Il fut un temps où les cybers café poussaient comme de petits champignons et faisaient partie du quotidien des sénégalais, à l’image des télé-centres et récemment des studios de photographie. Ces deux espaces de travail et de rencontre qu’étaient les cybers et télé-centres, grouillaient de monde du matin au soir et étaient fréquentés par toutes les tranches d’âges. Mais maintenant, force est de constater qu’ils ont disparus : les premiers au profit des smartphones qui ont balayés, d’un revers de main, leur existence, après la disparition plus tôt, au début des années 2000, avec l’avènement du téléphone portable simple. Ces espaces qui ne sont plus qu’un vieux souvenir, avec comme conséquences plusieurs milliers d’emplois perdus, sont transformés à des lieux de ventes tels que des librairies, cosmétiques ou des points de transfert d’argent ou multiservices pour les gérants/propriétaires ayant réussi une reconversion.
Les cybers café de même que les télé-centres qui avaient connu un âge d’or appartiennent désormais au passé ou à l’histoire, au Sénégal. Alors que les seconds ont déjà souffert de la «démocratisation» de l’accès aux téléphones portables (cellulaires) simples qui ont mis fin à leur business et leur existence, les premiers qui ont pu résisté tant bien que mal seront finalement étouffés par les smartphones qui ont envahi le marché de la télécommunication. Ce dernier outil (smartphones) permettant de se connecter à tous moments et en tous lieux ou presque, les cybers ne verront plus de clients, leur raison d’exister. A l’époque les détenteurs des téléphones, on les comptait du bout des doigts. C’est pourquoi, les cybers et les télé-centres ne désemplissaient guère, même si les qualités des échanges restaient à désirer, à cause des caprices du réseau ou de la connexion. A longueur de journée, les gens passaient leur temps devant des machines fixes, pour l’essentiel des ordinateurs de seconde main venant d’Europe ou autres pays développés.
JADIS DES ESPACES POUR CONNECTER ET RAPPROCHER LES PERSONNES
A l’image des télé-centres, à leur début, les cybers café étaient devenus des espaces de rendez-vous pour se connecter, rapprocher des personnes, saisir et envoyer des mails ou des textes/articles notamment pour des journalistes en déplacement, communiquer, chatter ou discuter… par Skype etc. Et cela faisait l’affaire de nombreuses familles, surtout d’émigrés, ayant un des leurs à l’étranger, particulièrement les épouses et enfants de ces expatriés. Mais quand des jeunes s’en approprient pour des motivations «douteuses» ou peu claires pour les parents, c’est l’inquiétude dans des familles. Et d’autres fuyaient les cours pour fréquenter aisément les cybers avec l’argent du petit déjeuner. Combien de jeunes se sont vues trainés de force hors des cybers café par des parents, «obligés» d’agir ainsi après plusieurs mises-en-garde ou appels sans succès ? Quant aux télé-centres, les clients faisaient des vas-vient avec leur éternel agenda ou un bout de papier sur lequel était griffonné un numéro. L’unité étant de 100 à 75 FCFA, c’est selon, les appels pour les proches, se limitaient au strict minimum. Et avec les émigrés, plusieurs tentatives s’imposaient avant de les joindre et la discussion tournait autour de la situation au bercail. Mais avec l’avènement des téléphones cellulaires devenus accessibles à toutes les bourses désormais, plus besoin de fréquenter ces lieux, au risque de laisser des données personnelles sur une machine ou de se faire entendre lors des échanges, surtout dans les cabines téléphoniques où il n’y avait pas de discrétion. Du coup, ces deux espaces ne sont plus que de vieux souvenir aujourd’hui.
DES SMARTPHONES IMPOSENT DISPARITION, RECONVERSION ET TRANSFORMATION…
Et leur disparition n’est pas sans conséquences, puisque des milliers de personnes (propriétaires et gérants) de ces espaces se sont retrouvés au chômage. Même si quelques uns auront réussi une reconversion ou adaptation à la nouvelle donne, beaucoup de ces espaces sont aujourd’hui transformés en des points multiservices, de transfert d’argent, en des librairies, cosmétiques ou même salons de coiffure…
Bref certains anciens gérants se sont reconvertis dans d’autres métiers plus fructueux. Alassane Wade, un ancien gérant de télé-centre nous fait savoir que les smartphones ont dévasté leur travail. «A l’époque, les appels téléphoniques nous faisaient gagner énormément d’argent. Mais avec le développement de la téléphonie mobile, la clientèle s’est progressivement réduit jusqu’à ce qu’ils désertent complétement les lieux. Voilà ce qui a gâché notre business», explique Alassane qui, aujourd’hui, est devenu vendeur de buvette dans un CEM. A Usine Benn Tally, l’un des cybers les plus réputés, est transformé en cosmétique, mais toujours tenu par la même personne. Khadija Ndiaye qui, à l’époque, avait du mal à gérer la clientèle qui prenait d’assaut son cybercafé, n’a qu’un vieux souvenir de son ancien métier. «Il fut un temps où j’avais du mal à gérer tous les clients par ce qu’il y’avait tout le temps du monde. Parfois, je me perdais et j’étais obligée de faire appel à mon frère qui m’aidait dans la vente des tickets ou le réglage de la connexion, pour ceux qui avaient un problème» avec leur pass, renseigne Dija. Avant de poursuivre : «le métier marchait à merveille et j’étais bien payée à l’époque. Mais depuis l’arrivée des téléphones (portables) qui ont tout chamboulé, on a d’abord fermé le cyber, avant de le transformer en une boutique cosmétique», fait-elle savoir.
…ET ENTRAINENT LA PERTE DE MILLIERS D’EMPLOIS ET CHOMAGE
Selon Cheikh Kandé, le déclin des télé-centres et cybers café avait entrainé beaucoup de pertes d’emplois. «Beaucoup de jeunes se sont retrouvés sans emploi parce que les cybers et télé-centres ne marchaient plus comme avant», explique Cheikh. Car, dit-il, «avec l’arrivées des téléphones (portables simples puis des smartphones-Android, ndlr), tout a arrêté. Les employeurs étaient obligés de fermer boutiques et renvoyer le personnel car ils n’avaient plus de clients pour générer de l’argent», fustige M. Kandé qui a tourné le dos à ce métier depuis fort longtemps, avant de se lancer dans la vente de prêt-à-porter. Pour Fanta Konté, le smartphone joue les deux rôles à savoir «appeler et se connecter» sur Internet. Donc, elle ne se rend dans les cybers, qui aujourd’hui font du multiservices, que pour scanner des dossiers. «Avec mon téléphone, plus besoin de fréquenter les cybers. Je n’y pose les pieds que pour scanner des dossiers, de temps en temps. Les téléphones sont plus discrets, même s’ils comportent aussi des risques», confie cette jeune fille. Les cybers café et télé-centres ne sont plus d’actualité. Ils ont perdu leur notoriété avec l’avènement du téléphone cellulaire, surtout la révolution des smartphones qui ont changé la donne. Ce qui fait que beaucoup de gérants sont allés voir ailleurs, tandis que d’autres ont transformé leur espace en salon de coiffure, multiservices, boutique cosmétique…
Après deux défaites de rang concédées dans la Basketball Africa League (BAL) , le Dakar Université club a un peu plus hypothéqué ses chances de décrocher les quatre places qualificatives de cette Conférence de Sahara regroupant six équipes.
Après deux défaites de rang concédées dans la Basketball Africa League (BAL) , le Dakar Université club a un peu plus hypothéqué ses chances de décrocher les quatre places qualificatives de cette Conférence de Sahara regroupant six équipes.
Le coach Sir Parfait Adjivon, qui a fini de pointer du doigt le point faible de son équipe, reste optimiste et estime que le Duc a toujours son destin en main pour se hisser en quart de finales de cette compétition qui se joueront au Rwanda au mois de mai. Pour cet objectif, les Universitaires sont condamnés à l’exploit et l’obligation de remporter leurs 3 derniers matchs.
Après une nouvelle défaite concédée ce mardi face au Ferroviário (92-98) lors de la 2e journée du Basketball Africa League au Mozambique du Beira, le Dakar Université Club (DUC) a un peu plus hypothéqué ses chances de qualification dans le tournoi Conférence du Sahara de six équipes.
Comme lors du premier match contre SLAC de la Guinée (70- 85), la défense a encore été le talon d’Achille de la formation universitaire. « Nous flanchons à chaque fois au troisième quart temps. Nous avons pourtant bien travaillé la défense et la rotation, mais après c’est une question de volonté (des joueurs). L’équipe adverse jouait la zone 2-3, nous n’arrivions pas à mettre la balle dans la raquette, être présent au rebond, faire des pénétrations et provoquer des fautes », relève Sir Parfait Adjivon, coach du Duc.
Le technicien a toutefois noté des améliorations dans le jeu de son équipe du premier match au deuxième match « L’équipe monte en puissance et s’améliore dans le jeu. Le banc a apporté 53 points. Ce qui veut dire donc qu’il y a des améliorations par rapport au premier match », ajoute-t-il.
Fort de ce constat, le technicien est on ne peut plus optimiste et reste convaincu que son équipe va monter en puissance. es universitaires restent encore maitres de leur destin. Mais ils sont aujourd'hui condamnés à l’exploit.
Thierno Ibrahima Niang et autre Abel Diop, doivent impérativement remporter leurs trois derniers matchs dans cette Conférence du Sahara pour figurer parmi les quatre places qualificatives aux quarts de finale de la BAL. Et dans cet élan, le coach du Duc estime que ces joueurs en ont bien les capacités et ne veulent laisser aucun doute “C’est une question de volonté, on n’a pas d’excuses. Des joueurs veulent se faire voir, c’est leurs objectifs peut-être. Mais, je suis convaincu qu’on va gagner les derniers matchs. Il faut se remobiliser, car on a notre destin entre nos mains et j’y crois. On va monter en puissance, il ne faut pas douter. Il y a trois victoires à prendre. Il n’y a rien à perdre. Il faut y aller avec beaucoup plus d’engagement. J’ai beaucoup d’espoir en mes joueurs, le problème ça sera le doute. On va faire tout pour qu’ils se remobilisent», a-t-il commenté. Pour sa troisième sortie, le Duc affronte ce vendredi à 21 heures, le Rwanda Energy Group (Rwanda).
L’APPÉTIT FONCIER AUTOUR DES DÉPENDANCES INQUIÈTE
La sécurisation des dépendances du nouveau marché d’intérêt préoccupe le secrétaire général de la SOGIP.
Les empiètements opérés par des entreprises sur les emprises du marché d’intérêt national ont été soulevés par des responsables. Un CRD sur l’infrastructure a été présidé ce mercredi par le gouverneur de Dakar, sur le site du marché.
La sécurisation des dépendances du nouveau marché d’intérêt préoccupe le secrétaire général de la SOGIP. Amadou Lamine Sow qui prenait part au CRD consacré au marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs a lancé l’alerte sur les espaces qui sont en train d’être aménagés par deux entreprises dont il a tu les noms.
Selon le responsable de la SOGIP, ces espaces doivent faire l’objet d’une attention particulière, en prévision des extensions futures de marché. Ce point a d’ailleurs occupé une place centrale dans les recommandations issues de la rencontre présidées par le gouverneur de Dakar. Ces recommandations portent essentiellement sur les questions de sécurité et d’environnement ainsi que sur l’assainissement. Elles ont porté sur le démarrage effectif des activités du marché et de la gare. Et à cet effet, le gouverneur a invité les responsables et le conseil d’administration à travailler sur un plan afin d’arriver à un démarrage effectif des activités avant le début du mois de Ramadan. « La recommandation phare, c’est le démarrage, et qu’on puisse véritablement démarrer et que le chef de l’Etat puisse se rendre compte que les investissements consentis sont exploités de manière rationnelle. Il faut en faire un défi pour que cela soit fait avant le début du mois de Ramadan », a-t-il lancé à l’ensemble des parties prenantes.
En effet, le chef de l’Exécutif régional a souligné que, depuis son inauguration en 2019, l’infrastructure devait être en mesure de démarrer afin de prouver au chef de l’Etat que les investissements consentis ont produit les effets escomptés.
Al Hassane Sall s’est félicité de la rencontre qui a « atteint ses objectifs » suscitant les débats autour des missions et opportunités offertes par le marché et en facilitant l’appropriation de l’instrument par les acteurs. « « Il s’est agi pour nous de venir échanger avec le directeur et les acteurs pour voir comment appuyer sur des leviers afin que les opérateurs économiques se l’approprient d’abord et que les acteurs du CRD et les acteurs territoriaux également accompagnent l’essor de l’infrastructure. Sur ce plan, l’adhésion est acquise et j’estime que les idées et recommandations des acteurs ont été enregistrées et certainement seront prises en compte par le DG pour que sous peu, l’on puisse constater le démarrage effectif ».
Parlant de recommandations, la rencontre a insisté sur la nécessité d’assurer la sécurité civile et sanitaire des lieux, la gestion environnementale et surtout l’assainissement et l’entretien des lieux. Auparavant, le directeur du marché, Mamadou Abdoulaye Mbaye, a fait une présentation de l’infrastructure dont le coût global est de 55 milliards de frs CFA et qui comporte une gare pour les gros porteurs et plusieurs magasins et chambres froides pour le stockage et la conservation des produits agricoles et animales, avant leur acheminement vers les marchés de la capitale et de l’intérieur du pays.
SAEMMS ET CUSEMS AVERTISSENT LE GOUVERNEMENT
Que l’histoire ne se répète pas ! Les syndicats d’enseignants sonnent ainsi l’alerte pour le respect des accords signés avec le gouvernement.
Face aux journalistes hier, mercredi 9 mars, le Saemms et le Cusems ont averti le gouvernement pour le respect des accords signés récemment. Les syndicats d’enseignants dénoncent le fait qu’ils n’ont pas été associés aux concertations sur le réaménagement du calendrier scolaire.
Que l’histoire ne se répète pas ! Les syndicats d’enseignants sonnent ainsi l’alerte pour le respect des accords signés avec le gouvernement.
En conférence de presse hier, mercredi 09 mars, le Saemms et le Cusems ont mis en garde le gouvernement. « Ça fait longtemps que nous signons des accords et à chaque fois, la rengaine du non-respect des accords revient et c’est la raison pour laquelle nous alertons. C’est notre devoir d’alerter puisque nous venons de signer des accords avec la partie gouvernementale. Nous, nous considérons que ces accords sont tellement importants que le gouvernement devra avoir l’obligation de les respecter cette fois-ci », a déclaré le secrétaire général du Saemmss, Saourou Sène. Les syndicalistes ne souhaitent pas revivre le scénario des accords de 2018 qui a été à l’origine des grèves répétitives qui viennent de prendre fin. Face aux journalistes, ils ont fustigé la démarche du gouvernement en ce qui concerne le réaménagement du calendrier scolaire.
Selon eux, le gouvernement a agi seul. « Nous l’avons toujours dit au ministre de l’Education. Nous ne sommes pas dans une co-gestion du ministère de l’Education nationale mais que ce ministère, dans tous les pas posés, méritait qu’il y ait des concertations. Le calendrier qui a été réaménagé, nous l’avons reçu au même titre que vous. Il n’y a pas eu d’échanges entre nous et le ministère sur ce calendrier réaménagé», regrette le secrétaire général du Saemms.
Les syndicats d’enseignants n’ont pas manqué de dénoncer les ponctions effectuées sur les salaires des enseignants pendant les grèves. « A l’issue de cette grève, nous avons senti de lourdes ponctions qui ont pesé surtout sur les contractuels et ces ponctions, je considère que certains d’entre elles ne répondent pas aux normes parce que parfois même on a pris plus le tiers du salaire », a indiqué Saourou Sène. Pour rappel, après plus de deux mois de perturbations des cours à cause des grèves pour le respect des accords signés, les syndicats d’enseignants et le gouvernement sont parvenus à un accord pour l’apaisement de l’espace scolaire, le 26 février dernier.
Dans le cadre de l’amélioration du niveau de rémunération des agents du système de l’éducation et de la formation, le gouvernement a pris plusieurs mesures. On peut citer, entre autres, la « revalorisation de la prime scolaire au profit des instituteurs, instituteurs adjoints et contractuels à 210% (de 25000 à 80000 F Cfa), le relèvement de l’indemnité d’enseignement de 50% à 60%, l’augmentation de l’indemnité de contrôle et d’encadrement à 100% ». Ces mesures devront prendre effet à partir du mois de mai prochain.
Par Alassane THIAM
NON, POUTINE N’EST PAS NOTRE MODÈLE
La posture de l'Afrique dans le conflit russo-ukrainien est liée au sentiment anti-occidental très présent sur le continent. Mais il est déraisonnable de penser que la Russie pourrait venger l’honneur de l’Afrique par procuration
Etrange, en 2022, l’Europe, continent des lumières, semble replonger dans l’enfer qu’elle avait quitté en 1945. La guerre n’est plus froide, mais active et risque de bousculer l’ordre établi.
Vladimir Poutine, «Tsar» de Russie, a décidé, à l’instar des Etats Unis, de piétiner le droit international, à une différence près, le dictateur slave, a entrepris la démarche d’annexer un pays souverain, qui lui tournait le dos.
La situation est grave et désespérée et le monde entier souffrira de cette guerre qui risque de durer. Cette situation interpelle tous les citoyens épris de liberté et de démocratie. Il me semble important de noter que l’Ukraine est victime d’une agression d’un pays plus puissant que lui et d’un chef d’Etat qui n’a jamais accepté la dislocation du grand empire soviétique.
Le président ukrainien, élu démocratiquement, ce qui n’est pas le cas de Vladimir Poutine, a le droit de solliciter l’adhésion de son pays à L’Union Européenne, d’autant plus que son programme de campagne électorale était centré sur ce thème.
Face à un monde qui va très mal, l’Afrique s’abstient car elle n’est pas assez forte, ni unie pour séparer les belligérants; elle tremble parce que les conséquences économiques seront très lourdes pour sa population. Pour l’instant, elle ménage la chèvre et le chou ; elle compte les points mais jusqu’à quand ? Il faut oser dire que cette posture des dirigeants africains est liée au sentiment anti-occidental très présent chez certaines élites ou activistes africains.
A vrai dire, l’Europe occidentale, la France en particulier, a échoué dans ces dernières années dans ses relations avec l’Afrique, notamment dans sa manière de coopérer avec ces pays. Elle a fait abstraction de l’inconscient collectif des jeunes africains qui traînent cette douloureuse histoire avec l’ancienne puissance coloniale.
Néanmoins, il est déraisonnable de penser que la Russie pourrait venger l’honneur de l’Afrique par procuration. J’ai envie de dire que certains africains se trompent de colère. Un régime dictatorial qui emprisonne les journalistes, enferme les opposants, menace des pays par ses armes nucléaires, ne peut pas représenter notre continent. Un président qui pourrait confondre un bouton d’ascenseur et celui d’arme nucléaire ne doit pas mériter notre estime.
Oui, le peuple ukrainien existe, contrairement aux allégations du maître absolu du Kremlin. Je préfère vivre au Sénégal, où l’on peut exprimer ses opinions sans être enfermé, je préfère vivre en Europe occidentale et me battre pour mes droits, je préfère vivre aux USA, même si les combats des afro-américains sont loin d’être terminés. Non, je n’ai pas envie de vivre chez Poutine et je refuse que la nature de son régime s’installe au Sénégal. Ne jouons pas avec le diable et n’essayons pas de le faire rentrer chez nous. Ne remplaçons pas le colon par la barbarie à visage humain. Si notre démocratie inachevée est pénible, n’essayons pas l’enfer.
Alors que le monde entier venait de célébrer le 8 mars la journée internationale des droits des femmes, journée commémorative des combats pour l'égalité et l'émancipation des femmes, la Télévision Futur Média a rendu hommage la gente féminine de partout.
Alors que le monde entier venait de célébrer le 8 mars la journée internationale des droits des femmes, journée commémorative des combats pour l'égalité et l'émancipation des femmes, la Télévision Futur Média a rendu hommage la gente féminine de partout. Suivez dans cette vidéo, la chronique d'Abdoulaye Cissé qui a porté la plume de la rédaction.