrine, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Fafacourou, Département de Médina Yoro Foulah, en remplacement de Monsieur Boubacar DIALLO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Moussa Aly BA, Instituteur, précédemment Adjoint au préfet du Département de Foundiougne, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Nyassia, en remplacement de Monsieur Abdoulaye KHARMA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Papa DIENG, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Notto, Département de Thiès, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Fongolimbi, en remplacement de Monsieur Mamadou DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane THIARE, Professeur titulaire de classe exceptionnelle des universités, précédemment Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, est nommé Directeur général de la Cyber-infrastructure nationale pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation (CINERI).
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LES BLASPHÉMATEURS
EXCLUSIF SENEPLUS - Sous le régime de Macky, la plupart des journalistes ont perdu la sève nourricière qui vivifie leurs plumes ou micros. On produit sur commande des décideurs. on ment, on calomnie pour plaire aux seigneurs bailleurs
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 23/06/2022
À la suite de chaque événement politique, surtout lorsqu’il s’agit d’un problème opposant l’État-Bennoo à l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW), les utilisateurs des réseaux sociaux prédisent voire précisent avec exactitude les titres des unes qui doivent faire la manchette des journaux le lendemain.
Quand l’opposition organise une marche ou un rassemblement populaire, certains journaux stipendiés par des réseaux du pouvoir dégurgitent des titres dévalorisants du genre « échec à la mobilisation », « la manifestation fait flop », « les populations tournent le dos à l’opposition » et tutti quanti.
Lors de la manifestation du 8 juin, en dépit du méga-rassemblement de YAW, certaines feuilles de chou ont versé dans des titres ambigus qui ne sont informatifs en rien sur la mobilisation-monstre de la place de la Nation. D’autres à leur corps défendant ont fait état de la réussite de la manif de YAW. Et au lendemain du 18 juin, ces journaux de complaisance et de révérence pour reprendre Serge Halimi qui se sustentent des dîmes de l’intendance royale, ont rivalisé en titres dépréciatifs à l’égard de YAW. Nos p(eu)reux chevaliers, la presse écrite, ont magnifié la riposte des forces de l’ordre, moqué le flop de manifestation, et se sont réjouis de la séquestration et du kidnapping des leaders de l’opposition. Aucun mot sur les trois Sénégalais lâchement assassinés. Aucun mot sur l’illégalité de l’arrêté d’interdiction du préfet !
Au lieu d’informer, les journalistes déforment et dévoient. Pourtant le public a droit à une information de qualité, libre et indépendante. Aussi se trompent-ils de combat parce que le combat de YAW, qui est celui de tous les démocrates, n’est pas dirigé contre nos Forces de défense et de sécurité (FDS) mais contre le pouvoir oppresseur qui veut restreindre les libertés sous le prétexte de troubles à l’ordre public.
C’est malheureux de voir une partie de notre presse écrite irresponsable faire black-out sur les morts de cette manifestation et glorifier parallèlement la bravoure des auteurs d’une telle ignominie. Les vies perdues ne valent rien devant la gloriole des FDS. Le summum de le mithridatisation est atteint. Si certains journaux ont préféré fermer l’œil sur cette tragédie signée Macky Sall et Antoine Diome, si certains marabouts et autres notables ont adopté un comportement salomonique pour ménager la chèvre État-Bennoo et la chou Yewwi, d’autres ont préféré chanter la pluie de grenades et de balles (au Sud du pays) qui est tombée sur de pauvres citoyens dont le seul tort est d’avoir voulu jouir de la liberté constitutionnelle de manifester.
Mais c’est un mensonge sordide de dire que les FDS ont maintenu l’ordre et maitrisé la situation. Quand on maitrise la situation, on ne tue pas son concitoyen, on le protège pour qu’il jouisse de toute liberté constitutionnelle. C’est encore un mensonge de dire que la manif de YAW a fait flop. L’échec d’une manif se jauge à l’aune de l’adhésion populaire et des moyens de répression déployés à outrance pour empêcher sa tenue. Mais quand on ceinture le domicile d’un seul leader ou deux avec des bataillons blindés et une foultitude d’hommes armés pour l’empêcher de sortir manifester ou de sacrifier à la prière du vendredi, l’échec ne peut retentir que du côté des autorités qui ont enjoints aux policiers et gendarmes casqués et bottés de mâter ces citoyens dont les impôts contribuent à nourrir ces mêmes FDS et à acheter leurs équipements. Quand on kidnappe des responsables politiques triés sur le volet pour les remettre à un procureur politicien qui a lui aussi a envie d’écrire tristement l’histoire comme son prédécesseur en distribuant, en veux-tu en voilà, des mandats de dépôt, on ne peut pas crier hourra mais haro.
La bataille n’est pas entre les forces de l’ordre et les militants de Yewwi mais entre ces derniers et l’injustice instaurée par le préfet et le gouverneur de Diome. On aurait s’attendre à des éditoriaux incandescents qui allaient dénoncer voire condamner l’État mackyste répressif qui utilise dans le sens de ses intérêts les lois de la République pour interdire une manifestation pacifique. On aurait dû s’attendre à des éditoriaux bouillonnants qui auraient condamné sans aménités les manifestants qui sont morts par la faute d’un président frileux qui s’accroche aux basques d’un régime honni, banni et fini mais qui chercherait une résurrection avec sa nouvelle trouvaille : la non-limitation des mandats. On aurait pu se délecter d’analyses qui cloueraient au pilori ce préfet soumis et ce gouverneur hors-la-loi qui bafouent des libertés constitutionnalisées aux seules fins d’assouvir les desiderata d’un prince traumatisé par la popularité grandissante de son ennemi juré, Ousmane Sonko, qui a toutes les chances de lui succéder démocratiquement dans moins de 20 mois.
Mais que nenni ! Les vrais rédacteurs en chef tapis dans les officines du palais s’évertuent à transbahuter dans les rédactions domestiquées pour indiquer les unes flatteuses d’un côté et fielleuses de l’autre qui doivent barioler la manchette des journaux. Un procureur médiatique pour lequel la "sonkophobie" est devenue son fonds de commerce a poussé la bêtise jusqu’à dire que les trois morts sont signés le leader de Pastef, dédouanant malhonnêtement son mentor sustentateur qui compte à son actif 17 morts. Chiffre provisoire parce que les Sénégalais épris de démocratie et de justice et ne reculant pas d’un seul centimètre dans l’espace de liberté affronteront la soldatesque du Prince si un préfet zélé s’aventure à leur priver ce que leur offre la loi fondamentale.
Le journalisme contestataire et engagé a laissé place aujourd’hui à un nouveau type de journalisme : celui du tube digestif. Et quand le tube digestif s’agite, l’intellect est paralysé. Et c’est cet intellect qui est le véritable carburant du journalisme. C’est révolu l’époque glorieuse où, au lendemain de troubles politiques, les plumes incisives des journalistes de renom de Sud tels que le regretté Babacar Touré, feu Baye Moussé alias Moussa Paye, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Demba Ndiaye, feu Ibrahima Fall, Ibrahima Bakhoum, Mamadou Oumar Ndiaye du Témoin crachaient leur encre bilieuse pour flétrir toute exaction venant du pouvoir via les forces de sécurité. On s’arrachait les Sud, Walf, Témoin, Cafard libéré au lendemain de troubles politiques parce que les éditoriaux et les analyses des journalistes susnommés nous donnaient une lecture plus approfondie qui dépassaient la simple factualité des événements.
Sous le régime de Macky Sall, la plupart des journalistes ont perdu la sève nourricière qui vivifie leurs plumes ou micros : la liberté. C’est pourquoi, ils n’osent plus dire la vérité. On produit sur commande des décideurs. Quand on bâtit un projet médiatique en ne comptant que sur les subsides de l’État-providence ou sur la bourse du pouvoir politico-économique, on ne peut que se soumettre à leurs impitoyables et contraignantes injonctions. Alors on ment, on diffame, on calomnie pour plaire aux seigneurs bailleurs. Là, on poignarde l’éthique journalistique, on trahit la conscience professionnelle et on blasphème le dieu médiatique : la vérité.
LE KHALIFE GÉNÉRAL DE N’DIAMA PAKAO APPELLE AU DIALOGUE ET À LA SÉRÉNITÉ
Risque d’une escalade de violence en perspective des élections législatives, le Khalife général de N’diama Pakao. Cheick El Hadji Sidya Dramé, s'inquiète
La situation actuelle de violences grandissante au Sénégal, à un peu plus d’un mois des élections législatives, inquiète au plus haut niveau le Khalife général de N’diama Pakao. Cheick El Hadji Sidya Dramé, par ailleurs, président national des Ouléma mandingue du Sénégal et Ambassadeur pour la paix universelle invite l’ensemble des acteurs et de tous bords, à appeler et œuvrer pour éviter le règne de l’insécurité. Au président Macky Sall, El Hadji Sidya demande la libération des personnes arrêtées et à Ousmane Sonko de surseoir aux manifestations de rue.
Face à la dégradation de la situation politico-sociale au Sénégal et en perspective des élections législatives du 31 juillet prochain, le Khalife général de N’diama Pakao, Cheick El Hadji Sidya Dramé président national des Ouléma mandingue du Sénégal et Ambassadeur pour la paix universelle a fait face à la presse hier, mercredi 22 juin à son fief de N’diama et appelé à la retenue et à la cohésion sociale.
D’abord tient-il à présenter ses condoléances suite aux pertes en vies humaines lors des récentes manifestations. «Tout d’abord, je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées à tout le Sénégal suite au décès des trois personnes lors des dernières manifestations de rue», déclare-t-il. Il invite les différents acteurs au dialogue et à renoncer à tout rassemblement préjudiciable à la paix sociale. «A tous les acteurs politiques, à tous les leaders et anciens de l’administration, les porteurs de voix, je les invite à appeler publiquement au calme et au dialogue avec au premier chef le président Macky Sall. Qu’il prenne l’initiative de le faire car, il a tout à gagner dans ce bras de fer à défaut cette colère populaire pourrait se retourner contre lui. Calmer le jeu politique et veiller à une bonne organisation des élections, c’est vraiment son devoir. A ceux qui veulent également manifester qu’ils renoncent à cela» souligne-t-il avec force.
Cheick El Hadji Sidya Dramé demande dans le même temps au président Macky Sall de libérer les détenus politiques. «Au nom de la paix sociale, je demande à Macky Sall de libérer les détenus politiques. Et aux leaders religieux d’appeler publiquement au calme comme ils l’ont toujours fait avant que l’irréparable ne se produise», soutient-il.
Le guide religieux et khalife général de N’diama Pakao, président national des Oulémas mandingues du Sénégal et Ambassadeur pour la paix universelle relève aussi que l’insécurité ambiante en cours risque fort de se déteindre sur la fête de Tabaski en vue. «Je demande à tous les Sénégalais de garder le calme et la sérénité car, nous sommes tous témoins de ce qui se passe ailleurs en termes d’insécurité. Et la Tabaski arrive bientôt et ne rime pas avec insécurité», dira-t-il.
A son foyer, des récitals du Saint Soran sont régulièrement organisés pour prier Dieu à garder le Sénégal comme un havre de paix dans un monde tranquille et pour toujours.
LES AGENTS DE LA COMPTABILITÉ ET DU TRÉSOR DOTÉS D’UN CODE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE
Gestion des finances publiques. Pour fixer certaines valeurs qui doivent guider leurs actions au quotidien, les agents de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor vont se doter d’un code d’éthique et de déontologie
Les agents de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor vont bientôt se doter d’un code d’éthique et de déontologie. Ce code qui est en gestation depuis un an a été présenté hier, mercredi 22 juin lors d’un atelier de partage et de vulgarisation. Selon le directeur général de la comptabilité publique et du trésor Cheikh Tidiane Diop, ce recueil normatif n’invente rien de nouveau mais reprend un ensemble de principes éthiques et professionnels pour être un guide à tous les agents de l’administration du trésor quel que soit leur lieu d’exercice et en tous moments.
Pour fixer certaines valeurs qui doivent guider leurs actions au quotidien, les agents de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor vont se doter d’un code d’éthique et de déontologie. Ce document a été présenté hier, mercredi 22 juin lors d’un atelier. «Nous avons estimé nécessaire dans le processus de modernisation de nos procédures et de notre organisation de nous doter d’un recueil normatif qui n’invente rien de nouveau mais qui reprend un ensemble de principes éthiques et professionnels pour être un guide à tous les agents de l’administration du trésor quel que soit leur lieu d’exercice et en tous moments pour pouvoir répondre convenablement et de manière efficace et optimale à la délivrance du service public», a soutenu Cheikh Tidiane Diop, directeur général de la comptabilité publique et du trésor.
Selon lui, ce code trouve d’abord son fondement dans le cadre juridique sur une Directive de l’Uemoa, internalisée par le Sénégal à travers la loi 2012-22 du 27 décembre 2012 portant code de transparence dans la gestion des finances publiques. Le fondement de ce code, ajoute-t-il, se retrouve également dans nos visions communes que nous avons décliné à travers le plan de développement stratégique de l’administration du trésor qui est de faire du trésor une administration moderne au service du développement avec un service public de qualité qui répond aux attentes de nos concitoyens.
Par ailleurs, Cheikh Tidiane Diop a précisé que ce code ne vient pas s’ajouter à la panoplie de sanctions et de responsabilités qui pèsent sur les agents du trésor. C’est, dit-il, un guide qui sera à la portée de tous les agents de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor pour les aider à s’acquitter de manière convenable des missions de service public. Il soutient que les scandales qui ont secoué le trésor ces derniers temps n’ont rien à voir avec l’adoption de ce code. «Le code ne s’ajoute pas aux dispositifs prévus en matière de sanctions. Il ne prévoit pas de sanctions pénales ni de sanctions personnelles encore moins de sanctions pécuniaires. C’est une convention qui lie des acteurs d’une administration autour de valeurs et de principes qui doivent gouverner les missions. Ceux qui s’écarteront de ces objectifs seront rappelés à l’ordre sous forme d’injonctions», insiste-t-il.
MANKEUR NDIAYE INTERPELLE L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE
Menace de sévices physiques et de mort, «Depuis hier (mardi, Ndlr) j’enregistre des injures et des menaces de sévices physiques et de mort. Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale. Je n’ai offensé personne. Je n’ai dit du mal de personne»
La sortie de Mankeur Ndiaye soutenant les propos de Aminata Tall risque de lui coûter chère. Puisque qu’il s’agirait d’une atteinte à sa vie. Ou du moins si on croit à l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise dont le tweet est devenu viral dans les réseaux sociaux.
«Depuis hier (mardi, Ndlr) j’enregistre des injures et des menaces de sévices physiques et de mort. Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale. Je n’ai offensé personne. Je n’ai dit du mal de personne», a écrit l’ancien ministre des affaires étrangères et de Sénégalais de l’Extérieur. Mais selon lui, ce n’est que peines perdues. «Je continue de plaider pour le dialogue politique et des élections inclusives», a-t-il réitéré.