Alors que la transition cherche sa boussole en Guinée, l’ex-candidat à la présidentielle et leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, s’est confié au Point Afrique
Le Point Afrique |
Malick Diawara |
Publication 16/03/2022
Trois fois candidat à l'élection présidentielle (2010, 2015 et 2020), Cellou Dalein Diallo occupe le devant de la scène politique guinéenne, où il a émergé en tant que Premier ministre du président Lassana Konté de 2004 à 2006. Président de l'Union des forces démocratiques de Guinée, l'une des principales formations politiques du pays, il a accepté de partager ses réflexions sur ce que vit la Guinée actuellement.
Le Point Afrique : Six mois après le coup d'État qui a fait partir le président Alpha Condé, où en est la Guinée aujourd'hui ?
Cellou Dalein Diallo : Il faut d'abord rappeler que lorsque le coup d'État est intervenu le 5 septembre 2021, le peuple de Guinée dans sa grande majorité l'a approuvé. En effet, Alpha Condé exerçait un troisième mandat illégal et illégitime à la suite du coup d'État constitutionnel du 22 mars et du hold-up électoral du 18 octobre 2020. Les Guinéens et la classe politique ont approuvé le coup d'État et ont demandé à la communauté internationale d'accompagner la junte parce que son discours de prise du pouvoir nous avait rassurés. Elle s'était engagée à mettre fin au dysfonctionnement des institutions, à l'instrumentalisation de la justice et à organiser le retour rapide à l'ordre constitutionnel à l'issue d'élections inclusives, libres et transparentes.
Six mois après, nous sommes plutôt déçus car, jusqu'à présent, nous n'avons pas de visibilité. On ne sait pas quand la transition va prendre fin. Aucune date n'a été donnée par la junte, qui a exclu la classe politique de la gestion de cette transition. Nous avons réclamé un dialogue politique pour définir ensemble le contenu de la transition, sa durée, le statut de l'organe de gestion des élections, comment disposer d'un fichier qui reflète fidèlement le corps électoral guinéen, mais nous ne sommes pas écoutés.
Donc, aujourd'hui, c'est l'absence de visibilité et le refus de tout dialogue qui caractérise la situation. Cela est source de conflit car quand on n'a pas de visibilité et qu'on ne peut pas être associé à la définition du contenu et de la durée de la transition, on est quelque peu frustré. Dans un contexte marqué par la dissolution de l'Assemblée et de la constitution, un contexte où le président a été déposé, il n'y a plus de légitimité. Seul le consensus issu du dialogue en politique devrait orienter l'action publique. Malheureusement, ce dialogue n'existe pas. Et la junte décide seule sans associer les acteurs de la société civile et du monde politique.
On imagine que les forces politiques et la société civile ne restent pas les bras croisés ?
Individuellement et au travers de coalitions formées, la classe politique a lancé un appel à la junte pour que s'ouvre un dialogue politique et, qu'autour de la table, on essaie de définir la durée de la transition comme la charte de la transition qu'ils ont édictée le prévoit. En son article 77, il est clairement dit que les forces vives et le CNRD définiraient le moment venu la durée de la transition. Malheureusement, jusqu'à présent, cela n'a pas été suivi d'effet et il n'y a pas de dialogue formel.
Plusieurs dialogues politiques en Guinée ont été tenus en Guinée. Un cadre de dialogue existe qui peut être actualisé. C'est le CNRD qui décide, c'est le gouvernement qui met en œuvre les politiques décidées par le CNRD, c'est le CNT qui légifère, ce sont les acteurs politiques qui participent aux élections et c'est la société civile qui est observatrice mais aussi lanceuse d'alerte.
À côté de ça, il y a les partenaires techniques et financiers qui appuient le gouvernement dans l'organisation des élections et qui veulent s'assurer que les conditions d'un scrutin libre et transparent sont réunies. Ceux-ci ont aussi l'habitude de participer au dialogue politique.
Nous pensons que ce cadre-là peut effectivement aider à avancer, à éviter les conflits qui peuvent naître et à poser un dialogue. Nous suggérons aussi qu'il y ait un facilitateur de la Cedeao, de l'Union africaine ou des Nations unies pour aider les Guinéens à s'entendre. Il y a une crise de confiance interne suffisamment profonde qui fait que parfois la présence d'un médiateur extérieur peut aider à aplanir les divergences et éviter des conflits inutiles.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 16 mars 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Oumar Abdoulaye BA, Ingénieur de conception, précédemment Conseiller spécial à la Présidence de la République, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Haidar El Ali ;
• Madame Sophie DIALLO, Titulaire d’une Maitrise en Administration publique, est nommée Directeur général du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et Technique (3FPT), en remplacement de Madame Mame Aby Sèye, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abibou NGOM, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM), en remplacement de Monsieur Ibrahima WONE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Oumar SY, est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire, spécialité : Géographie et Environnement, à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences et Technologies de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
• Monsieur Ansoumana DIATTA, est nommé Professeur titulaire, spécialité : Pneumophtisiologie, à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
• Monsieur Boubacar FALL, est nommé Professeur titulaire, spécialité : Urologie, à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
• Madame Evelyne Siga DIOM, est nommé Professeur titulaire, spécialité : ORL et Chirurgie Cervico-faciale, à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor."
par Malick Gakou
DE GRÂCE, LAISSEZ OUSMANE SONKO EN PAIX
Pourquoi nous ne devons pas l'aimer ? Parce que qu'il incarne l'exemplarité dans son combat patriotique pour le Sénégal ? Parce qu'il fait peur au régime du président Macky Sall et à ses affidés ?
Je dénonce avec la dernière énergie l'acharnement inique et sans fondement dont le Président Ousmane Sonko est victime.
Pourquoi nous ne devons pas aimer Ousmane Sonko ?
Pourquoi nous ne devons pas le respecter et même le porter au plus haut de notre estime ?
Juste parce qu'il fait peur au régime du Président Macky Sall et à ses affidés thuriféraires ?
Juste parce que qu'il incarne l'exemplarité dans son combat patriotique pour le Sénégal ?
Juste parce qu'il défend les valeurs et symbolise aux yeux de la jeunesse un espoir indestructible ?
Oh que si Ousmane, nous t'aimerons encore plus pour tout ce que tu incarnes, nous te défendrons face à l'incurie de ce régime en décadence et nous serons toujours à tes côtés pour les valeurs que nous partageons ensemble pour notre grand pays.
Continue ton chemin et laisse-les lycaons hurler. Personne, ni rien ne pourra entraver le chemin de ton destin pour le Sénégal. Paix à toi et à tous ceux qui luttent pour le peuple qui souffre
MACKY SALL RÉCLAME AU MINISTRE DE LA SANTÉ UN PLAN SUR LES MALADIES DU REIN
Le chef de l’Etat a demandé mercredi au ministre de la Santé de lui proposer un plan national de lutte contre les maladies du rein.
Dakar, 16 mars (APS) - Le chef de l’Etat a demandé mercredi au ministre de la Santé de lui proposer un plan national de lutte contre les maladies du rein.
En intervenant au Conseil des ministres, il a précisé que ‘’ce plan doit intégrer des mesures actives de prévention et de formation des spécialistes, et optimiser les coûts d’acquisition des équipements et intrants, ainsi que les services associés au traitement rapide et efficace des patients’’.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a aussi demandé au ministre de la Santé et au ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale de ‘’veiller à la mise en œuvre adéquate, dans l’ensemble des structures sanitaires, de la (...) gratuité de la dialyse’’.
Ce dimanche, le directeur des opérations l’Agence de la couverture maladie universelle, Serigne Diouf, a révélé que l’Etat a dépensé 8 milliards de francs CFA en 2021 pour assurer la prise en charge des séances de dialyse de 1.000 malades souffrant d’insuffisance rénale.
Selon M. Diouf, 1.500 insuffisants rénaux sont sur une liste d’attente pour bénéficier de la dialyse.
par l'éditorialiste de seneplus, Jean-Claude Djéréké
AVOIR LE COURAGE DE ROMPRE AVEC CEUX QUI NOUS HAÏSSENT
EXCLUSIF SENEPLUS - L’hégémonie occidentale a atteint ses limites. Lentement mais sûrement, un nouveau monde se met en place. Le multilatéralisme est en train de succéder à l’unilatéralisme
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 16/03/2022
Le 27 août 2019, quand Emmanuel Macron disait aux ambassadeurs français réunis à l’Élysée que “l’on assiste à la fin de l’hégémonie occidentale sur le monde et à l’émergence de nouvelles puissances dont nous avons longtemps sous-estimé l’impact”, il faisait un constat lucide, juste et objectif car la Chine, la Russie, l’Inde, la Turquie, l’Afrique du Sud, etc. sont devenues des puissances qui “viennent bousculer notre ordre international et peser dans l’ordre économique”.
Que le déclin de l’Occident ait commencé est un fait indiscutable, chose que très peu d’Africains regretteraient d'ailleurs. L'arrogance des Occidentaux, leur volonté d'imposer leurs vues aux autres, leur brutalité, leur manie de donner toujours aux autres des leçons qu'eux-mêmes ne pratiquent pas, voilà ce qui va causer leur chute comme l’empire romain. Celui-ci avait dominé le monde pendant plus de 600 ans. S’il s’est effondré en 476 après J.-C., c’est, entre autres, parce que les autorités romaines se croyaient supérieures aux “Barbares” habitant aux frontières de l'Empire (https://www.futura-sciences.com/.../histoire-chute.../)
On peut ne pas approuver l’invasion de l’Ukraine par la Russie car ce sont les pauvres et les faibles qui souffriront le plus de cette invasion mais que sait-on des antécédents (le bombardement de Belgrade et la destruction de la Serbie par l’Otan en 1999, la guerre du Kosovo) qui l’ont rendue possible ? Sait-on que Poutine proposa son aide aux États-Unis après l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, que George Bush opposa une fin de non-recevoir à sa demande d’adhérer à l’Otan et qu’il perçut l’assassinat de Kadhafi et la destruction de la Libye comme la volonté des Occidentaux d’imposer leur vision du monde au reste de la planète ?
L’hégémonie occidentale a atteint ses limites. Lentement mais sûrement, un nouveau monde se met en place. Le multilatéralisme est en train de succéder à l’unilatéralisme. La preuve en est que tout le monde n’a pas voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale de l’Onu du 2 mars 2022 condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Parmi les pays qui se sont abstenus, il y avait la Chine, l’Inde, les Émirats arabes unis, le Brésil, l’Argentine, la Bolivie, mais aussi l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Burundi, le Congo-Brazzaville, l’Éthiopie, la République Centrafricaine, le Mali, Madagascar, le Sénégal, le Soudan, la Guinée, le Burkina Faso, le Togo, le Cameroun et le Maroc.
L’abstention d’un pays comme le Sénégal est une agréable surprise quand on connaît les liens très étroits qu’entretiennent Paris et Dakar. Le Sénégal aurait-il découvert enfin que l’amitié avec la France est un leurre ? L’Afrique francophone serait-elle fatiguée de cheminer avec un partenaire dont l'arrogance, la duplicité et l’ingratitude sont de plus en plus dénoncées par la jeunesse africaine ? En tout état de cause, j’aurais souhaité que les pays africains fassent comme l’Érythrée, autrement dit qu’ils soutiennent ouvertement la Russie. Pourquoi ? Parce que les Soviétiques ont aidé de façon significative les mouvements de libération nationale de l’Angola, du Mozambique, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de l’Afrique du Sud, de la Namibie à chasser le colonisateur portugais ou anglais. Combien de pays de l’Afrique subsaharienne l’Europe a-t-elle industrialisés depuis 1960, année des pseudo-indépendances ? Combien d’universités, d’usines et de routes bitumées a-t-elle laissées sur le continent ? N’est-elle pas impliquée dans la mort des Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobè, Félix Moumié, Sylvanus Olympio, Amilcar Cabral, Thomas Sankara et Mouammar Kadhafi ? N’est-ce pas la France de Sarkozy qui faillit tuer Laurent et Simone Gbagbo en avril 2011 ? Grâce à la Russie, la République centrafricaine et le Mali s’éloignent peu à peu de la violence et de l’instabilité. Voici une puissance qui, en plus de ne pas affectionner les discours creux, sait se faire respecter et milite pour que l’Afrique puisse se gérer elle-même. À moins d’être maudit, peut-on raisonnablement se passer d’une telle puissance ? Si l’Afrique continue de tergiverser, si elle est incapable de voir avec qui elle peut mieux défendre ses intérêts, elle risque de finir comme l’âne de Buridan qui, incapable de choisir entre une botte de foin et un seau d’eau, mourut et de faim et de soif.
LE GOUVERNEMENT INVITÉ À FINALISER UN PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DE KEUR MASSAR AVANT LE 15 AVRIL 2022
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi au gouvernement de finaliser, "avant le 15 avril 2022", un programme spécial d’aménagement et de développement du nouveau département de Keur Massar
Dakar, 16 mars (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi au gouvernement de finaliser, "avant le 15 avril 2022", un programme spécial d’aménagement et de développement du nouveau département de Keur Massar, à Dakar, a-t-on appris de source officielle.
Le chef de l’Etat, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, est revenu sur "la question liée au développement durable du département de Keur Massar, 46e département, qu’il a créé pour renforcer l’administration de proximité et consolider le développement territorial durable de cette localité".
Il a évoqué, à ce sujet, "les conclusions de la seconde séance d’écoute "JOKKO AK MACKY", échanges avec les jeunes et les forces vives de Keur Massar, durant lesquels les urgences et les priorités des populations ont été signalées et rappelées".
Aussi le chef de l’Etat a-t-il demandé "au ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, en relation avec les ministres en charge de l’Urbanisme, des Finances et de l’Economie, d’accélérer en cohérence avec le Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT), la finalisation, avant le 15 avril 2022, d’un programme spécial d’aménagement et de développement du département de Keur Massar".
"Ce programme spécial doit intégrer une phase d’urgence d’investissements publics prioritaires sur la période 2022-2023", précise le communiqué du Conseil des ministres, citant le chef de l’Etat.
Il ajoute que dans ce cadre, le président Sall a indiqué "l’impératif d’accélérer la finalisation des travaux de la route des Niayes, du centre de Santé, ainsi que la réalisation d’une gare routière, d’un lycée d’enseignement technique, d’un centre socio-culturel et d’un marché moderne".
Le président Sall "invite, aussi, le gouvernement à intensifier, avec la DER/FJ, les financements des jeunes et des femmes résidant à Keur Massar, afin de consolider la culture entrepreneuriale dans le département".
Dans le cadre de l’amplification de la mise en œuvre des programmes d’équité territoriale et d’inclusion sociale, il a en outre demandé aux ministres concernés, "d’intensifier avec leurs équipes, les missions de terrain auprès des populations, en vue d’accélérer les réalisations d’infrastructures sociales de base au niveau territorial", lit-on encore.
Ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre des actions de structures telles que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), le PROMOVILLES (programme de modernisation des villes).
Il y a aussi les volets urbain et rural du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal, ainsi que le PNDL, le Programme national de développement local.
NEUF MILLIONS DE PERSONNES BENEFICIENT D'UNE COUVERTURE MALADIE
Près de 9 millions de personnes au Sénégal ont pu bénéficier d’une couverture du risque de maladie à la fin de l’année 2020. L’annonce a été faite hier mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur la mutualité
Près de 9 millions de personnes au Sénégal ont pu bénéficier d’une couverture du risque de maladie à la fin de l’année 2020. L’annonce a été faite hier mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur la mutualité par Rachelle Coly Boucal, Secrétaire générale du ministère du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale (Mdcest), rapporte ''Le Quotidien''.
‘’Au 31 décembre 2020, le taux de couverture du risque de maladie enregistré est de 53,2% tous régimes confondus. Ce qui a permis d’assurer une couverture du risque maladie à 8 889 741 habitants, sur une population totale en 2020 de 16 705 608 habitants’’, a-t-elle soutenu.
Et de préciser : ‘’En termes de financement, l’Etat a mobilisé plus de 15 milliards de francs Cfa au titre de subventions accordées aux organisations mutualistes, à travers l’Agence de la Cmu’’.
De l’avis du Président de l’Union des mutuelles de Santé communautaires, André Demba Wade, le Sénégal a développé un ambitieux programme pour favoriser l’accès des populations à des soins de qualité. ‘’L’Etat, dit-il, a noué des partenariats avec les communautés à travers les mutuelles de santé, pour que ces derniers puissent travailler dans le recrutement des membres, dans la collecte de cotisations et la gestion des risques’’.
LA RUSSIE OFFICIELLEMENT EXCLUE DU CONSEIL DE L'EUROPE
Le Conseil de l’Europe a officiellement exclu la Russie, en raison de la guerre lancée contre l’Ukraine. Moscou avait déjà annoncé, le mardi 15 mars, que le pays claquait la porte de cette institution basée à Strasbourg, en France.
Le Conseil de l’Europe a officiellement exclu la Russie, en raison de la guerre lancée contre l’Ukraine. Moscou avait déjà annoncé, le mardi 15 mars, que le pays claquait la porte de cette institution basée à Strasbourg, en France.
La Russie y avait adhéré en 1996, mais a été suspendue depuis le 25 février dernier, au lendemain de son offensive en Ukraine. Entre 2014 et 2019, les parlementaires russes avaient aussi été privés de leur droite de vote au sein de cette Assemblée, après l’annexion de la Crimée, rapporte Marianne.net.
Cette expulsion a pour conséquence de sortir la Russie de la Convention européenne des Droits de l'homme, privant ses 145 millions de citoyens d'un accès à la Cour européenne des Droits de l'homme (Cedh).
Avant la Russie, la Grèce avait déjà été chassée du Conseil de l’Europe en 1969. Là aussi, après avoir annoncé son départ. Elle avait réintégré le conseil de l’Europe en 1974.