LE SENEGAL ANNONCE LA SUPPRESSION DES TAXES SUR LA VENTE DE BETAIL
En déplacement à Nouakchott, dans le cadre des préparatifs de la fête de Tabaski, ministre de l’élevage et des productions animales Aly Saleh Diop a confié que le Sénégal a décidé de supprimer ses taxes sur la vente de bétail pour les éleveurs
iGFM-(Dakar) En déplacement à Nouakchott, dans le cadre des préparatifs de la fête de Tabaski, ministre de l’élevage et des productions animales, Aly Saleh Diop a confié que le Sénégal a décidé de supprimer ses taxes sur la vente de bétail pour les éleveurs mauritaniens, sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête.
« Je me trouve en Mauritanie dans le cadre de la préparation de la fête de Tabaski. Au-delà de son caractère spirituel, la Tabaski est un évènement économique et le Sénégal a l’habitude de solliciter son voisin pour lui permettre de couvrir ses besoins en moutons », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’élevage ajoute: « le Président Macky Sall a adressé une lettre circulaire à l’ensemble des ministères impliqués dans la préparation de la Tabaski pour leur dire de suspendre les taxes qui étaient assujetties au commerce de bétail entre nos deux pays sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête, et d’assouplir les conditions du transport du bétail depuis le territoire mauritanien jusqu’à n’importe quel point au Sénégal. »
Rappelant les bons rapports qui lient les deux pays, le ministre Aly Saleh Diop précise que la Mauritanie reste l’un des principaux fournisseurs du Sénégal en moutons. Et l’année dernière, le Sénégal avait exprimé aux autorités mauritaniennes une fourchette de 350.000 moutons pour couvrir les besoins de ses marchés pendant la fête de la Tabaski…
BARTH ANNONCE UNE JOURNEE DE SOLIDARITE
Barthélémy Dias a annoncé la mobilisation d’une enveloppe d’un milliard de nos francs, destinée au financement des jeunes et de moins jeunes.
Barthélémy Dias a annoncé la mobilisation d’une enveloppe d’un milliard de nos francs, destinée au financement des jeunes et de moins jeunes.
Après 100 jours passés à la tête de la ville de Dakar, le nouveau maire de Dakar ne compte pas perdre de temps pour engager de nouvelles dynamiques sociales pour faire de Dakar une ville qui progresse chaque jour dans la solidarité. Face à la presse ce jeudi, Barthélémy Dias a annoncé la mobilisation d’une enveloppe d’un milliard de nos francs, destinée au financement des jeunes et de moins jeunes. Ce sera à l’occasion de la journée de la solidarité municipale qu’il organise le 12 mai prochain. Le maire Barthélémy Dias a décliné d’autres initiatives déjà entamées après l’installation du bureau municipal. Parmi elles, le programme de réhabilitation de la voirie urbaine avec notamment un prêt de 20 milliards pour prendre en charge des localités comme les Parcelles Assainies. Mais aussi, sur le volet social, éducatif et environnemental, le maire Barthélémy Dias a évoqué plus que jamais son engagement pour dérouler tranquillement son mandat municipal. Il a ainsi déclaré tout haut qu’il ne reculera devant rien et ne ménagera aucun effort pour réussir la mission qui lui est confiée par les Dakarois. ‘’Comme je l’ai dit lors de mon installation, passé le temps de l’élection, il faut nous mettre au travail pour construire la ville du vivre ensemble et du mieux vivre. Au service de Dakar, il n’y a pas de camp. Il n’y a que les compétences et les intelligences de ceux qui veulent servir la ville. C’est mon engagement en tant que maire et j’y tiens’’, a précisé l’ex maire de Mermoz Sacré Cœur. Il a aussi profité de l’occasion pour apporter sa réplique au président Macky Sall concernant les recrutements de Guy Marius Sagna et l’ex capitaine Touré. Barthélémy a indiqué que sa responsabilité est de préserver le suffrage des Dakaroises et Dakarois et de travailler avec témérité, mais sans aucune concession sur mes prérogatives. ‘’Pour répondre à vos attentes, rien ni personne ne pourra me détourner de la mission que vous m’aviez confiée et de notre ambition partagée pour un Dakar meilleur’’, a-t-il ajouté. L’équipe municipale de la ville de Dakar va organiser la Journée de la solidarité municipale le jeudi 12 mai. Journée au cours de laquelle la mairie va mobiliser et mettre à la disposition des jeunes et moins jeunes, enveloppe d’un milliard de nos francs. Concernant le recrutement de Guy Marius Sagna et du Capitaine Touré le maire de Dakar Barthelemy Diaz n’envisage pas de reculer d’un iota, malgré les menaces du chef de l’Etat Macky Sall. Mieux, il a menacé de porter le combat devant l’organisation internationale du travail pour faire cesser le harcèlement et la discrimination dont ces derniers feraient l’objet.
AUGMENTATION DU NOMBRE DE DEPUTES, LA COUR CONSTITUTIONNELLE DIT NIET
Le Conseil constitutionnel a rejeté hier, jeudi, le recours introduit par 17 députés de la majorité, de l’opposition et des non-inscrits contre l’amendement réduisant le nombre de députés élus sur la liste nationale, informe Le Quotidien.
Le Conseil constitutionnel a rejeté hier, jeudi, le recours introduit par 17 députés de la majorité, de l’opposition et des non-inscrits contre l’amendement réduisant le nombre de députés élus sur la liste nationale, informe Le Quotidien.
Votée le 15 avril par l’Assemblée nationale, la loi prévoit la réduction du nombre de députés élus sur la liste nationale de 60 à 53. Pour les signataires de la saisine, le texte n’a pas eu de consensus et violait donc le Protocole additionnel de la Cedeao, à moins de 6 mois des élections.
« Considérant que la liste nationale est une garantie de représentation plurielle et de la diversité du débat parlementaire, nous sommes persuadés que sa réduction est une atteinte grave à la démocratie », avaient motivé les requérants.
Il s’agit de Marième Soda Ndiaye, Aïda Mbodj, Théodore Chérif Monteil, Mamadou Lamine Diallo, Mame Diarra Fam, Serigne Cheikh Mbacké, Yaye Mane Albis, Toussaint Manga, Marie Sow Ndiaye, Cheikh Abdou Mbacké, Moustapha Guirassy, Cheikh Bamba Dièye, Déthié Fall, Mansour Sy, Oulimata Guiro, Cheikh Tidiane Ndiaye et Mor Kane. Ils n’auront pas convaincu le juge constitutionnel.
ABDOULAYE DIOUF SARR ET BAMBA FALL PRENNENT LA DEFENSE DE MACKY
Les élus de Benno bokk yaakaar de la commune de Dakar ont dénoncé, hier, à leur tour les recrutements de Barthélémy Dias. Abdoulaye Diouf Sarr, Bamba Fall, qui a rejoint le pouvoir, estiment que la maire de Dakar doit respecter l’organigramme
Les élus de Benno bokk yaakaar de la commune de Dakar ont dénoncé, hier, à leur tour les recrutements de Barthélémy Dias. Abdoulaye Diouf Sarr, Bamba Fall, qui a rejoint le pouvoir, estiment que la maire de Dakar doit respecter l’organigramme des collectivités locales.
Au moment où Barthélémy Dias répondait au président de la République, les élus de la coalition Benno bokk yaakaar de la commune de Dakar étaient aussi face à la presse. Abdoulaye Diouf Sarr et Bamba Fall, qui a récemment rejoint le camp présidentiel, ont recadré le maire de Dakar. Sur les recrutements de l’activiste Guy Marius Sagna et de l’ex-capitaine de la Gendarmerie, Seydina Oumar Touré, le candidat malheureux à la Ville de Dakar a rappelé que « les collectivités locales sont des démembrements de l’Etat. Et, de ce point de vue, la ville de Dakar n’est pas une collectivité ou une institution indépendante ».
Diouf Sarr d’ajouter : « Nous avons constaté depuis un certain temps que le maire de Dakar, a pris l’option de ne pas respecter les lois et règlements du pays. Il adopte une posture en déphasage avec la loi et les règlements. Il est important, sinon urgent, d’interpeller l’Etat, notamment le ministère en charge des Collectivités territoriales, mais aussi l’Administration territoriale pour que le contrôle de la légalité s’effectue. Ce, afin que la ville de Dakar, qui doit être un instrument de développement de notre collectivité territoriale, ne soit pas utilisée comme un instrument de combat ».
Bamba Fall : « Pourquoi Barth’ s’est senti visé ? »
Le maire de la Médina Bamba Fall, qui s’exprimait au nom des maires de la coalition de Bby, a, pour sa part, indiqué que « les maires sont des fonctionnaires de l’Etat, ce qui les oblige à se conformer aux dispositions, lois et règlements de l’Etat ». S’improvisant avocat de Macky Sall, l’ancien camarade de parti de Barthélémy Dias dans le Ps et Taxawu Sénégal, qui a rallié le camp présidentiel après les Locales, n’a pas manqué d’avertir les détracteurs du Président. « Désormais, quiconque attaque Macky aura affaire à nous. Macky n’a cité le nom de personne mais il a été très clair. Il n’a fait que rappeler qu’un maire est soumis aux exigences de la loi et du règlement sinon il est révoqué. Pourquoi donc Barthélémy Dias s’est senti visé ? » s’est-il demandé.
Le maire de la Médina souligne que « nos institutions ne peuvent pas servir d’instrument politique pour s’opposer ou comploter contre l’Etat ». Il a par ailleurs cité le décret portant organigramme des collectivités territoriale pour dire qu’« on ne peut pas de se doter de chargés de missions a en plus finir ». Abondant dans le même sens, Ibrahima Fall, Président du groupe des élus de la coalition Bby de Dakar a estimé que ce décret 2020-30 du 8 janvier 2020 ne prévoit pas un cabinet pléthorique pour le maire.
LE RWANDA ABRITERA LE PROCHAIN CHAMPIONNAT MONDIAL DES VETERANS
La Fédération internationale de football vétéran (FIFVE) annonce dans un communiqué avoir signé un protocole d’accord avec la Fédération rwandaise de football en vue de l’organisation, en juillet 2024, au Rwanda de la toute première édition du Championnat
Dakar, 6 mai (APS) – La Fédération internationale de football vétéran (FIFVE) annonce dans un communiqué avoir signé un protocole d’accord avec la Fédération rwandaise de football en vue de l’organisation, en juillet 2024, au Rwanda, de la toute première édition du Championnat du monde des clubs vétérans.
Durant une dizaine de jours, des légendes, des vétérans, des passionnés de football et de nombreuses personnalités se retrouveront à Kigali, la capitale de ce pays d’Afrique de l’Est, ‘’pour partager ce que le football offre de meilleur, la fraternité, le respect et les opportunités de développement’’, lit-on dans le communiqué parvenu vendredi à l’APS.
Cet événement historique marque une nouvelle ère du football mondial, souligne la même source.
Le Championnat du monde des clubs vétérans sera l’occasion de démontrer que la passion du foot ne s’arrête jamais, ajoute-t-elle.
La FIFVE est une association dont la mission est, selon ses dirigeants, de pérenniser la passion du football.
Connu pour le célèbre Week-end FIFVE, qui s’est déroulé dans cinq pays d’Europe en présence de quelque 5.000 personnes, il organise des conférences sur des thèmes liés au football, ainsi que des tournois. Le lobbying et le conseil font également partie de ses activités, selon une note de présentation de l’association.
GOUVERNEMENT ET SYNDICATS DE LA SANTE SUR UN TERRAIN D'ENTENTE
Le gouvernement et les syndicats des travailleurs de la santé sont parvenus à "un accord de principe sur le régime indemnitaire", objet de leurs revendications, annonce le ministère des Finances et du Budget.
Dakar, 6 mai (APS) - Le gouvernement et les syndicats des travailleurs de la santé sont parvenus à "un accord de principe sur le régime indemnitaire", objet de leurs revendications, annonce le ministère des Finances et du Budget.
Les deux parties sont arrivées à un accord à l’issue de "longues négociations qui ont eu lieu dans la soirée de ce jeudi dans les locaux du ministère des Finances et du Budget", indique un communiqué.
Il ajoute que le protocole relatif à cet accord devrait être signé mardi prochain après la consultation des bases des syndicats concernés.
Le secteur de santé était paralysé depuis des semaines par une grève lancée par le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), l’Alliance des syndicats autonomes de la santé "And Gueusseum" et la Fédération des syndicats de la santé (F2S).
Ces organisations estiment que les travailleurs de la Santé sont lésés par le système indemnitaire actuellement en vigueur dans la fonction publique.
Certaines de leurs revendications portent également sur "la précarité des emplois" dans leur secteur et "l’utilisation abusive" de contrats à durée déterminée.
MACKY SALL AU PAS DE CHARGE
À quelques mois des législatives, fixées au 31 juillet 2022, le président de la République s’active pour mobiliser sa base. Son objectif : éviter une cohabitation à l’Assemblée nationale
Jeune Afrique |
Marième Soumaré et Mawunyo Hermann Boko |
Publication 06/05/2022
Comment faire taire les rancœurs et apaiser les frustrations au sein de la majorité présidentielle ? Depuis plusieurs semaines, Macky Sall est préoccupé par les remous qui agitent son camp alors que se profilent les élections législatives du 31 juillet. Ces derniers jours, le chef de l’État s’est donc attelé à rencontrer plusieurs leaders de Benno Bokk Yakaar (BBY, la coalition présidentielle) pour « ouvrir une nouvelle page de réconciliation, d’unification et de remobilisation ».
Le 28 mars, à l’occasion de l’inauguration d’un hôtel cinq étoiles construit par le groupe espagnol Riu Hotels & Resorts à Pointe Sarène, il est allé à Mbour, à 80 km de Dakar, pour échanger avec les responsables politiques du département. Deux jours plus tôt, après avoir inauguré le pont de Foundiougne, dans le Sine Saloum, il s’était rendu dans son fief de Fatick, où il avait reçu les leaders locaux de sa coalition.
Guerres d’ego
À chaque fois, Macky Sall a répété le même message : il faut s’unir pour enrayer la montée en puissance de l’opposition. Portée par la coalition Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall, celle-ci a en effet remporté certaines des principales villes du pays – dont Dakar, Ziguinchor et Thiès – lors des élections locales du 23 janvier. « Gagner Foundiougne, ce n’est pas un débat. Je veux que Foundiougne soit parmi les quatre premiers départements du Sénégal [où Benno Bokk Yakaar gagnerait avec] au bas mot 88% à 90 % [des voix] », a lancé le chef de l’État.
Lors du dernier scrutin, certains choix imposés par la présidence ont attisé les tensions et les guerres d’ego. Avec, pour conséquence, la multiplication de listes parallèles au sein même de la majorité. Pour éviter la dispersion des voix et satisfaire certains de ses lieutenants , Macky Sall avait d’ailleurs apporté sa caution à plusieurs d’entre elles.
« Dans certaines localités, jusqu’à quatre listes de la majorité se sont affrontées », soupire un membre de la coalition au pouvoir. « BBY était en position de force et pensait pouvoir remporter les grandes agglomérations, malgré ses divisions, analyse Mohamed Gueye, directeur de publication du Quotidien, l’un des journaux les plus lus à Dakar. Macky Sall a été piégé par sa propre indécision. »
Du fil à retordre
L’alliance présidentielle a tout de même raflé plus de 438 communes sur les 553 que compte le pays. Mais le nombre de voix exprimées en sa faveur est en net recul. Avec un peu plus de 40% des suffrages, elle fait moins bien qu’en 2019, quand Macky Sall avait recueilli 58% des suffrages au premier tour de la présidentielle.
« Un score pareil aux législatives lui ferait perdre la majorité absolue à l’Assemblée nationale, poursuit Mohamadou Mansour Ciss, analyste politique et expert électoral. Le principal enjeu, pour BBY, c’est d’éviter une cohabitation, qui rendrait le pays ingouvernable. »
Macky Sall en est bien conscient. La frange de l’opposition portée par Ousmane Sonko, Khalifa Sall ou encore Barthélémy Dias, le nouveau maire de Dakar, compte lui donner du fil à retordre. « Ces élections sont celles du président, celles qui vont clôturer son mandat, admet un conseiller du chef de l’État. Mais vont-elles confirmer l’hégémonie de la coalition présidentielle, ou bien marquer l’irruption de l’opposition dans les brèches creusées par nos propres divisions ? »
Dans un entretien à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien, notamment aux Affaires étrangères et à la Défense, affirme que la junte à la tête du Mali a "l'agenda caché" de se maintenir au pouvoir
France 24 |
Marc PERELMAN |
Publication 06/05/2022
Dans un entretien à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien, notamment aux Affaires étrangères et à la Défense, affirme que la junte à la tête du Mali a "l'agenda caché" de se maintenir au pouvoir. Il décrit la "chape de plomb" qui s’est abattue sur le pays, et les menaces qui ont forcé les dirigeants politiques au silence ou – comme dans son cas – à l’exil.
Tiéman Hubert Coulibaly explique avoir demandé au colonel Assimi Goïta, le chef de la junte, d’ouvrir un véritable dialogue national mais que celui-ci a refusé. Ce faisant, les sanctions imposées par la Cédéao vont avoir des conséquences dramatiques sur l’économie du pays.
L'ancien chef de la diplomatie malienne regrette l’escalade verbale entre Paris et Bamako, tout en estimant que la récente dénonciation par le Mali des accords de défense avec la France est avant tout déclarative, notant que le retrait des forces françaises est d’ores et déjà engagé. Il "espère" que les tensions ne conduiront pas à une véritable rupture entre la France et le Mali, estimant que ce serait "extrêmement dommage".
S’il trouve "bien" que le Mali ait des relations avec la Russie, il dénonce la présence, désormais confirmée par le ministre russe des Affaires étrangères lui-même, de mercenaires de la société de sécurité privée Wagner sur le sol malien.