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24 juin 2025
LA RÉBELLION ENFLE DANS LES RANGS PRÉSIDENTIELS
Annoncées hier en exclusivité dans ces mêmes colonnes, les visites politiques du chef de l’État, Macky Sall et chef de file de la coalition Benno Bokk Yakaar, vendredi prochain dans les villes de Tambacounda et Kaolack risquent d’être tumultueuses
Annoncées hier en exclusivité dans ces mêmes colonnes, les visites politiques du chef de l’État, Macky Sall et chef de file de la coalition Benno Bokk Yakaar, vendredi prochain dans les villes de Tambacounda et Kaolack risquent d’être des plus tumultueuses.
En effet, selon des sources concordantes, en prélude à cette descente dans l’ex-région du Sénégal oriental, le Président Macky Sall a reçu en audience le maire de Kédougou, Ousmane Sylla, président du Mouvement Forces citoyennes pour le progrès (MFCP), tombeur de la coalition Benno Bokk Yakaar dans la ville aurifère lors des élections locales du 23 janvier 2022. Une audience qui reste au travers de la gorge des responsables de la mouvance présidentielle d’autant plus qu’Ousmane Sylla, pour leur faire mordre la poussière, avait bénéficié des soutiens de certains leaders locaux de l’opposition dont les listes étaient rejetées comme Moustapha Guirassy de Yewwi Askan wi.
Également, des responsables de l’Alliance pour la République dont un Secrétaire d’État, tapis dans l’ombre, avaient soutenu la candidature de Ousmane Sylla, un jeune leader industriel dans les domaines de la sidérurgie et de l’automobile, à la mairie de Kédougou. Une pilule d’autant plus difficile à avaler avec la convocation du même Ousmane Sylla ce vendredi 11 mars à Tambacounda par le président de la République, Macky Sall, en même temps que les leaders locaux de la mouvance présidentielle. Pour ces responsables locaux, il n’est pas question de se retrouver avec leur bourreau. Et ce, quelles que soient les promesses de Macky Sall.
De son côté, l’opposition qui avait cru gagner Kédougou avec ce dissident de la mouvance présidentielle crie à la trahison. Autre point de tension, Tambacounda. Les responsables locaux de la mouvance présidentielle de la capitale orientale ne veulent aussi pas fumer le calumet de la paix avec leurs frères qui avaient créé des listes parallèles ou soutenu l’opposition. Les proches du maire de Tambacounda, Pape Banda Diète qui était parti sous la bannière du Parti socialiste, ne veulent point entendre de retrouvailles avec Sidiki Kaba, le ministre des Forces armées. En ce qui concerne la ville de Kaolack, Macky Sall n’aura pas aussi la tâche facile.
Les partisans de Modou Rahma Ndiaye reprochent au tandem Mahmout Saleh et Mor Ngom d’avoir favorisé la candidature de Serigne Mboup, nouvel édile de la ville à leurs dépens. Autant le dire ici et maintenant, cette tournée politique qu’entame à compter de ce vendredi après sa prière au Dakka de Médina Gounass, le chef de file de Benno Bokk Yakaar sera pour le moins mouvementée.
LE SADEF S’OPPOSE AU PROLONGEMENT DU CALENDRIER SCOLAIRE
S’il y a un syndicat déçu de l’issue des accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, c’est bien le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Education et de la Formation (Sadef).
Les accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants continuent d’alimenter les débats. Et c’est le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Education et de la Formation (Sadef) qui monte au créneau pour exprimer sa déception, mais aussi son opposition à tout prolongement de l’année scolaire.
S’il y a un syndicat déçu de l’issue des accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, c’est bien le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Education et de la Formation (Sadef).
Ses responsables ont profité d’une assemblée générale de leurs camarades de Pikine pour déplorer la faiblesse des acquis obtenus. « Nous exprimons notre déception sur l’issue de ces accords entre le gouvernement et les syndicats du G5. Pour nous, ces accords sont en deçà de nos attentes, car ils sont faibles par rapport aux fortes attentes des enseignants», s’offusque le secrétaire général du Sadef. Très amer, Mbaye Sarr marque son opposition au prolongement de l’année scolaire en cours.
Parlant de leurs doléances, Mbaye Sarr indique : « Nous réclamons la révision du statut des enseignants décisionnaires et des professeurs de collèges d’enseignement moyen général (Pcmg), des mesures conservatoires pour les classes intermédiaires. » La réforme du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) préoccupe également le secrétaire général du Sadef.
Selon lui, « Il urge de réformer le Cfee, car il n’est plus question que les élèves passent leurs examens et restent plus d’un mois sans avoir leurs résultats. C’est une situation angoissante et stressante qu’il faut éradiquer. Et cela passe par des mesures fortes dont la création de jurys comme aux examens du Bfem et du Bac, avec la mobilisation des enseignants dans de bonnes conditions par le paiement de leurs primes à date échue».
LE SÉNÉGAL SE DOTE D’UNE IDENTITÉ NUMÉRIQUE EN 2024
Le Sénégal s’est résolument décidé à réglementer le cadre de son économie numérique.
Dans deux ans, le Sénégal va mettre en place son identité nationale numérique. L’annonce est du ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, qui prenait part au Forum international organisé à Dakar, du 8 au 9 mars, sous le thème : «Identité numérique et Gouvernance des données».
Le Sénégal s’est résolument décidé à réglementer le cadre de son économie numérique. Et cela passe par la construction d’une identité numérique. De ce fait, Dakar abrite depuis hier un Forum international sur le thème : “L’Identité numérique et la gouvernance des données”.
Cet événement hybride, co-organisé par la Commission des données personnelles du Sénégal (Cdp), le Réseau Africain des Autorités de Protection des Données Personnelles (RAPDP) et l’Alliance Smart Africa, a vu la participation de plusieurs pays africains comme le Maroc, l’Afrique du Sud, le Ghana entre autres dont certains en ligne comme l’île Maurice.
En effet, il s’agira, du 08 au 09 mars, de pousser la réflexion pour l’harmonisation des actions et programmes, face à des problématiques qui interpellent au quotidien les acteurs du numérique et les régulateurs des données personnelles.
Participant à l’ouverture du Forum, le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications dit espérer que le Sénégal puisse bénéficier de l’expertise de ces acteurs de l’écosystème pour consolider le processus de sa transformation numérique. D’après Yankhoba Diattara, malgré les efforts du Sénégal, il y a encore du chemin à parcourir.
Ainsi, dit-il, pour réaliser l’interopérabilité des systèmes d’information de l’Etat, il est impératif de mettre en place l’identité numérique afin de faciliter les échanges de données sur les personnes et les entreprises. Il s’agira, d’après le ministre de l’Economie numérique, de cerner les contours d’une identité numérique nationale unique qui englobe les technologies de pointe, respecte la souveraineté des parties prenantes publiques comme privées et favorise l’inclusion de tous les citoyens.“ Pour procéder à la mise en œuvre de ce projet structurant, un atelier de formulation du processus de mise en place de cette identité numérique a permis à toutes les parties prenantes de s’accorder sur une vision consensuelle qui est la suivante : l’existence en 2024, au Sénégal, d’une Identité numérique opérationnelle, fiable, sécurisée et accessible, au profit des usagers”, a indiqué Yankhoba Diattara.
Mieux, ajoute-t-il, l’étude se poursuit en vue de la mise en place effective de cette identité numérique nationale dans les meilleurs délais, avec un cadre juridique mis à jour et harmonisé. Pour sa part, la présidente de la commission de protection des données personnelles, Awa Ndiaye, a estimé que l’attribution d’une identité numérique à chaque citoyen est devenue un prérequis fondamental pour l’implémentation des politiques publiques des États et pour les transactions électroniques avec le secteur privé. De ce fait, argue-t-elle, l’adoption d’une identité nationale unique ou l’admission d’identités sectorielles sont importantes pour le design et la gouvernance de l’identité dans chaque pays. Et cela, malgré les nombreuses questions d’ordre juridique, technique et éthique. “La disparité entre les législations et le besoin d’interopérabilité des identités numériques doivent être surmontés, afin de mettre en place un système transparent et inclusif, sécurisé et de confiance”, a plaidé la présidente de la Cdp.
«LES FEMMES SE DEMANDENT CE QU’ELLES GAGNENT À FORMALISER LEUR BUSINESS»
Yacine Dia Ndiaye, fondatrice de la plateforme «Ma Féminité», promeut l’entrepreneurial des femmes en Afrique francophone, revient sur les écueils qui freinent l’ascension de ces dernières dans les affaires
Dans cet entretien, la fondatrice de la plateforme «Ma féminité», qui promeut l’entrepreneurial des femmes en Afrique francophone, revient sur les écueils qui freinent l’ascension de ces dernières dans les affaires. Regrettant le fait qu’elles soient beaucoup plus présentes dans le secteur informel, Yacine Dia Ndiaye a soutenu que de nombreuses femmes pensent qu’elles n’ont aucun intérêt à formaliser leurs activités.
«L’AS» : Les femmes sont en général très dynamiques et travailleuses au Sénégal. Mais vivent-elles dignement de leur travail ?
YACINE DIA NDIAYE : C’est vrai qu’il y a un réel dynamisme à saluer à ce niveau; mais cela ne suffit pas pour vivre décemment. Il faut être dans la pérennité et savoir que quand on met en place un business, il faudrait qu’il soit à forte valeur ajoutée et qu’il réponde vraiment aux besoins du marché. Il faut aussi et surtout être dans l’optique de créer une entreprise viable et génératrice d’emplois.
Comment évaluez-vous aujourd’hui l’entrepreneuriat féminin dans le pays ?
Les femmes sénégalaises ont toujours été entreprenantes et actuellement on voit de très belles avancées, de l’innovation et de la valeur ajoutée dans ce qu’elles font. Mais, il y a encore beaucoup de défis à relever notamment l’accès à l’information, les mécanismes de création d’entreprise et autres opportunités. L’accès à la terre notamment dans les zones rurales est également une vraie préoccupation. Sans compter les difficultés d’accéder aux crédits. A vrai dire, les femmes se rabattent le plus souvent dans les microcrédits dont les taux d’intérêts sont assez élevés. Elles ont également des problèmes de compétences techniques et managériales afin de pouvoir continuer à innover et à répondre aux besoins du marché. Il faut ajouter dans la foulée les barrières socioculturelles. Donc, il y a pas mal de freins qui sont liés à l’entrepreneuriat féminin.
Les femmes investissent plus le secteur informel. Qu’est-ce qu’il faudrait pour inverser cette tendance ?
En effet, dès qu’on parle d’entrepreneuriat féminin, on pense directement au secteur informel. Les femmes sont beaucoup plus présentes dans ce secteur-là. Et c’est dommage. Notre combat au quotidien, c’est de pousser les femmes à formaliser leurs activités entrepreneuriales pour pouvoir bénéficier des avantages que cela procure. Mais, il y a pas mal de barrières qui nous empêchent d’y arriver. Les femmes se demandent souvent ce qu’elles gagnent vraiment à formaliser leur business. Elles sont aussi très réticentes dans tout ce qui est fiscalité. Ces entrepreneures éprouvent énormément de difficultés en ce qui concerne les paperasses administratives. Par exemple, pour qu’une femme qui est dans une zone rurale, il faut qu’elle parte au niveau départemental ou régional pour créer juste son entreprise. Donc, il faudrait encore décentraliser pour faciliter l’obtention de papiers administratifs. Et on voit que l’Etat commence à faire beaucoup d’efforts dans ce sens.
Quel plaidoyer faites-vous pour une meilleure prise en compte des femmes dans le domaine des politiques publiques dédiées l’entrepreneuriat ?
Nous voudrions qu’en termes de politiques publiques que l’Etat renforce les capacités entrepreneuriales des femmes à travers des formations et des mentorats en prenant en compte les barrières linguistiques. C’est aussi faciliter l’accès au financement en développant les compétences financières et les instruments financiers qui seront mis en place. Il faut promouvoir également l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et l’accès à la protection sociale.
QUAND LES FEMMES PRENNENT LE POUVOIR DANS LA PRESSE
Certaines ont souvent dénoncé la domination masculine dans les médias. Mais depuis quelques années, on voit un assaut des femmes sur le journalisme, certaines occupant même de hautes responsabilités dans les rédactions de grands groupes de presse
Souvent certaines activistes des medias dénoncent la domination masculine dans le secteur des medias. Mais depuis quelques années on voit un assaut des femmes dans le journalisme, certaines occupant même de hautes responsabilités dans les rédactions de grands groupes de presse ou sont tout simplement des patronnes de presse.
De l’époque des premières journalistes de la presse comme Annette Mbaye D’Erneville, Sokhna Dieng, Elisabeth Ndiaye en passant par Diatou Cissé, Jacqueline Fatima Boucoum, Ggnagna Sidibé ou encore Minielle Barro à aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Des batailles aussi manifestement gagnées.
Et le métier de journalisme attire davantage les femmes qui jouent un rôle prépondérant dans la diffusion de l’information et restent aussi de grandes vigies de la démocratie sénégalaise. Ces 20 dernières années, le pays a traversé plusieurs secousses dans la marche de sa démocratie avec des crises politiques d’envergure qui ont fait trembler la nation. La plus récente est celle de mars 2021. Mais si le pays entier était assis sur une poudrière, les femmes journalistes étaient comme les hommes en premières lignes pour donner des informations fiables, en risquant de leur vie. Par ailleurs force est de constater aussi qu’elles sont dépositaires désormais de grandes responsabilités dans les medias.
Rédactrice en chef, chef de desk, Dirpub …
Les femmes sont au cœur du dispositif dans la presse à commencer par votre canard préféré. En effet la rédaction de l’AS est dirigée par Hawa Boussou. Capitalisant plus d’une quinzaine d’années dans la presse, Hawa a été formée à Sud quotidien par Feu Babacar Touré, Demba Ndiaye, Latif Coulibaly et les autres grandes plumes de Sud qui ont fait les beaux jours de cette profession mais aussi par l’ancien directeur de publication de l’AS Mamadou Talla.
Ancienne du journal l’Observateur, Hawa Bousso est aussi effacée que talentueuse. Au journal Enquête aussi, une femme a pris les rênes de la rédaction en la personne de Bigué Bop. Longtemps sous l’aile du regretté Jean Meissa Diop à Walf Grand place , elle a fait notamment ses preuves dans la presse culturelle. Aujourdui, c’est elle qui coordonne la ‘’team ‘’ du journal Enquête.
La radio Sud Fm est chapeautée par une dame en l’occurrence Ndeye Marieme Ndiaye. Réputée être quelqu’une de très compétente et professionnelle, les reportages de la première radio privée qui a vu passer tant de brillants journalistes du Sénégal doivent avoir en amont son aval. Idem pour Awa Diop Ndiaye de Walfadjri ou encore Evelyne Mandiouba de la SNTV qui occupent des postes de responsabilités dans leurs groupes respectif.
Pour sa part Maimouna Ndour Faye a hissé la barre plus haute. Après était présentatrice de plusieurs émissions politiques, la journaliste a créé son groupe de presse. Et sa télé la 7tv qui prend de plus en plus de place dans le paysage médiatique trace son sillon. Sans oublier toutes ces femmes journalistes qui sont cheffes de Desk dans les rédactions ou qui ont des chaines YouTube très suivies sur les réseaux sociaux.
par Abdou Sané
LA BIODIVERSITÉ MENACÉE, C’EST NOTRE VIE QUI EST EN SURSIS
La biodiversité c’est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries…)
La biodiversité c’est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries…).
Le concept de la biodiversité fait référence à l’ensemble des composantes et des variations du monde vivant.
On y distingue trois niveaux d’organisation : la diversité écologique (les écosystèmes) ; la diversité spécifique (les espèces) ; la diversité génétique (les gènes).
La biodiversité est importante pour la survie de toutes les espèces, car chaque espèce est adaptée à un ensemble particulier de conditions du milieu.
Voici à quoi nous restons exposés quand nous nous adonnons à la déforestation
La déforestation entraîne une destruction des habitats naturels, menaçant ainsi la biodiversité terrestre pour les espèces de la faune et la flore abritées par les forêts.
La déforestation entraîne des émissions de Co² contribuant aux changements climatiques et la perte de couvert forestier a un impact sur le climat et le micro-climat local. La déforestation entraîne des problématiques de glissement de terrain, coulée de boue, augmentation des inondations et menace les besoins de subsistance d’une personne sur cinq dans le monde dont des peuples autochtones.
La déforestation entraîne une réduction de l’évapotranspiration, une perturbation du cycle de l’eau, menaçant les nappes phréatiques et la disponibilité en eau potable. La déforestation entraîne une érosion des sols et par la même occasion des sécheresses et de désertification menaçant les productions agricoles La déforestation entraîne une perturbation des forêts tropicales qui augmentent les risques d’épidémies et de propagation de maladies infectieuses par les insectes et des animaux. La perte de la biodiversité peut ainsi avoir des conséquences néfastes et directes sur la santé ; par exemple en perturbant les fonctionnalités des écosystèmes, elle peut favoriser l’émergence de maladies infectieuses ou causer des dérèglements à l’origine de catastrophes…
La surexploitation des produits forestiers, une forme de braconnage déguisée
Dans un monde marqué par la cupidité, par la recherche effrénée de l’argent, nous assistons à une exploitation intense des produits forestiers au nom de la création de la richesse et de l’emploi, la surexploitation des produits forestiers aggrave la décadence de la biodiversité (déjà mal en point avec la déforestation) et menace ainsi notre survie ; de plus en plus on note l’apparition d’unités de transformation de produits forestiers à un rythme et une cadence inconsidérés (transformation des produits tirés de la l’Andasonia digitata (baobab) du parkia biglobosa (néré), du datarium senegalensis (ditah), de la Saba senegalensis (madd), de l’elais guineensis (palmiers)…
Par cette surexploitation, nos entrepreneurs installent la famine au sein de l’écosystème, rendent vulnérable tout un nombre d’espèces, hypothèquent la vie aussi bien animale que végétale et mettent en péril la vie humaine. Cette dernière vit aujourd’hui beaucoup de traumatisme du fait de l’apparition de maladies émergentes (zoonose entre autres) qui déciment sans distinction l’espèce humaine.
Comprenons que tout est utile si nous voulons vivre dans un cadre harmonieux, si nous voulons augmenter notre espérance de vie : à titre illustratif passons en revue quelques espèces pour leur utilité à la vie ! -Les abeilles œuvrent à la pollinisation, seul moyen pour les plantes à fleurs de se reproduire. -Les papillons jouent un rôle important de pollinisation.
En visitant chaque fleur à la recherche de nectar, ils se couvrent de pollen qu’ils disséminent en passant de fleur en fleur. Ils assurent ainsi la fructification des plantes potagères et fruitières. -Les bactéries jouent un rôle dans le cycle des nutriments des sols, et sont notamment capables de fixer l’azote. Elles ont donc un rôle dans la fertilité des sols pour l’agriculture.
Les bactéries abondent au niveau des racines des végétaux avec lesquels elles vivent en mutualisme. -Les singes consomment une grande quantité de fruits dont ils excrètent les graines. Il s’avère que ces graines transmises par le singe non seulement se répandent mieux, mais germent aussi plus rapidement et facilement.
-Le serpent est indispensable à l’équilibre de l’écosystème puisqu’il régule la population des rongeurs, des gros insectes et des larves…
-Les mouches sont une nourriture pour de nombreuses espèces. Elles sont donc un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Araignées, poissons, reptiles et oiseaux insectivores…
Si les mouches n’existaient pas, un maillon de la chaîne alimentaire se briserait, ce qui aurait de terribles répercussions sur la capacité de se nourrir des autres animaux. La mouche drosophile est utilisée pour la recherche en génétique.
-Les puces et poux jouent un rôle dans le contrôle des populations des espèces animales qui leur servent d’hôtes. Ils servent aussi parfois de nourriture aux animaux qui les portent. Les singes et certains oiseaux en raffolent. Les puces et poux stimulent le système immunitaire des enfants. Ce sont ces réactions de défense qui provoquent des démangeaisons.
-Les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces : au stade de larves, ils sont mangés par des invertébrés aquatiques, des batraciens et des poissons ; puis en tant qu’adultes ils constituent les mets de prédilection d’oiseaux, de chauves-souris ou de libellules.
-Les fourmis granivores (mangeuses de graines) jouent un rôle essentiel dans la dispersion des graines des plantes qu’elles transportent. Elles sont importantes pour le maintien des sols en bonne santé car elles les aèrent, leur apportent des éléments organiques (leurs crottes, leurs cadavres, leurs restes de nourriture), de l’humidité, de l’oxygène et elles les brassent.
Enfin les fourmis servent de nourriture à de nombreux animaux.
-Les bactériophages, des virus qui ne s’attaquent qu’aux bactéries, aident les scientifiques dans le domaine de la génétique. Ces virus représentent aussi un arsenal supplémentaire dans la guerre contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.
-Dans notre corps les microbes pullulent pour nous faciliter la vie. Les bactéries de nos intestins contribuent à la digestion des aliments et à la production de certaines vitamines. Notre système immunitaire est stimulé par des bactéries pour lutter contre les pathogènes.
-Les rats sont nos commensaux : ils se nourrissent de nos détritus. Ils jouent un rôle écologique non négligeable dans les sous-sols où ils évitent ainsi aux canalisations et aux égouts de s’engorger. Ils ont un odorat très développé.
Dans certains pays (Pays Bas par exemple), ils ont été dressés pour aider les policiers dans la reconnaissance olfactive. Une expérience tirée du Mozambique, où des rats démineurs remplacent le travail des chiens.
-Les cafards et termites jouent un rôle très important dans la nature. Dans les forêts, ils participent à la fragmentation de la litière. Ils grignotent les végétaux morts et réduisent ainsi la taille des morceaux de feuilles ce qui les rend plus facilement utilisables (et donc dégradables) par d’’autres organismes plus petits. Ils servent enfin de nourriture à d’autres animaux. C’est lorsque nous comprendrons l’inter relation et l’interactivité entre chacun des êtres vivants, que nous saurions formuler de bonnes pratiques. Et c’est en ce moment que va s’améliorer notre vie ! Pour cela il y a urgence à revoir notre cadre législatif et réglementaire dans un sens à protéger la biodiversité qui est le substrat même de notre vie si sacrée !
par Yoro Dia
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALISÉE
Poutine est dans une dynamique de reconstituer l’empire russe dont la déclinaison soviétique n’était qu’une parenthèse, et si Kiev qui est le berceau de la Russie comme le Kosovo l’est pour la Serbie, est rattaché à l’Occident, il n’y a plus d’empire
La semaine dernière, je parlais du grand classique, l’écrivain et diplomate russe, Fiodor Tiouttchev, qui nous a appris de façon fort sage, dans son livre La Russie et l’Occident, qu’«on ne peut comprendre la Russie par la raison». Si on ne peut comprendre la Russie par la Raison comme c’est le cas actuellement avec Poutine, on peut essayer d’expliquer sa réaction par l’histoire. Zbigniew Brezinski, le conseilleur à la sécurité nationale de Jimmy Carter, américain d’origine polonaise, qui se vantait d’être le seul Polonais à pouvoir tenir tête à la Russie, disait : «Si la Russie renonce à l’Ukraine, elle renonce à être un empire pour être une Nation.» Tout est dans cette déclaration de Brezinski. Poutine ne veut pas que la Russie renonce à être un empire pour être une Nation. Il veut reconstituer l’empire éclaté, pour reprendre le livre de Helene Carrère d’Encausse, qui avait senti la dislocation de l’Urss à cause de la question des nationalités, bien avant que l’empire ne s’effondre.
Poutine est dans une dynamique de reconstituer l’empire russe dont la déclinaison soviétique n’était qu’une parenthèse, et si Kiev qui est le berceau de la Russie comme le Kosovo l’est pour la Serbie, est rattaché à l’Occident, il n’y a plus d’empire. Même l’Union soviétique était dans une logique impériale avec le Georgien Joseph Staline et l’Ukrainien Nikita Khrouchtchev à la tête de l’empire.
Si on ne peut comprendre la Russie par la Raison, on ne peut non plus comprendre la guerre de Poutine que par l’histoire de la Russie, qui lui interdit de réduire Kiev en cendres, de même que la ville de Odessa, dont le nom a été donné par la Grande Impératrice Catherine II, qui adorait les classiques grecs, particulièrement Homère, au point de baptiser la ville Odessa. Historiquement Kiev, Odessa, Sebastopol ou la Crimée font partie intégrante de l’histoire, de la culture et du patrimoine russe, mais aujourd’hui est-il raisonnable de se fonder sur l’histoire pour envahir des pays, comme l’a fait Hitler avec l’Autriche en 1938, avec l’Anchluss, ou avec les Sudètes en Tchécoslovaquie, pour rattacher des minorités allemandes au Reich, ou plus récemment comme l’avait fait Saddam Hussein avec le Koweït ? Evidemment non, parce que se baser sur l’histoire pour régler des conflits politiques, mènera le monde dans une guerre sans fin.
Les guerres de Poutine en Tchétchénie et en Géorgie hier, et aujourd’hui en Ukraine, sont des guerres impériales. Elles sont anachroniques dans un monde post-soviétique et post-guerre froide. Cette dernière guerre d’Ukraine est la première guerre mondialisée et l’opinion mondiale a été braquée contre la Russie, qui pourra avoir une victoire militaire mais perdra à terme la guerre, comme les Américains au Vietnam après l’offensive du Têt des Viêt-Cong sur Saigon, ou la bataille d’Alger qui a vu les paras français gagner la bataille militaire et l’Etat français perdre la guerre.
Cette mondialisation de la guerre est le Talon d’Achille de la stratégie de Poutine. La guerre fut naguère un conflit entre des Rois, avant d’être des conflits entre des Etats et des nations, mais est devenue aujourd’hui une bataille d’opinion. Et sur ce plan, Poutine a déjà perdu la guerre bien avant son offensive militaire, contrairement à Macky Sall, qui avait réussi à gagner la bataille de l’opinion contre Yaya Jammeh, avant d’envoyer ses chars terminer le travail.
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LES LEGISLATIVES DE 2022 ET LA RECRUDESCENCE DE INCENDIES DANS LES MARCHES AU MENU DE LA REVUE DES TITRES DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 9 mars parvenues à Fabrice Nguéma mettent l'accent sur les équations des prochaines élections législatives et la recrudescence des incendies dans les marchés malgré la décision interministérielle de Macky Sall en 2019.
Les parutions de ce mercredi 9 mars parvenues à Fabrice Nguéma mettent l'accent sur les équations des prochaines élections législatives et la recrudescence des incendies dans les marchés malgré la décision interministérielle de Macky Sall en 2019. Ecoutez dans cet élément, la revue de presse de la Zik Fm.
MASA 2022 – PRESIDANT LA CEREMONIE D’OUVERTURE : PATRICK ACHI INVITE A RELEVER LE DEFI DU NUMERIQUE
Le Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) a démarré ce samedi 5 mars et va se poursuivre jusqu’au 12 du même mois, avec comme thème : «Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus.»
Les artistes et le monde de la culture doivent relever le défi du numérique par ces temps qui courent. Telle est la conviction du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi, qui l’a dit en présidant la cérémonie d’ouverture de l’édition 2022 du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa).
Le Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) a démarré ce samedi 5 mars et va se poursuivre jusqu’au 12 du même mois, avec comme thème : «Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus.»
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Patrick Achi, Premier ministre de la Côte d’Ivoire. Avant de déclarer ouverte cette 12ème édition, il a rappelé l’importance du numérique pour toutes les disciplines artistiques. «La culture doit s’adapter aux mutations sociologiques et technologiques», a-t-il dit avant d’ajouter : «Le digital a bouleversé le monde, mais il faut le comprendre dans le bon sens. Il faut, pour tout acteur culturel, une identité virtuelle pour promouvoir ses activités professionnelles.»
Mme Harlette Badou Nguessan Kouamé, ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, lui a rendu hommage. Elle a salué son leadership, qui a été déterminant dans l’organisation de cette 12ème édition. D’après la ministre de la Culture, le Masa 2022 est le fruit de la bonne synergie impulsée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et mise en œuvre par le Premier ministre, Patrick Achi.
Le Masa célèbre son trentenaire et, selon Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, marraine de cette édition, cela prouve que la Côte d’Ivoire rassemble toujours. Elle n’a nullement douté qu’à partir de cette édition, des carrières d’artistes vont prendre forme. Ce qu’a soutenu aussi Patrick Hervé Yapi, le tout nouveau Directeur général du Masa, qui estime que les participants vont beaucoup tirer profit de cet événement. La cérémonie qui a démarré à 19 heures, avait un contenu qui reflète la diversité culturelle. Il y avait l’orchestre philarmonique de l’Insaac (Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle d’Abidjan), des fresques de danses traditionnelles ivoiriennes exécutées avec beaucoup d’énergie.
Pour les play-back, il y avait trois générations d’artistes chanteurs. Eveline Nayo comme chanteuse émer¬gente, Sadoni la tigresse comme artiste intermédiaire célèbre et Bailly Spinto qui fête cette année les cinquante ans de sa carrière musicale. Le groupe qui a joué en vedette et en live, c’est Magic System. Cette formation musicale a joué les titres phares de son répertoire. L’espa¬ce lagunaire qui a abrité la cérémonie d’ouverture avec deux scènes, était rempli de monde, avec beaucoup de feux d’artifice et de lumières.
LES PECHEURS CRAIGNENT LE SYNDROME SENGHOR
La construction du Stade Léopold Senghor avait été suivie par des accords de pêche avec la Chine, pays qui a construit l’ouvrage. Aujourd’hui, juste après l’inauguration du Stade Abdoulaye Wade par les Turcs, le Sénégal annonce des accords de pêche avec c
La construction du Stade Léopold Senghor avait été suivie par des accords de pêche avec la Chine, pays qui a construit l’ouvrage. Aujourd’hui, juste après l’inauguration du Stade Abdoulaye Wade par les Turcs, le Sénégal annonce des accords de pêche avec ces derniers. Les pêcheurs artisanaux craignent d’en faire les frais comme à l’époque.
La construction du Stade Léopold Senghor, ex-Amitié, avait été suivie d’un accord de pêche entre la Chine, pays ayant réalisé l’infrastructure, et le Sénégal. L’inauguration du Stade Abdoulaye Wade et, dans la foulée, la signature de six accords avec la Turquie dont un dans le secteur de la pêche, suscitent donc des craintes auprès des pêcheurs artisanaux.
En réunion lundi au quai de pêche de Rufisque, les membres du cadre de concertation des acteurs de la pêche artisanale au Sénégal, ont sonné l’alerte sur la ques¬tion. «L’inau¬guration du Stade Abdoulaye Wade a coïncidé avec la signature, par notre ministre de tutelle, d’accords de pêche avec la Turquie. Maintenant, le syndrome du Stade Léopold Sédar Senghor est là, vivant, dans nos mémoires. Il a été la cause de désastres dans le secteur de la pêche, la pêche artisanale en particulier», a indiqué Abdou¬laye Ndiaye, Sg adjoint de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas).
«Ce sont des accords dont nous ne connaissons rien du contenu, alors que c’est de notre secteur d’activité qu’il s’agit. Ce qui nous fait peur, c’est qu’avec le Stade Léopold Senghor, des accords avait été signés avec la Chine et les conséquences sont connues de tous», a insisté Mor Mbengue, autre membre du cadre de concertation. «Nous avons le droit d’être informés sur le contenu de cet accord», a poursuivi M. Mbengue.
Les membres du cadre de concertation sont revenus sur les problèmes que rencontre le secteur de la pêche artisanale. «Nous traversons un moment très dur, avec la rareté des ressources qui se fait sentir pour toute la population», a indiqué Abdoulaye Ndiaye, déplorant un déphasage entre les orientations du ministère de tutelle et les aspirations des acteurs du cadre de concertation. «On a interpellé le ministre sur plusieurs phases, on a eu des rencontres avec lui, mais rien n’y fait. Il refuse de nous donner le listing des bateaux qui sont dans nos eaux», s’est désolé M. Ndiaye, affirmant que la présence des nombreux bateaux dans les eaux sénégalaises, est à l’origine de la rareté de la ressource.
Pour Mor Mbengue, le Conseil présidentiel annoncé par le président de la République, est un rendez-vous souhaité et vivement espéré par le cadre de concertation pour résoudre les problèmes du secteur. «L’annonce d’un Conseil présidentiel sur la pêche a été faite il y a un an. C’est une rencontre que nous attendons car notre interlocuteur n’est plus le ministre mais le président de la République, qui peut apporter des réponses appropriées sur la crise que vit notre secteur», a-t-il dit.