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24 juin 2025
LES OBSTACLES AU DÉVELOPPEMENT DES INDUSTRIES AU SÉNÉGAL
Concurrence déloyale et contrefaçon, l'Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) organise depuis hier, jeudi 10 mars, un forum sur le commerce et les industries au Sénégal
L’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) organise depuis hier, jeudi 10 mars, un forum sur le commerce et les industries au Sénégal. Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le ministre du Commerce et des Pme Aminata Assome Diatta s’est prononcée sur la concurrence déloyale qui constitue un frein au développement des industries.
«Si nous voulons protéger notre pays, nous devons être autosuffisants. Mais on ne peut être autosuffisant qu’à travers l’industrialisation. Pour que cette industrialisation porte ses fruits, il faudrait que certaines mesures soient prises notamment la lutte contre la concurrence déloyale et la contrefaçon ». C’est la conviction du ministre du Commerce et des Pme Aminata Assome Diatta. Elle présidait hier, jeudi 10 mars le forum national sur le commerce et les industries organisé par l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), dont l’un des sous-thèmes porte sur la concurrence déloyale. La concurrence déloyale constitue ainsi un frein au développement des industries au Sénégal.
En effet, beaucoup d’industries ont disparu à cause de la contrefaçon. « Il y a tantôt la contrefaçon qui n’a pas permis à certaines industries de faire face à la concurrence. Donc si nous voulons aller vers une industrialisation porteuse et créatrice d’emplois, il faudrait qu’on traite la question de la concurrence dé loyale pour permettre à nos industries de se pérenniser », a soutenu le ministre.
Elle trouve que l’industrialisation est importante dans le cadre de la Zlecaf puisqu’elle crée des emplois. « Dans nos échanges entre pays africains, on se rend compte qu’environ entre 41 et 43% des produits que nous échangeons sont des produits manufacturés donc issus de l’industrie. Alors que dans nos échanges avec le reste du monde, c’est à peine 18% de nos produits qui sont manufacturés. Donc, les pays africains ont intérêt à échanger ensemble et à s’industrialiser », a-t-elle laissé entendre.
Par ailleurs, la ministre informe que dans le cadre des travaux des experts, suite aux instructions des Chefs d’Etats de l’Union africaine, ils sont en train de travailler sur le protocole d’accord sur les investissements. Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar invite, pour sa part, les commerçants et industriels du Sénégal à s’imprégner davantage des dispositions prises dans le cadre de la Zlecaf. « Le libre-échange permet aux entreprises africaines de produire plus, de vendre davantage et de profiter de l’économie d’échelle.
L’ouverture de ces frontières au commerce international permet également aux entreprises de trouver de nouveaux clients sur le marché extérieur. Nous avons l’avantage d’être dans un pays stable. Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour nos entreprises d’augmenter le volume de nos échanges entre les pays africains de la Zlecaf pour faire émerger le Sénégal », lance-t-il.
«IL NE FAUT PAS PENSER QUE LE VOTE DES ÉLECTEURS, LE CHANGEMENT DE PERSONNELS POLITIQUES, SUFFIT POUR... AMÉLIORER L’ASSEMBLÉE NATIONALE»
Jean Charles Biagui, enseignant chercheur en science politique à l’Ucad, se prononce sur la représentation nationale dans l’hémicycle
La treizième législature a-t-elle joué réellement son rôle de représentation à l’Assemblée ? En termes de propositions de lois et/ou de contrôle de l’action gouvernementale ?
Vous savez que la treizième législature n’est pas fondamentalement différente des autres législatures. Elle est comme ses devancières marquées par une réalité liée au régime politique sénégalais, qui est un présidentialisme accentué, qui fait que le gouvernement, le président de la République en particulier, est la clé de voûte de toutes les institutions. A ce titre-là, l’Assemblée nationale est une institution au service de l’Exécutif. C’est une institution qui est contrôlée par l’Exécutif. C’est une institution qui, malheureusement, n’entre pas dans le cadre établi par Montesquieu qui nous rappelait que la séparation des pouvoirs, c’est-à-dire le fait que chaque pouvoir soit autonome, est une donnée fondamentale pour la démocratie. Nous sommes malheureusement dans un régime politique et ça ne date pas de cette treizième législature où toutes les institutions sont concentrées autour de l’Exécutif. L’Assemblée nationale sénégalaise, elle ne joue pas un rôle fondamentalement. Il y a très peu de propositions de lois. Il y a pratiquement que des projets de lois. C’est-à-dire des initiatives qui ne proviennent que de l’Exécutif. Et en cela, la treizième législature n’est pas aussi différente des précédentes. Mais ce que nous notons, c’est qu’il y a une accentuation de la médiocrité par rapport à cette treizième législature. Ce qu’on a noté par rapport aux précédentes, c’est que plus on avance, plus on est encore dans une médiocrité qui persiste. Si vous analysez d’un point de vue sociologique ceux qui sont à l’assemblée nationale, vous allez constater malheureusement que c’est souvent des personnalités qui n’ont pas d’expertise dans les domaines particuliers. La treizième législature est comme les autres marquées par une médiocrité sur le plan de la compétence, marquée par peu d’initiatives.
Entre réduction de l’opposition à sa simple expression (levée d’immunité) et scandales divers (Bougazelli, trafic de passeports diplomatiques), n’est-ce plutôt pas un cas d’école dans le piétinement de la démocratie représentative ?
Vous savez que la démocratie représentative est une démocratie libérale avec un objet bien particulier, avec un certain nombre de coutumes, si vous voulez un cadre réglementaire politique à respecter. Et dans notre pays, la démocratie représentative pose beaucoup de problèmes. L’Assemblée nationale ne jouant pas son rôle, c’est vrai que ça remet en cause fondamentalement la perspective de la démocratie libérale, qui est une démocratie où les représentants nécessairement doivent parler au nom des populations. Tant qu’on ne s’interrogera pas sur la nature du régime politique, nous aurons toujours des Assemblées nationales pions de l’Exécutif. C’est une question de système. C’est la raison pour laquelle il faut nécessairement envisager une réforme constitutionnelle dans laquelle il y a une redistribution des cartes au niveau des institutions pour que, par des mécanismes bien huilés, le pouvoir arrête le pouvoir.
Quelles solutions pourraient apporter les suffragants ? Et de manière définitive pour conformer le travail parlementaire ?
Les suffragants ont une marge de manœuvre réduite. Dans un contexte où le régime politique ne change pas, qu’est-ce qu’on demande aux électeurs ? C’est simplement d’élire des députés. Mais encore une fois dans un contexte où le régime politique est marqué par un présidentialisme pratiquement illimité, la marge de manœuvre est fondamentalement réduite surtout dans le contexte où ils sont dans la même famille que le président de la République. Par conséquent, il ne suffit pas simplement d’élire ou de mettre en place des hommes nouveaux. Il faut aussi revoir le régime politique encore une fois pour permettre à l’Assemblée nationale d’avoir beaucoup plus de pouvoirs, par conséquent d’avoir une marge de manœuvre plus importante. En l’état actuel de la Constitution du Sénégal, malheureusement, l’Assemblée nationale n’a pas les pouvoirs qu’elle a dans les démocraties représentatives véritables, dans les démocraties substantielles. C’est la raison pour laquelle il ne faut penser que le vote des électeurs, le changement de personnels politiques au niveau de l’Assemblée nationale en particulier, suffit pour d’un point de vue quantitatif améliorer l’Assemblée nationale. Il me semble qu’il faut aller plus loin et envisager une réforme constitutionnelle qui puisse donner beaucoup plus de pouvoirs à l’Assemblée nationale, mais ça ne suffit pas. Il faut d’un point de vue politique poursuivre l’effort de conscientisation pour que le personnel politique comprenne les enjeux dans une démocratie représentative. Parce qu’au-delà de la question du régime politique, il s’agit véritablement d’un déficit de culture politique. C’est le déficit de culture politique qui fait aussi que nous avons une Assemblée nationale inutile, nuisible, budgétivore et qui ne joue pas son rôle dans le contexte politique de notre pays. Parce que, même si l’opposition remportait les prochaines élections législatives, nous serons toujours confrontés par le fait que les députés penseront souvent que leur légitimité est liée à un homme, à un parti.
LA TREIZIÈME LÉGISLATURE, UN CAS D’ÉCOLE
Le bilan de l’actuelle Assemblée nationale est sujet à controverse. Tant le travail de la 13ème législature a été pollué par divers scandales impliquant des parlementaires
A quelques quatre mois des élections législatives et après cinq ans de législature, le bilan de l’actuelle Assemblée nationale est plus que jamais sujet à controverse. Sur le terrain des propositions de lois et de contrôle de l’action gouvernementale où les députés étaient très attendus, le travail de la 13ème Législature a été plutôt pollué par divers scandales impliquant des parlementaires.
Alors que l’on s’achemine tout doucement vers le renouvellement des mandats des parlementaires avec les élections législatives du 31 juillet, beaucoup de Sénégalais ne manquent de s’interroger encore sur la conformité de la législature en cours, relativement au travail parlementaire attendu des représentants dit du peuple.
En effet, élus le 30 juillet 2017 et installés officiellement le 14 septembre 2017 dans leur fonction de représentants du peuple sénégalais pour la période 2017-2022, les députés de la 13ème législature qui vont être renouvelés dans quatre mois sont loin de faire l’unanimité. Après cinq ans de législature, le bilan de l’actuelle Assemblée nationale est ainsi plus que jamais sujet à controverse.
Sur le terrain des propositions de lois et de contrôle de l’action gouvernementale où ils étaient très attendus, les députés de la 13ème Législature ne semblent pas faire mieux que leurs prédécesseurs de la 12ème Législature. Taxés de « plus nulle législature » en termes de travail parlementaire, Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar pendant la 12ème Législature et ses collègues, avaient pourtant réussi à poser des jalons importants sur ce terrain. Car, en cinq ans, la 12ème Législature avait réussi à tenir 234 séances plénières, adopté 156 projets de lois, posé 92 questions d’actualité au Gouvernement, 37 questions écrites suivies de 27 réponses, 11 questions orales, et tenu 5 sessions extraordinaires, 4 débats d’orientation budgétaire, tout en votant une motion de censure rejetée et 03 résolutions. Aujourd’hui, des cinq années de cette 13e législature, on retient plutôt une législature dont le travail a été pollué par divers scandales impliquant des députés notamment du groupe de la majorité parlementaire. Il s’agit de l’affaire de trafic présumé de faux billets de banque, impliquant Seydina Fall alias Bougazelli, alors député membre du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr).
Arrêté en flagrant délit par des Gendarmes de la Section de recherches (SR), le 14 novembre 2019, au niveau de la station d’essence de Ngor, il est placé sous mandat de dépôt à la suite de son face-àface avec le Procureur avant de bénéficier, le 10 juin 2020, d’une liberté provisoire pour des raisons de santé. Près d’un an après cette libération du responsable de l’Apr à Guédiawaye, c’est au tour de deux autres députés du groupe de la majorité de faire l’objet d’une citation dans une affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques. Il s’agit d’El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye. Aujourd’hui, les deux parlementaires dont l’immunité a été levée sont en détention préventive à la Maison d’arrêt de Rebeuss et seront jugés le jeudi 17 mars prochain.
A ces dossiers scandaleux dans lesquels des députés de la 13ème législature sont cités, il faut citer également la mission d’information parlementaire sur la mise en œuvre du programme décennal de lutte contre les inondations qui a tiré un bilan satisfaisant de ce programme malgré les interrogations sur l’utilisation des 766 milliards dégagés par l’Etat en raison de la persistance du problème des inondations à Dakar et à l’intérieur du pays.
Il en est également de l’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards qui a blanchi l’ancien Directeur général des domaines, Mamour Diallo alors que l’Ofnac qui a été saisi d’une plainte déposée par le député Ousmane Sonko, après investigation, a demandé au procureur de la République dans un rapport, d’ouvrir une information judiciaire.
KEEMTAAN GI - DE L’ART DE LIMOGER
Des vies qui ne tiennent qu’à une signature ! Dans l’histoire de la République de ce charmant pays, on a jamais autant limogé et radié que sous la magistrature du Chef. Il renvoie sans état d’âme. Une dictature de la pensée unique ? Un fonctionnaire qui fait dans le syndicalisme se fait entendre sur des sujets qui fâchent au plus haut niveau. On le radie sans précaution, le privant de salaire. Tant pis si sa progéniture meurt. Fort heureusement, il s’est vite créé une belle popularité. Troisième à la dernière présidentielle, élu député et depuis le mois de février, maire d’une ville de l’intérieur du pays. Les kids auraient dit que Dieu ne dort pas. Le directeur de cabinet politique du Chef se prononce sur l’incapacité de ce dernier à briguer un troisième mandat. Il est prié de s’éloigner du palais présidentiel. Il occupe depuis les réseaux sociaux. Il ne va pas mourir de faim. Un autre qui n’a pas su tenir sa langue, se prononçant sur ce sujet qui irrite, s’est vu également couper la tête. Personne ne l’entend plus. Il ne faut jamais dire que le Chef ne peut pas. Mais peut ! Un officier de la gendarmerie se rebelle, flairant un complot pour « tuer » un opposant, on lui montre la porte de sortie. Pas de brebis galeuses au sein de la Maréchaussée. Le chef de l’élément radié, soupçonné d’avoir été mou lors des évènements de mars 2021, connut le même sort. Limogé « avec effet immédiat » et remplacé le même jour sans même avoir eu l’occasion de faire ses adieux à ses hommes. Et sans même avoir pu procéder à une passation de service en bonne et due forme avec son remplaçant. Quelle belle humiliation ! Le dernier élément perturbateur, qui célébrait ses quatre ans de succès engrangés, a eu l’indélicatesse de se prononcer sur un sujet qui a indigné des dévots et faux dévots. Limogé aux heures qui ont suivi son incartade. Son remplaçant ? Une…dame. Et dire qu’il faisait le plaidoyer de ces charmantes créatures. KACCOOR BI
AFFAIRE PHARMACIE DAKAROISE LE DPM PERSISTE DANS L’INÉGALITÉ !
Il y a presque un mois, la chambre administrative de la Cour suprême, par un Arrêt rendu le 25/11/2021, avait annulé l’arrêté du ministère de la Santé qui autorisait Mme Aminata Gassama, l’épouse de l’ancien maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, à transférer sa pharmacie à la Place de l’Indépendance, au rez de chaussée de l’Hôtel Indépendance à Dakar. Comme l’avait révélé « Le Témoin » quotidien, cette décision de la Cour suprême est sans appel et pourtant M. Yérim Mbagnick Diop, directeur de la Pharmacie et du Médicament (Dpm) semble l’ignorer et continue de s’acharner sur Madame Mbodji propriétaire de la Pharmacie Dakaroise. Au ministère de la Santé comme au sein du Syndicat des pharmaciens, tout le monde s’accorde à reconnaitre que M. Yérim Mbagnick Diop profite de cette période de « pause » gouvernementale pour tenter de contourner la décision de la Cour suprême au détriment de Mme Mbodj. L’actuel ministre sortant ou partant Abdoulaye Diouf Sarr est-il au courant de ces manœuvres souterraines foulant aux pieds les décisions de nos hauts magistrats ? D’ailleurs, « Le Témoin » vient d’apprendre que M. Yérim Mbagnick Diop aurait pondu un projet d’arrêté ministériel déjà déposé sur le bureau du ministre de la Santé pour signature. Un projet d’arrêté nous soufflet-on, qui viserait à annuler l’arrêté ministériel qui autorise depuis 40 ans Mme Aïcha Goundiam Mbodji à occuper ce site. En effet faisant fi de cet Arrêt de la Cour suprême et de la procédure contentieuse en cours avec l’Ipres depuis un an, M. Yérim Mbagnick Diop a envoyé par courrier en date du 31 décembre 2021 une sommation à Mme Mbodji où il lui donne un délai de 30 jours pour lui faire parvenir un contrat de bail en bonne et due forme avec l’Ipres ou, à défaut régulariser son transfert dans les locaux actuels provisoires au 43, Bd Djily Mbaye. Faut-il en rire ou en pleurer ? Pour « Le Témoin » quotidien, cette manœuvre crapuleuse n’est rien d’autre qu’une tentative de contourner l’Arrêt de la Chambre administrative de la Cour suprême et la procédure contentieuse en cours auprès du Tribunal de Commerce de Dakar en annulation du bail crapuleux signé par l’Ipres et Mme Baldé née Aminata Gassama. A quelle fin ? En tout cas, le Sénégal reste le seul pays au monde où l’on voit de hauts fonctionnaires tenter de multiplier par « zéro » le Pouvoir judicaire. Face à cette injustice, le président du Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal n’exclut pas une grève des pharmaciens si toutefois le Dpm Diop réussit son coup ! A ce rythme, le président Macky Sall est invité à prendre ce dossier en main pour voler au secours de « Coumba amul Ndeye » ou « Aicha amul Ndèye »…
CBAO PAPE DOUDOU TOUNKARA ET CETTE AFFAIRE D’USURPATION
Nous avions promis de revenir sur ce qui se passe au sein de la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao). Nos antennes braquées au siège de la filiale sénégalaise du Groupe marocain Attijariwafa Bank ont capté des causeries qui ne donnent rien de bon contre Pape Doudou Tounkara porte-parole des travailleurs et Secrétaire général du Collège des Délégués du personnel. Nous évoquions dans notre article du mardi 08 mars que celui qui prétend défendre l’intérêt des travailleurs de la plus grande banque du Sénégal dénommé « Monsieur plus » trainerait des casseroles intrigantes. Eh bien nous avons capté l’une d’elles qui tournerait autour d’une histoire d’usurpation de fonction. Pape Doudou Tounkara s’est immiscé dans une affaire de détournement d’argent d’un de ses collègues qui aurait puisé dans le compte d’un client toubab basé à Mbour. Le collègue licencié par sa direction sera secouru par Pape Doudou Tounkara qui a contacté directement le client toubab pour une médiation. Seulement, le syndicaliste s’est présenté au client toubab comme le SG de la CBAO, un poste qui n’existe plus dans la banque depuis 2010. Il convoquera la victime à un rendez-vous pour un arrangement à l’amiable. Ce qui étonnera son interlocuteur, il constate que le rendez-vous ne s’est pas déroulé dans la banque mais dans un restaurant dakarois. Il sera intrigué aussi par l’accoutrement de Pape Doudou Tounkara. Comme n’étant pas né de la dernière pluie, il se rendra compte qu’il a en face de lui un usurpateur. Le client toubab ne tardera pas à éconduire le syndicaliste avant de le menacer d’une plainte. Nos sources à la Place de l’Indépendance, siège de la Cbao indiquent que le dossier est en instruction dans les couloirs de la direction générale.
CBAO PAPE DOUDOU TOUNKARA ET CETTE AFFAIRE D’USURPATION (BIS)
Cette facette d’usurpateur de l’homme ne s’arrête pas à ce niveau. Parce qu’à la CBAO, Pape Doudou Tounkara est vu comme un spécialiste du dénigrement, de la diffamation, de la stigmatisation et une défiance permanente de l’autorité. Il confond ses titres de syndicalistes, à celui de décideur de la banque. Une situation jugée intolérable par les dirigeants de la Cbao selon nos sources. Ces derniers demandent aux autres délégués de prendre leurs responsabilités pour une sortie de crise d’une banque qui représente près d’un quart du Pib du Sénégal. Alors personne n’a le droit de mettre en péril une telle institution. En tout cas nos antennes braquées à la Place de l’Indépendance annoncent une réplique dense de la direction générale la semaine prochaine pour répondre à Pape Doudou Tounkara qui après Guy Marius Sagna, s’est essayé dans l’enrôlement de Mody Guiro le Sg de la CNTS.
CHANGEMENT D’AGENDA MACKY SALL À TAMBA CE VENDREDI ET AU DAKKA SAMEDI
En exclusivité, nous avions annoncé l’agenda du chef de l’État qui devait prier ce vendredi dans la cité religieuse de Médina Gounass où se tient une retraite spirituelle communément appelée Dakka depuis le samedi 05 mars dernier. Nos antennes braquées sur le Palais de notre cher président, ont capté un petit changement dans l’agenda de l’homme des rêves de Marième Faye Sall. En effet, le Président Macky Sall a décalé sa visite au Dakka de Médina Gounass à samedi. Ce vendredi, Macky Sall tient à faire face aux responsables politiques de la mouvance présidentielle dans les régions de Tambacounda et Kédougou qu’il a convoqués pour concilier les positions. Comme nous l’avions également annoncé, le maire de Kédougou, Ousmane Sylla prendra part à ces retrouvailles. Après Tambacounda et Médina Gounass, le chef de l’État se rendra dès dimanche à Kaolack où il passera deux nuits.
MAME ABY SÈYE NOUVELLE DÉLÉGUÉE DE LA DER
Mame Aby Sèye a été nommée nouvelle Déléguée de la DER par le président Macky Sall. Mame Aby Sèye remplace Pape Amadou Sarr limogé ce mercredi par le président de la République suite à des propos tenus sur les marabouts et la religion musulmane. Mame Aby Sèye dirigeait jusqu’à sa nomination le Fonds de financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT) depuis mai 2019. La nouvelle patronne de la DER est assurément une tête bien faite puisqu’elle est diplômée d’un DESS en urbanisme aménagement et d’un doctorat en sociologie anthropologie. Nous tenons tout de même à nous excuser auprès de nos lecteurs puisque nos premières informations publiées dans notre édition du jeudi indiquaient que c’est le député apériste de Goudiry Djimo Souaré qui était pressenti pour remplacer Pape Amadou Sarr.
CYBERCRIMINALITE, 20 RESSORTISANTS NIGERIANS ARRETES A HANN MARISTE
Vingt (20) ressortissants nigérians ont été arrêtés à Hann Maristes (Dakar) par la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc). Accusés d’être impliqués dans une affaire de cybercriminalité tentaculaire, ils ont été mis à la disposition du parquet.
Vingt (20) ressortissants nigérians ont été arrêtés à Hann Maristes (Dakar) par la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc). Accusés d’être impliqués dans une affaire de cybercriminalité tentaculaire, ils ont été mis à la disposition du parquet.
Libération qui donne l’information ce jeudi, renseigne que les présumés cybercriminels ont été cueillis dans leur Qg (Quartier général), un immeuble R+4 transformé en « bureaux ». Ils étaient tous présents lors de la descente musclée effectuée sur les lieux par la Dsc qui avait détecté plusieurs comptes suspects, en apparence détenus par de belles nymphes et localisés dans le secteur.
Sur place, les limiers ont trouvé un lot impressionnant d’ordinateurs et de téléphones portables. Les premiers constats faits sur les téléphones et les ordinateurs saisis, ont confirmé les soupçons des enquêteurs qui ont établi techniquement que les mis en cause appâtaient des gens sur les réseaux sociaux avec de faux profils de femmes avant de les rançonner une fois qu’ils détenaient des images ou vidéos compromettantes d’eux.
Arrêtés, les Nigérians mis en cause ont été placés en garde à vue pour « association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée en ligne, usurpation d’identités numériques, chantage et extorsion de fonds ».
Entendus, ils ont tous reconnu les faits qui leurs sont reprochés.
LA SEN'EAU EN PHASE TEST
La SEN’EAU et son partenaire technique SUEZ ont entamé depuis lundi dernier aux HLM Grand Yoff (banlieue de Dakar), la phase test d’une nouvelle technique de traitement des forages en vue d’un meilleur respect des normes environnementales
Dakar, 10 mars (APS) - La SEN’EAU et son partenaire technique SUEZ ont entamé depuis lundi dernier aux HLM Grand Yoff (banlieue de Dakar), la phase test d’une nouvelle technique de traitement des forages en vue d’un meilleur respect des normes environnementales, a appris jeudi l’APS d’une hydrogéologue de la société en charge de distribution de l’eau courante.
‘’L’activité est en phase pilote au niveau du forge des HLM Grand Yoff en face du stade Léopold Sédar Senghor. C’est une technique qui utilise de l’air, en lieu et place des produits chimiques comme l’acide pour traiter l’eau’’, a expliqué à l’APS, l’hydrogéologue de la SEN’EAU, Ndébane Ngom.
Selon elle, cette méthode est ‘’plus rapide dans la mise en œuvre, plus efficace dans le nettoiement de l’infrastructure, permet de gagner du temps et offre un plus grand débit dans la production’’.
‘’Cette méthode est très efficace, nettoie en profondeur le forage et le massif filtrant jusqu’à la nappe aquifère, assure une bonne qualité de l’eau et est venue à point nommé’’, a ajouté Mme Ngom.
Elle a assuré que ‘’c’est une technique novatrice, une première au Sénégal et en Afrique, pouvant nous permettre de résoudre le problème de l’hydroxyde de fer qui entraine la coloration rouge de l’eau, particulièrement à Dakar et sa banlieue.
‘’Cette technique ralentira également la formation de cette l’hydroxyde sur le massif filtrant des forages’’, selon Ndébane Ngom.
Elle a précisé qu’après cette phase test, prévue pour une durée de 5 jours au forage des HLM Grand Yoff, va suivre le site F1 de Sally dans le département Mbour (Ouest).
‘’Et en fonction des résultats obtenus, la technique sera adoptée comme méthode de traitement des forages et déployée dans d’autres localités du pays’’, a-t-elle avancé.
Mme Ngom a assuré que ces travaux visent essentiellement à nettoyer, à augmenter le débit, et une fourniture continue de l’eau de qualité des quartiers alimentés par ce forage à savoir HLM Grand Yoff, Scat Urbam, une partie de Khar Yalla, une partie des parcelles assainies.