AMADOU BA REMET À MIMI TOURÉ PLUS DE 500 MILLE PARRAINS
Benno dans la région de Dakar vient de taper fort. Pour les parrainages aux élections législatives du 31 juillet prochain, le coordonnateur, Amadou Ba, a remis, ce vendredi 540 632 parrains à Mimi Touré. Ces signatures concernent les 5 départements
Benno dans la région de Dakar vient de taper fort. Pour les parrainages aux élections législatives du 31 juillet prochain, le coordonnateur, Amadou Ba, a remis, ce vendredi 540 632 parrains à Mimi Touré. Ces signatures concernent les 5 départements de région. Naturellement, le département de Dakar a remporté la palme avec plus de 250 mille parrains.
Remettant ces parrains, l’ancien ministre a appelé tous les responsables de Benno de la région de Dakar à maintenir le cap jusqu’au 31 juillet 2022, date du scrutin. ‘’ Il n’y a pas autre chose qui vaille que d’assurer la victoire dans les 5 départements. Il nous reste en tant que responsables de continuer ce travail. Être auprès des militants jusqu’au 31 juillet pour transformer ces parrains en suffrages’’, a-t-il déclaré.
ELIMINATOIRES CAN 2023, LA GAMBIE VA RECEVOIR LE SOUDAN DU SUD A THIÈS
Il a été beaucoup question du Sénégal, ces derniers temps, pour la réception par la Gambie de son prochain adversaire en qualification pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023). C’est désormais acté.
Il a été beaucoup question du Sénégal, ces derniers temps, pour la réception par la Gambie de son prochain adversaire en qualification pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023). C’est désormais acté. Selon un communiqué de l’instance du football gambien parvenu à Emedia, une délégation de la Fédération gambienne de football a été reçue hier, jeudi, par son homologue du Sénégal. Ce fut l’occasion pour échanger sur ce rendez-vous sportif et trouver un terrain d’entente. Ainsi, il a été retenu que la Gambie recevra le Soudan à Thiès et non au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, pour jouer son match contre le Soudan du Sud, le samedi 4 juin 2022, renseigne la même source.
MATAR BA SALUE LES EFFORTS DU CNG DE LUTTE
Le ministre des Sports, Matar Ba, a salué, vendredi, à Diourbel, les efforts du Comité national de gestion de la lutte (CNG) pour développer cette discipline.
Diourbel, 6 mai ( APS) - Le ministre des Sports, Matar Ba, a salué, vendredi, à Diourbel, les efforts du Comité national de gestion de la lutte (CNG) pour développer cette discipline.
’’Je dis toute la satisfaction du ministère des Sports parce que le CNG est en train, contre vents et marées, de faire des pas qualitatifs et d’engager les réformes qu’il faut pour développer la lutte simple au Sénégal et aussi la lutte avec frappe’’, a-t-il dit.
Le ministre des Sports s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la 22 édition du championnat national de lutte simple doté du drapeau du chef de l’Etat.
Ce tournoi va se poursuivre jusqu’jusqu’au dimanche.
La première journée est marquée par la cérémonie officielle et la compétition par équipe
Les lutteurs ont fait la visite médicale et la pesée jeudi.
La journée de samedi est consacrée à la compétition individuelle par catégorie de poids jusqu’en demi-finale, suivie de la compétition open 86 kg et plus jusqu’en demi-finale.
Les finales sont prévues, dimanche.
La région de Diourbel a remporté l’édition 2021.
ZIGUICHOR PLEURE ENCORE FRANOIS BOCANDE
Des activités religieuses et sportives vont ponctuer les commémorations des 10 ans de la disparition de Jules François Bertrand Bocandé, légende du football sénégalais, décédé le 7 mai 2012, a appris l’APS de son entourage familial.
Ziguinchor, 6 mai (APS) – Des activités religieuses et sportives vont ponctuer les commémorations des 10 ans de la disparition de Jules François Bertrand Bocandé, légende du football sénégalais, décédé le 7 mai 2012, a appris l’APS de son entourage familial.
Les activités de commémoration seront ouvertes samedi par une messe à la cathédrale Saint Antoine De Padoue de Ziguinchor en présence de nombreux fidèles et amis, selon un programme détaillé de la journée transmis à l’APS.
Dans l’après-midi, un match de football est prévu entre plusieurs joueurs de différents clubs sénégalais, du Casa-Sports notamment et de la sélection nationale.
Prévue au stade Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor, cette rencontre se tiendra en présence d’autorités administratives et territoriales de la région, des membres de l’Amicale des anciens internationaux et footballeurs sénégalais entre autres personnalités.
Des hommes de culture, de médias et le comité des supporters de la ’’Allez Casa’’ prennent aussi part à ces commémorations.
Né en novembre 1958 à Ziguinchor, Bocandé est décédé le 7 mai 2012 à Metz en France des suites d’une maladie.
Icône de l’équipe nationale du Sénégal, Bocandé a brillé aussi au sein du Casa-sports, formation avec laquelle il a remporté la coupe du Sénégal en 1979, avant de s’illustrer en Europe notamment en France où il fut meilleur buteur de l’élite avec le FC Metz.
Reconverti entraineur, Bocandé fut sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal. Il fut membre du staff technique de la fameuse génération 2002 qui a disputé une finale de CAN et un quart de final de Coupe du monde.
VERS UNE «INSTALLATION DE FAÇON PRÉCOCE» DE LA SAISON DES PLUIES
Le Sénégal pourrait connaître une installation précoce de la saison des pluies sur une bonne partie du territoire, exceptée la partie Sud-Est où l’installation pourrait être normale à tardive.
Le Sénégal pourrait connaître une installation précoce de la saison des pluies sur une bonne partie du territoire, exceptée la partie Sud-Est où l’installation pourrait être normale à tardive. Il s’y ajoute des risques faibles d’avoir de longues pauses sèches en début de saison et aussi au cours de la saison. C’est ce qui ressort de la «Prévision saisonnière des précipitations et des écoulements des différents bassins fluviaux, au Sénégal», dévoilée par le Cadre National des Services Climatologiques (CNSC) coordonné par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) hier, vendredi 6 mai 2022, lors d’un atelier en ligne de diffusion et de partage de la prévision saisonnière des précipitations au Sénégal pour l’hivernage 2022.
Sur la base de l'observation et de l’analyse de l’évolution des Températures de Surface de la Mer (TSM), au niveau des différents bassins océaniques, et des résultats des prévisions (TSM et Pluie), présentés lors de l’atelier de diffusion et de partage de la prévision saisonnière des précipitations et des écoulements de bassins pour l'hivernage 2022 au Sénégal, il a été retenu «une installation précoce de la saison des pluies sur une bonne partie du territoire, excepté sur la partie Sud-est où l'installation pourrait être normale à tardive», affirme le Cadre National de Services Climatologiques (CNSC), coordonné par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), qui organisé cette rencontre en ligne hier, vendredi 6 mai 2022.
Cependant, prévient les prévisionnistes, de faibles risques sont à noter concernant les pauses sèches en début de saison et aussi en cours de saison. «Des risques faibles d’avoir de longues pauses sèches en début de saison et aussi au cours de la saison», lit-on dans le document conjoint de présentation de l’ANACIM (avec Oumar Konté) et la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau (DGPRE, avec Bakary Faty). Suivant ces prévisions, les mois de mai à juillet auront un cumul pluviométrique normal sur une bonne partie du territoire, sauf au Sud-est où des conditions normales à déficitaires sont attendues. De juin à août elles seront normales à excédentaires sur une bonne partie du pays sauf sur le triangle Kougheul-Velingara-Simenti où des conditions normales à déficitaires sont attendues. Pour la période allant de juillet à septembre, la situation pluviométrique sera «excédentaire sur tout le territoire», renseigne-t-on.
«UN RISQUE ELEVE D’AVOIR DES EVENEMENTS PLUVIOMETRIQUES INTENSES»
Toutefois, ce qu'il faut noter en termes de perspectives pour cette année, surtout cette dernière période juillet-septembre, c’est «un risque élevé d'avoir des événements pluviométriques intenses sur tout le territoire», alertent les prévisionnistes. Le CNSC de préciser que des pluies ont déjà été enregistrées, depuis le 29 avril dernier, sur la partie Sud-est du pays, des pluies faibles qui tournent autour de 02 et 06 mm notamment à Fongolimbi, Kédougou et Salimata. Et selon toujours les prévisions données par le CNSC, une année hydrologique à écoulement excédentaire ou normal, par rapport à la moyenne de la référence 1990- 2021 est attendue dans nos bassins fluviaux, pour cet hivernage 2022.
Par LAURE BROULARD
AU RWANDA, LA DIPLOMATIE MIGRATOIRE DE PAUL KAGAME
A travers l’accord polémique signé avec le Royaume-Uni sur l’envoi de migrants, Kigali espère consolider son image de partenaire stable auprès des décideurs occidentaux
A travers l’accord polémique signé avec le Royaume-Uni sur l’envoi de migrants, Kigali espère consolider son image de partenaire stable auprès des décideurs occidentaux
«Nous ne faisons pas de commerce d’êtres humains. Ça n’est pas possible, ce serait contraire à nos valeurs. » Ainsi s’exprimait Paul Kagame lors du dîner annuel du corps diplomatique, organisé fin avril, à Kigali. Le président rwandais répondait aux nombreuses critiques soulevées par la signature, le 14 avril, d’un protocole d’accord prévoyant la déportation vers le Rwanda de demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni.
Londres espère ainsi décourager les migrants d’entreprendre la traversée de la Manche et promet en contrepartie de soutenir l’économie rwandaise, notamment à travers un premier financement de 120 millions de livres sterling (140 millions d’euros). Soit plus de 91 milliards F CFA. On n’en sait toujours très peu sur ce « partenariat », que ce soit sur les critères retenus par les autorités britanniques pour décider de qui sera envoyé à Kigali, sur le nombre de demandeurs d’asile qui pourraient y être amenés de force. Et, surtout, sur les motivations qui ont pu pousser le Rwanda, ce pays grand comme la Bretagne et comptant parmi les plus densément peuplés d’Afrique, à s’engager dans un tel projet. Alors qu’au Royaume-Uni certaines ONG ont déjà annoncé vouloir attaquer le texte en justice, Kigali défend sa décision. Dans une tribune publiée dans les colonnes du Times, le 18 avril, la ministre de l’intérieur britannique, Priti Patel, et le ministre des affaires étrangères rwandais, Vincent Biruta, ont présenté le projet comme « une solution innovante » visant à lutter contre les réseaux de passeurs et le trafic de migrants. « Le Rwanda accueille déjà 130 000 réfugiés de divers pays et, depuis 2019, a donné refuge à des migrants évacués de Libye à la demande du HCR [Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés]. Cela prouve l’engagement du pays dans la protection des personnes vulnérables dans le monde », poursuit le texte.
« DAVANTAGE DE MIGRATIONS ILLEGALES »
Depuis trois ans, le pays a, en effet, accueilli plus de 900 demandeurs d’asile africains évacués de Libye par l’agence onusienne. Dans le cadre de ce mécanisme, appelé Emergency Transit Mechanism (ETM), l’ONU exfiltre des migrants des centres de détention libyens, où ils subissent de mauvais traitements, et les prend en charge dans un centre situé dans le sud du Rwanda, en attendant l’examen de leur demande d’asile par des pays occidentaux. Un exemple parmi d’autres de la politique de « solutions africaines aux problèmes africains » de Paul Kagame. « Mais l’ETM n’a rien à voir avec le partenariat signé entre le Rwanda et le Royaume-Uni », assure Larry Bottinick, représentant du HCR à Londres. « C’est une solution temporaire dont la vocation première n’est pas de faire rester les réfugiés au Rwanda. »
Plus de la moitié des personnes arrivées dans le pays par le biais de ce programme sont reparties pour l’Europe et le Canada, où elles ont été acceptées avec le statut de réfugié. Aucune n’a, jusqu’ici, entrepris les démarches en vue de s’installer au «pays des mille collines», option qui leur est toutefois proposée dans le cadre de l’ETM. Le protocole d’accord signé entre le Royaume-Uni et le Rwanda prévoit, lui, un aller simple vers Kigali, sans possibilité de demande d’asile à Londres. Et pourrait concerner principalement des non-Africains. « Un Iranien ou un Irakien ayant des cousins en Europe va-t-il vraiment envisager son futur à Kigali ?, s’interroge M. Bottinick. Israël a déjà essayé d’envoyer des réfugiés au Rwanda et cela a créé davantage de migrations illégales, puisque beaucoup d’entre eux ont ensuite décidé de repartir vers la Méditerranée, à travers le Soudan du Sud, le Soudan et la Libye, ce qui est un voyage bien plus dangereux que la traversée de la Manche.»
« DEPARTS VOLONTAIRES »
Dès 2014, un accord opaque avec Tel-Aviv avait, en effet, déjà suscité la polémique. Si les termes exacts en sont toujours restés confidentiels, il a été établi qu’Israël proposait à des demandeurs d’asile africains de choisir entre leur placement en détention et un voyage, payé, vers deux pays présentés comme sûrs : l’Ouganda et le Rwanda. Selon le HCR, près de 4 000 Erythréens et Soudanais seraient retournés en Afrique dans le cadre de ce qui était qualifié de « départs volontaires », entre décembre 2013 et juin 2017. A l’époque, l’Initiative internationale pour les droits des réfugiés avait vivement critiqué le processus. « En les envoyant en Ouganda et au Rwanda, les autorités israéliennes promettent à ces demandeurs d’asile qu’ils recevront des papiers leur permettant de rester légalement dans le pays. Mais nous avons constaté qu’ils ne recevaient aucun document à leur arrivée et qu’ils étaient, au contraire, encouragés à quitter ces pays ou à y vivre sans statut légal », expliquait l’ONG dans un rapport publié en 2015. Aujourd’hui, Kigali propose trois solutions aux migrants déboutés par le Royaume-Uni : un retour dans leur pays d’origine, un départ pour un pays tiers ou une régularisation et une installation au Rwanda.
A ceux qui souhaiteront rester, le gouvernement promet un logement décent, l’accès à des aides sociales et à la mutuelle de santé quasi universelle du pays, ainsi que le droit de travailler. Le tout essentiellement financé par le Royaume-Uni. « Kigali doit être conscient du fait que peu de réfugiés viendront au Rwanda et y resteront. Mais le gouvernement a pu voir dans cet accord une opportunité financière, qui plus est sous forme d’aide budgétaire. Dans cette affaire, il y a beaucoup de communication et une certaine dose de cynisme des deux côtés », analyse une source qui suit de près la politique rwandaise.
« FORMIDABLE LEVIER POLITIQUE »
L’accord permet également au Rwanda, régulièrement épinglé pour sa répression de l’opposition et de la liberté d’expression, de consolider son image de pays stable et de se positionner comme un partenaire crédible sur des problématiques internationales. Le pays est en discussion en vue d’un projet similaire avec le Danemark. « Ce genre d’accord est un formidable levier politique pour Paul Kagame dans sa relation future avec le Royaume-Uni et peut-être, demain, avec le Danemark. Il pourra en user pour le soutien de son pays dans différentes instances internationales », explique Benjamin Augé, chercheur à l’Institut français des relations internationales. Kigali a aussi une carte à jouer en matière d’image : lors de la signature de l’accord, le premier ministre britannique, Boris Johnson, a décrit le Rwanda comme « un des pays les plus sûrs au monde, internationalement reconnu pour son accueil et son intégration des migrants ». Un discours radicalement différent de celui tenu par le Royaume-Uni en janvier 2021, lors du passage en revue, par l’ONU, des réalisations en matière de respect des droits humains dans les pays membres. Le représentant britannique s’y était déclaré préoccupé par des restrictions de la liberté de la presse au Rwanda et avait exhorté les autorités à enquêter sur des allégations d’exécutions extrajudiciaires, de décès en détention, de disparitions forcées et de torture.
Malgré les critiques, le Rwanda souhaite donc se présenter comme une terre d’accueil. Le pays a également reçu, ces derniers mois, une poignée de réfugiés afghans fuyant le régime des talibans. Il s’agit de professeurs accueillis à Kigali à la demande de l’Académie des sciences des Etats-Unis et de la totalité des élèves et du personnel d’un internat pour filles. Reste à savoir quand les premiers avions de demandeurs d’asile déboutés du RoyaumeUni atterriront à Kigali. Mardi 3 mai, le porte-parole de M. Johnson a annoncé que le programme pourrait ne pas démarrer avant plusieurs mois, évoquant de probables contestations judiciaires.
(LEMONDE.FR/AFRIQUE)
PAR LAURE BROULARD
(KIGALI, CORRESPONDANCE)
AFRIQUE, ENCORE MAÎTRESSE DU MONDE
Ce nouveau livre de notre confrère El hadji Diagola est un éveil de conscience pour que la jeunesse africaine puisse s’en inspirer
Notre confrère El hadji Diagola vient de paraître aux éditions PUBLIBOOK le 15 avril 2022 dernier son dernier roman dont le titre est : Afrique, encore maîtresse du monde (Les EtatsUnis d’Afrique). C'est un récit qui parle du continent africain devenu en un seul pays qu'on appelle LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D'AFRIQUE et qui va devenir un pays très puissant, très développé et très dominant dans la scène internationale. Ce pays Afrique a complètement remplacé les USA D’AMERIQUE et l'ONU et l'Union européenne. Ce pays Afrique unie contrôle l'exploitation totale de ses matières premières et de son économique au point que les pays européens et occidentaux sont devenus très pauvres et se font la guerre entre eux pour survivre. Ce pays Afrique puissant et dominant va imposer son NOUVEL ORDRE MONDIAL africain et également son armée va devenir le maintien de la paix en remplaçant celui de l'ONU dans les siècles passés. Autrement dit, c'est une fiction qui met en évidence la puissance et la domination de l'Afrique dans la scène mondiale.
Au moment où nous entrons dans la guerre de l’énergie, à travers la guerre en Ukraine que l’Otan a poussé la Russie à envahir la République de l’Ukraine via la géostratégie et politique dans l’Europe de l’Est, le monde Occidental, en particulier l’Union européenne, est en train de connaître les conséquences négatives de ce conflit. Les conséquences négatives sur le gaz et le pétrole. Alors, l’Union européenne est en train de chercher par tous les moyens, à travers le monde, en particulier le continent Africain, d’autres ressources d’approvisionnement de gaz et de pétrole. L’Afrique dont son sous-sol en regorge tellement, l’Union européenne vise ce continent pour s’approvisionner gratuitement afin de remplacer le gaz et le pétrole russe.
S’approvisionner gratuitement, cela veut dire acheter trop moins cher ce gaz et pétrole venant d’Afrique au point que cela ne pourra pas en profiter le peuple Africain. Ce qu’on appelle la néo colonisation économique de l’Afrique. C’est exactement dans le nouveau livre de Diagola qu’il interpelle aux dirigeants Africains de s’unir pour bien contrôler l’exploitation totale de ses ressources minières, gazières et pétrolières face aux prédateurs occidentaux, en particulier l’Union européenne.
Pour bien s’unir, Diagola propose dans ce roman la création de la République fédérale d’Afrique, la seule solution pour repousser ces prédateurs occidentaux hors du continent. Ce nouveau récit de Diagola nous donne également beaucoup d’informations sur l’histoire vraie de l’humanité. Par exemple, Diagola nous plonge dans l’histoire réelle des vrais Arabes originels et la vraie couleur de peau de tous les prophètes de l’humanité.
Selon l’œuvre de Diagola, les premiers Arabes étaient des Noirs. Qu’on les appelle les Arabes originels. Les Arabes Blancs que nous avons maintenant sont tous des convertis en islam. Après leur conversion dans la religion musulmane et surtout après avoir remplacé et exterminé les Arabes Noirs autochtones au fil du temps, ces nouveaux Arabes Blancs se sont progressivement intégrés dans le territoire musulman de l’Arabie jusqu’en Afrique du Nord. De la même manière que les premiers juifs et chrétiens étaient des Noirs. Les juifs et chrétiens blancs que nous avons aujourd’hui sont tous des convertis.
Dans ce roman de Diagola, nous découvrirons que tous les prophètes de l’humanité étaient des Noirs. Il n’y a jamais eu des prophètes blancs. Du premier prophète Adam en passant par Abraham, Moïse et Jésus jusqu’au prophète Mohamed (psl), étaient tous de peau noire. C’est une falsification de cette vraie histoire de l’humanité de la part des Arabes Blancs convertis en islam et des Blancs occidentaux convertis au judéo-christianisme pour blanchir ces prophètes en leur faveur afin de pouvoir bien dominer l’homme noir qui est le premier homme sur terre durant des millions d’années avant l’apparition de l’homme blanc. Ce nouveau récit de notre confrère El hadji Diagola trouve son importance lorsqu’il met en évidence le continent africain en un seul pays, très puissant, très développé et très dominant dans la scène mondiale.
Pour lui, il est grand temps que les dirigeants Africains se réveillent pour prendre leur responsabilité vis-à-vis de leur population. Car l’Union européenne ou l’Occident d’une manière générale ne souhaite jamais que le continent Africain se développe ou s’unisse en un seul pays. Ils savent très bien que le développement des Africains ou le continent devient un seul pays, cela rendra leurs Etats respectifs en déclin et pauvres. Voilà tous les enjeux de la géostratégique et politique dans le continent. Ce nouveau roman de Diagola nous pousse à un éveil de conscience autour de tout ça.
En somme, ce nouveau livre de notre confrère El hadji Diagola est un éveil de conscience pour que la jeunesse africaine puisse s’en inspirer.
MACKY ENGAGE LA JEUNESSE AFRICAINE
Recevant au palais de la République, les lauréats de la promotion 2021 du programme des Young leaders de la French-African Foundation, le chef de l’Etat les a invités à plus d’implication dans les préoccupations propres de leur continent
100 jeunes d’Afrique et de la France, membres de la French African Foundation ont été invités à s’engager davantage dans la construction du continent africain par le président de la République Macky Sall et non moins président de l’Union africaine (UA). Il recevait, avant-hier au palais les lauréats de la promotion 2021 du programme des Young leaders de French-African Foundation.
Recevant avant-hier jeudi, au palais de la République, les lauréats de la promotion 2021 du programme des Young leaders de la French-African Foundation, le chef de l’Etat Macky Sall les a invités à plus d’implication dans les préoccupations propres de leur continent. Et pour ce faire, il estime de manière concrète qu’il faut faire bouger les lignes sur plusieurs fronts. Sur ce, il souhaite la réforme des organismes internationaux comme les institutions de Bretton Woods (Banque mondiale, Fonds monétaire international), le Conseil de sécurité, l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) pour permettre au continent africain de jouer sa partition dans le concert des nations.
Pour une représentation plus juste de l’Afrique au Conseil de sécurité, le président en exercice de l’Union Africaine, Macky Sall dira : «Nous avons actuellement trois sièges non permanents. Nous réclamons deux permanents avec droits de véto». Pour rappel, les questions africaines occupent 70% de l’ordre du jour du Conseil. Alors suffisant pour lui de soutenir que «l’Afrique ne peut plus se permettre de jouer les seconds rôles dans le concert des nations».
Au registre de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), le président Sall laisse entendre que celle-ci doit être réformée parce que les règles qui la régissent, entravent l’accès de nos pays au crédit export, à des conditions soutenables pour le financement de nos projets d’infrastructures de développement. Pour s’en convaincre, le Chef de l’Etat soutient que l’Afrique c’est «30 millions de Km2 avec plus d’un milliard trois cent millions d’habitants et dont les besoins de financement pour les infrastructures se situent entre 130 et 170 milliards de dollars par an», selon les estimations de la Banque africaine de développement (Bad).
Dans le même registre, il aborde la pertinence de la révision des critères d’évaluation du risque d’investissement en Afrique. Pour l’Afrique, dira-t-il : «la perception du risque reste toujours plus élevée que le risque réel. Ce qui renchérit les primes d’assurances et réduit la compétitivité de nos économies». Des études récentes montrent qu’au moins 20% des critères de notation de nos pays relèvent plutôt de facteurs subjectifs, certains d’ordre culturel ou linguistique, donc sans relation avec les indicateurs de risque ou de stabilité d’une économie. Outre, la nécessité de simplifier les formalités et autres procédures liées aux conditions de financement des projets dans le respect des règles de bonne gouvernance et de transparence.
Pour lui : «Trop souvent, ces formalités et procédures retardent la formalisation et l’exécution des projets. Ce qui fragilise l’action publique et suscite des attentes de financement déçues». Pour ce qui relève de l’accélération du processus de réallocation des Droits de tirages spéciaux (Dts), il dira qu’il y a eu «en août 2021 l’émission historique de 650 milliards de dollars en Dts dont l’Afrique a reçu son quota de 33 milliards pour atténuer en partie le choc de la pandémie covid-19. Mais, «on est encore loin du compte pour amortir l’impact de la crise aggravée par la guerre en Ukraine», fait savoir le président Sall.
Enfin, il abordera la question de la justice climatique. Ainsi pour lui : L’Afrique est partie prenante de l’accord de Paris sur la protection du climat. Citant le Sénégal pour exemple, il dira : «Nous sommes à plus de 30% de capacités électriques installées et provenant de source d’énergie renouvelable». L’enjeu pour nous, «c’est de parvenir à une transition énergétique, juste et équitable tenant compte des besoins spécifiques de nos populations», explique-t-il. Des réponses sur les domaines de l’éducation, de la santé, de l’industrialisation et de la sécurité ont été aussi apportées.