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22 juin 2025
J'AI DÉCIDÉ DE ME RETIRER DE LA VIE PUBLIQUE
Le célèbre journaliste sénégalais a fait une annonce surprenante. En effet, Cheikh Yérim Seck va observer une diète médiatique. L’annonce a été faite par lui-même à travers une vidéo
Le célèbre journaliste sénégalais a fait une annonce surprenante. En effet, Cheikh Yérim Seck va observer une diète médiatique.
L’annonce a été faite par lui-même à travers une vidéo. « Je me retire de la vie publique », a-t-il annoncé. Cheikh Yérim Seck de poursuivre : « Au moment où j’écris ces lignes, mon fils, Seydou Souleymane Seck, sort de la maison d’arrêt de Mbour pour se diriger vers notre demeure familiale. Tenter de récupérer cet ado de 19 ans, après un épisode de cette gravité, est un job à plein temps. J’ai décidé de me retirer de la vie publique pour m’y consacrer ».
Le Chroniqueur de l’émission Jaakarlo assure que désormais que « le journalisme, l’analyse politique et la vie médiatique » sont désormais derrière lui. « Dans les prochains jours, Yerimpost va être désactivé, la vente de la moitié des parts de Dakaractu est en train de se parfaire. Je vais passer mes journées à m’occuper de mes enfants, de mes épouses, de ma mère à la santé fragile », a-t-il martelé.
Pour ce qui concerne ses activités professionnelles, Cheikh Yérim Seck va se consacrer au lancement d’un cabinet spécialisé, notamment, dans la communication et le lobbying.
LEGISLATIVES 2022, NDOYE BANE TRES CONVOITE
Vainqueur des élections locales à Pire sous la bannière de la Convergence patriotique pour la justice et l’équité (CPJE), Mamadou Ndoye Bane n’appartient à ce jour à aucune formation politique.
Vainqueur des élections locales à Pire sous la bannière de la Convergence patriotique pour la justice et l’équité (CPJE), Mamadou Ndoye Bane n’appartient à ce jour à aucune formation politique.
Jusqu’ici, l'animateur au Groupe Futurs Médias (GFM) a déroulé toutes ses activités politiques et sociales sous la bannière de son mouvement dénommé «Wàllu Pire».
Mais, avec la nouvelle donne politique née de son élection comme maire de Pire au dernier scrutin local du 23 janvier 2022, le journal L'AS note des velléités de certains camps politiques de l’avoir dans leurs rangs.
C’est ainsi que lors de la rencontre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) du département de Tivaouane présidée par Mbaye Ndiaye de l'Alliance pour la République (APR), Ndoye Bane avait été convié. Il avait même pris la parole pour poser sur la table le fait que Pire n’a jamais eu de député.
Toutefois, le camp présidentiel doit surveiller ses arrières. Car, selon certaines indiscrétions, le tout nouveau maire de Pire est aussi dans le viseur de lYewwi Askan Wi (YAW) qui veut l'enrôler dans sa coalition aux prochaines élections législatives.
LE SENEGAL N'A NI MESSI NI MBAPPE
À quelques jours d’Egypte – Sénégal en qualification pour la Coupe du Monde, Ahmed Hassan a évoqué son degré de confiance pour les Pharaons.
À quelques jours d’Egypte – Sénégal en qualification pour la Coupe du Monde, Ahmed Hassan a évoqué son degré de confiance pour les Pharaons.
Les Champions d’Afrique contre les vice-champions d’Afrique en titre : rendez-vous les 25 et 29 mars, dans le cadre des barrages d’accession à la Coupe du Monde 2022, au Qatar. A l’approche de cette double confrontation, l’ancien capitaine des Pharaons d’Egypte, Ahmed Hassan, s’est mouillé.
L’ancien milieu de terrain d’Al Ahly, du Zamalek, d’Anderlecht, de Be?ikta? entre autres, a notamment évoqué les forces de l’équipe entraînée par Aliou Cissé. Joueur le plus capé de la sélection de l’Egypte avec pas moins de 184 capes, Ahmed Hassan ne s’emballe pas pour les Lions du Sénégal.
« Je ne vois pas le Sénégal comme étant un adversaire impossible à battre. Il ne possède ni Messi, ni Mbappe et l’Egypte est capable de compenser les différences techniques et physiques par la combativité et l’état de détermination des joueurs », a t-il lâché au micro de OnTime Sports. Sadio Mané et ses partenaires savent comment répondre.
Dans sa carrière internationale avec l’Egypte, Ahmed Hassan a eu à affronter à six reprises l’Equipe Nationale du Sénégal, notamment deux fois en qualifications de la Coupe du Monde 2002. Titulaire à chaque fois, il assisté à trois victoires, une défaite et un match nul pour son équipe.
LES PHYSICIENS MÉDICAUX EN GRÈVE
Les physiciens médicaux sont en mouvement d’humeur. Parmi les revendications avancées figurent en bonne place le statut des physiciens médicaux, leur reconnaissance comme des professionnels de santé.
Les physiciens médicaux sont en mouvement d’humeur. Parmi les revendications avancées figurent en bonne place le statut des physiciens médicaux, leur reconnaissance comme des professionnels de santé. Dans un communiqué rendu public, ils expliquent que les physiciens médicaux, actuellement sous statut contractuel demandent aussi leur intégration dans la fonction publique. Ils veulent également une radiothérapie. « Les physiciens médicaux se mobilisent aujourd’hui pour défendre leur profession, sans statut au sein de l’administration sénégalaise et, par conséquent, très sous-payés, eu égard à nos diplômes de niveau Bac+7, et pourtant indispensables dans un service de radiothérapie », a fait savoir le document public.
Ces praticiens estiment qu’au plan des instruments juridiques internationaux et de la législation nationale, « aucun traitement en radiothérapie ne peut se faire sans l’implication d’un physicien médical ». « La radiothérapie, destinée à irradier une tumeur cancéreuse en prenant soin d’épargner les tissus sains environnants, intervient chaque année dans le traitement de plus 4000 patients au Sénégal », a fait savoir le document. En évoquant les raisons d’une telle action, ils soulignent que c’est « après plusieurs démarches auprès des ministères concernés (Santé et Fonction publique), notre situation demeure inchangée ».
SANTE BUCCO-DENTAIRE, 62 % DES MALADES N’ONT PAS RECOURS AUX SOINS
Au Sénégal, 76% de la population présente une ou plusieurs pathologies dentaires. Seulement 62% de ces populations de malades n’ont pas encore recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste.
Au Sénégal, 76% de la population présente une ou plusieurs pathologies dentaires. Seulement 62% de ces populations de malades n’ont pas encore recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste. Le Directeur de la lutte contre la maladie (Dlm) a fait le point hier à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. « D’après les dernières données à notre disposition, s’agissant de la population adulte du Sénégal, 76% au moins présentent une ou plusieurs pathologies dentaires. C’est un nombre très important. S’agissant des pathologies de la gencive, nous avons 72% de la population adulte qui présente une pathologie liée à la gencive », a dit Docteur Babacar Guèye. Il a ensuite souligné que ce qui est le plus important et qui montre qu’il faut faire de la sensibilisation, « c’est que 62% de ces populations-là qui présentent des pathologies bucco-dentaires n’ont pas recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste en la matière ».
Selon le directeur de la lutte contre la maladie, la santé bucco-dentaire et les autres pathologies comme le diabète et le cancer relèvent des facteurs de risques évitables, notamment la mauvaise alimentation, avec la consommation d’aliments sucrés, l’usage abusif d’alcool et le tabagisme. Questionné sur la disponibilité des spécialistes pour prendre en charge cette pathologie, Docteur Guèye note que c’est un contraste avec les efforts du gouvernement du Sénégal pour pouvoir renforcer le dispositif de prise en charge de la pathologie bucco-dentaire. Cela dans le cadre de l’amélioration de la santé bucco-dentaire.
« Aujourd’hui, nous ne pouvons pas noter moins de 570 chirurgiens-dentistes au Sénégal répartis entre 2/3 au niveau des structures privées. Mais les 200 à peu près sont dans les structures publiques », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Rokhaya Diakhaté, présidente de l’amicale des femmes chirurgiens-dentistes du Sénégal (Afcds) a expliqué : « Nous jouons notre partition au niveau du Ter, des gares de Rufisque, Thiaroye et Diamniadio pour sensibiliser l’ensemble des passagers à faire attention aux maladies bucco-dentaires mais également à connaître les techniques de brossage. Mais aussi de voir ce qu’il ne faut pas faire pour ne pas les avoir. 80 000 passagers ont été vus, on a aussi fait de la référence ».
Par Mamadou Ndiaye
IMMERSION
A question simple, réponse d’évidence. L’eau détermine toute vie sur terre. Qu’elle soit abondante ou rare, la ressource suscite appétit et convoitises ou engendre des colères homériques suivant les calamités infligées aux hommes.
A question simple, réponse d’évidence. L’eau détermine toute vie sur terre. Qu’elle soit abondante ou rare, la ressource suscite appétit et convoitises ou engendre des colères homériques suivant les calamités infligées aux hommes. Ici ou là qualité et quantité d’eau suffisantes, ailleurs déficit chronique d’approvisionnement et assainissement déliquescent.
D’insoutenables scènes s’observent autour des points d’eau : robinets, bornes fontaines, puits, rivières, lacs, marigots, affluents et fleuves se transforment partout en foire d’empoigne avec pour protagonistes des populations qui vivent un quotidien toujours plus aléatoire, plus incertain, en un mot plus chaotique. Une eau saumâtre, médiocre en définitive, constitue le lot de plus de deux milliards d’êtres humains vivant sur une planète pourtant submergée d’eaux de surface et imbibée de ressources hydriques souterraines.
Donc le monde regorge d’eau. Tous les experts s’accordent pour l’affirmer, preuve à l’appui. Ce même monde vit dans l’angoisse partagé entre catastrophes naturelles et dérèglement climatique dont les premiers effets se font nettement sentir à une vaste échelle. Des pluies diluviennes engloutissent des champs et des habitations dans une partie de l’hémisphère. Dans l’autre, la sécheresse le dispute aux hausses de températures, occasionnant le plus souvent d’impressionnants feux de brousses qui ravagent tout sur leur passage.
S’en suit une désolante déforestation. Laquelle prive l’espace considéré de précipitations, ce qui entraîne un appauvrissement des sols impropres à l’agriculture. La question que chacun doit se poser en priorité est : ce monde est-il moins vivable que les époques précédentes ? Les examens attestent que « les guerres du 21ème siècle auront l’eau pour enjeu. »
Des risques majeurs, tant humains que naturels, jalonnent le futur exposé à des crises d’ampleur. La population mondiale croît assez vite. Tandis que la demande en eau douce augmente pulvérise des records. Plus que jamais en ces circonstances, la pédagogie doit l’emporter sur la démagogie pour inverser le rapport à l’eau. Jusqu’ici l’usage abusif a caractérisé le mode de consommation de la ressource disponible déjà très convoitée.
Au regard des contraintes, l’accès à l’eau s’avère difficile et inégal dans bien des régions du monde. C’est particulièrement vrai en Afrique. D’innombrables cours d’eau arrosent le continent très peu outillé en revanche pour en jouir. Pire, au Tchad, au Mali et au Soudan, de mythiques lacs disparaissent à vue d’œil. Conséquences : éleveurs, pasteurs, agriculteurs, se déplacent vers d’autres aires moins hostiles. La pression sur les terres neuves ne va pas sans heurts. Ceux-ci aboutissent le plus souvent à des conflits préjudiciables à l’harmonie censée régner entre des acteurs ruraux condamnés à vivre ensemble.
Entre les attentes des uns et les exigences des autres, les équilibres précaires, une fois rompus, provoquent des tensions qui désarticulent le tissus social. A ces conflits viennent se greffer des crispations identitaires véhiculées par des citoyens peu regardant sur les vrais socles de société.
Près de 25 ans après Marakech, le Forum mondial de l’eau renoue avec l’Afrique en faisant converger à Dakar plus de quatre mille experts, spécialistes, dirigeants, chefs d’entreprises, conviés à réfléchir sur de nouvelles problématiques liées à l’eau en présence de Chefs d’Etat et de représentants des grandes institutions multilatérales.
Le thème : « la sécurité de l’eau pour la paix et le développement » renseigne sur le niveau de préoccupation touchant à la raréfaction de la ressource hydrique qui fait face à une forte pression démographique et à des activités industrielles polluantes. La rencontre de Dakar sonne l’alerte et invoque l’hydro-diplomatie comme un levier approprié de gouvernance des bassins mis en valeur à travers des projets structurants d’intégration avec une propension à plus de protection des cours d’eau frontaliers.
En ouvrant le Forum, le président sénégalais Macky Sall a invité la communauté internationale à « prêter attention aux questions liées à l’eau. » Les enjeux sont globaux, dira-t-il, soulignant qu’avec ses 30 millions de Km2 de superficie, l’Afrique constitue la 8ème économie mondiale. D’où son vœu d’un élargissement du G20 au continent africain, une puissance en devenir. Le déclic viendrait-il de cette dynamique qui s’observe à Dakar, se demande Loïc Fauchon, Président du Conseil Mondial de l’eau. Selon lui l’eau rassemble et ne divise pas. Il privilégie des actions concertées pour cerner « l’eau de demain grâce à l’eau d’aujourd’hui. »
Face aux périls et aux paradoxes que charrie l’eau, le patron du CME suggère de « presser le pas et de forcer l’allure » afin de réinventer de nouveaux usages conforment au droit à l’eau « opposable au tiers. » Certes nul n’est propriétaire de l’eau (en amont et en aval) des sources, mais de nouvelles règles plus formelles doivent être établies pour instaurer une paix durable des rives entre des peuples d’eau et empêcher que des prétentions pernicieuses ne vicient l’atmosphère.
Des organisations d’intégration, à l’image de l’OMVS et de l’OMVG, pour la mise en valeur respective des fleuves Sénégal et Gambie, ont vocation à incarner le traitement bienveillant de la ressource et son utilisation rationnelle de nature à la préserver durablement. De notables progrès sont enregistrés. Mais il reste beaucoup à faire.
Toute personne a droit à l’eau. Voilà une affirmation forte soutenue par les participants qui y voient le principe énoncé d’une gouvernance mondiale de l’eau à travers toutes ses déclinaisons dans les cours et les bassins. Ainsi, donner une force juridique aux cadres d’intégration constitue un net progrès sans jouer toutefois à gribouille.
L’Afrique existe grâce à l’image qu’elle projette dans le monde. A-t-elle les moyens d’apaiser les angoisses et de se relancer ? Les pays, comme les hommes, sont, après tout, façonnés par le regard des autres. Grâce à ses atouts hydriques, l’Afrique pourrait peser sur les débats futurs centrés sur les besoins en eau qui se font jour.
L’or bleu va-t-il supplanter l’or noir dont l’âge d’or se conjugue au passé avec l’essor des énergies vertes ?
LES CONDUCTEURS DE FORAGE RÉCLAMENT DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL
La Fédération nationale des conducteurs de forage du Sénégal a plaidé, mardi, en faveur d’une amélioration des conditions de travail de ses membres, pour ‘’la pérennité de la performance et la qualité’’ du service.
Kaolack, 22 mars (APS) - La Fédération nationale des conducteurs de forage du Sénégal a plaidé, mardi, en faveur d’une amélioration des conditions de travail de ses membres, pour ‘’la pérennité de la performance et la qualité’’ du service.
Cette fédération célébrait son assemblée générale à Kaolack (centre), en présence des concessionnaires de l’hydraulique, dont Flex eau, Aquatech, ASUFOR et Aguaren, ainsi que d’autres acteurs du secteur.
Cette rencontre, qui coïncide avec le Forum mondial de l’eau qui s’est ouvert lundi à Diamniadio, a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Daouda Sène.
"Il est de toute évidence que l’amélioration des conditions de travail des conducteurs de forage est aujourd’hui un intrant sine qua non pour la pérennité de la performance et de la qualité du service", a dit le président de la Fédération nationale des conducteurs de forage, Cheikh Wagne.
Il estime que "les conditions de travail des conducteurs de forage restent encore à améliorer, car leur statut ne permet pas de profiler un plan de carrière bien défini".
"Les contrats des travailleurs qui sont sous forme de CDD n’envisagent aucune possibilité d’avancement ni d’amélioration de situation au moment où certains d’entre eux ont totalisé plus de 30 ans de service", a déploré M. Wagne.
Selon lui, les travailleurs de forage arrivent difficilement à préserver leur dignité du fait de la précarité des salaires qui ne peuvent pas satisfaire leurs besoins.
Cheikh Wagne déclare que " l’absence de bulletins de salaire et le manque de couverture sociale sont devenus inquiétants et exposent les travailleurs de forage à un avenir incertain".
Dans ces conditions, se désole-t-il, "les travailleurs de forage n’ont aucun espoir de voir des versements de cotisations à l’IPRES en vue d’une pension de retraite".
"Nous appelons à une concertation entre employeurs, employés et le ministère de tutelle pour trouver des solutions permettant, non seulement aux entreprises de s’aligner à la conformité, mais aussi d’installer les employés dans leurs droits", a poursuivi le président de la Fédération nationale des conducteurs de forage du Sénégal.
Il précise que sa structure compte plus de 2000 membres sur l’ensemble du territoire national.
LE MANQUE D’EAU À L’ORIGINE DE L’AUGMENTATION DES CAS CE COVID AU SENEGAL
Les difficultés d’approvisionnement correct en eau des communautés et structures de santé sénégalaises ont, en partie, été à l’origine de l’augmentation du nombre de contaminations au nouveau coronavirus au plus fort de la crise sanitaire
Diamniadio, 22 mars (APS) – Les difficultés d’approvisionnement correct en eau des communautés et structures de santé sénégalaises ont, en partie, été à l’origine de l’augmentation du nombre de contaminations au nouveau coronavirus au plus fort de la crise sanitaire, a soutenu, mardi, le docteur Babacar Ndoye, un consultant à l’Organisation mondial de la santé (OMS).
"Dans les structures sanitaires, il y a un manque d’eau en quantité et en qualité mais aussi au niveau de la communauté, ce manque d’eau a été constaté lors de la crise sanitaire et a expliqué l’explosion des cas’’, a-notamment déclaré le médecin.
Le consultant pour le programme Prévention et contrôle des infections (PCI) de l’OMS pour la Santé dans le cadre de la réponse à la pandémie de la Covid-19 intervenait à un panel organisé dans le cadre du Forum mondial de l’eau ouvert lundi à Diamniadio, dans la région de Dakar.
Le panel était axé sur le thème : ’’"Contrôler les épidémies : Coordonner au mieux Eau et Santé".
Partant du constat relatif aux difficultés d’accès à l’eau, le docteur Ndoye a souligné la nécessité de partir des leçons apprises de la pandémie afin de préparer l’avenir.
"Il faut certes de l’eau mais le plus essentiel, c’est la gestion de l’eau", a estimé le professeur Ndoye, ancien responsable du Programme national de lavage des mains (Pronalin) du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
"Le rôle de l’OMS, ce n’est pas d’aller chercher l’eau, mais, c’est surtout sa gestion, pour avoir une eau de qualité qui va dépendre des institutions mais surtout des communautés", a dit le consultant.
En effet, a-t-il souligné, "l’eau dont on a besoin au niveau des structures sanitaires est différente de l’eau dont on a besoin dans les ménages. Donc, c’est tout un ensemble de normalisation et de standardisation qui entre dans le cadre de la gestion de l’eau’’.
Il a insisté sur l’importance de diffénrencier l’eau pour le lavage des mains, l’eau pour la cuisine et l’eau pour les soins.
Le Forum a, dans le même temps, été l’occasion pour l’OMS de lancer un nouveau programme conjoint avec l’UNICEF pour l’amélioration de l’hygiène des mains.
Selon Guy Mbayo de l’OMS, il s’agit d’identifier les déficits constatés durant les épidémies pour apporter des réponses avec tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en eau
L’idée à travers ce programme est de "transformer les données en informations et les informations en actions en établissant également un dialogue entre les acteurs pour une prise en question de cette dimension eau en santé dans les politiques publiques".
Le Forum mondial de l’eau ouvert lundi par le chef de l’Etat se poursuit jusqu’à vendredi au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio avec comme principal thématique "la sécurité de l’Eau pour la paix et le développement".
Plusieurs sessions liées à la santé sont au programme de ce Forum, une opportunité d’améliorer les connaissances en la matière et de changer les comportements liés aux questions d’eau et d’assainissement et aussi aux solutions qui existent ailleurs dans le monde.
VERS L’HARMONISATION DU SYSTÈME DE TARIFICATION DE L’ÉLECTRICITÉ
Ibrahima Amadou Sarr, président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), a annoncé mardi, à Saint-Louis (nord), l’harmonisation prochaine du système de facturation de l’électricité au Sénégal
Saint-Louis, 22 mars (APS) - Ibrahima Amadou Sarr, président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), a annoncé mardi, à Saint-Louis (nord), l’harmonisation prochaine du système de facturation de l’électricité au Sénégal, reconnaissant des disparités jusqu’ici entre zones urbaine et rurale.
"Nous allons vers l’harmonisation totale du système de facturation dans tout le pays’’, a dit à la presse M. Sarr en marge d’une tournée d’évaluation du système pratiqué en milieu rural où des concessionnaires ont été désignés pour fournir l’électricité aux populations.
Il a souligné que ces concessionnaires ont été choisis pour fournir l’électricité dans la zone rurale. Ces derniers, du fait notamment de l’importance des investissements consentis et du marché relativement limité, appliquaient des tarifs plus élevés en zone rurale que ceux de la Senelec, a-t-il déploré.
Il y a également qu’en milieu rural, la tarification se faisait au forfait, a ajouté M. Sarr, notant que les populations ont émis des protestations contre ce système de facturation.
Ce qui a poussé le président a demandé en 2018 l’application de la première tranche de tarification de Senelec par les opérateurs en milieu rural et la prise en charge de la moitié de la facture par le fonds de soutien à l’énergie.
"Aujourd’hui, il s’agit de voir où en est-on dans l’application des dernières mesures en attendant d’arriver à une harmonisation totale de tarifs", a expliqué M. Sarr, signalant que les tarifications seront bimestrielles comme en zone urbaine et le système sera le même.
Des représentants des localités de la région concernées par ce système décrié ont pris part à cette rencontre et échangé avec les autorités de la CRSE et de la Comasel, concessionnaire attitrée de la zone.
LE MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE DEVRAIT AVOIR UN POUVOIR D’INJONCTION
Le Médiateur de la République devrait s’adapter aux mutations de la société en ayant des pouvoirs d’injonction par rapport à l’Administration, a estimé, mardi, le magistrat Demba Kandji, actuel titulaire du poste.
Dakar, 22 mars (APS) - Le Médiateur de la République devrait s’adapter aux mutations de la société en ayant des pouvoirs d’injonction par rapport à l’Administration, a estimé, mardi, le magistrat Demba Kandji, actuel titulaire du poste.
’’La Médiature de la République instituée depuis 1991 n’a pas suivi et subi l’évolution de l’Administration qui s’est renforcée en termes d’efficacité et de compétences (…). Il faudrait que le Médiateur de la République ait des pouvoirs d’injonction par rapport à l’Administration’’, a déclaré M. Kandji.
Il présidait l’atelier sur ’’la médiation institutionnelle dans l’Etat de droit’’ organisé par la Médiature et la Commission d’évaluation et de suivi des politiques et programmes publics (CESPPP).
La rencontre a enregistré la participation de responsables d’Institutions, de l’administration publique et de représentants de la Société civile.
Elle a pour objectif d’apporter la contribution de la Médiature et de la CESPPP à la préservation de l’Etat de droit et la pacification de l’espace public tout en renforçant la confiance mutuelle entre les acteurs.
’’Il faudrait peut-être des délais de temps, circonscrire les procédures et enfermer tout ça dans un pouvoir injonctif confié au Médiateur de la République’’, a insisté Demba Kandji, envisageant, demain, la ’’reconversion’’ de la Médiature ’’en Défenseur des droits tout simplement’’.
Il estime que la Médiature doit s’adapter aux mutations de la société et de l’Administration. ’’Est-ce que l’on ne devrait pas aujourd’hui envisager un pouvoir d’injonction à la disposition du Médiateur’’, s’est-il interrogé.
’’Aujourd’hui, le Médiateur devrait avoir une certaine dynamique, un pouvoir injonctif pour acculer l’Administration s’il y a lieu’’, a-t-il dit, soulignant la nécessité de s’arrêter pour faire un bilan d’étape et redéfinir les contours de cette institution.
Selon lui, il faudrait qu’au-delà de la saisine, que le Médiateur puisse disposer d’un certain impérium pour voir aboutir les réclamations légitimes du citoyen.
Il s’agira d’avoir ’’plus d’autorités et de pouvoirs’’’ au profit du citoyen.
Pour sa part, le président de la commission d’évaluation et suivi des politiques et programmes publics (CESPPP) dit avoir constaté ’’une montée en puissance des litiges et des problèmes entre les citoyens et l’Administration’’.
Selon El Hadji Ibrahima Sall, le but visé est d’apaiser les relations entre les citoyens et l’Administration mais aussi désengorger la justice pour permettre un règlement à l’amiable des problèmes.
La Médiature, dit-il, a besoin d’ajuster ses moyens, son organisation et ses structures aux défis qui se présentent à elle.
’’Nous avons besoin d’envisager à travers les litiges et problèmes entre citoyen-Administration (…) de penser la réforme de l’Etat et la réformes des services publics de notre pays et de l’Administration’’, a-t-il souligné.
EL Hadji Ibrahima Sall a développé le thème : ’’Pour une médiation entre Etat et citoyens plus lisible, plus accessible et plus effective’’.
Le directeur de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé a abordé : ’’Principes et valeurs dans une société apaisée : rôle et contribution des régulateurs’’.
Les débats ont été modérés par le Pr de Droit Serigne Diop, ancien Médiateur de la République.
Les recommandations issues de la rencontre seront transmises au chef de l’Etat.