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5 septembre 2025
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
AMILCAR CABRAL, LE POÈTE ET LE COMBATTANT POLITIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - À la fois théoricien et homme de terrain, il se distingue par une maîtrise des réalités africaines. Il croyait que la culture africaine a survécu à toutes les tempêtes, réfugiée dans l’esprit des générations victimes du colonialisme
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 19/07/2022
Ses parents étaient de nationalité cap-verdienne et avaient émigré en Guinée-Bissau qui, à l’époque, était une colonie portugaise. En 1945, Amílcar Cabral, âgé de 21 ans, débarque à Lisbonne (Portugal). Bien qu’aimant les lettres, il choisit d’étudier l’agronomie. Dans la capitale portugaise, il côtoie d’autres étudiants africains qui sont contre le colonialisme. Il s’agit, entre autres, des Angolais Agostinho Neto et Mário Pinto de Andrade, des Mozambicains Eduardo Mondlane et Marcelino dos Santos. Ensemble, ils fondent en catimini le Centro de Estudos Africanos dont le but est la promotion de la culture des peuples noirs colonisés. Grâce au Parti communiste portugais, ils reçoivent des ouvrages interdits par le régime de Salazar.
Cabral rentre au pays en 1952. Chargé du recensement agricole, il est obligé de parcourir la Guinée-Bissau pendant deux ans. En 1954, il pense qu’une organisation politique nationaliste pourrait lui permettre d’améliorer les conditions de vie des populations et de débarrasser le pays du colonialisme portugais mais sa tentative de créer cette organisation échoue. Cabral est expulsé de Guinée. De 1954 à 1958, il travaille pour plusieurs compagnies agricoles en Angola. Parallèlement, il s’intéresse à la Négritude de Senghor, Césaire et Gontran Damas et au marxisme. En 1956, il est autorisé à retourner en Guinée. La même année, avec son demi-frère Luis Cabral, Aristide Pereira, Abílio Duarte et Elisée Turpin, il fonde le PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et des îles du Cap-vert). En 1961, il participe, au Caire, à la troisième conférence des peuples africains. Lors de sa prise de parole, il attire l’attention des participants sur la nécessité de l'analyse concrète de chaque situation concrète pour combattre le colonialisme. Le PAIGC à la tête duquel il a été porté commence à organiser et à former politiquement la société. C’est à partir de 1963 que Cabral et ses compagnons embrassent la lutte armée.
Pourquoi prennent-ils les armes ? L'armée portugaise avait massacré des dockers de Pidjiguiti qui s'étaient mis en grève en août 1959. Cabral comprit alors que les Portugais ne voulaient pas lâcher du lest et qu’il était illusoire de croire que la négociation pourrait les amener à changer d’avis. La lutte est menée à partir des pays voisins (la Guinée-Conakry et la Casamance, une province du Sénégal). Progressivement, le mouvement gagne du terrain en dépit d’importants moyens militaires déployés par le Portugal, en dépit des bombes au napalm que les colons lâchent sur les populations. Il contrôle 50 % du territoire en 1966, puis 70% en 1968. Il installe des structures politico-administratives dans ces régions.
Comme Frantz Fanon, dont il est idéologiquement proche, Amilcar Cabral prône, dans ses textes, la résistance culturelle tout en fustigeant la colonisation. Ces textes seront publiés en 1975 sous la direction de Mário de Andrade, aux éditions Maspero, sous le titre : ‘L’arme de la théorie’. Il y affirme, par exemple, qu’il est nécessaire d’avoir conscience de la lutte à chaque moment, que lui et ses camarades ne sont pas des militaires mais des militants armés, que la vraie démocratie suppose que le peuple soit impliqué dans toutes les décisions le concernant, que les colonialistes ne nous ont pas fait entrer dans l’Histoire mais qu’ils nous ont fait sortir de l’Histoire, de notre propre Histoire pour les suivre dans leur train, à la dernière place. Les écrits de Cabral parlaient aussi de la lutte contre nos propres faiblesses, lutte dont il reconnaissait qu’elle était la plus difficile.
Mais Amilcar ne se contente pas d’écrire. Il est aussi présent sur le front diplomatique. Il voyage et rencontre des dirigeants dans le but de faire connaître son mouvement et de rallier à la cause de son pays le maximum de sympathies. Il est reçu par le pape Paul VI et par les dirigeants soviétiques, bénéficie du soutien de Fidel Castro et de Sékou Touré. En janvier 1960, il prend part à la seconde conférence des peuples africains à Tunis, puis va à Conakry en mai. En juin, il participe à une conférence internationale à Londres. C’est au cours de cette conférence qu’il dénonce pour la première fois le colonialisme portugais. Sa déclaration sera publiée en Angleterre sous le pseudonyme d’Abel Djassi. Si Cabral ne se montre guère tendre avec le colonialisme, il affirme toutefois qu'il se bat contre le système colonial instauré par le Portugal, et non contre le peuple portugais.
En octobre 1972, des élections sont organisées sur les territoires contrôlés par le PAIGC. À la suite de ces élections, une Assemblée nationale est mise en place, ce qui pousse l’ONU à reconnaître le PAIGC comme “le véritable et légitime représentant des peuples de la Guinée et du Cap-Vert”. Malheureusement, Amílcar Cabral est assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry par des membres de la branche militaire du parti, avec le soutien de la police secrète portugaise. Il disparaît, six mois seulement avant l’indépendance de la Guinée-Bissau proclamée le 10 septembre 1974.
Triste fin pour un homme qui aimait son pays et combattit farouchement pour lui. Il est mort comme Patrice-Emery Lumumba, c’est-à-dire trahi par ses propres frères qui certainement voulaient s’enrichir rapidement et vivre dans le luxe. Sékou Touré attribue l’assassinat d’Amílcar Cabral à Innocente Camil, commandant de la marine du PAIGC, qui avait établi son quartier général dans une ville proche de la frontière avec la Guinée-Conakry. Mais Amílcar n’a pas été oublié par les gens pour qui il s’est battu car le peuple se souvient toujours de ceux qui défendent son honneur et sa dignité et qui se sacrifient pour lui. Que ce soit en Guinée-Bissau ou dans d’autres pays africains, ce peuple lui a exprimé sa reconnaissance en donnant son nom à une compétition de football, à des lycées à Ségou (Mali), à Ouagadougou (Burkina Faso), à Brazzaville (Congo), à Ziguinchor (Sénégal), à Macenta (Guinée) et à Assomada (Cap-Vert). Non seulement l’aéroport de Sal (Cap-Vert) mais plusieurs voies et boulevards portent son nom en Martinique, au Sénégal, en Algérie et en France.
Cabral, qui croyait que “la culture africaine a survécu à toutes les tempêtes, réfugiée dans les villages, dans les forêts et dans l’esprit des générations victimes du colonialisme”, a laissé d’importantes études politiques dont ‘Pratique révolutionnaire. L'arme de la théorie’ (1966) et ‘Culture et libération nationale’ (1970).
Inutile de dire qu’il est entré dans l'Histoire par la grande porte. Il n’est pas seulement un de nos illustres héros. C’est aussi un digne fils de l'Afrique et un grand révolutionnaire. À la fois théoricien et homme de terrain, il se distingue par une maîtrise de la culture et des réalités africaines. Il était en phase avec les attentes des populations. Pour lui, le pouvoir est au service du peuple et le peuple compte plus que tout. Il estimait donc que tout devrait être fait pour l’épanouissement du peuple.
En Afrique, pendant les campagnes électorales, il n’est pas rare d’entendre certaines personnes dire qu’elles briguent tel ou tel poste pour changer la vie des populations mais, une fois parvenues au pouvoir, la seule chose qu’elles réussisent à faire, c’est de s’enrichir outrageusement sur le dos de ces populations, d’accumuler terrains, villas et voitures pendant que le peuple croupit dans la misère. La vision et le vécu de Cabral étaient tout autres comme on peut le voir dans la déclaration suivante :“Nous ne luttons pas simplement pour mettre un drapeau dans notre pays et pour avoir un hymne mais pour que plus jamais nos peuples ne soient exploités, pas seulement par les impérialistes, pas seulement par les Européens, pas seulement par les gens de peau blanche, parce que nous ne confondons pas l’exploitation ou les facteurs d’exploitation avec la couleur de peau des hommes ; nous ne voulons plus d’exploitation chez nous, même pas par des Noirs.”
TCHAD : DE DÉBY PÈRE À DÉBY FILS, LE CLANISME CONTINUE
Après la mort d’Idriss Déby Itno, la même méthode de gestion du pouvoir continue sous son fils Mahamat Idriss Déby. Au point de frustrer d’autres Tchadiens
Au Tchad, après le décès du président Idriss Déby Itno, la gestion du pouvoir a-t-elle changé sous l'actuelle transition militaire dirigée par son fils ? De nombreux observateurs répondent par la négative. Le pouvoir serait toujours concentré entre les mains des membres du groupe ethnique du défunt président : les Zaghawas.
Pour se convaincre de la prédominance de l’ethnie Zaghawa dans le système en place, il n’y a qu’à observer la composition du Conseil militaire de transition (CMT). La majorité des 15 membres en sont issus, à commencer par le chef de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno.
Les Zaghawas, qui vivent de part et d’autre de la frontière soudano-tchadienne, ont porté l’ancien président Idriss Déby au pouvoir en 1990.
"C’est le même système"
Un peu plus d’un an après le décès de celui qui a régné sur le Tchad pendant 30 ans, le sociologue Marita Toglo-Allah constate que le clanisme promu par le défunt président est toujours en place.
Il explique sur la DW que "c’est comme si on remplaçait Saint-Jean par Saint-Paul. Donc, en réalité, il n’y a pas de changements, c’est le même système".
Kebir Mahamat Abdoulaye, économiste et spécialiste des politiques publiques, soutient le contraire. Il estime que toutes les composantes ethniques participent à la gestion du pays.
"Dans le gouvernement et dans d’autres structures de l’Etat, il y a des Tchadiens issus également d’autres religions, d’autres communautés et aussi d’autres confessions qui participent à la gestion, qui participent à la transition. Le régime n’est pas constitué seulement par un seul clan ni par une seule famille", assure Kebir Mahamat Abdoulaye.
L’analyste ajoute que les Zaghawas ne sont majoritaires ni dans le gouvernement ni dans le Conseil national de transition.
Les Zaghawas au coeur du pouvoir
Pour autant, les Zaghawas sont au cœur du pouvoir tchadien et en détiennent les principaux leviers. Les membres de cette communauté sont représentés dans l’armée, la police, la gendarmerie et au sein de l’administration publique.
Les politico-militaires qui participent depuis le 13 mars au prédialogue de Doha au Qatar sont aussi majoritairement issus de la région du Borkou-Ennedi-Tibesti, tout comme le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby Itno, dont la mère est toutefois issue de l'ethnie gorane. La même ethnie que celle de l’ancien dictateur Hissène Habré décédé en août 2021.
Faustin Facho Balaam, ancien ministre sous Hissène Habré et opposant à feu Idriss Déby Itno, évoque une continuité du régime de père en fils.
"Et maintenant il y a une petite dose gorane qui s’ajoute parce que l’actuel président essaie de se rapprocher plus de ses oncles goranes que des Zaghawas. Maintenant, il recrute beaucoup plus du côté gorane, il se sent plus en sécurité parce que ce sont ses oncles" précise t-il.
Faustin Facho Balaam n’exclut pas que les membres de ces deux communautés, goranes et zaghawas, quoique cousins, puissent s’entredéchirer.
Sentiments d’exclusion
Selon Marita Toglo-Allah, le clanisme s’est enraciné au Tchad. Il parle d’un système qui s’est construit par la terreur et d’un sentiment d’exclusion des autres ethnies.
"Ce sentiment d’exclusion existe, c’est une réalité parce que qu’il y a le clientélisme, il y a le régionalisme, il y a le favoritisme", observe le sociologue Marita Toglo-Allah.
Il ajoute : "Et quand un système fonctionne de cette manière-là, il ne peut pas y avoir une satisfaction globale des populations. Il y a des marginalisés, c’est une réalité."
Plus de 130 langues et dialectes sont parlés au Tchad. Le pays compte de nombreux groupes ethniques. Parmi les principaux d’entre eux : les Arabes, les Baguirmiens, les Hadjaraï, les Goranes, les Sara, ou encore les Zaghawas. Ces derniers sont très minoritaires.
POURQUOI JE NE SUIS PAS INTERESSÉ PAR UN POSTE AU SEIN DES DIFFÉRENTES SÉLECTIONS
Considéré comme le défenseur central sénégalais le plus talentueux, Roger Mendy préfère travailler dans la formation au sein de l'académie KN Foot, loin des sélections nationales du Sénégal. Un choix qu'il explique dans cet entretien. ENTRETIEN
Considéré comme le défenseur central sénégalais le plus talentueux, Roger Mendy préfère travailler dans la formation au sein de l'académie KN Foot, loin des sélections nationales du Sénégal. Un choix qu'il explique dans cet entretien téléphonique avec IGFM.
"Les sélections nationales ne m'intéressent pas. Si on m'appelle pour des conseils, je peux travailler mais je ne suis pas demandeur. Je ne demande pas et je n'ai même pas l'habitude de demander. Quand on me consulte sur une affaire, si je peux, je le ferai."
"Occuper un poste parce que j'ai un nom, cela ne m'intéresse pas"
"S'il s'agit d'être dans l'équipe nationale parce que j'ai un nom ou je veux quelque chose ou encore je dois y figurer, cela ne m'intéresse pas. Je me dis que je peux travailler là où je suis. Je suis un formateur de métier. Je travaille avec KN Foot qui se trouve à Fatick."
"Je me plais dans la formation à KN Foot"
"Je m'épanouis beaucoup plus avec les jeunes que sur le banc d'une équipe. J'ai toujours voulu qu'on m'expliqué mais je ne l'ai jamais eu. A chaque fois, je demandais ou je suivais pour pouvoir capter cela. Je me dis que cela ne suffit pas. Maintenant que je ne suis plus jeune, je me suis dit si je devais choisir un métier d'entraîneur, ce serait l'enseignement des jeunes, donner tout mon savoir à ces jeunes que d'entraîner. Avec les jeunes, tu arrives à tout donner. Donc, c'est pour cette raison que j'ai choisi la petite catégorie. Tout se passe bien et je m'y plais."
UN PLUS POUR BBY
Après sa démission du Pds en mai dernier, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly appelle désormais à voter Benno bokk yaakaar. C’est la conséquence d’une audience avec le Président Macky Sall.
Après sa démission du Pds en mai dernier, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly appelle désormais à voter Benno bokk yaakaar. C’est la conséquence d’une audience avec le Président Macky Sall.
Le destin des frustrés de l’opposition est un sujet très écumeux. Mais quand la mousse disparaîtra, l’opinion sera édifiée sur les intentions des uns et des autres. Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly a décidé hier de rejoindre la coalition Benno bokk yaakaar. Investi à la 13e place sur la liste nationale de Wallu Sénégal, le président du groupe Liberté et démocratie a annoncé sa démission du Pds en mai dernier, se disant « trahi » par Karim Wade. Bes bi Le Jour a appris que le chef religieux a été reçu par Macky Sall dans le but de renforcer le camp présidentiel à Mbacké.
Il faut juste rappeler que ce département a été remporté le 23 janvier dernier par la coalition Yewwi askan wi laissant à Bby la commune dirigée aujourd’hui par Gallo Ba. Justement, le président du Conseil départemental, Serigne Fallou Mbacké a également obtenu une audience avec Macky Sall avant de tourner le dos à Yaw. À quelques jours de son anniversaire, né le 24 juillet 1978 à Mbacké, Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly intègre le camp du pouvoir. On se souvient que c’est lui qui enfonçait Yaw lors de la polémique sur la recevabilité de la liste de cette coalition à Dakar pour non-respect de la parité.
En outre, Serigne Mbacké Bara Dolly a, à la surprise générale, remplacé Me Madické Niang à la tête du groupe parlementaire du Pds en octobre 2018. Pour beaucoup d’observateurs, cette consécration s’explique par la proximité de son père avec Me Abdoulaye Wade. « C’est un ami de longue date de Abdoulaye Wade qui a cru en lui lorsque ce dernier était opposant. Il fait partir des rares Sénégalais à avoir fait 3 mandat de député. Il était aussi vice-président du Sénat », souligne un membre de l’entourage de Bara Dolly. De plus, Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké mène une petite rivalité avec son demi-frère Abdou Bara Dolly Mbacké, tête de liste départementale de l’inter coalition Yewwi-Wallu à Mbacké. Pourtant, en juillet 2017, c’est le nouvel allié de Macky Sall qui a conduit avec succès la liste de la coalition gagnante Wattu Sénégal. En 2022, il soutient le camp adverse.
LE COLONEL MOUSSA KOULIBALY AUX COMMANDES
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a un nouveau patron. Il s’agit du colonel Moussa Koulibaly de l’Armée de terre qui, selon un communiqué, est désigné « pour expédier les affaires courantes » de la Dirpa
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a un nouveau patron. Il s’agit du colonel Moussa Koulibaly de l’Armée de terre qui, selon un communiqué, est désigné « pour expédier les affaires courantes » de la Dirpa pour compter du 1er juillet 2022. Cet ancien du Prytanée militaire de Saint-Louis remplace à ce poste le colonel Alexis Grégoire Vasse qui est appelé à d’autres fonctions. Le colonel Koulibaly, un officier d’infanterie formé à l’Ecole spéciale Saint-Cyr, en France, n’est pas sur un terrain inconnu puisqu’il est aussi journaliste de formation. Un produit de la 35ème promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) qui a fait d’autres formation en communication, notamment au Cours international des officiers de relations publiques à l’Académie de l’information et de la communication de l’armée allemande, lit-on dans la note de la Dirpa.
LA FAO LANCE UN OUTIL D’ÉVALUATION DE LA PÊCHE
La FAO, en collaboration avec l’Université de Washington et Blue Matter Science Ltd, ont mis en œuvre un outil FPAT de suivi et d’évaluation des performances des pêches. Il couvre les dimensions sociales, économiques, écologiques et de gouvernance
La FAO, en collaboration avec l’Université de Washington et Blue Matter Science Ltd, ont mis en œuvre un outil FPAT de suivi et d’évaluation des performances des pêches. Il couvre les dimensions sociales, économiques, écologiques et de gouvernance et sera adapté à un large éventail de contextes de disponibilité des données.
Au Sénégal, le travail de renseignement de l’outil FPAT a été réalisé par une équipe composée de chercheurs et de gestionnaires de pêches en utilisant les données et informations disponibles.
Selon Fatou Sock, Coordinatrice régionale du projet Initiative Pêches Côtières : « le but de l’atelier est d’offrir une opportunité aux participants qui sont les acteurs impliqués dans l’activité de pêche pour savoir comment une évaluation rapide à triple résultat connue sous le nom d’indicateurs de performance des pêches (FPI) et une application d’évaluation des risques biologiques et économiques, connue sous le nom d’application FPAT, peuvent être utilisées pour évaluer l’écologie, les performances économiques et sociales des pêcheries pilotes en vue d’éclairer les options de gestion ».
L’objectif de l’atelier est de faire acquérir aux participants des compétences et des connaissances dans l’application des indicateurs de performance aux pêcheries pilotes sur la base de jugements d’experts, de données et d’informations précédemment recueillies par le biais de recherches documentaires, d’entretiens et d’observations.
L’atelier vise également à emmener les participants à être en mesure d’utiliser les données, les informations et les connaissances spécialisées sur la pêcherie pilote pour déterminer le niveau précis des scores associés, aux mesures, de se familiariser avec le processus de notation des indicateurs, d’apprendre à interpréter les résultats et à identifier des informations utiles pour la gestion. « Les principaux groupes cibles sont non seulement les personnes impliquées dans l’activité de la pêche mais aussi les professionnels et techniciens des pêches activement engagés dans l’évaluation et la gestion des pêches et familiarisés avec la pêcherie pilote afin qu’ils puissent donner des notes aux indicateurs en toute connaissance de cause », a précisé Mme Sock.
SADIO A UN STATUT DE JOUEUR DE CLASSE MONDIALE
Au Bayern, on apprécie l’arrivée de Sadio Mané. En provenance de Liverpool, le champion d’Afrique a rejoint le club bavarois, le mois dernier. Son nouveau co-équipier, Manuel Neuer ne tarit pas d’éloges à son endroit.
Au Bayern, on apprécie l’arrivée de Sadio Mané. En provenance de Liverpool, le champion d’Afrique a rejoint le club bavarois, le mois dernier. Son nouveau co-équipier, Manuel Neuer ne tarit pas d’éloges à son endroit. Selon le gardien de but allemand, l’international sénégalais a fini de prouver son statut de joueur de classe mondiale. « Sadio Mané est là depuis le début de la préparation. Il ne se cache pas. Nous l’avons vu à chaque séance jusqu’à présent. Il a la bonne attitude. Nous allons beaucoup profiter de l’avoir au Bayern au cours des prochaines années », a déclaré le portier.
BAMBA EN LIGNE DE MIRE
Le profil de Bamba Dieng, l’attaquant sénégalais de 22 ans et champion d’Afrique avec les Lions du Sénégal, intéresse Fribourg. D’après L’Équipe, le club allemand a discuté avec la direction de l’Olympique de Marseille (OM) à propos de la pépite.
Le profil de Bamba Dieng, l’attaquant sénégalais de 22 ans et champion d’Afrique avec les Lions du Sénégal, intéresse Fribourg. D’après L’Équipe, le club allemand a discuté avec la direction de l’Olympique de Marseille (OM) à propos de la pépite. La source évoque une offre de huit millions d’euros, soit plus de cinq milliards F CFA. Un montant en deçà de la demande phocéenne évaluée entre 12 (plus de sept milliards F CFA) et 15 millions d’euros (plus de neuf milliards F CFA).
Rappeler que Bamba Dieng (7 buts, 3 passes décisives en L1 en 2021-2022) est sous contrat avec les phocéens jusqu’en 2024.
Affaire à suivre.
DOMMAGE
Édouard Mendy regrette le départ de Sadio Mané pour la Bundesliga, le championnat allemand.
Édouard Mendy regrette le départ de Sadio Mané pour la Bundesliga, le championnat allemand. L’ex-attaquant des Reds (Liverpool) a rejoint le Bayern (Allemagne) dernièrement. Actuellement en tournée aux Etats-Unis avec les Blues de Chelsea, le gardien des Lions a réagi, déplorant une grosse perte pour la Premier league.
« Je pense que c’est une grande perte pour la Premier League en termes de joueur de qualité et de personne. Nous avons perdu quelqu’un de grand et j’espère pour lui qu’il appréciera la Bundesliga. Il est également une grande perte [pour Liverpool] en raison de sa qualité, de l’impact qu’il a et aussi parce que, pour les jeunes joueurs, il est un exemple. Quand vous perdez quelqu’un comme ça, cela peut avoir un impact énorme », a ainsi glissé le champion d’Afrique et meilleur gardien du monde.
PARI POUR LA PRESIDENCE DU L'HCDH
Le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme va bientôt avoir un nouveau président. L’ancienne présidente du Chilli, Michelle Bachelet, devra quitter son poste au mois d’août. Mais en attendant Dakar a proposé Adama Dieng
Le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme va bientôt avoir un nouveau Président. L’ancienne Présidente du Chilli, Michelle Bachelet, devra quitter son poste au mois d’août. Mais en attendant Dakar a proposé Adama Dieng.
À la tête de l’influent Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (Hcdh) depuis 2018, Michelle Bachelet ne briguera pas un second mandat. L’ancienne présidente du Chili de 2006 à 2010, puis de 2014 à 2018, devrait quitter son poste au mois d’août. Pour la remplacer, Dakar a proposé au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, la candidature du diplomate sénégalais Adama Dieng. Ce dernier est depuis novembre 2021 l’expert indépendant de l’Onu pour les droits de l’Homme au Soudan.
Agé de 72 ans, Adama Dieng est familier des arcanes onusiens : en 2001, il avait été nommé par Kofi Annan au poste de greffier du Tribunal international pour le Rwanda (Tpir). De 2012 à 2020, il a été conseiller spécial du secrétaire général de l’Onu pour la prévention du génocide, une fonction qu’il a successivement occupée sous Ban Ki-moon, puis Antonio Guterres. En effet, ce n’est pas la première fois qu’il se présente à la direction du Hcdh. En 2018, il avait déjà été candidat malheureux face à Michelle Bachelet. Adama Dieng devra néanmoins faire face à moins d’une petite dizaine de prétendants, parmi lesquels l’ancien ministre de la Justice croate, Ivan Simonovic, la Coréenne Kang Kyung-wha ou encore l’Argentin Federico Villegas.