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17 juin 2025
REMOUS AUTOUR DE L'IVG AUX ÉTATS-UNIS
René Lake analyse sur VOA les implications de la mobilisation pro et celle anti avortement aux USA, quant à la perspective d'une suppression par la Cour suprême du droit constitutionnel des femmes à à l'interruption volontaire de grossesse
René Lake analyse sur VOA les implications de la mobilisation pro et celle anti avortement aux USA, quant à la perspective d'une suppression par la Cour suprême du droit constitutionnel des femmes à à l'interruption volontaire de grossesse.
DES COURS GRATUITS POUR L'ÉCRITURE ET LA LECTURE WOLOF
Ces cours organisés par le laboratoire de linguistique de l’IFAN en collaboration avec le groupe Fonk Sunuy làmmiñ, se dérouleront en ligne du 18 mai au 11 juin 2022 et sont ouverts à toute personne désireuse d’améliorer son niveau - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous l'annonce de l'organisation par l'Ifan, des cours de lecture et d'écriture wolof gratuits du 18 mai au 11 juin prochain, à destination du public.
"Le Laboratoire de linguistique de l’IFAN Ch. A. Diop, en collaboration avec le groupe Fonk Sunuy làmmiñ, organise des cours pour l’écriture et la lecture du wolof.
Ces cours, gratuits, se dérouleront en ligne du 18 mai au 11 juin 2022 et sont ouverts à toute personne désireuse d’améliorer son niveau d’écriture et de lecture en wolof.
Deux possibilités sont offertes :
- les mercredis de 16h à 18h
- les samedis de 10h30 à 12h30
Les personnes intéressées peuvent contacter l’équipe enseignante aux numéros et e-mails ci-dessous et préciser le jour qui leur convient.
Il est d’usage pour nous convaincus par les religions révélées, à l’occasion de fêtes religieuses, d’accorder notre pardon et de solliciter cela de notre prochain pour tous actes volontaires, omis, ceux faits en pensée ou même involontaires.
Il est d’usage pour nous convaincus par les religions révélées, à l’occasion de fêtes religieuses, d’accorder notre pardon et de solliciter cela de notre prochain pour tous actes volontaires, omis, ceux faits en pensée ou même involontaires. C’est aussi l’opportunité de se rapprocher de Dieu et de demander sa miséricorde et sa bénédiction pour notre cher Sénégal et son Président Macky SALL. Au-delà de ce rituel, je saisis l’opportunité de cette publication pour féliciter et encourager un Homme, un ami, un frère et Leader pour son immense engagement pour la matérialisation de la Vision du Président Macky SALL. Ablaye DIAGNE, un jeune dont le dynamisme est unanimement salué, jusque dans les rangs de l’opposition, celui qui de jour ou de nuit, n’a de temps que pour la gestion des missions à lui confiées par le Président, la massification du parti et la mise en œuvre de la vision du Président Macky SALL.
Sur le plan politique, la maitrise parfaite avec laquelle il gère le MEER, la prépondérance et l’importance de ses initiatives prises pour le compte du parti, informent sur ses aptitudes de leader. Il a participé à toutes les conquêtes de l’APR et de BBY. Il se distingue aussi par son omniprésence dans l’espace médiatique ; toujours prompt à défendre le Président et porter son message aux sénégalais. Son influence s’étend jusqu’auprès des sénégalais de la Diaspora, comme cela a été constaté lors de la dernière visite du Président en France.
Sur le plan social, il n’est pas facile de l’égaler et les nombreuses activités faites dans les universités et auprès des militants peuvent en témoigner. Dons de tickets, accompagnement des amicales et associations d’étudiants, distribution de matériels sanitaires dans les universités et dans les écoles pour barrer la route au Covid 19. L’accalmie dans nos universités il y aura beaucoup contribué. Il s’y ajoute un accompagnement périodique des étudiants et jeunes à l’occasion des fêtes, promotion des jeunes et appui à l’insertion, à l’emploi et à la formation. La liste est loin d’être exhaustive et l’obligation réserve nous interdit d’en dire plus.
J’ai eu la chance d’être témoins des nombreux actes par lui posés pour le Parti et pour le Président. En lui sommeillent les qualités d’un Leader achevé et avec lui, nous sommes confiants et optimistes quant à l’avenir de notre formation l’Alliance pour la République et celui de sa jeunesse.
Bon vent cher frère
Président Macky SALL, Diotna !
SI ON NE FAIT RIEN, C’EST TOUTE LA RÉGION DE MATAM QUI VA TOMBER EN CRISE
Le chiffre a fait tilt. 549 000 personnes à Matam sont frappées d’insécurité alimentaire. Mais, en réalité, précise le Secrétaire exécutif du conseil national à la sécurité alimentaire (Secnsa) ce chiffre concerne plutôt l’ensemble des 46 départements.
Le chiffre a fait tilt. 549 000 personnes à Matam sont frappées d’insécurité alimentaire. Mais, en réalité, précise le Secrétaire exécutif du conseil national à la sécurité alimentaire (Secnsa) ce chiffre concerne plutôt l’ensemble des 46 départements. Il reste cependant que, selon Jean Pierre Senghor, sur la carte du Sénégal, ce département compte 80 000 âmes qui n’arrivent pas à assurer les trois repas. Tout comme Ranérou est dans la « zone orange » ou « en crise ». Il prévient que si rien n’est fait, ce sont 800 000 personnes qui risquent de tomber en crise sur l’ensemble des 46 départements.
Il y a eu trop de bruit au sortir de la rencontre du 21 avril dernier, qu’est-ce qui avait motivé cette réunion ?
La journée du 21 avril dernier, c’était pour présenter les résultats de nos analyses afin de trouver ensemble les solutions conjoncturelles qu’il faut appliquer. Dans le même temps, on ne peut pas ne pas travailler à construire une réponse durable, une réponse structurelle. D’ailleurs, c’est ce à quoi nous appelle le chef de l’Etat. On ne peut pas aujourd’hui voir les choses en face, et rester les bras croisés. Lorsque le président de la République parle d’autosuffisance, de souveraineté alimentaire, forcément tout le monde est concerné.
Chacun doit se poser la question suivante : Quelle doit être ma contribution pour arriver à cette étape ? Ce que je peux vous dire, c’est que le Secnsa (Secrétariat exécutif du conseil national à la sécurité alimentaire) est une structure de l’État ayant un rôle transversal. Souvent les gens regardent la sécurité alimentaire sous l’angle de la disponibilité, de la production agricole. Ce n’est pas cela. Il y a trois piliers que sont : la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation. Tout ceci est soutenu par la stabilité. Au-delà des 227 projets que nous coordonnons et qui accompagnent le pays dans cette lutte contre l’insécurité alimentaire, chaque année nous menons deux enquêtes. Parce que nous avons un agenda sous-régional regroupant les 15 pays de la Cedeao, la Mauritanie et le Tchad. Nous appartenons au Réseau de prévention des crises alimentaires (Rpca). L
es pays membres de ce réseau ont en commun des outils pour analyser la situation alimentaire. Ceci nous permet de comparer les situations au Sahel. A l’instar des autres pays, le Sénégal mène chaque année des enquêtes sur l’ensemble du territoire national. Nous avons nos équipes de terrain qui s’associent aux équipes locales des services décentralisés. Il nous arrive parfois de recruter des enquêteurs pour compléter notre effectif. Durant un mois, ils sont formés avant de descendre sur le terrain. A la fin de chaque enquête, on convoque tout le monde autour d’un outil appelé Cadre d’analyse des zones à risques et de l’estimation des populations en insécurité alimentaire. Ce travail se fait pendant une semaine sous la supervision des experts du Cilss.
Tous les secteurs prennent-ils part à cette analyse ?
Bien sûr ! Il y a les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Élevage et des Productions animales. Et chaque ministère vient avec ses démembrements. Tous les services de l’État ont un rôle à jouer dans l’analyse de ces chiffres. Les agents du Secnsa ne s’enferment pas entre quatre murs pour sortir ces chiffres. L’analyse prend une semaine et dès fois, nos séances de travail se poursuivent jusqu’à 3h du matin. Les données recueillies lors des enquêtes et celles provenant des autres entités de l’Etat sont passées au crible au moyen d’outils conçus par le Cilss dont nous disposons. Vraiment, c’est un travail fouillé, très méticuleux qui ne donne aucun espace au hasard. Au bout de 5 à 6 jours, on est capable de dresser la carte de la situation alimentaire du pays. Première chose : l’entrée territoriale reste le département.
Donc, c’est le département qui est analysé. Et l’entité d’analyse, c’est le ménage qui est questionné. J’ai insisté pour que nous introduisions les Cadres harmonisés (CH) décentralisés. Avant d’en arriver au CH national, j’ai demandé à partir de maintenant que ce travail se fasse dans les régions. Et Matam fait partie des régions où nous avons initié ces CH décentralisés. Tous les services techniques décentralisés sont conviés à l’analyse des données. Cette année, le travail de terrain avait montré qu’il y a des problèmes de vulnérabilité alimentaire à Matam. Ce constat a été confirmé lors du CH national. Les départements de Matam et de Ranérou se trouvent en phase de crise à l’heure où on parle.
Qu’entendez-vous par être en phase de crise ?
Dans ces deux départements, au moins 20% de la population a des difficultés à satisfaire ses besoins alimentaires de base. Aujourd’hui, sur la carte du Sénégal, Matam est classé en zone orange, c’est-à-dire en crise, de même que Ranérou. En termes de populations en crise dans le département de Matam, c’est plus de 80 000 personnes. J’ai entendu dire que 549 000 personnes étaient recensées rien qu’à Matam alors que ce chiffre concerne l’ensemble des 46 départements. Pourtant, dans nos textes et nos interviews, nous avons bien précisé. Il y a cette confusion qui a été faite. Si vous prenez Dakar qui n’est pas classé en crise, il y a quand même 60 000 personnes en situation de crise. Donc, c’est en fonction de la population totale du département enquêté que se fait le classement. Dès que le seuil de 20% est atteint, on dit attention et on classe tout le département en zone de crise. Vous prenez le département de Ranérou, c’est un peu moins de 15000 personnes qui sont classées. Le grand questionnement c’est pourquoi toujours Matam ?
Nous avons entendu le régional de l’Agriculture de Matam mettre en avant les potentialités de Matam avant de s’interroger sur la viabilité de l’analyse, qu’en est-il ?
Ce n’est pas une question de potentialités. Je suis désolé ! Écoutez, le potentiel reste le potentiel tant qu’il n’est pas exploité. Si vous prenez le cas de la Guinée, malgré toutes les ressources du pays, il y a de l’insécurité alimentaire dans certaines zones de ce pays. Si vous prenez la Rdc qui regorge de beaucoup de minerais, avec beaucoup d’eau, ce n’est pas pour autant que vous n’allez pas y retrouver des populations en situation d’insécurité alimentaire. Donc, ce n’est pas une question de potentiel ou de potentialité. C’est une question aujourd’hui de trois piliers que nous analysons de façon objective et « scientifique ». Nous regardons si en réalité ces piliers sont correctement remplis. La réponse est non pour ce qui concerne Matam et Ranérou aujourd’hui. Et ce qu’on fait, c’est qu’après cette analyse, on se projette tout le temps en juin-juillet. Cette période correspond à la période de soudure.
Pouvez-vous être plus explicite sur les trois piliers dont vous venez de faire état ?
La sécurité alimentaire est analysée à l’aune de trois piliers principaux. Il y a d’abord la disponibilité des produits agro-alimentaires. Qui parle de disponibilité, parle de production nationale, mais également des importations. Ensuite, il y a l’accessibilité des produits agro-alimentaires qui sont disponibles. Si vous avez une région où il y a une surproduction alors que dans une autre, pour des raisons quelconques, on n’a pas une bonne production, encore faut-il que cette région qui a une production déficitaire ait accès à cette production nationale. La question de l’accessibilité est importante. Est-ce qu’on a des routes ? Est-ce que les gens peuvent y aller ? etc. Enfin, le troisième pilier malheureusement, n’est pas souvent considéré avec la force qu’il aurait fallu. C’est l’utilisation de ces produits qui sont disponibles et accessibles. Que fait-on de ce qui est disponible ? Quelles sont nos habitudes alimentaires ? Comment on s’alimente chez nous ? L’année dernière, on a tenu un grand forum là-dessus. On a travaillé pendant presqu’une année entière avec un laboratoire de l’Ifan, le Lartes (Laboratoire de recherche sur les transformation économique et sociale) pour voir le lien entre ce que nous consommons et la santé de nos populations. On a essayé de trouver s’il y a un lien direct ou indirect entre la qualité de ce que nous mangeons et les maladies qui sont en train de se développer, les maladies chroniques non transmissibles tels que l’hypertension artérielle.
Les experts ont été mis à contribution et ce rapport est disponible. Si on ne fait pas attention, on est en train de fabriquer les malades de la mauvaise alimentation. C’est-à-dire si on ne prend pas garde, dans 25 ans, le Sénégal va se retrouver à dépenser beaucoup d’argent pour des malades de la mauvaise alimentation. Ce sera un coup dur pour notre économie et notre développement parce que ce sont deux fardeaux : l’économie qui en prend un coup et des forces vives de la nation qui sont affectées. C’est pourquoi, en tant qu’institution de veille, nous faisons ce travail que nous mettons à la disposition de l’autorité. Revenons à la classification de l’insécurité alimentaire, la situation à Matam et Ranérou, c’est un fait.
Il y a quelques années, précisément en 2019, le travail de terrain avait montré un taux de 19% dans cette zone et on avait décidé de déclassifier. Quand on a fini ce travail, au niveau national, on l’a envoyé au Cilss qui n’a pas hésité de déclasser Matam avant de le mettre dans la zone de crise. Les experts du Cilss ont vu, en fait, que nous étions conciliants. Donc, notre travail est analysé aussi et confirmé par cette organisation sous-régionale. On envoie tout là-bas et le Pregec (NDLR : Prévention et la gestion des crises alimentaires) se réunit, regarde les données et vérifie comment on a travaillé et comment la classification a été faite. Et si ce n’est pas bien fait, ils déclassent. Donc, il y a deux niveaux de contrôle. Et puis, on a intérêt à dire ce qui se passe. C’est comme cela que l’autorité peut prendre des dispositions pour soulager la population.
Sur la base de l’analyse qui a été faite, si rien n’est fait qu’est-ce qui risque d’arriver vers juillet-août ?
Lorsqu’on s’est projeté cette année à juin-juillet-août, si on ne fait rien, si on ne bouge pas, ce ne sont pas Matam et Ranérou seulement qui vont être concernés. Kanel va tomber. Toute la région de Matam va tomber en crise. A cela, va s’ajouter Goudiry. Il y a une logique. C’est cette bande qui est en difficulté. On se retrouverait avec 4 départements et tout ce qu’on est en train de faire pour éviter que ces départements tombent, c’est d’avoir des actions précoces maintenant. C’est ce que le gouvernement est en train de faire.
Nous ne nous limitons pas à faire des constats. Nous élaborons ce qu’on appelle le plan national de riposte. Et je peux vous garantir que l’État prend les devants. Parce que d’aucuns pensent qu’on est en train d’agiter le drapeau blanc, tendre la main aux partenaires. J’ai toujours été partisan d’un État qui prend le taureau par les cornes. C’est une question de souveraineté. Ce que l’État injecte comme ressources, aucun bailleur ne le met. Les bailleurs viennent pour nous accompagner mais, c’est l’Etat qui met ses ressources d’abord. Vous vous souvenez, en 2020, combien d’argent a été débloqué pour soulager les populations ? Aujourd’hui voilà la véritable situation et tout ce qu’on fait, c’est pour éviter que ce mal vienne à nous et qu’on soit sans réaction.
Mais qu’est-ce que la rencontre du 21 avril vous a permis de faire ?
La rencontre du 21 avril dernier nous a permis de présenter les solutions conjoncturelles. C’est se dire puisqu’il y a des populations en crise et d’autres qui peuvent s’y ajouter. Parce que si on ne fait rien, ce sont 800 000 personnes qui risquent de tomber en crise sur l’ensemble des 46 départements. On ne va pas attendre que cela arrive. C’est pourquoi on va agir dès maintenant pour que ces chiffres ne soient pas confirmés.
Je le répète, en situation, ce sont 549 000 personnes qui sont concernées sur l’ensemble des 46 départements du Sénégal. On en a analysé 45. Les partenaires que nous avons réunis la dernière fois, c’était pour leur présenter nos résultats et non leur dire : « On a besoin de ceci, on a besoin de cela. » Je dois préciser : le Secnsa que je dirige n’a strictement rien à voir avec ces ressources. Nous faisons un travail technique, nous soumettons ce travail à qui de droit et ce sont d’autres qui prennent le relais. Les distributions de cash qui vont se faire nous, on n’a rien à voir avec cela, ce n’est pas notre mission, ce n’est pas notre rôle. On n’a jamais distribué de l’argent ou quoi que ce soit. Ce sont d’autres qui vont le faire.
Cela témoigne de la force de l’Etat parce que nous sommes complémentaires. Il y en a qui font ce travail d’analyse, d’autres sont chargés d’exécuter les décisions. Et c’est mieux ainsi. Ni le Secnsa et encore moins Senghor ne reçoit de l’argent à distribuer. Moi, ce qui m’aurait fait plaisir, c’est de présenter des cartes complétement vertes. Mais malheureusement ce n’est pas le cas. On ne rend pas service à l’autorité si on ne lui dit pas ce qui se passe. On trahirait la mission qu’on nous a confiée.
DEPARTS ET NOMMINATIONS EN CONSEIL DES MINISTRES
En Conseil des ministres, le président de la République a pris les décisions suivantes
En Conseil des ministres, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Cheikh NIANE, Ingénieur énergéticien, Secrétaire permanent à l’Energie, est nommé Secrétaire général du Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Adama DIALLO, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Adama DIALLO, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère du Pétrole et des Energies, est nommé Directeur général de PETROSEN HOLDING SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Thierno Seydou LY, Ingénieur polytechnicien, précédemment Directeur des Hydrocarbures au Ministère du Pétrole et des Energies, est nommé Directeur général de PETROSEN E&P SA, en remplacement de Joseph Oufam MEDOU, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Joseph Oufam MEDOU, Ingénieur géologue, précédemment Directeur général de PETROSEN E&P SA, est nommé Directeur général de la Société Réseau Gazier du Sénégal (RGS).
Monsieur Papa Samba BA, Ingénieur des Mines, est nommé Directeur des Hydrocarbures au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Thierno Seydou LY, appelé à d’autres fonctions.
Madame Seynabou BEN MESSAOUD, Conseiller en Planification, précédemment Directeur de la Programmation Budgétaire à la Direction générale du Budget, est nommée Inspecteur général des Finances.
Monsieur Cheikh DIBA, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Programmation Budgétaire, en remplacement de Madame Seynabou BEN MESSAOUD, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Oumar SAKHO, Juriste, précédemment Coordonnateur de la Cellule de passation des Marchés du Ministère des Finances et du Budget, est nommé Directeur de la Direction centrale des Marchés publics, en remplacement de Monsieur Ibrahima GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Stéphanie Ange Pélagie DIOUF, Administrateur civil, est nommé Directeur de la Solde à la Direction générale du Budget, en remplacement de Monsieur Charles Abou Emile CISS, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Abdourahmane BA, Economiste, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale du Budget, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
ENTRE LA FRANCE ET L'AFRIQUE, LES ACCORDS DE DÉFENSE, UNE OPACITÉ
Ils ont été mis en place peu après les indépendances. Les accords de défense, souvent considérés comme le bras armé de la Françafrique , sont aujourd'hui scrutés sous une lumière inhabituelle depuis que le Mali a décidé de les dénoncer
TV5 Monde |
Matthieu Vendrely |
Publication 04/05/2022
Ils ont été mis en place entre la France et une grande partie de ses anciennes colonies africaines peu après les indépendances il y a soixante ans. Les accords de défense, souvent considérés comme bras armés de la "Françafrique" sont aujourd'hui dans une lumière inhabituelle après que le Mali eut décidé de les dénoncer.
"Le débat public français n’est pas très exigeant quand il s’agit de la transparence des institutions, notamment militaires". Quand on évoque avec lui la question des accords de défense, le chercheur Roland Marchal ne mâche pas ses mots.
Pour ce spécialiste renommé des questions sécuritaires en Afrique, le manque d’intérêt, voire l’ignorance des dirigeants politiques français sur le sujet est patent. Illustration parmi d’autres, un seul des douze candidats à la dernière présidentielle, Jean Lassalle, évoquait ces accords dans son programme, promettant de les "revoir", sans entrer dans le détail.
Niagale Bagayoko, présidente de l'African Security Secteur Network (ASSN) va plus loin : "Je pense que cette opacité renvoie aux institutions de la cinquième République qui ne prévoient pas l'implication, notamment du Parlement, dans les décisions de déploiement à l'étranger, quel qu'il soit". La chercheuse reconnaît que des Commissions parlementaires et sénatoriales peuvent se pencher sur le sujet mais il s'agit de "supervision confidentielle et sans aucun levier décisionnaire".
Les accords de défense signés entre la France et une grande partie de ses anciennes colonies en Afrique sont pourtant un enjeu sécuritaire, financier et hautement politiques tant ils cristallisent -au même titre que le franc CFA- le rejet de l’ancienne puissance dans une partie de l’opinion publique africaine.
"Relations privilégiées"
Au début des années 60, l’empire français se délite. En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, c’est la vague des indépendances. La page de la colonisation est tournée, au moins en apparence. Dans la plupart des nouveaux Etats, une classe politique formée en France et adoubée par Paris prend le pouvoir. Certes distendu, le cordon n’est pas coupé. Les pouvoirs français et africains organisent une nouvelle distribution des cartes. La "France-Afrique" chère à l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny attaché aux "relations privilégiées" entre Paris et son ancien empire va rapidement devenir une "Françafrique" nettement plus péjorative et caricaturale à base d’officines, de cabinets occultes et de disparitions d’opposants, sur fond d’exploitation des richesses du continent.
C’est dans ce contexte souvent opaque que sont signés les premiers accords de coopération militaire et de défense entre la France et une vingtaine de pays africains. "Il s’agit d’une coopération militaire élargie qui peut aller jusqu’à un appui en cas d’agression", explique Roland Marchal.
A l’époque, rappelle le chercheur, la France pouvait venir en aide aux régimes nouvellement indépendants face à "de la subversion interne, des protestations intérieures, mais depuis les années 2000, en particulier sous la présidence Sarkozy, on est dans une situation où ces accords sont mis en œuvre de façon plus sélective. Ils sont aussi rédigés pour éviter que la France n'intervienne en cas de troubles intérieurs de façon systématique".
En effet, en 2008, rappelle la politologue Niagalé Bagayoko, les accords bilatéraux ont tous été revus et "des cadres spécifiques à chaque pays ont été établis. Par exemple, les dispositions qui s’appliquaient au Mali et celles qui s’appliquent au Niger ne sont pas comparables. Ce n’était pas le cas avant 2008".
Absence de débat
S’ils ont évolué sur la forme, soixante ans après les premières signatures, les traités restent un pan important de la relation entre l’Afrique er la France. Interrogé par la Deutsche Welle, Thomas Borrel, porte-parole de l'association Survie et coauteur de l'ouvrage "L'empire qui ne veut pas mourir", explique que "en 1981, on comptait treize accords de coopérations militaires et huit accords de défense, alors qu'en 2021, 40 ans plus tard, on compte 21 accords de coopération militaire et 11 accords de défense ou accords de partenariat de défense".
Thomas Borrel pointe au passage l’opacité dans laquelle ces accords sont conclus de manière bilatérale entre la France et chacun des pays concernés, soulignant le cas emblématique du Tchad où l’armée française est présente de manière quasi-permanente depuis l'indépendance du pays en 1960.
En février 2019, les avions français interviennent d’ailleurs contre une colonne armée de l’Union des forces de la résistance (UFR) en route vers N’Djamena. Au nom de quoi ? "Afin d’éviter un coup d’Etat" contre le président Idriss Déby, expliquera le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Mais Roland Marchal rappelle qu’il a fallu "qualifier cette colonne rebelle de jihadiste pour justifier cette opération qui, sinon, aurait été illégale". Et le chercheur de s’étonner à nouveau du manque total de débat au sein de la classe politique française à l’époque pour demander des explications.
"Ce temps-là est terminé"
A ce jour, Paris dispose toujours d’environ 6.000 militaires répartis entre la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad ou encore Djibouti.
Le petit pays de la Corne de l’Afrique a d’ailleurs été le théâtre d’une intervention de la France en 2009 au nom de l’accord de défense signé entre les deux pays. Djibouti fait alors face à un incident frontalier avec son voisin l’Erythrée. L’ancienne colonie française, indépendante depuis 1977, demande donc de l’aide à Paris qui refuse une intervention au sol et ne s’engage pas dans des combats mais met à disposition de Djibouti ses moyens de logistique et de renseignement.
Quelques années plus tôt, en 2006 et 2007, c’est aussi au nom d’accords de défense que l’armée française était intervenue en République centrafricaine au secours de l’ancien président François Bozizé. Les militaires français avaient alors repoussé les rebelles de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) et repris l'aéroport de Birao après d’importants bombardements.
Cinq ans plus tard, en revanche, et alors que l’accord Paris-Bangui avait été renégocié deux ans plus tôt, le président François Hollande refusera d’intervenir pour sauver à nouveau François Bozizé menacé par la rébellion Séléka. "Ce temps-là est terminé", affirmera le chef de l’Etat français. Bozizé tombera trois mois plus tard sur fond de guerre civile.
En 2013, au nom des accords de défense liant la France et le Mali, François Hollande engagera pourtant la France sous la bannière de l'opération Serval alors que le pays est sous le menace de groupes jihadistes venus du Nord.
Une demande toujours forte
Il est réducteur de résumer ces accords de défense à une survivance post-coloniale. Des accords similaires existent d'ailleurs avec des pays comme les Emirats arabes unis qui n'ont jamais fait partie d'un pré-carré français.
Néanmoins, la critique est omniprésente dans une grande partie de la jeunesse africaine à qui les annonces de la junte malienne s'adresse certainement en grande partie.
Faut-il pour autant envisager la fin de tel
A défaut de les enterrer, quelles pistes d'amélioration ? Pour Roland Marchal, régler la question de l'opacité est primordial. "La réflexion de l'appareil d'Etat est permanente sur ces questions-là, assure le chercheur. Il ne faut pas penser que l'armée, la diplomatie ou les experts sont le doigt sur la couture du pantalon ! L'état-major réfléchit, il y a des notes qui circulent ! Il est effrayant que cela ne produise pas davantage de débat !" Niagale Bagayoko voit aussi la nécessité d'une évolution vers davantage de transparence : "peut-être va-t-on aller vers des définitions de cadre davantage contraintes par la perception qu'en auront les opinions publiques de différents pays. En tout cas dans les pays où elles auront la possibilité de s'exprimer."s accords ? Pour Niagale Bakayoko, c'est peu probable tant "il existe toujours une demande importante de la part des Etats africains à destination de l'étranger en terme d'assistance". Le Mali s'est évidemment tourné vers la Russie mais, rappelle la chercheuse, "la façon dont le Niger s'engage aujourd'hui avec la Turquie sur les questions militaires est aussi tout à fait intéressante".
LE DG DE PETROSEN DEMIS
Du changement à la tête de Pétrosen. Mamadou Faye, qui a piloté les grands projets pétroliers jusqu'ici, va passer la main.
iGFM - (Dakar) Du changement à la tête de Pétrosen. Mamadou Faye, qui a piloté les grands projets pétroliers jusqu'ici, va passer la main.
Mamadou Faye, jusqu’ici Directeur général de Pétrosen sera remplacé par Adama Diallo, qui fut administrateur civil et secrétaire général du Ministère du Pétrole. Ce dernier sera, désormais, le nouveau Dg de Petrosen Holding Sa.
Mamadou Faye est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite, renseigne le communiqué du conseil des ministres.
Aussi, Thierno Seydou Ly, jusqu’ici Directeur des Hydrocarbures, est nommé Directeur général de Petrosen E&P Sa, en remplacement de Joseph Oufam Médou, nommé Dg de la Société réseau gazier du Sénégal (RGS).
Par ailleurs, l’ingénieur Papa Samba Bâ a été nommé nouveau Directeur des hydrocarbures.
PLUS DE 266 MILLIONS CFA DE PRODUITS PROHIBES SAISIS A MBOUR
Les Douanes ont procédé à une importante saisie des produits prohibés d’une contrevaleur de 266 millions CFA à Mbour (ouest) et Keur-Ayip (Centre), a appris l’APS mercredi.
Mbour, 4 mai (APS) – Les Douanes ont procédé à une importante saisie des produits prohibés d’une contrevaleur de 266 millions CFA à Mbour (ouest) et Keur-Ayip (Centre), a appris l’APS mercredi.
Cette saisie a été faite dans le cadre de la poursuite des opérations ’’Bouclage’’ contre le trafic de faux médicaments, ont indiqué des services de l’Administration des Douanes.
L’opération ’’Bouclage’’ des réseaux et couloirs de la criminalité transnationale organisée lancée par les Douanes sénégalaises s’intensifie sur l’ensemble du territoire douanier et particulièrement sur les frontières.
La première saisie concerne des médicaments d’une contrevaleur de 139 millions CFA par la Brigade maritime des Douanes de Mbour. Elle a été réalisée le samedi 30 avril dernier à 6 h du matin, à Mbour.
Un communiqué de l’Administration des Douanes explique qu’à la suite d’une patrouille maritime et terrestre, les agents ont ’’discrètement’’ surveillé une tentative de débarquement frauduleux de colis suspects et ont procédé à une filature du transport desdits colis qui les a conduit jusqu’à une maison située au quartier Mbour-Sérère.
Sur place, ils ont trouvé 35 cartons de médicaments dont huit cartons d’aphrodisiaques, huit cartons d’antibiotiques et des milliers de comprimés de paracétamol, soit en tout 310 000 comprimés évalués à 139 280 000 francs CFA par Docteur Birahim Dia, membre du Syndicat des pharmaciens du Sénégal.
Des produits prohibés d’une contrevaleur de 127 600 000 de francs CFA ont également été saisis à Keur-Ayip, non loin de la frontière avec la Gambie.
’’Au cours d’une opération lancée dans la nuit du dimanche 01 au lundi 02 mai 2022, les éléments de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, Subdivision de Kaolack, ont pris en chasse des trafiquants à travers des pistes sur la frontière avec la Gambie’’, souligne t-on dans le communiqué.
’’Traqués et mis à rude épreuve’’ par les douaniers, les trafiquants ont voulu mettre la marchandise en sécurité dans une cachette sous forme de dépôt sauvage aménagé à la hâte en pleine brousse aux environs de Dongoro dans le département de Nioro avant de prendre la poudre d’escampette.
Le communiqué informe que vers 06 h du matin, les agents parviennent à découvrir la cachette de fortune dans laquelle, quatre colis contenant du chanvre indien d’un poids total de 280 kg et d’un lot de faux médicaments ont été dissimulés.
La contrevaleur totale du chanvre indien saisi est estimée à 33 600 000 francs CFA. L’évaluation du reste de la cargaison réalisée par des pharmaciens agréés officiant à Keur-Ayip révèle qu’il s’agit de divers types de médicaments d’une contrevaleur estimée à 94 064 500 francs CFA.
L’Administration des Douanes a réaffirmé son engagement, aux côtés des populations et en parfaite collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, à lutter contre toutes formes de fraude et particulièrement celle relative aux faux médicaments et ce, sur toute l’étendue du territoire.
PAR LAMINE SOUANE
LE BAL DES EGO À L’ASSAUT DE SONKO
Il est connu que les hommes politiques, partout ailleurs, surtout au Sénégal, ont toujours eu un ego arrogant et débordant. La preuve par les leaders de la nouvelle coalition de l’opposition AAR Sénégal comme Thierno Bocoum (AGIR), Ibrahima Dème (ETIC)
Il est connu que les hommes politiques, partout ailleurs, surtout au Sénégal, ont toujours eu un ego arrogant et débordant. La preuve par les leaders de la nouvelle coalition de l’opposition AAR Sénégal comme Thierno Bocoum (AGIR), Ibrahima Dème (ETIC), Abdourahmane Diouf (AWALE), Thierno Alassane (REPUBLIQUE DES VALEURS), ou encore Cheikh Oumar Sy (PRET). Une coalition qui a tout l’air d’un casting de Demi-Savants et de Père la Vertu avec un paradoxe flagrant de positionnement contre une partie de l’opposition (YEWI ASKAN WI) et par ricochet à la « fusée » SONKO, pour faire allusion à la belle formule de Babacar Justin Ndiaye.
A nos nouvelles vedettes médiatiques
Ne soyons pas surpris de voir les membres de cette nouvelle opposition se pavaner sur les plateaux comme invités d’honneur pour nous rabâcher une litanie de bonnes paroles sur la vertu et les valeurs de la République en occultant l’essentiel : les détournements de derniers publics, une justice à deux vitesses, une économie exsangue avec un taux de chômage catastrophique, un système de santé chroniquement défaillant. Et c’est bien vrai nos medias ont besoin de chouchous et ils aiment les célébrités subites.
Il est clair que le charme du jeu démocratique obéit à une logique de complétion ouverte entre partis politiques bien structurés incarnés par des leaders avec un ancrage local incontestable.
Qui connait le bastion électoral d’Abdourahmane Diouf et des deux Thierno – Alassane Sall et Bocoum ? Quelles sont leur fée d’armes et victoires électorales ? On peut, certes, accorder le bénéfice du doute à Abdourahmane Diouf qui est un nouveau candidat dans la compétition politique et dont on ignore le poids électoral. Les récentes élections locales ont montré que la plupart de ces personnalité politiques n’ont pas d’ancrage local ni de base électorale.
Quelle est leur offre électorale ? A part jouer la symphonie du Demi –Savant ou Père la Vertu à travers les médias. Dans ce cas, élisons un Kocc Barma, un Prêtre ou Imam !
Une façon de dire expressément que la politique n’est pas un concours ou un casting de savants ni de vertueux. Sinon ça se saurait. Au contraire, c’est un combat d’idées articulé autour d’un projet de société qui fonction comme force de mobilisation avec comme but ultime la consécration par le sacre électoral du suffrage universel. Dans cette perspective, YEWWI ASKAN WI avec les derniers résultats des locales a une longueur d’avance.
Une petite leçon d’histoire politique à l’usage de nos Demi-Savants et Père la Vertu
Qui connait le numéro deux, le lieutenant (en jargon militaire), du parti de Thierno Alassane Sall, de La République des valeurs ? Celui d’Agir de Bocoum ? d’Awalé de Abdourahmane Diouf.
Il suffit juste d’interroger l’histoire politique du Sénégal pour se rendre vite compte que nos différents leaders politiques ont toujours eu au sein de leurs partis de fortes personnalités qui peuvent seconder le chef et lui servir de bouclier en période de crise et de tempête politique.
Dans le cas d’Abdoulaye Wade opposant face au pouvoir socialiste de Diouf, le PDS pouvait compter sur feu Fara Ndiaye, Sérigne Diop, Jean Paul Dias (un Dias peut en cacher un Barthelemy fils), Ousmane Ngom, ou encore Idrissa Seck.
Il en était de même de l’AFP de Moustapha Niasse avec les Malick Gakou, Mata Sy Diallo, Malick Diop…
A l’APR de Macky Sall opposant on avait Seydou Gueye, Mimi Touré et feu Alioune Badara Cissé.
Khalifa Sall de Taxawu Senegal pouvait s’abriter derrière Barthelemy Dias, Moussa Taye, Cheikh Gueye, Bamba Fall. Mais hélas à ce dernier : « Sur le chemin de la trahison, il n’y a que le fleuve de la honte à traverser » Mitterand dixit
Avant que le Président Macky ne dynamite en plein vol le parti Rewmi, Omar Gueye, Oumar Sarr de Diourbel, Pape Diouf servaient de boucliers à Idrissa Seck.
Des lieutenants, il y en a à profusion au Pastef de Sonko : Bassirou Diomaye Faye, Birame Souleye, Ei Malick, Sadikh, Abass Fall, Top, Khadija Mahecor Diouf, Amadou Ba, Ousseynou Ly, Babo Amadou BA, Aldiouma Sow, Djamil Sané. Excusez du peu.
La vérité magistrale qui ressort de ce sommaire rappel prouve à suffisance qu’il manque de combattants et de personnalités dévouées dans les partis qui constituent AAR Sénégal. Autour de ces chefs, c’est le vide sidéral et abyssal. Pas de fortes personnalités pour faire face aux soubresauts de la vie politique. A la moindre secousse tellurique, leurs partis seraient en lambeau parce que pas de boucliers pour couvrir les chefs.
Autant dire à nos Demi Savants et Père la Vertu que le statut de chef de parti ou de coalition ne se transforme pas systématiquement en pouvoir électoral. Et ce serait très peu probable que la coalition soit plus que la somme des partis. Pour dire qu’il leur reste encore du chemin à parcourir.
La dure réalité de la compétition politique
Le combat politique ne se passe pas dans les salons feutrés dakarois, ni dans le confort douillet des médias et face à des journalistes de connivence.
L’illusion médiatique avec l’hystérie des Sénégalais face à la nouveauté peuvent donner des ailes à tout leader qui manque de lucidité et d’humilité, des qualités rares en politique.
Quand j’entends certain parler d’AAR Sénégal comme « coalition du Siècle » avec un leitmotiv trop subjectif disant « voilà des hommes de valeur », j’ai presque envie de sourire…
Parce que souvent les lendemains électoraux sont cruels et renvoient à la réalité implacable de l’arithmétique et de la loi de la majorité. Et le verdict des urnes a toujours été la plus belle occasion pour faire entendre la voix des Muets du Sérail (ici les Sénégalais) de Makacolibantang en passant par Marsassoum et de Waoundé.
Le Thierno de la République des valeurs tête de liste d’AAR Sénégal a déjà connu le goût amer de la défaite électorale. A-t-il déjà fait une autopsie électorale ? Rien n’est moins sûr !
Lamine SOUANE
Auteur de Sénégal, histoire d’une démocratie confisquée.
LÉGISLATIVES 2022, LE DÉLAI POUR LA CAUTION EXPIRE CE JOUR
Il ne reste que 24 heures aux candidats aux Législatives pour déposer leur caution aux prochaines élections législatives.
Il ne reste que 24 heures aux candidats aux Législatives pour déposer leur caution aux prochaines élections législatives.
En effet, ce mercredi est le dernier délai pour le dépôt des 15 millions de francs CFA demandés à la Caisse des dépôts et consignations.
La coalition AAR Sénégal (Thierno Alassane Sall et Cie) a déjà accompli cette formalité. Il reste le gros de la troupe des partis, coalitions de partis et indépendants qui veulent entrer à l’Assemblée nationale.