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21 juin 2025
LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT S’ENGAGE POUR UN SECTEUR PRIVE SENEGALAIS FORT
Le président du Groupe de la Bad, Akinwumi Ayodeji Adesina a manifesté toute sa volonté et son engagement sans faille à accompagner le privé national pour son dynamisme et sa compétitivité
En visite officielle de travail de trois jours au Sénégal, depuis le 26 courant, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Ayodeji Adesina, a rencontré, hier jeudi, les hommes d’affaires Sénégalais. A cette occasion, il leur a dit toute sa volonté et son engagement indéfectible à mettre les moyens financiers à leur disposition et à un taux faible pour leur permettre de se développer.
En séance d’échanges avec le secteur privé Sénégalais, hier jeudi, dans le cadre de sa visite officielle de trois jours au Sénégal, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Ayodeji Adesina a manifesté toute sa volonté et son engagement sans faille à accompagner le privé national pour son dynamisme et sa compétitivité. «Je m’engage à soutenir le secteur privé, à la condition que des réformes adéquates et nécessaires et urgentes soient apportées», à d’emblée préciser le président Adesina.
A ce propos, il dira : «il faut améliorer le cadre des affaires, mettre en place les infrastructures de base, accommoder une fiscalité juste permettant aux Petites et moyennes entreprises de se développer, attirer les investisseurs, réduire les risques et permettre au secteur bancaire de pouvoir financer raisonnablement le secteur privé…» Dans son propos, il a rappelé qu’en 2014, lors de la présentation du Plan Sénégal Emergent (Pse) aux bailleurs à Paris, bâti à hauteur de 14 milliards de dollars, la Bad s’était engagé pour sa part à hauteur de «1,6 milliards de dollars notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement, du transport, de la technologie digitale et du secteur agricole».
Mais, dira-t-il comme l’a souligné le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, la compétitivité des entreprises dépend aussi du marché communautaire très contrasté par le manque d’infrastructures. Donc, il faut que l’intégration régionale soit matérialisée par des infrastructures de qualité. Sur ce, il dit être fière de la construction du pont de la transgambienne qui permet une bonne fluidité des biens et personnes d’un pays à un autre. D’ailleurs, la Bad vient d’accorder un financement pour la construction du pont de Rosso qui lie le Sénégal à la Mauritanie.
PLUS DE 100 MILLIARDS DE DOLLARS DE BESOIN D’INVESTISSEMENTS PAR AN, EN AFRIQUE
Relativement au besoin estimé en financement d’infrastructures annuelles pour le continent, l’économiste agricole soulignera que le déficit de financement en termes d’infrastructures «se chiffre entre 68 et 108 milliards de dollars par an dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’eau, de l’assainissement, de l’agriculture, de la technologie, de la santé, de l’éducation, entre autres.»
PLUS DE 40 MILLIARDS DE DOLLARS DECAISSES, EN 10 ANS
Revenant sur les efforts déployés par la Bad, l’économiste Adesina note que son institution a décaissé plus de 40 milliards de dollars ces dix dernières années, notamment sur le Train Express Régional (TER), l’autoroute à péage, le développement de la zone de Diamniadio, la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass. C’est dire que les infrastructures sont hautement stratégiques pour le développement d’un pays, sans lesquelles il n’y a point d’émergence pour les Pme. «Pendant longtemps les Etats ont financé à 90% les infrastructures contre 10% pour le secteur privé. Aujourd’hui, l’heure est venue d’inverser la tendance».
UNE LIGNE DE CREDIT POUR LE FINANCEMENT DES PME AVEC UN TAUX D’INTERET MINIMAL
Pour créer la richesse, indique le président Adesina, «il faut un secteur privé dynamique». Et d’ajouter : «la Banque africaine de développement donnera des financements aux banques du Sénégal en tant que ligne crédit pour en retour leur permettre de financer les Pme avec un taux d’intérêt très bas». Convaincu de la nécessité d’aller dans ce sens, il pose un bémol à savoir la facilité de la préparation de projets bancables (structurants). Sur ce, il s’engage à mettre à la disposition du Sénégal, en collaboration avec le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, les outils techniques pour l’élaboration des projets. Corrélativement aux risques souvent mis en avant, le président Adesina déclare : «il faut qu’on gère les risques. Ils se gèrent…» Selon lui, «le plus important, c’est comment gérer le risque ; mais pas le risque en question puisqu’il est partout et au quotidien avec nous». Pour ce faire, «il faut une garantie partielle du risque à gérer entre les parties pour faciliter les choses. Et nous avons cette facilité de les gérer ici au Sénégal».
LE SECTEUR AGRICOLE VA ENGLOUTIR 1000 MILLIARDS DE DOLLARS, D’ICI 2030
Par ailleurs, il n’a pas manqué de souligner le secteur stratégique pour son institution bancaire qui priorise l’agriculture ; lequel secteur, d’ici «2030, va engloutir 1000 milliards de dollars». Donc, insiste-t-il, «j’encourage le secteur privé à investir ledit secteur qui offre plus de possibilités et d’opportunités en termes de transformation de valeur ajoutée de toutes spéculations agricoles».
YEWWI «ENTERRE» L’APR
Fin de suspense autour des résultats des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier dans les départements de Dakar, Rufisque et Thiès
C’est maintenant acté. L’opposition sénégalaise est l’actionnaire majoritaire du département de Dakar dont 15 sur les 19 communes tombent dans son escarcelle. C’est le grand enseignement des élections municipales et départementales validé par la Commission départementale de recensement des votes. Yewwi Askan Wi de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Cie est confirmé dans son leadership sur la capitale. Au grand dam de la majorité présidentielle dont les candidats sont défaits à Dakar et avec l’accompagnement des Coalitions Gueum sa bopp qui s’est emparée de la Médina et de MPD Liguèy, devenue la place forte à Ouakam.
Fin de suspense autour des résultats des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier dans les départements de Dakar, Rufisque et Thiès. Plus de soixante-douze heures après la tenue de ce scrutin qui consacre le renouvellement des mandats des élus locaux, les commissions départementales de recensement des votes desdites localités ont procédé hier, jeudi 27 janvier, à la publication des résultats provisoires de ce scrutin. A Dakar, les chiffres donnés par la Commission départementale de recensement des votes confirment la mainmise de l’opposition sur la capitale sénégalaise.
En effet, sur les dix-neuf communes, la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple), constituée par Khalifa Sall, l’ancien maire révoqué de Dakar par l’actuel chef de l’Etat, suite à sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville, le député Ousmane Sonko et d’autres leaders de l’opposition, a remporté la majorité des votes dans 15 communes. Il s’agit notamment des communes de Yoff, de Grand-Yoff, des Parcelles Assainies, de Ngor, de Dieuppeul-Derklé, de Sicap-Liberté, de la Patte d’Oie, de Hann-Bel Air, de Mermoz Sacré-Cœur, Fann-Amitié-Point E, Fass-Colobane-Gueule Tapée et des HLM.
Dans les communes des Parcelles Assainies et Grand Yoff qui constituent les deux plus grandes en termes d’électorat, la liste de Yewwi Askan Wi a quasiment doublé le nombre de voix obtenus par Benno Bokk Yakaar avec respectivement 16 813 voix, contre 8622 voix et 14 631 voix contre 7477. Il en est de même pour la liste de la ville où le candidat tête de liste de Yewwi Askan Wi, Barthélémy Dias, a littéralement noyé son principal adversaire en l’occurrence, le ministre de la Santé et maire sortant de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr avec 173 628 voix contre 81 015 voix. Cette victoire sonne comme une cinglante revanche de l’ex-maire de Dakar, sur l’actuel chef de l’Etat qui, en plus de l’acte de révocation qu’il a pris contre Khalifa Ababacar Sall, avait aussi réussi dans sa stratégie de réduire « l’opposition à sa plus simple expression » à faire rallier dans la mouvance présidentielle la majorité des maires élus en 2014 sous la bannière de « Taxawu Dakar». Cependant, malgré cette défaite, la mouvance présidentielle a fait une petite percée dans la capitale.
En effet, sur les quatre autres communes restantes, trois sont remportées par des candidats investis par le chef de l’Etat dont Alioune Ndoye du Parti socialiste (commune de Dakar plateau) et son camarade de parti, Jean Baptiste Diouf (commune de Grand Dakar), de Doune Pathé Mbengue, membre du mouvement associatif (commune de Cambérène) et Augustin Senghor (commune de Gorée). S’agissant de la commune de Biscuiterie, elle est remportée par le maire sortant, Mouhamed Djibril Wade, responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) et non moins président de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP).
L’APR, LE GRAND PERDANT DES LOCALES
Le parti du président de la République, l’Alliance pour la République, est le grand perdant de ces élections locales dans la capitale. Et pour cause, avec la défaite du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf, maire sortant de la commune de Yoff et seul rescapé de la razzia de Khalifa Ababacar Sall lors des locales de 2014, l’Apr ne contrôle plus aucune commune dans la capitale. Car, les trois mairies remportées par la coalition majoritaire au pouvoir sont aux mains des alliés. Il s’agit des communes de Dakar plateau (avec Alioune Ndoye du Parti socialiste), de Grand Dakar (avec Jean Baptiste Diouf du Parti socialiste) et la commune de Cambérène (avec Doune Pathé Mbengue, membre du mouvement associatif).
«LE FACTEUR DÉTERMINANT DE NOTRE VICTOIRE EST LE PROJET DE SOCIÉTÉ DE YEWWI...»
Aboubacar Djamil SANE, tombeur du maire Moussa Sy , nouveau maire des Parcelles Assainies, livre ses impressions sur sa victoire et se projette sur sa mission
Tombeur du maire Moussa Sy, Aboubacar Djamil Sané jadis inconnu des grandes artères de la commune des Parcelles assainies se voit propulsé au grand jour par le vent victorieux de Yewwi Askan wi qui a balayé tout sur son passage dans la capitale, lors des élections locales du 23 janvier. Dans cet entretien, le poulain d’Ousmane Sonko nous livre ses impressions sur sa victoire et se projette sur sa mission à la tête de cette première commune du département de Dakar en termes d’électorat.
Les populations des Parcelles assainies ont largement porté leur choix sur vous pour remplacer le maire sortant Moussa Sy le dimanche 23 janvier. Comment avez-vous vécu ce choix ?
Avec sérénité et une grande responsabilité. Je pense que cette confiance et cette attente méritent une réflexion de notre part ; ce n’est pas gratuit. C’est à nous maintenant de relever le défi de ce choix porté sur notre humble personne. Les Parcelles assainies ont souffert durant les 14 ans du magistère du maire sortant, Moussa Sy. Pendant la campagne électorale, les populations des Parcelles nous ont beaucoup interpellé sur l’amélioration du cadre de vie. Le pavage des rues et l’assainissement constituent les principales doléances des populations. En dépit du fait que l’assainissement n’est pas une compétence transférée, nous ne comptons pas rester les bras croisés et restés indifférents à cette demande. Car véritablement, le goulot d’étranglement de la commune des Parcelles est la problématique de l’assainissement. Entre les unités 13 et 14, c’est comme si on est tout le temps en période de pluie. Il en est de même entre les unités 24 et 25 mais aussi entre les unités 19 et 15. J’ai exposé ce problème au maire Barthélémy Dias qui m’a dit que si toutefois, on passe, je vais prendre contact avec l’Onas (Office national de l’assainissement du Sénégal) et échangé avec eux pour régler défensivement ce problème. Et si l’Etat ne met pas la main à la poche, moi en tant que maire de la ville de Dakar, je vais m’investir pleinement pour vous accompagner dans le financement des études et la mise en œuvre de ce projet.
Au-delà, quelles sont vos autres priorités ?
En plus de ce projet de l’assainissement, nous comptons également nous investir pleinement dans la gestion du cadre de vie avec le pavage des rues de la commune parce que nous ne pouvons pas continuer à être une commune sablonneuse. Je voudrais implanter une usine de fabrication de pavés aux Parcelles assainies car cela ne coûte pas trop cher. L’autre question que nous allons aborder dans le cadre de notre mandat, c’est le chômage des jeunes. Nous envisageons d’ouvrir une école de métiers aux Parcelles avec des spécialités telles que la menuiserie, la mécanique générale, l’électricité et le bâtiment, la restauration et l’hôtellerie… Cette école disposera à son sein d’un centre d’incubation qui se chargera de l’encadrement de tous les sortants en collaboration avec des entreprises locales comme Eiffage, Cde, Cese… sur la base de contrats de travail. Les sortants de l’école pourront travailler dans ces entreprises pendant au moins six mois moyennant un salaire dont 40% sera réservé au centre et 60% pour le jeune. Et au bout des six mois, les jeunes seront orientés dans le Gie qu’on va mettre sur pied et financer à partir des 40% retenus. Ce mécanisme va nous permettre de réduire considérablement le taux de chômage et par ricochet la délinquance qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la commune. Nous comptons également faire des aménagements dans le littoral pour avoir des ressources additionnelles.
A votre avis, quel a été le facteur déterminant de cette victoire ?
Le facteur déterminant est, à mon avis, le projet de société de notre coalition Yewwi askan wi. Je pense que c’est le changement proposé par cette coalition sur tous les plans qui a poussé les populations à voter pour nous pour la réalisation de nos deux objectifs dont le premier est de gagner ces élections municipales ensuite les prochaines législatives. Depuis le 02 décembre 2021, on est sur le terrain d’abord pour la précampagne ensuite la campagne. Mais notre stratégie était très simple, aller directement voire les populations chez eux, discuter avec eux sur les problèmes qu’ils ont vécus pendant ces dernières années. Cela nous a permis d’avoir des idées que nous avons traduit en un projet dans lequel la population s’est retrouvée.
Pendant la campagne, vos adversaires vous ont reproché de ne pas être des Parcelles. Qu’en disiez-vous?
A vrai dire, cela m’a fait rigoler à chaque fois que j’entendais ces reproches. Ceux qui me reprochent de ne pas être des Parcelles n’ont pas d’arguments encore moins de propositions. D’ailleurs, je n’ai jamais répondu à ces provocations tout simplement parce que je considérais que ce n’est pas un débat d’idée qui ferait avancer les Parcelles...Le maire sortant n’a jamais évoqué ce sujet. Seuls les candidats dépourvus d’arguments épiloguaient sur cette question car, ils ne savent pas que près de 60% des populations des Parcelles sont locataires.
KEEMTAAN GI - LUCIDITE PERDUE
Chassez le naturel… Si vous vous attendiez à un changement de paradigmes avec certains des maires de la coalition politique au pouvoir élus ou réélus, il faudra vite déchanter. Il ne faut rien attendre d’eux. En tout cas pas de rupture. L’on se demande même si ces messieurs et dames comprennent véritablement leur mission d’être les administrateurs de leurs cités. A les voir si serviles, si niais, on a envie de leur fracasser le crâne. Elus, ils ont vite fait de convoquer la presse. Et pour dire quoi ? Dédier leur victoire au Chef ! Et tant pis pour les électeurs qui ont bravé le soleil et la fatigue. L’artisan de leur victoire, c’est leur Champion. Il faudra bien qu’ils s’émancipent au lieu de passer leur temps à cirer des bottes. On n’a pas à dédier une victoire électorale. C’est même l’œuvre de femmes et hommes d’une grande vacuité intellectuelle. A propos de leur Champion d’ailleurs, plutôt que de se réveiller, il donne l’impression de quelqu’un qui a perdu toute lucidité. Lui également se glorifie d’une victoire qu’il est le seul à voir. Et avec un grand cynisme, signe annonciateur de rupture, il attribue la défaite de quelques villes à d’autres. A Thiès, il n’a pas perdu, mais l’autre. Celui qui était venu en sauveur. Partout où il a perdu, sauf chez le jeune frère, c’est d’autres qui ont été battus. Pas lui à qui son peuple fait toujours confiance. Comme on peut être moche ! Preuve qu’il joue et qu’il a perdu toute assurance, il a changé de discours sur les homosexuels. Du ils sont libres au Sénégal, il est passé à tant que je serai président, je ne dépénaliserai jamais. Toute une subtilité. D’ailleurs, plutôt que de s’occuper des urgences, il va faire le tour des foyers religieux pour déconstruire le discours de ses opposants qui l’auraient mis en mal avec ces dévots. Comme si ça nous changerait notre quotidien. Quelle belle candeur ! Mais croyez- nous, il n’est pas complètement abattu. A surveiller de très près… KACCOOR BI
MACKY SALL «TANT QUE JE SERAI PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, L’HOMOSEXUALITÉ SERA INTERDITE AU SÉNÉGAL »
Le président de la République a réaffirmé hier toute sa détermination à s’opposer à toute idée de légalisation de l’homosexualité au Sénégal. Recevant hier en audience des dignitaires religieux, le président de la République a vivement déploré la récente campagne menée par des religieux, des activistes et des députés pour la criminalisation de l’homosexualité. Cette démarche est de la pure intoxication et surtout peut entraîner le Sénégal dans une violence qu’on ne saurait accepter, a soutenu Macky Sall. « Certains pays ont initié des démarches pour la légalisation de l’homosexualité. J’ai déjà largement évoqué ce sujet lors de rencontres internationales à Dakar et à l’extérieur, en recevant le président américain Obama dans ce palais, le Premier ministre du Canada Justin Trudeau, devant la tribune de l’Union Européenne. Je répète que tant je serai président de la République du Sénégal, cette loi ne sera pas touchée. Jamais on ne dépénalisera l’homosexualité au Sénégal. Combien de fois j’ai répété ces propos. Je ne sais pourquoi on a cherché à la veille des élections à remettre sur la place publique un tel débat. Je ne comprends pas du tout » a indiqué le chef de l’Etat. Ce qui l’a le plus étonné, c’est le débat du refus de la criminalisation. « A l’Assemblée nationale, la proposition de loi introduite par des députés a été rejetée parce que tout simplement les dispositions pénales sanctionnant l’homosexualité sont toujours présentes dans le Code pénal. En outre j’ai toujours publiquement donné ma position sur ce sujet, alors je ne vois pas la pertinence de poser le débat sur la criminalisation de l’homosexualité » a poursuivi le président de la République. Il estime que si le débat se limitait à la sphère politique, cela ne le dérangerait pas. Mais ce qu’il n’a pas compris, c’est qu’on implique les imams, les guides religieux qui sont trompés. Ces derniers sont allés jusqu’à faire des prêches le vendredi dans les mosquées pour accuser le Gouvernement et les institutions de la République. « C’est trop parce que chaque religion interdit des accusations gratuites. Personne ne peut dire aujourd’hui que l’Etat envisage de changer cette loi. Donc on ne saurait comprendre qu’on puisse en faire un sujet de polémiques jusqu’à appeler des manifestations. On ne doit pas réveiller le démon de la violence dans ce pays. Le débat de l’homosexualité ne doit plus exister au Sénégal » a conclu le chef de l’Etat.
MACKY SALL SE PRONONCE SUR LES LOCALES «LA MAJORITÉ RESTE TOUJOURS INTACTE, SUR LES 46 DÉPARTEMENTS, NOS RÉSULTATS REPRÉSENTENT 80%»
Restons avec le président de la République s’est exprimé pour la première fois publiquement, sur les résultats issus des élections locales de dimanche dernier qui a vu la coalition Yewwi Askan Wi se procurer de grandes villes. Après avoir salué l’organisation du scrutin, le président de la République Macky Sall, profitant de la rencontre avec les Imams et Oulémas du Sénégal avec qui il abordait la question de la criminalisation de l’homosexualité, a d’autre part, félicité les acteurs autour de ces élections qui ont facilité sa bonne marche. « Je tiens à me féliciter et à féliciter toute la nation pour le bon déroulement de ces élections locales que nous venons de boucler. Elles ont été bien organisées et le peuple est sorti massivement voter dans la paix et la sérénité » a indiqué le chef de l’État. Il a aussi parlé de la question de la transparence dans le processus électoral. Cette question a été longtemps débattue et a même nécessité l’intervention de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique. « On ne peut truquer les résultats issus des élections. Nous d’ailleurs, qui faisons partie du gouvernement, on ne nous a pas entendu fustiger les résultats de qui que ce soit. Nous avons également félicité l’opposition pour ses résultats. C’est cela la démocratie » tient à préciser Macky Sall. Nullement ébranlé par la victoire de l’opposition, Macky Sall a tenu rappeler que « la majorité reste toujours intacte. C’est une majorité qui n’a aucunement changé. Par ailleurs, sur les 46 départements du pays, nos résultats représentent plus de 80%. Donc je n’ai pas eu, ce qui n’a jamais été en ma possession, rien n’a changé », rappelle le patron de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
MAIRIE DE DIEUPPEUL DERKLE LE COUP DE POIGNARD DE FARBA NGOM CONTRE ABOUBACAR SÉDIKH NGOM
A Dieuppeul Derklé, la défaite du directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye lors des locales de ce 23 janvier 2022 passe difficilement au sein des populations. Parce que l’on continue à se poser des questions. Le patron du Port de Dakar a fait une campagne remarquée et appréciée dans toute la commune. Aboubacar Sédikh Bèye était accompagné d’une foule nombreuse, mais surtout parvenait à convaincre sur sa vision d’une émergence possible et rapide de la commune de Dieuppeul Derklé. Mais ce qui révolte le plus, c’est qu’hier au moment de la publication officielle des résultats du vote par la Commission départementale de recensement des votes, la coalition Benno Bokk Yaakaar dirigée par le patron du Port de Dakar a obtenu 4.999 voix, tandis que la coalition Yewwi Askan Wi du maire sortant Cheikh Guèye a eu un score de 6021 voix. La coalition « Euleuk Sénégal » de Birane Ngom, le protégé de Farba Ngom, arrive en 3ème position avec 1287 voix. Or rien que l’addition des voix de BBY et d’’ « Euleuk Sénégal » donnerait au camp présidentiel, la victoire (4.999 + 1287= 6.286 voix). Il se dit que le DG du Port a cherché à démarcher le camp de Birane Ngom d’Euleuk Sénégal pour que ce dernier se retire de la course. On lui aurait opposé une fin de nonrecevoir. Dans la commune, on voit la main de Farba Ngom dans cet échec du camp présidentiel parce que le griot du chef de l’Etat ne piffe pas le Dg du Port. Bref, ceux qui disent que Farba Ngom et Mamouth Saleh ont été à la base de la Bérézina subie par le camp présidentiel lors des locales n’ont pas tort.
MERCENARIAT ÉLECTORAL À HANN LA DÉPUTÉE FATOU DIOUF (BBY) LAMINÉE PAR ADJI SAMBA (BUNT-BI)
Décidément ! Fort de ses cauris, « Le Témoin » quotidien est en passe de devenir un expert en voyance électorale. Pour rappel, la députée Ndèye Fatou Diouf (Apr), investie tête de liste de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Hann Bel-Air, avait combattu Adji Samba, une « talibée » de Macky Sall jusqu’à la pousser à la démission. Entretemps, la dame Adji Samba est nommée responsable de l’Union citoyenne « Bunt-Bi » à Hann Bel-Air pour y représenter Mme Soham Wardini, le maire sortant de Dakar. Ainsi, Bby et Bunt-Bi, c’est-à-dire kif-kif et bourricot, se sont coalisés pour aller ensemble aux élections locales de dimanche dernier. Encore, encore la députée Mme Ndeye Fatou Diouf, connue pour son arrogance et sa suffisance, continuait de mener la guerre à Mme Adji Samba. Une bataille interne qui a fini par faire éclater l’alliance Bby et Bunt-Bi. Politiquement très engagée, Mme Adji Samba, frustrée et rancunière, avait finalement rejoint la coalition adverse de « Yewwi Askan Wi » (Yaw) dirigée par le maire sortant Babacar Mbengue. En quatre jours seulement, Adji Samba (Bunt-Bi) a convaincu presque tous les habitants du quartier Hann-Marché pour qu’ils votent en faveur de Yaw c’est-à-dire Babacar Mbengue ou le maire sortant de Hann Bel air. Résultats des courses : la députée Ndeye Fatou Diouf (Bby) a été partout laminée jusque dans son propre centre de vote. Un ouragan que « Le Témoin » avait vu venir…
MALI : LE DANEMARK RETIRE (ENFIN) SON CONTINGENT AU SEIN DE L'OPERATION TAKUBA
Le gouvernement du Mali avait déjà invité, avec insistance, la partie danoise à retirer immédiatement ses forces spéciales du territoire malien
Le Mali a réaffirmé fermement au Danemark l'invitation à retirer les éléments de ses forces spéciales déployées sur le territoire national dans le cadre de la force Takuba. L'injonction de Bamako semble avoir a été entendue par la partie danoise qui a confirmé par la voix de son ministre des affaires étrangères, Jeppe Kofod, le départ des ses forces déployées au Mali.
Le gouvernement du Mali avait déjà invité, avec insistance, la partie danoise à retirer immédiatement ses forces spéciales du territoire malien. En effet, suite à son communiqué numéro 014 diffusé le 24 janvier, le gouvernement de la Transition dit avoir lu, avec surprise et consternation, un message non approprié du ministre des Affaires étrangères danois sur les réseaux sociaux, le lundi 25 janvier 2022, qui estime infondée, la conclusion d’un accord entre la République du Mali et le Danemark, avant le déploiement des forces spéciales danoises.
Dans un communiqué publié ce mercredi 26 janvier, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l'Administration territoriale et porte-parole du gouvernement, rappelle que par note du 29 juin 2021, le gouvernement du Royaume du Danemark a saisi le gouvernement de la Transition d’un projet de texte en vue de convenir du statut des forces spéciales danoises devant intervenir au sein de la Force « Takuba ». Cela sur la base du protocole additionnel conclu en mars 2020 entre le gouvernement de la République du Mali et le gouvernement de la République français déterminant le statut des détachements non français de la Force « Takuba ».
Selon le porte-parole du gouvernement, dans cette note, la partie danoise avait souhaité recevoir un accusé de réception de la partie malienne pour marquer l’entrée en vigueur du texte soumis.
En réponse, énonce le communiqué, le gouvernement de la Transition a, par note verbale du 16 novembre 2021, indiqué au gouvernement du Royaume du Danemark que sa requête est sous examen et qu’une suite lui sera communiquée. Et souligne que par conséquent, ledit document reste toujours à l’état de projet. Aucun accord n’autorise le déploiement des forces spéciales danoises au sein de la Force « Takuba ».
Le gouvernement de la Transition précise que trois autres pays européens (la Norvège, le Portugal et la Hongrie) se trouvent actuellement comme le Danemark, ces pays n’ont procédé à aucun déploiement de leurs forces spéciales dans le cadre de l’opération Takuba.
Le gouvernement, tout en réitérant sa gratitude à ses partenaires intervenant dans la lutte contre le terrorisme, appelle une fois de plus leur attention sur la nécessité du respect strict des fermes des engagements convenus, notamment l’obtention de l’agrément délivré par les autorités maliennes, avant tout déploiement sur le territoire national.
Coup dur pour la sélection nationale ! Alors qu’il était sur une très bonne dynamique, le jeune attaquant sénégalais de l’Olympique de Marseille Bamba Dieng, est blessé
Coup dur pour la sélection nationale ! Alors qu’il était sur une très bonne dynamique, le jeune attaquant sénégalais de l’Olympique de Marseille Bamba Dieng, est blessé. Selon des informations obtenues par Emedia, l’auteur du 2e but des Lions face au Cap-Vert en huitièmes de finale, a même dû se déplacer a l’aide d’une béquille ce jeudi et ne devrait donc pas prendre part à la séance d’entraînement du jour.
Le joueur boitille de la jambe gauche après s’être fait mal à la séance d’entraînement d’hier et ressent une douleur au niveau du genou gauche. « Bamba avait déjà ressenti une douleur au niveau du même genou gauche au début du mois de décembre dernier, ce qui l’avait déjà privé de 2 ou 3 matchs avec l’OM », indique une source contactée par Emedia.
C’est peut être la même blessure qui s’est réveillée mais on n’en sait pas encore plus à ce stade.
Il faut juste espérer que ce n’est qu’une douleur passagère pour le jeune joueur qui était sur une bonne dynamique et pressenti pour être titularisé au prochain match du Sénégal, dimanche en quart de finale face à la Guinée équatoriale. Hier, lors de la séance d’entraînement, le Marseillais formé à Diambars était le joueur le plus en vue, dans l’opposition attaque-défense.