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22 juin 2025
SOUPÇONS D’EMPLOIS FICTIFS À LA MAIRIE DE SANGALKAM
Le système d’émargement quotidien des agents, initié par la nouvelle équipe municipale pour connaître le nombre d’employés municipaux à la commune de Sangalkam, a donné ses premiers résultats. Plus de 50 salariés ne se sont pas pointés
Plusieurs personnes, censées travailler à la mairie de Sangalkam, n’ont jamais pointé à leur lieu de travail. Cela a poussé la nouvelle équipe municipale à les considérer comme occupant des emplois fictifs et ne devant pas être payées. Une situation qui a conduit à une forte baisse de la masse salariale.
Le système d’émargement quotidien des agents, initié par la nouvelle équipe municipale pour connaître le nombre d’employés municipaux à la commune de Sangalkam, a donné ses premiers résultats. Plus de 50 salariés ne se sont pas pointés depuis le début des opérations.
Par conséquent, l’équipe du maire, Pape Sow, soupçonne des emplois fictifs. «Nous avons démarré avec un système d’émargement pour les agents de la mairie. Nous en sommes à 67 pour l’heure et en déduisons donc que pour le reste, ce sont des emplois fictifs ou des personnes payées et ne travaillant pas pour la mairie», a noté Ibrahima Thiam, 2ème adjoint au maire. Une accusation qui vise la gestion de l’ex-maire, Oumar Guèye. Cette opération de vérification a eu une incidence sur la masse salariale qui a baissé de 12 à 4 millions francs. «On ne peut pas payer des personnes qui ne travaillent pas», a insisté l’adjoint au maire, assurant que les évaluations sont en cours et portent aussi sur d’autres domaines comme le foncier.
La coalition Yewwi askan wi a affirmé que les premiers résultats compromettants sur l’évaluation amorcée par l’équipe municipale sont la cause des agissements de Oumar Guèye, ministre des Collectivités territoriales. «L’insistance sur le recours fait apparaître qu’il y a des choses qu’il veut cacher», a soutenu Amary Dabo, con¬seiller municipal et porte-parole de la coalition. «C’est l’Etat qui a édité un fichier dans lequel sont inscrits tous ceux qui devaient voter à Sangalkam, qui a délivré des cartes d’électeur, qui a choisi ses représentants et qui a accordé la supervision à la Cena et à l’observatoire national», a rappelé Dabo, «optimiste». Suite à un recours introduit par la coalition Benno bokk yaakaar, les parties sont convoquées aujourd’hui à la Cour d’appel de Dakar.
«C’EST UN FORUM DES TERRITOIRES ET NON DES ÉTATS»
Barthélemy Dias n’a pas mis de l’eau dans son vin concernant l’organisation du forum mondial de l’eau
Le Forum mondial de l’eau n’est pas une affaire de chefs d’Etat. C’est la conviction de Barthélemy Dias qui a ouvert hier son Forum mondial de l’eau.
Barthélemy Dias n’a pas mis de l’eau dans son vin concernant l’organisation du Forum mondial de l’eau. Au moment où le président de la République lançait la 9ème édition à Diamniadio hier, le maire de Dakar ouvrait ses assises à l’Hôtel de ville. Le tout avec la même dénomination : Forum mondial de l’eau. Axée sous le thème «L’eau à Dakar : Dakar sous les eaux», la rencontre a permis à Barthélemy Dias de s’attaquer au Président Macky Sall. «Le Forum mondial de l’eau est un forum des territoires et non un forum des Etats. Le sommet de l’Oci est un sommet des Etats comme le sommet de la Francophonie. C’est la raison pour laquelle là-bas, on cherche à avoir la participation de maximum de chefs d’Etat. Ici, il s’agit d’un forum des territoires», a déclaré le maire de Dakar.
En présence du maire de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, des maires des communes de Dakar, Barthélemy Dias est revenu sur sa décision d’organiser un forum qui va se terminer demain. «La candidature de Dakar a été portée par la Ville de Dakar et non par l’Etat du Sénégal. On ne peut pas accepter d’être invité à notre propre anniversaire», a tonné Dias-fils. Ce dernier a lancé des pierres en direction des rencontres de Diamniadio. «Des gens sont en train de se réunir à Diamniadio. Mais je voudrais leur faire savoir qu’à Diam¬niadio, il n’y a pas d’assainissement, ni de station d’épuration. Diamniadio d’ici quelques années, sera une bombe écologique parce qu’il y aura des inondations. A Keur Ndiaye Lô, Sangalkam, Keur Massar, il n’y a pas d’assainissement», a relevé M. Dias.
Barthélemy Dias a marqué son désaccord concernant les politiques de l’Etat pour lutter contre les inondations, notamment le Plan Orsec. «Plus de 1300 milliards ont été injectés dans ce plan pour l’achat de motopompes et de gasoil. Pour¬tant, les inondations reviennent chaque année», a-t-il souligné.
En écho, Ahmed Aïdara a demandé au président de la République Macky Sall d’apporter des solutions durables aux difficultés rencontrées par les Sénégalais de la capitale et de ses banlieues. «Il y a les inondations et les factures salées avec la fameuse société Sen Eau. Il n’y a pas d’eau mais on a toujours des factures salées. C’est contradictoire ! Il y a aussi la qualité de l’eau à Dakar et dans le monde rural. L’assainissement n’est pas une compétence, mais ce sont toujours les maires qui paient les pots cassés», a noté le maire de Guédiawaye, qui a félicité Bar¬thélemy Dias pour son courage.
ALIOU CISSÉ PEAUFINE DÉJÀ SES PLANS
Les choses sérieuses démarrent pour Aliou Cissé et ses hommes. A moins de trois jours de la manche aller comptant pour les barrages de la Coupe du monde, les champions d’Afrique sont bien arrivés à Marrakech (Maroc).
En prélude à la rencontre contre l’Egypte prévue le 25 mars prochain, l’équipe nationale du Sénégal a effectué hier sa première séance d'entraînement à Marrakech. Pour cette séance du jour, Aliou Cissé a compté sur l'ensemble de son effectif.
Les choses sérieuses démarrent pour Aliou Cissé et ses hommes. A moins de trois jours de la manche aller comptant pour les barrages de la Coupe du monde, les champions d’Afrique sont bien arrivés à Marrakech (Maroc).
Sadio Mané, Idrissa Guèye, Nampalys Mendy, Pape Abou Cissé ou encore Pape Matar Sarr ont notamment été les derniers arrivés après le premier groupe composé d’Abdoulaye Seck, Mame Baba Thiam, Ismaïla Sarr, Edouard Mendy, Loum Ndiaye, Moustapha Name, Bouna Sarr, Bingourou Kamara et Saliou Ciss. D’ailleurs hier, ils ont pu démarrer leur stage en vue de la manche aller prévue le 25 mars au stade international du Caire. Pour ces trois jours dans le royaume chérifien, Aliou Cissé aura la possibilité de peaufiner ses stratégies afin d’aborder avec beaucoup de sérénité la rencontre de ce vendredi qui s’annonce déjà palpitante. D’autant que les Egyptiens rêvent seulement d’éliminer les rois de l’Afrique.
La délégation sénégalaise va se rendre au Caire le jeudi matin comme Aliou Cissé l'avait annoncé lors de sa conférence de presse. « On sera au Caire le jeudi matin pour nous entraîner l’après-midi. Après le match, on sera à Dakar pour venir préparer le deuxième match. Le temps est très court, mais on aura trois, quatre jours de séance pour bien nous préparer.»
Pour rappel, le Sénégal avait mené son groupe en totalisant 16 points après cinq victoires et un nul. Les deux équipes vont se retrouver pour l’une des cinq places de l’Afrique lors de la prochaine Coupe du monde qui va se dérouler au Qatar. Après le Caire, les deux équipes vont se retrouver au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio le 29 mars prochain pour la manche retour.
«NOUS DEVONS OUBLIER LE 6 FÉVRIER ET NOUS FOCALISER SUR LA RENCONTRE»
L’équipe du Sénégal doit se donner les moyens de ramener « un résultat positif » de son déplacement au Caire en match comptant pour les play-offs aller des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a suggéré Diomansy Kamara
L’équipe du Sénégal doit se donner les moyens de ramener « un résultat positif » de son déplacement au Caire où elle va jouer vendredi l’Egypte, en match comptant pour les play-offs aller des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a suggéré l’ancien attaquant international sénégalais Diomansy Kamara.
« Nous ne devons pas jouer petits bras lors de cette manche aller, au contraire, l’option pour l’Egypte, c’est d’essayer de gagner cette rencontre, donc elle va laisser des espaces et le Sénégal n’est jamais assez bon que quand il dispose d’espaces», a analysé l’ancien attaquant sénégalais dans un entretien avec l’APS.
Le Sénégal ira en Egypte auréolé du titre de champion d’Afrique, mais les joueurs doivent « oublier ce sacre continental« , selon Diomansy Kamara. « Nous devons oublier le 6 février et nous focaliser sur la rencontre de vendredi qui peut tout déclencher« , a-t-il dit, appelant les Lions à la sérénité, en dépit de l’enjeu du match contre l’Egypte, équipe dont ils ont triomphé le 6 février dernier pour remporter leur premier titre continental. « Les Pharaons viendront avec le couteau entre les dents, ils ont encore en travers de la gorge ce titre perdu, alors qu’ils avaient réussi à amener les Lions à la série de tirs au but« , a rappelé Diomansy Kamara.
A l’en croire, « une grande bataille » attend les Lions au Caire. « Nous devons nous mettre dans la peau d’une équipe qui va gagner toutes les deux rencontres« , ce qui ne veut pas dire selon lui manquer de respect à l’adversaire. « Au contraire, nous devons rester humbles et jouer tous les coups à fond« , a insisté Diomansy Kamara, ajoutant : « Il ne faut jamais dire qu’il y aura un match retour à la maison« . L’Egypte dit-il, fait partie des équipes qui défendent le mieux, et la dernière Coupe d’Afrique des nations l’a prouvé. Les Lions seraient donc bien inspirés de profiter de toutes les opportunités qu’ils auront face aux Pharaons, a ajouté Kamara. Surtout que ces opportunités « vont exister sur ce match aller où ils (les Egyptiens) seront obligés d’attaquer et de laisser donc des espaces« , a-t-il assuré. Ce match retour est prévu le mardi 29 mars au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Par BIRANE THIAM
UKRAINE : UNE GUERRE PLUTÔT ÉCONOMIQUE, QUELLES LEÇONS EN TIRER ?
Leçon de première importance pour nous les africains en l’occurrence nos décideurs politiques si l’on s’en tient a des constats exprimes par certains théoriciens de l’histoire des faits économiques contemporains
23eme jour de conflit, enfin comme patiemment attendu, réaction du clan Otan et alliés face à l’équation Pétrole et Gaz. Biden réagit en se tournant vers le Venezuela, principal fournisseur de pétrole des Etats-Unis. Mais l’équation gaz ne peut se résoudre aussi facilement autour de 40% de taux de dépendance des Européens dont 50% pour l’Allemagne (qui maintient sa prudence face à Poutine) sans oublier autour de 100% pour la Pologne pendant que les sanctions financières, économiques et médiatiques se poursuivent et se diversifient.
Leçon de première importance pour nous les africains en l’occurrence nos décideurs politiques si l’on s’en tient a des constats exprimes par certains théoriciens de l’histoire des faits économiques contemporains. Deux (02) exemples peuvent nous édifier sur le sujet, à savoir:
A-Dans le cadre de mesures d’adaptation des régimes de change aux impacts des marches sur les devises des quatre (04) grandes puissances économiques de l’époque, le respect au début des années 1970 du stock minimum d’or à Fort Knox fixé au seuil de dix (10) milliards $us dont la variation en-deçà avait oblige la Président Richard Nixon à interdire la conversion des $ en or et, ce, de manière unilatérale, sans consulter les partenaires européens :
B-La constitution de réserves sur le pétrole américain et la compensation du déficit de consommation interne des Etats-Unis par l’importation depuis les principaux pays producteurs du reste du monde.
Se défaire des dictats de Wall Street…
Ainsi, il urge d’initier et de mettre en application des stratégies de mise en réserve d’une partie de nos ressources naturelles tant convoitées dans les bourses de commerce (commodities markets) et se lancer dans la recherche scientifique, sélectionner un échantillon d’apprenants méritants à des fins de formation dans les métiers de l’exploration et de l’exploitation de sites miniers ainsi que dans les métiers de la transformation industrielle. L’industrie est la seule issue pour parvenir au statut de pays économiquement et financièrement émergents et, à terme, au développement économique tant souhaité. Ce qui précède doit être ingurgité comme avertissement face à une dépendance commerciale et énergétique dont la tendance est encore loin d’être inversée.
L’on se rappelle lorsque, il y a quelques années, le Président Laurent Gbagbo de Côte-D’ivoire a proposé à son homologue de la Guinée Alpha Conde de créer une bourse de commerce permettant de coter et vendre leurs produits (café, cacao, ...) dans le but de se défaire des dictats de Wall Street et du London Stock Exchange, qui abritent les principaux commodities markets. Juste pour appuyer cette mise en alerte, rappelons-nous à l’occasion des panels d’Africa First à Johannesburg (Afrique du Sud), un consultant camerounais à qui revenait la parole a dit: «Je m’adresse aux officiels de la Guinée. Comment se fait-il que, avec le niveau de dotation en ressources naturelles, en l’occurrence minières, les exploitations ne semblent toujours pas bénéficier l’économie guinéenne ?
Emboitant le pas à son ministre de l’économie et des finances, le Président Alpha Conde a rétorqué: «C’est parce que, des détections d’une nappe de métaux ou pierres précieux, une fois l’information lancée par les explorateurs de la société ayant bénéficié de la licence d’exploitation, le stock est automatiquement achète à terme par des opérateurs des bourses de New York et surtout de Londres.
Autant d’exemples de nature à alerter nos décideurs en matière de conception de politiques économiques pour meubler leurs projets de société. Nous avons encore dans notre portefeuille de regrets énormément de gaps à combler avant de nous créer une place dans l’histoire des faits économiques contemporains où l’Occident, qui s’est construit sur les cendres de l’Empire Romain, s’évertue à dicter la voie qui lui procure compétitivité et rendement soutenu au détriment des «autres» acteurs de l’économie mondiale.
BIRANE THIAM
Economiste, spécialiste en Finance de marche et Pratique du commerce international.
Conseiller en administration pédagogique Conakry (Guinée)
par Patricia Lake Diop
COVID-19 OU COMMENT ORIENTER LA VOIE IMPRÉVISIBLE DU DESTIN
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps – Vivre avec. Puis malgré. Ou en présence. Tu as fait renaître l'égalité des Hommes devant l'indicible et l'impossible, repoussé la nuit des temps à la lisière du jour, dessiné et remodelé le néant
#SilenceDuTemps – Les maux se multiplient et la syntaxe se moque des mots : vivre avec... puis malgré… ou en présence... Je n'ose plus te nommer même si tu me croises et me toises chaque instant comme un djinné sans mémoire ...
Si peur que mon corps te serve de réceptacle, qu'une cuirasse de prières me protège en permanence en plus des mantras qui résonnent comme un écho pour me rappeler que la peur de la chose entraîne la chose...
Mes pensées culbutent pourtant à la vitesse V des microbes que tu te plais à répandre avec tant de ferveur autour de toi...
2019, 2020, 2021, 2022.. Un jour tu t'en iras à coup sûr…
Et pourtant tu t'enorgueillis béatement d'avoir percé les abîmes souterrains de la science infinie, que nenni...
Tes variants et défiances ont repoussé les limites de l'imaginaire...
Sais-tu que tu ne réussiras jamais à anéantir l'amour et le renouveau de cette révolution fulgurante et explosive que tu as provoquée dans le monde ?
Des corps sont enfouis et le seront encore, des âmes errent et divaguent dans un monde en dérive certes…
Sans sommation tu as frappé, fauché, terrorisé, enseveli et exterminé avec malice...
Mais la vie est tenace, les vivants ressuscitent et les morts renaissent dans un plan céleste dont tu ignores tous les mystères...
Sais-tu que ta présence immonde est comme l'ombre d’un voleur dont on attend le retour pour un châtiment sans merci ?
Tu as fait renaître l'égalité des Hommes devant l'indicible et l'impossible, repoussé la nuit des temps à la lisière du jour, dessiné et remodelé le néant...
Mais la vie est tenace et les générations qui luisent illuminent déjà l'horizon d’un éclat nouveau...
D'un monde où l'humain sera l'alpha et son âme l'oméga, un monde dans lequel le grand architecte de l'univers régnera en maître souverain.
Exerçant son métier depuis plus de 35 ans, Patricia Lake Diop est l'une des deux premières femmesnotaires du Sénégal. Membre de l'AJS (Association des juristes du Sénégal), elle s'intéresse plus particulièrement à la cause des enfants victimes d'abus sexuels et de viol. Pendant une partie de son enfance passée en Guinée, elle a développé une passion pour les histoires de Leuk le lièvre qui ontmarqué son imaginaire et son goût pour l'écriture, la poésie, les contes auxquels elle s'essaie à ses heures libres.
LES ENTREPRISES BÉNÉFICIAIRES COMPTENT INVESTIR 127 MILLIARDS DE FCFA
Le Groupement MERIDIAM AFRICA Investments SAS - SNCF International - RATP International et ses partenaires Keolis et FONSIS sont les bénéficiaires de la Concession pour l’acquisition, l’exploitation et la maintenance du Brt
Sous la présidence effective du président de la république Macky Sall, le Ministère des infrastructures, des transports terrestres et du Développement, à travers le Cetud, a procédé hier à la signature du contrat de concession pour l’acquisition, l’exploitation et la maintenance du matériel roulant et des systèmes du Brt (Bus rapid transit ou « bus rapides sur voies réservées ») de Dakar. Le groupement d’entreprises bénéficiaire du marché compte ainsi investir 127 milliards de F CFA.
Le premier BRT électrique en Afrique est en plein chantier, bouleversant la circulation dans la banlieue. Mais apparemment, ce sera bientôt un vieux souvenir. En effet, l’Etat vient d’attribuer le contrat de concession pour l’acquisition, l’exploitation et la maintenance du matériel roulant et des systèmes de l’infrastructure.
Dans un document parvenu hier à «L’AS» signé du Directeur général du CETUD, Dr. Thierno Birahim AW, il est indiqué que le contrat de concession a été conclu avec le Groupement MERIDIAM AFRICA Investments SAS - SNCF International - RATP International et ses partenaires Keolis et FONSIS, à l’issue d’un appel d’offres international suivi d’une procédure négociée.
A en croire toujours le Conseil exécutif des Transports urbains de Dakar (CETUD), Autorité organisatrice de la Mobilité, le montant total des investissements prévus se chiffre à 127 milliards de FCFA (35% du coût total du projet) dont 88 milliards de FCFA en investissement initial. Dr. Thierno Birahim AW d’ajouter que sur un linéaire de 18,3 km, reliant les villes de Dakar et de Guédiawaye, le BRT desservira 14 communes, dans les zones les plus densément peuplées et congestionnées de la capitale, en réduisant de moitié les temps de parcours (90 mn à 45 mn) avec des conditions de sécurité, de confort et de régularité substantiellement améliorées. « La région de Dakar, qui fait aujourd’hui 4 millions d’habitants, comptera une population de 7 millions d’habitants en 2040, avec un doublement prévu des déplacements motorisés », rappelle dans la foulée Dr. Thierno Birahim AW qui dit être convaincu qu’avec des bus capacitaires à alimentation électrique, les services du BRT apporteront une solution efficiente à la saturation du réseau routier en transportant en moyenne 300 000 voyageurs par jour, avec un tarif socialement acceptable, pendant la durée de vie de la concession fixée à quinze ans.
TARIFS DU BRT
En effet, soutient le Directeur du CETUD, le modèle d’exploitation est basé sur une tarification zonale, avec des tarifs de base estimés à 350 FCFA pour une zone de BRT et 450 FCFA pour deux zones. «Le principe d’intégration tarifaire entre le BRT, les lignes de rabattement et le TER, permettant aux usagers d’utiliser un seul titre de transport pour des déplacements intermodaux, est prévu », dit-il. Par ailleurs, en référence au caractère social du projet, le CETUD informe que la structuration financière du contrat prévoit que les populations éligibles aux tarifs sociaux soient identifiées par l’Etat du Sénégal pour bénéficier d’une réduction tarifaire de 50%. Selon toujours le CETUD, au moins 10% des voyageurs seront concernés par ces tarifs sociaux.
En termes de création d’emplois, souligne-t-il, le BRT générera 1000 emplois directs en phase exploitation, dont 99% seront recrutés localement avec une politique de ressources humaines visant à privilégier l’accès à l’emploi des femmes et le développement des compétences locales dans le secteur du transport public de masse. A date, assure le DG du CETUD, 1500 emplois directs sont générés par les travaux d’infrastructures en cours d’exécution après une libération des emprises apaisée. Au demeurant, l’utilisation de bus, alimentés à 100% en électricité, permettra de marquer un bond considérable en faveur de la transition énergétique du secteur des transports urbains (59 000 tonnes de CO2 évitées par an). Pour mieux préparer l’avenir, conformément aux ambitions du Plan Sénégal Emergent, la structuration du projet tient compte d’un contenu local fort. En effet, le FONSIS portera pour le compte de l’Etat et des opérateurs locaux 30% du capital de la société d’exploitation du BRT.
En outre, Dr. Thierno Birahim AW indique que concomitamment à la réalisation du BRT, il a été lancé un projet de restructuration du réseau de transport en commun (RTC) pour disposer d’un système de rabattement sur les transports de masse (BRT et TER). A l’en croire, il sera constitué de 32 lignes, d’un parc de 1000 bus neufs à gaz et électriques, de 4 ateliers-dépôts, plus de 80 km de voiries et trottoirs à aménager ou à réhabiliter le long des axes desservis, y compris des carrefours, des arrêts et terminus de bus. «La première phase (2022-2024) porte sur 14 lignes, avec 400 bus à gaz. Ce projet s’inscrit dans les axes stratégiques définis dans le Plan de Mobilité Urbaine Soutenable (PMUS) – 2035 de Dakar, en cours de finalisation, avec entre autres objectifs la promotion d’une mobilité verte, inclusive et résiliente aux changements climatiques », a-t-il conclu.
Par Madi Waké TOURE,
QUE FAIRE POUR ARRÊTER CETTE ÉPIDÉMIE DE DIVORCES DANS LE PAYS ?
Ici comme ailleurs, la durée de vie conjugale est de plus en plus incertaine et de plus en plus courte. Pourquoi en est-on arrivé là ?
Ce qui fait la particularité et la force des sociétés humaines, c’est leur capacité à s’interroger sur les phénomènes, à chercher à les inscrire dans un cadre explicatif afin d’y apporter des réponses adaptées aux problématiques qu’ils soulèvent. C’est dans cette optique qu’il m’est venu à l’idée de réfléchir sans aucune prétention sur un fait social important à savoir le divorce. Car, ici comme ailleurs, la durée de vie conjugale est de plus en plus incertaine et de plus en plus courte. Pourquoi en est-on arrivé là ?
Une certitude : les sociétés africaines installées depuis de longues années dans une crise multiforme aux conséquences sociales terribles, peinent à se réinventer un futur porteur d’espérances. Le chômage chronique des jeunes et les pertes d’emplois par milliers dans le secteur industriel, ajoutés à la dégradation continue des mœurs, ont fini de fragiliser gravement le tissu social avec des liens sociaux de plus en plus médiatisés avec en toile de fond l’argent. Nombreux sont les couples qui vivent dans des logiques « prostitutionnelles » (tu donnes, tu reçois).
De l’avis de plusieurs chercheurs, les problèmes d’argent constituent de nos jours la principale cause de divorce. Et un magazine qui a disparu malheureusement de nos kiosques et qui savait bien lire les faits sociaux, n’hésitait pas à titrer : « Une calculette à la place du cœur ». Terrible et effrayant constat ! Qu’on ne soit pas dès lors surpris par cette cascade de divorces dans un pays où l’immense majorité des hommes ont les poches trouées.
Au registre toujours des causes qui expliquent les multiples divorces, on oublie souvent d’incriminer la différence de conception que les deux conjoints ont du mariage. L’environnement de l’homme africain de sa naissance à l’âge adulte est truffé de discours à caractères religieux, populaires qui font la part belle à La masculinité.
Avouez qu’un schéma mental moulé dans un tel creuset et ancré au plus profond de l’être, il devient difficile de s’en départir du jour au lendemain. Sans compter que cette architecture des rapports entre conjoints est mise à rude épreuve et lézardée de chaque côté par les bourrasques économiques, sociales et culturelles. Parallèlement, la femme, quant à elle, rêve d’émancipation économique, sociale et culturelle. Elle ne veut et ne souhaite plus qu’on l’enferme dans un ghetto préjudiciable à son épanouissement moral et matériel. Vouloir dès lors assembler ces « deux contraires », relève d’un exercice difficile. Ce « choc des contraires » avec deux visions complètement différentes, amplifié par la pression sociale, les tensions économiques… tout cela, dis-je, ouvre la voie à des dérapages qui peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la vie du couple. Comme on le voit, les choses ne sont pas si simples ! Faut-il alors baisser les bras et se dire qu’il n’y a rien à faire par rapport à ce fléau ? Non !!!
L’Etat central a un rôle capital à jouer là-dessus. Il doit mettre en place des mécanismes institutionnels et autres instruments à caractère économique à même de lutter efficacement contre la pauvreté. N’oublions jamais que la pauvreté constitue le premier facteur de diffusion et de propagation de toutes les perversions sociales. Toujours dans le sillage des pratiques qui peuvent sauver le couple, il y a l’impérieuse nécessité pour celui-ci de créer des liens.
Pour Serigne Mor MBAYE (SMM), psychologue-clinicien, certains problèmes dans le couple proviennent de la pauvreté des liens, ce qui entraîne inexorablement une situation de misère affective. Laquelle induit finalement un manque de créativité pour « animer la relation » nous dit le psychologue. Cette situation, analysée par l’homme de l’art et fort préjudiciable à la longévité du mariage, beaucoup de couples la vivent. Alors, que faut-il faire pour préserver l’harmonie du couple sur la longue durée ?
Faire le deuil de son passé pour créer un nouvel espace de communication
La réponse que donne SMM à la préoccupation énoncée plus haut, me parait fort juste : « Nous ne sommes pas encore entraînés à une vie de couple qui suppose un effort soutenu de créativité, de respect d’autrui et de ses rythmes biologiques …Un mariage n’est pas forcément une apposition, il est une opposition entre diverses cultures ». Des lors, estime-t-il, il y a tout un travail qui consisterait pour chacun à faire le deuil de ce qu’il a vécu, de son passé, de sa culture pour arriver à créer un nouvel espace de communication, de dialogue avec le respect comme soubassement.
Dans le sillage de cette réflexion, estampillée SMM, il y a urgence de créer aujourd’hui une agence matrimoniale pour préparer les jeunes au mariage et, surtout, aider les couples en difficulté à pouvoir dépasser les moments difficiles qu’ils vivent. Toujours dans le registre des pistes pour minorer les retombées négatives du divorce, je crois qu’il y a lieu aujourd’hui de refonder le couple à la lumière de nos traditions et coutumes. Mame Diarra Bousso, la mère de Serigne Touba, Mame Fama Wéllé, la mère de El Hadj Malick Sy ont laissé à la postérité l’image de femmes exemplaires à tout point de vue.
S’inspirer de l’exemple de ces braves dames, sublimes de dévouement et de soumission à leurs maris, est-il moins valorisant que suivre certains féministes purs et durs ? La question est posée ! Laye Mboup, brillant chanteur sénégalais, a la réponse à ma question. Je traduis en français une de ses envolées : « Les recommandations que voilà suivies à la lettre par la femme mariée lui réservent une descendance de qualité ; se taire quand le mari gronde ; ne sortir de la maison qu’avec son approbation ; le soir, se laver, porter de beaux habits et se parfumer pour lui plaire ». Ce discours qu’on peut qualifier d’une autre époque est-il recevable aujourd’hui ? Non et plusieurs fois non, me diront certaines femmes. C’est leur droit !
Mais une chose est sûre : l’Africain, voire le Sénégalais, moulé dans une certaine culture souhaiterait que sa femme fonctionnât sur le registre énoncé par Laye Mboup. Dieu sait que si beaucoup de femmes se résolvaient à fermer leur bouche quand leurs maris parlent, certains conflits pourraient ne pas voir le jour dans les couples. Cela dit, ne rêvons pas : les temps ont changé ! Mais de grâce, gardons intactes certaines valeurs qui faisaient la force de nos sociétés.
Réinventons – nous en sommes capables — un schéma de cohabitation qui n’insulte pas les valeurs sur lesquelles nos parents et nos arrières-parents se sont appuyés pour bâtir des foyers à la fois solides et stables et qui constituaient de véritables havres de paix, propices à l’épanouissement moral et social. Je dois conclure et c’est pour emprunter ces mots pleins de sagesse à Cheikh Ahmed Tidiane Sy Makhtom : « Gnak fayda bé sa keur dou tass, mo guene am fayda bé sa keur tass.» Autrement dit, « Mieux vaut pour la pérennité de son ménage un compromis constructif qu’une intransigeance destructrice. » Le Saint homme, en homme de son temps, a vu juste ! Vouloir imposer à ces femmes d’aujourd’hui un type de rapports fondé sur la soumission, c’est courir le risque d’un échec certain. L’immense Cheikh Ahmed Tidiane Sy savait de quoi il parlait. Mais attention : il n’a jamais prôné une faiblesse coupable. Sa démarche s’inscrit dans une perspective surfant sur une bonne intelligence des situations et privilégiant les compromis dynamiques et négociations permanentes au détriment des rapports de forces. C’est là, il me semble, la voie de l’avenir et la bonne direction pour sauver bon nombre de ménages du naufrage.
PLAIDOYER DE MACKY SALL AU FORUM MONDIAL DE L’EAU A LA UNE DE L'APS CE MARDI
Le plaidoyer de Macky Sall à l’ouverture de la neuvième édition du Forum mondial de l’eau, lundi, à Diamniadio (ouest), est le sujet le plus commenté par les quotidiens reçus mardi à l’APS.
Dakar, 22 mars (APS) – Le plaidoyer de Macky Sall à l’ouverture de la neuvième édition du Forum mondial de l’eau, lundi, à Diamniadio (ouest), est le sujet le plus commenté par les quotidiens reçus mardi à l’APS.
Cette rencontre internationale de six jours (21-26 mars) se tient à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, en présence de milliers de personnes venues de nombreux pays.
‘’La sécurité de l’eau pour la paix et le développement’’ est le thème des travaux auxquels ont pris part le président sénégalais, Macky Sall, ses homologues du Congo, Denis Sassou-Nguesso, de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, d’Ethiopie, Sahle-Work Zewde. La vice-présidente de la Gambie, Isatou Touray, le président de la Banque mondiale, David Malpass, et d’autres personnalités y participent.
S’exprimant au premier jour de la rencontre, ‘’Macky Sall a lancé un message pour un apaisement des tensions liées à l’eau’’, rapporte Le Soleil.
L’hôte du forum international a tenu à ‘’sonner l’alerte sur les risques de conflit liés à l’eau’’, lit-on dans L’Observateur.
Le musicien Youssou N’Dour, ministre, conseiller de Macky Sall et ambassadeur du Forum mondial de l’eau, attend de cette rencontre qu’elle donne lieu à ‘’de grandes décisions [permettant] de sortir des sentiers battus et de garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement aux populations (…) démunies’’, ajoute L’Observateur.
L’As relaye l’appel lancé par Macky Sall aux pays membres du G20 à se préoccuper davantage des ‘’problématiques’’ liées à l’eau.
Il évoque aussi l’invitation faite aux 20 pays les plus développés du monde à admettre l’Union africaine au sein de leur association.
‘’Le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques liées à l’eau, à l’image de ce que fait la Banque mondiale depuis des années’’, rapporte Le Quotidien, citant le président sénégalais.
Le président du Conseil mondial de l’eau, qui prend part au forum, a dénoncé les ‘’inégalités’’ liées à l’eau, selon EnQuête.
‘’Face aux sommités mondiales venues des quatre coins du globe, le président de la République, Macky Sall, a alerté la communauté internationale sur la situation de l’eau’’, fait remarquer L’info.
‘’Le G20 sommé par le président de l’UA (le président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall) de prendre en compte les questions liées à l’eau’’, titre Sud Quotidien.
Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, organise un ‘’contre-sommet’’ de l’eau dans la capitale sénégalaise, selon WalfQuotidien. Le Forum mondial de l’eau, ‘’c’est l’affaire des villes, pas de l’Etat’’, écrit le même journal, citant M. Dias.
Un ‘’procès de révélations’’
Les quotidiens continuent d’évoquer le ‘’rebondissement’’ de l’affaire judiciaire entre le député Ousmane Sonko et Adji Sarr. Du nom de la jeune dame qui, depuis un an, accuse le maire de Ziguinchor (sud) de ‘’viols répétés’’.
Rangé dans les tiroirs après de violentes manifestations à l’origine de la mort d’une dizaine de personnes en février-mars 2021, le dossier a été dépoussiéré.
La propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits présumés de viol sera auditionnée ce mardi, en même temps que son conjoint, par le doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Dakar, selon Bés Bi Le Jour.
‘’Elle a tout perdu. Son anonymat, sa bonne réputation et, surtout, son business’’, commente Le Vrai Journal, parlant de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage.
Sa convocation devant le juge est le ‘’premier épisode’’ d’un ‘’procès de révélations’’, selon Tribune.
Selon Vox Populi, l’Etat du Sénégal a signé un contrat de concession avec la société Meridiam, à laquelle il confie l’acquisition, la gestion et la maintenance du ‘’matériel roulant’’ du BRT, le Bus Rapid Transit en construction à Dakar pour assurer le transport des passagers dans la capitale sénégalaise.
Le marché public octroyé à la société Meridiam s’élève à 88 milliards de francs CFA, selon Vox Populi.
Libération révèle un présumé scandale de détournement de 990 millions de francs CFA à la Sonatel.
Selon le journal, deux employés de la société de télécommunications ont été arrêtées à la suite d’une enquête menée sur cette affaire.
Le Témoin Quotidien annonce l’arrestation de trois personnes mises en cause dans cette affaire.
Deux employées de la Sonatel et leur receleur ont été inculpés pour les faits d’association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, recel, selon le même journal.
La requête de Y en a Marre pour une prorogation de 15 jours…
Comme promis, le mouvement Y en a marre a déposé hier, sur la table du ministre de l’Intérieur, une requête de prorogation de 15 jours de révision exceptionnelle des listes électorales, dont la clôture est prévue le 27 mars prochain. La requête du mouvement Y en a marre est motivée par le manque d’informations des citoyens sur les opérations d’inscription sur les listes électorales. Aliou Sané et compagnie accusent le ministère de l’Intérieur d’avoir failli sur la communication.
Précisions de Teranga Sûreté aéroportuaire
Nous avions écrit dans notre édition de samedi qu’Ibrahima Ndiaye, candidat de Yewwi Askan wi, impliqué dans une affaire de viol, est un agent de Teranga Sûreté aéroportuaire (AIBD). C’était une méprise de notre part. La Direction générale de la société a saisi «L’As» pour préciser qu’Ibrahima Ndiaye ne fait pas partie de son personnel, même s’il est agent de sûreté. «L’As» présente ses excuses à Teranga Sûreté aéroportuaire.
Charlatanisme et escroquerie
Le rêve de Mamadou Ndiaye âgé de 29 ans, c’est de voyager. Il s’en ouvre à son ami Daouda Cissé qui le met en rapport avec son marabout Ismaïla Loum. C’est ainsi que le charlatan lui envoie des talismans et de l’eau bénite par le biais de son cousin Daouda Cissé pour des bains mystiques. Après avoir pris les bains, Mamadou Ndiaye perd sa capacité de discernement. Occasion saisie par Daouda Cissé pour lui emprunter la somme de 1,5 million de francs afin d’acheter des parfums et des offrandes. La tante de Mamadou Ndiaye qui a constaté la disparition de son argent porte plainte contre son neveu. C’est après la plainte que Daouda Cissé a accepté de rembourser 1, 5 million de francs à Mamadou Ndiaye. Quant au charlatan, Ismaïla Loum, il avait emprunté à Mamadou Ndiaye 700 000 francs. M. Ndiaye révèle que le duo a réussi à le gruger à hauteur de 5 millions. Devant la barre hier, Daouda Cissé a balayé d’un revers de main les accusations. Pour l’avocat de la partie civile, Me Babacar Ndiaye, les prévenus ont profité de la naïveté de son client pour lui soutirer de l’argent avec la complicité du marabout. Selon le parquet, il y a eu des manœuvres frauduleuses, avant de requérir trois mois ferme contre tous. Quant à la défense, elle pense que le délit d’escroquerie ne peut pas tenir parce que son client n’a pas la capacité d’envoûter la partie civile. Le Tribunal a condamné les prévenus pour complicité de charlatanisme et escroquerie à six mois avec sursis. Mais ils devront payer solidairement à la partie civile la somme de 1,5 million.
Un ex-candidat de Thiès-Est traîne Gabrielle Kane en justice
« J’ai servi une citation directe à Gabrielle Kane alias Zia Kane Gabrielle pour diffamation, injures et collecte de données à caractère personnel. Je lui suggère à cet effet d’activer et de mobiliser tous les gros bonnets qui sont derrière elle et qui l’ont rendue si audacieuse et si effrontée, parce que je ne lâcherai pas l’affaire », avait écrit Souleymane Ciss, alors candidat à la mairie de Thiès-Est. Il était accusé par la féministe Gabrielle Kane d’avoir «consommé une femme «vierge» sur indication d’un conseiller «mystique» avec la complicité de sa famille, particulièrement sa sœur à Thiès ». L’affaire a été appelée à la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar le jeudi dernier et la féministe a nié les faits qui lui valent la citation directe, arguant que son compte Facebook n’est pas public, mais privé. Si ses avocats ont plaidé la relaxe, Me Ousseynou Ngom, conseil du plaignant a maintenu la diffamation, les injures publiques et la collecte illicite de données à caractère personnel. Il a par ailleurs réclamé la somme de 50 millions de Fcfa en guise de dommages et intérêts, l’honneur et la vie privée de son client ayant été atteints. Délibéré le 5 mai prochain.
Ndoye Bane «courtisé» par Yewwi Askan Wi
Vainqueur des élections locales à Pire sous la bannière de la Convergence patriotique pour la justice et l’équité (CPJE), Mamadou Ndoye Bane n’appartient à ce jour à aucune formation politique. Jusqu’ici, il a déroulé toutes ses activités politiques et sociales sous la bannière de son mouvement dénommé «Wàllu Pire». Mais avec la nouvelle donne politique née des dernières élections locales du 23 janvier 2022, nos antennes ont noté des velléités de certains camps politiques de l’avoir dans leurs rangs. C’est ainsi que lors de la rencontre de la coalition Benno Bokk Yaakaar du département de Tivaouane présidée par Mbaye Ndiaye de l’Apr, Ndoye Bane avait été convié. Il avait même pris la parole pour poser sur la table le fait que Pire n’a jamais eu de député. Mais aujourd’hui, le camp présidentiel doit surveiller ses arrières car, selon nos antennes, le tout nouveau maire de Pire est dans le viseur de la coalition Yewwi Askan wi.
A Saint-Louis, le gérant d’une station Oil Libya exproprié
Le gérant de la station Oil Libya située près du dispensaire de Sor à Saint-Louis est dans de beaux draps. Sauf une solution d’urgence, l’opérateur économique Babacar Dièye risque de se retrouver sans toit. En effet, suite aux requêtes, poursuites et diligences de la Banque agricole ex-Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas), le Tribunal de grande instance de Saint-Louis va autoriser, ce matin, la vente aux enchères publiques par expropriation forcée de son immeuble sis au quartier Khor Mission à Sor. La mise à prix de cet immeuble appartenant à Babacar Dièye, d’une superficie de 300 mètres carrés et objet d’un titre foncier, est fixée à 20 millions de FCFA. Toutefois, les enchères ne pourront pas être inférieures à un taux de 1 million de francs CFA.
Un talibé perd la vie dans un accident à Touba
Un talibé âgé de 8 ans a perdu la vie dans un accident au quartier Oumoul Khoura de Touba. L’enfant a eu de graves blessures avant de perdre la vie. Il a été fauché par une voiture conduite par un homme âgé d’une soixantaine d’années. Les faits ont eu lieu dans la nuit du samedi au dimanche. Le chauffeur a été arrêté et déféré au parquet.
L’augmentation du nombre de députée
Le pouvoir a du pain sur la planche. Il ne sera pas aisé de convaincre l’opposition d’accepter de revoir à la hausse le nombre de députés. A moins qu’il fasse un forcing. En tout cas, le constitutionnaliste, Pr Ngouda Mboup, affirme que sans consensus, le nombre de députés ne peut être augmenté à moins de six mois des élections. A en croire l’universitaire, la répartition du nombre de sièges par département se fait sur la base d’un critère démographique tiré du dernier recensement officiel. Selon lui, il est inutile et inopportun de penser à augmenter le nombre de députés pour qui nous avons dépensé des milliards en 2016 pour leur donner de nouveaux outils de contrôle qu’ils refusent d’utiliser.
Le recours de Wàllu Sénégal sera vidé aujourd’hui
Le candidat de la grande Coalition «Wàllu Sénégal» pour la ville de Pikine sera édifié aujourd’hui sur son recours. Le mandataire national de ladite coalition annonce que le recours de la grande Coalition Wàllu Sénégal pour la ville de Pikine près la Cour d’appel de Dakar, concernant l’élection du maire, sera vidé ce mardi 22 mars à 10h. Pour le député Mamadou Lamine Diallo, le peuple attend que le droit soit dit par les juges sur la base des preuves matérielles fournies par leurs avocats. La coalition reste mobilisée, dit-il, pour la justice républicaine, les libertés et la démocratie.
45 milliards pour Saint-Louis, Kaolack et Kolda
Le Sénégal veut améliorer l’alimentation en eau potable dans plusieurs régions. En marge du 9e Forum de l’eau, ouvert hier, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération a signé avec l’Equipe Europe une nouvelle convention destinée au projet Sénégal Eau Potable & Covid-19, pour un montant total de 70.05 millions d’euros, soit environ 45 milliards de FCFA. Grâce à ce nouvel acte dans nos relations déjà très dynamiques avec l’Équipe Europe, s’est réjoui Amadou Hott, le Sénégal va améliorer l’alimentation en eau potable dans les zones de Saint-Louis, Kaolack et Kolda. A l’en croire, il est essentiel d’investir dans l’eau pour favoriser le développement économique et social, améliorer la santé publique et lutter contre les changements climatiques au Sénégal. L’engagement pris hier, d’après le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, renforcera la coopération technique et financière étroite entre la SONES, la Banque européenne d’investissement et l’Union Européenne en vue d’étendre les services relatifs à l’eau dans notre pays. Selon lui, l’aide non remboursable de l’Union Européenne annoncée lors du Forum mondial de l’eau à Dakar, en combinaison avec le prêt de la BEI, permettra à plus de 1,2 million de personnes vivant en zone urbaine et suburbaine d’accéder à de l’eau potable et de bénéficier d’un approvisionnement abordable du liquide précieux.
L’ex-mari tente d’incendier le domicile de ses beaux-parents
Fou amoureux de sa femme du nom de A. A. B. qui lui demande le divorce depuis deux ans, P. S. N. ne veut rien entendre. Selon nos sources, P.S.N. âgé de 42 ans, et A. A. B. âgée de 25 ans, se sont connus, il y a 4 ans, avant de se marier. De cette union, ils ont eu deux enfants. Mais maladivement jaloux, P.S.N. ne cesse de battre sa femme. Lasse d’être malmenée, la dame a déserté le domicile conjugal pour retourner chez ses parents à l’Unité 19 des Parcelles Assainies tout en demandant le divorce. Une demande que refuse P.S.N. qui continue de fréquenter la maison de ses beaux-parents dans l’espoir de convaincre sa femme. Il venait souvent voir ses enfants tout en suppliant son épouse de rejoindre le domicile conjugal. Ce que cette dernière ne veut plus entendre. Ayant marre de cette situation, P.S.N. débarque nuitamment au domicile de ses beaux-parents. Voyant que la fenêtre de la chambre de sa femme et des enfants donne directement sur la rue, P.S.N. verse un bidon d’essence sur la maison et y met le feu. Des habitants du quartier qui ont aperçu la scène interviennent très rapidement pour circonscrire le feu et alpaguer le mis en cause. Alertés, les hommes du Commissaire Khouma débarquent sur les lieux et l’interpellent. Interrogé sur ses agissements délictuels, P.S.N. reconnaît les faits, mais déclare avoir agi ainsi pour manifester son amour à sa femme. Suffisant alors pour qu’il soit déféré au parquet pour menaces de mort, tentative d’incendie d’un véhicule et de lieu habité.