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5 septembre 2025
ABDOULAYE WADE, TÊTE DE LISTE DE WALLU ET GRAND ABSENT
Il vit en France et ne s’est pas exprimé publiquement depuis le début de la campagne. Mais Abdoulaye Wade suit les évènements de près, assure Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement « Tekki »
Les élections législatives ont lieu le 31 juillet au Sénégal. Parmi les huit listes en compétition : Wallu Sénégal, qui a conclu une alliance avec la coalition Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko et Khalifa Sall au niveau des départements. La tête de liste nationale de Wallu n’est autre que l’ancien président Abdoulaye Wade, 96 ans, et pour l’heure grand absent des débats.
Il vit en France et ne s’est pas exprimé publiquement depuis le début de la campagne. Mais Abdoulaye Wade suit les évènements de près, assure Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement « Tekki » et membre de Wallu Sénégal.
« Il reste très actif dans les discussions que nous avons au niveau de Wallu Sénégal, lorsqu’il a fallu engager les discussions avec Yewwi Askan Wi, Abdoulaye Wade était là et on discutait avec lui, affirme Mamadou Lamine Diallo. Moi-même, je l’ai rencontré il y a une dizaine de jours à Paris, et en pleine forme, il discute même souvent des questions pointues. »
La promesse de l’opposition de renégocier les contrats de pêche signés avec l’Union européenne (UE) relève d’une vue de l’esprit. C’est la cinglante réponse apportée par la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) de Dakar, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre des Pêches et de l’Economie maritime à l’opposition.
Aux yeux de la tête de liste départementale de Bby à Dakar pour les Législatives du 31 juillet, l’opposition vend du vent quand elle promet de renégocier l’accord de pêche signé avec l’UE. A en croire Alioune Ndoye, un député n’a pas les prérogatives de renégocier un accord déjà signé par un État. «Quel accord de pêche l’opposition veut renégocier ? Si c’est l’accord avec l’Union européenne, nous verrons si elle maîtrise le contenu, et aussi si elle veut l’intérêt économique du Sénégal. Un État n’est pas dans le désert. Nous sommes dans un monde ouvert. Nous travaillons avec l’Union européenne dans plusieurs secteurs», souligne Alioune Ndoye.
Sous ce rapport, poursuit-il, la proposition de renégociation des accords de pêche prônée par l’opposition relève de futilités. «Un député ne peut rompre ces contrats déjà signés par l’Etat. L’opposition ne respecte pas les Sénégalais. Elle est en train de promettre des choses qui ne relèvent pas des prérogatives d’un député», martèle le maire de Dakar-Plateau.
Enfonçant le clou, Alioune Ndoye assène : «Ceux qui parlent de la renégociation de l’accord de pêche n’ont aucune formation politique. Ils n’ont aucune expertise, aucune expérience. Comment voulez-vous qu’un député puisse revenir sur une signature d’un État? Cela veut dire qu’on confond tout. On est en train de promettre l’impossible aux Sénégalais, parce que c’est l’Etat qui peut dénoncer».
Pour le maire de Dakar-Plateau, un responsable ne peut pas faire certaines déclarations. «Cela montre que l’opposition a une ignorance totale de ce qu’est l'État, de sa responsabilité et l’économie nationale. Quand on donne à l’Union Européenne 10.000 tonnes de thon, cela ne veut rien dire. La Mauritanie nous donne gratuitement 50.000 tonnes de poissons à pêcher par an. Il faut dire que l’Union Européenne est un ensemble. Durant la pandémie de Covid-19, un membre de l’Union Européenne qui ne pêche pas dans nos eaux à savoir l’Allemagne a fait un don de 60 milliards de Fcfa pour nous appuyer dans la riposte», a soutenu le ministre des Pêches qui ajoute que dans l’accord de pêche avec l’Union européenne, il y a des clauses de dénonciation. «Le jour où le Sénégal trouvera que ses intérêts ne sont pas préservés, soyez sûr que nous sommes plus responsables qu’eux pour surveiller les intérêts du Sénégal. Nous sommes respectés parce que nous avons une signature respectée dans ce monde. Quand l’Etat du Sénégal s’adresse au marché financier, vous voyez que dans les 24 heures, il reçoit des engagements plus qu’il n’en demande. Parce que c’est un État responsable», tranche Alioune Ndoye.
«LE FRUIT D’UN LONG TRAVAIL»
Séréna Léna Gomis, coach de l’équipe féminine de football de l’Us des Parcelles Assainies (Uspa), est très satisfaite de voir huit (08) de ses joueuses faire partie des Lionnes qui viennent de s’offrir, 10 ans après, une participation historique à la Can
Séréna Léna Gomis, coach de l’équipe féminine de football de l’Us des Parcelles Assainies (Uspa), est très satisfaite de voir huit (08) de ses joueuses faire partie des Lionnes qui viennent de s’offrir, 10 ans après, une participation historique à la Can, au Maroc, qui s’est arrêtée aux stades des quarts de finale. Avec au bout une qualification aux barrages du prochain Mondial. La technicienne, qui a réalisé le doublé coupe-championnat, est revenue sur le transfert à Marseille d’une de ses protégées, Mbayang Sow, une des révélations du tournoi.
Prestation des Lionnes à la Can
«Nous sommes très satisfaites. Nous félicitons l’Equipe du Sénégal pour la performance qu’elle vient de réussir en se qualifiant à la Can et aux barrages pour la Coupe du monde. Elles se sont arrêtées en quart de finale. Mais il y avait de la place pour passer. Contre la Zambie, nous avons joué notre meilleur match, nous avions les moyens de passer mais le sort en a décidé autrement avec cette série de tirs aux buts qui ne nous a pas souri.»
Huit joueuses de l’Uspa dans la Tanière
«En effet, l’Us des Parcelles Assainies dispose de huit (08) joueuses au sein de cette équipe. Nous ne pouvons que s’en réjouir. Même si elles ne sont pas toutes titulaires, certaines ont eu à bénéficier d’un temps de jeu assez intéressant. Cela ne peut que nous combler de bonheur. On travaille comme il se doit. Il faut dire que c’est le fruit d’un long travail au sein de l’équipe, avec le concours du staff technique et des dirigeants. Mais cela ne veut pas dire que les autres équipes ne travaillent pas. Loin de là. Toutes les autres équipes de notre championnat ont bien travaillé. C’est peut-être le facteur chance qui a souri à nos joueuses pour leur valoir d’être bien représentées au sein de la sélection nationale et de disputer une compétition majeure comme la Can. Il faut s’en féliciter. Toutes nos huit joueuses ont pu prendre part aux matchs de la Can. Il s’agit des latérales, Marème Babou et Anta Dembélé. Mbayang Sow, l’arrière centrale, Amsatou Malado Diallo en attaque. Il y a aussi Eva Dacosta, l’excentrée, Pas¬caline Bassène, milieu offensif, Mame Diarra Diouf qui évolue dans l’axe central et qui avait pris la place de Mbayang Sow, blessée lors du premier match. Enfin il y a l’excentrée Haby Baldé, qui a débuté les deux premiers matchs avant d’être remplaçante lors du troisième. C’est aux joueuses de se valoir, de se motiver et de convaincre pour être sélectionnées en équipe nationale. C’est à elles joueuses à qui revient la charge de montrer ce dont elles sont capables pour gagner la confiance du sélectionneur.»
La signature de Mbayang Sow à Marseille
«Ça ne nous surprend pas pour Mbayang qui participe à une compétition d’une telle envergure où il y a la présence des recruteurs et qui est d’autant plus médiatisée. Du coup, tout le monde est sous les projecteurs. Et celles qui frappent aux yeux des recruteurs vont forcément voir un club professionnel les engager. Chaque joueuse tient donc l’occasion de se vendre. Chaque joueuse prie d’être professionnelle. Mba¬yang Sow a voulu réussir et elle en a les qualités. C’est ce qui explique sa bonne prestation durant la Can et qui a convaincu l’Olympique de Marseille à l’engager au sein de son effectif. Chaque joueuse rêve d’être une professionnelle. Etre professionnel ne se décrète pas. Il y a aussi le facteur chance qui entre en jeu. Il y a des joueuses plus talentueuses mais qui n’ont pas réussi à décrocher un contrat professionnel. Et c’est à Mbayang de saisir cette chance. Avant elle, il y a d’autres joueuses de notre équipe qui sont parties. Comme Safi et Méta Camara qui jouent à Bourges. Il y a les joueuses de l’équipe qui poursuivent leur carrière au Maroc, comme Mame Yacine, Mamy Ndiaye. Il y a Mariama Diédhiou qui est en Espagne.»
Barrages Coupe du monde
«On ira à ces barrages avec l’ambition de se qualifier à la prochaine Coupe du monde, bien sûr. Qui va à une compétition n’aura qu’une seule ambition c’est de la gagner. C’est un évènement majeur auquel toute équipe rêve de participer. Il faut donc y aller avec ambition et confiance, même si on sait que ce ne sera pas facile face à des équipes d’un autre niveau.»
L’Uspa en Ligue africaine des Champions
«Nous allons toujours miser sur le travail. Après avoir remporté le championnat, il n’y a que le travail qui vaille pour aborder une autre compétition qui est la Ligue des Champions. Il n’y a donc que le travail qui puisse nous aider à réaliser des performances.»
Par Docteur Ibrahima DEME
JOYEUX ANNIVERSAIRE MONSIEUR LE PRÉSIDENT
Lundi 18 juillet 2022-Lundi 18 juillet 1910. Il y a 112 ans naquit à Khombole dans le Kayor le président Mamadou Moustapha Dia, un illustre personnage de la vie politique sénégalaise et africaine d’une fermeté d’âme sublime
«Ne retournent à l’éternité que ceux qui l’ont cherchée sur terre»
Il y a 112 ans naquit à Khombole dans le Kayor le Président Mamadou Moustapha Dia, un illustre personnage de la vie politique sénégalaise et africaine d’une fermeté d’âme sublime. Homme politique, Humaniste intégral, Islamologue et Economiste, il fut ¬successivement :
-Vice-président du gouvernement du Sénégal issu de la Loi-cadre avec M. Pierre Lamy comme Chef du territoire et président du Conseil (Lundi 20 mai 1957) ;
-Président du Conseil de gouvernement du Sénégal (Samedi 4 octobre 1958) ;
-Président du Conseil des ministres de la République du Sénégal, ministre de la Défense et de la sécurité et chef de l’Etat (Samedi 4 avril 1959 au Lundi 17 décembre 1962).
Le Président Dia est l’unique sénégalais qui a signé l’acte de naissance de l’Etat du Sénégal dont il fut le bâtisseur incontestable (Accords de Matignon du lundi 4 avril 1960 à Paris). La République du Sénégal en donnant son nom au Building administratif -naguère siège de l’Afrique occidentale française (Aof)- où il présida aux destinées du Sénégal (du lundi 20 mai 1957 au lundi 17 décembre 1962) n’a fait que commencer à remettre les choses à l’endroit, n’en déplaise aux forces réactionnaires et obscurantistes et leurs alliés d’outre-mer qui continuent de brider le Sénégal. Les masses populaires appauvries -véritables masses de manœuvre ou monnaie de change- ne savent plus à quel saint se vouer ni à quel parti ou coalition électorale (sa forme dégénérée !) se fier.
S’il convient de savoir gré à l’Etat du Sénégal pour ce premier acte de reconnaissance, force est de reconnaître que d’éminents serviteurs de la République sont toujours ostracisés et absents de notre Panthéon politique.
Le Pr Abdoulaye Bathily*-Historien émérite et Homme politique de premier plan encore sur la ligne de front pour le progrès et la justice sociale- s’en est justement offusqué à l’occasion du 9ème anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Abdoulaye Ly, ancien ministre de la Production dans le premier gouvernement Dia issu de la Loi-cadre en mai 1957. Pour le Pr Bathily, Mamadou Dia et Abdoulaye Ly «sont les vrais pionniers de l’Indépendance et curieusement, ils sont rangés aujourd’hui dans l’oubli. Je suis particulièrement admiratif de ces pionniers et le demeure. Aucun d’entre eux n’a laissé de richesse à sa famille. Il faut voir les maisons qu’ils habitaient. Mais ils sont tous oubliés dans notre panthéon politique» (1). Je renvoie le lecteur aux péripéties du premier congrès du Parti du regroupement africain (Pra) tenu le 25 juillet 1958 à Cotonou.
Pour revenir au Président Mamadou Dia, point n’est besoin de relater la décennie d’«ermitage» au Centre pénitentiaire spécial de Kédougou, avec ses valeureux compagnons, notamment ses ministres Valdiodio Ndiaye, Ibrahima Sar, Joseph Mbaye et Alioune Tall, ses collaborateurs qui furent assignés à résidence puis emprisonnés : Mody Diagne, Aboubakry Kane, Mody Niane et son épouse Toukou Bokoum assignée à résidence à Mboumba (Lao) !, Mamadou Sèye, Ndiogou Wack Ba, Fadel Kane, Assane Diop et Ousmane Ndiaye Thiass. J’en profite pour rendre hommage à ces illustres patriotes aujourd’hui disparus et j’y associe également M. Roland Colin qui fut un proche et fidèle collaborateur du Président du 20 mai 1957 au 17 décembre 1962 et qui continue d’entretenir avec passion sa mémoire.
Il vient avec ses amis (dont le Président Moustapha Niasse) de porter sur les fonts baptismaux la Fondation Mamadou Dia pour l’Economie Humaine. Humaniste intégral, Roland Colin a très tôt compris cette pensée de Khalil Gibran : «La terre est ma patrie, l’humanité ma famille.» Ainsi donc, Kédougou permit au Président Dia de se réconcilier avec lui-même, d’acquérir une générosité d’âme et de pardonner. Ce séjour carcéral, il ne l’a pas vécu comme une pénitence mais comme une retraite monastique. C’est à l’acmé de la souffrance que l’âme s’anoblit et se réconcilie avec l’être qui la porte et donc avec Dieu. Emile Cioran ne s’y était guère trompé : «Celui qui n’a pas souffert n’est pas un être : tout au plus un individu.» Nietzsche s’exclamait «Deviens ce que tu es !» : le Président Dia n’a jamais cessé d’être ce qu’il a toujours été : un homme bien qui a toujours eu le souci d’occuper une place de choix dans l’Eternité˗ la grande Histoire comme il aimait le dire.
C’est comme si chez cet être exceptionnel se sont donné rendez-vous : le Patriotisme lucide, la Pudeur, la Piété et la Probité : il «n’a jamais fait œuvre de chair illicite» ! Le Président Dia a incarné sans concession les vertus qui ont toujours structuré notre Nation, notamment le Ngor (Intégrité morale), le Jom (Honneur), le Jomb (Dignité), le Fiit (Courage), le Kolere (Reconnaissance) et enfin le Beg sa Rew (Patriotisme). Il n’a jamais courbé l’échine ni vendangé les intérêts vitaux de son pays qui lui doit beaucoup. Il aurait fait sien ce cri de guerre de l’intrépide Barget-Diogomay-Damel-Tègne Lat Dior Ngoné Latyr Diop : «Xalagi yagess nakoo sajal» (L’arc plie mais ne rompt pas).
(1) : Mame Woury Thioubou : Hommage : Pr Abdoulaye Ly dénonce un manque de reconnaissance. Le Quotidien N°5813 du mardi 12 juillet 2022 Page 12
*NB : Le Pr Abdoulaye Ly (1919-2013), premier sénégalais Docteur d’Etat ès Lettres (Histoire) le 16 mai 1955. Il fut Directeur adjoint de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) (1955-960) avec Théodore Monod comme directeur. Il est aussi le fondateur et conservateur du Musée d’Histoire de l’Aof, à Gorée. Le Pr Ly fut aussi ministre de la Production (1957-1958) puis ministre de la Santé et des affaires sociales (1966-1970). Il fut Secrétaire général du Pra-Sénégal après avoir milité au Bds puis au Bps et à l’Ups. Le Pr Abdoulaye Ly est le père de notre grand-frère et maître, le Pr Cheikh Ly, Vétérinaire-Economiste et Expert-Consultant à la Fao. Il fut aussi Chef du Service Economie rurale et Gestion à l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine vétérinaires (Eismv) de Dakar. Nous lui renouvelons ici toute notre reconnaissance et affection.
La Confédération africaine de football a dévoilé, via un courrier, la date retenue pour le tirage au sort des éliminatoires de zone de la Women’s Cham¬pions League (Maroc 2022).
Championne du Sénégal, l’Union des Parcelles Assainies (Uspa), qui représentera le pays aux éliminatoires de zone de la deuxième édition de la Ligue des Champions féminine de la Caf, sera fixée ce mercredi 20 juillet 2022, à l’issue de la cérémonie de tirage au sort qui aura lieu au Complexe Moham¬med VI de Rabat. Elle débutera à 12h 00 heure locale (11h Gmt).
Dans la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa), les Parcelloises vont tenter de faire mieux que Dakar Sacré-Cœur, qui n’avait pas pu accéder à la phase finale de la première édition, en terminant deuxième de son groupe derrière la formation malienne de l’As Mande.
A noter que les tournois zo¬naux sont programmés en août-septembre à travers le continent et le Maroc accueillera en octobre prochain la compétition.
Pour l’édition inaugurale disputée l’an dernier en Egypte et remportée par Hasaacas Ladies du Ghana, on a vu la participation de Wadi Degla Fc (Egypte/Unaf), Asfar (Ma¬roc/Unaf), Malabo Kings Fc (Guinée équato-riale/Unif¬fac), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud/Cosafa), Vihi¬ga Queens (Kenya/Cecafa), As Mandé (Mali/Ufoa A) et Rivers Angels (Nigeria/Wafu B).
Notons que le tirage au sort de la Women’s Champions League sera suivi du tirage au sort des qualifications zonales de la Coupe d’Afrique des nations U17 et U20 2023 pour l’Unaf (Zone Nord). La Coupe d’Afrique des nations U17 se déroulera en Algérie en 2023, tandis que la Coupe d’Afrique des nations U20 devrait se dérouler en Egypte.
CONNEXIONS AUTOUR DU HIP-HOP
Danse – 2ème édition du Festival international «Jakarlo» :
La 2ème édition du Festival international de danse «Jakarlo» s’est ouverte lundi et se déroulera jusqu’au 24 juillet prochain au Centre culturel Blaise Senghor et au Monument de la Renaissance. L’objectif, c’est de développer la culture urbaine au Sénégal pour qu’elle soit visible partout dans le monde, mais aussi créer une connexion entre différents artistes venant de partout à travers la danse.
La danse contemporaine a connu un grand essor sur le continent africain ces dernières années, mais son évolution ne doit en aucun cas occasionner la disparition des danses traditionnelles. C’est cet esprit de partage, de préservation et de valorisation des danses traditionnelles que l’association Sama Street Vibe, dans le cadre de la 2ème édition de son Festival international de danse «Jakarlo», met à l’honneur la danse hip-hop sous toutes ses formes : traditionnelles et contemporaines. Pour cette année, ils sont 56 danseurs issus de 15 pays. Des Jam session, workshops, caravanes, battle, panels, spectacles et excursions sont au programme pour une semaine.
Lundi, le top départ a été donné au Centre culturel Blaise Senghor. Intitulé «inclusion et diversité», l’objectif de ce festival, d’après Daniel Faye, président de la structure Sama Street Vibe, ce n’est pas de rester au Sénégal, mais d’amener plus de gens à Dakar pour leur montrer qu’en Afrique, il y a la danse hip-hop, les cultures urbaines. «Il y a quelque chose qui s’est créé ici au Sénégal. Et nous voulons montrer à travers ce festival, que dans la danse hip-hop, il y a des talents à Dakar, en Afrique et que le monde entier devrait connaître pour plus de visibilité, plus de connexion entre différents pays. Nous voulons aussi développer la culture urbaine au Sénégal pour qu’elle soit visible partout dans le monde», a expliqué Daniel Faye, l’initiateur du festival. Créée en 2019, Sama street vibe est une structure sociale culturelle basée à Dakar. Son but, c’est de mettre en valeur la danse urbaine à l’international, a-t-il ajouté.
Soutenu par l’ambassade de France et d’Espagne, Daniel Faye dit n’avoir reçu aucune aide des autorités de son pays. Pour moi, c’est vraiment dommage de ne pas avoir le soutien de mon pays. On débourse nos propres moyens pour faire le festival. On n’attend l’aide de personne. Mais on est ouvert à tout le monde pour que les gens puissent venir nous accompagner», confie Daniel Faye, qui invite tous les danseurs hip-hop à venir se joindre à ce festival pour le rayonnement des cultures urbaines. Le directeur du Centre culturel Blaise Senghor a réitéré l’engagement et le soutien de son centre pour ce festival des danses hip-hop en Afrique de l’Ouest.
Aliou Kéba Badiane a salué la vision de ces jeunes et l’importance de ce festival car, selon lui, la danse au Sénégal, les cultures urbaines en particulier, occupe une place importante. «Il y a assez de festivals mais le festival «Jakarlo» qui continue par cette deuxième édition, je pense qu’il y a de l’espoir pour ces jeunes. Il suffit que les gens soient beaucoup plus solidaires, proactifs, disponibles parce que la danse ne devrait pas être le parent pauvre au Sénégal, surtout à Blaise Senghor», a déclaré Aliou Kéba Badiane, qui invite aussi les gens à se mobiliser autour de ces jeunes de l’association Sama Street vibe pour porter haut le flambeau des cultures urbaines, surtout de la danse.
DES DÉTENUS SONT PRIVÉS ARBITRAIREMENT DE LEUR DROIT DE VOTE»
À Kaolack, le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal insiste sur le respect du droit de vote des détenus, en marge de la session de formation des agents de l’Administration pénitentiaire sur le cadre juridique de la protection des droits humains
A Kaolack, le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a insisté sur le respect du droit de vote des détenus, en marge de la session de formation des agents de l’Administration pénitentiaire sur le cadre juridique de la protection des droits humains.
Les personnels pénitentiaires sont conscientisés sur les droits de l’Homme. Evidemment, le contexte l’exige avec le décès polémique de François Mancabou, avec des accusations de torture souvent portées sur les Forces de défense et de sécurité. «Plus de 95% des allégations de tortures que nous recevons ne viennent pas des prisons, mais viennent souvent des endroits où les enquêtes ont lieu, à savoir les postes de police, brigades de gendarmerie…», précise Seydi Gassama. Il a invité l’Etat à mettre en application les mesures alternatives de rétention déjà adoptées en marge de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de deux jours sur le cadre juridique de la protection des droits humains.
Le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal enchaîne en précisant les objectifs visés par cette session de formation : «Il s’agit avant tout de faire en sorte que le personnel pénitentiaire puisse bénéficier de renforcement de capacités sur les droits humains des détenus.» Pour lui, il est aussi nécessaire de permettre aux détenus de jouir de leurs droits civiques, comme le droit au vote. Voici, entre autres, l’un des points au cœur de l’atelier conjointement organisé par Amnesty international et l’Administration pénitentiaire. «Des détenus sont privés arbitrairement de leur droit de vote au Sénégal…», condamne Seydi Gassama.
A l’approche des élections législatives, M. Gassama a soutenu qu’il est primordial que les droits humains des prisonniers tels que le vote soient respectés en vertu des conventions internationales. «Nous allons voter dans quelques semaines, et il y a des personnes qui sont en détention préventive, attendant d’être jugées, qui jouissent de tous leurs droits civiques mais qui sont privés arbitrairement de leur droit de vote», déplore-t-il, en rappelant que «le droit de vote des détenus est un des droits humains fondamentaux participant en plus à leur réinsertion sociale».
Dans le même sillage, M. Gassama a lancé un appel à l’Etat sur le sort des nombreuses familles complètement disloquées après que le père s’est retrouvé en prison.
Il faut savoir que l’atelier vise à installer une connaissance des mécanismes des droits humains chez les personnels pénitentiaires. La formation a regroupé trente participants (2 personnels de surveillance et un personnel cadre par établissement pénitentiaire) issus des inspections de l’Administration pénitentiaire de Kaffrine, Tam¬bacounda, Kédougou, Bakel, Ziguinchor, Oussouye, Vélin¬gara, Kolda, Bignona, Sédhiou.
«LE BON SCORE DU SÉNÉGAL DANS LE RGI CACHE DES FAIBLESSES»
Hervé Lado, Directeur régional Nrgi est revenu sur cet Indice qui a attribué au Sénégal, en 2021, un score de 75/100 pour le secteur minier et 82/100 pour celui pétrolier/gazier.
Natural resource governance institute (Nrgi), en partenariat avec l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives (Ajtrex) et la coalition Publiez ce que vous payez (Pcqvp), a organisé du 4 au 6 juillet 2022, une formation sur l’Indice de gouvernance des ressources naturelles (Rgi). L’objectif de cette formation était de permettre aux acteurs de la Société civile et aux journalistes de comprendre et s’approprier le Rgi que produit Nrgi.
A l’issue de cette session, le Directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de cette organisation indépendante, Dr Hervé Lado, est revenu sur cet Indice qui a attribué au Sénégal, en 2021, un score de 75/100 pour le secteur minier et 82/100 pour celui pétrolier/gazier.
Vous êtes le Directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de Natural resource governance institute (Nrgi), qui produit l’Indice de gouvernance des ressources naturelles (Rgi). A quoi renvoie cet Indice, quel est son importance ?
Il s’agit du seul indice international dédié à la gouvernance du secteur extractif. Le Rgi mesure les performances d’un pays en matière de gouvernance, sous l’angle de la transparence et de la redevabilité. Il ne mesure donc pas tout et n’a par exemple pas la prétention d’évaluer l’opportunité d’une politique publique. Le Rgi est important parce qu’une bonne manière de comprendre un phénomène est de l’évaluer, le mesurer, à l’image d’un thermomètre qui mesure le niveau de température pour savoir à quel point il fait chaud ou froid. En mesurant le niveau de gouvernance d’un pays, le Rgi fournit aux parties prenantes, en particulier les gouvernements et les acteurs de la Société civile, des moyens d’identifier leurs forces et faiblesses et les domaines prioritaires ou de réaliser des réformes, afin que les ressources extractives génèrent les bénéfices attendus par les citoyens. L’évaluation du Sénégal a été publiée en 2021 pour le secteur minier et celui pétrolier/gazier. Pour en savoir plus, bien vouloir visiter le site de Rgi : www.resourcegovernanceindex.org.
Dans le rapport Rgi 2021, le Sénégal a été noté 75/100, avec une mention «bien». Cela veut-il dire que les ressources extractives sont bien gouvernées au Sénégal ?
Le score global du Sénégal en 2021 est de 75/100 pour le secteur minier et 82/100 pour celui pétrolier/gazier. Ces scores globaux montrent un niveau satisfaisant dans la gouvernance des ressources minières et pétrolières au Senegal. Toutefois, il convient de lire le rapport et surtout de naviguer dans la base de données du Rgi pour se rendre compte que ces scores cachent des faiblesses dans des domaines importants comme le transfert des revenus miniers aux collectivités territoriales, qui tardent à se matérialiser, ou encore la divulgation publique par le personnel de l’Etat et des entreprises publiques, ainsi que les personnes politiquement exposées de leurs participations éventuelles dans le secteur extractif qui garantirait que les ressources minières et pétrolières ne soient confisquées par les élites politiques.
Quel apport a le Rgi dans la gouvernance des pays, notamment le Sénégal ?
A vous, journalistes, de me le dire. Il me semble que la publication du Rgi 2021 a suscité un grand débat au Sénégal. C’est le premier objectif du Rgi, car sa valeur ajoutée est d’alimenter les débats avec des données basées sur des faits et preuves. Nrgi produit le Rgi selon une méthodologie rigoureuse et rend public l’ensemble des faits et preuves qui soutiennent les scores. Toutes ces données sont libres d’accès sur le site du Rgi : www.resourcegovernanceindex.org. Les échanges que nous avons eus avec les parties prenantes avant sa publication en 2021, ont également permis de légitimer et d’accélérer certaines réformes qui étaient en cours (comme la publication en ligne des cadastres désormais accessibles à tous) et d’envisager de nouvelles réformes visant la divulgation de données plus détaillées provenant des sociétés d’Etat du secteur. Donc plus de transparence et de redevabilité au bénéfice des citoyens sénégalais.
Des réformes ont été faites dans le cadre juridique du Sénégal. Mais est-ce que le pays tire pleinement parti de ces réformes ?
Les autorités sénégalaises peuvent exploiter davantage le rapport du Rgi 2021 et la base de données du Rgi pour identifier les domaines où des réformes sont nécessaires pour que le pays tire pleinement profit de ses ressources. L’Itie au Sénégal, qui est un important partenaire de Nrgi, est dans cette dynamique et travaille avec les parties prenantes (gouvernement, Société civile, entreprises extractives) pour poursuivre les réformes. La Société civile doit également jouer pleinement son rôle au sein de ce processus Itie, mais aussi en dehors. Nrgi est disponible pour l’accompagner avec des analyses, des formations et de l’assistance technique. C’était le but de la formation que Nrgi et ses partenaires, Ajtrex (l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives : Ndlr) et Pcqvp (Publiez ce que vous payez : Ndlr) ont organisée pour 25 journalistes et acteurs de la Société civile du 4 au 6 juillet 2022, sur l’utilisation du Rgi pour le plaidoyer et sur le suivi des obligations légales et contractuelles dans le secteur extractif en vue de susciter des réformes.
Par Yoro DIA
LE MIRACLE ANGLAIS
Ce qui fait la plus grande force de l’Angleterre est la plus grande faiblesse de notre démocratie : un consensus sur les règles du jeu parce que la politique est une affaire de gentlemen, pas de gladiateurs
«Les Anglais forment le seul Peuple du monde qui le mieux a su se prévaloir à la fois de ces trois grandes choses : la religion, le commerce et la liberté», dit Montesquieu. On pourrait y ajouter aussi de l’ouverture aux autres cultures et civilisations.
La nomination de Pap Ndiaye à la tête du ministère de l’Education nationale en France n’a pas encore cessé de créer des vagues et polémiques alors que de l’autre côté de la Manche, trois parmi les prétendants à la course pour remplacer le Premier ministre Boris Johnson, sont d’origine étrangère. Ces candidats au 10 Downing Street sont jugés sur leurs idées, pas sur leurs croyances ou leurs origines. Imaginez si le scenario se présentait de l’autre côté de la Manche où l’on joue à se faire peur avec l’Islam, où un simple voile fait trembler la République. Et où l’intégration n’est jamais achevée aussi bien comme débat que comme processus.
Les Britanniques sont comme les Américains, qui ont élu Obama dont le père n’est même pas américain. En Grande Bretagne, on ne demande pas à des Britanniques d’origine étrangère de s’assimiler ou de s’intégrer, puisqu’ils sont britanniques. Cette politique intelligente, ouverte et généreuse, a produit une ministre de l’Intérieur, Priti Patel, originaire d’Inde et d’Ouganda, Rishi Sunak, ministre des Finances, originaire du Kenya et du Penjab, Sajid Savid, ministre de la Santé, originaire du Pakistan comme le maire de Londres, Sadiq Khan. Personne à Londres ne discute du sexe des anges comme le grand remplacement ou d’invasion indienne. En France, une politique contraire fondée sur la rente de la peur a produit Zemmour et la normalisation et la banalisation des extrêmes gauche et droite. La différence est fondamentale entre les deux pays.
La Grande Bretagne assume son passé colonial alors que la France le refoule. Pap Ndiaye est une forme de caution de la diversité alors que Sunak incarne une société qui se fonde sur l’acceptation de la diversité. En France, on renvoie Pap Ndiaye à ses origines alors qu’en Grande Bretagne, point de débat sur celles de Sunak qui est tellement british qu’il en incarne le conservatisme. L’histoire montre que les grandes nations ont toujours été ouvertes et généreuses envers les minorités et les étrangers. La France l’a été quand elle a incarné l’idée d’une universalisation de la République et de la liberté. Après, le flambeau est passé aux Etats-Unis. N’importe qui peut devenir américain ou britannique mais qui peut devenir chinois ou japonais ? En voyant Rishi Sunak qui a toutes les chances d’être Premier ministre de sa Majesté, on comprend pourquoi Montesquieu était fasciné par les Anglais.
Aujourd’hui encore, l’Angleterre fascine le monde. Comment la mère des démocraties s’épanouit encore harmonieusement dans une monarchie ? Comment la monarchie britannique a-t-elle pu survivre aux révolutions et guerres, surtout à la Première guerre mondiale, qui a fait disparaitre les deux autres grandes monarchies européennes, à savoir le Reich allemand et l’empire russe ?
Comment une monarchie presque millénaire peut-elle être si archaïque dans ses rites et rituels et être à l’origine de la modernité et de l’innovation comme la révolution industrielle ? Comment on peut être si attaché à l’égalité comme les Anglais et accepter de si bonne grâce la monarchie, qui est une société «d’ordres et de classes» ?
L’Angleterre est un miracle politique qui dure depuis des siècles, comme le poste de Premier ministre, né d’un accident politique de l’histoire anglaise et qui est devenu tellement indispensable, pour ne pas dire naturel, autant pour les républiques que les monarchies.
Ce qui fait la plus grande force de l’Angleterre est la plus grande faiblesse de notre démocratie : un consensus sur les règles du jeu parce que la politique est une affaire de gentlemen, pas de gladiateurs. Cette conception de la politique comme une affaire de gentlemen est incarnée par la table qui sépare le Premier ministre et le chef de l’opposition, pour montrer que passer d’un côté à l’autre est naturel.
«NOUS AVONS FINANCÉ AU SÉNÉGAL NOTRE PLUS GRAND PROJET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE»
Son excellence Marek Skolil, ambassadeur de la république tchèque à Dakar
En marge de l’inauguration par le chef de l’Etat, Macky Sall, jeudi dernier, du nouvel aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis, son Excellence Marek Skolil, ambassadeur de la République Tchèque à Dakar, s’est confié à notre collaborateur Amadou Ly Diome. Il aborde ici cette nouvelle coopération qui lie le Sénégal à son pays et qui se traduit par des projets majeurs dans le domaine aéroportuaire mais également dans les secteurs du transport et de la sécurité où son pays revendique une technologie de pointe.
L’aéroport de Saint-Louis, symbole d’une nouvelle coopération
Cet aéroport international de Saint-Louis, fruit d’un accord bilatéral, est, à ce jour, le plus grand projet financé par la République Tchèque en Afrique subsaharienne. C’est un projet qui, hormis sa valeur pratique, son importance pour la région, est un symbole de notre coopération. Et c’est le premier des cinq grands aéroports que la compagnie tchèque Transcon va réaliser au Sénégal. Le deuxième sera à Matam. Donc nous sommes très reconnaissants d’être aujourd’hui là (Ndlr : l’entretien s’est déroulé le jeudi 14 juillet, jour de l’inauguration du nouvel aéroport de SaintLouis) avec Son Excellence le Président Macky Sall qui a toujours cru en ce projet et n’a cessé de nous encourager tout au long du processus. Et je suis très heureux que cette compagnie tchèque n’ait pas trahi sa confiance.
Une expertise tchèque au service du développement local
Ce projet fait partie du Plan Sénégal émergent (PSE) donc de la volonté du chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall, de désenclaver le territoire, de développer les activités économiques pour les jeunes en reliant les différentes régions du pays entre elles, mais aussi avec la sous-région et le reste du monde. Son Excellence le Président Macky Sall l’a rappelé tantôt, en 1927, le premier vol de l’Aéropostale en provenance de Toulouse avait atterri ici même à Saint Louis. Donc c’est tout un symbole. Certes, les Tchèques ne sont pas si connus au Sénégal mais il faut savoir qu’il y a une tradition industrielle chez nous qui date du 19e siècle. Il y a un savoir-faire en termes de qualité et d’innovation comme nous l’avons démontré avec cet aéroport à Saint Louis. C’est inégalable et je puis vous assurer que des chantiers de ce type regroupent le plus souvent plusieurs compagnies comme maîtres d’ouvrages. Et c’est un peu comme ça dans le monde avec les aéroports, chacun construit un bout et après on fait tout. A SaintLouis, ce n’est pas le cas. Tout a été réalisé par notre compagnie qui a toute l’expertise requise et qui a ensuite invité des sous-traitants pour apporter quelques éléments notamment dans la fondation avec une entreprise sénégalaise, les modules, c’est encore une autre entreprise, le tarmac, c’est une entreprise française de référence. Il y a également des Italiens. Mais il y a un seul maître d’ouvrage, c’est Transcon et l’aéroport a été livré clés en main par cette compagnie.
640 bus livrés dans quelques semaines
Dans quelques semaines, nous allons livrer des autobus au Sénégal. Ces autobus qui vont rouler pour Dakar Dem Dikk sont fabriqués en République Tchèque. C’est un très grand projet de 640 bus qui vont venir dans la première phase où nous allons renforcer les capacités de Dakar Dem Dikk notamment dans la maintenance pour disposer plus facilement de pièces de rechange. Nous allons d’ailleurs faire de sorte que tout ne soit pas importé afin de développer le savoir-faire local. Nous allons également intervenir dans le domaine de la sécurité. Comme nous l’avons dit tantôt, la République Tchèque est un pays qui a une très forte tradition d’équipements militaires de très haute précision. Alors quand nous avons des relations qui sont de confiance comme celles symbolisées par cet aéroport, il est tout à fait naturel que nous commencions à travailler avec la police et d’autres organismes de sécurité pour moderniser leurs équipements. C’est un autre sentier sur lequel nous travaillons actuellement.