LA MUTUELLE DE SANTE DES AGENTS DE L'ETAT AU BORD D'UN SCANDAL FINANCIER
La Mutuelle de santé des agents de l’Etat fait l’objet d’un tong-tong financier sans précédent. Plus de 780 millions Fcfa ont été décaissés entre 2018 et 2020 pour des dépenses en toc.
La Mutuelle de santé des agents de l’Etat fait l’objet d’un tong-tong financier sans précédent. Plus de 780 millions Fcfa ont été décaissés entre 2018 et 2020 pour des dépenses en toc. Pis, trois prestataires ont « gagné » tous les marchés pendant 4 ans en « violation totale des procédures », renseigne Libération.
En plus, 121,6 millions Fcfa ont été dépensés pour des frais de mission sans ordre ni rien. 33,160 millions Fcfa ont été payés sur la base de facture pro-forma. Pire, l’essentiel des dépenses liées aux achats matériels informatiques, fournitures de bureau.
Pour le ministère de la Santé, les dépenses sont exécutées sans le bon de commande et le bordereau de livraison attestant de la réception des biens. Les achats d’un montant supérieur à 500.000 Fcfa n’ont pas fait l’objet de DPR auprès de 5 fournisseurs comme le recommande le manuel de procédure. Des achats de terrain ont été effectués sans trace de mutations.
MAMADOU IBRA KANE DEPOSE LE TABLIER
Mamadou Ibra Kane n’est plus le Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Il a démissionné de son poste de Président de cette association de presse, après avoir été condamné le vendredi 18 mars 2022
Mamadou Ibra Kane n’est plus le Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS).
Il a démissionné de son poste de Président de cette association de presse, après avoir été condamné le vendredi 18 mars 2022, à un mois de prison ferme et une amende d’un million (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre un de ses anciens employés.
Le Patron du Groupe de Presse “Africaine Communication Édition (Africom Sa)” éditeur de “Stades” et “Sunu Lamb” constatant qu’un “délinquant ne peut diriger le patronat de la presse“, a tout bonnement décidé de démissionner du CDEPS.
DECLARATION DE PATRIMOINE, AHMED AIDARA FACE A L'OFNAC MARDI
Le nouveau maire de la ville de Guédiawaye, Ahmed Aidara, a décidé de se conformer à la loi relative à la déclaration de patrimoine applicable à toutes les personnalités gérant un budget de plus d'un milliard FCfa.
Le nouveau maire de la ville de Guédiawaye, Ahmed Aidara, a décidé de se conformer à la loi relative à la déclaration de patrimoine applicable à toutes les personnalités gérant un budget de plus d'un milliard FCfa.
"En application de la loi nr 2014.17 du 02 avril 2014, j'ai décidé de déposer ma déclaration de patrimoine ce mardi 22 mars 2022", a-t-il annoncé, ce lundi, sur sa page Facebook.
Pour le successeur d'Aliou Sall, cette décision s'inscrit en droite ligne de son engagement de servir sa ville en toute transparence et à travers une gestion vertueuse des deniers publics : "Durant toute la campagne électorale, je m'étais engagé à la matérialisation de mon programme pour le développement de la ville de Guédiawaye au grand profit exclusif de ses populations. Je consacre, à présent, toute mon énergie pour le succès de cette ambition".
CRASH D'UN BOEING 737 AVEC 133 PERSONNES A BORD EN CHINE
L’avion de la China Eastern Airlines, qui s’est écrasé dans la région du Guangxi, dans le sud-ouest de la Chine, a « provoqué un incendie » dans une montagne, selon la télévision publique.
L’avion de la China Eastern Airlines, qui s’est écrasé dans la région du Guangxi, dans le sud-ouest de la Chine, a « provoqué un incendie » dans une montagne, selon la télévision publique. Aucun bilan n’était disponible dans l’immédiat.
Un avion de la compagnie China Eastern Airlines transportant 133 personnes s’est écrasé, lundi 21 mars dans le sud-ouest de la Chine, a rapporté la télévision publique, sans fournir de bilan dans l’immédiat.
Le Boeing 737 s’est écrasé près de la ville de Wuzhou, dans la région du Guangxi, et a « provoqué un incendie » dans une montagne, a indiqué CCTV, ajoutant que des équipes de secours avaient été envoyées sur place.
Selon les médias locaux, le vol MU5735 de China Eastern Airlines avait décollé peu après 13 heures locales (5 heures GMT) de la métropole de Kunming (Sud-Ouest). Il avait pour destination Canton, à quelque 1 300 kilomètres.
Aucun commentaire n’était immédiatement disponible auprès de China Eastern contactée par l’AFP. Le dernier accident aérien majeur en Chine remontait à août 2010. Il avait fait 42 victimes.
L’OMVS REMPORTE LE GRAND PRIX HASSAN II
Lors de l’ouverture, ce lundi, de la 9e édition du forum mondial de l’eau, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), a reçu le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau.
Lors de l’ouverture, ce lundi, de la 9e édition du forum mondial de l’eau, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), a reçu le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau. Venu du Maroc et par ailleurs président du jury, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka a remis le prix au Haut-commissaire de l’OMVS, Hamet Diane Séméga. Il s’agit d’un trophée, d’un certificat et d’un montant 500 000 dollars américains.
Il faut dire que le Grand Prix Mondial Hassan II figure parmi les prix les plus prestigieux et mondialement reconnus et contribue à une prise de conscience globale et encourage à agir concrètement en faveur de la cause de l’eau. Conjointement mené par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, ce prix rend hommage à Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II et à la vision stratégique qu’il apportait à son pays en matière de gestion intégrée et durable des ressources en eau pour assurer sa sécurité hydrique. Ce Prix est attribué tous les trois ans lors de la cérémonie d’ouverture du Forum Mondial de l’Eau.
LOÏC FAUCHON POUR UNE ’’ÉCRITURE DU FUTUR DE L’EAU’’
Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a plaidé, lundi, à Diamniadio, pour une écriture du ’’futur de l’eau’’ pour les États et les collectivités les plus pauvres.
Diamniadio, 21 mars (APS) - Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a plaidé, lundi, à Diamniadio, pour une écriture du ’’futur de l’eau’’ pour les États et les collectivités les plus pauvres.
’’A l’occasion de ce forum, nous devons écrire nous-mêmes le futur de l’eau. Reprenons la maîtrise du cycle de l’eau pour les États et les collectivités les plus pauvres’’, a-t-il dit à l’ouverture du 9ème Forum mondial de l’eau organisé à Diamniadio (30 kilomètres de Dakar).
Selon Loïc Fauchon, l’eau de la nature et l’homme doivent ’’redevenir inséparables’’.
’’La tâche est immense, me diriez-vous sans doute, mais elle est nécessaire. Il faut du temps, me diriez-vous, sans doute. Alors, pressons le pas, forçons l’allure (...). Il y a urgence et ces urgences nous sommes ici à Dakar pour les ecrire’’, a soutenu le président du Conseil mondial de l’eau.
Parlant de ces urgences, il a évoqué la nécessité d’assurer ’’la sécurité de la ressource’’.
’’Disposer de plus d’eau, mais en consommer moins et mieux. La technologie, la part du digital ne suffiront pas. Il faut certes innover innover, encore innover, toujours pomper, transférer, dessaler, recycler, accroître les masses d’eau disponibles’’, a t-il dit.
’’Mais, a t-il ajouté, il nous faut aussi bouleverser nos usages changer nos habitudes et nos comportements et à cette condition seulement que nous saurons partager l’eau pour l’homme et l’eau pour la nature’’.
Le Conseil mondial préconise que le droit à l’eau soit ’’un élément indispensable de la dignité humaine’’, a t-il réaffirmé.
’’Nous disons qu’il faut l’inscrire dans les textes fondateurs, dans les constitutions de chacun des pays, au fronton de nos palais nationaux et locaux, sur les tableaux de nos écoles. Nous disons qu’il faut apporter peu à peu une allocation minimale gratuite. Ainsi, le droit à l’eau deviendra une réalité du quotidien’’’, a fait savoir Loïc Fauchon.
Face aux tensions et conflits liés à l’eau, il a déploré l’absence de concertation.
’’Dans le respect des souverainetés nationales, le Conseil mondial de l’eau en appelle à des règles plus formelles de la médiation internationale. Tous ici, ailleurs, nous voulons la paix des rives et pas la guerre des fleuves’’, a t-il plaidé.
A ce propos, il a cité en exemples l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
’’Coopération plutôt que confrontation, associations plutôt que division qui permettront des terres abreuvées grâce à des fleuves protégés’’, a t-il plaidé.
LE CONSEIL MONDIAL DE L’EAU RÉCLAME L’ANNULATION DE LA DETTE DES PAYS ET COLLECTIVITÉS PAUVRES
Diamniadio, 21 mars (APS) - Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a de nouveau appelé, lundi, à l’annulation de la dette de l’eau pour les États et collectivités les plus pauvres.
Diamniadio, 21 mars (APS) - Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a de nouveau appelé, lundi, à l’annulation de la dette de l’eau pour les États et collectivités les plus pauvres.
’’D’abord la dette, sur ce point monsieur le Président ( Macky Sall), nous vous rejoignons, nous continuons à demander l’annulation de la dette de l’eau pour les États et les collectivités les plus pauvres’’, a-t-il dit à l’ouverture du 9ème Forum mondial de l’eau organisé à Diamniadio (à 30 kilomètres de Dakar) .
L’annulation de cette dette doit se faire avec une exigence de réinvestissement immédiat dans la construction des infrastructures d’eau et d’assainissement, la maintenance et les formation, a souligné le président du Conseil mondial de l’eau.
Loïc Fauchon a, dans le même temps, réaffirmé la mise en place d’un Fonds bleu international émanant des financements du climat, afin de sécuriser l’accès universel à l’eau.
Il a insisté sur le fait que des financements massifs et contrôlés permettront de faire face aux défis de nourrir la planète et de garantir une mobilisation progressive de centaines de milliards de mètres cubes supplémentaires.
Le Conseil mondial de l’eau envisage de proposer durant la Forum de Dakar l’addition des ressources non conventionnelles en eau et en énergie afin de favoriser l’accès à l’eau du monde rural et périurbain par le biais de financemnts hybrides.