JE TROUVE INAPPROPRIÉ DE NE CRITIQUER QUE LES MILITAIRES
Le président rwandais pense que les coups d’Etat qui surviennent en Afrique de l’ouest ces derniers mois, sont la conséquence d’une mauvaise gouvernance.
Le président rwandais pense que les coups d’Etat qui surviennent en Afrique de l’ouest ces derniers mois, sont la conséquence d’une mauvaise gouvernance. Il assure qu’il n’est pas juste de s’en prendre uniquement aux militaires putschistes sans penser que les civils ont leur part de responsabilité. Une opinion qui renvoie donc au fait que Paul Kagame estime que Roch Kabore et Alpha Condé ont été déposés parce qu’ils auraient mal gouverné.
Les coups d’Etat en Afrique de l’ouest deviennent récurrents et plusieurs personnes se posent la question de savoir ce qui se passe réellement et quelle serait la cause de cet état de chose. Interrogé sur la situation, le président du Rwanda Paul Kagame, a répondu que « c’est, dans une certaine mesure, le résultat d’une défaillance dans la gouvernance ». Selon lui, « ce n’est pas juste la faute des militaires, les civils ont aussi une responsabilité. Certes, le rôle des militaires n’est pas de conduire ce genre d’action, mais on ne peut ignorer que, dans certains cas, les civils commettent, eux aussi, des actes contestables ».
« Si, sous un gouvernement civil, la situation se détériore et que les gens meurent, que les problèmes s’accumulent et qu’en plus les autorités se servent des militaires pour truquer les élections, qui doit-on blâmer lorsque l’armée renverse ces gouvernements ? Je trouve inapproprié de ne critiquer que les militaires et de ne pas blâmer les civils qui les ont utilisés pour se maintenir au pouvoir. J’imagine que c’est à partir de ce genre d’analyse que certains disent qu’il y a des bons et des mauvais coups d’État », estime Kagame.
Une transition pour régler les problèmes
« Ensuite, même si l’armée trouve des justifications à son action et que les civils en sont au départ satisfaits, il reste une question : les militaires s’appliquent-ils réellement à mettre en place une transition pour régler les problèmes qui les ont amenés à faire leur coup d’État ? C’est cette situation que l’on va suivre de près en Guinée et au Mali », s’interroge le président rwandais.
En ce qui concerne la transition au Mali, la CEDEAO avec l’appuis de la France presse les militaires à vite repasser le pouvoir aux mains des civils à travers des élections très rapidement. Le refus de la junte de suivre ce calendrier qu’elle estime être précipité par rapport aux objectifs liés à ce coup d’Etat et que le peuple malien a soutenu, a amené le pays à être isolé dans la sous région ouest africaines suite aux sanctions de la CEDEAO.
Kagame snobe Alpha Condé et Roch Kabore
Si donc Kagame estime que ces putsch sont la conséquence d’une mauvaise gestion faite par les dirigeants civils; sachant que Roch Kabore du Burkina Faso, Alpha Condé de la Guinée et IBK du Mali ont tous été déposés dans un intervalle de moins de deux ans, et considérant l’opinion de Kagame, il va sans dire que ces dirigeants, ont, à un moment donné, dévié de la trajectoire voulue par le peuple et ont mal géré leur pays. Bref, ils ont fait preuve de mauvaise gestion de la chose publique.
Avec les analyses plutôt bien pensées du président rwandais, il est dans ce cas, important de se poser la question de savoir, pour quelle raison la CEDEAO se précipite toujours à condamner et sanctionner les putschistes plutôt que d’anticiper et trouver le mécanisme pour que cela n’arrive pas. L’organisation devrait se réunir souvent, pas pour seulement sanctionner et condamner les militaires, mais aussi pour faire front contre ceux d’entre les dirigeants de pays membres qui modifient les constitutions, répriment dans le sang les manifestations ou encore font preuve de mauvaise gestion.
ACCULÉE PAR LA JUNTE, LA FRANCE S'INTERROGE SUR LES MODALITÉS DE SA PRÉSENCE AU MALI
Entravés dans leur action militaire antijihadiste au Mali par une junte de plus en plus hostile, la France et ses partenaires européens ne peuvent pas rester en l'état dans ce pays, a prévenu Paris vendredi
"Vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l'état", a averti le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur la radio RTL, en déplorant des "entraves" croissantes à la mission des "forces européennes, françaises, internationales".
Les relations sont devenues exécrables entre Bamako et les Européens, alignés sur la Cédéao qui a adopté des sanctions contre la junte malienne.
Celle-ci est accusée d'avoir fait appel aux services du sulfureux groupe de mercenaires russes Wagner - ce qu'elle dément -.Elle a remis en cause les accords de défense liant Bamako à Paris et vient d'exiger des forces danoises, venues grossir les rangs du groupement européen de forces spéciales Takuba, de quitter le pays.Une "humiliation", jugent plusieurs sources françaises proches du dossier.
"Désormais nous lançons une concertation avec nos partenaires pour évaluer la situation et adapter notre dispositif à la nouvelle donne", a déclaré le ministre vendredi après-midi avec son homologue néerlandais Wopke Hoekstra.
Toutefois, une éventuelle reconfiguration du dispositif antijihadiste militaire français et européen sera "une décision collective" après "des discussions et avec nos partenaires africains et avec nos partenaires européens", a prudemment souligné le chef de la diplomatie française, sans prononcer le mot de retrait.
Réponse cinglante du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop : "Le Mali non plus n'exclut rien par rapport à ces questions si ça ne prend pas en compte nos intérêts", a-t-il dit à Radio France Internationale et France 24.
Trine Bramsen, la ministre danoise de la Défense a expliqué que les pays participant à Takuba prendrait une décision d'ici deux semaines.
"Les pays prendront dans les 14 prochains jours une décision sur ce à quoi devrait ressembler le futur de la lutte contre le terrorisme au Sahel", a-t-elle dit, citée par l'agence danoise Ritzau, après une réunion virtuelle des ministres de Takuba, qui déploie 800 militaires au Mali.
"Nous cherchons une approche conjointe", a déclaré à Paris M. Hoekstra.
Côté Malien, demander le départ des troupes françaises "n'est pas pour le moment sur la table", a dit M. Diop.Cependant, "si une présence à un moment donné est jugée contraire aux intérêts du Mali, nous n'hésiterons pas à nous assumer, mais nous n'en sommes pas là".
Depuis six mois, la France a entamé une réarticulation de son dispositif militaire au Mali, en quittant ses trois bases les plus au nord.Ses effectifs, de plus de 5.000 militaires au Sahel l'été dernier, ont décru avec l'objectif affiché de n'en garder que 2.500 à 3.000 d'ici 2023.
Une réduction de voilure compensée par l'arrivée de renforts européens au sein du groupement de forces spéciales Takuba, créé à l'initiative de Paris pour partager le fardeau antijihadiste au Mali et recentrer les efforts sur l'accompagnement au combat des soldats maliens.
- Recherche de consensus européen -
Symbole d'une Europe de la défense chère à Emmanuel Macron, ce groupement est aujourd'hui dépendant du bon vouloir de la junte malienne pour exister.
En pleine présidence française de l'Union européenne et à trois mois de l'élection présidentielle française, la mort de l'opération constituerait un cuisant revers.
Mais la France reste soucieuse de présenter un front européen uni sur la question.Une manière d'éviter la comparaison avec l'Afghanistan, dont les Etats-Unis se sont retirés l'été dernier sans concertation avec leurs alliés.
En façade, Paris temporise.Mais en coulisses la fébrilité est palpable.Les obstructions de la junte, qui surfe sur un sentiment anti-français croissant dans la sous-région, pourraient finir par poser la question d'un retrait français du Mali, où Paris est engagé militairement depuis 2013, au prix de 48 morts (53 au Sahel) et de milliards d'euros.
Le désengagement des militaires français au Mali "prendra des mois, si tant est que ce soit décidé", mais ce n'est "pas à l'ordre du jour à ce stade", a commenté l'état-major.
Sur le terrain, les groupes jihadistes affiliés, selon les zones, à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique, ont conservé un fort pouvoir de nuisance malgré l'élimination de nombreux chefs. Et les violences se sont propagées au Burkina Faso et au Niger voisins, avant de descendre vers le sud, dans le nord de la Côte d'Ivoire, du Bénin et du Ghana.
La France réaffirme à cet égard sa détermination à combattre le terrorisme qui "s'est diffusé dans toute la région (...), avec tous ceux qui veulent bien le combattre avec nous", a fait valoir M. Le Drian.
De sources concordantes, des réflexions sont en cours sur la création d'un poste de commandement français pour superviser les activités de coopération militaire en Afrique de l'Ouest.
KHARTOUM ENCORE DANS LES RUES
Des centaines de manifestants soudanais sont descendus dans les rues de la capitale jeudi, se dirigeant vers la maison de Thabit Hussein, 23 ans, qui a été tué lors d'affrontements près du palais présidentiel en début de semaine.
Des centaines de manifestants soudanais sont descendus dans les rues de la capitale jeudi, se dirigeant vers la maison de Thabit Hussein, 23 ans, qui a été tué lors d'affrontements près du palais présidentiel en début de semaine.
Hussein était l'une des trois personnes tuées lors des manifestations de lundi, ce qui porte le nombre de morts parmi les manifestants à au moins 76 depuis la prise du pouvoir par les militaires le 25 octobre. Selon des militants, les forces de sécurité ont tiré des balles réelles et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants en plusieurs endroits de la capitale, notamment autour du palais présidentiel fortifié.
La mère d'Hussein, Shadia Ahmad, a exhorté le dirigeant soudanais de facto, Abdel-Fattah Burhan, à "mettre fin à l'effusion de sang, à s'installer et à négocier avec les jeunes pour voir ce dont ils ont exactement besoin", car, a-t-elle ajouté, "la négociation est la seule solution au problème."
Les protestations incessantes secouent le pays depuis le coup d'État militaire d'il y a trois mois. Le coup d'État a bouleversé la transition du Soudan vers un régime démocratique après trois décennies de répression et d'isolement international sous la présidence autocratique d'Omar al-Bashir.
La nation africaine est sur un chemin fragile vers la démocratie depuis qu'un soulèvement populaire a forcé l'armée à destituer Omar al-Bashir et son gouvernement islamiste en avril 2019.
Le Soudan est politiquement paralysé depuis le coup d'État, et les troubles se sont aggravés depuis la démission ce mois-ci du Premier ministre Abdalla Hamdok, qui s'est plaint de ne pas être parvenu à un compromis entre les généraux et le mouvement pro-démocratie.
Abdalla Hamdok avait été réintégré en novembre dans le cadre d'un accord avec les militaires qui avait suscité la colère du mouvement pro-démocratique.
Au cours des deux dernières semaines, la mission des Nations unies a consulté les factions soudanaises rivales afin de tenter de combler le fossé entre les généraux et le mouvement pro-démocratique.
LE BURKINA SUSPENDU DES INSTANCES DE LA CEDEAO
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) a suspendu le Burkina Faso de ses instances dirigeantes à la suite du putsch militaire de lundi, a-t-on appris vendredi de deux sources diplomatiques.
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) a suspendu le Burkina Faso de ses instances dirigeantes à la suite du putsch militaire de lundi, a-t-on appris vendredi de deux sources diplomatiques.
L'armée du Burkina Faso a annoncé lundi avoir déposé le président Roch Marc Christian Kaboré, suspendu la Constitution, dissout le gouvernement et l'Assemblée nationale et fermé les frontières du pays, confronté selon eux à une dégradation continue de sa sécurité.
Ce putsch est une nouvelle secousse au Sahel, où les Européens, en premier lieu la France, s'efforcent de lutter contre des groupes islamistes armés qui déstabilisent les pouvoirs en place.
Le Burkina Faso, l'un des pays les plus pauvres d'Afrique de l'Ouest malgré son activité dans la production d'or, a été le théâtre de nombreux coups d'État depuis 1960, date de son indépendance.
LOCALES 2022, AMINATA ASSOME BAT EN BRECHE LES RESULTATS
Yewwi askan wi de Keur Massar Nord a été déclarée victorieuse. Son candidat, Adama Sarr devient le maire de la commune. Mais Aminata Assome Diatta, tête de liste majoritaire de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), conteste les résultats publiés hier
Yewwi askan wi de Keur Massar Nord a été déclarée victorieuse. Son candidat, Adama Sarr devient le maire de la commune. Mais Aminata Assome Diatta, tête de liste majoritaire de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), conteste les résultats publiés hier par la Commission départementale de recensement des votes. Pour l’actuel ministre du Commerce, plusieurs « irrégularités » ont été notées dans le déroulement du scrutin.
La candidate de Bby a annoncé hier un recours devant la Cour d’appel de Dakar. « Nous avons tous suivi la publication des résultats. Mais nous restons fermes sur notre décision. Nous rejetons avec la dernière énergie ces résultats qui ne reflètent pas la volonté populaire. Nous avons remarqué beaucoup d’irrégularités. Si on prend sept centres sur neuf dans la commune de Keur Massar Nord, nous avons noté tantôt l’absence de mon bulletin, tantôt à la place de mon bulletin, celui d’un autre candidat de la coalition dans d’autres communes. Également l’absence du bulletin du candidat de Bby au niveau départemental. Et cela, naturellement, désoriente l’électorat. Nous avons jugé utile de rejeter de façon énergique les résultats proclamés par la Commission électorale et nous allons introduire un recours en annulation devant la Cour d’appel. »
CAN 2022, LES LIONS ATTERISENT A YAOUNDE
Après trois semaines passées au Tagidor Garden, le plus grand site de villégiature d’Afrique, l’équipe nationale du Sénégal a quitté l’Ouest du Cameroun pour rejoindre Yaoundé où elle dispute, ce dimanche, son quart de finale contre la Guinée équatoriale
Après trois semaines passées au Tagidor Garden, le plus grand site de villégiature d’Afrique, l’équipe nationale du Sénégal a quitté l’Ouest du Cameroun pour rejoindre Yaoundé où elle dispute, ce dimanche, son quart de finale contre la Guinée équatoriale, en espérant y avoir la même réussite qu’à Bafoussam.
Finies les balades à vélo dans l’immense parc de 24 hectares du Tagidor Garden. Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye, Bamba Dieng ou encore Pape Matar Sarr commençaient à y prendre goût. Dans la capitale du Cameroun, ils auront certainement moins d’espace et de confort mais après 23 nuitées passées à plus de 1400 mètres d’altitude, ils devraient également avoir plus de fraicheur en descendant de moitié à Yaoundé et ses 720 mètres d’altitude.
En attendant de prendre leurs nouveaux quartiers à l’hôtel Djeuga Palace, ils pourront profiter, une dernière demi-journée à Bangou qu’ils ont quitté ce vendredi à 13 heures, heure locale (12h GMT) pour embarquer à 15h, de l’aéroport de Bafoussam, à bord du vol spécial affrété par la CAF en direction de l’aéroport international Yaoundé-Nsimalen.
Dans la ville aux sept collines, les Lions du Sénégal ne s’entraîneront pas dans leur hôtel comme à Bangou, mais à l’un des terrains annexes du stade Olembe. Une conférence de presse est prévue le samedi à partir de 16h30 GMT avant une dernière séance d’entraînement au terrain annexe d’Olembe. Auparavant, à 14h30 GMT, Aliou Cissé et un joueur tiendront la traditionnelle conférence de presse de veille de match, pour aborder le quart de finale qui opposera le Sénégal à la Guinée équatoriale ce dimanche, 30 janvier 2022, au stade Amadou Ahidjo de Yaoundé.
L’OUVERTURE DU CHAMPIONNAT DE D1 DE BASKET-BALL REPORTÉE AU 5 FÉVRIER
La Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) annonce avoir reporté au samedi 5 février le démarrage du championnat national de division 1, qui était fixé au samedi 29 janvier.
Dakar, 28 jan (APS) - La Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) annonce avoir reporté au samedi 5 février le démarrage du championnat national de division 1, qui était fixé au samedi 29 janvier.
‘’Le démarrage du championnat national de division 1 masculine et féminine, initialement fixé au 29 janvier 2022 par circulaire du 14 décembre 2021, est reporté au samedi 5 février 2022’’, affirme un communiqué de la FSBB.
La Fédération sénégalaise de basket-ball a pris cette décision après avoir constaté le retard de l’enregistrement des joueurs licenciés sur sa plateforme numérique.
Le report du démarrage du championnat de D1 est une décision prise à la suite d’une consultation du comité directeur de la FSBB, précise le communiqué.
Il ajoute que les clubs sont priés de prendre toutes les dispositions envisageables pour être administrativement en règle dans les meilleurs délais.
‘’La Fédération sénégalaise de basket-ball regrette ce contretemps et en appelle à la compréhension de tous’’, poursuit le communiqué.
LOCALES 2022, YEWWI EMPOCHE RUFISQUE SAUF UNE COMMUNE D'ARRONDISSEMENT
Le département de Rufisque, la ville, ainsi que les communes d’arrondissement de Rufisque-est et nord sont tombés dans l’escarcelle de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, à l’issue des élections municipales et départementales
Rufisque, 28 jan (APS) - Le département de Rufisque, la ville, ainsi que les communes d’arrondissement de Rufisque-est et nord sont tombés dans l’escarcelle de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, à l’issue des élections municipales et départementales dont les résultats provisoires ont été annoncés vendredi par la commission départementale de recensement des votes.
Le maire sortant de Rufisque-ouest, en lice sous la bannière du mouvement Gueum Sa Bopp, a lui rempilé, selon ces résultats publiés par la commission de recensement des votes réunie depuis lundi au Tribunal départemental de Rufisque.
Après une longue attente des militants, sympathisants des différentes coalitions en lice aussi bien pour la ville, pour les communes de Rufisque Nord que pour le département, c’est finalement la liste de la Coalition YAW qui sort victorieuse selon les résultats affichés au Tribunal par la Commission départementale de recensement des votes.
Depuis dimanche, en attendant les résultats officiels de la commission électorale départementale autonome (CEDA), les états-majors des différentes coalitions ont multiplié les projections alors même que les dépouillements se poursuivaient.
Pour Rufisque-ouest et est, les résultats provisoires ont confirmé certaines des projections annoncées en l’absence de résultats provisoires disponibles, Yewwi Askan Wi obtenant 10580 voix, suivi de Benno Bokk Yaakaar avec 9811 et de Gueum sa Bopp (8038 voix).
Dans la commune de Rufisque-nord, la coalition de l’opposition obtient 3650 voix, contre 3315 pour Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité), 1161 pour Gueum Sa Bopp et 5001 voix pour la coalition la Bunt-Bi.
A Rufisque-est, la coalition Yewwi Askan Wi est arrivée en tête avec 3264 voix, suivie de la coalition Benno Bokk Yaakaar avec 2866 voix, de Gueum Sa Bopp (1982 voix) et Bunt-Bi, 1413 voix.
Le maire sortant de Rufisque-ouest, engagé sous la bannière de Gueum Sa Bopp, est déclaré vainqueur avec 4144 voix, contre 3461 voix pour Benno Bokk Yaakaar, Yewwi Askan Wi et Bunt-Bi récoltant 3020 et 1043 voix respectivement.
Les autres coalitions en lice suivent avec moins de 1000 voix.
Au niveau du département, Yewwi Askan Wi a engrangé 48364 voix, Benno Bokk Yaakaar totalisant 47113 voix, Defar sa Gox 12988 et Wallu Sénégal 23581 voix.