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21 juin 2025
L'ALLIANCE DES PERDANTS DE LA RÉPUBLIQUE
De Dakar à Rufisque en passant par Keur Massar et Guédiawaye, les ministres APR ont essuyé de cuisantes défaites dimanche soir. Des désillusions qui pourraient remettre en cause leur maintien dans le gouvernement
De Dakar à Rufisque en passant par Keur Massar et Guédiawaye, les ministres Apr se sont distingué par de cuisantes défaites dimanche soir. L’éclaircie du parti présidentiel est venue de Mbao où Abdou Karim Sall a battu le maire sortant Abdoulaye Pouye dit Obama. Des désillusions qui pourraient remettre en cause leur maintien dans le gouvernement.
En 2017, Sada Ndiaye avait dérouté la signification de l’Alliance pour la République en «Arrestations, prison et restrictions». Dans un régime où désormais l’obtention d’une base électorale est un critère pour gérer les affaires publiques, Abdoulaye Diouf Sarr symbolise l’échec de la conquête de Dakar. Le candidat de Benno bokk yaakaar pour la Ville de Dakar, a même perdu la mairie de Yoff. Par conséquent, l’Apr n’a plus de maire dans le département. Comme presque tout le monde, Zahra Iyane Thiam n’a pas résisté à la coalition Yewwi askan wi (Yaw) à Sicap-Liberté.
Pourtant, le maire Afp sortant de cette commune, Santy Agne, avait été écarté par la ministre de la Microfinance. Abdou Karim Fofana n’a pas mieux à Fann Point E Amitié. Le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal émergent, malgré ses 730 maisons visitées depuis le 1er juin 2021, aura trébuché pour la deuxième fois après 2014, face au maire Palla Samb, un pro-Khalifa Sall. En outre, Mame Mbaye Niang qui a créé une liste parallèle (Plateforme 2035), a juste fait de la figuration.
A Yeumbeul Sud (département de Keur Massar), Amadou Hott, ministre de l’Economie a été battu par le maire sortant Bara Gaye, candidat de Yaw. Sa collègue ministre du Commerce, a connu le même sort dans sa quête de la commune de Keur Massar Nord. Aminata Assome Diatta qui a déserté Ziguinchor, n’a pas fait un choix payant car ayant perdu devant la jeune Adama Sarr de Yaw. Dans le département de Rufisque, Pr Ismaila Madior Fall, ministre d’Etat, imposé par Macky Sall aux membres de la coalition présidentielle dans la vieille ville, serait en passe de mordre la poussière pour la mairie de Ville. Oumar Guèye, coordonnateur départemental de l’Apr à Rufisque et ministre des Collectivités territoriales, a été laminé à Sangalkam où il règne depuis l’avènement de Wade au pouvoir.
L’exception Abdou Karim Sall
Au-delà des ministres, d’autres directeurs généraux de sociétés publiques ont perdu dans leur fief. A Grand Yoff, Cheikh Bakhoum, patron de l’Adie n’a pas fait le poids devant le maire sortant Madiop Diop tandis que Lat Diop, le directeur de la Lonase, a été surclassé par la jeune de Pastef Khadija Mahécor Diouf. La ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall, directrice de campagne de Aliou Sall, n’a pas empêché la déroute du maire sortant face à Ahmed Aidara. Cheikh Ba de la Caisse des dépôts et consignations, malgré un score honorable, n’a pas pu coiffer au poteau Bamba Fall de la coalition Geum sa bopp. L’éclaircie des ministres Apr est venue de Mbao où Abdou Karim Sall a renversé le maire sortant Abdoulaye Pouye dit Obama, candidat de la coalition Wallu Sénégal. Après ces défaites, ces ministres ou directeurs courent le risque de perdre leurs postes. Ils sont certainement en train de cogiter sur les causes de leur échec.
NOMINATION DU PREMIER MINISTRE : MACKY PREND SON TEMPS
Tous ceux qui aspireraient à occuper le poste de Premier ministre du Sénégal, ont encore le temps. Le Président ne dévoilera pas le nom de l’heureux élu avant le 8 février prochain, à son retour d’Addis Abeba.
Tous ceux qui aspireraient à occuper le poste de Premier ministre du Sénégal, ont encore le temps. Le Président ne dévoilera pas le nom de l’heureux élu avant le 8 février prochain, à son retour d’Addis Abeba.
Le Président Macky Sall est en train d’analyser les résultats des dernières élections territoriales. Et il n’a pas l’intention de se laisser bousculer avant de prendre les décisions que tout le monde attend. Il est facile à deviner que la déroute de son camp dans les grandes villes a dû bouleverser ses calculs. Alors qu’il avait décidé en Conseil des ministres, depuis la fin du mois de novembre 2021, de rétablir le poste de Premier ministre, la fonction n’a encore vu d’occupant désigné.
Les observateurs politiques déclaraient que la fonction reviendrait logiquement au prétendant qui aurait obtenu les meilleurs résultats au cours des derniers scrutins locaux. En effet, avoir une base électorale fidèle et solide pouvait s’avérer un bon atout pour un politicien dont la mission serait de coordonner la mission des membres du gouvernement, tout en croisant le fer avec les opposants, au Parlement et en dehors.
Presque sans surprise, la déroute des ténors de son camp est venue bousculer bien de certitudes. Le chef de l’Etat, qui n’est pas connu pour agir sur un coup de tête, a décidé de prendre le temps de consulter et d’écouter. Et même s’il a certainement déjà une idée de celui à qui il voudrait confier ce poste, il ne veut pas apparaître comme l’ayant décidé envers et contre toute logique.
Ce n’est pas de Macky Sall que l’on verrait une décision à la Wade. On se rappelle que l’ancien chef de l’Etat avait décidé d’un remaniement ministériel après les élections locales et municipales de 2009. Son fils, candidat sur la liste majoritaire de Dakar, derrière Pape Diop, le maire sortant, avait été sévèrement battu, jusque dans son propre bureau de vote. Cela n’avait pas infléchi la volonté de son père. Les Dakarois ne voulaient pas de son fils comme maire ? Il en avait alors fait un Super-ministre, doté de 5 portefeuilles, aussi robustes les uns que les autres !
Macky Sall va attendre de quitter Dakar, pour aller se faire investir à la présidence de l’Union africaine à Addis Abeba, en Ethiopie. A son retour, le 7 février, il décidera enfin de nommer son quatrième Premier ministre, celui qui dirigera probablement la majorité en direction des Législatives de juin prochain, sauf accident.
LES MISES EN GARDE DE L’ARMEE À PROPOS DE L'ACTUALITÉ EN CASAMANCE
L’affaire des 9 militaires portés disparus lors d’un accrochage en Gambie, fait l’objet d’un débat public, au point que des citoyens oublient que certaines informations sur l’Armée sont classées top secret
Les diffuseurs d’informations classées «secret défense» concernant l’Armée, sont avertis. Ils s’exposent à la loi. Un rappel du ministre des Forces armées relativement à la disparition des 9 soldats en Gambie, après un accrochage avec des rebelles supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
L’affaire des 9 militaires portés disparus lors d’un accrochage en Gambie entre l’Armée sénégalaise et des éléments supposés appartenir au Mfdc, fait l’objet d’un débat public, au point que des citoyens oublient que certaines informations sur l’Armée sont classées top secret. Le ministre des Forces armées met en garde. Ainsi, Me Sidiki Kaba appelle les différents acteurs intervenant dans le champ de la diffusion de l’information, à titre professionnel ou non, de prêter une attention particulière à ne pas diffuser ou relayer des informations susceptibles de porter atteinte à la défense nationale, quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils les ont acquises.
Dans un communiqué, il rappelle que «la protection du secret relatif à la défense nationale, relève d’un régime juridique stricte. Il est applicable à l’ensemble des citoyens sénégalais (civils ou militaires) et aux étrangers qui, sans en avoir la qualité, procèdent à la divulgation ou diffusion, malveillante ou non, des informations y relatives». Le ministre, Me Sidiki Kaba, ajoute que les crimes et délits pour atteinte à la défense nationale, sont sanctionnés par le Code pénal sénégalais en ses articles 60 et subséquents. Il s’agit en effet de l’article 64, qui vise toute personne qui «sans intention de trahison ou d’espionnage, aura porté à la connaissance d’une personne non qualifiée ou du public, une information militaire non rendue publique par l’autorité compétente…».
Ce n’est pas tout, car tous les documents ayant trait à la préparation et la conduite des opérations, non rendus publics par l’Etat-major général des Armées, entrent dans cette catégorie. Mais également leur diffusion ou divulgation tombent sous le coup de la loi. «Le décret en 4ème référence et son instruction d’application précisent par ailleurs les différentes classifications des informations considérées comme secrètes et rappellent les dispositions relatives à la mise en jeu de la responsabilité pénale des contrevenants», répète le ministre des Forces armées. Il a aussi rappelé que les sanctions pénales prévues par le Code de justice militaire citée en deuxième référence, applicables aux militaires et paramilitaires ainsi qu’à leurs complices civils dans certains cas, sont beaucoup plus sévères.
Le 24 janvier 2022, au cours d’un accrochage entre une unité de l’Armée et des éléments présumés du Mfdc en Gambie, au sud de Bwiam, sur l’axe Kampanti-Kappa-Kambagol, il y a eu deux morts du côté des Jambaars, 9 militaires ont été portés disparus. Selon la Dirpa, ils seraient entre les mains des indépendantistes. C’était lors d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment contre l’exploitation criminelle du bois sur la frange frontalière avec la Gambie.
KEEMTAAN GI - CES SOLDATS DE LA CRAIE DESERTEURS
Il faut sauver l’école sénégalaise. L’image de ces élèves, initiant une marche et implorant leurs professeurs de revenir dans les classes, doit interpeller nos consciences. La vie dans ce pays ne doit pas se réduire à l’activité politique et à la surenchère syndicale. Il est temps que l’Etat respecte ses engagements vis à vis des syndicats pour une année scolaire apaisée et normale. Et que, également, ces mêmes syndicalistes profitent des vacances scolaires pour régler leurs différends avec le gouvernement. C’est irresponsable qu’ils prennent chaque année les élèves en otages face à des interlocuteurs qui semblent se foutre du bon fonctionnement de l’école sénégalaise. Les millions dégagés pour corrompre des citoyens lors de la campagne électorale pour les Locales auraient pu servir à régler les problèmes récurrents du système éducatif. C’est également symptomatique que, chaque année, les mêmes revendications des enseignants se retrouvent sur la table du Gouvernement. Lesquelles revendications tournent toujours autour de questions numéraires. L’argent étant le nerf de la guerre au détriment des questions pédagogiques. Quand on s’autoproclame soldat de la craie, on doit se comporter comme tel et ne pas déserter le champ de bataille pour laisser les apprenants dans l’ignorance. Ces malheureux disent en avoir marre de passer en classe supérieure sans avoir rien appris. Dénonçant ainsi le manque de rigueur qui prévaut dans notre Ecole et qui explique à suffisance la baisse du niveau des potaches. Tous responsables ! Syndicats ne s’intéressant qu’aux sous et Gouvernement plus qu’irresponsable faisant des promesses souvent irréalistes qu’il n’est pas en mesure de respecter. Un Gouvernement qui doit cesser de ruser pour prendre à bras-le-corps les problèmes de l’école. La marche de ces élèves constitue un coup dur pour les adultes que nous sommes. KACCOOR BI
LOCALES LE SILENCE DE MACKY SALL EN CONSEIL DES MINISTRES
Ça a dû voler bas, hier, en réunion de Conseil des ministres avec les remontrances supposées du Général en chef, Macky Sall, à l’endroit de certains de ses lieutenants qui ont lamentablement échoué en mission commandée. Contentons-nous contentons-nous du compte-rendu fait par le ministre Oumar Guèye, lui-même dans le lot des vaincus de dimanche dernier. Donc Macky Sall, selon le signataire du communiqué sanctionnant l’un des derniers Conseils des ministres de ce gouvernement, a magnifié l’organisation, le 23 janvier 2022, dans le calme et la sérénité, des élections territoriales qui, selon lui, ont été libres et transparentes. Des élections de proximité qui consacrent, pour la première fois, le choix des Maires et Présidents de Conseil départemental au suffrage universel direct.
MODERNISATION DE LA JUSTICE
Le président de la République a aussi demandé au ministre de la Justice et au ministre des Finances et du Budget, de veiller au déploiement optimal du programme de modernisation des infrastructures du Ministère de la Justice, doté de deux cent cinquante (250) milliards de FCFA sur dix (10) ans, à partir de 2022. Ce programme, sans précédent, permettra de densifier la carte judiciaire, d’améliorer la fonctionnalité des Cours d’Appel (Dakar, Kaolack, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor et Tambacounda) et des autres juridictions (Tribunaux de Grande instance et d’instance); faisant, ainsi, de la Justice de proximité, une réalité nationale. Toujours dans le domaine de la justice, le Chef de l’Etat a indiqué, en outre, au Ministre de la Justice la nécessité de veiller à la célérité des décisions judiciaires en accélérant la dématérialisation des procédures, en renforçant les capacités et les compétences des magistrats, administrateurs des greffes, greffiers et autres auxiliaires de justice.
LES FÉLICITATIONS DE MACKY SALL AUX «LIONS»
Poursuivant sa communication, le chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la priorité qu’il accorde au développement de l’Economie numérique. Il a souligné, à cet égard, l’urgence d’assurer la mise en service optimale du Supercalculateur, et de finaliser les travaux relatifs au Parc des Technologies numériques (PTN) de Diamniadio. Macky Sall a demandé, à ce titre, au ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, de préparer, dans un esprit de mise en cohérence technique et d’optimisation de leur gestion, la tenue prochaine d’un Conseil Présidentiel sur les projets structurants du «Sénégal Numérique». Surtout, le président de la République a adressé ses félicitations et ses encouragements (pour le reste de la compétition) aux «Lions», suite à leur brillante qualification aux quarts de finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République du Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores, avec résidence à Kigali ; Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou Ousseynou Sakho, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Papa Baba DIASSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Examens et Concours au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
SACRÉ-CŒUR 3 VDN LES HABITANTS PRIVÉS DE JOURNAUX
Depuis samedi dernier, c’est-à-dire la veille des élections locales, et jusqu’à hier mercredi 25 janvier, les habitants de Sacré-Cœur 3 Vdn sont privés de journaux. Curieusement, les marchands de journaux et autres jeunes crieurs ont déserté leurs points de vente. Renseignements pris, « Le Témoin » quotidien a appris que nos parents « Hal Pulaar » avaient été tous convoyés vers le Fouta (Matam, Kanel, Ndioum, Ourossogui etc.) par de hauts responsables politiques de l’Alliance pour la république (Apr). Mission ? Quitter Dakar pour aller voter massivement pour les listes de la coalition de Benno Book Yaakar (Bby) du président Macky Sall. Il paraît que chacun d’eux a reçu une enveloppe de 50.000 de francs. Sans compter leur transport et leur prise en charge totale !
KAOLACK SERIGNE MBOUP CONFIRMÉ À LA MAIRIE…
A l’issue du scrutin du 23 janvier dernier, la Commission départementale de recensement des votes de la ville de Kaolack a publié hier les résultats provisoires qui donnent la victoire à la coalition And Nawlé And Liguéye de Serigne Mboup aussi bien dans la commune de Kaolack que dans le département où Pape Mademba Biteye, Dg de la Senelec, perd la course pour le Conseil départemental, laminé par Ahmed Youssuf Benzellone candidat de And Nawlé sur la liste départementale. La Commission départementale de recensement des votes a affiché hier les résultats provisoires des élections locales de Kaolack. Pour la commune de Kaolack, Serigne Mboup est en arrivé largement en tête avec un score sans précédent. Il ressort des résultats que 19. 880 électeurs ont voté pour la liste de Yewwi Askanwi, avec zéro siège au scrutin majoritaire et 7 sièges au scrutin proportionnel. Tandis que, And Nawlé engrange 51. 252 voix, avec 36 sièges au scrutin majoritaire et 19 sièges au scrutin proportionnel. Enfin, Benno Bokk Yakaar qui récolte 49452 voix, obtient zéro siège au scrutin majoritaire et 18 au scrutin proportionnel. Ce qui donne victoire à la coalition de l’homme d’affaires Serigne Mboup. …
MADEMBA BITEYE DG DE LA SENELEC PERD LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL
Selon les chiffres avancés par la commission de recensement des votes, Benno a obtenu 13.928 avec 11 sièges au scrutin proportionnel. And Nawlé 35.054, avec 36 sièges à la majoritaire et 28 à la proportionnelle, Yéwi 3.682, 3 sièges à la proportionnelle, Geum sa bop 683 voix avec 1 siège au scrutin proportionnel, la coalition Diami Goxyi se retrouve avec 1 siège. MPD ligueye n’a décroché aucun siège. Pour le département de Nioro du rip, le tout-puissant Malaw Sow, président du conseil départemental, perd son fauteuil car la liste qu’il dirigeait n’a obtenu que 25.165 voix et 14 sièges. Ce alors que la coalition Union citoyenne Bount Bi engrangeait 34397 voix, 36 sièges à la majoritaire et 19 à la proportionnelle. Bok Guis Guis 5526 voix, 3 sièges. Wallou Sénégal, 3559 voix, 2 sièges. Les 8579 reviennent à Yewwi Askanwi qui obtient 4 sièges au moment où la grande coalition Guem sa bopp se retrouve avec 3189 voix et 2 sièges.
ÉLECTIONS LOCALES DE DIASS LA NOUVELLE CONFIGURATION DU CONSEIL MUNICIPAL
En attendant la proclamation des résultats définitifs des élections municipales de Diass, la coalition Euleuk Sénégal And liguey sunu deuk dirigée par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et nouvel édile de la commune, Mamadou Ndione, qui a engrangé 5082 voix soit 35,26% des suffrages devrait se retrouver avec 36 élus sur 56. Sur sa liste majoritaire, la coalition devrait, en effet, disposer de 25 conseillers tandis que les 11 autres proviendraient de la liste proportionnelle dirigée par le Pr Assane Sène. Arrivée en deuxième position, la coalition Benno Bokk Yakaar conduite par le maire sortant, Cheikh Tidiane Diouf, se retrouverait dans la configuration actuelle avec 9 élus conformément aux 4070 voix obtenues soit 28,24 %. Djiby Ciss, le fils du défunt maire, Alioune Samba Ciss et tête de liste majoritaire de la coalition Tawfekh, arrivé en troisième position avec 3702 voix soit 25,69 % devrait avoir 8 élus dans la nouvelle équipe municipale. La coalition Yewwi Askan Wi, véritable révélation de ces joutes électorales sur l’étendue du territoire national, n’a cependant pas pu profiter de ce vent en poupe dans la commune de Diass. En effet, les responsables les plus en vue des khalifistes et du Pastef, en l’occurrence Malick Diallo et Ameth Ndoye, ont choisi de se ranger derrière Mamadou Ndione, qu’ils considèrent comme le profil idéal d’un leader pour leur terroir. Résultat, YAW n’a pu obtenir que 547 voix soit 3,80 % à Diass équivalent à un seul 1 élu. Avec 457 voix soit 3,17% de l’électorat, MPD se retrouverait également avec un seul 1 élu de même que Gueum sa bopp avec 399 voix soit 2,77 % des votes. La coalition 3ème voie, avec 155 voix soit 1,08 % des suffrages ne devrait pas siéger dans le prochain Conseil municipal saafi.
À moins de quelques heures de la proclamation des résultats par la commission de recensement des votes, le Dr Babacar Diop, Me Ousmane Diagne, Dr Mamadou Djité et Birame Souleye Diop ont fait face à la presse pour crier victoire en Ville
À moins de quelques heures de la proclamation des résultats par la commission de recensement des votes, le Dr Babacar Diop, Me Ousmane Diagne, Dr Mamadou Djité et Birame Souleye Diop ont fait face à la presse pour crier victoire en Ville, à l'Ouest et à l'Est.
En effet, selon le Dr Babacar Diop qui interpelle le Président Macky Sall contre une éventuelle tentative de vol des élections, ce qui va arriver à Thiès risque d'être pire que ce qui est arrivé lors des évènements du mois de mars avec l'affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. S'agissant du département, il fait remarquer qu'ils attendent encore le décompte total de toutes les communes du département.
Selon Birame Souleye Diop, administrateur de Pastef et tête liste de la coalition YAW à la mairie Thiès-Nord, leur coalition a reçu les félicitations de beaucoup de responsables Thiessois et leaders politiques. Selon lui, "les maires qui étaient là ont lamentablement échoué. Mais nous allons nous battre pour la dignité du thiessois."