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17 juin 2025
LE CASA SPORTS PAS MENACÉ, GÉNÉRATION FOOT ET JARAAF POUR LA SECONDE PLACE...
Pour une rare fois, le leader de la Ligue1 sénégalaise, le Casa Sports, ainsi que Mbour PC dernier au classement sont sûrs de conserver leur rang quoi qu’il advienne à l’issue de cette 21em journée de championnat.
Pour une rare fois, le leader de la Ligue1 sénégalaise, le Casa Sports, ainsi que Mbour PC dernier au classement sont sûrs de conserver leur rang quoi qu’il advienne à l’issue de cette 21em journée de championnat.
Le Casa Sports (1er) sera reçu par l’AS Douane(6e) battu le weekend dernier par la Linguère(5e) qui rendra visite à Diambars(8e) tombeur de Génération Foot(2e) qui, par cette défaite, a aussi perdu l’occasion de retrouver sa place de leader. Le club des académiciens toujours deuxième sont toutefois talonnés par le Jaraaf (3e). Il fera le déplacement sur Mbao pour y affronter l’US Gorée (10e) lourdement dominé par les verts et blancs. Le club de la Médina poursuit ainsi sa dynamique de victoires puisqu’il est à quatre matchs pour autant de succès. Mais son face à face au Ndiambour (11e) rentré de M’bour avec trois points ne sera pas du tout facile. Les lougatois en sont à leur deuxième victoire de rang et ne comptent pas retourner dans la zone rouge.
On suivra aussi avec beaucoup d’intérêt les rencontres des mal classés comme celle qui mettra aux prises Tengueth FC(9e) à M’bour PC(14e). Comme le leader le Casa Sports, les Pélicans sont sûrs de conserver leur rang. Ils sont derniers du tableau et seront reçus par les Rufisquois qui avaient bien voyagé à Dakar d’où ils sont revenus avec une victoire devant Dakar SC(13e). Les dakarois premier relégable qui ont enchaîné deux défaites ont intérêt, s’ils veulent sortir de la zone rouge, à faire un bon résultat contre Guediawaye FC (4e) surpris par CNEPS(12e) premier non relégable qui accueillera l’AS Pikine(7e) qui a laissé trois points à Ziguinchor dans le derby qui l’opposait au leader le Casa Sports.
LE BASSIN DU FLEUVE SÉNÉGAL POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DES PAYS RIVERAINS
Nos États étant réputés non viables économiquement du fait de la taille de leurs marchés, il devient urgent de réduire drastiquement notre dépendance au commerce mondial dont l’évolution est devenue erratique ces deux dernières années
La pandémie du Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne ont ramené la question de la souveraineté économique, alimentaire en particulier, au-devant de la scène, d’où le focus de notre chronique sur la priorité à accorder à l’agriculture. Ces chocs économiques liés aux perspectives à moyen terme du développement de la démographie mondiale ont induit des tensions sur le commerce des produits alimentaires et entraîné des comportements de repli économique des Etats producteurs. Nos pays étant essentiellement importateur net de produits alimentaires, la question de la souveraineté économique pour assurer notre sécurité alimentaire se pose avec acuité. Nos Etats étant réputés non viables économiquement du fait de la taille de leurs marchés, il devient urgent de réduire drastiquement notre dépendance au commerce mondial dont l’évolution est devenue erratique ces deux dernières années, et aussi de définir une zone de repli confortable parce que naturelle. Une zone dans laquelle la libre circulation existe déjà ainsi que des liens séculaires basés sur l’histoire et la géographie. C’est le cas des pays partageant le fleuve Sénégal.
L’histoire du Sénégal, de la Guinée, du Mali et de la Mauritanie est totalement imbriquée. Les échanges économiques, sociaux, culturels de ces pays induisent la libre circulation des hommes dans l’espace géographique commun. D’ailleurs, à l’aube des indépendances, la volonté de vivre dans un même Etat était l’idée la mieux partagée en Afrique. Dans cet esprit le Soudan français (actuel Mali), le Sénégal, le Dahomey (actuel Bénin) la Haute Volta (actuel Burkina) avaient choisi de créer ensemble un Etat fédéral sous la pression de la jeunesse africaine mobilisée dans Parti du Regroupement africain (PRA) qui réclamait à la France du général de Gaulle, l’indépendance totale et immédiate en 1958. Le 14 janvier 1959, la Fédération du Mali est créée entre le Sénégal, la République soudanaise (actuel Mali), la HauteVolta (actuel Burkina Faso) et du Dahomey (actuel Bénin) avec l’assentiment de la France qui en fit de même avec les pays désireux de rester dans la communauté française dans le Conseil de l’Entente et non par voie fédérale. Modibo Keita est nommé président de la Fédération et Mamadou Dia en devient le vice-président. L’indépendance de l’ensemble est formellement reconnue par la France en avril 1960. La Fédération éclatera trois mois après (le 20 août) du fait de conflits sur des considérations d’équilibre de pouvoirs et d’orientation politique.
Ainsi cette union fédérale avait résulté d’une forte aspiration de la jeunesse africaine combinée à la volonté politique de leaders comme Modibo Keita, Lamine Guèye, Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia de s’opposer à l’émiettement de l’Afrique francophone, en allant ensemble à l’indépendance pour éviter la « balkanisation » de l’Afrique de l’Ouest. Ce bref rappel historique pour faire savoir aux « non-informés » que les unions politiques à l’échelle des nations ont eu le temps de voir le jour en Afrique, mais se sont finalement heurtées à la courte vue de certains leaders politiques de l’époque soucieux d’agir avec tous les pouvoirs et, par conséquent, peu enclins à des abandons de souveraineté pour la viabilité économique du continent africain. Plus de 60 ans après, il est loisible constater que l’option pour la forme de balkanisation choisie par les dirigeants politiques de l’époque est le principal frein à l’émergence de l’Afrique en tant que puissance économique forte. Une Afrique aujourd’hui handicapée par son éclatement en micro-Etats dont les marchés intérieurs n’atteignent pas les « taille critique » exigées par l’insertion gagnante dans le commerce mondial. Les organisations économiques et monétaires sous-régionales créées par la suite pour reconfigurer et réorganiser les espaces communs se heurtent au même déficit de volonté politique des Etats.
Les résultats sont édifiants puisque le commerce intra-CEDEAO ne représente qu’environ 15 % des exportations vers les pays membres et 5 % à l’importation depuis les pays membres. La création d’ensembles politiques comme l’OUA en 1963, devenue UA, ou d’autres à caractère plus économiques comme la CEDEAO en 1975, l’UMOA en 1962 et l’UEMOA en 1994 a échoué à accorder aux pays concernés une part consistante dans le commerce mondial, source principale d’accroissement de la richesse des nations. Les pays africains continuent de commercer davantage avec l’extérieur qu’entre eux, selon les conclusions d’un rapport d’évaluation de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le même rapport indique qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6 % du commerce mondial.
La situation économique mondiale actuelle combinée à la croissance démographique galopante dans le continent (2 milliards d’Africains, jeunes en grande majorité, en 2050) impose un radical changement d’approche du développement. Pour bénéficier d’économies d’échelle et de maximisation de l’efficacité économique, une nouvelle approche de l’intégration économique doit être mise en œuvre.
Privilégier l’approche par cercles concentriques dans la recherche de la taille critique de l’espace économique en mettant en avant le développement agricole souverain
Selon la Banque Mondiale, le PIB du Sénégal se serait élevé en 2020 à 24,9 milliards de dollars en termes courants, soit 15.525 milliards de FCFA (1 dollar= 623, 50 FCFA) pour un marché de près de 17 millions d’habitants. Le PIB du Nigeria en 2020 était de l’ordre de 432,3 milliards USD (2020), soit 269.539 milliards de fcfa, pour un marché de près de 210 millions d’habitants. Au vu de ce qui précède, la richesse annuelle créée au Nigéria fait 17 fois celle créée au Sénégal. Si l’on sait que le Nigéria fait partie avec l’Afrique du Sud, l’Egypte et les pays du Maghreb des « 2 % » du commerce mondial évoqué supra, il est facile d’imaginer la place du Sénégal dans ce commerce mondial là. La taille économique de notre pays ne l’autorise pas, à notre sens, à aller à la poursuite de l’émergence économique en solo.
L’émergence de l’Afrique se fera en commun ou ne se fera pas.
Ne pouvant l’inscrire dans un agenda à court terme, il convient de définir des zones de développement en commun, en privilégiant les zones de confort partagées avec des pays ayant, au moins, l’histoire et la géographie en commun. L’une des success stories économiques du Sénégal en matière de partenariat économique est celle de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS).
Cet organisme bâti autour du fleuve Sénégal couvre un bassin d’une superficie de 300 000km2 qui se répartit sur les 4 États membres, à savoir le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Guinée. La population totale de ces pays est estimée à près de 53 millions d’habitants, dont environ 8,5 millions (soit à peu près 16 % de la population globale) vivent dans le bassin. Des activités économiques d’importance sont menées dans cet espace. Il y a peu, le commerce de détail dans notre pays était entre les mains du secteur privé mauritanien ; le secteur privé guinéen est présent dans divers secteurs économiques au Sénégal, comme l’alimentation, la confection, la téléphonie, le commerce de détail. Le Sénégal sert d’arrière-pays au Mali, au point d’être sévèrement frappé par les répercussions des sanctions économiques de la CEDEAO contre ce pays.
Enfin les commerçants sénégalais sont partout dans ces pays, contribuant grandement au développement du transport, de la maroquinerie et de la confection au Sénégal. Au niveau du bassin du fleuve Sénégal, l’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques. L’agriculture irriguée est pratiquée sous différentes formes (grands périmètres, petits périmètres d’irrigation privée et exploitations familiales). Le bassin est riche en ressources minières diverses : phosphates (dans la vallée), or, fer, manganèse et bauxite dans le haut bassin. Le potentiel hydroélectrique est estimé à environ 2 000 MW et celui d’irrigation à 375 000 ha. La réalisation des infrastructures hydrauliques et hydroélectriques (Diama et Manantali) permet le développement de l’irrigation et la production d’énergie électrique, ainsi que la navigabilité sur le fleuve Sénégal.
Au plan de l’alimentation en eau potable, le fleuve Sénégal alimente le marigot de la Taouey, lequel, à son tour, alimente le lac de Guiers, principale réserve d’eau douce du Sénégal à la base de l’approvisionnement en eau potable de la région de Dakar via des usines de pompage et de traitement de Ngith et de Keur Momar SARR (I, II, III). Du lac sont également prélevés des volumes importants pour l’agro-industrie (canne à sucre, tomates), le maraîchage, et les petites exploitations agricoles familiales. C’est dire que ce projet est essentiel au développement agricole de notre pays dans un contexte d’insécurité alimentaire mondiale. Le plus fort potentiel de terres irrigables recensé par l’OMVS se trouve au Sénégal (58,5 %, contre 31,5 % pour la Mauritanie, 5 % pour la Guinée et 5 % pour le Mali).
Le défi à relever pour développer l’agriculture dans le bassin du fleuve Sénégal se rapporte à la promotion de ce secteur d’activité auprès du secteur privé, l’appui à la levée de fonds sur les marchés financiers pour la maîtrise de l’eau, l’organisation de l’accès à l’eau, la protection de la ressource, l’organisation des circuits de distribution sur les marchés extérieurs (organisation des filières commerciales), et surtout une forte volonté politique pour le règlement préventif des conflits relatifs à la question foncière. A l’échelle des quatre pays, cela nécessiterait une politique agricole et hydraulique (eaux de surface) commune, la mise en synergie des structures de recherche développement en lien avec l’OMVS, des institutions financières dédiées au développement agricole autour du bassin commun, des centres de formation aux métiers de l’agriculture, la promotion de partenariats entre les petites unités de transformation agroalimentaire etc.
Dans cette perspective, l’OMVS représenterait le cadre de concertation le plus approprié aux fins de jeter les bases de cette politique agricole commune au sens large susceptible de relever le défi de la sécurité alimentaire via l’agriculture familiale, les projets agricoles de la diaspora et l’agrobusiness. Sa mission, rappelons-le, est de « réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin et de la sous-région, sécuriser et améliorer les revenus des populations, préserver l’équilibre des écosystèmes dans le bassin, réduire la vulnérabilité des économies des Etats-membres de l’Organisation face aux aléas climatiques et aux facteurs externes et accélérer le développement économique des États-membres ».
Les Etats riverains du fleuve Sénégal gagneraient à mettre à contribution cette organisation, l’OMVS, qui vient d’être primée au 9ème Forum mondial de l’eau de Dakar pour ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources en eau.
AFFAIRE ASTOU SOKHNA, LE JUGEMENT MIS EN DÉLIBÉRÉ AU 11 MAI
Le tribunal de grande instance de Louga (nord), saisi pour non-assistance à personne en danger après le décès en couches d’Astou Sokhna à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, a mis sa décision en délibéré au mercredi 11 mai
Louga, 6 mai (APS) - Le tribunal de grande instance de Louga (nord), saisi pour non-assistance à personne en danger après le décès en couches d’Astou Sokhna à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, a mis sa décision en délibéré au mercredi 11 mai, a constaté l’APS, vendredi matin.
Une peine d’un an de prison dont un mois ferme a été demandée contre quatre des prévenues. Le procureur a souhaité, en revanche, la relaxe des deux sages-femmes remises en liberté dès le début de l’enquête, lesquelles ont comparu libres devant la juridiction.
Le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les avocats des quatre sages-femmes placées en détention préventive. Le procès ouvert le 27 avril avait ensuite été renvoyé à ce jeudi en raison d’une requête introduite par la partie civile, qui arguait n’avoir pas eu accès au dossier.
Cette affaire judiciaire est partie du décès en couches d’Astou Sokhna, le 1er avril, à la maternité de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga. Sa famille estime qu’une négligence du personnel de l’établissement public de santé est à l’origine de sa mort.
Grève général.
Arrivée à l’hôpital, Astou Sokhna avait attendu en vain, pendant plusieurs heures, pour subir une césarienne. Son époux a déposé une plainte auprès du procureur de la République de Louga pour non-assistance à personne en danger.
L’enquête judiciaire sur sa mort a débouché sur l’inculpation de six sages-femmes et la détention préventive de quatre d’entre elles, depuis le 19 avril.
Les circonstances du décès de cette femme d’une trentaine d’années ont suscité une vive indignation au Sénégal.
Le ministère de la Santé a envoyé une mission d’enquête administrative à Louga, qui a débouché sur des mesures conservatoires prises à l’encontre de certains employés de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye. Le 13 avril, le directeur de cet établissement de santé, Amadou Guèye Diouf, a été limogé et remplacé par Abdallah Guèye, un administrateur hospitalier.
A Louga, plusieurs syndicats de travailleurs de la santé ont tenu un sit-in pour dénoncer les mesures conservatoires prises à l’encontre de certains employés de l’hôpital. Dans plusieurs régions du pays, les professionnels de la santé ont décrété une grève générale de vingt-quatre heures en guise de protestation contre l’inculpation des sages-femmes.
L’HÉCATOMBE DE LA COVID
Un bilan largement revu à la hausse. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) révélait que le nombre total de morts causés par la pandémie de Covid s’élevait à 5,4 millions. Dès lors, l’organisation précisait que ces chiffres « sous-estimaient » la réa
Un bilan largement revu à la hausse. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) révélait que le nombre total de morts causés par la pandémie de Covid s’élevait à 5,4 millions. Dès lors, l’organisation précisait que ces chiffres « sous-estimaient » la réalité.
Ce jeudi, l’organisation des Nations unies pour la santé a publié un communiqué relatif au nombre de décès liés à cette pandémie. « De nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la santé montrent que le bilan total associé directement ou indirectement avec la pandémie de Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 est d’environ 14,9 millions de morts (une fourchette de 13,3 à 16,6 millions) », révèle le communiqué.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus déclare : « Ces données, qui donnent à réfléchir, soulignent non seulement l’impact de la pandémie, mais aussi la nécessité pour tous les pays d’investir dans des systèmes de santé plus résilients qui peuvent soutenir les services de santé, essentiels pendant les crises, y compris des systèmes d’information sanitaire plus solides ».
L’OMS a déclaré que la plupart des décès excédentaires (84%) étaient concentrés en Asie du Sud-Est, en Europe et dans les Amériques. Quelque 10 pays représentaient à eux seuls 68% du total de la surmortalité. Les pays à revenu élevé représentaient 15% des décès excédentaires contre 28% pour les pays à revenu intermédiaire supérieur et 53% aux pays à revenu intermédiaire inférieur. Quant aux pays à faible revenu, ils représentaient 4%. Le nombre de morts dans le monde était plus élevé chez les hommes que chez les femmes – 57% d’hommes, 43% de femmes – et plus élevé chez les personnes âgées.
LE POUVOIR, SOUVENT AU NOM DE LA SÉCURITÉ, S’EST LUI-MÊME CRIMINALISÉ
Le premier des Dakarois, Barthélémy Dias ne peut se prévaloir de l’argument de « réparateur de tort » prétendument causé à l’activiste Guy Marius Sagna et au « capitaine Touré » en violation des règles de recrutement dans la fonction publique locale.
Reprenons cette pensée dans un autre contexte : le pouvoir, souvent sans discernement, s’est lui-même affaibli. La réflexion vaut aussi bien pour le président de la République que pour le maire de Dakar. Le premier des Dakarois, Barthélémy Dias ne peut se prévaloir de l’argument de « réparateur de tort » prétendument causé à l’activiste Guy Marius Sagna et au « capitaine Touré » en violation des règles de recrutement dans la fonction publique locale.
Manifestement la loi en la matière a été sacrifiée sur l’autel de l’effet de manche recherché par le jeune maire de la capitale sénégalaise. D’ailleurs, il n’a pas hésité à exposer ses deux nouvelles recrues comme… des trophées de guerre. Photos et vidéos virales à l’appui, s’il vous plaît ! Le coup médiatique a bien porté. Suffisant pour que les deux décisions de recrutement du maître de l’Hôtel de Ville soient interprétées en haut lieu comme une pure provocation. Une défiance même.
Inversement, le premier des Sénégalais, le Président Macky Sall ne peut non plus se prévaloir de la turpitude du maire Dias pour justifier son éventuelle révocation. Ce serait une sanction disproportionnée par rapport à la faute qui aurait été commise. Priver Dakar de son maire tout nouvellement élu pour une peccadille ! On ne tue pas une mouche avec un canon. La Capitale qui nous est si chère et qui l’est aussi sans aucun doute pour le chef de l’Etat, est déjà assez traumatisée par la révocation de son ancien maire Khalifa Ababacar Sall, puni par l’Exécutif dans l’affaire dite, en son temps, de la « Caisse d’avance ». En plus, combien de maires et de présidents de conseil départemental, le président de la République devra-t-il alors révoquer puisque lui-même reconnaît des recrutements et/ou licenciements abusifs dans de nombreuses collectivités territoriales, y compris celles contrôlées par « ses » maires. Le possessif est du garant du fonctionnement normal des institutions qu’il est.
Le sabre présidentiel suspendu sur la tête dégarnie du maire Barthélémy Dias, à la faveur de la réception des doléances du monde du travail, est très suspect. Il est aisé, en effet, de soupçonner le chef de l’Etat, du fait qu’il est aussi chef de parti, de n’avoir pas toujours digéré la défaite de son camp politique dans plusieurs grandes villes et communes du pays. La vague de transhumance de maires de l’opposition vers le pouvoir, alors même qu’ils viennent à peine de boucler leurs « 100 premiers jours », ne plaide pas trop en faveur du président de la République. Se pose la question de la justesse et de l’innocence politiques d’une éventuelle révocation de Dias. Le Président ne s’est-il pas trop exposé en recevant et en posant quotidiennement avec des maires transhumants au vu et au su de tous ? La démocratie souffre beaucoup de ces images, elle dont la sève nourricière est justement le respect du choix des électeurs de leurs dirigeants.
Recrutements abusifs pour recrutements illégaux, que faut-il faire des directeurs généraux qui se sont succédé à la société nationale La Poste ? Ils ont été capables, donc coupables d’avoir recruté pas moins de 5 000 travailleurs « dont un grand nombre ne travaille pas », selon le constat fait par l’Etat sénégalais lui-même. Gabegie ! Le mot qui est, à dire vrai, le mal de La Poste, est lâché par le Président Macky Sall en personne et devant témoins ébahis. Et il prononça la sentence : « Il est impossible, tranche l’autorité suprême, de sauver une telle entreprise qui doit à l’Etat du Sénégal la somme de 189 milliards de francs CFA ».
Reposons l’équation en des termes plus clairs. Que le maire de Dakar Barthélémy Dias rapporte sa décision de recrutement de Guy Marius Sagna et Capitaine Touré, s’il est avéré qu’elle est « nulle et de nul effet ». En sus de cela, qui peut nier les actes de défiance à l’autorité de l’Etat régulièrement posés par les deux agents publics en question ! Mais, que le président de la République range également le sabre de la révocation dans le fourreau ! Une telle arme ne doit sortir qu’avec doigté et mesure. En conclusion, que chacun reste à sa place et rien se passe. Et L’Etat sauve la face.
ET SI MAME THIERNO DIENG AVAIT RAISON
Covid 19 : Pour avoir recadré en 2021 le Pr Didier Raoult sur la nécessité de bien prescrire et mis en doute l’hydroxychloroquine que tout le monde portait aux nues
Dés le début de la première vague ravageuse de la Covid-19, en fin 2019, le professeur français Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (Ihu), avait préconisé à l’humanité désespérée un traitement présenté comme très « efficace » à base d’hydroxychloroquine. Une préconisation médicale qui avait soulevé des débats scientifiques au point de pousser le médecin-général Mame Thierno Dieng, directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, à faire une contribution exclusive dans les colonnes du « Témoin » intitulée : « La nécessité de bien prescrire ». Pour l’éminent professeur sénégalais Mame Thierno Dieng, en effet, il fallait recadrer le professeur français Didier Raoult dans le sens de l’amener à ne prescrire un médicamentent qu’après des études et tests approfondis. Deux ans après, l’histoire lui a donné raison puisque le Pr Raoult fait l’objet d’une plainte pour avoir…mal prescrit.
La première vague ravageuse de la Covid 19 avait tourné en tragédie planétaire. Dans presque tous les pays du monde, les malades mourraient par milliers. Pour stopper cette spirale de la mort qui menaçait de décimer l’humanité, une course aux remèdes avait été engagée entre les plus grands laboratoires pharmaceutiques du monde, surtout ceux désignés sous l’appellation de « Big Pharma ».
C’est dans ce contexte désespéré que le Professeur Didier Raoult s’était présenté à la manière d’un envoyé de « Dieu » pour sauver l’humanité à travers un traitement présenté comme « très efficace » et élaboré à base d’hydroxychloroquine associée à l’azythromicine. Et malgré le manque de preuves de son efficacité, l’hydroxychloroquine du Pr Raoult était administrée et continue toujours d’ailleurs d’être administrée à des malades du Covid-19 dans de nombreux pays dont le Sénégal. Face à cette prescription médicale aux allures de bouée de sauvetage tendue à l’humanité, le Médecin-général Mame Thierno Dieng, qui ne nourrissait aucun complexe vis-à-vis de l’éminent Professeur français Didier Raoult nous avait fait parvenir une contribution exclusive publiée dans l’édition du « Témoin » du 04 août 2021.
Dans cette tribune aux allures d’excellent cours magistral intitulé « La nécessité de bien prescrire », le Professeur-dermatologue Mame Thierno Dieng avait tenu à recadrer le Pr Didier Raoult en lui rappelant la rigueur de l’expertise sénégalaise en matière de médecine. « Je rappelle que la covid19 est une maladie virale donc pas du tout justiciable d’une antibiothérapie qui, par définition, s’adresse aux maladies bactériennes. Ainsi donc, les antibiotiques que l’on prescrit aux malades de la covid19 sont, non pas pour le virus, mais pour les surinfections bactériennes bien classiques dans toutes les infections virales des voies respiratoires. Comme on sait que ces surinfections sont le fait des staphylocoques et/ou des germes intracellulaires, on prescrit volontiers des macrolides ou apparentés pour ces cas. Le choix de l’azithromycine est motivé par son efficacité, sa très bonne concentration intracellulaire et sa courte durée (3 jours) de prise qui en améliore la compliance. L’azithromycine ne peut pas être le traitement du virus mais de la surinfection bactérienne.
Aucune leçon de maladie infectieuse n’enseigne la prescription d’un antibiotique pour une maladie virale non compliquée d’une surinfection bactérienne dont on a fait la preuve par des moyens appropriés. C’est aussi délirant et très dangereux de prescrire l’antiparasite et photo-protecteur qu’est l’hydroxychloroquine dans une maladie virale. Ce d’autant que sa longue utilisation dans beaucoup de maladies dermatologiques en fait découvrir les graves et mortelles torsades de pointe que tous les cardiologues connaissent bien. Il est établi que beaucoup de vieux malades de la covid19 sont morts non pas de leur infection mais d’une torsade de pointe imputable à la prise d’hydroxychloroquine » avait soutenu l’actuel directeur de l’Hôpital Principal de Dakar pour mieux camper le débat scientifique engagé avec son confrère marseillais.
Un comportement antiscientifique dénoncé !
Toujours dans cette contribution publiée en août dernier dans « Le Témoin », le médecin-général Mame Thierno Dieng soutenait aussi que certains scientifiques, qui étaient les farouches défenseurs de cette molécule — l’hydroxychloroquine — dans la covid19 ont, indubitablement, eu un comportement antiscientifique. « Les innombrables canaux de communication et l’influence de la presse dans le contexte actuel ne doivent pas nous faire oublier les règles qui doivent sous-tendre les bonnes prescriptions médicales qui sont celles qui se basent, non pas sur les opinions des « experts » mais sur des faits prouvés par une bonne méthodologie. C’est le principe de « évidence based medecine » des Anglosaxons que les francophones traduisent, très infidèlement, par la médecine basée sur le niveau de preuves. Il s’agit du respect d’une démarche scientifique rigoureuse. Ce ne sont ni la discipline, ni l’instrumentation qui font la bonne science mais c’est la démarche qui se base sur les faits qui donne à la science toute sa noblesse et sa puissance.
Poincaré précise qu’on « fait de la science avec les faits comme on construit une maison avec des pierres, mais une accumulation des faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison. C’est la façon d’agencer les pierres qui fait la maison et celle des faits, la science » » avait-il ajouté tout en indiquant que la bonne pratique clinique devait être une démarche scientifique rigoureuse que nous nous devions de respecter pour la sécurité exclusive de nos semblables victimes d’une quelconque maladie. « La cacophonie entendue dans la covid19 nous appelle à cette indispensable introspection qui doit guider nos décisions sur nos malades. Albert Camus : « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde et ne pas les nommer, c’est nier l’humanité.» On a rarement bien nommé les choses dans la covid19 et on a beaucoup ajouté aux malheurs du monde actuel. Amitiés à tous ! » » s’était exclamé en conclusion le médecin-général Mame Thierno Dieng, ancien ministre de l’Environnement.
Circonstances atténuantes pour Pr Raoult ?
Toujours est-il que le traitement du Pr Raoult ou le prophète de l’hydroxychloroquine contre la Covid-19 avait fait naître d’immenses espoirs. Icône médiatique et scientifique du printemps pandémique d’alors, le professeur Didier Raoult doit aujourd’hui rendre des comptes à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et la Commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale française. Car on lui reproche d’avoir commis des errements et des manquements graves ainsi que des études « erronées » sur la prescription de l’hydroxychloroquine sans aucune comparaison scientifique.
Face à cette nouvelle donne, l’histoire a donné raison au Pr Mame Thierno Dieng sur la nécessité de bien prescrire. Mais l’hydroxychloroquine n’était-elle pas le moindre mal au moment où personne ne parvenait à trouver un remède contre la Covid-19 pour secourir l’humanité en passe d’être décimée par la pandémie ?
Face à cette cette question, le Professeur Mame Thierno Dieng persiste et signe sur la nécessité de bien prescrire. « Il est vrai qu’à l’époque de la première et deuxième vagues de la covid 19, la propagation rapide et meurtrière du virus avait semé la panique et la désolation dans tous les pays du monde. Mais on ne doit pas, sous aucun prétexte, prescrire un médicament dont on n’a ni la preuve de l’efficacité, ni celle de son innocuité. C’est pour cela que la prescription d’hydroxychloroquine dans la covid19 contrevient aux règles d’éthique et de bonne prescription qui valent à cet institut (IHU) la poursuite judiciaire en cours » se désole Pr Mame Thierno Dieng en sa qualité de professeur d’universités. Compte tenu du contexte tragique d’alors, le Professeur Didier Raoult ne doit-il pas bénéficier de circonstances atténuantes dans sa volonté d’assister et de secourir l’homme face un redoutable prédateur invisible et imprévisible qu’était le virus du covid19 ?
Imperturbable, Pr Mame Thierno Dieng soutient que notre question semble être trop sentimentale alors qu’il est question, ici, de Science ou de débat scientifique. « Ecoutez ! L’hydroxychloroquine n’a jamais servi à rien dans la Covid19 pour plusieurs raisons dont les quatre principales sont : Son efficacité n’a jamais été adéquatement prouvée, on connaît les risques sur le cœur et les effets, on l’a prescrit à des malades qui n’en avaient pas de besoin parce devant guérir par leur immunité etc. Plus de 98 % des malades à immunité norme guérissent sans traitement et par leur immunité. Ce n’est parce qu’on n’a pas un traitement d’efficacité prouvée qu’on doit prescrire un médicament d’efficacité douteuse et de danger certain » se désole Dr Mame Thierno Dieng joint par « Le Témoin » à propos des poursuites engagées contre le Pr Didier Raoult. « Il est bon aussi de préciser que les contraventions et autres sanctions aux règles d’éthiques et de bonnes pratiques des essais cliniques ne se limitent pas seulement à la Covid 19 », rappelle le Médecin-général Mame Thierno Dieng, un pur produit de l’école militaire de Santé qui fait la fierté de l’expertise sénégalaise.
Par Moussa KAMARA
SAÏ SAÏ A DUBAÏ
Avec ce qu’on a vu cette semaine sur les réseaux sociaux, tout ce que nous avions subodoré tout en n’osant pas le dire faute de preuves est en passe de devenir réalité
Avec ce qu’on a vu cette semaine sur les réseaux sociaux, tout ce que nous avions subodoré tout en n’osant pas le dire faute de preuves est en passe de devenir réalité.
Jadis, nous savions nos jeunes filles et autres dames très salaces mais point frivoles. Mais avec l’uniformisation de la diversité que nous avons toujours dénoncée, les mœurs sont irréversiblement débridées. Cette internationale de jambes légères africaines opérant aux Emirats ou ailleurs nous afflige et nous dérange.
Le sexe dont la facilité d’obtention est si banale n’est plus cet objet tant prisé et couru des mâles dominants que nous sommes encore. D’autant que mâle dominant ne signifie point être grivois ou Kaccor ; n’en déplaise à certains qui se sentiront visés !!! Le pétrole et le gaz aidant, de nouveaux riches entrent dans cette danse phallique où se mêlent plaisir, jouissance et dégénérescence. Parce que ceux qui sont subitement riches sont souvent arrogants et barbants.
Avec une ville bâtie sur l’excès, sur la démesure, tant l’argent y coule à flot pour attirer les stars de haut niveau et tous ceux que les pétrodollars attirent irrémédiablement, Dubaï et les autres villes de son genre constituent une plaque tournante du vice. Et dans ces royaumes du vice on rencontre facilement des ambassadeurs non accrédités. Gagner de l’argent dans la volupté ou dans l’humiliation, qu’importe !
Des preneurs de toutes nationalités seront toujours présents. Et alors les donneurs de se servir et servir leurs animaux. Cette humiliation est si repoussante et avilissante que je ne peux comprendre son acceptation. Entre vingt et trente mille dollars la passe ou séance, c’est vrai que la différence est monstre entre ce qu’elles gagnaient dans leurs villes d’origine et ce que leur offrent ces nababs arabes. Et ma conviction est faite qu’aussi grande puisse être cette offre, rien ne vaut une humiliation. Car marchander une humiliation est la pire dégénérescence qui soit. Cette dernière rime avec souffrance, violence et déchéance !
Pêle-mêle des comédiens, des musiciens, des mannequins sont cités mais la prostitution est une tare n’appartenant pas seulement à ces professions. On la trouve partout et c’est pourquoi les prix diffèrent. Aller à Dubaï devient maintenant équivoque pour toutes ces femmes qui défendent la dignité féminine. Dire que l’Islam a résolu ce problème depuis des lustres nous conforte que c’est cette religion qui respecte le plus la femme.
LE CNRA EN TOURNÉE D'INFORMATION ET DE SENSIBILISATION A PARTIR DU LUNDI
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) entame, par Thiès, à partir de lundi, une campagne nationale d’information et de sensibilisation des professionnels des médias sur ’’la couverture des activités électorales
Dakar, 5 mai (APS) - Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) entame, par Thiès, à partir de lundi, une campagne nationale d’information et de sensibilisation des professionnels des médias sur ’’la couverture des activités électorales’’, a-t-on appris de la structure.
Dans un communiqué transmis à l’APS, l’instance de régulation souligne que ’’les législatives prochaines seront au cœur des échanges initiés par l’institution qui entend renforcer les capacités des cibles mandatées par les éditeurs, sur toute l’étendue du territoire national’’.
Cette activité est organisée en partenariat avec la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) et les autorités administratives des circonscriptions devant accueillir les travaux.
Le lancement de la tournée sera présidé à Thiès par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop.
Le CNRA indique que ’’tous les acteurs des médias (correspondants ou désignés es qualités) sont concernés par la campagne de sensibilisation qui se déroulera du 9 au 29 mai sous la forme d’ateliers de partage à organiser sur des sites-pôles dans cinq capitales régionales’’.
Il précise que les participants attendus de tous les organes publics et privés de communication sociale (Radio, Télé, Presse Ecrite et en Ligne) seront reçus, suivant un agenda à partager, respectivement à Thiès, Saint-Louis, Ziguinchor, Kaolack et Tambacounda.
Selon le communiqué, la tournée sera bouclée à Dakar par une session consacrée aux radios communautaires.
Le régulateur espère qu’au terme des ateliers, ’’les journalistes et autres acteurs impliqués dans la collecte, le traitement et la diffusion des messages relatifs au processus électoral seront présumés avoir mieux compris les enjeux pour la préservation des valeurs de la démocratie et (contextuellement) la responsabilité des acteurs dans la préservation de la cohésion nationale’’.
Les participants seront sensibilisés sur les missions du CNRA en période électorale, les règles d’éthique et de déontologie qui fondent la profession de journaliste.
Les autorités administratives et organismes de gestions des élections participeront aux activités, indique le communiqué, ajoutant que les dispositions constitutionnelles, législatives et règlementaires applicables aux médias en période électorale ‘’seront largement au menu avec les apports d’experts intra et partenaires du CNRA’’.
ABABACAR FALL DU GRADEC LIVRE LES AVANTAGES DU «TIRAGE AU SORT»
La Direction générale des élections a décidé d’apporter quelques changements dans ce processus de dépôt des listes pour éviter ces erreurs du passé
Après les bousculades et altercations qui ont été constatés devant le siège du Conseil constitutionnel, lors du dépôt des listes de parrainages pour la dernière élection présidentielle de février 2019, la Direction générale des élections a décidé d’apporter quelques changements dans ce processus de dépôt des listes pour éviter ces erreurs du passé. En lieu en place du système selon lequel le premier arrivé sur les lieux dépose en premier, il a été retenu de procéder cette année par un tirage au sort de l’ordre de passage des mandataires de différentes coalitions et entités désireuses de prendre part aux prochaines législatives. Ababacar Fall, Secrétaire général du Groupe de Recherches et d'Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec) revient sur les enjeux de ce changement qui a été l’objet de la rencontre tenue hier, jeudi, dans les locaux de la Dge.
La direction générale des élections a prévu aujourd’hui (hier-ndlr) une rencontre pour le tirage au sort de l’ordre de passage de dépôt des listes de candidatures. A votre avis, quel est l’intérêt d’un tel changement dans le processus de dépôt?
Il faut saluer cette démarche de la Direction générale des élections qui a tiré les leçons du dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel en 2019 d'abord, ensuite elle a été attentive aux complaintes des acteurs de voir des améliorations s'opérer dans le système de réception et de contrôle. C'est dans ce sens d'ailleurs qu'elle a initié des séances de formation pour familiariser les partis et coalitions avec les procédures de dépôt ».
Pourriez-vous nous exposer quelques avantages attendus de ce changement?
Avec ce système, on ne verra plus les bousculades pour être au premier rang comme par le passé. Cependant, il faudra attendre la mise en œuvre de cette nouvelle démarche pour l'évaluer et voir quels en sont les avantages et les limites. Toujours est-il que des améliorations et des perfections sont toujours possibles dans la pratique du système de parrainage tel qu'il est pratiqué dans notre pays.
Comment appréciez-vous le déroulement du travail de collecte des parrains sur le terrain ?
Je ne suis pas un acteur politique. Par conséquent, je ne peux pas vous en dire grandchose mais je suppose que les candidats à la candidature sont en train de mettre la dernière main pour rassembler les nombres minima ou maxima requis.
On a constaté dans la mouvance présidentielle le dépôt des listes dont le nombre dépasse largement celui requis par la Dge dans le cadre de ces élections. Que vous inspire cette situation ?
Il s'agit d'une technique de siphonage ou d'assèchement du bassin électoral pour empêcher les autres de disposer de parrains et en même temps pour se compter et évaluer ses chances bien que le parrainage ne constitue pas un vote. Je crois que dans les réformes, il faudra aller vers une interdiction de cette pratique afin que les acteurs se limitent au nombre maxima requis majoré d'un certain pourcentage pour procéder à des remplacements en cas de doublons.
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REPLIQUE DU MAIRE DE DAKAR AU SUJET DE SA REVOCATION ET LA MARCHE ANNONCEE PAR LE PDS POUR LE RETOUR DE KARIM WADE
Les parutions de ce vendredi 6 mai 2022 mettent en exergue la réplique du maire de Dakar Barthélemy Diaz au sujet de la menace de revocation de Macky et la marche annoncée du PDS ce vendredi pour exiger le retour au bercail de Karim Wade en exil politique
Les parutions de ce vendredi 6 mai 2022 mettent en exergue la réplique du maire de Dakar Barthélemy Diaz au sujet de la menace de révocation de Macky Sall et la marche annoncée du PDS ce vendredi pour exiger le retour au bercail de Karim Wade en exil politique au Qatar.Suivez dans dans cet élément la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur la radio Zik Fm.