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22 juin 2025
LES ENSEIGNANTS DU NORD SINDIAN, INQUIETS, INTERPELLENT L’ETAT
Dans le nord Sindian, il n’y a presque plus l’ombre d’un enseignant, d’un élève ou d’un directeur d’école dans les établissements élémentaires proches de la zone d’échange de tirs entre l’Armée sénégalaise et les hommes de Salif Sadio.
Dans le nord Sindian, des acteurs de l’école, notamment ceux de l’élémentaire, soutenant n’être plus stables sur le plan pédagogique, ont quitté les écoles pour remonter vers des zones plus calmes entrainant ainsi la fermeture d’une dizaine d’écoles le 14 mars dernier. Selon des acteurs de l’éducation, l’intervention militaire en cours contre les bases rebelles pourrait nuire aux intérêts de l’école dans cette zone de la Casamance et sacrifier des générations d’élèves. Ils demandent surtout à l’Etat de trouver des stratégies d’insertion des enseignants et des élèves dans d’autres écoles avec un réaménagement «spécial» du calendrier scolaire pour eux.
Dans le nord Sindian, il n’y a presque plus l’ombre d’un enseignant, d’un élève ou d’un directeur d’école dans les établissements élémentaires proches de la zone d’échange de tirs entre l’Armée sénégalaise et les hommes de Salif Sadio. Les corps administratifs comme pédagogiques, de même que les habitants des villages proches des zones d’intervention de l’Armée ont déserté les lieux, fuyant ainsi les «balles perdues» ou les bruits assourdissants des tirs envoyés par les soldats au niveau des bases rebelles dans le fief de Salif Sadio en Casamance.
Dans les communes environnantes, presque l’ensemble des bras valides sont partis vers la frontière gambienne ou vers d’autres zones plus clémentes. Le climat n’est plus favorable aux enseignements-apprentissages. Ce, alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur la longue grève des enseignants qui a négativement impacté le quantum horaire. Un arrêt des cours qui avait mis l’école sénégalaise en stand-by, le temps d’un «bras de fer» des syndicats avec le gouvernement. C’est alors que les cours avaient à peine repris que des opérations de ratissage ont été déclenchées dans le département de Bignona, plongeant encore une partie de l’école sénégalaise dans un avenir incertain. « Ce sont en moyenne 4 salles de classe et environ 6 classes pédagogiques composées de doubles flux et de multigrades », a fait savoir l’ancien maire de Sindian et leader du mouvement « Bourabé », Yankhoba Sagna, selon qui l’avenir de l’école dans le nord Sindian dépendra de ce que les belligérants feront à Bignona, particulièrement dans la zone polarisant les communes de Sindian, Djibidione et Oulampane.
Fermeture massive d’écoles et de collèges
En effet, la reprise unilatérale des actions de l’Armée contre les bases de Salif Sadio a provoqué la fermeture d’une trentaine d’écoles élémentaires, préscolaires, maternelles, garderies d’enfants et écoles de la communauté de base depuis le 14 mars dernier. Des écoles qui, pour la plupart, polarisent deux à trois villages chacune. «Aujourd’hui, ceux qui sont complètement impactés ont été déplacés et intégrés dans des communes de Sindian. Ce sont, pour la plupart, des élèves du primaire parce que, tout simplement, on peut commencer un cours et que ça dégénère.
L’enseignant peut certes rapidement quitter à vélo par exemple. Mais il a aussi l’obligation de raccompagner tous ses élèves jusque chez eux», a expliqué le secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) à Bignona, Yankhoba Badji. Il précise que «aucun enseignant n’a été blessé». Cependant, il leur a demandé dans un communiqué de quitter s’ils sentent le moindre danger. Son camarade secrétaire général de la section Saemss de Bignona, M. Sambou, a fait savoir que les enseignants du lycée de Djibidione se sont même réunis et ont envoyé une correspondance à l’inspection Académie pour une suite à réserver à leur situation dans les écoles en plein temps d’affrontement. Selon Ndongo Sarr du Cusems, l’idéal aujourd’hui, c’est d’assurer la sécurité à tous les acteurs de l’école mais aussi et surtout trouver des stratégies pour les élèves en classe d’examen par un «réaménagement spécial» du calendrier scolaire en les renvoyant aux sessions de remplacement pour ne pas les faire composer en juillet.
«Il appartient à l’Etat de prendre toutes les dispositions en les réintégrant dans d’autres écoles le plus rapidement possible, sinon ce seront des générations sacrifiées qui vont perdre une année d’enseignement-apprentissage», a dit Tamsir Bakhoum du Saemss qui considère que cette nouvelle situation à Bignona va nuire aux intérêts de l’école dans le Nord Sindian. Le problème surtout, dit-il, c’est comment revoir la carte scolaire au niveau des zones devenues dangereuses. «C’est une psychose éternelle, les enseignants et les élèves vont être allergiques aux bruits, pédagogiquement parlant, ils ne sont plus stables. Ce, sans compter cette dislocation d’une société vers Ziguinchor, la Gambie et Bignona».
D’après les dires de Mamadou Tamba du G20, il y a des mesures qui sont en train d’être prises pour voir comment accueillir tous ces élèves et enseignants dans d’autres communes. S’agissant des enseignants, qui ont en principe reçu une bonne formation, peut-être qu’ils auront la force psychologique de retourner dans ces zones lorsque les familles seront de retour. « Il y a 15 ou 20 ans, elles avaient vécu des situations pareilles. Et c’est au moment où ces familles pensaient avoir une vie normale que survient encore ce problème. Donc pour que toutes ces familles reviennent dans la zone, il faudra qu’il y ait d’abord un climat propice à la reprise de la vie normale «, a souligné, l’ancien maire de Sindian, Yankhoba Sagna.
PLUS DE 30 ÉCOLES FERMÉES À LA FRONTIÈRE GAMBIENNE À CAUSE DE L’INSÉCURITÉ
Offensive de l'armée en Casamance préoccupe les acteurs de l’éducation et particulièrement les autorités académiques de Ziguinchor qui font des pieds et des mains pour sauver l’année scolaire des pauvres élèves
Jean Diatta Correspondant permanent à Ziguinchor |
Publication 23/03/2022
L’offensive lancée par l’Armée depuis une dizaine de jours contre les positions du chef rebelle Salif Sadio se poursuit. Et les dégâts collatéraux ne cessent de s’accentuer. Les populations continuent de fuir leurs villages y laissant tous leurs biens pour se réfugier dans des zones plus clémentes. L’une des plus grandes inquiétudes aujourd’hui est la fermeture de plus de 30 écoles de la zone à cause des combats.
Cette situation préoccupe les acteurs de l’éducation et particulièrement les autorités académiques de Ziguinchor qui font des pieds et des mains pour sauver l’année scolaire des pauvres élèves.
Selon Cheikh Faye, l’inspecteur d’Académie de Ziguinchor qui tire la sonnette d’alarme, les cours sont suspendus dans toutes les écoles et établissements se trouvant le long de la bande frontalière avec la Gambie pour des raisons de sécurité. M. Faye explique que ‘’ces établissements sont des écoles où souvent les élèves se déplacent par groupes d’un village à un autre. Et pour éviter des victimes collatérales, en collaboration avec l’IEF, nous avions déjà à l’entame des combats décidé de la suspension des cours. Ce jusqu’à ce que la situation revienne à la normale. Mais, audelà de tout cela, les cours ne pouvaient pas se dérouler normalement parce que beaucoup de familles se sont déplacées vers la Gambie et d’autres pour les environs c’est à dire dans les communes de Djibidione, Oulampane et Sindian et avec leurs enfants. Dans d’autres localités, ce sont les parents qui ont décidé tout simplement de retenir les enfants à la maison pour des raisons de sécurité’’.
Tous ces éléments font que les cours sont suspendus dans certains établissements et collèges de la zone jusqu’à nouvel ordre, confie l’inspecteur d’Académie de Ziguinchor qui assure toutefois que des initiatives ont été prises par ses équipes pour donner la possibilité aux enfants restés en Casamance de suivre les cours. Il indique des dispositions d’accueil et d’intégration dans des structures existantes notamment à Djibidione, Oulampane, Sindian et environs pour intégrer tous les enfants qui sont sur le territoire national et ayant été identifiés.
L’inspecteur souligne que les capacités d’accueil au niveau de ces zones ne sont pas dépassées mais ce qui est inquiétant c’est que les flux d’élèves fuyant les affrontements continuent d’augmenter. Par conséquent, si la situation perdure, les autorités académiques seront obligées de trouver de nouvelles classes pour les accueillir et redéployer des enseignants pour y dispenser les cours. La situation est d’autant plus inquiétante qu’actuellement personne ne sait quand est-ce que l’offensive de l’Armée va s’arrêter. .
KEEMTAAN GI - DEGUEULASSE !
Senghor se serait retourné dans sa tombe et Diouf se crèverait les yeux pour ne pas voir ce qu’est devenue la scène politique de ce charmant pays. Club Nation et Développement ? Vous connaissiez ? Ces jeunes et adultes qui braient, dénigrent et insultent à tout va ignorent certainement ce creuset. Ce fut l’élite. Le nec plus ultra. Un lieu de réflexion et d'action. Ses animateurs étaient des hommes et femmes aux idées fulgurantes et à la pensée féconde. Il y avait également le Club Soroptimist de Dakar avec de fortes têtes féminines. Certaines se réclamaient certes féministes, mais pas aussi enragées que celles qui s’agitent sur les réseaux sociaux, réclamant que les hommes soient castrés. Le débat dans ces deux cercles était profond et ne s’y invitait pas n’importe qui. Comme n’importe qui ne se réclamait pas leader. Il fallait de la mesure et de la hauteur. Même si la démocratie n’était pas si achevée, même si la liberté de presse était bâillonnée ; la pensée, elle, ne l’était pas. Personne ne pouvant l’emprisonner. Et ça volait haut et juste. Des cercles de réflexion foisonnaient à Dakar. On ne faisait pas que sauter ses maîtresses dans les hôtels, car ces lieux étaient également des terreaux d’échanges et de débats à l’instar du Relais de la route de Ouakam ou de la Croix du Sud. Les animateurs de ces conclaves avaient leur vie privée. C’étaient des femmes et des hommes avec leurs qualités et leurs défauts. Autrement dit, leurs écarts. Pour autant, personne n’allait regarder par le trou de la serrure pour savoir ce qui se faisait derrière les portes fermées. Pour en revenir à ce qui se passe de nos jours, c’est vraiment dégueulasse de voir cette manière de faire et pratiquer la politique, fouillant les caniveaux et les poubelles, exploitant des déchets de façon sournoise pour régler des comptes politiques. En quoi cela nous concerne-t-il qu’un activiste ait un enfant adultérin, fruit d’un amour partagé mutuellement, et qu’il reconnaisse l’enfant ? Et encore… Son épouse est au courant de cette relation assumée. Il faut qu’on laisse les gens mener leur vie en toute tranquillité. Si on se mettait à fouiller dans la vie privée de nos acteurs politiques, journalistes, marabouts ou autres, on bannirait une bonne partie d’entre eux. De la mesure, messieurs et dames. Il ne faut pas ouvrir la boite à Pandore qui dévoilerait bien de turpitudes. Et au plus haut niveau de la République… KACCOOR BI
CASAMANCE DES BASES DU MFDC DÉTRUITES ET PLUSIEURS REBELLES TUÉS
Comme l’avait si bien expliqué « Le Témoin », jamais l’Armée nationale n’avait mobilisé autant de forces d’élite et de moyens sophistiqués dans une opération de sécurisation que pour celle en cours ces jours-ci en Casamance. Et plus précisément dans le Nord-Sindian où des compagnies de parachutistes, de commandos et d’artilleurs appuyées par des avions de bombardement déversent un déluge de feu sur des bases rebelles. La Direction des relations publiques des armées (Dirpa) vient de confirmer cette puissance de feu à travers un communiqué. D’abord, l’officier de presse et porte parle des Armées tient à rappeler que depuis le 13 mars 2022, les forces armées conduisent une grande opération de démantèlement de la faction Mfdc de Salif Sadio qui mène des activités criminelles centrées sur la culture du chanvre indien ainsi que la coupe et le trafic illicites de bois. A effet, Salif Sadio et sa bande de malfaiteurs s’activent le long de la frontière, dans le Nord-Sindian. « A la date du 22 mars 2022, les forces armées ont totalement détruit les bases rebelles de Bakingaye, Djilanfale, Guikess, Katama, Katinoro, Karounor, Tampindor, Kanfounda et Younor avant de les occuper. La perte d’un soldat est à déplorer et huit blessés légers ont été enregistrés » lit-on dans le communiqué.
CASAMANCE DES BASES DU MFDC DÉTRUITES ET PLUSIEURS REBELLES TUÉS (BIS)
Selon la Dirpa, durant cette opération, plusieurs rebelles ont été tués dont certains dans leurs bunkers pulvérisés par la puissance de feu de nos braves soldats. « D’autres ont pris la fuite, abandonnant précipitamment une importante quantité d’armes et de munitions de guerre, des matériels divers et surtout véhicules volés et gardés depuis plusieurs années. Ces bandes criminelles en déroute seront traquées jusque dans leurs derniers retranchements, à l’intérieur du territoire national et partout ailleurs » a vigoureusement martelé l’Etat-major général des Armées. Dans son communiqué, l’Armée dit qu’elle poursuivra ses opérations de sécurisation avec la même détermination, conformément à sa mission régalienne de préservation de l’intégrité du territoire national. Elle rassure les populations civiles et dit savoir pouvoir compter sur leur entière collaboration pour dissuader toute forme d’exaction ou d’atteinte à la libre circulation des personnes et des biens. Souhaitons que cette fois-ci, les droits de l’hommistes vont se taire dès lors que nos sept soldats capturés, ligotés, filmés et humiliés par Salif Sadio avaient fait pleurer tout bon citoyen sénégalais.
FRAUDE AU DROIT DE PROPRIETE MME DIOP AÏSSATOU SEYDI EN PRISON
L’affaire opposant le couple formé par Mamadou Diop Iseg et son ex-épouse a connu une tournure hier suite à l’arrestation de Mme Diop Aïssatou Seydi. L’information obtenue par des sources du Témoin révèle que c’est suite à une délégation judiciaire du juge du 8ème cabinet du Tribunal de Dakar que Mme Diop Aïssatou Seydi a été cueillie par les gendarmes de la Brigade de Recherches de l’avenue Faidherbe de Dakar en exécution d’un mandat décerné par le juge. Selon nos sources, Mme Diop née Aïssatou Seydi, qui a passé sa première nuit à la prison de Liberté 6, est poursuivie pour des délits de « faux et usage de faux en écriture publique » dans l’affaire de la Maison de Sicap Sacré Cœur l’opposant à son ex-époux Mamadou Diop dit Diop Iseg. Seulement la nouvelle tournure du dossier semble dépasser les avocats de la dame. En effet, selon le site Kéwoulo, Mme Diop Aïssatou Seydi était attendue ce lundi devant les gendarmes de la Brigade de recherches qui devaient agir en « délégation judiciaire », pour « complément d’enquête ». D’ailleurs, les avocats de la dame s’étaient entendus dire que “l’audition pourrait être repoussée à la semaine prochaine”. Mamadou Diop Iseg tient le bon bout. Jeté en prison suite à des accusations sexuelles portées contre lui par la chanteuse Dieyna Baldé, Diop Iseg avait perdu sa maison de Sacré Cœur suite à des manœuvres de son épouse. Menant un combat juridique pour récupérer son bien, Diop Iseg avait d’abord laissé entendre que la villa en question lui appartient. Ensuite, que “(son) épouse aurait volé (son) argent pour se payer cette maison”. Ces accusations n’ayant jamais prospéré, c’est sur sa plainte de “faux et usage de faux en écriture publique” qu’il a réussi à coincer celle qui a été, pendant plus de 22 ans, sa moitié. Une affaire à suivre.
AFFAIRE ADJI SARR - SONKO NDÈYE KHADY NDIAYE DE SWEET BEAUTÉ AUDITIONNÉE PENDANT
8 h La patronne du salon « Sweet Beauté », Ndèye Khady Ndiaye a été auditionnée hier pendant 8 heures par le juge chargé du dossier. Arrivée vers 9h accompagné de son mari qui sera auditionné ce mercredi, Ndèye Khady Ndiaye est entrée dans le bureau du Doyen des juges d’instruction en charge du dossier à 10 h pour n’en ressortir que vers 18h. Nos sources indiquent que la patronne d’Adji Sarr a confirmé tous ses propos tenus lors de l’enquête de la gendarmerie. A rappeler que Ndèye Khady Ndiaye est sous contrôle judiciaire. Elle est inculpée pour « incitation à la débauche, publication d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol ». Une vingtaine de personnes venues de la région de Thiès pour soutenir l’ex patronne de Sweet Beauty ont été sommée de quitter le couloir qui mène au bureau du doyen des juges. Ces défenseurs de Ndèye Fatou Ndiaye, qui commençaient à s’agiter, ont été tout bonnement chassés de l’enceinte du tribunal.
CONCURRENCÉS PAR NETFLIX ET IPTV CANAL PLUS ET ORANGE VERS UN PARTENARIAT
« Le Témoin » quotidien vous file une information de taille ! Sauf miracle, l’opérateur leader « Orange » et le groupe audiovisuel français « Canal Plus » s’apprêteraient à fusionner leurs bouquets et leurs offres commerciales pour ne pas disparaitre du marché mondial des chaines de télévision. Selon nos antennes déployées sur la Tour Eiffel (Paris), il ne reste que quelques formalités techniques pour que ces deux filiales françaises installées au Sénégal finalisent leur partenariat pour ne pas dire « fusion » avant d’aller à l’assaut des consommateurs sénégalais très exigeants en matière d’audiovisuel. Justement, « Le Témoin » quotidien a constaté que ces deux dernières années, Canal Plus et Orange sont rudement concurrencés par de très puissantes multinationales de télécommunication. Il s’agit de Youtube, Iptv et Netflix qui proposent des bouquets regroupant des milliers de chaines de télévision, de musique et de vidéo. Des offres via internet à moindre coût ! Il est vrai qu’Orange-Sénégal semble être moins atteint par cette concurrence numérique. Parce que l’invasion de ces plateformes mondiales (Youtube, Iptv et Netflix) passe forcément par l’internet contrôlé par ce même Orange. Ce, contrairement à « Canal Plus » malmené et canalisé malgré son offre de masse (5000cfa/ formule Access) privilégiant plus les passionnés du sport (foot, basket etc.) que les adeptes de l’information générale. Justement, cette « discrimination » a poussé de nombreux clients (auditeurs et téléspectateurs) à migrer vers les applications internationales (Youtube, Iptv, Netflix etc.) dont les bouquets regroupent des milliers de chaines de télévision de l’ensemble des pays du monde.
Toutes les 08 bases de Salif Sadio détruits, des rebelles tués…
L’armée a fini de nettoyer les bases d’Atika dans le nord-Sindian. Salif Sadio n’a pas pu résister pendant longtemps à la puissance de feu de l’armée qui était déterminée à en finir avec cette faction du Mfdc. Il nous revient de sources concordantes que les huit bases des rebelles de Bakingaye, Djilanfale, Guikess, Katama, Katinoro, Karounor, Tampindo/Kanfounda et Younor sont neutralisées par l’armée qui occupe désormais les lieux. Grace à sa puissance de feu, l’armée a tué plusieurs rebelles dont certains dans les bunkers, mais d’autres ont pris la tangente. Dans leur fuite, les combattants de Salif Sadio ont abandonné une importante quantité d’armes et de munitions, des matériels divers et des véhicules volés et gardés depuis plusieurs années. L’armée ne va pas se limiter à occuper leurs bases, puisqu’elle va traquer ces bandes criminelles jusque dans leurs derniers retranchements partout sur le territoire national. Nos sources informent également que les opérations de sécurisation vont se poursuivre pour la protection des personnes et des biens. L’armée compte sur la collaboration des populations afin de dissuader toute forme d’exaction sur les routes. Durant cette opération qui a débuté le 13 mars dernier, l’armée a perdu un soldat et enregistré 08 blessés.
Keur Massar va accueillir le «Besup Sétal» le 2 avril
Après Kaolack le 5 mars dernier, ce sera au tour de Keur Massar d’accueillir la 7e édition de la journée nationale mensuelle de nettoiement appelée « Besup Setal». L’annonce a été faite, hier, à Keur Massar, par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow. La journée d’investissement humain est prévue le samedi 2 avril 2022. Le ministre de l’Urbanisme dit avoir reçu des instructions du chef de l’Etat de désencombrer et nettoyer Keur Massar. La tâche ne sera pas aisé, reconnait-il, à cause des occupations anarchiques. Mais, Abdoulaye Sow indique qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs. «Si on veut un meilleur cadre de vie, on devra passer par ce chemin», a-t-il déclaré à l’occasion de la cérémonie de lancement du recrutement de jeunes dans le cadre du programme «Xeyu Ndaw Yi» dans le tout nouveau département de Keur Massar. Le ministre de l’Urbanisme promet de mettre de l’ordre pour améliorer le cadre de vie de Keur Massar. La cérémonie s’est tenue en présence du ministre l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, du Préfet du département et du président du Conseil départemental de Keur Massar.
L’IFC va renforcer le secteur privé sénégalais
Le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Makhtar Diop, est en visite au Sénégal pour échanger sur les engagements d’IFC pour le renforcement du secteur privé sénégalais, moteur de création d’emplois et de croissance économique. C’est sa première visite officielle au Sénégal en tant que directeur général d’IFC. Après son entretien avec le Président Macky Sall, M. Diop va poursuivre ses rencontres avec notamment des responsables du gouvernement, des dirigeants du secteur privé, des partenaires au développement et des représentants des industries créatives. Les différents échanges porteront sur la stratégie d’IFC au Sénégal et sur la manière dont l’institution peut renforcer son soutien aux ambitions du pays en matière de développement du secteur privé, notamment à travers la création de marchés et d’emplois dans les secteurs des infrastructures, de la santé, du logement, du tourisme, de l’agroalimentaire, du numérique et de la finance. L’économie sénégalaise qui est en train de se remettre de l’impact de la pandémie de COVID-19 a besoin d’un secteur privé fort pour consolider cette dynamique. L’IFC a injecté près de 96 milliards de francs Cfa en 2021 contre 45 milliards de francs CFA en 2020.
Cheikh O. Diagne démission du collectif «And Sam Jikko yi»
Premier coordonnateur du collectif «And Sam Jikko yi», Cheikh Oumar Diagne a claqué la porte de l’organisation pour, dit-il, convenance personnelle. Toutefois, il dit ne pas regretter son cheminement avec ces «honorables» personnes autour d’un combat de valeurs et de principes. Il a consacré son temps, ses biens et sa connaissance à cette lutte. Justifiant son départ, M. Diagne dira que le fait d’appartenir à un groupe est contraignant à beaucoup d’égards et il n’aimerait pas gêner les siens dans la réussite de leurs ambitions qui sont au-dessus de leurs personnes. Il rappelle avoir décidé unilatéralement dans le passé de ne plus diriger de commission dans le collectif suite à des différends avec «la meute». Aussi, il avait décidé de ne point prendre la parole en public lors de leurs manifestations pour ne pas que les faibles d’esprits torpillent leur projet à cause de leur haine construite sur sa personne avec des arguments fallacieux. Mais, souligne-t-il, dans un combat d’équipe, il faut un tout pour arriver à la victoire (…) dans cette lutte dangereuse engagée contre les lobbies maçonniques et LGBT et leurs suppôts nationaux.
Khadidiatou Niang Sar remporte le 1er prix du concours d’éloquence inter-entreprises
Encore une autre distinction pour un fils du Sénégal sur le plan international. Il s’agit de Khadidiatou Niang Sar, lauréate du premier prix de la première édition du concours d’éloquence interentreprises qui s’est tenue ce 1er mars 2022 à l’Olympia, la salle de spectacle parisienne. Ingénieure informatique à la Sonatel, elle était en compétition avec 399 autres candidats issus de 4 multinationales françaises, à savoir Orange, Vivendi, EDF et Sanofi. Dissertant sur la question : «Faut-il faire taire les critiques ?» où elle devait défendre le «Non» en 6 minutes, elle a pu tenir en haleine plus de 1000 spectateurs par un discours original introduit sur le récent sacre des lions à la Coupe d’Afrique des Nations (Can). A l’issue de deux phases préliminaires qui s’étaient tenues en octobre et décembre 2021, cette Sénégalaise a pu faire l’unanimité du jury qui lui a décerné le premier prix devant 11 autres finalistes.
Voyage gratuit des ASP
Le Directeur Général de Dakar Dem Dikk Omar Bounkhatab Sylla et celui de l’Agence d’Assistance pour la Sécurité de Proximité (Asp), Birame Faye, ont renouvelé hier la convention de partenariat liant les deux entreprises. Selon les termes de la convention, les Agents de la Sécurité de Proximité (Aps) vont voyager à bord des bus de Dakar Dem Dikk avec des tarifs d’abonnements préférentiels. En marge de la cérémonie, le Directeur Général de Dakar Dem Dikk Omar Bounkhatab Sylla, Omar Bounkhatab Syllla, a dédicacé et offert à Birame Faye, un exemplaire de son ouvrage : «Le transport de masse au Sénégal - Cas du Train Express Régional (TER)» paru aux Éditions Harmattan en 2021.
Abdoulaye Diouf Sarr rencontre le Sames
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale prend les devants pour éviter la paralysie totale du secteur, déjà que deux syndicats sont en mouvements d’humeur. En effet, Abdoulaye Diouf Sarr a eu hier une séance de travail avec le Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (Sames) pour le suivi de leur plateforme revendicative. Les échanges ont porté sur les indemnités, les salaires, le plan de carrière, les conditions de travail. Cette séance s’est tenue à la suite d’une rencontre sectorielle avec, entre autres, le ministère de l’Économie et le ministère de la Fonction publique pour la stabilisation des différents secteurs.
La Cour d’appel rejette le recours de Oumar Guèye
La Cour d’appel de Dakar a vidé hier pratiquement tous les contentieux issus des élections territoriales. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar dans la commune de Sangalkam, Oumar Guèye, va devoir accepter sa défaite devant son tombeur, le candidat de la coalition Yewwi Askan wi. Car, il a été débouté par la Cour d’appel de Dakar. En tout cas, si le ministre des Collectivités territoriales et maire sortant de Sangalkam persiste dans ses contestations, il va devoir saisir la Cour suprême.
Aminata Assome Diatta déboutée
La ministre du Commerce et candidate de la coalition Benno Bokk Yakaar dans la commune de Keur Massar Nord a connu le même sort que son collègue des collectivités territoriales et maire sortant de Sangalkam. La requête d’Aminata Assome Diatta contestant la victoire du candidat de la coalition Yewwi Askan wi a été rejetée par la Cour d’appel dans son verdict rendu hier. Les magistrats confirment la victoire de cette coalition de l’opposition.
Le candidat de Wallu à la ville de Pikine débouté
Restons avec la Cour d’appel de Dakar qui s’est penchée aussi le recours introduit par le candidat de la coalition Wallu Sénégal à la ville de Pikine, Dr Cheikh Dieng. Le maire sortant de Djeedah Thiaroye Kao qui contestait la victoire de la coalition Benno Bokk Yakaar conduite par Abdoulaye Thimbo a été débouté par la Cour d’appel.
Les recours de Bby dans le département de Rufisque rejetés
La coalition Benno Bokk yakaar va devoir se résigner. Selon libération online, la Cour d’appel de Dakar a confirmé tous les résultats du scrutin dans le département de Rufisque qui est tombé dans l’escarcelle de Yewwi Askan wi. Ainsi, tous les recours de Benno Bokk Yakaar ont été rejetés par la Cour d’appel de Dakar.
Braquage à Badiouré sur la nationale n°4
En moins d’une semaine, deux braquages ont été enregistrés sur la route nationale n°4 à hauteur de Badiouré entre Oulampane et Bignona. Hier, un conducteur d’un véhicule 4x4 a été immobilisé par les rafales d’éléments armés supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc). A la sortie de Badiouré, le conducteur a aperçu des éléments armés sortir de la brousse. C’est ainsi qu’il fait marche arrière pour échapper aux assaillants, mais il ignorait que d’autres éléments de la bande étaient positionnés derrière lui. C’est ainsi que les éléments qu’il fuyait ont ouvert le feu sur les pneus qui sont dégonflés. Immobilisé, le conducteur est sorti du véhicule les mains en l’air. Il a été dépouillé de tous ses biens. En se rendant à Bignona pour faire sa déposition, le conducteur a croisé des véhicules de l’armée en partance vers Badiouré pour sans doute poursuivre les assaillants. La coïncidence du retour des braquages avec l’opération de démantèlement des bases de Atika fait dire à d’aucuns que ce sont des éléments de Salif Sadio qui opèrent sur cet axe, car ils sont délogés par l’armée.
Je lui suggère d’inscrire dans son programme un projet visant à interdire l’accès au territoire français de vents métèques transportant frauduleusement du sable immigré du Sahara
Depuis quelques jours, une fine pellicule de sable recouvre les toits des maisons, les voitures, les vélos et les poussettes et même les pistes de ski en France. Ce sable ne vient pas de la Dune du Pilat ni des plages de la Grande Motte, ce n’est pas du sable français, il vient du Sahara et, par-dessus le marché, il pourrait être radioactif et transporter des particules provenant des sites des quatre essais nucléaires effectués par la France, dans le sud algérien, ce qui serait un insupportable retour à l’envoyeur !
Alors, comme j’ai de la compassion pour M. Eric Zemmour, dont le programme est sauvagement braconné par Valérie Pècresse, qu’il est en manque d’idées neuves et que sa courbe de popularité baisse, je lui suggère d’inscrire dans son programme un projet visant à interdire l’accès au territoire français de vents métèques transportant frauduleusement du sable immigré du Sahara. C’est une mesure d’extrême urgence et comme, dit-il, « impossible n’est pas français », il pourrait, dès son élection à la présidence de la République, installer sur la Méditerranée un anticyclone capable d’arrêter les vents mauvais. Et ce sera, bien entendu, aux frais de l’Algérie ou du Maroc, au nom du principe le pollueur sera le payeur et sur le modèle du mur que Donald Trump se proposait de construire à la frontière américano-mexicaine. Ce barrage s’impose parce que cette invasion de sable n’est que l’un des prémices du Grand remplacement qui menace la France et que si on n’y prend pas garde, l’harmattan et le sirocco pourraient bientôt supplanter le mistral et la tramontane et on n’entendra plus de cigales chanter en Provence.
Mais, puisqu’on parle d’idées neuves, et toujours dans le but d’aider E. Zemmour à remonter la pente, une autre idée lumineuse m’est venue après la lecture du livre que viennent de publier Erik Orsenna et Bernard Cerquiglini. Pourquoi diable, en attendant de renvoyer chez eux les Africains (je rappelle à E. Zemmour que les Maghrébins aussi sont des Africains), les hommes, les femmes, et surtout les mineurs qui sont tous, comme tout le monde le sait, des voleurs et des violeurs, et puisque l’entreprise Karcher se refuse d’apporter son concours à la police dans les banlieues françaises, pourquoi ne pas commencer par expurger du vocabulaire français tous les mots arabes entrés subrepticement en France au cours des siècles ?
Je ne parle pas seulement de mots comme couscous, nouba, minaret ou divan, mais aussi de centaines de mots tels assassin, amiral, abricot, azur, algèbre, café, zénith, hasard, jupe, matelas… et bien d’autres, ainsi que le chiffre zéro. M. Zemmour pourrait inviter les Français à ne plus se servir que des mots bien gaulois, comme charrue ou braguette, et quand ce sera nécessaire, d’emprunter des mots aux réfugiés ukrainiens, car ceux-ci viennent en France avec des voitures comme celles qu’utilisent les Français.
Sur cette lancée, et pour bien signifier que la Reconquête est en marche, M. Zemmour pourrait aussi procéder tout simplement au rapatriement de la langue française et sommer les pays africains de cesser de s’en servir dans leurs écoles et d’être souvent les seuls à l’utiliser dans les rencontres internationales. C’est déjà inadmissible et scandaleux que la plus grande ville francophone du monde soit en Afrique ou que sur les dix plus grandes métropoles francophones mondiales, huit soient africaines !
Les Français de souche ont par ailleurs été suffisamment humiliés en apprenant que c’est une Malienne, issue de ces territoires que M. Zemmour considère comme perdues pour la France, qui est l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde et qu’elle a la prétention de réinventer la langue française… J’entends mes compatriotes africains dire que le français est un butin de la colonisation et qu’il est trop tard de changer de langue. Bande d’ignorants : non seulement c’est faisable, mais cela s’est déjà fait !
La langue française a totalement disparu de l’Indochine qui avait été la perle de l’empire français, jusqu’a ce que les gentils Annamites cèdent la place aux affreux Vietcongs. Dans le paisible Cambodge le dernier francophone, Norodom Sihanouk, est mort il y a dix ans, sans laisser d’héritiers. Enfin, plus près de nous, le Rwanda a basculé de la francophonie à l’anglophonie en l’espace de dix ans, pour se tourner vers l’est, vers le Kenya ou la Tanzanie swahiliphones, et non vers l’ouest, vers le Congo auquel les Belges l’avaient arrimé ! Mais, si on va au fond des choses, la francophonie des Africains n’est-elle pas simplement un mirage ?
La France a pris pied sur les cotes du Sénégal il y a quatre siècles, il y a deux cents ans que sa langue est la seule qui est enseignée dans les écoles publiques de ce pays, il y a un siècle que le baccalauréat a été délivré à un élève sénégalais et pourtant, aujourd’hui encore, moins d’un quart des Sénégalais peuvent s’exprimer correctement dans la langue de Molière. Bien sûr la restitution de la langue française aux Français a un prix que M. Zemmour devra payer. Le français cessera d’être une des deux langues parlées sur les cinq continents et le nombre de ses locuteurs passera de quelque 300 millions à environ une cinquantaine de millions de personnes, si l’on exclut les « Français de papier ».
Au classement des langues les plus parlées dans le monde, il perdra sa 6e place pour être ravalée au même rang que le peul. Je crains que le président Zemmour ne se relève de cet affront suprême qui pourrait faire perdre au français le privilège d’être la langue du CIO et l’une des six langues de travail des Nations-Unies. Je crains surtout que des voix ne s’élèvent en France pour exiger son expulsion du territoire français, au motif qu’il n’était après tout qu’un fils de juif berbère immigré !
YATMA DIOP INTERPELLE MACKY SALL SUR LA CHERTÉ DES BILLETS AU STADE ABDOULAYE WADE
L’ancien international sénégalais, Yatma Diop qui avait pris part à la Coupe d’Afrique Asmara 1968 sonne l’alerte.
L’ancien international sénégalais, Yatma Diop qui avait pris part à la Coupe d’Afrique Asmara 1968 sonne l’alerte. L’ancien du Jaraaf de Dakar a estimé que les billets d’entrée au stade Abdoulaye Wade pour le compte du match retour devant opposer le Sénégal à l’Égypte le 29 mars prochain sont exorbitants. «Que la Fédération vende les billets Loge à 1 million voire plus ne me dérange pas. Mais vouloir vendre des billets de 3000 F à des jeunes sénégalais dans la conjoncture actuelle, je pense que ça comporte un risque », a déclaré Yatma DIOP.
Et de rappeler : «Personne n’a appelé les jeunes quand les Lions ont décroché le titre continental. Ils sont sortis spontanément pour fêter leurs champions. Le président vient d’offrir à cette même jeunesse un joyau que constitue le stade Me Abdoulaye Wade qui se trouve à Diamniadio où pour s’y rendre, il faut prendre le TER ou des bus etc. Donc ils seront appelés à débourser plus de 5000 F CFA. Nous risquons de ne pas remplir le stade». Pendant ce temps souligne-t-il, «L’Égypte sera poussé par 85.000 spectateurs au stade national du Caire parce que les pouvoirs d’achat ne sont pas les mêmes ».
Après avoir sonné l’alarme, l’ancien international dégage une piste de solution. «Je demande au Président de la République de subventionner les billets. Ce qui permettra aux jeunes de payer 1000F les billets et le reste sera à la charge de l’Etat. Ça se passe souvent comme ça en Afrique. Lors de la Can 2015 en Guinée Equatoriale, le président de la République avait procédé de la même manière avec la CAF », confie YATMA Diop qui a insisté sur l’importance d’une qualification à la Coupe du monde de football.
DEMBA KANDJI VEUT LE POUVOIR D’INJONCTION POUR CHANGER LA DONNE
Les doléances des Sénégalais à leur administration ne sont pas toujours satisfaites. Et pour changer ce fait, le médiateur de la République, Demba Kandji, qui est assez souvent saisi, veut que son institution soit dotée de pouvoir/possibilité de donner de
Afin de mieux répondre aux interpellations des usagers, le médiateur de la République, Demba Kandji, juge qu’il est nécessaire de donner à l’institution qu’il dirige le pouvoir de donner des ordres à l’administration. La demande a été formulée hier, mardi 22 mars, lors d’une rencontre d’échange sur la «Médiation institutionnelle dans l’Etat de droit».
Les doléances des Sénégalais à leur administration ne sont pas toujours satisfaites. Et pour changer ce fait, le médiateur de la République, Demba Kandji, qui est assez souvent saisi, veut que son institution soit dotée de pouvoir/possibilité de donner des ordres. La Médiature qui a été instituée, depuis 1991, n’a pas suivi l’évolution de l’administration qui s’est renforcée en termes d’efficacité, de compétence. «Le citoyen a besoin de plus de rapidité dans le traitement de sa réclamation par exemple. Il faudrait que le médiateur ait le pouvoir d’injonction par rapport à l’administration», a-t-il plaidé hier, mardi 22 mars 2022, à l’ouverture d’une rencontre axée sur «La médiation institutionnelle dans l’Etat de droit». Demba Kandji soutient en outre : «Nous répercutons la réclamation de l’usager et nous attendons que l’administration nous réponde». Mieux, ajoute-til, «il faudrait peut-être des délais de temps, circonscrire des procédures et les enfermer dans un pouvoir injonctif confié au médiateur de la République».
Pour Demba Kandji, «il faut aussi envisager la reconversion en défenseur des droits du médiateur». Pour le président de la Commission d’évaluation, de suivi des politiques et programmes publics, Ibrahima Sall, réfléchir sur comment donner au médiateur le pouvoir d’injonction répond au besoin d’être plus à côté de la population. «Nous sommes conscients de la nécessité d’organiser cette réflexion parce que nous avons une montée en puissance des litiges et des problèmes entre les citoyens et l’administration. Et, par conséquent, il faut accompagner la Médiature dans cette montée en puissance pour faire face à ce type de litiges». Il s’agit aussi, selon lui, «d’apaiser les relations entre les citoyens et l’administration mais cela veut dire aussi désengorger la justice pour permettre un règlement à l’amiable des problèmes qui se posent». Ibrahima Sall souligne aussi qu’à travers l’organisation de la rencontre, ils veulent «savoir toutes les réformes à faire sur la Médiature elle-même parce qu’elle a besoin d’ajuster ses moyens, son organisation, ses structures aux défis qui se présentent à elle».
RESOLUTION DES CONFLITS POLITIQUES DEMBA KANDJI «CONFINE» LA MÉDIATURE
Demba Kandji, le nouveau médiateur de la République, est formel : son institution ne compte nullement intervenir dans les rapports conflictuels ou autres entre les acteurs politiques. Hier, mardi, en marge de l’atelier de réflexion sur la « médiation institutionnelle dans l’État de droit», l’ancien magistrat a tenu à préciser de manière claire les attributions de son institution qui, de son avis, ne peut s’intéresser aux problèmes politiciens. «Le médiateur n’est pas intéressé par ce climat (politique-ndlr). Il n’est pas interpellé par le climat politique. Le médiateur s’occupe des préoccupations des citoyens vis-à-vis de l’administration», a-t-il indiqué sans fioritures.
Et d’expliquer dans la foulée que les relations citoyen-administration, l’entreprise qui peut être en difficulté dans son environnement normatif et institutionnel, cela peut intéresser le médiateur. «Mais les querelles politiques et partisanes, ce n’est pas du domaine du médiateur de la République», a-t-il dit pour contenir toute velléité diffuse ou non d’impliquer la Médiature dans une quelconque conciliation entre acteurs politiques. Surtout en cette veille d’élections législatives où pouvoir et opposition sont à couteaux tirés à propos du parrainage, de la caution, de la période de révision des listes électorales et/ou de l’inscription des primo-votants ou autre résolution de l’inéligibilité de certains porte-drapeaux du camp anti-Macky.
IL Y AURA BEAUCOUP DE PRESSION AUTOUR DE CES RENCONTRES
Les barrages à jouer par le Sénégal et l’Egypte sont l’occasion pour les deux équipes de « montrer ce qui se fait de mieux » dans les sélections africaines, a dit mardi à l’APS le double Ballon d’or africain El Hadj Diouf
Les barrages à jouer par le Sénégal et l’Egypte sont l’occasion pour les deux équipes de « montrer ce qui se fait de mieux » dans les sélections africaines, a dit mardi à l’APS le double Ballon d’or africain El Hadj Diouf.
“Ce sont des matchs qui seront joués par les derniers finalistes de la CAN, les deux meilleures équipes du continent”, a d’abord précisé Diouf en parlant des deux rencontres prévues fin mars entre les Lions du Sénégal et les Pharaons d’Egypte. “Ce sera des matchs de très haut niveau. J’espère qu’ils vont se jouer dans le fair-play, j’en appelle au fair-play parce que ces deux équipes doivent montrer ce qui se fait de mieux dans nos sélections”, a analysé l’ancien capitaine des Lions du Sénégal. “Les Egyptiens (…) vont se dire que c’est le moment de (…) les (les Sénégalais) éliminer de la Coupe du monde 2022, une compétition que tous les footballeurs aspirent à jouer”, a-t-il ajouté.
Diouf est d’avis que “ce sera des matchs difficiles pour tout le monde, pour toutes les deux équipes”. De toute façon, Egyptiens et Sénégalais doivent faire valoir la sportivité, selon l’ancien attaquant des Lions du Sénégal, aujourd’hui conseiller de la Fédération sénégalaise de football. “Il y aura beaucoup de pression autour de ces rencontres. C’est pourquoi tous les grands footballeurs aiment les disputer, mais elles doivent être jouées sous le signe du fair-play”, a insisté El Hadj Diouf. Les Lions du Sénégal doivent montrer que ce sont eux les champions d’Afrique, a-t-il dit.
Le Sénégal a entamé, lundi, à Marrakech (Maroc), la préparation de ses matchs prévus vendredi 25 et mardi 29 mars contre l’Egypte. Après sa dernière séance d’entraînement prévue mercredi, l’équipe nationale sénégalaise va s’envoler pour Le Caire, où aura lieu le match aller contre l’Egypte.
Les autres matchs des barrages de la Coupe du monde 2022, pour l’Afrique, opposent l’Algérie au Cameroun, le Maroc à la RD Congo, et le Mali à la Tunisie.