SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 juin 2025
BON DÉBUT DES ÉPREUVES DU CFEE ET ENTRÉE EN 6E A KAFFRINE
L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’’entrée en 6e ont démarré sans encombre ce mercredi dans le département de Kaffrine (centre), où cette année le nombre des filles (1496) est supérieur à celui des garçons (930)
Kaffrine, 22 juin (APS) - L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’’entrée en 6e ont démarré sans encombre ce mercredi dans le département de Kaffrine (centre), où cette année le nombre des filles (1496 filles) est supérieur à celui des garçons (2426).
‘’(…) Parmi les inscrits, nous comptons 2.426 candidats dont 1.496 filles. Vous voyez que les filles dépassent largement les garçons’’, a expliqué l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Doudou Fofana, au terme d’une tournée dans cinq centres d’examen.
Cette tournée a permis de constater le bon déroulement des épreuves, a assuré l’adjoint au préfet, Omar Diba.
‘’Tous les dispositifs ont été pris à temps dans les cinq centres qui ont été visités, notamment en terme de sécurité, y compris dans les arrondissements de Gniby et de Katakel (…)’’, a-t-il indiqué, se réjouissant de la forte présence des candidates.
Interpellé sur la question de l’état civil, l’inspecteur de l’éducation et de la formation signale que de ‘’gros efforts (…) ont été faits’’ par les autorités et les parents d’élèves.
‘’Dans les éditions précédentes, le nombre (de candidats sans état civil) était très élevé, mais, cette année, on ne compte que 60 élèves dans la circonscription n’ayant pas encore déposé leur extrait de naissance, mais cela n’empêche pas qu’ils participent au niveau de l’examen (…)’’, a-t-il déclaré.
Dans le département de Kaffrine, seuls 29 absents, dont 17 filles, ont été signalés, a-t-il fait remarquer, jugeant que c’est ‘’un taux’’ très appréciable‘’.
LES INONDATIONS, LA GROSSE ÉQUATION DE LA CAN 2023
Dans presque un an jour pour jour, la Côte d’Ivoire accueillera la CAN 2023. Si l’organisation de la compétition à cette période de l’année va limiter les conflits avec les clubs européens elle fait en revanche peser une vraie inquiétude quant à la météo
iGFM (Dakar) A un an de la Coupe d'Afrique des Nations en Côte d'Ivoire, l'inquiétude resurgit. Des inondations ont occasionné l'arrêt d'un match entre le Stade d’Abidjan et l’Africa Sports après 24 minutes de jeu, renseigne Afrikfoot.
Dans presque un an jour pour jour, la Côte d’Ivoire accueillera la CAN 2023. Si l’organisation de la compétition à cette période de l’année va limiter les conflits avec les clubs européens, elle fait en revanche peser une vraie inquiétude quant aux conditions météorologiques. Les mois de juin-juillet correspondent en effet à la saison des pluies au pays des Eléphants, avec des précipitations parfois diluviennes pendant 6 à 8 heures d’affilée…
Les principaux axes routiers inondés et inutilisables
Cela a encore été le cas lundi lorsque des trombes d’eau se sont abattues sur la capitale économique, entraînant l’arrêt du derby entre le Stade d’Abidjan et l’Africa Sports après 24 minutes au Stade Robert Champroux. En parallèle, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant ce mardi matin les principaux axes routiers d’Abidjan complètement inondés et inutilisables…
La CAF et les instances locales campent sur leurs positions
Ces scènes sont forcément préoccupantes à un an de la CAN, mais la Confédération africaine de football (CAF) et les instances locales campent pour l’heure sur leurs positions. «Pour ce qui est des infrastructures d’accès au stade, nous sommes un pays équatorial qui vit depuis toujours avec cette météo. Nous sommes préparés. Pour ce qui est des pelouses, ça pourrait être un problème en effet, mais nous travaillons sur des systèmes de drainage efficaces», rétorquait ainsi François Albert Amichia, président du comité local d’organisation, à RMC en début d’année. Un optimisme qui contraste avec les images vues ces dernières heures…
Alors que des voix s’élèvent pour demander la reprogrammation de la CAN en janvier, ce dossier n’a pas fini de faire parler…
Pour rappel, la Coupe d'Afrique des Nations se déroulera du 23 juin au 23 juillet 2023.
LA RÉACTION ÉMOUVANTE DE KLOPP
C’est un grand moment. Il ne sert à rien que quiconque essaie de prétendre le contraire. "L’un des plus grands joueurs de Liverpool est en train de partir et nous devons reconnaître à quel point c’est important.
C’est un grand moment. Il ne sert à rien que quiconque essaie de prétendre le contraire.
"L’un des plus grands joueurs de Liverpool est en train de partir et nous devons reconnaître à quel point c’est important.
« Il part avec notre gratitude et notre amour. Il part avec son statut parmi les grands garantis. Et, oui, il part dans un moment où il est l’un des meilleurs joueurs du football mondial.
« Mais nous ne devons pas nous attarder sur ce que nous perdons maintenant, mais plutôt célébrer ce que nous avons eu le privilège d’avoir.
« Les buts qu’il a marqués, les trophées qu’il a gagnés ; une légende, c’est sûr, mais aussi une icône moderne de Liverpool.
« Depuis qu’il a franchi la porte de ce club pour la première fois, il nous a rendus meilleurs. Si quelqu’un nous avait dit à ce moment-là ce qu’il allait continuer à contribuer et à réaliser tout cela pour Liverpool, je ne suis pas sûr qu’il aurait été possible de comprendre à ce moment-là. Pas à cette échelle. Sadio a rendu tout cela possible.
Être aussi bon pour une période aussi soutenue et améliorer continuellement saison après saison - quelle que soit la hauteur à laquelle il a placé sa propre barre dans la précédente - est un exemple pour tout joueur de n’importe où sur la planète que le professionnalisme et le dévouement mènent à la récompense.
Je respecte complètement sa décision et je suis sûr que nos partisans le font aussi. Si vous aimez LFC, vous devez aimer Sadio – non négociable. Il est possible de le faire tout en acceptant notre perte est le gain du Bayern.
Nous ne lui souhaitons que du succès dans chaque match auquel il joue, à moins, bien sûr, que ce ne soit contre nous. Son étoile continuera à se lever, je n’ai aucun doute.
La saison dernière, on m’a demandé, dans une interview ou des questions-réponses de mémoire, de décrire Sadio en trois mots. J’ai dit à l’époque qu’il n’était pas possible de le faire.
"Si je devais essayer, j’aurais besoin d’avoir droit à plusieurs tentatives - parce qu’il y a tellement de façons de le décrire en utilisant trois mots.
« Joueur de classe mondiale !
« Vraie légende du club !
« Modèle de rôle Idéal !
« Le coéquipier parfait !
« Personne compatissante et attentionnée !
« Mais les trois mots qui se sentent les plus appropriés aujourd’hui sont aussi les plus difficiles à dire : « Tu vas me manquer ! »
par Ibra Pouye
MOI MACKY, J’AIME LE POUVOIR, J’Y SUIS, J’Y RESTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Tous les matins, je pense à 2024. Je suis in fine le Sénégal et j’en suis le propriétaire absolu. L’on parlera de moi ad vitam aeternam . M’en fous des qu’en-dira-t-on
Oui j’avoue que j’aime le pouvoir. Maa taay ! Et je l’ai récemment dit dans le magazine panafricain Jeune Afrique dont les interviews m’ont rendu irascible, à la limite hors de portée de mon intellect. Et je devenais fou à la simple prononciation du nom d’Ousmane Sonko et de l’opposition. Ce nom que je n’aime même pas voir en peinture et qui m’effraie.
En effet, tous les matins, je pense à 2024. Ah ce pouvoir, il me rend fou ! Cet illustre pouvoir que réclame cette opposition hybride et ressemblant à l’hydre dans la mythologie grecque. Cette opposition mexicaine entre en transe dès que je sonne l’hallali. Cette opposition à la voix nasillarde voire inaudible et ne sachant plus sur quel pied danser le wango. Récemment j’ai valsé sur cette danse mythique et sous les vivats de mes militants. Je dis et soupèse mes mots. Mes militants.
Tout Sénégalais de par son prix et toute parcelle de cette terre sacrée m’appartiennent. Et cela se sait ! Je suis et je symbolise le brassage des cultures de ce pays. Mais un autre politicien de ma trempe est sur mes traces, disant haut qu’il est le parfait homosenegalensis. Gare à lui et toujours dans les jupes de sa mère et m’opposant une farouche résistance !
En effet, je parle de Sonko. De ce bébé politicien faisant le buzz partout où il passe et laissant des traces indélébiles dans la mémoire populaire. En fait, il est un politicien d’une autre race et cela je l’affirme. Il faudra trouver voies et moyens pour le neutraliser comme je l’ai fait avec Karim Wade et Khalifa Sall. Ces derniers, àmu ñu ay bàjjans ! De Sonko, mes fouineurs et espions n’ont rien trouvé quand il était aux affaires. Les deux premiers, décidément, ont failli gâcher ma fête. Et je les ai envoyés paître très loin. Le premier à un exil très doré dans ce richissime royaume du Qatar et l’autre dans les geôles de la fameuse prison de Rebeuss.
Ce Sénégal-là, encore une fois, m’appartient ! Per fas et nefas et je m’en fous des qu’en-dira-t-on ! Mon désormais pseudo mentor Abdou Diouf, m’a appris cette sérénade quand il fut au faîte de sa petite gloire à la recherche d’une vaine gloriole. Il me disait, et je ne sais avec une honnêteté teintée d’une mesquinerie, « Macky,yaay bayu senegalais yi. » Encore une autre négrerie de nous, autres colonisés.
Père de la nation, gardien de la Constitution, chef des armées, Son excellence…Abdou Diouf, sans oser le regarder dans le blanc des yeux, fut un piètre chef d’Etat. Je l’ai justement pris à mes côtés pour combattre Me Wade, le maître des horloges de la politique sénégalaise. Wade le génie. Mais il s’est réincarné en un Ousmane Sonko plus jeune, plus propre et plus probe. A. Wade m’a tout appris et il ahanait à tout bout de champ que je fus le jardinier de ses réalisations mais il n’a jamais eu cette confiance en moi. Je suis comme le roi de Kahel, personnage du roman épique de Tierno Monenembo. Mon Kahel est le Sénégal. Temple de ma gloire éternelle et de mon règne. L’on parlera de moi ad vitam aeternam ! De mes réalisations à travers mon cheval de bataille, le PSE (Plan Sénégal Emergent), baptisé et festiné sous un février pluvieux à Paris.
Moi Macky, intuiti persona, ce pays, j’en fais ce que je veux ! Je suis sa politique. Je suis son économie, fourguée aux français, mes chers amis qui n’hésiteront pas à me fournir un toit et une soupe en cas de la chute de mon régime. Mais j’incarne la société sénégalaise dans son ensemble. M’en fous derechef des qu’en-dira-t-on et des appels du pied de l’opinion internationale. Je suis in fine le Sénégal et j’en suis le propriétaire absolu. Et quid des guides religieux des différentes confréries ? Ma foi, ils ne sont que des citoyens ordinaires…mais chut ! Et quant au concert de casseroles et de klaxons des Sénégalais de ces soirs enfiévrés, je m’en fous. J’ai à mes côtés les fameuses Forces de Défense et de Sécurité (FDS), fers de lance ayant la violence légitime de l’État. Elles écraseront bravades de quelques manifestants et même Ousmane Sonko et son opposition.
BON DÉROULEMENT DES ÉPREUVES DU CFEE A LA MÉDINA
Le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en 6ème se déroulent sans couac dans les centres d’examen de La Médina (Dakar)
Dakar, 22 juin (APS) – Le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en 6ème se déroulent sans couac dans les centres d’examen de La Médina (Dakar) visités par l’APS.
Dans ces différents centres, les candidats ont répondu massivement. Les épreuves ont démarré à 8heures, plongeant les cours de récréation dans le silence.
Fatou Diop Wangara, la directrice de l’école Ibrahima Diop 2 et chef du centre Mour Diop, a souligné que les examens se passent dans le calme et tous les dispositifs ont été pris pour permettre leur bon déroulement.
"L’examen se déroule du 22 au 23 et tout se passe bien pour le moment. Nous avons constaté une présence massive des élèves, hormis quelques absences que nous avons remarquées’’, a-t-elle fait savoir.
Elle a noté que les examens ont démarré à 8 heures, sous la présence effective de tous les surveillants.
’’On note une forte présence des filles parmi l’effectif. Le centre compte 210 candidats dont 102 filles. Il y a 7 absents (3 garçons et 4 filles)", a-t-elle précisé, se félicitant des préparatifs notamment du CFEE blanc qui ont permis aux élèves d’être beaucoup plus en confiance.
Trouvée à l’école Mamour Diakhaté, Mbayang Ndiaye, chef du centre a elle aussi salué le bon déroulement des épreuves, tout en relevant une présence considérable des filles dans les salles de classes.
"Les épreuves se déroulent bien, nous avons commencé par les épreuves de français et terminé par les ressources, maintenant nous démarrons avec la compétence", a-t-elle expliqué.
Sur les 227 candidats que compte le centre, 135 filles participent aux épreuves contre 92 garçons. Il y a 9 absences.
Pour elle, la présence massive des filles s’explique par le fait que les parents ont compris que ces dernières doivent aller à l’école.
"C’est quelque chose de louable et aussi c’est la volonté divine, car les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes dans notre pays’’, a-t-elle fait valoir.
Du côté de l’école Anne Marie Javouhey, le constat reste le même : des candidats qui planchent sur les épreuves.
Le directeur de l’école El Hadji Amadou Lamine Diène et chef du centre, Niokhor Diouf, a fait savoir que les élèves se sont présentés tous à l’heure pour passer ces épreuves qui leur offrent l’opportunité d’obtenir leur premier diplôme après 6 ans de scolarité.
"Globalement, tout se déroule très bien, on a enregistré une seule absence sur 203 candidats dont 112 filles et 91 garçons", a-t-il précisé.
13548 CANDIDATS EN LICE POUR LE CFEE DANS LA RÉGION DE LOUGA
Au total, 13548 candidats dont 7824 filles (42,25%) ont démarré, mercredi, sans couac, les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Louga
Louga, 22 juin (APS) - Au total, 13548 candidats dont 7824 filles (42,25%) ont démarré, mercredi, sans couac, les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Louga, a appris l’APS.
Ces candidats sont répartis dans 82 centres dont 22 à Kébémer, 23 à Linguère et 37 à Louga, selon un communiqué reçu de la cellule de communication de l’Inspection d’académie de Louga.
Comparés à la session de 2021, souligne la même source, les effectifs ont connu une baisse de 316 candidats, passant de 13 864 à 13548.
Le département de Louga a présenté le plus grand nombre de candidats avec 6 311 élèves dont 3552 filles.
Avec 3 809 candidats, dont 2 265 filles, Kébémer occupe la deuxième place.
Le département de Linguère pointe à la troisième place avec 3 428 candidats dont 2 027 filles.
Dans la commune de Louga, l’adjointe au gouverneur de Louga, en charge des affaires administratives, Awa Diop Ndiaye, a visité quelques centres dont les écoles élémentaires Santhiaba Sud, Marbath et Louga 1.
Il était accompagné des responsables des syndicats, d’associations de parents d’élèves, des autorités locales, etc.
par B. Camara
PEUT-ON COMMENCER À S’INQUIÉTER D’UN RECUL DÉMOCRATIQUE AU SÉNÉGAL ?
Le rôle des autorités démocratiques est de protéger une manifestation pour éviter les débordements et non de semer la terreur pour justifier son interdiction
Je préfère répondre à cette question par expériences...
Dans les grandes dictatures connues, des élections sont toujours organisées. Cependant, elles sont organisées en fonction des craintes du gouvernement. Des manifestations sont également autorisées par la loi. Toutefois, elles seront refusées pour des motifs choisis par les autorités. Les fameux motifs, comme vous le savez, restent : Troubles à l’ordre public (le fameux) et le non-respect d’une loi (Quel est le vrai contenu de la loi ?)
Et également, dans les grandes dictatures, tout ce qui peut légitimer une interdiction de manifestation est applicable. Les pistes de risques liés à un trouble public majeur, à la menace terroriste, à l’atteinte de l’Etat sont toujours privilégiés. C’est quand l’Etat utilise pleinement la terreur pour casser les manifestants et faire légitimer ses actions auprès d’une frange de population.
Et comme par hasard, une modification de la loi contre le terrorisme débarque en juin dernier au Sénégal en mode forcing. Est-ce qu’on peut dire que cette modification de la loi est liée aux évènements du mois de mars 2021 ou bien elle était déjà prévue depuis bien longtemps, et qu’il fallait trouver une opportunité d’application.
Toutes ces ruses du gouvernement empêchent de mieux comprendre la vraie problématique. Le rôle des autorités démocratiques est de protéger une manifestation pour éviter les débordements et non de semer la terreur pour justifier son interdiction. Et de surcroît, les autorités, dans une démocratie, doivent avoir une posture de pédagogie à l’égard de la population et éviter de rester dans la manipulation des lois et des consciences.
Soyons plus vigilants !
5622 CANDIDATS COMPOSENT POUR LE CFEE ET L'ENTRÉE EN 6ÉME A SEDHIOU
Quelque 5622 candidats dont 2764 filles ont démarré mercredi les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en 6ème dans les 47 centres de la région de Sédhiou (sud), a-t-on appris des autorités académiques.
Sédhiou, 22 juin (APS) - Quelque 5622 candidats dont 2764 filles ont démarré mercredi les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en 6ème dans les 47 centres de la région de Sédhiou (sud), a-t-on appris des autorités académiques.
Le préfet, à la tête d’une délégation, a visité quelques centres (Dembo Coly, Cherif Makhfouss Aïdara et Saint Charles) dans la commune de Sédhiou. Il a relevé qu’aucune anomalie n’avait été constaté au démarrage des épreuves.
Ngoné Cissé s’est félicitée des dispositions sanitaires et organisationnelles prises pour un déroulement correct de l’examen.
La prise en charge correcte de ces candidats requiert inéluctablement l’utilisation de moyens humains, financiers, matériels et logistiques conséquents, a estimé la cheffe de l’exécutif départemental.
Selon elle, les candidats qui ne détiennent pas des actes de naissance sont autorisés cette année à faire l’examen au même titre que ceux que les autres.
par Pape cHb Bassène
BUROK ZIGUINCHOR ET ABUS DE PATRIMONIALISATION
Rebaptiser les rues du « Capitaine Javelier » en « Avenue du Tirailleur Africain » et du « Lieutenant Lemoine » en « Rue Thiaroye 44 » enfonce encore plus dans l’oubli l’histoire mémoire de la Casamance à travers la « Compagnie de Bignona »
La notion de patrimoine employée mais peu repensée localement n’est, au niveau sens culturel, pas corrélative à nos réalités sociales. En anglais par exemple, patrimoine se dit « heritage » pour nommer ce qui est acquis ou transmis par une génération précédente. Certainement que chez nous, comme chez l’Anglais, « heritage » n’a pas de charge utilitaire comme l’est « patrimoine » qui renvoie à ce qui est conservé et transmis pour satisfaction d’un besoin. On comprend vite pourquoi les hommes politiques, voire les experts s’intéressent à cet aspect utilitaire sans jamais se poser la question du pour qui et pour quoi ? Question de pragmatisme qui amène à signaler que dans bien de communautés, l’héritage est assumé par celui à qui il échoit.
Mais, patrimonialiser à l’image de la « mère patrie » donne ainsi à la municipalité certaines prérogatives élusives de baptiser ou de rebaptiser les « lieux » où se manifeste la « mémoire » de la communauté. La commémoration en tant qu’acte politique impose des marqueurs extérieurs qui réduisent l’archive, cette « écriture du scribe » en emblème. Elle est un retour inavoué vers des pratiques traditionnelles jadis considérées transgressives quand les signes écrits désacralisèrent les emblèmes pour consacrer les livres.
Le monde aurait pu être un théâtre de cohabitation fécondante de grandes statues de saints dont l’immobilité empêcherait toute agression, ce dont les écrits des hommes de par leur destin de mobilité sont incapables. Les emblèmes en tant que « heritage » ornaient les cimetières des curiosités faute d’héritiers ; là où le « patrimoine » impose une mémoire institutionnellement commandée, source d’abus.
Nous l’avons relevé dans le procès-verbal de la « première session ordinaire du conseil municipal de Ziguinchor » du 17 février 2022 présidée par le maire Ousmane Sonko. Parmi les cinq points à l’ordre du jour, celui de la patrimonialisation par « redénomination de rues », de l’expression publique d’une mémoire commandée à des buts identitaro-africaine nous a interpellé.
Nous reconnaissons l’intérêt du projet politique de la nouvelle équipe municipale « Burok », qui tend à compter sur l’impact socio-économique de la culture, à lier culture et développement. Néanmoins, il y a une certaine incohérence quand la mairie privilégie les considérations de l’ordre de la culpabilité politique pour ne pas souffrir de la cohabitation des emblèmes sur la ville. Incohérence en ce sens que Ziguinchor, la Casamance n’a jamais subi d’atteinte à son estime au point de rejeter la démocratisation des lieux de mémoire.
« Casamance Invicta Felix », les armoiries de la ville de Ziguinchor rappelle ainsi que l’héritage de l’agression coloniale est marqué du sceau de la résistance. Tandis que les noms des rues, mêmes dans leurs consonnances étrangères, célèbrent les événements fondateurs d’une « Casamance (qui) a ses morts pour la France » à qui nous devons la « Patrie » Sénégal.
Au cas contraire, toute manipulation de la mémoire par l’actuel conseil municipal de Ziguinchor devrait se faire avec l’aide d’une commission qui devrait prouver les humiliations réelles ou imaginaires à l’estime de la Casamance derrière certains noms de rues et qui justifieraient que ces noms tombent dans l’oubli.
Contrairement à Dakar et ses rues comme « Thiong (Thionk-Essil), Sandiniéry… » qui célèbrent les batailles de l’unification coloniale en Casamance ; dans l’ancienne capitale territoriale tout emblème qui renvoie à la France porte la charge symbolique d’une altérité de réciprocité qui valide l’idée d’une Casamance heureuse et invaincue.
Or, rebaptiser les rues du « Capitaine Javelier » en « Avenue du Tirailleur Africain » et du « Lieutenant Lemoine » en « Rue Thiaroye 44 » enfonce encore plus dans l’oubli l’histoire mémoire de la Casamance à travers la « Compagnie de Bignona ». Cent douze réservistes de la 17e « Compagnie de Bignona » avec leurs chefs, le Capitaine Javelier et le Lieutenant Lemoine (on est loin de Thiaroye 44) sont massacrés en novembre 1914 à Arras.
Est-ce par zèle de panafricanisme ou de patriotisme que la mairie s’acharne à effacer les traces de cette mémoire quand elle n’en abuse pas ? Abus de patrimoine quand les rues « Général De Gaulle, France, Lieutenant Truche » deviennent respectivement « Rue de la Paix, Rue de l’Union Africaine, Rue de Séléki 1886 ».
Si les événements de 1886 ont confirmé l’existence d’un sous-groupe ajamaat dénommé les « Banjal », pourquoi - pendant que se perd les lieux comme Colobane banjal, Belfort banjal, Diéffaye… - ne pas symboliser cette unité « banjal » qui mit en déroute l’expédition du commandant de la Casamance à Sédhiou, le Lieutenant Truche qui préféra se suicider ? Pourquoi ne pas interroger la relation entre la « France, le Général De Gaulle » et la Casamance ? Qui oserait croire que la « paix » et « l’union africaine » se feront dans l’oubli de l’histoire mémoire ?
Même avec les meilleures intentions, une politique culturelle liée au développement de la Casamance naturelle qui procéderait par occultation du passé soit-il colonial, instituerait l’oubli comme règle qui empêcherait les futures générations de tirer des leçons de ce passé pour l’avenir. C’est justifier pour demain, comme actuellement, une certaine politique de violence qui veut bâtir la paix avec la force de recul d’un mortier faute d’avoir appris des erreurs passées.
Pour arrêter cette alerte, nous dirons de manière sincère que les lieux de mémoire qui évoquent le passé colonial restent des sites de conscience qui empêchent l’oubli. Ce sont des documents de l’histoire de la Casamance que nous devons côtoyer non pas pour s’y complaire en commentaires culpabilisateurs, mais pour nous permettre de bâtir une explication humanisante, des réponses aux problèmes de développement par la culture. Une politique de développement par la culture qui ne permet pas de conscientiser de manière juste sur l’histoire mémoire de la Casamance, alimentera de faux espoirs de développement par la culture.
"C’est compliqué" comme dirait un aîné !
296.395 CANDIDATS PLANCHENT POUR LE CFEE ET L’ENTRÉE EN 6ÉME CE JOUR
Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) se dérouleront sur toute l’étendue du territoire sénégalais, en Gambie et en Guinée Bissau à partir de ce mercredi 22 juin 2022.
Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) se dérouleront sur toute l’étendue du territoire sénégalais, en Gambie et en Guinée Bissau à partir de ce mercredi 22 juin 2022.
Les autorités académiques ont pris les mesures idoines pour un bon déroulement de ces épreuves. L’assurance émane de Monsieur Pape Baba Diassé, directeur des examens et concours.
Pour la session de 2022, du CFEE et de l’Entrée en sixième nécessite, le nombre total de candidats inscrits est de 296 395, dont 165 714 filles (soit 55,90%).
9 882 salles de classe sont nécessaires et 1884 centres sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Guinée-Bissau. Pape Baba Diassé souligne que des dispositions particulières ont été prises pour les vingt-huit (28) candidats non et mal voyants. Cette mesure vise à leur permettre de s’adapter aux épreuves.
Face à la presse hier, lundi 20 juin, le directeur des Examens et Concours, Pape Baba Diassé a donné plus de précisions.