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17 juin 2025
LE RWANDA ABRITERA LE PROCHAIN CHAMPIONNAT MONDIAL DES VETERANS
La Fédération internationale de football vétéran (FIFVE) annonce dans un communiqué avoir signé un protocole d’accord avec la Fédération rwandaise de football en vue de l’organisation, en juillet 2024, au Rwanda de la toute première édition du Championnat
Dakar, 6 mai (APS) – La Fédération internationale de football vétéran (FIFVE) annonce dans un communiqué avoir signé un protocole d’accord avec la Fédération rwandaise de football en vue de l’organisation, en juillet 2024, au Rwanda, de la toute première édition du Championnat du monde des clubs vétérans.
Durant une dizaine de jours, des légendes, des vétérans, des passionnés de football et de nombreuses personnalités se retrouveront à Kigali, la capitale de ce pays d’Afrique de l’Est, ‘’pour partager ce que le football offre de meilleur, la fraternité, le respect et les opportunités de développement’’, lit-on dans le communiqué parvenu vendredi à l’APS.
Cet événement historique marque une nouvelle ère du football mondial, souligne la même source.
Le Championnat du monde des clubs vétérans sera l’occasion de démontrer que la passion du foot ne s’arrête jamais, ajoute-t-elle.
La FIFVE est une association dont la mission est, selon ses dirigeants, de pérenniser la passion du football.
Connu pour le célèbre Week-end FIFVE, qui s’est déroulé dans cinq pays d’Europe en présence de quelque 5.000 personnes, il organise des conférences sur des thèmes liés au football, ainsi que des tournois. Le lobbying et le conseil font également partie de ses activités, selon une note de présentation de l’association.
GOUVERNEMENT ET SYNDICATS DE LA SANTE SUR UN TERRAIN D'ENTENTE
Le gouvernement et les syndicats des travailleurs de la santé sont parvenus à "un accord de principe sur le régime indemnitaire", objet de leurs revendications, annonce le ministère des Finances et du Budget.
Dakar, 6 mai (APS) - Le gouvernement et les syndicats des travailleurs de la santé sont parvenus à "un accord de principe sur le régime indemnitaire", objet de leurs revendications, annonce le ministère des Finances et du Budget.
Les deux parties sont arrivées à un accord à l’issue de "longues négociations qui ont eu lieu dans la soirée de ce jeudi dans les locaux du ministère des Finances et du Budget", indique un communiqué.
Il ajoute que le protocole relatif à cet accord devrait être signé mardi prochain après la consultation des bases des syndicats concernés.
Le secteur de santé était paralysé depuis des semaines par une grève lancée par le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), l’Alliance des syndicats autonomes de la santé "And Gueusseum" et la Fédération des syndicats de la santé (F2S).
Ces organisations estiment que les travailleurs de la Santé sont lésés par le système indemnitaire actuellement en vigueur dans la fonction publique.
Certaines de leurs revendications portent également sur "la précarité des emplois" dans leur secteur et "l’utilisation abusive" de contrats à durée déterminée.
MACKY SALL AU PAS DE CHARGE
À quelques mois des législatives, fixées au 31 juillet 2022, le président de la République s’active pour mobiliser sa base. Son objectif : éviter une cohabitation à l’Assemblée nationale
Jeune Afrique |
Marième Soumaré et Mawunyo Hermann Boko |
Publication 06/05/2022
Comment faire taire les rancœurs et apaiser les frustrations au sein de la majorité présidentielle ? Depuis plusieurs semaines, Macky Sall est préoccupé par les remous qui agitent son camp alors que se profilent les élections législatives du 31 juillet. Ces derniers jours, le chef de l’État s’est donc attelé à rencontrer plusieurs leaders de Benno Bokk Yakaar (BBY, la coalition présidentielle) pour « ouvrir une nouvelle page de réconciliation, d’unification et de remobilisation ».
Le 28 mars, à l’occasion de l’inauguration d’un hôtel cinq étoiles construit par le groupe espagnol Riu Hotels & Resorts à Pointe Sarène, il est allé à Mbour, à 80 km de Dakar, pour échanger avec les responsables politiques du département. Deux jours plus tôt, après avoir inauguré le pont de Foundiougne, dans le Sine Saloum, il s’était rendu dans son fief de Fatick, où il avait reçu les leaders locaux de sa coalition.
Guerres d’ego
À chaque fois, Macky Sall a répété le même message : il faut s’unir pour enrayer la montée en puissance de l’opposition. Portée par la coalition Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall, celle-ci a en effet remporté certaines des principales villes du pays – dont Dakar, Ziguinchor et Thiès – lors des élections locales du 23 janvier. « Gagner Foundiougne, ce n’est pas un débat. Je veux que Foundiougne soit parmi les quatre premiers départements du Sénégal [où Benno Bokk Yakaar gagnerait avec] au bas mot 88% à 90 % [des voix] », a lancé le chef de l’État.
Lors du dernier scrutin, certains choix imposés par la présidence ont attisé les tensions et les guerres d’ego. Avec, pour conséquence, la multiplication de listes parallèles au sein même de la majorité. Pour éviter la dispersion des voix et satisfaire certains de ses lieutenants , Macky Sall avait d’ailleurs apporté sa caution à plusieurs d’entre elles.
« Dans certaines localités, jusqu’à quatre listes de la majorité se sont affrontées », soupire un membre de la coalition au pouvoir. « BBY était en position de force et pensait pouvoir remporter les grandes agglomérations, malgré ses divisions, analyse Mohamed Gueye, directeur de publication du Quotidien, l’un des journaux les plus lus à Dakar. Macky Sall a été piégé par sa propre indécision. »
Du fil à retordre
L’alliance présidentielle a tout de même raflé plus de 438 communes sur les 553 que compte le pays. Mais le nombre de voix exprimées en sa faveur est en net recul. Avec un peu plus de 40% des suffrages, elle fait moins bien qu’en 2019, quand Macky Sall avait recueilli 58% des suffrages au premier tour de la présidentielle.
« Un score pareil aux législatives lui ferait perdre la majorité absolue à l’Assemblée nationale, poursuit Mohamadou Mansour Ciss, analyste politique et expert électoral. Le principal enjeu, pour BBY, c’est d’éviter une cohabitation, qui rendrait le pays ingouvernable. »
Macky Sall en est bien conscient. La frange de l’opposition portée par Ousmane Sonko, Khalifa Sall ou encore Barthélémy Dias, le nouveau maire de Dakar, compte lui donner du fil à retordre. « Ces élections sont celles du président, celles qui vont clôturer son mandat, admet un conseiller du chef de l’État. Mais vont-elles confirmer l’hégémonie de la coalition présidentielle, ou bien marquer l’irruption de l’opposition dans les brèches creusées par nos propres divisions ? »
Dans un entretien à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien, notamment aux Affaires étrangères et à la Défense, affirme que la junte à la tête du Mali a "l'agenda caché" de se maintenir au pouvoir
France 24 |
Marc PERELMAN |
Publication 06/05/2022
Dans un entretien à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien, notamment aux Affaires étrangères et à la Défense, affirme que la junte à la tête du Mali a "l'agenda caché" de se maintenir au pouvoir. Il décrit la "chape de plomb" qui s’est abattue sur le pays, et les menaces qui ont forcé les dirigeants politiques au silence ou – comme dans son cas – à l’exil.
Tiéman Hubert Coulibaly explique avoir demandé au colonel Assimi Goïta, le chef de la junte, d’ouvrir un véritable dialogue national mais que celui-ci a refusé. Ce faisant, les sanctions imposées par la Cédéao vont avoir des conséquences dramatiques sur l’économie du pays.
L'ancien chef de la diplomatie malienne regrette l’escalade verbale entre Paris et Bamako, tout en estimant que la récente dénonciation par le Mali des accords de défense avec la France est avant tout déclarative, notant que le retrait des forces françaises est d’ores et déjà engagé. Il "espère" que les tensions ne conduiront pas à une véritable rupture entre la France et le Mali, estimant que ce serait "extrêmement dommage".
S’il trouve "bien" que le Mali ait des relations avec la Russie, il dénonce la présence, désormais confirmée par le ministre russe des Affaires étrangères lui-même, de mercenaires de la société de sécurité privée Wagner sur le sol malien.
KARINE JEAN-PIERRE, UN SYMBOLE DU RÊVE AMÉRICAIN PORTE-PAROLE DE LA MAISON BLANCHE
Karine-Jean Pierre, 44 ans, sera à compter du 13 mai et du départ de Jen Psaki la numéro 1, ainsi désignée par Joe Biden, jeudi 5 mai. Elle est la première femme noire et ouvertement lesbienne à accéder à ce poste
Karine Jean-Pierre a été nommée, jeudi, porte-parole de la Maison Blanche par joe Biden. Elle avait déjà marqué l'histoire en mai 2021, en devenant la première femme ouvertement homosexuelle – et la deuxième femme noire – à prendre place, face aux journalistes, sur l'estrade de la salle de presse officielle de la présidence. Lors d'une interview exclusive accordée à France 24 en octobre 2021, elle est revenue sur son enfance, la crise des migrants haïtiens aux États-Unis et la récente crise diplomatique avec la France.
Les journalistes couvrant la Maison Blanche la connaissent bien. Elle se charge régulièrement de briefer les médias, que ce soit à bord d'Air Force One ou depuis le podium de la salle de presse Maison Blanche, en tant que porte-parole adjointe de l'administration Biden.
Karine-Jean Pierre, 44 ans, sera à compter du 13 mai et du départ de Jen Psaki la numéro 1, ainsi désignée par Joe Biden, jeudi 5 mai. Elle est la première femme noire et ouvertement lesbienne à accéder à ce poste, comme l'a souligné sa prédecesseure. Elle incarne la diversité mise en avant par l'administration Biden.
Elle était déjà la première femme ouvertement homosexuelle – et deuxième femme noire – à prendre place sur l'estrade de la salle de presse "James S. Brady".
En 2016, alors porte-parole nationale de l'organisation MoveOn, elle avait déclaré : "Je suis tout ce que Donald Trump déteste : femme, noire, gay et maman."
Karine Jean-Pierre est née à Fort-de-France, en Martinique, de parents originaires d'Haïti qui ont fui la dictature Duvalier. Elle a passé quelques années à Paris, puis est arrivée avec sa famille aux États-Unis à l'âge de 5 ans. Fille d'un chauffeur de taxi et d'une aide-soignante à domicile, elle a grandi dans le Queens, à New York.
Dans ses Mémoires "Moving Forward : A Story of Hope, Hard Work, and the Promise of America" (2019), elle se confie sur son adolescence difficile. Abusée sexuellement, elle a longtemps souffert de dépression et a fait une tentative de suicide. Elle revient également sur son engagement politique, des élections locales new-yorkaises à la campagne de Barack Obama.
Dans un entretien exclusif accordé à France 24 en octobre 2021, elle revenait sur son parcours, sur la récente crise des migrants haïtiens entre le Mexique et les États-Unis, ainsi que sur la crise diplomatique avec la France.
France 24 : Votre histoire reflète le rêve américain, qu'est-ce que cela vous inspire ?
Karine Jean-Pierre : Je pense que c'est ce que représentent les États-Unis : la possibilité d'arriver ici comme immigrée et de réaliser le rêve américain. Cela fait partie de l'ADN de ce pays. Mes parents sont nés à Haïti, je suis née en Martinique. Ils sont arrivés ici sans rien. Donc, de voir où je suis, trente ans après, de pouvoir se dire "Wow, notre enfant a réussi !", c'est vraiment quelque chose de particulier. C'est quelque chose auquel je pense tous les jours à la Maison Blanche.
Dans "Moving forward", vous parlez de vos problèmes psychologiques, du fait que vous avez été abusée sexuellement dans votre enfance, que vous avez fait une tentative de suicide et vous mentionnez aussi votre homosexualité. Pourquoi était-ce important pour vous d'aborder ces sujets-là ?
J'ai écrit ce livre à un moment où les choses étaient vraiment difficiles, pas seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. C'était un moment où je me suis dit qu'il était important d'être honnête. Je voulais utiliser ma voix pour aider les gens.
Pourquoi avez-vous décidé de faire de la politique ?
Je voulais changer les choses, faire une différence dans le monde. J'ai étudié au départ pour devenir médecin. Beaucoup de parents et de familles d'immigrés pensent que c'est ce qui permet de réussir, et c'est ce que je pensais aussi. Puis j'ai réalisé que ce n'était pas pour moi. Et quand j'ai été à l'université [Columbia à New York, NDLR], j'ai été entourée de gens merveilleux, de mentors extraordinaires, qui m'ont dit "si tu veux faire une différence, pourquoi ne fais-tu pas de la politique ?" J'ai compris que c'était ce que je voulais faire. C'est aussi à cette même période que je suis allée pour la première fois à Haïti. Beaucoup de choses se sont passées en même temps. C'est pour ça que désormais je dis toujours aux gens : "Suivez votre passion, n'écoutez pas ceux qui essaient de décider à votre place ! Faites ce qui vous rend heureux."
Êtes-vous fière d'être l'une des premières femmes Noires et la première femme ouvertement gay à tenir le point de presse quotidien à la Maison Blanche ?
Pour être honnête, je n'y pense pas tellement. Il y a beaucoup de gens avant moi qui m'ont permis d'être là où je suis aujourd'hui. Je ne serais pas ici sans mes parents, et sans tant d'autres personnes. Il y a eu avant moi Judy Smith, la porte-parole de la Maison Blanche sous George W. Bush [elle a été la première femme Noire à ce poste, NDLR]. Je veux tout faire pour l'honorer.
Mais je dois dire, et je l'ai dit la première fois que je suis montée sur le podium de la salle de presse : la représentation est importante, et c'est quelque chose que le président Biden comprend. Il a très vite agi pour être sûr d'avoir non seulement des personnes intelligentes dans son administration, mais qui représentent aussi le pays.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre la campagne de Joe Biden ? Lorsqu'il a annoncé sa candidature, beaucoup de démocrates étaient assez critiques à son égard, notamment en raison de son âge ?
Je n'ai jamais été contre le président Biden. Je l'ai connu en tant que vice-président. Je l'ai rencontré lorsque je travaillais dans l'administration Obama-Biden. J'ai pu me rendre compte de son grand cœur et de son sens moral très fort. Juste avant qu'il annonce sa candidature pour l'élection de 2020, j'ai eu une conversation avec lui et Jill Biden. Il m'a demandé si je pourrais travailler sur sa campagne : à ce moment-là, je ne pouvais pas, car j'avais déjà d'autres engagements. Mais je lui ai dit : "Une fois que vous serez le nominé démocrate, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider." J'ai tenu ma promesse.
Qu'est-ce que ça fait d'être aujourd'hui à la Maison Blanche, après tant d'années sur la route, soit pour faire campagne, soit pour votre activisme ?
J'ai eu, en effet, l'opportunité de vivre dans de nombreuses villes et États différents. L'activisme a été une grande partie de ma vie ces quatre dernières années et maintenant j'ai l'occasion de faire partie de l'histoire d'une autre façon. En parlant notamment du travail que l'on fait ici à la Maison Blanche. Un travail immense, qui va changer la vie des gens, qui va entraîner des changements fondamentaux dans le pays pour les décennies à venir. Il y a peu de temps, je me disais : "Est-ce que je ferais ce travail si j'avais d'autres opportunités ?" et la réponse est oui. C'est ici que je veux être, car je suis l'une des porte-paroles du président des États-Unis. Il fait, selon moi, tout ce qu'il peut pour le peuple américain, et c'est ça qui est important.
Vous faites partie de la première équipe de communication 100 % féminine à la Maison Blanche, qu'est-ce-que cela vous évoque ?
Je pense que ce n'est pas simplement une belle représentation, cela envoie un message dans le pays et dans le monde. C'est important que nos voix soient entendues. Et il y a de la diversité au sein de toutes les positions de leadership. C'est important, car cela envoie un message positif aux jeunes femmes et aux jeunes hommes. Vous pouvez être à la Maison Blanche et être une mère, un immigré, quiconque ! Je pense que ça en dit beaucoup sur le président Biden, il fait en sorte que chaque voix compte.
Vous parlez beaucoup de vos origines haïtiennes dans "Moving Forward". Qu'est-ce que vous avez ressenti lorsqu'il y a eu la récente crise des migrants haïtiens à la frontière ?
Je pense que nous avons tous ressenti beaucoup de peine lorsque nous avons vu ce qu'il s'était passé à la frontière avec certains gardes-frontières. C'était seulement quelques officiers, ils ne les représentent pas tous, et c'était déchirant. Le président en a parlé, la vice-présidente en a parlé, ils ont dénoncé les faits et dit que cela ne représentait pas qui nous étions. Je pense que pour de nombreuses personnes dans ce pays, notamment pour les Africains Américains, les Noirs, cela leur a rappelé une période qui était incroyablement difficile, qui fait partie de notre Histoire. Ça rappelle la période de l'esclavage, les années de la loi Jim Crow.
C'était très dur à voir et le président a été très clair en disant que ce n'était pas acceptable. Les deux personnes pour lesquelles je travaille se sont manifestées dans des termes très forts et ont dit que ce n'est pas de cette façon que nous devrions être représentés, qu'on ne devrait pas traiter les migrants comme ça, qu'on ne devrait pas traiter les gens ainsi. Ce qu'on a vu était extrêmement troublant et nous devons le dénoncer. Joe Biden en a pris la responsabilité, c'est ça le leadership.
L'administration Biden a pris la décision de renvoyer des centaines de migrants dans des avions, ils retournent souvent vivre dans la misère, parfois la violence. Qu'est-ce que cela vous évoque ?
J'aimerais être claire à ce sujet : nous avons utilisé le "Titre 42", cela a été notre politique jusqu'à présent à la frontière. C'est une question de santé publique, ce n'est pas une politique de l'immigration que nous mettons en place. Nous sommes au milieu d'une pandémie qui a déjà coûté la vie à plus de 700 000 personnes dans ce pays et des millions de vies à travers le monde. Nous essayons de faire de notre mieux et le Président essaie de faire de son mieux pour faire face à cela. C'est une question de santé publique, c'est pour protéger les migrants et les citoyens de ce pays. Ce serait arrivé, quel que soit le pays d'origine des migrants. C'est une mesure mise en place depuis l'année dernière. Nous essayons de créer une politique d'asile, nous essayons de réparer un système qui a été mis à mal ces quatre dernières années. L'une des premières choses qu'a fait le président Biden a été de proposer une politique d'immigration et nous allons continuer de travailler avec le Congrès pour l'encourager à passer des réformes, critiques et importantes, sur l'immigration.
Nous voulons être certains que le système d'immigration est juste, décent et qu'il représente qui nous sommes. Nous avons parlé un peu plus tôt de mon rêve américain et c'est ça qui représente qui nous sommes : un pays d'immigrés, de gens qui viennent de tous les coins du monde.
Qu'attend le président Biden de sa rencontre avec Emmanuel Macron prévue lors du G20 à Rome ?
Je pense que la rencontre va bien se passer. Nous les avons vus ensemble au G7, leur rencontre était très amicale, ils ont appris à se connaître et ont déjà eu plusieurs appels téléphoniques. Cette nouvelle rencontre sera l'occasion pour eux d'avoir une conversation honnête et de parler de sujets importants pour leur pays respectif.
L'administration Joe Biden a t-elle été surprise par la réaction de la France pendant la crise des sous-marins ?
Je ne vais pas spéculer sur le sujet. Le Président chérit cette relation. La France est notre plus ancien allié, c'est notre partenaire le plus important. L'administration Biden-Harris veut s'assurer que cette relation soit renforcée, que nous continuions de trouver des moyens de travailler ensemble et de faire face ensemble à des défis globaux.
Certains observateurs à Washington ont assuré que la France avait réagi de manière excessive, était-ce l'impression de la Maison Blanche ?
Nous devons avancer. Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, était à Paris récemment, le secrétaire d'État Blinken aussi. Je pense que la visite de ces hauts officiels montre à quel point la relation avec la France est forte. Et il va bientôt y avoir la rencontre entre les présidents Biden et Macron. Nous voulons avancer et approfondir la relation avec la France.
Cet entretien a initialement été publié le 28 octobre 2021 et mis à jour le 5 mai avec la nomination de Karine Jean-Pierre comme porte-parole de Joe Biden
LE RETOUR DES COUPS D'ÉTAT EN AFRIQUE FRANCOPHONE
En moins de deux ans, quatre présidents d’Afrique de l’Ouest ont été renversés par des militaires à l’issue d’un putsch. Pourtant, cette partie du continent était réputée pour sa stabilité politique
Depuis 2020, quatre présidents d’Afrique de l’Ouest ont été renversés par des militaires. Pourtant, cette partie du continent était réputée pour sa stabilité.
Les coups d'Etat militaires en Afrique remontent au début des années 60, au lendemain des indépendances.
Ils se sont estompés après le vent de démocratisation qui a soufflé en 1990 sur le continent, avec l’ouverture de l’espace politique etle pluralisme des idées.
Mais face aux atermoiements des acteurs politiques, à la mauvaise gouvernance, les militaires ont cru bon de prendre leur responsabilité, afin d’essayer de redonner confiance aux peuples qui se sont sentis déçus, expliquait récemment sur la DW le journaliste Francis Laloupo.
Comment faire alors pour dissuader les militaires ? Arthur Banga, historien à l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, en Côte d'Ivoire, propose des pistes.
Récemment, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, par ailleurs président en exercice de la Cédéao, a demandé au cours d'un discours au Parlement à Accra de soutenir les mesures prises par l'institution sous-régionale au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
La Cédéao continue de faire pression sur les militaires de ces trois pays afin qu’ils publient un calendrier raisonnable de la transition qui permettra de rendre le pouvoir aux civils. Mais ceux-ci ont réclamé encore un peu plus de temps.
Par ailleurs, la Cédéao est également critiquée en Guinée-Bissau, où le président Umaro Sissoco Embaló a échappé à une tentative de coup d'Etat le 1er février dernier. En réaction, la Cédéao a décidé d’envoyer une force d’appui à la stabilisation du pays. Une décision que critique l'avocat bissau-guinéen Fodé Mané : "Pour moi et beaucoup d'autres, ce n'est pas une force de la Cédéao. Nous voyons ici les forces du président Macky Sall du Sénégal et de Muhammadu Buhari du Nigéria sous couvert de la Cédéao pour protéger leur ami en Guinée-Bissau."
En 2017, la Cédéao avait déployé une force pour la stabilité et la sécurité en Guinée-Bissau (Ecomib). C’était après le coup d'Etat d'avril 2012 qui avait renversé le Premier ministre Carlos Gomes Junior, entre les deux tours de la présidentielle, dont ce dernier était le favori.
LES ACTEURS RENOUVELLENT LEURS DOLEANCES
Journée mondiale de la danse - Les acteurs sénégalais de la danse, par la voix de Bayano Mohamed Touré, ont profité de la journée de célébration de leur art pour exprimer leurs doléances à l’autorité et donner un nouveau souffle à leur secteur.
Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, a célébré la Journée internationale de la danse sur le thème : «Quel levier pour une meilleure structuration du sous-secteur.» Célébrée dans la sobriété à cause du Ramadan, les acteurs ont profité de cette commémoration pour solliciter, auprès du président de la République, un fonds de développement de la danse afin de permettre l’éclosion d’un sous-secteur encore trop souvent «négligé».
Les acteurs sénégalais de la danse, par la voix de Bayano Mohamed Touré, ont profité de la journée de célébration de leur art pour exprimer leurs doléances à l’autorité et donner un nouveau souffle à leur secteur. «Au Sénégal, grâce au professionnalisme de plus en plus affirmé par les acteurs, la danse démontre son potentiel économique, sa capacité indéniable à impacter les communautés dans l’éducation, la santé, l’inclusion sociale, sans oublier sa capacité à favoriser le rayonnement du Sénégal à l’international car nous détenons un patrimoine de valeur entre nos mains si nous savons le sauvegarder et l’exploiter», a-t-il dit.
Et de poursuivre : «Nous attendons votre soutien, par l’impulsion de changements systémiques profonds qui permettront l’éclosion d’un sous-secteur encore trop souvent négligé, mais aussi la mise en œuvre effective du plan de relance sectorielle.» Il s’exprimait lors de la célébration de la Journée internationale de la danse, à la Maison de la culture Douta Seck. En parallèle, Bayano Mohamed Touré d’ajouter : «Monsieur le directeur, il nous importe qu’un fonds dédié soit mis en place.»
Pour rappel, cette recommandation, dit-il, était sortie en 2017, lors des travaux de la Lettre de politique sectorielle, mais aussi à l’issue de leur séminaire de trois jours à Toubab Dialaw. «Aujourd’hui, cinq ans après, il est nécessaire d’installer une commission qui s’attèlera au suivi. La danse a longtemps fait partie des enfants pauvres de la culture, en comparaison avec le cinéma ou encore les arts visuels. Un fonds dédié permettrait de rectifier ces inégalités», note-t-il. Selon lui, les inégalités se traduisent également entre les régions. «L’ambition que nous soumettons à votre soutien, c’est de continuer cette décentralisation dans les mois et années à venir à travers le Sénégal, car la culture, et en particulier la danse, appartient à tous», a dit Mohamed Touré dit Bayano, qui estime que la danse, parce qu’elle appartient à tous, il est fondamental de sensibiliser le grand public sur ses bienfaits physiques, mentaux, émotionnels et sur le quotidien de ceux qui ont choisi d’en faire un métier.
A côté de ce fonds de développement de la danse, les acteurs ont également plaidé en faveur d’un Conseil national pour la danse, mais aussi l’introduction de la danse dans les écoles, comme discipline scolaire. «Imaginez un Sénégal où la jeunesse est sensibilisée aux bienfaits de la danse et formée à en comprendre les enjeux dès le bas âge. Ce serait un Sénégal où la sauvegarde de ce patrimoine, l’approche professionnelle et l’existence d’un public de consommateurs ne seraient plus des inquiétudes», a-t-il démontré.
En ouvrant officiellement le panel de cette célébration, le directeur de Cabinet du ministre de la Culture, Demba Faye, dira : «Malgré cette sobriété, je vous demanderais de mettre à profit votre panel de discussion «Waxtaan sunu biir» pour nous faire parvenir des recommandations qui nous serviront de balises pour la mise en œuvre de vos programmes d’action.» Il a rappelé la qualité et la pertinence du message de l’Organisation mondiale pour les arts de la scène de cette année, proposé par Madame Kang Sue-Jin, danseuse, directrice artistique du Ballet national de Corée, qui rappelle selon lui, le caractère fugace de la danse et l’impact de la pandémie sur son expression originelle.
Le directeur de Cabinet informe que les résultats des travaux tenus à Toubab Dialaw restent toujours d’actualité au niveau du département ministériel. M. Faye de noter également que les préoccupations des acteurs, qui tournent autour du triptyque formation, production et diffusion, recoupent parfaitement les recommandations de la Lettre de politique sectorielle de développement de la culture (Lpsd). Cette commémoration de la Journée mondiale de la danse, chaque 29 avril, a été instituée en 1982 par le Comité de danse international, en relation avec l’Unesco, en vue de sensibiliser et partager, avec les professionnels de la danse, sur les différentes problématiques du sous-secteur.
SAINT-LOUIS ACCUEILLE DES «ETATS GENERAUX» DU DOCUMENTAIRE
Sur les quelque 160 films reçus cette année, seuls 4 films sénégalais étaient candidats à la sélection. Une situation qui interpelle sur la fabrication des films
D’année en année, le Festival international du film documentaire de Saint-Louis grandit. Et de nouvelles innovations viennent se greffer à un programme déjà inscrit dans l’agenda de la vieille ville. Cette année, en plus des projections, Saint-Louis accueille des «Etats généraux du documentaire».
La 13ème édition du Festival international du film documentaire de Saint-Louis aura lieu du 10 au 14 mai prochain. Un changement de date dans la programmation de cet évènement, qui se tient habituellement en décembre. Ce que les organisateurs expliquent par le désir de renforcer la communion avec un public saint-louisien devenu accro à ce genre cinématographique. Outre le climat pas trop clément à cette période de l’année pour des projections en plein air, le StLouis’docs devait aussi faire avec la concurrence d’autres festivals.
En conférence de presse hier, Souleymane Kébé de Sunuy films et Sébastien Tendeng de Krysalide diffusion ont insisté sur le parcours de ce festival, qui en est à sa 13ème édition. «Le festival a une histoire. Il y a d’abord eu le Tenk avec Africadoc. Quand cela s’est arrêté, on a décidé, avec Dominique Olier, de créer une autre version du festival, avec les projections dans les quartiers. On a commencé par 4 quartiers et ensuite, on a rajouté les écoles, le Centre Hahatay de Gandiol. Depuis deux ans, on fait des formations pour les jeunes dans ce centre et maintenant, nous voulons faire une rencontre professionnelle pour permettre aux jeunes de pitcher leurs projets devant des professionnels», explique Souleymane Kébé.
Il faut dire que sur les quelque 160 films reçus cette année, seuls 4 films sénégalais étaient candidats à la sélection. Une situation qui interpelle sur la fabrication des films. Pour cette nouvelle édition, le festival se projette avec l’organisation «d’Etats généraux du documentaire».
La rencontre qui réunira les acteurs du documentaire, sera un moment de prospection et de réflexion sur les enjeux du documentaire. Des écoles de formation comme Ciné banlieue, Kour¬trajme et Media centre prendront part à ces assises.
13 films en compétition
Cette année, la programmation du festival StLouis’docs va se réunir autour d’une sélection de 35 films documentaires en provenance de 17 pays dont l’Algérie, le Benin, la Belgique, le Canada, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire ou la France, présentés entre plusieurs programmes. Pour la compétition officielle, ce sont 13 films, courts, moyens et longs métrages, qui seront soumis au jury que dirige le cinéaste sénégalais, Joseph Gaï Ramaka.
Seront également dans ce jury l’écrivaine Sokhna Benga, Martine Ndiaye, la directrice du festival Film femme Afrique, le cinéaste Pape Badara Seck et François Lioret, le directeur des programmes du Fipadoc. Cette année, un panorama permettra de valoriser la production documentaire sénégalaise. Aussi bien des films d’auteurs émergents que de cinéastes sénégalais expérimentés mettront en lumière des premiers films documentaires produits au sein d’écoles de cinéma ou d’ateliers de formation. «StLouis’docs est avant tout un rendez-vous public qui permet de favoriser la création d’espaces de débats citoyens ouverts à tous. Une action qui contribue à la démocratisation du cinéma et la lutte contre les exclusions en favorisant l’accès à la culture cinématographique pour tous», soulignent les organisateurs qui prévoient 20 lieux de projection pour des séances de cinéma en plein air dans les quartiers, entre Saint-Louis et Gandiol, sur la Place Faidherbe, au Centre culturel le Château à Ndar Toute, au cinéma de l’Institut français de Saint-Louis, au Centre culturel Aminata de Gandiol, à la Maison de quartier de Diama¬guène et dans une dizaine d’établissements scolaires pour des séances jeune public.
Pendant 5 jours, Saint-Louis va donc vibrer au rythme du cinéma documentaire entre projections-débats, master-class, cafés-rencontres, séances scolaires et rencontres professionnelles dédiées à la création documentaire au Sénégal. La cinéaste franco-sénégalaise, Laurence Gavron, est l’invitée d’honneur et présentera quelques-unes de ses œuvres.
LEICESTER SUR LA PISTE DE HABIB DIALLO
Habib Diallo pourrait changer d’air la saison prochaine. Le joueur formé à Génération Foot a de la cote en Premier League.
Auteur d’une saison prolifique avec Strasbourg (Ligue 1 française), l’attaquant sénégalais Habib Diallo est très convoité en Europe. Grâce à son apport dans le jeu, le joueur formé à Génération Foot est dans le viseur de Leicester.
Habib Diallo pourrait changer d’air la saison prochaine. Le joueur formé à Génération Foot a de la cote en Premier League. Auteur d’une belle saison avec Strasbourg, le champion d’Afrique est courtisé et pourrait changer de tunique. En effet, Leicester veut s’offrir ses services. Les dirigeants des Foxes seraient séduits par l’ancien de Metz.
D’après la Foot Mercato, le club anglais a même envoyé un émissaire pour suivre les prestations du champion d'Afrique lors de la rencontre contre le Paris Saint Germain en championnat. Avec son potentiel, le joueur de 26 ans pourrait être d’un apport capital. Auteur de 12 buts cette saison, le natif de Thiès est considéré comme l’un des meilleurs à son poste dans l’élite française. Pilier important dans le dispositif de Julien Stéphan, ce dernier n’est pas encore prêt à laisser partir son attaquant avec ses prestations dans le championnat français.
Considéré comme l’un des meilleurs buteurs de son club, le natif de Thiès porte ainsi Strasbourg qui joue actuellement une place pour l’Europe. Le club alsacien occupe la sixième place de l’élite française. L’ancien joueur de Metz n’est pas le seul joueur sur lequel les Foxes se penchent, puisque le jeune milieu de terrain Habib Diarra intéresse aussi le club anglais.
«PERSONNELLEMENT, JE M’EN SUIS VRAIMENT MORDU LES DOIGTS»
Kalidou Koulibaly sur son parcours en sélection en tant que binational - Une immense joie pour le joueur de 30 ans qui a un petit regret sur son parcours en sélection en tant que binational.
Kalidou Koulibaly a connu la plus grande joie de sa carrière en février dernier après le sacre du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Une immense joie pour le joueur de 30 ans qui a un petit regret sur son parcours en sélection en tant que binational.
Considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs à son poste, le défenseur de 30 ans aux 57 sélections avec les Lions estime avoir des regrets sur le fait qu’il ne soit pas venu très tôt défendre les couleurs de l’équipe nationale, quand les autorités le lui ont demandé pour la première fois. «Ceux qui hésitent ? Je me mets dans la case, parce que j’en fais partie aussi. Je suis venu tard, j’ai rejoint l’équipe nationale du Sénégal à 24 ans alors que j’avais déjà été sollicité une ou deux années auparavant. C’est vrai que c’est une réflexion à avoir ; tout le monde veut jouer pour les sélections nationales françaises. Mais après, quand tu réalises que tu as perdu du temps, tu t’en mords les doigts», a indiqué le Napolitain dans les colonnes de «Onze Mondial».
A l’en croire, il a perdu beaucoup de matchs avec les Lions. «Personnellement, je m’en suis vraiment mordu les doigts. Je savais que le Sénégal pouvait m’offrir la chance d’évoluer au niveau international, et malgré ça, j’ai attendu deux ans. Et deux ans, ça fait une trentaine de matchs. Je n’ai pas pu jouer pendant 30 matchs avec mon équipe nationale et je m’en mords les doigts encore aujourd’hui», a-t-il ajouté. Kalidou Koulibaly a réalisé l’un de ses plus grands rêves en remportant le trophée de la Coupe d’Afrique des Nations.
Vainqueurs de l’Egypte en finale au Cameroun en février dernier, le capitaine des Lions entre dans l’histoire du football sénégalais mais également africaine. Une prouesse monumentale que le défenseur central savoure encore et toujours. «Gagner un titre avec son pays, sa patrie, pour des millions de personnes qui te suivent, c’est indescriptible. Pendant tout notre parcours, le pays s’est arrêté pour nous. C’est dur d’arrêter tout un pays. Quand tout le pays s’arrête pour regarder la finale, et qu’à la fin du match, il voit les couleurs du drapeau sur le toit du continent africain, c’est quelque chose d’exceptionnel», a déclaré le capitaine des Lions.
Victime souvent de cris racistes, l’ancien joueur de FC Metz estime que les autorités doivent continuer à combattre ce problème. «Ma réaction face à une personne raciste ? Si tu es raciste, c’est que tu as une motivation ; tu ne peux pas haïr une personne pour rien. Ensuite, je vais essayer de la raisonner. Après, si je vois que c’est une cause perdue, je vais lui dire : ''Fais ta route, je fais ma route''.
Mon idée principale, c’est d’essayer de comprendre les personnes dans un premier temps. Moi, j’essaie constamment d’apporter de l’amour aux gens. Mon éducation est ainsi, je suis comme ça. J’aime tout le monde, je suis tolérant avec tout le monde. Après, chacun fait ce qu’il veut. Le racisme est un fléau, c’est quelque chose qu’on doit combattre. Et aujourd’hui, ça devient tabou, c’est ça qui m’énerve le plus», tonne-t-il.
Plébiscité comme le meilleur défenseur du monde par son ancien coéquipier Arek Milik, Kalidou Koulibaly joue la carte de la modestie. «Je ne suis d’accord avec personne sur ce sujet. Les gens donnent leur avis, et moi j’essaie de donner le meilleur de moi-même sur le terrain. J’essaie de faire mon travail le mieux possible, j’essaie d’être l’un des meilleurs défenseurs du monde. (…) E
ntendre les mots d’Arek à mon sujet m’a fait plaisir. C’est un attaquant de qualité, je savais qu’il allait faire les beaux jours de Marseille», a-t-il conclu.