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11 juin 2025
LE CONSEIL D'ÉTHIQUE DE LA FFF PRESSE GUEYE DE S'EXPRIMER
La Conseil national d'éthique de la Fédération française de football (FFF) invite Idrissa Gueye à expliquer son refus de porter le maillot au flocage arc-en-ciel pour la journée de lutte contre l'homophobie
Idrissa Gueye est sommé de s’expliquer sur la raison de son absence à la Mosson le week-end dernier. Le Conseil national éthique de la FFF s’est emparé du dossier qui fait polémique depuis que le milieu de terrain du Paris Saint-Germain a manqué la dernière rencontre de son club. A priori en raison du flocage arc-en-ciel imposé dans le cadre de l’opération intitulée "Homos ou hétéros, on porte tous le même maillot", en marge de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie.
Le Paris Saint-Germain a évoqué des raisons personnelles pour expliquer l’absence de son joueur. Des raisons personnelles qui toucheraient à l’intime et aux convictions religieuses du joueur de 32 ans. Une thèse que semble accréditer le tweet de soutien du président sénégalais Macky Sall, estimant que les convictions religieuses du joueur "doivent être respectées".
LE PROCES DE NDIAGA DOUF ET LE REJET DE LA LISTE YAW A DAKAR AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 18 mai 2022 évoquent le risque pour le maire de Dakar de perdre son fauteuil dans l'affaire Ndiaga Diouf ainsi que l'invalidations des listes pour les législatives de juillet 2022.
Les parutions de ce mercredi 18 mai 2022 évoquent le risque pour le maire de Dakar de perdre son fauteuil dans l'affaire Ndiaga Diouf ainsi que l'invalidations des listes pour les législatives de juillet 2022. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur ZikFm.
LE REJET DE LA LISTE DE YAW POUR L’ÉLECTION DES DÉPUTÉS DE DAKAR À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens se sont notamment intéressés au rejet de la liste de candidature de Yewwi Askan Wi (YAW) pour l’élection des députés du département de Dakar.
Dakar, 18 mai (APS) – Les quotidiens se sont notamment intéressés au rejet de la liste de candidature de Yewwi Askan Wi (YAW) pour l’élection des députés du département de Dakar.
‘’Ce n’est pas à Ousmane Sonko qu’il faut dire que Yewwi Askan Wi a perdu sa liste à Dakar’’, commente L’info, relayant, comme de nombreux journaux, le rejet, par le maire de Ziguinchor (sud) et leader de Pastef (opposition), de la décision de la Direction générale des élections (DGE).
Plusieurs médias annoncent que la DGE a jugé irrecevable la liste de candidature de YAW pour l’élection des députés du département de Dakar en raison de son non-respect de la loi sur la parité entre les hommes et les femmes parmi les personnes investies par ladite coalition.
Selon Sud Quotidien, YAW a un délai de vingt-quatre heures pour introduire un recours en annulation de la décision de la DGE.
‘’A moins d’un tsunami, les sept députés du département de Dakar, qui étaient presque acquis pour la coalition Yewwi Askan Wi, au regard de son éclatante victoire aux dernières élections locales dans ledit département, risquent’’ d’être perdus par YAW, commente-t-il.
‘’Les militants de Yewwi Askan Wi ne doivent en aucun cas avoir une once de doute quant à la réhabilitation de la liste départementale de YAW à Dakar’’, écrit Source A. Un commentaire basé sur les propos du député de Pastef, qui jure que ‘’la liste de Yewwi Askan Wi est recevable et sera reçue’’
Selon Le Témoin Quotidien, Aminata Touré, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, soutient, en parlant des leaders de YAW, qu’‘’ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes’’.
‘’Vos bravades n’empêcheront pas la tenue des élections à date échue’’, ajoute le même journal, citant l’ancienne cheffe du gouvernement, qui s’adresse aux leaders de Yewwi Askan Wi.
‘’Sans surprise, la loi de juin 2010 sur la parité a eu raison de la liste de Yewwi Askan Wi à Dakar. Cette coalition, qui a remporté haut la main la capitale lors des dernières élections locales, ne devrait pas présenter une liste au niveau départemental (dans le département de Dakar), lors des élections législatives du 31 juillet’’, commente Le Quotidien.
Selon le même journal, le recours visant l’annulation de la décision de la DGE devrait être déposé ce mercredi auprès de l’institution compétente pour trancher le différend.
‘’Comme un marquage à la culotte. Entre le pouvoir et l’opposition, c’est désormais la guerre de la communication’’, note L’Observateur en relayant le dialogue de sourds de Benno Bokk Yaakaar avec Yewwi Askan Wi.
‘’Le leader de Pastef et tête de liste nationale de la coalition Yewwi Askan Wi bande les muscles. Ousmane Sonko déclare à qui veut l’entendre que la liste départementale de Dakar de leur coalition est recevable et sera reçue. Alors que la Direction générale des élections l’a déclarée irrecevable pour non-respect de la parité’’, résume WalfQuotidien.
L’As et Le Soleil se sont surtout intéressés aux observations faites par le Fonds monétaire international (FMI) sur la conduite de la politique économique du Sénégal.
‘’Le FMI applaudit Macky Sall’’, titre le premier. Selon L’As, un émissaire de ladite institution a salué les dépenses sociales prévues par l’Etat du Sénégal pour plus de 543.000 ménages, ‘’tout en réitérant la recommandation faite par le FMI au Sénégal de poursuivre graduellement la mise en œuvre de sa feuille de route visant à éliminer les subventions, sur le long terme’’.
‘’En dépit des chocs exogènes, d’une hausse de l’inflation (5,5 %) et d’un déficit qui se creuse à 6,2 %, l’économie sénégalaise fait preuve de résilience, juge le FMI à l’issue d’une mission qui a séjourné à Dakar du 5 au 17 mai. La croissance est projetée à 5 %...’’ lit-on dans Le Soleil.
‘’Convictions religieuses’’
Bés Bi Le Jour s’inquiète d’un éventuel retour des coupures d’électricité en raison de ‘’perturbations’’ survenues dans la fourniture d’énergie électrique.
Selon la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), des coupures survenues récemment sont le résultat d’une mauvaise qualité du combustible qui lui a été livré, rapporte le journal.
Le hic, c’est que les raisons invoquées par la Senelec dans deux communiqués ne sont pas les mêmes, relève le journal.
‘’Ghana dans une tempête’’, titre Stades à la suite du refus du footballeur sénégalais Idrissa Gana Gueye de jouer un match du PSG au cours desquels les joueurs devaient porter des maillots floqués de symboles qui renvoient à l’homosexualité.
‘’La tempête médiatique continue de déferler sur Idrissa Gana Gueye (…) à cause d’un maillot défendant la lutte contre l’homophobie’’, fait remarquer le journal d’informations sportives. ‘’Un épisode qui passe mal auprès de l’entourage du joueur, qui pourrait sceller l’avenir du milieu de terrain sénégalais’’, ajoute-t-il.
‘’L’affaire Idrissa Gana Gueye vire en affaire d’Etat’’, écrit Le Témoin Quotidien, affirmant que ‘’la riposte du Sénégal’’ est menée au plus haut niveau des responsabilités étatiques, Macky Sall s’étant publiquement solidarisé avec le joueur du PSG.
‘’Les Sénégalais font bloc derrière Idrissa Gana Guèye’’, titre Le Soleil en relayant la position du président sénégalais. Macky Sall, en guise de soutien à Gueye, déclare que ‘’ses convictions religieuses doivent être respectées’’.
Verdict du procès de Barthelemy Dias aujourd’hui
Le maire de Dakar retient son souffle. Le verdict du procès opposant Barthelemy Dias à la famille de Ndiaga Diouf, un des nervis qui étaient venus s’attaquer à la maire de Mermoz Sacré-Cœur, est attendu aujourd’hui. Face à la presse hier, le leader de Pastef donne rendez-vous aux militants de Yewwi Askan wi (Yaw) aujourd’hui au Palais de justice de Dakar pour «le verdict du procès de Barthélémy Dias, qui est maire de Dakar et le restera, envers et contre tous». Ousmane Sonko apporte son soutien à l’édile de la capitale. Il y aura sans doute une forte mobilisation des militants de l’opposition.
Soutien de Sonko à Idrissa Gana Guèye
Restons avec Ousmane Sonko qui a profité de sa rencontre avec les journalistes pour apporter publiquement tout son soutien au footballeur sénégalais, Idrissa Gana Guèye. Il le félicite et l'encourage pour sa posture contre la promotion des Lgbt. Selon l’édile de Ziguinchor, certains occidentaux sont toujours convaincus d'être les seuls détenteurs de valeurs et de civilisation et se croient impartis de la mission de civiliser tous ceux qui ont des pratiques différentes des leurs.
La Poste va se restructurer
Le débat sur la restructuration du Groupe La Poste s’est invité hier à la rencontre entre l’équipe du Fonds Monétaire International (Fmi) qui séjourne au Sénégal depuis le 5 mai, dans le cadre de la revue du programme économique et financier du Sénégal, et la presse. Interrogé sur les conclusions de ses équipes sur les travaux de restructuration du groupe La Poste, Gemayel Edouard a indiqué que les autorités sénégalaises et les services du Fmi ont convenu de la nécessité d’accélérer la restructuration du groupe de La Poste. Ce projet qui se profile comme un serpent de mer va bientôt se réaliser.
Un chauffeur perd le contrôle de sa voiture et tue 4 personnes…
Quatre personnes ont été tuées et trois autres blessées dans un accident de la route survenu lundi soir à Kédougou, a appris l’«Aps» d’une source policière. Un pick-up dont le chauffeur a perdu le contrôle du volant a foncé sur des personnes qui se trouvaient au bord de la route, a-t-elle expliqué sur la base de témoignages recueillis sur place. Selon cette source, le chauffeur a été arrêté.
Un enfant âgé de 2 ans décède le lendemain
Restons sur cet accident qui s’est produit à Kédougou pour dire que le bilan s'est alourdi. Un des blessés, âgé de 2 ans, est décédé hier, mardi 17 Mai. Le bilan passe ainsi à 5 morts dont 4 sur le coup. Le chauffeur est actuellement en garde-à-vue au commissariat de Kédougou. Après l’accident, les populations, en colère, ont voulu lyncher le mis en cause.
Centenaire de Seydil Hadj Malick Sy à partir du 24 juin
Tivaouane va commémorer le centenaire de la disparition d’El Hadj Malick Sy (Rta). Sur instruction du Khalife Général des Tidianes, Serigne Mansour Sy Dabakh a réuni à la résidence El Hadj Malick Sy de Tivaouane la famille d’El Hadj Malick Sy, en présence de plusieurs familles de Muqaddams, de présidents de dahiras et d’associations pour délivrer le message du Khalife à la Umma Islamique, à savoir le lancement les 24, 25, 26 et 27 juin 2022 des activités marquant la commémoration du centenaire de la disparition d’El Hadj Malick Sy (RTA). Le thème de la présente édition est : «El Hadj Malick Sy, 100 ans après…lumière sur sa vie et son œuvre». Cette commémoration prise sur initiative du maire de la ville de Tivaouane, Demba Diop Sy, a été validée par le Khalife Général des Tidianes. L’évènement est placé sous le haut patronage du Président Macky Sall et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le centenaire de la disparition d’El Hadj Malick Sy sera l’occasion de revisiter l’œuvre et la vie du Saint homme de Tivaouane à travers un programme élaboré et proposé par le comité préparatoire.
Tailleur délinquant
M. L. B. Dieng croupit en prison pour détention aux fins d'usage de chanvre indien, tentative et flagrant délit de vol. Tailleur de profession, M. Dieng s'est introduit dans la maison du sieur O. Sylla. Constatant que la porte de sa chambre était fermée à clé, Dieng tente alors d'ouvrir la chambre du voisin de O. Sylla. Ayant entendu un bruit, O. Sylla sort de sa chambre pour demander à Dieng d'expliquer les raisons de sa présence dans la maison. Moment choisi par ce dernier pour tenter de prendre la fuite. Mais, ce ne sera que d'une courte durée. Car il sera alpagué après une course-poursuite dans les rues. Conduit au poste de Police de Grand-Yoff, les limiers trouvent sur lui tout un arsenal dont un téléphone portable, un tournevis, une lampe torche et un cornet de chanvre indien qu’il avait commencé à griller. Suffisant alors pour qu'il soit gardé à vue avant d'être déféré au parquet pour détention aux fins d'usage de chanvre indien, tentative et flagrant délit de vol.
Agression au pont de l'Emergence
Revenant d'une activité religieuse (Thiant), le sieur A. Sarr a eu la malchance de tomber au pont de l'Emergence sur des malfrats qui l'ont attaqué avec des tessons de bouteilles. Toutefois, M. Sarr réussit à prendre la fuite tout en ameutant les passants. Ces derniers se mobilisent pour engager une course-poursuite contre les agresseurs. Ce qui s’est soldé par l'interpellation d'un certain Issakha qui était muni d’un tesson de bouteille. Remis aux limiers de Grand-Yoff. Devant les enquêteurs, le malfaiteur indiqué que c'est l'un de ses amis, en l’occurrence Tidiane, qui a dirigé l'agression avec l'appui d'un certain Fallou. C’est ainsi que les limiers ont fait une descente au domicile de Tidiane, de son vrai nom Amadou S., pour l'interpeller. Quant à son complice Fallou, il a pris la fuite. Issakha S. ainsi que Amadou S. ont été déférés au parquet pour vol avec violence en réunion commis la nuit avec usage d'arme blanche.
Passation de service aux commissariats des Parcelles et Grand-Yoff
Les commissaires des Parcelles assainies et de Grand-Yoff, nouvellement affectés respectivement à Ndorong (Kaolack) et à la Médina, ont passé les témoins à leurs successeurs. Il s'agit du Commissaire Thierno Diop des Parcelles Assainies qui rejoint le commissariat de Police de Ndorong. Il est remplacé par Balla Kébé jusque-là Commissaire de la Police de Ndorong. Lors de la cérémonie, le Commissaire Thierno Diop a été félicité par les délégués de quartier pour sa franche collaboration et sa disponibilité. Il en est de même pour le Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff qui est muté à la police du quatrième arrondissement de la Médina. Il a été aussi félicité par les populations de Grand-Yoff pour sa disponibilité.
Insécurité à la cité Aïnoumady
Les habitants de la Cité Ainoumady de Keur Massar Sud tapent du poing sur la table pour réclamer des mesures d'urgence de prévention contre les inondations et l'insécurité. Une situation due à l'enclavement de leur quartier à cause de la construction de l'autopont au rond-point Keur Massar.
Le Président du Cabo Verde à Dakar
Le Président du Cabo Verde séjourne à Dakar dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail qui vise à renforcer les relations entre les deux pays. Jose Maria Neves a été reçu par le Président Macky Sall au Palais de la République. D’après la cellule de communication de la présidence, le chef de l’Etat et son homologue de Cabo Verde entendent alors donner du contenu à la ligne maritime Dakar-Praia. Par ailleurs, le Président José Maria Neves compte sur le Président Macky Sall pour une intégration compétitive à la Cedeao et à l’Union africaine.
Opération de sécurisation à Grand-Yoff et à Dieuppeul
Suite à l'agression spectaculaire commise sur un conducteur de moto en plein jour à Dakar, la police nationale a sorti la grosse artillerie pour combattre «l’insécurité» qui règne dans la capitale sénégalaise. Ainsi, une opération de sécurisation de grande envergure a été menée dans la nuit du lundi au mardi. Les éléments des commissariats de Dieuppeul et de Grand-Yoff ont mutualisé leurs forces pour mailler leurs secteurs de compétence. Au cours de cette opération coup de poing, les limiers ont été appuyés par un renfort de la Sûreté urbaine (SU) et du groupement mobile d’intervention (Gmi). Selon des informations exclusives de Seneweb, la descente policière dans les coins chauds de Grand-Yoff et de Dieuppeul a permis l'interpellation de 53 individus pour diverses infractions dont 43 pour vérification d'identité, 04 pour usage collectif de chanvre indien, 04 pour détention aux fins d'usage de produits cellulosiques. Cette opération menée par les éléments du nouveau chef du commissariat de Dieuppeul, le commissaire El Hadj Aly Sow et ceux de son collègue de Grand-Yoff, le commissaire Mballo, a permis d’immobiliser deux véhicules et trois motos pour des infractions routières.
La vision et le courage du Pr Moustapha Kassé salués
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Pr Ahmadou Aly Mbaye, a rendu un vibrant hommage au Pr Moustapha Kassé, saluant sa vision et son courage qui ont contribué au développement de la science économique. «Le professeur a initié une recherche originale, centrée sur les problèmes de l’Afrique, des projets et des programmes qui continuent encore de rendre service», a salué le recteur. Il s’exprimait mardi, d’après l’APS, à la cérémonie d’hommage dédiée au professeur Moustapha Kassé en présence d’Abdou Karim Fofana, ministre chargé du PSE, et quelques élites africaines formées par l’économiste sénégalais. Pr Mbaye a rappelé que la vision de promouvoir l’économie sénégalaise et africaine a fait que le professeur a créé l’Institut de formation en administration et de création d’entreprise (IFACE) et le programme de la troisième interuniversitaire en économie (PTCI). «Son esprit visionnaire a mené au détachement et à la création de la FASEG qui était une branche de la faculté de droit», a expliqué Ahmadou Aly Mbaye, rappelant que la vision du professeur est à l’origine de l’innovation des écoles de formations payantes au Sénégal. Selon le recteur, le professeur a été conseiller de plusieurs Etats africains et a réussi de belles performances sur le plan économique au Burkina Faso, sous l’ère de l’ancien président Blaise Compaoré. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages tels que l’économie du Sénégal, le secteur privé sénégalais, l’industrialisation africaine est possible, et l’économie au défi des pathologies sociales, récemment publié.
Examen de la LFR par les députés vendredi prochain
Le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2022 est déjà sur le bureau du Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, après son adoption en conseil des ministres mercredi passé. D’ailleurs, les députés sont convoqués en séance plénière vendredi, à 16 heures, pour l’examen dudit projet de loi de finances rectificative pour l’année 2022. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, sera devant les parlementaires pour défendre le texte. Pour rappel, le projet de loi de finances rectificative (LFR) s’élève à 5.556,7 milliards de francs CFA.
par Amadou Ly Diome
GANA GUÈYE, UNE AFFAIRE D’ETAT EN GESTATION
Le refus de Gn-ana d'arborer un maillot aux couleurs LGBTQ+ avec le PSG le week-end dernier continue d’alimenter les discussions dans les salons et grand ’places
Le refus de notre compatriote Idrissa Gana Gueye, sociétaire du club francilien, le Paris Saint-Germain, de porter le samedi 13 mai dernier, à l’occasion d’une rencontre de l’avant dernière journée de championnat de Ligue 1 contre le Montpellier Héraut Sport club, le maillot de son club, à l’instar de tous les autres de ladite Ligue, floqué des couleurs arc-en-ciel pour marquer la journée contre l’homophobie, continue d’alimenter les discussions dans les salons et grand ’places. Du côté de la France de plus en plus xénophobe et très peu respectueuse des convictions religieuses des autres, c’est un lynchage en règle qui a été orchestré contre l’international sénégalais dont le seul tort est de vouloir jouer au football en s’adossant à ses valeurs morales et principes intrinsèques. Ce lynchage est dirigé le président français Emmanuel Macron. La riposte au Sénégal ne s’est pas seulement faite au niveau des réseaux sociaux. Mais les politiques en premier le président Macky Sall ont tenu à apporter leur soutien à Idrissa Gana Guèye. L’affaire prend des proportions d’une affaire d’Etat
Pourtant, le cas de notre compatriote qui soulève un tollé, comme c’est toujours le cas en hexagone quand la pensée unique et unidirectionnelle n’est pas suivie, est loin d’être isolé. En France et dans d’autres pays européens, il est déjà arrivé, avec des fortunes diverses, que des athlètes ne se plient pas au diktat des autorités du sport. En effet, depuis 1995, le grand Chelem, Wimbledon, impose aux joueurs de tennis de se conformer à l’esprit du tournoi commencé en 1877 et d’être exclusivement en blanc. En 1985, l’Américaine Anne White a été contrainte de retourner au vestiaire pour changer sa combinaison intégrale en lycra. Le célèbre André Agassi a refusé pendant longtemps de se plier au «all-white dress code» avant de revenir sur sa décision et de revoir sa tenue. Au plus fort de la pandémie de Covid-19, certains basketteurs de NBA refusaient également de se plier aux règles de vaccination établies pour participer au plus prestigieux championnat de basket-ball du monde. Des joueurs comme l’ailier d’Orlando, Jonathan Isaac, soutenaient que «Dieu nous appelle à être sage et à nous fier à nos propres convictions sur ce que nous voulons faire, et c’est ce que je pense du vaccin. Chacun devrait être libre de faire son propre choix».
Kylian Mbappé défie la FFF
Tout récemment, le 22 mars 2022 plus exactement, la nouvelle coqueluche du football français, Kylian Mbappé, sélectionné par Didier Deschamps pour affronter la Côte d’Ivoire (25 mars) et l’Afrique du Sud (29 mars), avait refusé de participer aux opérations marketing de la Fédération française de football, refusant que son nom soit associé à certaines marques. Des marques et entreprises qui pourtant ont noué un partenariat avec l’équipe de France de football. Et pour les internationaux, c’est une obligation de se plier à ces opérations commerciales. Mais la nouvelle star planétaire, d’origine africaine - son père est Camerounais et sa mère Algérienne – qui avait gouté peu au manque de soutien de ses pairs et des instances françaises de football après son penalty manqué et l’élimination de l’équipe de France contre la Suisse lors de l’Euro 2021, s’est ainsi rebellé quand son avocate, Delphine Verheyden, n’a pas obtenu de la FFF, au mois de septembre, des précisions sur les sponsors de la fédération française. Cerise sur le gâteau, le joueur phare de l’équipe nationale française avait annulé un rendez-vous avec Noël Le Graët, le patron du football français qui, à travers des sorties médiatiques, mettait la pression sur la star parisienne. Toujours en désaccord avec la FFF, il n’a été jusqu’ici pas question de sanction pécuniaire encore moins disciplinaire. Tout au plus, le président Noël Le Graët avait adressé un courrier au clan Mbappé avec la volonté de trouver une solution sur la question des droits d’image en équipe de France. Aujourd’hui, il est de bon ton de mettre la pression sur l’institution qatariote du PSG pour sévir à l’endroit de Gana Guèye.
Wilfried Zaha se tint droit
Après une longue pause forcée en raison de la pandémie de Covid-19, la Premier League, le championnat d’élite anglais, reprend ses droits en 2020 dans un contexte marqué par l’assassinat de George Floyd, un père de famille noir américain, étouffé par le genou d’un policier de Minneapolis, le monstrueux Derek Chauvin. Après l’hommage rendu aux personnels soignants du pays, les joueurs des équipes d’Aston Villa et de Sheffield United, ainsi que l’arbitre de la rencontre, posent un genou à terre en référence au mouvement «Black Lives Matter», lancé en 2016 par Colin Kaerpernick, joueur de football américain pour protester contre les violences policières faites aux Noirs aux EtatsUnis.
Dans un communiqué commun, les deux clubs annoncent leur fierté de se montrer solidaires, par l’action des joueurs et des staffs des deux équipes, au mouvement «Black Lives Matter». Il est même décidé, au cours des prochaines journées de championnat, que le dos des maillots de tous les clubs de Premier League soit floqué de ce cri de guerre, «Black Lives Matter». Une décision qui ne fait cependant pas l’unanimité. Le 13 mars 2021, Wilfried Zaha, attaquant de Crystal Palace, refuse de se plier au rituel de s’agenouiller avant le coup d’envoi adopté en Premier League. Pour l’international ivoirien, ce n’était pas suffisant de s’agenouiller. «J’ai le sentiment que s’agenouiller est dégradant. En grandissant, mes parents m’ont appris que je devrais être fier d’être noir quoi qu’il arrive. Je pense que nous devrions juste rester debout. Je sais que beaucoup de travail est fait dans les coulisses de la Premier League et d’autres autorités pour apporter des changements, et je respecte pleinement cela, ainsi que toutes les personnes impliquées. Je respecte aussi pleinement mes coéquipiers et les joueurs d’autres clubs qui continuent de s’agenouiller. (…) Désormais, je veux juste me concentrer sur le football et profiter d’être de retour sur le terrain. Je continue de me tenir droit», avait plaidé alors Wilfried, premier joueur de Premier League à cesser de ployer le genou.
La tradition de la haie d’honneur
En Liga espagnole, la haie d’honneur au champion est une tradition qui perdure depuis des années. Le dimanche 08 mai dernier, en recevant le Réal Madrid auréolé de son 35e titre de champion d’Espagne après avoir étrillé l’Espagnol de Barcelone (4-0), les Colchoneros refusent au Wanda Metropolitano de se plier à la tradition de la haie d’honneur qui est perçue comme une marque de respect. Dans un communiqué, le club indique que «certains veulent transformer ce qui est né comme un geste de reconnaissance envers le champion en un péage public que doivent payer les rivaux, imprégné en plus d’un goût d’humiliation. En aucun cas, l’Atlético de Madrid ne va collaborer à cette tentative de moquerie dans laquelle sont oubliées les vraies valeurs du sport et sont créées de la crispation et de la confrontation entre les supporters».
Une affaire d’Etat
Pour revenir donc à la polémique sur Idrissa Gana Gueye qui défraie la chronique en hexagone, il faut dire qu’elle a les relents d’une affaire d’Etat. Le joueur est la cible de la Fédération sportive LGBT+ et de son président Éric Arassus qui demande des sanctions pécuniaires à son encontre. Le président Emmanuel Macron s’est trempé dans l’affaire. « L’homophobie, la transphobie, la biphobie frappent, discriminent, rejettent. Aux côtés de celles et ceux qui se battent pour les droits humains et l’égalité, nous continuerons le combat. Chacun est libre d’être soi, d’être aimé et d’aimer » dira Emmanuel Macron dans un tweet. Première à ouvrir le feu sur l’international sénégalais, Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-deFrance et candidate malheureuse de LR (Les Républicains) à la dernière élection présidentielle où elle a récolté 4,78% des suffrages exprimés. Dans un tweet en date du 16 mai, elle indique que « les joueurs d’un club de football, et ceux du PSG en particulier, sont des figures d’identification pour nos jeunes. Ils ont un devoir d’exemplarité. Un refus d’Idrissa Gana Gueye de s’associer à la lutte contre l’homophobie ne pourrait rester sans sanction».
Abondant dans le même sens, l’association de lutte contre l’homophobie dans le sport Rouge Direct condamne, pour sa part, cet acte, et demandé que des sanctions soient prises. «L’homophobie n’est pas une opinion mais un délit. La LFP et le PSG doivent demander à Idrissa Gueye de s’expliquer et très vite. Et le sanctionner le cas échéant», twitte l’association. La ligue de football professionnel (LFP) n’a pas voulu se prononcer sur la question se contentant de rappeler qu’elle effectue un «travail de fond dans ce domaine depuis quatre ans». Quant au club francilien, il s’est tout simplement désolidarisé de son joueur en soutenant dans un communiqué que «le PSG est complètement engagé dans la lutte contre l’homophobie et les discriminations, avec Sportitude ou SOS Racisme. Nos joueurs ont porté avec fierté ce maillot, les plus grandes stars, Messi, Neymar ou Mbappé, exprimant l’engagement du club». Devant ce lynchage orchestré, Idrissa Gana Gueye peut compter sur le soutien du peuple sénégalais et des autorités qui font bloc derrière lui. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Mary Teuw Niane, a été le premier à apporter la réplique et son soutien à Idrissa Gana Gueye. «Lorsque au nom de la liberté, on veut «librement» imposer un comportement et une opinion unidimensionnelles, unidirectionnelles et univoques à tout le monde, cela, quel que soit le sens dans lequel on le prend, son nom est évidemment totalitarisme ! Idrissa Gana Guèye a le droit le plus absolu de ne pas porter un maillot sur lequel sont inscrits des symboles dont il ne souhaite pas faire la promotion ! Où sont passés les intellectuels défenseurs des libertés, des droits de l’être humain, de la diversité culturelle ? Nous refusons l’écrasement de l’opinion individuelle, dissidente par une opinion dominante qui revendique sa légitimité exclusive», a publié sur sa page Facebook l’éminent mathématicien. Le ministre des Sports, Matar Ba, a aussi apporté son soutien au milieu défensif de la Tanière. «Le football, ce n’est pas pour faire la promotion de quoi que ce soit, ou bien mettre de côté ses convictions. Donc, il n’a qu’à se battre, il n’a qu’à continuer. Chacun a ses convictions», a déclaré, à juste raison Matar Ba. Dans le même registre, Aly Ngouille Ndiaye, l’ancien premier flic du pays, a exprimé sa solidarité à notre compatriote sur sa page Facebook. « J’exprime mon soutien ardent et indéfectible à notre compatriote Idrissa Gana Guèye pour son choix courageux de ne pas porter un maillot contenant des signes contraires à ses valeurs et croyances. C’est l’illustration achevée de l’expression et de l’assumassions d’un principe universel’’, a publié Aly Ngouille Ndiaye.
Le soutien de Macky Sall
Pour sa part, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye et président de l’Alliance citoyenne pour le travail (ACT), plus radical, y est allé aussi de son post dans son compte officiel : «Si le racisme était sanctionné en France, peu ne le seraient pas. Il ne faut pas confondre conviction et incitation à la haine. Gana Guèye n’est pas homophobe. Il ne souhaite pas que son image serve à promouvoir l’homosexualité. Fichez-lui la paix !» Parmi tous ces soutiens, Idrissa Gana Gueye peut également compter sur celui de taille du président de la République, Macky Sall. En effet, dans un tweet sur son compte officiel, le chef de l’Etat a pris la défense de l’international sénégalais. «Je soutiens Idrissa Gana Gueye. Ses convictions religieuses doivent être respectées». Au Sénégal, l’homosexualité est fortement condamnée et les familles religieuses, à l’unanimité, plaident pour sa criminalisation.
GRONGNES AUTOUR DES LENTEURS DANS LA LIVRAISON DES CHANTIERS DE L'UIDT
Après avoir battu le pavé ce mardi 17 mai, le personnel administratif, technique et les étudiants de l’université Iba Der Thiam de Thiès ont décrété ce mercredi 18 mai une journée totale de grève
Cheikh CAMARA, correspondant permanent à Thiès |
Publication 18/05/2022
L’Intersyndicale PER (Saes et Sudes), PATS (Stesu et Satuc) et la Conférence des présidents des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, en protestation contre les lenteurs dans la livraison des interminables chantiers de l’UIDT, a organisé une marche pacifique (cessation de travail) ce mardi 17 mai 2022, qui sera suivie, ce mercredi 18, d’une journée totale de grève
Après avoir battu le pavé ce mardi 17 mai à travers une marche pacifique très réussie, de la Cité Malick Sy à l’Auditorium en passant par la route nationale, le personnel administratif, technique et les étudiants de l’université Iba Der Thiam de Thiès ont décrété ce mercredi 18 mai une journée totale de grève. Ils réclament l’achèvement des chantiers de ce temple du savoir.
Une énième manifestation pour amener les autorités à s’intéresser davantage aux chantiers de l’université. « Depuis 2015 les chantiers de l’université sont là. Les travaux étaient budgétisés. L’Etat devrait prendre en charge 3 milliards de FCFA et les autres 3 milliards FCFA, la Banque mondiale, mais rien n’avance, les chantiers ne bougent pas », déplore Khalifa Ababacar Sy Traoré, président de la conférence des amicales de l’université Iba Der Thiam de Thiès. Il poursuit que « toutes les autres universités ont livré leurs chantiers sauf Thiès. Ailleurs les gens parlent d’extension des périmètres universitaires ».
Une situation d’autant plus préoccupante que « le nombre d’étudiants ne cesse d’augmenter et les conditions sociales deviennent plus difficiles », selon le personnel administratif, technique et les étudiants qui remarquent : « le nombre d’étudiants augmente d’année en année, les effectifs sont pléthoriques dans les chambres. Il est anormal que les chantiers traînent. Depuis l’année dernière les couleurs de l’université commencent à changer, car les étudiants s’incrustent dans des mouvements qui ne devraient pas être les leurs parce n’étant pas la nature de l’université Iba Der Thiam de Thiès, laquelle souffre énormément de manque d’infrastructures ». Ils constatent qu’ « il y a eu des avancées l’année passée, mais finalement la situation est restée telle quelle du fait d’une certaine indifférence de la part des autorités qui semblent faire la sourde oreille ». Selon Khalifa Ababacar Sy Traoré, « cette marche est un avertissement ». Les marcheurs qui ont décrété une « journée sans activités pédagogiques dans tout l’espace universitaire » trouvent « anormale » que des « étudiants orientés ne puissent pas avoir de salle classe ».
Aussi il a été question dans les doléances des étudiants d’« assainissement au sein du temple du savoir », puisque, remarquent les manifestants, « la station d’épuration en chantier ne pourra pas réceptionner la quantité de déchets issus des fosses septiques vu le nombre d’étudiants. Par rapport aux missions effectuées par les services du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le personnel administratif, technique et les étudiants de penser que « ce sont là des déplacements inutiles puisque rien n’a changé ».
Enseignants et étudiants disent «Non !» à la réception provisoire des chantiers inachevés
« Pour réponse à la revendication de la communauté universitaire de l’UIDT de Thiès, les autorités n’ont d’autre solution que de précipiter la réception (et « Non ! » la finition) des chantiers inachevés de l’Université Iba Der Thiam », dénonce la Coordination des syndicats (SAES, SUDES, STESU, SATUC) et la Conférence des présidents des amicales d’étudiants de l’université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès. Elle informe que « les autorités de l’établissement universitaire ont programmé une réception provisoire qui fait ressurgir de très mauvais souvenirs comme l’auditorium, l’auberge des jeunes, les salles de classes de l’UFR Santé et de l’ENSA ».
En effet, soulignent le secrétaire général de la Coordination du Campus de Thiès du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Mamadou Tandiang Diaw, et ses camarades, « dès la réception provisoire de ces bâtiments, les entreprises en charge de la construction ont déserté les chantiers en amenant tous les plans. Aujourd’hui, ces infrastructures «réceptionnées» avant leur finition sont soit abandonnées, soit «achevées» avec les moyens propres de l’Université en l’absence de la garantie décennale de l’entreprise pourtant obligatoire ».
INNOCENCE NTAP NDIAYE RAPPELLE LES VERTUS DE LA GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS
e programme d’activités annuel de 2022 devra intégrer la mise en œuvre du PNRDS document de promotion du dialogue social dont plusieurs axes épousent le cadre stratégique d’interventions 2020 – 2022 du HCDS et son Programme d’activités annuel 2021.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 18/05/2022
Évaluer les activités de 2021 et planifier celles de 2022. Tels sont les objectifs globaux assignés à la 26ème assemblée plénière du Haut Conseil du Dialogue Social(HCDS) dont les travaux se sont ouverts hier (mardi) à Saly. Le programme d’activités annuel de 2022 devra intégrer la mise en œuvre du PNRDS document de promotion du dialogue social dont plusieurs axes épousent le cadre stratégique d’interventions 2020 – 2022 du HCDS et son Programme d’activités annuel 2021. A l’ouverture des travaux, Innocence Ntap Ndiaye a rappelé aux conseillers les vertus de la gestion axée sur les résultats.
Concrètement, il s’agit au cours de ces travaux de trois jours, d’abord d’évaluer le niveau d’exécution des activités prévues par le Programme d’activités annuels 2021 ; ensuite de délibérer sur le Programme d’activités annuel 2022 de l’Institution et le budget y afférent. Il s’agit en effet de mesurer le niveau de réalisation de l’année écoulée et de fixer les projets de l’année en cours. Il s’agit aussi de prendre ou de confirmer des engagements pour l’avenir. « Est-il besoin de vous rappeler que le défi de la transparence budgétaire et la reddition des comptes sont au cœur de l’Etat de droit et de la démocratie et sont, d’une manière générale, une demande sociale pressante et permanente du citoyen, usager du service public. Et, dans un contexte de rareté des ressources et d’exigence sans cesse croissante des populations à davantage de transparence, il convient pour les Institutions comme la nôtre de rester ancrées dans la logique plus vertueuse de gestion axée sur les résultats », a dit la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social, Innocence Ntap Ndiaye, en ouvrant les travaux de Saly. « Dans la vie d’une Institution comme la nôtre, l’évaluation et l’adoption du budget est un acte fondateur. Avec l’adoption de son cadrage budgétaire 2020-2022 arrimé au Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) 2019 – 2023 du Plan Sénégal Emergent et intégrant la nouvelle orientation du budget programme, le Haut Conseil du Dialogue s’est résolument engagé dans une véritable prospective pluriannuelle », a fait valoir Innocence Ntap Ndiaye.
La présente assemblée plénière se tient après la validation et la vulgarisation du Plan national de Renforcement du Dialogue social (PNRDS). Plusieurs axes de ce document de promotion du dialogue social épousent le cadre stratégique d’interventions 2020 – 2022 du HCDS et son Programme d’activités annuel 2021. Le programme d’activités annuel de 2022 devra intégrer la mise en œuvre du PNRDS d’autant plus que le Président Macky Sall, a demandé au Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du dialogue social « d’intensifier, dans l’esprit du tripartisme (Gouvernement, Employeurs, Travailleurs), l’exécution du Plan national de Renforcement du Dialogue social ».
Le Chef de l’Etat a, ensuite, souligné « l’urgence de finaliser, d’une part, l’actualisation des conventions collectives et, d’autre part, la conclusion des conventions dans les secteurs émergents et/ou dépourvus de cadre de pilotage consensuel des relations professionnelles ». Le Président de la République a aussi demandé, au Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du Dialogue social, de préparer la tenue, avant la fin de l’année 2022, de la quatrième édition de la Conférence sociale, rencontre déterminante qui doit matérialiser l’adoption des réformes du code du travail, du code de sécurité sociale, ainsi que du nouveau pacte de stabilité sociale et d’émergence économique.
S’ajuster aux mutations du monde du travail.
Pour Innocence Ntap Ndiaye, loin d’un rituel, ces travaux d’examen et d’adoption du Programme d’Activités annuel de l’institution qu’elle dirige offre aux conseillers « l’opportunité de capitaliser les expériences diverses que vous avez engrangées au cours des dernières années ». « Votre abnégation nous a permis de relever tous les challenges auxquels nous avons fait face dans le cadre de l’exercice de nos missions mais aussi à fructifier le capital dont jouit notre pays en matière d’approfondissement de la démocratie sociale et de rénovation des relations professionnelles. Mais l’heure est plus que jamais à la consolidation des acquis et à la mobilisation pour être en mesure de s’ajuster aux mutations rapides et complexes du monde en général et du monde du travail en particulier », a lancé la présidente du HCDS aux conseillers. Docteur Birane Thiam, Secrétaire administratif permanent du Conseil du travail et du Dialogue Social de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), a pris part à l’ouverture de cette 26ème assemblée plénière du HCDS.
Pour Innocence Ntap Ndiaye, le Conseil du travail et du Dialogue social de l’UEMOA, « au-delà, de faire du dialogue social un instrument d’intégration, contribue aussi à rendre plus inclusives les politiques économiques qui sont mises en œuvre au niveau de l’Espace UEMOA ». C’est pourquoi la présidente du HCDS n’a pas manqué de saluer les initiatives de partage des expériences que le CTDS de l’UEMOA développe au profit des mandants tripartites de la sous-région.
AMADOU HAMPATÉ BA, LE «VIEILLARD-BIBLIOTHÈQUE» QUI A ÉBLOUI LE MONDE OCCIDENTAL DE SA SAGESSE
Amadou Hampaté Bâ est né en 1900 ou 1901 à Bandiagara, chef-lieu du pays Dogon et ancienne capitale de l’Empire toucouleur. Enfant de Hampaté Bâ et de Kadidja Pathé Poullo Diallo, il est descendant d’une famille peule noble
Amadou Hampaté Bâ est né en 1900 ou 1901 à Bandiagara, chef-lieu du pays Dogon et ancienne capitale de l’Empire toucouleur. Enfant de Hampaté Bâ et de Kadidja Pathé Poullo Diallo, il est descendant d’une famille peule noble. Peu avant la mort de son père, il sera adopté par le second époux de sa mère, Tidjani Amadou Ali Thiam, de l’ethnie toucouleur. Il fréquente d’abord l’école coranique de Tierno Bokar, un dignitaire de la confrérie tidjaniyya, avant d’être réquisitionné d’office pour l’école française à Bandiagara puis à Djenné. En 1915, il se sauve pour rejoindre sa mère à Kati (Mali) où il reprendra ses études. Il manquera d’être mobilisé par l’armée Française à Mopti, en 1916, pour partir au front en Europe, comme il n’arrivait pas à prouver la date de sa naissance. Finalement, il ne sera pas recruté, les Français estimant qu’il avait sans doute 15 ans, un âge trop jeune pour combattre. En 1921, il refuse d’entrer à l’École normale de Gorée. À titre de punition, le gouverneur l’affecte à Ouagadougou, en qualité d’« écrivain temporaire à titre essentiellement précaire et révocable ». De 1922 à 1932, il occupe plusieurs postes dans l’administration coloniale en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) puis jusqu’en 1942 à Bamako. En 1933, il obtient un congé de six mois qu’il passe auprès de Tierno Bokar, son maître spirituel.
De l’Ifan à l’Unesco…
En 1942, il est affecté à l’Institut français d’Afrique noire (IFAN) de Dakar grâce à la bienveillance de son directeur, le professeur Théodore Monod. Il y effectue des enquêtes ethnologiques et recueille les traditions orales. Il se consacrera notamment à une recherche de quinze ans qui le mènera à rédiger l’Empire peul du Macina. En 1951, il obtient une bourse de l’Unesco lui permettant de se rendre à Paris et de rencontrer les milieux africanistes, notamment Marcel Griaule. En 1960, à l’indépendance du Mali, il fonde l’Institut des sciences humaines à Bamako et représente son pays à la Conférence générale de l’Unesco. En 1962, il est élu membre du Conseil exécutif de l’Unesco. En 1966, il participe à l’élaboration d’un système unifié pour la transcription des langues africaines. En 1968, il est nommé ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. En 1970, son mandat à l’Unesco prend fin.
Ahmadou Hampaté Bâ et son disciple Alfa Ibrahima Sow seront récompensés en 1975 par l’Académie française en reconnaissance des services rendus au dehors à la langue française (Médaille d’argent du Prix de la Langue Française). Amadou Hampaté Bâ se consacre alors entièrement à son travail de recherche et d’écriture. Les dernières années de sa vie, il les passera à Abidjan en Côte d’Ivoire à classer ses archives accumulées durant sa vie sur les traditions orales d’Afrique de l’Ouest ainsi qu’à la rédaction de ses mémoires, Amkoullel l’enfant peul et Oui mon commandant !, qui seront publiés en France en 1991. Il meurt à Abidjan en mai 1991. La publication, la révision et la conservation de ses écrits ont reçu l’aide de Hélène Heckmann, devenue sa femme en 1969.
Passionné par le patrimoine culturel africain, Ahmadou Hampaté Bâ le recueille, le transcrit et le traduit dès son plus jeune âge pour le sauvegarder, et rassemble de précieuses archives en français, pular, adjami, bambara, arabe qui alimentent son œuvre. Il collecte, transcrit, commente et publie ainsi de nombreuses traditions orales peules. Il accorde une grande importance aux valeurs de solidarité et de responsabilité présentes dans les civilisations africaines traditionnelles, et au rapport au monde naturel et à la spiritualité. Il affirme : « On se condamne à ne rien comprendre à l’Afrique traditionnelle si on l’envisage à partir d’un point de vue profane ». Dans sa première recherche à l’Ifan « L’Empire peul du Macina », Ahmadou Hampaté Bâ explique comment la tradition orale, analysée avec méthode, peut être considérée comme une archive fiable. Pour lui, « C’est notre devoir, à nous qui avons hérité d’une tradition orale, que d’essayer d’en transmettre ce que nous pouvons avant que le temps et l’oubli ne la fassent disparaître de la mémoire des hommes ».
« Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brûle »
Lors de la onzième conférence générale de l’Unesco Amadou Hampaté Bâ prononce un discours le 1er décembre 1960 où il demande « que la sauvegarde des traditions orales soit considérée comme une opération de nécessité urgente au même titre que la sauvegarde des monuments de Nubie ». Il a cette métaphore : « Pour moi, je considère la mort de chacun de ces traditionalistes comme l’incendie d’un fond culturel non exploité ».
En 1962, au Conseil exécutif de l’Unesco où il a été élu, il répond au sénateur américain Benton qui traite les Africains d’ingrats, analphabètes et ignorants : « Je concède que nous sommes des analphabètes, mais je ne vous concède pas que nous soyons des ignorants.[...] Apprenez que dans mon pays, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui a brûlé ». Dans la pure tradition orale, la formule est abondamment reprise et déclinée en de multiples variantes, telles que « Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brûle ». L’auteur fait lui-même une mise au point lors du Festival mondial des arts nègres de Dakar en 1966 et reformule ainsi sa pensée : « En Afrique, chaque fois qu’un vieillard traditionaliste meurt, c’est une bibliothèque inexploitée qui brûle ». Sa déclaration – « véritable fleur de l’oralité » – a pris le rang de proverbe africain et Hampaté Bâ incarne désormais le « vieillard-bibliothèque ». En 1975, l’Académie Française décerne à Ahmadou Hampaté Bâ la médaille d’argent du prix de la langue française pour ses services rendus à la langue française au dehors. En 1974, le Grand prix littéraire d’Afrique noire lui est octroyé pour L’Étrange Destin de Wangrin.
Une fondation Ahmadou Hampaté Bâ, soutenue par les autorités ivoiriennes, a été créée à Abidjan, avec pour vocation, notamment, de préserver le riche patrimoine que constituent les manuscrits, y compris non publiés, les recherches et les archives d’Ahmadou Hampaté Bâ. Une pièce de théâtre a été consacrée à l’héritage d’Ahmadou Hampaté Bâ et à Dakar (Zone B), une université privée porte son nom. Dans le 10e arrondissement de Paris, le square Amadou-Hampaté-Bâ lui rend hommage.
AU SÉNÉGAL, UN ADULTE SUR TROIS SOUFFRE DE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE
Kaolack, l'épicentre de la maladie accueille les activités de cette année
Aujourd’hui, il urge de « bien connaître sa tension artérielle, la contrôler pour mieux vivre»! C’est le thème choisi à l’occasion de la journée du 17 mai, célébrée à Kaolack pour éduquer et sensibiliser sur la maladie qui prend de l’ampleur au Sénégal où 1 adulte sur 3 est hypertendu. Les cardiologues exigent un suivi continu pour éviter les complications de la maladie qui peuvent provoquer la mort.
L’hypertension artérielle gagne du terrain au Sénégal où un adulte sur trois est hypertendu et un nombre important qui ne sait pas qu’il a la maladie. Encore que seuls 2 patients sur 10, parmi les cas diagnostiqués, suivent un traitement adéquat, selon les cardiologues sénégalais de la Sosecar (Société sénégalaise de cardiologie). Ces professionnels du cœur estiment qu’un adulte sur 3 est hypertendu et que 2 sur 3 ignorent leur maladie encore que la majorité des cas diagnostiqués hypertendus, 8 sur 10 parmi eux ne sont pas vraiment traités. Il faut dire que 9 hypertendus sur 10 sont mal contrôlés avec la tension qui reste élevée avec un risque majeur de complication telle qu’un AVC, une insuffisance rénale, un accident cardiaque, un malaise, une mort subite... « En 2015, le ministère de la Santé a mené une étude qui a montré une prévalence à 29,8% avec 46% des patients qui se savaient hypertendus, mais «malheureusement, les patients contrôlés étaient aux alentours de 8% », a révélé le chef de service de de la cardiologie de l’hôpital régional de Kaolack. La capitale arachidière, où la courbe des cas monte, a aujourd’hui atteint un niveau inquiétant.
Dans cette structure sanitaire, « près de deux tiers des activités, pour ne pas dire des admissions en service de cardiologie, relèvent de l’hypertension artérielle et de ses complications tels que : l’infarctus du myocarde (crise cardiaque), l’insuffisance cardiaque, les AVC...», a fait savoir Dr Souleymane Thiam. Le chef service cardiologie de l’hôpital régional de Kaolack considère que « Kaolack est un cas particulier. Surtout avec son eau très salée». Du moins, au niveau de ce service de cardiologie, « c’est le repère, et on se rend compte que deux tiers de nos activités tournent autour de l’hypertension avec 67,71% de patients hypertendus. Soit hypertension simple soit hypertension compliquée d’AVC, infarctus ou insuffisance cardiaque». Une situation qui justifie d’ailleurs le choix de cette région du Saloum pour abriter les activités de l’édition 2022 de la journée internationale de l’hypertension artérielle.
Hypertension, la maladie la plus répandue dans le monde
L’occasion a permis aux acteurs impliqués dans la prise en charge de l’HTA de discuter des grands défis liés à cette pathologie. Et c’est pour aider à «connaître sa tension artérielle avec précision, la contrôler, vivre plus longtemps»! C’est d’ailleurs le thème choisi cette année! Lequel sujet permet de prévenir, à travers le dépistage, et en cas de diagnostic positif, accepter sa maladie, la contrôler en la mesurant régulièrement pour une espérance de vie plus longue. Réputée être la maladie la plus répandue à travers le monde, l’hypertension artérielle touche plus d’un milliard et demi de personnes à travers le monde.
Selon le cardiologue et médecin du sport, Dr Mbaye Paye, les Américains l’assimilent à un «tueur silencieux». Car, et comme l’explique le coordonnateur du groupe de travail sur l’hypertension artériel à la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar), Dr Mounir Dia, l’existence de l’hypertension est un terrain qui favorise d’autres complications cardiovasculaires comme les AVC (paralysie, difficulté à parler...), qui expose à la survenue de la maladie du rein, cause d’insuffisance rénale chronique. «La majorité des insuffisants chroniques sont dues à l’hypertension artérielle», dit-il non sans faire état d’un autre élément «plus grave», à savoir les complications cardiaques des maladies cardiaques, telles que : les crises cardiaques et certains autres accidents cardiaques pouvant aboutir à l’insuffisance cardiaque (une faiblesse d’un cœur qui n’arrive pas à se contracter normalement. Ce qui fait que les sujets soufflent trop rapidement)».
A côté de ces risques auxquels sont exposés les sujets hypertendus, il y a certains facteurs qui touchent les yeux. Parce que, «l’hypertension artérielle peut toucher l’intérieur des yeux jusqu’à atteindre la cécité qui peut parfois être définitive», a prévenu le cardiologue d’après qui l’hypertension touche et attaque des organes nobles tels que le cœur, le cerveau, les reins, les yeux, très importants dans le fonctionnement de l’organisme. D’où l’importance du traitement eu égard à la gravité de cette pathologie dans certains cas lorsqu’elle n’est pas bien traitée. « Il est important de savoir que lorsqu’on prend en charge correctement l’hypertension artérielle, quelles que soient les complications, on arrive à bien la maitriser, bien la contrôler, bien normaliser les chiffres de tension pour protéger les sujets aux complications». C’est tout le sens du traitement continu pour éviter la survenue d’autres choses qui pourraient causer des complications à l’hypertendu. « Le traitement est très long, c’est une maladie chronique, mais ne pas jamais être arrêté même si on arrive à bien la contrôler. C’est un traitement continu pour être tout le temps protégé», a insisté le spécialiste du cœur, Dr Dia.
Selon, le praticien, la prise en charge commence déjà par une hygiène de vie en ayant une activité physique régulière, une alimentation saine et équilibrée. «C’est en second lieu que viennent les médicaments qui, assez souvent, n’est qu’un seul médicament par jour, et le sujet est protégé. Car on arrive à bien maitriser cette hypertension contre ces complications», a-t-il indiqué tout en ajoutant que le traitement ne doit pas être arrêté. La règle reste le traitement continu pour éviter les complications et vivre longtemps. C’est la prescription donnée par le coordonnateur du groupe de travail sur l’hypertension artérielle de la Société sénégalaise de cardiologie, Dr Mounir Dia. Il considère que la prise en charge correcte de la maladie va permettre d’éviter les complications.
Parlant de prévention, les cardiologues sénégalais ont communiqué pour dire qu’il faut toujours faire 30 minutes de marche, manger moins gras, moins sucré et moins salé. C’est d’avoir une alimentation saine et équilibrée et éviter le sédentarisme en faisant régulièrement une activité physique.
KEEMTAAN GI - SE PARLER !
Dans un pays où il y a des lois écrites et inscrites dans notre Constitution, on en fait malheureusement de multiples interprétations. Des faits qui ne se passent souvent que dans nos Etats africains où les praticiens du Droit ne s’accordent jamais sur rien. Il arrive également qu’ils prennent position selon leur appartenance politique douteuse. Depuis quelques jours, ça part dans tous les sens. Et chaque jour, un juriste ou un expert électoral sort de son cabinet pour nous interpréter une loi ou un arrêté, créant une véritable cacophonie. Laquelle pourrait nous pousser irrémédiablement vers le chaos. Le pays traverse une situation assez difficile, laquelle pourrait compromettre notre devenir dans un monde en crise. Jamais sans doute, une veille d’élection n’a été aussi incertaine avec des nerfs déjà à fleur de peau. Une loi qu’une majorité a imposée sans en discuter largement avec l’opposition est à l’origine de ce fâcheux malentendu politique. Des partis sont ainsi écartés d’une participation à une élection par un système de filtre mal conçu et dont tout le monde s’accorde à reconnaitre les limites. L’autre problème consiste en une grande connerie de parité. Deux camps s’opposent ainsi. L’un voudrait que l’autre ne participât pas aux prochaines Législatives car disqualifié par une loi sur le parrainage. L’autre camp pense que la liste de son adversaire est forclose dans la capitale. Cependant chaque juriste ou expert électoral s’accroche à son raisonnement. Quand une partie élève la voix, l’autre veut se faire entendre, se marquant à la culotte. Chacun y allant de ses menaces et interprétations. Tout cela par la faute de lois que l’on considère nous, au Témoin, comme des conneries. Il urge de mettre tout à plat et se parler, plutôt que de bander les muscles. Il y va de la paix sociale de ce pays. A l’arbitre de siffler la fin du match. Demain, ce sera trop tard… KACCOOR BI
MEURTRE DE NDIAGA DIOUF BARTHÉLÉMY DIAS ÉDIFIÉ CE MERCREDI
Barthélémy Dias a battu le rappel de ses troupes ce mercredi pour être édifié sur son sort par la chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar sur le procès en appel, opposant le maire de Dakar Barthélémy Dias à la famille du défunt lutteur Ndiaga Diouf. Le maire de Dakar ne sera pas seul puisque le leader de Pastef Ousmane Sonko a aussi appelé à la mobilisation. Barthélémy Dias a besoin de soutien puisque si le juge de la chambre correctionnelle suit le réquisitoire du parquet, le fils de Jean Paul Dias pourrait passer une bonne partie de son mandat en prison. Le parquet avait requis lors du procès, une peine d’emprisonnement ferme de 5 ans contre l’édile de la ville de Dakar. Ce dernier est poursuivi à la suite d’une attaque de nervis supposés envoyés par le parti au pouvoir d’alors, le Pds à la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Au cours de cet affrontement, l’un des gros bras, le lutteur Ndiaga Diouf, a perdu la vie en recevant une balle. Barthélémy Dias fut désigné comme le meurtrier. Il sera envoyé en prison pour ensuite bénéficier plus tard d’une liberté provisoire à l’arrivée du Président Macky Sall, soutenu par le Parti socialiste. Le dossier refait surface plus tard. En première instance, Barth’ a été condamné à deux ans de prison, dont 6 mois ferme pour coups mortels et détention d’arme sans autorisation administrative par le Tribunal correctionnel de Dakar, en 2017. Une peine jugée légère par le procureur de la République qui avait interjeté appel. Donc, ce mercredi est un jour de vérité pour Barth’.
FORMATION PROFESSIONNELLE LE MINISTRE DAME DIOP ÉTOUFFE L’ONFP
Certainement le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) Souleymane Soumaré n’est pas du Baol pour subir les misères que lui inflige le ministre de la Formation professionnelle Dame Diop. Parce que ce dernier qui a fini par « baoliser » son ministère où tous les directeurs et chefs de service viennent du Baol se singularise particulièrement contre l’Onfp qui devait être son principal bras séculier au niveau de ce département aujourd’hui devenu hautement stratégique dans le cadre de la vision du président Macky Sall de doter les jeunes du pays d’une formation professionnelle. C’est ce moment précis que Dame Diop a choisi pour saboter et étouffer l’ONFP. Si l’on en croit le Dg de l’ONFP Souleymane Soumaré qui s’en fout d’être débarqué ce mercredi ou les mercredis à venir parce que hier en marge de l’atelier de formation des formateurs du programme national de certification numérique, a posé sur la table la question du budget de l’ONFP. Souleymane Soumaré s’est vivement indigné de la discrimination budgétaire dont il est victime. « L’office fait face à des difficultés pour payer quelques enseignants formateurs, mais aussi doit des arriérés pour la formation de certains élèves alors que le secteur de la formation professionnelle a bénéficié d’un bon budget » a vociféré Souleymane Soumaré. « L’ONFP n’a pas de limite, ne sera pas bloqué et ne se laissera pas bloquer (…). Quand il faudra taper sur la table pour que les moyens soient mis en place, le nécessaire sera fait » a-t-il ajouté. Dame Diop reste une véritable catastrophe qui doit débarrasser le plancher si Macky Sall veut réussir sa politique de formation professionnelle pour les jeunes Sénégalais.
AFFAIRE ENA LES 55 ENSEIGNANTS RENVOYÉS À LA FONCTION PUBLIQUE
Les 55 enseignants admis à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui ont raté hier la rentrée du fait que leur ministre de tutelle Mamadou Tall a oublié de leur fournir leur lettre de mise en position, ne sont pas au bout de leurs peines. Par monts et vaux, ils ont rallié hier la sphère ministérielle de Diamnadio pour envahir les locaux du ministère de l’Education. Ils ont pu rencontrer le directeur de la Formation et de la Communication Moustapha Diagne qui leur fera comprendre que le précieux document recherché est à trouver du côté du ministère de la Fonction publique Mariama Sarr, la plus grande dormeuse du Gouvernement. Ce qui est sidérant c’est que les services du ministère de l’Education n’aient pas daigné donner cette réponse à la lettre du 03 février que la direction de l’ENA leur a envoyée. Et encore même à travers la lettre-relance, Mamadou Talla a continué à faire le mort jusqu’à vouloir sacrifier ces 55 enseignants qui ont trimé dur pour entrer à l’ENA. Ces derniers ont eu quand même la possibilité de trouver une oreille attentive au niveau du directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Education nationale. Moustapha Diagne a demandé à chacun des 55 enseignants de faire individuellement des demandes manuscrites en plus du pv d’admission pour un dépôt collectif au niveau du ministère de la Fonction publique. Nous surveillons de près l’évolution de ce dossier parce qu’il n’est pas question que ces enseignants soient sacrifiés au nom d’intérêts occultes non avoués. Mamadou Tall et Abdoulatif Coulibaly sont appelés à afficher du sérieux dans ce dossier.
ARNAQUE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX COURSE AUX VUES MONÉTISÉES !
S’il existe dans le monde un pays où les Instagrameurs, Youtubeurs et Blogueurs faussent le jeu de la monétisation, c’est bel et bien le Sénégal. Car tous les voies et moyens de dérapages mensongers sont bon pour avoir autant de vues et pour autant d’argent à travers les plateformes monétisées comme Youtube, Facebook, Instagram etc. La preuve par cette bande d’agresseurs de la zone de captage que les éléments du Commissariat de police de Grand-Yoff ont démantelée. Dès que la nouvelle de leur arrestation est tombée constate « Le Témoin » quotidien, certains youtubeurs se sont précipités pour faire circuler des photos d’archives (voleurs) de la gendarmerie afin de les présenter comme étant les agresseurs au scooter de Grand Yoff. En un temps record, des millions d’internautes se sont partagé les images. Et le tour est joué ! De même que dans l’affaire du vol des câbles du Train Express Régional (Ter) où des Youtubeurs avaient mis en ligne des photos d’archives de voleurs arrêtés. En présentant ces malfaiteurs comme « ceux » du Ter, les youtubeurs ont réussi le coup malhonnête de gonfler artificiellement leur audience en vues. Que diriez-vous sur ces titres accrocheurs et sensationnels du genre : « Mohamed Salah insulte Sadio Mané », « Le match Sénégal/Egypte sera joué sur terrain neutre…»etc. Sans oublier les mises en scène d’agression, les querelles de ménage et les « barrages » crées toutes pièces entre invités et animateurs sur des plateaux de Télé-youtube. Hélas pour gagner leur vie sur Youtube, Facebook, et Instagram, les Sénégalais du Net s’adonnent à toutes sortes d’arnaques relatives à de fausses informations. Aujourd’hui, il y a de quoi donner raison au président Macky Sall dans sa volonté de mettre fin aux dérives sur l’Internet. Selon un expert des réseaux sociaux, seul l’Etat peut éradiquer le mal « C’est difficile, mais pas impossible ! Pour y parvenir, l’Etat peut saisir Youtube, Facebook, Instagram etc pour les inviter à démonétiser les réseaux sociaux au Sénégal. Et certains pays ont réussi à le faire tout en épargnant les sites professionnels agrées et reconnus par le Code de la presse. Parce que c’est la course aux vues monétisées qui provoque les dérives et autres mises en scène sur les réseaux sociaux » explique cet ingénieur en informatique et expert en réseaux sociaux.
BORIS SOLIDAIRE DE GANA
Dans lot des soutiens à l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye, l’écrivain Boubacar Boris Diop s’est prononcé. L’auteur de « Murambi, le livre des ossements» a réagi par un twitter. « Solidarité totale avec Idrissa Gana Guèye. Ils sont étranges, ces gens qui se donnent tant de mal pour imposer à tous et à chacun leurs opinions. Au nom, suprême stupidité, de la liberté d’expression. Savent-ils seulement qu’ils font de plus en plus rire? », écrit Boris sur son compte.
TENTATIVE DE SUICIDE D’UN PRISONNIER
Un détenu du nom de Ibrahima Diankhé a tenté de se suicider hier à la Mac de Liberté 6. Dans un communiqué, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred) interpelle le ministre de la Justice, Me Malick Sall, informant « que le détenu Ibrahima Diankhé a tenté de se suicider entre 4h et 5h » ce mardi matin. Selon le document, son codétenu a alerté les gardes pénitentiaires, qui « sont venus pour le secourir et des images ont été prises ». L’ASRED précise que « des détenus qui sont au quartier de haute sécurité (QHS) de la Mac de Liberté 6 sont en grève de la faim depuis une semaine, dont le plus ancien est Grendine Eko, un Nigérian qui a fait cinq ans en détention provisoire sans jugement ni notification. » Ces détenus protestent contre « les longues détentions préventives et le surpeuplement », ajoute le document. Le ministre de la Justice doit se rendre à la prison du Camp Pénal « pour s’enquérir de cette situation alarmante » liée à « un manque criard de magistrats d’avocats et de greffiers. Car plusieurs détenus sont dans cette même situation alors qu’il n’y a pas de solution », justifie le président de l’ASRED, Ibrahima Sall.