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17 juin 2025
Par M.L. Diallo
LA CORRUPTION AUTOUR DE L'IMMOBILIER
Au moment où les goorgorlous sénégalais sont concentrés pour obtenir les grâces divines du mois de Ramadan, Macky Sall s’en va chercher des Sukuks pour 331 milliards dans la finance islamique.
Au moment où les goorgorlous sénégalais sont concentrés pour obtenir les grâces divines du mois de Ramadan, Macky Sall s’en va chercher des Sukuks pour 331 milliards dans la finance islamique. La finance islamique rejette les taux d’intérêt et a fortiori la corruption. Elle a pour principe d’accompagner les bons projets.
Envol Immobilier a obtenu de l’Etat le marché de construction des buildings administratifs de Diamniadio pour 60 milliards FCFA, avait-on dit. Envol n’avait aucune expérience dans la construction immobilière. Elle avait un avantage, ses chefs sont des copains de Macky Sall. Les chantiers sont soustraits à des entreprises des Travaux publics. En fait, Envol est un mécanisme financier adossé sur les ressources de l’Etat.
Le Président Macky Sall a rénové le building administratif pour plus de 50 milliards FCFA. Celui-ci a pris feu. Il faudra 7 milliards au moins pour le refaire. Pendant ce temps, il est fermé et l’Etat doit reloger à coups de milliards ses fonctionnaires.
Voyez-vous, avec ses affaires immobilières, le capitalisme de copain fonctionne à plein régime et nourrit la corruption avec en plus un vernis islamique.
Le premier mai est passé dans la galère pour les travailleurs. Il n’y a pas de travail décent dans ce pays. Moins de 500 000 Sénégalais bénéficient d’un travail avec une couverture médicale et une retraite. Voilà les résultats du PSE de Macky Sall. Les milliards pour la dynastie FayeSall et ses affidés, l’insécurité, la précarité, les services de santé défaillants, le chômage pour le peuple.
Par Aboubacry Sokomo
LE DÉBAT SUR LA RENTABILITÉ DU TER DEVIENT SÉRIEUX
Je me permets d’intervenir dans ce débat suscité par le collègue Dr. Khadim Bamba Diagne. Dans son analyse, un projet public a pour objectif seulement la rentabilité financière et économique.
Je suis dans le TER.
Je me permets d’intervenir dans ce débat suscité par le collègue Dr. Khadim Bamba Diagne. Dans son analyse, un projet public a pour objectif seulement la rentabilité financière et économique.
A notre niveau, l’impact de cet investissement structurant pour notre économie, va au-delà des calculs simples, comme il le dit, en termes de chiffres d’affaires trimestriels, de valeur ajoutée, d’excédent brut d’exploitation ou de résultat d’exploitation.
Dans un investissement structurant comme le TER, l’autoroute à péage dit de l’Avenir ou l’autoroute ILA TOUBA, il y a le coût économique, le coût financier et le coût de l’inaction à considérer.
Dans notre pays, on peut comprendre la réaction d’un Sénégalais lambda sur les coûts de certains projets structurants comme le BRT, mais il est difficile de comprendre un universitaire du niveau de Dr. Diagne, sortir comme il l’a dit, des calculs simples, pour réduire le transport de 5 500 000 passagers dans le cadre du démarrage de l’exploitation commerciale du Train Express Régional. Je ne peux parler des recettes de 3 milliards engrangés en moins de 3 mois, sans mettre un accent particulier sur la création de milliers d’emplois directs et indirects, ces centaines de véhicules garés à Bargny, Rufisque, Diamniadio et j’en passe.
La rentabilité écologique est prise en compte par la comptabilité verte. Docteur, vos concitoyens de cette dorsale, dorment mieux, ils ne sont plus stressés par le fait de trouver leurs enfants, leurs époux, leurs épouses, leurs parents endormis. La famille, la première cellule de base de la société, est reconstruite. La rentabilité sociale ou l’impact social est un critère dans le calcul de l’indice de bonheur.
Je reviens au coût de l’inaction dont j’ai évoqué plus haut. Dr. Khadim Bamba Diagne, essayons d’enseigner à nos étudiants l’audace, l’anticipation, la responsabilité. Le document portant sur la Concertation Nationale sur l’Enseignement Supérieur, il est bien mentionné dans les recommandations, le renforcement du leadership et le développement personnel de nos étudiants, futurs décideurs.
Si ces projets coûtent autant à notre pays, c’est parce que les actions suivent tardivement les études. Retournons aux plans de développement nationaux de l’indépendance à nos jours. Les études ont toujours révélé l’urgence de régler le problème de mobilité dans la capitale Dakar.
Le président de la République Macky Sall, osons le reconnaître, sans parti- pris, a été le plus audacieux dans les projets structurants, dans les domaines sanitaires, transports et logistiques, sportifs, éducatifs...
Si ces projets ont été entamés après la finalisation de leurs études, le coût d’investissement final sur lequel vous avez basé vos calculs simples, seront amortis financièrement et économiquement en temps record. Je vous rappelle que le TER est un début d’un long processus de renouvellement de notre sous secteur du transport ferroviaire. La vision de la capitale Dakar-Thiès-Mbour, avec Diamniadio comme épicentre aura tout son sens dans le processus de notre émergence très prochaine.
Alors, cher collègue, je vous invite à intégrer le coût de l’inaction dans les calculs simples, pour avoir une rentabilité économique et financière que vous souhaitez dans ces projets structurants. Les générations futures riront sous cape, en nous lisant dans quelques années.
Simplement...
Par Adama Ndiaye
HANTISES ET BALISES
Un chaos social à soubassement économique se profile à l’horizon. A mesure que se rapprochent les élections législatives, des dangers protéiformes hantent le pays et les esprits. Des tensions couvent malgré la stabilité apparente.
Un chaos social à soubassement économique se profile à l’horizon. A mesure que se rapprochent les élections législatives, des dangers protéiformes hantent le pays et les esprits. Des tensions couvent malgré la stabilité apparente. Celle-ci est sous la menace de facteurs exogènes dont le plus saillant reste l’accès aux biens et services. Lesquels diminuent en quantité.
Conséquence : ils deviennent rares, donc chers. Et du coup les revenus actuels ne peuvent plus s’offrir des produits désormais ajustés à la hausse. En clair se pose un réel problème de pouvoir d’achat qui, en s’affaiblissant, prive nombre de ménages de moyens de vivre. Cette perspective alimente le malaise et nourrit des peurs. Car une perte de pouvoir d’achat entraîne une chute de position sociale, synonyme de dégradation ou d’exclusion des échanges (entre offres et demandes).
Une telle hypothèse non seulement est défavorable au marché mais au plan psychologique elle affecte ceux qui en sont victimes. On ne triche pas avec le pouvoir d’achat qui ne s’octroie que les biens et services que le revenu peut se permettre. Le niveau des prix et des revenus impacte donc la capacité d’acquisition. Contre toute attente, les prix flambent. Par une conjonction de facteurs, nous entrons ainsi dans un nouveau cycle d’inflation que ne peuvent supporter des revenus en décrochage.
Les produits de consommation courante subissent une hausse foudroyante, à l’image de l’huile, du sucre, du riz, de la tomate, entre autres… La récente augmentation des coûts efface d’un trait les baisses précédentes voulues par les pouvoirs publics pour alléger les souffrances des couches populaires. Autrement dit l’actuelle conjoncture jette un trouble sur la situation que vivent les ménages par ailleurs très éprouvés par les rigueurs du Ramadan.
Cette même conjoncture annihile les efforts entrepris et pousse le gouvernement, sous la houlette du Président de la République, à dégager un joli pactole de 43 milliards de francs pour « soulager quelque 550 mille ménages » stigmatisés par la hausse généralisée. S’agit-t-il de nouveaux pauvres ? Ou bien a-t-on puisé dans le stock d’indigence connu et répertorié par l’Agence nationale de la Statistique (ANSD) ou du Programme national de la Bourse familiale (BNSF) ? Dans un cas ou dans un autre, un renchérissement des prix favorise toujours l’inflation ou modifie les termes des marchés.
De ce fait certains basculent dans la précarité et viennent grossir les rangs des paumés de la vie. Les politiques redoutent une spirale sociale autour d’un mouvement haussier qui désolvabilise davantage des couches jusque là épargnées. La rupture d’équilibre entre l’offre et la demande engendre une instabilité et fausse la dynamique économique qu’elle est censée entretenir. Il en découle de fâcheuses conséquences.
D’abord une pénurie ou une rétention de produits introuvables sur un marché en proie aux spéculations. Des commerçants véreux et l’avant-scène d’acteurs peu recommandables s’adonnent à l’impitoyable jeu de cache-cache qui perturbe l’approvisionnement normal des marchés. En outre les prix cessent d’être stables. La rumeur s’en mêle et désarticule les règles.
Très peu de gouvernements sont outillés pour endiguer (ou décourager) de telles pratiques. L’esprit retors de certains acteurs empêche les autorités de régulation de sévir avec efficacité. En outres les initiés se parlent, échangent entre eux et développent des réflexes grégaires pour échapper à tous contrôles (amont ou aval). Leurs ententes illicites chahutent le marché qui n’est pas près de se débarrasser des pratiques abusives.
Ce mauvais signal envoyé aux consommateurs va à l’encontre d’une éventuelle modération des prix. Sous ce rapport la situation est-elle tenable sur la longue durée ? Pas si sûr. La crise qui couve, si elle persiste, risque d’engluer le pays dans un marasme complexe malgré ses atouts et son potentiel.
La guerre que livre la Russie à l’Ukraine provoque une grosse perturbation du ravitaillement en céréales, le blé notamment. Ce dernier et ses dérivés tiennent le monde en haleine en raison de leurs apports nutritionnels indéniables. Conscient du facteur de déstabilisation que représente ce conflit aux dimensions mondiales, le président Macky s’en est ouvert au Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres à l’étape de Dakar dans une tournée africaine entamée dimanche.
Le président Sall a, pour la circonstance, revêtu ses habits de Président en exercice de l’Union Africaine pour plaider la cause du continent auprès du patron des Nations unies en sa qualité de pèlerin de la paix. Les deux hommes ont par ailleurs abordé le contexte géopolitique d’une sous-région si instable que des régimes kaki dominent dans trois pays et pas des moindres. Ces mêmes régimes, comme pour narguer M. Guterres, ont affiché nettement leurs intentions de conduire des transitions de trois à cinq ans, horizons qu’ils se fixent en dépit des injonctions de la communauté internationale.
Le cercle de feu, dessinant les contours d’un arc de crise, hante le sommeil du Sénégal, seul pôle de stabilité dans une région troublée par la surenchère islamiste sur fond de terrorisme rampant. La poussée irrédentiste, annexion progressive de régions puis placée sous diktat, est endiguée aux frontières sénégalaises d’est et de sud-est.
A cet effet, les nouvelles ne sont guère réjouissantes. Puisque l’arrivée de militaires au pouvoir réduit l’espace démocratique dans une région qui commençait à acclimater le jeu électoral et l’alternance au pouvoir. Ayant fort à faire au plan domestique, Macky Sall inverse son agenda politique et privilégie maintenant les priorités nationales. En vue : les législatives. Principalement.
Les paris sont ouverts. Les risques politiques ne sont pas à écarter. D’autant que le scrutin local de février dernier avait sonné le tocsin d’une déconcertante indolence du parti au pouvoir et ses alliés. La perte de certaines grandes villes a été une douche froide pour le régime qui n’a dû son salut qu’à la razzia des communes dans le monde rural. Le réveil fut brutal.
Dans l’anticipation, les troupes furent mobilisées et le « commandant en chef » a fixé les repères de victoires censées redonner l’espoir à des troupes quelque peu désemparées.
Des tensions internes ont fait craindre le pire vite étouffées pour fixer un nouveau cap passant par le resserrement des rangs. S’achemine-t-on vers un nouvel élan ?
LA MACHINE JUDICIAIRE ACTIONNÉE CONTRE ALPHA CONDÉ
Le procureur général de Conakry a annoncé mercredi des poursuites contre l'ex-président et une trentaine d'anciens hauts responsables sous sa présidence, notamment pour assassinats, actes de torture et enlèvements
Parmi les personnalités visées par les poursuites et figurant sur une liste communiquée à des journalistes par le procureur Alphonse Charles Wright se trouvent, outre M. Condé renversé par les militaires en septembre 2021, un ancien président de la Cour constitutionnelle, d'anciens présidents de l'Assemblée, un ancien Premier ministre et une foule d'anciens ministres, députés et responsables des services de sécurité.
Selon ce document, le magistrat a donné "instructions aux fins de poursuite judiciaire par voie de dénonciation" contre M. Condé et 26 autres personnalités pour "meurtre, assassinat et complicité", disparitions forcées, détentions, enlèvements, acte de torture, coups et blessures volontaires, viols et agressions sexuelles ou encore actes de pillage.
Le magistrat a précisé dans un message à l'AFP que ces poursuites étaient lancées à la suite d'une plainte du Front national de défense de la Constitution (FNDC), un collectif qui a mené pendant des mois à partir d'octobre 2019 la contestation contre un troisième mandat d'Alpha Condé.
La répression de ces protestations, souvent brutale dans ce pays coutumier des violences politiques, a fait des dizaines de morts, quasiment tous civils.
MACKY RECADRE LE MAIRE DE DAKAR
Le Président Macky Sall a profité de la cérémonie de remise des cahiers de doléances des centrales syndicales pour se prononcer sur les licenciements et les recrutements « abusifs » notés dans certaines collectivités locales.
Il ne l’a pas nommé, mais Macky Sall semble foncer sur le maire de Dakar qui a recruté le capitaine Touré et Guy Marius Sagna comme conseillers techniques.
Le Président Macky Sall a profité de la cérémonie de remise des cahiers de doléances des centrales syndicales pour se prononcer sur les licenciements et les recrutements « abusifs » notés dans certaines collectivités locales. Pour ce qui concerne les licenciements « abusifs », le Chef de l’Etat s’est voulu clair. « Ce n’est pas parce qu’on est maire que l’on peut se permettre de faire ce que l’on veut. Il est soumis aux exigences de la loi et du règlement, sinon il est révoqué. Tout recrutement en dehors de l’organigramme mis en place est nul est de nul effet », a tancé le président Sall.
S’il n’a nommé personne, cette mise en garde du président de la République vient dans un contexte où les recrutements du maire de Dakar font polémique. Barthélémy Dias a nommé le capitaine Touré conseiller technique en charge de la sécurité et Guy Marius Sagna conseiller technique en charge des affaires sociales. « On sera intransigeants sur les recrutements. Et ceci est valable pour les collectivités territoriales qui sont des démembrements de l’Etat. Il ne faut pas que les gens se fassent des illusions, ce sont des démembrements de l’Etat régis par les lois et règlements. En tant que président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions, je ne laisserai aucune collectivité travailler en dehors du cadre réglementaire légal dans ce pays. »
« Un maire ne peut pas faire ce qu’il veut, sinon il est révoqué »
Et le Président va plus loin : « Un maire ne peut pas faire ce qu’il veut dans une République. Ce n’est pas possible. Il est soumis à la loi, s’il ne respecte pas la loi il est démis de ses fonctions. Ça aussi c’est la loi. S’il ne la respecte pas, il est révoqué. Ce n’est pas parce qu’on est politique, qu’on est pour ou contre l’Etat qu’on pense qu’on peut faire ce qu’on veut dans une République, ce n’est pas possible. » La question se pose alors sur ce que le pouvoir entend faire de ces recrutements du maire de Dakar qui sont vus comme une provocation.
On aurait dit donc une annonce de représailles du président. Même s’il précise que cela vaut pour les maires de son camp car pour lui, les fonds des collectivités territoriales sont publics. « Je leur ai tous dit que s’ils ne respectent pas la loi, ils seront sanctionnés. Il y a eu des maires, qui avant de partir ont recruté des centaines de personnes, cela aussi constitue un gros problème dans ce pays et qu’il faut revoir afin de fixer les règles », a ajouté le président Sall.
LA FRANCE N'A PLUS DE BASE LÉGALE POUR OPÉRER AU MALI, SELON BAMAKO
La junte au pouvoir au Mali a déclaré mardi soir que la force antijihadiste française Barkhane n'avait plus de base légale pour opérer dans le pays, après la dénonciation par Bamako des accords de coopération militaire
La junte au pouvoir au Mali a déclaré mardi soir que la force antijihadiste française Barkhane n'avait plus de base légale pour opérer dans le pays, après la dénonciation par Bamako des accords de coopération militaire.
Apès des mois d'animosité, les autorités maliennes dominées par les militaires arrivés au pouvoir par la force en août 2020 ont annoncé lundi mettre fin au traité de coopération en matière de défense de 2014, ainsi qu'aux accords de 2013 et 2020 fixant le cadre juridique de la présence de Barkhane et du regroupement de forces spéciales européennes Takuba, initié par la France.
Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a redit mardi soir sur la télévision nationale que la rupture du traité de 2014 prendrait effet dans six mois, mais que celle des accords sur Barkhane et Takuba s'appliquait immédiatement, comme le permettent selon lui les textes internationaux.
"Donc, à compter du 2 mai, l'accord qui concerne Barkhane et l'accord qui concerne Takuba cessent de produire leur effet vis-à-vis du Mali (...) et ça veut dire qu'à partir de cet instant il n'y a pas de base légale pour la France d'opérer sur le sol malien", a déclaré M. Diop.
Le ministre a rappelé que Barkhane était déjà en train de se retirer du Mali, et a déclaré que la France pouvait continuer à organiser ce désengagement.
Mais "tout ce qui se fait dans le territoire d'un Etat souverain doit être discuté et convenu qavec l'Etat qui est en place qui, de façon tout à fait responsable, veillera à ce que les choses se fassent en bon ordre mais se fassent aussi dans le temps que le gouvernement (malien) souhaite adéquat", a-t-il dit.
Les autorités françaises ont jugé mardi "injustifiée" la dénonciation des accords. Elles ont aussi contesté que la dénonciation des accords sur la présence de Barkhane et Takuba puissent entrer en vigueur dès à présent.
OUZA INCITE LES SENEGALAIS A CULTIVER DAVANTAGE LA PAIX
A travers ce single, l’artiste Ouza Diallo cherche à inviter les Sénégalais à un retour à certaines valeurs. La chanson est une incitation à la culture de la paix, à la consolidation de la cohésion sociale.
A travers ce single, l’artiste Ouza Diallo cherche à inviter les Sénégalais à un retour à certaines valeurs. La chanson est une incitation à la culture de la paix, à la consolidation de la cohésion sociale.
Un des poids lourds de la scène musicale sénégalaise voire internationale signe son retour. Il s’agit de l’artiste Ouza Diallo. Ce n’est pas un inconnu de l’univers du show-biz. L’artiste musicien se démarque des autres par ses chansons enveloppées dans des paroles et messages qui tranchent avec la langue de bois. Il s’est aussi distingué par ses chansons qui célèbrent les étudiants, les femmes et les enfants.
Cette fois-ci, il revient avec un nouveau single intitulé Sant Yalla. La composition sera officiellement disponible le 4 mai 2022.
Contacté par Seneweb, l’artiste confie qu’à travers ce single, il cherche à inviter les Sénégalais à un retour à certaines valeurs. Autrement dit, la chanson est une incitation à la culture de la paix, à la consolidation de la cohésion sociale. Selon ce dernier, la Coupe d’Afrique des nations remportée par nos Lions du football doit nous pousser à nous prévaloir de l’adage qui dit : «L‘union fait la force.»
De son vrai nom, Ousmane Diallo, affectueusement ap¬pelé Ouza, il est à la fois auteur, compositeur, arrangeur, guitariste, saxophoniste, claviériste et chanteur sénégalais. Artiste engagé, avec une touche particulière et très respecté dans le paysage culturel sénégalais, on lui reconnaît une approche singulière de la musique. Ses prises de position dans le domaine politique sont aussi sans équivoque.
Rappelons que la chanson sera disponible le 4 mai sur la chaîne Youtube de l’artiste.
Par Cheikh Chérif MBALLO
L’IMPORTANCE CAPITALE DE LA PRIERE ET DE L’INVOCATION DANS LA GNOSE ET LE MYSTICISME
Nous assistons à l’ancrage de la religion sur le plan politique, social et culturel. Les splendides manifestations de la vie religieuse peuvent donner un sens au progrès de l’homme, orienter la progression vertigineuse de la technologie et contribuer à .
Au nom de Dieu. Seigneur des univers, et que les prières et les salutations soient sur Son serviteur et Son Prophète, le Sauveur de Sa création, Mohammad, ainsi que sur sa famille immaculée et ses illustres compagnons Le Saint Coran dit : «Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi alors Je suis tout proche : Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi afin qu’ils soient bien guidés.» Sourate la Génisse. Verset 186. Ce millénaire dans la littérature générale du monde actuel est celui de la religion qui s’enracine davantage, au jour le jour dans la vie de l’homme. La religion a dépassé les mosquées, les églises, les synagogues, et les temples et en ce 21ème siècle.
Nous assistons à l’ancrage de la religion sur le plan politique, social et culturel. Les splendides manifestations de la vie religieuse peuvent donner un sens au progrès de l’homme, orienter la progression vertigineuse de la technologie et contribuer à la perfection de l’homme. Malgré le matérialisme qui ne pense qu’à l’Industrie et à la Technologie alors que c’est seulement la religion et la spiritualité en un mot à la gnose qui peuvent orienter cette Industrie et cette Technologie et conduire l’homme sur le chemin de la perfection. Cette nouvelle génération, éloignée de la spiritualité et de la morale, se dirige vers la débauche et la corruption, ce qui peut aboutir à la disparition de la cellule familiale. Or un mouvement religieux, issu de celui des Gnostiques et des Mystiques conséquents, s’avère indispensable pour répondre aux besoins spirituels et de tout ordre de la nouvelle génération.
Les enseignements de la religion islamique nous apprennent que la foi, c’est l’amour que le serviteur continue à éprouver envers son Maître. En effet, il est possible que l’esclave éprouve de l’amour pour son maître pendant qu’il jouit de ses bienfaits et bénéficie de ses faveurs. Et cet amour est sûrement vrai et sincère. Mais l’amour absolu ou suprême, c’est celui qui ne quitte point le cœur du serviteur, même lorsque celui-ci subit des épreuves de tout ordre. L’imam Jafar Sadeq (as), petit-fils du Prophète Mohammad (pslf) : «Les entretiens intimes (Munâjât) des connaisseurs (les mystiques) avec Dieu reposent sur trois fondements (ou sentiments principaux) : la crainte, l’espérance et l’amour. La crainte découle de la science, l’espérance de la certitude et l’amour de la connaissance. L’indice de la peur est la fuite, celui de l’espérance est la demande, et celui de l’amour est la préférence donnée au bien-aimé à tout autre chose. Lorsque la Science entre dans la poitrine, le Mystique craint et lorsqu’il craint, il fuit et lorsqu’il fuit, il est sauvé. Quand la lumière de la certitude brille dans le cœur, le Mystique voit la Grâce, et lorsqu’il parvient à voir la Grâce, il espère et lorsqu’il goûte aux délices de l’espoir, il demande, et lorsqu’il obtient la satisfaction de sa demande, il trouve. Lorsque la lumière de la connaissance jaillit dans le cœur, le vent de l’amour souffle, et lorsqu’il souffle, le Mystique se s’en réjoui à l’ombre du Bien-Aimé auquel il donne la préférence à tout autre chose et s’attache à suivre scrupuleusement et minutieusement Ses Ordres et Ses Enseignements. Ces trois fondements sont comme le Haram (La Mecque), la Mosquée et la Ka’aba : quiconque entre dans le haram jouit de l’immunité contre toutes poursuites des gens, et quiconque entre dans la Mosquée, ses sens sont assurés qu’ils ne seront pas utilisés pour commettre un péché, et quiconque entre dans la Ka’aba, son cœur est assuré qu’il ne sera pas occupé à autre chose que l’invocation de Dieu. Misbah al Charia. Comme on le sait, le premier jalon vers la vraie gnose est l’oraison. Parmi les sujets de discussion, dans lesquels toutes les religions divines monothéistes ou bien les cultes et les sectes, sont unanimement d’accord sur le thème de la prière et l’oraison. Si dans les religions du monde, l’oraison est une partie de la dévotion, parmi d’autres religions, cela n’est rien d’autre que le culte même, l’adoration pleine de dévotion.
Quand une oraison se fait, de n’importe quelle manière, n’importe quand et n’importe où, mais qu’elle est exécutée avec un esprit confiant, avec une honnêteté absolue, et sans aucune hypocrisie, d’un cœur parfaitement «sincère», on pourrait la nommer comme un dialogue avec la «Source» (de la création), avec l’objet de désir d’origine divine, que tout homme par rapport à son degré d’évolution et de conscience personnelle lui voue un amour, et porte ses yeux pleins d’espoir, vers cette source originelle, cette démonstration du respect et de l’amour et de la prévenance, n’a aucun contraste ni aucune opposition avec la demande de l’aide et la supplication, afin d’attirer la Grâce Divine de cette «Source invisible» et dont toutes les religions du monde se réfèrent, comme étant «Dieu Unique et toujours Présent, Eternel, Vivant et Permanent», de même les religions de «source» non divine, d’une manière différente et avec n’importe quel autre critère qu’elles ont d’elle, ont de tout temps, offert des définitions bien différentes et variées.
Ce qui importe plus que tout, dans le fait de prier et de supplier, n’est point l’utilisation des mots et leur sens, ou bien la manière de l’accomplir, mais se résume uniquement à la façon de «démontrer» cet amour sincère, ou bien la centration amoureuse de l’âme et du cœur, pendant la cérémonie de la prière et de l’invocation cela, que ce soit avec le sentiment que la personne se voit et se sait comme le serviteur de Dieu, ou bien même qu’il voue cet amour aux dieux créés par lui-même ou ses ancêtres. Cela est évident que s’il n’existait point cette manifestation, et cette confession monologuée en toute sincérité avec l’aimé (ou celui qu’on interpelle), cette oraison n’aurait point la valeur et l’influence désirées et le point délicat et essentiel et le doux sens qui existe dans la sourate intitulée : «Celui qui pardonne» verset 60 ne se réfère qu’à cela même ! Il est dit : «Votre Seigneur a dit. Invoquez-moi et je vous répondrai et exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de m’adorer, entreront bientôt, humiliés dans la Géhenne.»
Cheikh Chérif MBALLO
Chercheur-Directeur du Centre Islamique d’études, de Recherche et de Documentation (Cired)
Par Moussa TAYE
UNE GANGRENE AU CŒUR DE NOTRE DEMOCRATIE
La transhumance traduit la dimension la plus immonde de la politique.
La transhumance traduit la dimension la plus immonde de la politique. Le phénomène est devenu récurrent à telle enseigne que Jeune Afrique y a consacré un reportage.
En 2012 avec l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, on espérait un assainissement des mœurs politiques mais le phénomène de la transhumance s’est aggravé tant le nouveau maître des lieux en est un adepte. N’est-ce pas lui qui confondait transhumance et mobilité professionnelle (des journalistes) en voulant justifier une pratique qu’il combattait naguère ?
Macky Sall est un mauvais perdant. L’homme n’est pas fair-play. Il refuse d’admettre qu’en politique comme en sport, on gagne dans l’humilité et on perd dans la dignité. Il n’en a cure des règles du jeu démocratique et utilise les artifices démoniaques de la politique pour assouvir ses desseins.
Monsieur le Président, apprenez à perdre dignement. La démocratie est ainsi faite. Que gagnez-vous en définitive en ralliant à votre camp ceux qui vous ont battu à plate couture ? Aucun gain politique si ce n’est de chercher à fragiliser vos adversaires et à humilier ces transhumants achetés à coups de millions, de sinécures et de prébendes.
A ces derniers, évoquez quelques raisons que vous voulez : «Unité nationale», «intérêt supérieur de l’Etat», «main tendue» … Evoquez même l’orientation divine née d’obscures visions nocturnes, vous n’en resterez que des traitres car la transhumance, c’est de la traitrise, de la trahison. On vous oppose mépris et silence car vous ne méritez aucun respect. Sachez seulement que comme les dictateurs, les transhumants finissent toujours mal.
Le Président Sall quant à lui, maître dans l’art du débauchage et des combines politiques, doit impérativement quitter le pouvoir en 2024. Faudra-t-il le convaincre à partir ou le contraindre à partir ? Au rythme où vont les choses, la seconde option semble irréversible. Les Législatives après les Locales seront le deuxième jalon vers le changement tant souhaité et somme toute fondamental pour le devenir de notre pays. L’heure de la mobilisation a sonné. Sénégalais, debout !
En hommage à mon frère Serigne Saliou Diop alias Zale Tyson, symbole de fidélité, de loyauté et de constance arraché à notre affection. Reposes en paix cher ami.
Moussa TAYE
Taxawu Senegaal
Par Moussa SYLLA
CONSTRUIRE LE PAS DÉVELOPPÉ, RAYONNANT QUE NOTRE SÉNÉGAL DOIT DEVENIR
Une éducation publique de qualité est à la base de l’égalité des chances. Un pays où les dirigeants n’envoient pas leurs enfants dans les écoles publiques est un pays condamné à la stagnation, parce que cela veut dire qu’elles ne sont pas de qualité.
Depuis quelque temps, je remarque qu’il y a de plus en plus une plus grande exigence des Sénégalais envers leur pays, envers leurs dirigeants, envers eux-mêmes. Je crois que le Sénégal et les Sénégalais comprennent enfin que notre pays aurait dû dépasser le stade où il est présentement.
Tout comme une personne humaine, une entité va de l’avant parce qu’elle a l’ambition de le faire. Cela demande qu’elle abandonne certaines de ses habitudes pour en adopter d’autres qui lui permettront d’atteindre ses objectifs. Pour un être humain, c’est la discipline, la fixation d’objectifs et leur poursuite, le sacrifice, un travail dur et acharné, la patience et la persévérance. Pour un Etat, c’est la priorisation, l’investissement dans l’éducation et la santé, la lutte contre la corruption et l’emphase sur la transparence, la construction d’infrastructures stratégiques de qualité.
En entreprenant ces actions, un Etat se donne les chances d’augmenter son taux de croissance et de progressivement trouver les ressources financières afin de pouvoir investir encore plus. Cela crée un cercle vertueux : plus un pays met en place des actions qui lui permettront de se développer, plus il réussit à se procurer les fonds nécessaires pour y parvenir. Le développement est une affaire de création d’une dynamique positive : il faut faire croire à sa population qu’aujourd’hui, les conditions de vie sont difficiles certes, mais cela n’est que temporaire. Nous devons consentir à des sacrifices dans le présent pour jouir dans le futur.
Les premiers qui doivent montrer l’exemple sont les dirigeants étatiques. Ils doivent, par leurs actions, prouver aux populations que les sacrifices qu’ils leur demandent s’appliquent aussi à eux. Cela ne doit pas être seulement des mots, mais aussi des actions comme diminuer le train de vie de l’Etat, condamner les personnes coupables de détournement de deniers publics avec équité, faire preuve de transparence dans l’utilisation des fonds publics. C’est ainsi qu’ils parviendront à convaincre la population de les suivre, d’être patiente face aux difficultés.
Le Sénégal a fêté le 4 avril, le soixante-deuxième anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Depuis 1960, le Sénégal a connu beaucoup de réussites, comme le vivre-ensemble, l’idée que le Sénégal est une Nation avant d’être un Etat, dont les Sénégalais peuvent et doivent être fiers.
Récemment, lors de la victoire à la Coupe d’Afrique de football, le pays a connu une communion extraordinaire, a fait preuve d’une grande ferveur patriotique. Il y a quelques jours, quand notre pays se qualifia à la Coupe du monde, il y eut de grandes scènes de liesse partout au Sénégal. Cela montre que les Sénégalais aiment leur pays. Cet amour doit être orienté vers le développement, ce qui demande qu’on donne aux jeunes les moyens de s’accomplir, de réaliser leurs objectifs : en résumé, réussir leur vie.
Le côté positif d’un jeune qui veut prendre une pirogue est son fort désir de réussite, sa grande ambition. Si on lui donne les moyens de pouvoir s’accomplir, il pourra atteindre ses objectifs sans avoir besoin de s’embarquer dans une entreprise périlleuse et souvent mortelle. J’écrivais plus haut sur les actions qu’un Etat doit mettre en place pour se développer. J’insisterai particulièrement sur l’éducation.
Les élèves sénégalais des écoles publiques sont sortis en début d’année pour exprimer leur exaspération face à toutes les grèves que connait le système scolaire du pays. Ils sont sacrifiés, entre grèves des professeurs et mauvaise foi de l’Etat. Leurs chances de réussite sont moindres parce qu’ils étudient dans des écoles publiques où le quantum scolaire n’est jamais atteint. Cela fait qu’ils accumulent des lacunes qui leur portent préjudice face aux élèves des écoles privées qui connaissent des conditions d’études plus favorables.
Une éducation publique de qualité est à la base de l’égalité des chances. Un pays où les dirigeants n’envoient pas leurs enfants dans les écoles publiques est un pays condamné à la stagnation, parce que cela veut dire qu’elles ne sont pas de qualité. Quand la réussite scolaire dans un pays s’explique par les conditions sociales des parents, cela veut dire qu’il n’y a pas d’égalité des chances. Or l’égalité des chances est à la base de la loyauté des populations envers l’Etat, parce qu’elles se sentent redevables des efforts que le pays a consentis pour leur réussite.
Cette crise de l’éducation doit être définitivement résolue si le Sénégal veut atteindre le développement et diminuer les tensions sociales. Une Nation se construit parce que le mérite est à la base de la réussite. Ce mérite commence par l’égalité des chances qui est fille d’une éducation de qualité pour toutes et tous.
Le Sénégal doit, dans les prochaines années, se fixer l’objectif de ne plus être un pays qui quémande de l’aide mais un pays qui en dispense. Il doit faire croire à ses habitants qu’ils peuvent rester au Sénégal et s’accomplir, qu’ils n’ont pas besoin de prendre des pirogues de fortune pour un voyage périlleux en Europe. Il doit être un pays à l’avant-garde de la lutte contre la corruption, d’une utilisation vertueuse des ressources publiques.
S’il entreprend ces actions, il commencera à voir les résultats très rapidement. La vie est une question d’interprétation ; celle-ci n’est pas objective mais subjective. Cette perception dépend des petites choses que l’on fait et qui montrent que nous sommes sérieux et motivés afin d’atteindre nos objectifs. Quand une personne nommée à un poste de l’Etat s’enrichit sans justification, cela donne un très mauvais signal à l’opinion publique. Quand seuls les opposants sont poursuivis pour des affaires de corruption, cela entraîne que la population croit que la nécessaire lutte contre ce fléau est entreprise à des fins politiciennes, ce qui amenuise son efficacité.
Ce sont ces perceptions que le Sénégal doit changer pour atteindre la place où il doit être, c’est-à-dire un pays développé, rayonnant dans le monde, une terre d’espoir pour ses habitants, un pays où ils peuvent rester et s’accomplir.
Le Sénégal des prochaines années doit relever ces défis. La Coupe d’Afrique a montré que le pays veut aller de l’avant, que ses habitants ne se contentent plus des secondes places, mais visent l’excellence. Cet enthousiasme doit être encadré par une vision politique qui permettra sa matérialisation, à travers le développement.
Que l’Etat montre qu’il a à cœur l’avancement du Sénégal en investissant dans l’éducation et la santé, en luttant avec impartialité contre la corruption, en éliminant toutes ces institutions politiques inutiles et budgétivores (Hcct, Cese…), en se montrant ferme face aux détournements de deniers publics, en poursuivant impartialement leurs auteurs.
Soixante-deux ans après son indépendance, le Sénégal se trouve à un tournant de son histoire. Il doit prendre les bonnes décisions pour devenir le pays qu’il peut et doit être. Ce sera le défi des prochaines années.
Très belle fête de l’Indépendance. Vive ce beau et grand pays qu’est le Sénégal, que j’aime de tout mon cœur.