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14 août 2025
Par Bougane G. Dani
M. LE PRESIDENT DE L'UNION AFRICAINE, MACKY SALL, LE CONTINENT VOUS REGARDE
“Dura lex sed lex !” (La loi est dure, mais c’est la loi !». Monsieur le Président de l’Union africaine (UA), dans votre propre pays, notre pays le Sénégal, vous vous obstinez à violer systématiquement une loi qui s’impose à vous.
“Dura lex sed lex !” (La loi est dure, mais c’est la loi !». Monsieur le Président de l’Union africaine (UA), dans votre propre pays, notre pays le Sénégal, vous vous obstinez à violer systématiquement une loi qui s’impose à vous.
Qui s’impose tout naturellement à l’Etat du Sénégal. Vous en êtes d’ailleurs l’incarnation en tant que Président de la République.
En effet, en direction des élections législatives de juillet prochain, vous forcez les partis, coalitions de partis, mouvements politiques et personnalités indépendantes à chercher des parrainages. Pourtant, cette loi antidémocratique, impopulaire qui ne répond pas aux normes de la démocratie électorale, a été rejetée et totalement rejetée par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). D’ailleurs, elle a purement et simplement demandé sa suppression.
Monsieur le Président de l’Union Africaine, donc, nul besoin de vous rappeler que le Sénégal, votre pays, doit donner l’exemple en respectant la décision rendue par l’instance juridictionnelle sous-régionale. Mais, visiblement, comme à votre habitude, vous cherchez, vous allez même tout faire pour encore et toujours violer la loi. M. le Président, votre pays le Sénégal donne l’impression d’être un mauvais élève, lorsqu’il s’agit d’appliquer des lois ou directives supranationales. Les injonctions de la Cedeao concernant les cas Karim Wade et Khalifa Sall sont encore fraîches dans nos mémoires.
M. le Président de l’Union Africaine, notre pays, le Sénégal est entrain encore de s’illustrer avec la loi sur le parrainage. Pourtant, monsieur le Président de la République et président de l’Union africaine, le Sénégal en sa qualité de membre de la Cedeao et de l’Uemoa, n’a pas hésité une seule seconde à faire appliquer la décision de mettre le Mali sous embargo économique. Au même moment et face à une même situation, la Guinée, le Burkina ne sont point inquiétés.
Mr le Président de L’union Africaine, y a-t-il une différence entre les militaires qui confisquent le pouvoir et un dirigeant qui se maintient au perchoir en violant la Constitution ou qui choisit ses adversaires dans une compétition électorale ?
M. le Président de l’Union Africaine, vous étiez parti chercher un mandat de la Cedeao pour booter Yaya Jammeh hors et loin du pouvoir en Gambie. Une démarche et des orientations totalement en contradiction par rapport au jeu des équilibres. M. le Président de l’Afrique parce que président de l’Union africaine, vous êtes pourtant appelé à faire le tour du continent pour éteindre des foyers de tensions, des crises politiques, militaires, entre autres. Vous êtes appelé à prendre langue avec tous les pays du continent pour trouver des solutions face à des problèmes. Vous êtes appelé à demander le respect des lois pour éviter tout basculement d’un pays du continent dans un tourbillon institutionnel, source d’instabilité. La liste des exemples est loin d’être exhaustive.
Monsieur le Président Macky Sall, étant président de l’Afrique, le monde entier attendait de vous, un leadership authentique, mais pas un acteur «hors la Loi dans son propre pays» pour satisfaire sa soif du pouvoir. Retenez que l’Afrique vous suit, vous épie, vous regarde. Pour lui parler, comme un lion, stoppez votre agenda de réduire l’opposition sénégalaise à sa plus simple expression par des actes antidémocratiques.
Président de l’Afrique, le continent vous regarde !
LE SENEGAL N'A PAS DE POUVOUR JUDICIAIRE MAIS UNE ADMINISTRATION JUDICIAIRE
L’opposition doit veiller sur le rôle d’alerte et mettre en avant l’intérêt supérieur. L’institution qui devait rassurer les gens est aujourd’hui au banc des accusés il s’agit de la justice. L’Etat quant à lui devait avoir des priorités.
« L’opposition doit veiller sur le rôle d’alerte et mettre en avant l’intérêt supérieur. L’institution qui devait rassurer les gens est aujourd’hui au banc des accusés il s’agit de la justice. L’Etat quant à lui devait avoir des priorités. Le système sanitaire ne marche pas comme il se doit, l’éducation est dans le gouffre, les drames sociaux avec les incendies des marchés. Notre pays est en ébullition et les politiques sortent pour parler de choses les concernant » s’est désolé Papa Djibril Fall.
Le Chroniqueur de la TFM estime que « l’intérêt collectif est souvent revu au second plan. Il y a une volonté manifeste d’orienter le débat. Les Sénégalais sont orientés vers tout, sauf l’essentiel. Mais cela se comprend. Celui qui vit de ton sommeil ne souhaite pas que tu te réveilles ».
Selon lui, le monde des politiques, du côté du pouvoir comme du côté de l’opposition, a mobilisé beaucoup d’énergies. Le camp du pouvoir mobilise toutes les intelligences qu’il a, et tous les moyens pour ne parler que de choses futiles. De la même manière l’opposition mobilise toute son énergie pour ne parler aussi que de petites phrases pour discréditer. Au même moment, le monde bouge … ».
Dans la même dynamique, il dénonce le fait que « l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) veuille se faire passer pour la justice alors qu’elle ne l‘est pas. C’est une organisation corporatiste. La perception que les populations ont sur l’indépendance de justice n’est pas gratuite. Ce sont les magistrats qui demandent leur indépendance pendant leurs rencontres. Il faut aussi noter la fameuse sortie d’un des leurs qui est encore intacte dans les esprits des justiciables. 'J’ai démissionné de la justice qui a démissionné', avait dit un membre du conseil supérieur de la magistrature ».
A partir de ce moment, dit-il, « On doit faire le discernement entre deux choses : le système judiciaire républicain par rapport à la séparation des pouvoirs et les hommes et les femmes qui l’animent. Et seul l’équilibre entre les pouvoirs peut être le salut pour tous. Tant que l’exécutif aura la mainmise dans la justice, la question de l’indépendance des magistrats sera posée sur la table. Il n y a que le pouvoir qui arrête le pouvoir et actuellement on n’a pas un pouvoir judiciaire mais une administration judiciaire. On dit souvent qu’on n’a pas besoin d’hommes forts mais d'institutions fortes. On oublie que les institutions ne sont rien d’autres que ce que les hommes en font ». Il ajoute que la justice devient chaotique dans ce pays alors qu’elle devait être le dernier rempart. On a vu dans le monde des magistrats qui se sont dressés contre le pouvoir pour des dossiers grandeur nature.
PAR Ibra POUYE
MACKY SALL ET NOUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Il se définit comme un néo-libéral, mais sait-il foncièrement ce dont est fait le néo-libéralisme ? Comment expliquer un tel emballement autour de ce personnage peu parlant et pourtant guère charismatique ?
L'on ne parle que de lui ou presque. L'on ahane à longueur de journée sur son agenda politique que l'on dit caché. La presse locale s'en délecte. Babines pourléchées et bouches couvertes d'informations à tire-larigot. En effet, le président sénégalais, Macky Sall himself est un bon produit de marketing. Décidément, il se vend bien et au-delà des frontières de ce pays lilliputien, ce doux Sénégal où il fait bon vivre. Il ne se passe un jour sans qu'on parle de lui et de ses réalisations. Ce bon vivant à la bedaine et à la bouille ronde après moult années passées au pouvoir. Jusqu'à la nausée, renchérit une certaine presse disant que cet homme d'État austère au-delà des remugles qu'exhalent ses paroles dit n'importe quoi des fois. L'auteur du livre, Le Sénégal au cœur, n'a pas dit son dernier mot et séduit quelques médias acquis à sa cause. Mais comment expliquer un tel emballement autour de ce personnage peu parlant et pourtant guère charismatique ? Cet autre ersatz au physique de lutteur sérère que Me Abdoulaye Wade a remis en selle dans les années 2000.
Politique
Parler de Macky Sall revient à parler de son parcours personnel et politique semé d'embûches. De ses années sur les bancs de la faculté de Dakar jusqu'à la présidence de la République. Il se susurre qu'il a frappé à toutes les portes des partis politiques pour chercher sa voie. Et se cherche-t-il encore ? Certains le disent haut et fort. Avec lui, l'on ne sait sur quel pied trépigner. En tous les cas, il se définit comme un néo-libéral, mais sait-il foncièrement ce dont est fait le néo-libéralisme dans sa propre fabrique ? Une autre vision. Une autre philosophie chère à son mentor, Abdoulaye Wade. Quand on observe le président Sall et dans ce pays très complexe géré par la clique politico-maraboutique et n'ayant jamais rompu les amarres de la politique sociale depuis les indépendances, l'on peut dire que cet homme est un pur produit du socialisme de feu Senghor. Ce qu'il niera à coup sûr même si on l'interroge avec effroi, stupeur et devant une forêt de journalistes. Quoi qu'il en coûte, l'essentiel est que le bateau Sénégal, au beau milieu d'une tempête, arrive à bon port avec un bon commandant à bord, dira son camp peu ou prou opposé à l'adversité politique. Griffes dehors, sagaies à la main et prêt au combat.
Éducation et football
À l'heure où l'on parle du bilan du président à tous points de vue, l'école voire l'éducation se meurt. Tel un cadavre en putréfaction avancée. Grèves à la pelle, ubi téy jang téy, ubi téy grève téy (réouverture et fermeture des écoles) est le refrain quotidien des enseignants et élèves. Décidément, dans ce pays, tout semble voué à l'échec. L'État fait semblant de payer les enseignants. Ces derniers font semblant d'enseigner et les élèves font semblant d'aller à l'école. Tout le monde est responsable de cet état de fait ; les enseignants, les parents d'élèves et ces derniers. La faillite scolaire et des cerveaux se lit à tous les niveaux de la vie sociale. L'on ne sait qui est qui et qui fait quoi dans cet entrelacs d'idées. Vivement un autre dimanche de bonnes fiançailles entre l'école et ses acteurs ! Heureusement que le football est là et semble réconcilier les cœurs et les esprits. En effet, deux événements majeurs ont marqué récemment la vie de cette jeune nation ; le Sénégal champion d'Afrique de football et l'inauguration du stade de football multifonctionnel au nom d'Abdoulaye Wade. De sombres desseins et de belles retrouvailles, l'avenir nous édifiera.
Infrastructures, pétrole et gaz
Après la Covid-19, pandémie planétaire ayant fait son lot de morts, la politique économique du quoi qu'il en coûte du président, semble mieux se porter à l'aune de ce que prédisaient la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. La presse occidentale disait que le malheur allait s'abattre sur les pays africains oubliant que ce continent est très résilient. Habitué aux secousses telluriques de l'économie mondiale. D'éléphants blancs, certaines promesses du président-candidat de l'élection de 2019 ont vu le jour ; le fameux TER malgré son lot inabouti de scandales, le nouveau stade de football, la nouvelle ville de Diamniadio, les ponts de la sénégambie et de Foundiougne, le deuxième tronçon du TER en chantier, reliant la ville de Diamniadio à l'aéroport Blaise Diagne de Diass. Et sans oublier les découvertes du pétrole et du gaz devant être exploités à l'horizon 2023. En effet, le Sénégal semble aller de l'avant, auréolé de l'étoile perdue vers les années 70 qu'il veut récupérer per fas et nefas.
2024
L'an 2024, symbole de tous les dangers pour cette jeune démocratie sera mis à rude épreuve. Parole sacrée débitée sous l'arbre à palabres du Sénégal contre coup d'État constitutionnel, un jeu de yoyo auquel se livrera en bon funambule le président. En bon animal politique, le président esquisse son plan. Il risque de cliver et de désarçonner son auditoire voire son opposition. Ce peuple ferraillé par une opposition dans le dilemme et une jeunesse ayant bon dos, l'attendent de pied ferme. À Macky Sall de savoir dès maintenant que sa mission se terminera à cette date échue et point de reculade des Sénégalais. En effet, l'alchimie mathématique se met en place ; les alliances et les plans ourdis se concoctent. Les partis politiques s'organisent. L'extrême légèreté de l'homosenegalensis conjuguée à la transhumance politique se voit et l'on crie à l'injustice dans ce pays à scandales quotidiens. Quid du dangereux rapprochement de Macky et de Wade, mais sonnera-t-il le clap de fin du combat des deux gladiateurs pour un Sénégal réconcilié avec lui-même ? Time will tell.
Toutefois, le président Sall doit savoir maîtriser son peuple et se maîtriser soi-même dans ces moments d'euphorie, d'incertitude et de colère. Cela est le vrai pouvoir d'un homme politique. Parce qu'écouter son peuple, c'est s'écouter soi-même.
MAIRIE DE ZIGUINCHOR, SONKO MET EN GARDE
Dans une note de service signée par le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko relève que beaucoup de ses agents ne respectent pas les heures de travail qui leur sont assignés.
Dans une note de service signée par le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko r relève que beaucoup de ses agents ne respectent pas les heures de travail qui leur sont assignés.
L'édile rappelle ainsi les agents à l'ordre en les invitant au respect des heures légales de travail.
"Je rappelle que les heures légales de travail vont de 8h 00 mn à 13h 30 mn et de 14h 30 mn à 17 h. J'accorde beaucoup de prix au strict respect de ces prescriptions", écrit le maire.
Il charge ainsi son directeur de cabinet, son secrétaire général et la directrice des ressources humaines à veiller à la bonne exécution de la note.
ADAMA NDIAYE
LEGISLATIVES 2022, WALLU SENEGAL MONTE AU CRENEAU
La grande coalition Wallu Sénégal exige le prolongement des inscriptions pour permettre aux primo-votants d'user de leur droit. " Pour la seconde fois, l'Etat ouvre la révision du fichier pour des délais limites dans le temps et géographiquement"
La grande coalition Wallu Sénégal exige le prolongement des inscriptions pour permettre aux primo-votants d'user de leur droit. " Pour la seconde fois, l'Etat ouvre la révision du fichier pour des délais limites dans le temps et géographiquement" a notifié Abdoul Mbaye qui a lu le texte liminaire face à la presse ce jeudi. A l'en croire: "le fichier n'est pas vidé de ses irrégularités, de fraudes, l'existence de données biométriques frauduleuses, le refus de mettre à disposition le fichier avant les élections, des périodes très courtes. L'exemple des fraudes massives dans la ville de pikine démontrent à suffisance un manque de transparence pendant les élections locales".
Sur un autre registre, la coalition affirme que le parrainage ne devrait pas refaire surface. " Notre pays ne peut pas continuer de piétiner sa signature au niveau sous-régional, régional et international. La remise en cause de la décision de la CEDEAO s'inscrit dans ce cadre" denonce-t-il. Il ajoute qu'un délai de six mois à compter de la date de notification a été signifié à l'Etat pour le retrait du système de parrainage"a précisé Abdoul Mbaye.
En l'état actuel des choses, Abdoul Mbaye doute que les élections législatives puissent se tenir dans des conditions optimales." Les conditions ne sont pas réunis pour garantir des élections législatives ouvertes et transparentes au mois de juillet prochain et menacent la stabilité du Sénégal" ." Le parrainage est une violation de la décision de la CEDEAO qui a demandé au Sénégal de lever tous les obstacles à une libre participation des élections par la supression du système de parrainage" conclut, Abdoul Mbaye.
PAR Amadou Sadjo Barry
NI OCCIDENT, NI RUSSIE, L'AFRIQUE DOIT DÉVELOPPER SA PROPRE STRATÉGIE
Le dérèglement de notre monde, que traduit en partie la guerre en Ukraine, invite à repenser profondément la diplomatie africaine
Ceux qui en douteraient encore n’ont qu’à réécouter le discours va-t-en-guerre de Vladimir Poutine du 23 février dernier. Le président russe y appelle clairement à une reconfiguration de l’ordre international post-guerre froide, laquelle se traduirait par une réduction de « l’emprise du camp occidental » sur le monde. Premier pays visé par cette stratégie de repositionnement : les États-Unis, dont Moscou entend contester la présence militaire en Europe, principalement à l’Est.
Après bientôt un mois de conflit, la question n’est donc plus de savoir si les forces armées russes se retireront d’Ukraine, mais si Poutine pourra se prévaloir de cette nouvelle démonstration de force pour imposer aux Américains et à leurs alliés de nouvelles règles du jeu, dans un nouveau monde où la Russie sera un pôle de domination politico-militaire à part entière. Avec un président qui peut se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036, Moscou constituera, pour l’Otan, le défi géostratégique majeur des prochaines années.
Guerre gelée
Bien que la partie soit loin d’être gagnée pour le maître du Kremlin, son intervention militaire rendra encore plus difficile l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’Otan. L’issue du conflit déterminera le type de relation politique et militaire que Kiev entretiendra avec les puissances occidentales. S’il n’est pas sûr que Poutine obtienne des garanties formelles que l’Ukraine restera une zone neutre, il n’est pas non plus certain que le seul argument de la souveraineté des États, compte tenu de la rivalité et de la méfiance entre les grandes puissances, parvienne à protéger le territoire ukrainien des ambitions d’annexion de Moscou.
Tout porte à croire que cette guerre russo-ukrainienne se rangera bientôt dans la catégorie peu enviable des « guerres gelées ». Car il ne faut pas se faire d’illusions : les principes du droit international et les accords de paix ne conduiront jamais le président russe à desserrer son étreinte sur l’Ukraine. Il est donc temps, pour les Occidentaux, de prendre la pleine mesure des projets sur lesquels se fonde la politique étrangère du Kremlin, et de la détermination de son chef à les réaliser. Cette ambition de puissance n’est pas exclusive à la Russie. Mais, dans son cas, elle est doublée d’une volonté d’imposer un contre-modèle politique s’appuyant sur une relecture de l’Histoire.
Le parrainage ne devrait pas refaire surface. Le fichier actuel n’a pas été vidé de ses anomalies. Le truquage des processus électoraux, une constante sous Macky Sall - DÉCLARATION
SenePlus publie ci-dessous, la substance du point de presse tenu par la coalition d'opposition, Wallu Senegal, jeudi 17 mars 2022 à propos du processus pré-électoral des législatives.
"La GC Wallu Senegal dénonce vigoureusement le maintien arbitraire du parrainage en violation des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO ; l’existence d’un fichier électoral frauduleux ; la mise en place d’un processus et d’un calendrier de révision des listes qui ne permettent pas l’inscription de millions de sénégalais, y compris les primo inscrits.
Tous ces éléments font que les conditions ne sont pas réunies pour garantir des élections législatives, ouvertes libres et transparentes au mois de juillet 2022 ne sont pas réunies et menacent la stabilité au Sénégal.
Le président Macky Sall et sa coalition BBY ont décidé de maintenir le parrainage en violation de la décision de la CEDEAO n° ECW/CCJJUD/10/21 du 28 avril 2021 qui, à travers son arrêt instruit l’Etat du Sénégal, à «..lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système du parrainage électoral ».
Mieux, un délai de six (6) mois, à compter de la date de notification a été imparti à l’Etat du Sénégal par la Cour de Justice de la CEDEAO pour l’exécution de la décision. La Cour de Justice de la CEDEAO a ordonné clairement au Sénégal le retrait du système de parrainage.
C’est pourquoi, la GC Wallu Senegal dénonce avec la dernière énergie toute tentative de forcing et exige la suppression immdédiate du parrainage.
La GC Wallu Senegal considère que le parrainage ne devrait pas refaire surface. Car, notre pays ne peut plus continuer à piétiner sa signature aux plans sous régional, régional et international.
Le peuple du Sénégal tout entier doit rejeter cette attitude peu digne par la-quelle la décision de la Cour de justice de la CEDEAO n’est appliquées, lorsque par ailleurs, Macky Sall fait preuve de promptitude dans l’application ‘’sans délais’’ des sanctions contre le Mali.
Les dernières élections locales ont démontré des failles que nous avons toujours dénoncées dans le système électoral.
En effet, le fichier actuel n’a pas été vidé des anomalies, fraudes et manipulations constatées dans l’ancien fichier.
Cette opération permettrait d’accéder au fichier électoral conformément aux dispositions réglementaires, de corriger toutes les irrégularités liées à la production de cartes d’identité sans données électorales et de cartes avec données électorales en dehors des périodes légales et en dehors des commissions administratives régulières ainsi que l’existence de données biométriques corrompues.
Le truquage des processus électoraux et des résultats des votes au Sénégal apparaît comme une constante des pratiques du régime de Macky Sall dont il convient de rappeler sans être exhaustif : la perte de fiabilité du fichier électoral enregistrant de nombreuses modifications hors période de révision des listes, le refus de mettre à disposition le fichier électoral avant les élections conformément à la loi, les périodes très courtes de révision électorale pour empêcher l’inscription des jeunes.
Pour la seconde fois, l’Etat du Sénégal ouvre les inscriptions mais dans des délais qui sont limités dans le temps et géographiquement, ce qui ne permet pas d’avoir un fichier représentatif. Aussi, la GC Wallu Senegal exige le prolongement de la durée des inscriptions sur les listes électorales pour permettre notamment aux primo votants et autres d’user de leur droit.
L’exemple des fraudes massives constatées et documentées dans la ville de Pikine lors des récentes élections communales et départementales est une autre illustration de manque de transparence. La GC Wallu Senegal demande à la Cour d’Appel de Dakar de vider ce dossier et de dire le droit en dehors de toute pression politique.
Une telle attitude, dans un contexte de mal gouvernance caractérisée par de mauvais choix économiques, une corruption endémique responsable de graves déficits budgétaires qu’un contexte international de crises sanitaires et géopolitiques continue de détériorer, fait peser de lourdes menaces sur la paix au Sénégal.
La GC Wallu Senegal considère que, dans un contexte régional fait de graves remises en cause des institutions, l’intelligence de la recherche d’une détente politique et sociale constitue la meilleure protection contre de futures déflagrations que pourrait faire naître la grave détérioration du niveau de vie des populations sénégalaises.
La GC Wallu Senegal soutient la lutte des travailleurs sénégalais pour de meilleures conditions de vie et de travail notamment, dans la santé, l’éducation et la pêche.
Ces nombreux sujets étant en suspens depuis des années, la GC Wallu Senegal interpelle directement le président de la République, Macky Sall, à immédiatement rencontrer les différentes coalitions sans intermédiaires et sans préalable pour discuter ouvertement de toutes ces questions et que des solutions consensuelles soient trouvées afin que l’on puisse aller à des élections libres, ouvertes, apaisées et avoir une assemblée nationale représentative.
Ceci constitue la seule voie qui rétablirait la confiance entre les acteurs qui partagent le jeu politique et le meilleur moyen de préserver la paix et la stabilité du Sénégal en ces moments de grandes turbulences régionales et internationales."
LA BANQUE MONDIALE AGRANDIT LE PARKING DE LA SAPCO
La direction d’exploitation de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO) a réceptionné jeudi quatre véhicules de nettoiement et de ramassage des ordures, acquis grâce à un financement de la Banque mondiale
Saly-Portudal (Mbour), 17 mars (APS) – La direction d’exploitation de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO) a réceptionné jeudi quatre véhicules de nettoiement et de ramassage des ordures, acquis grâce à un financement de la Banque mondiale, a constaté l’APS.
matériel comprend plusieurs engins, dont une benne à ordures, une pelleteuse, un camion-benne et une nettoyeuse.
Son acquisition s’inscrit en droite ligne de la politique environnementale de la SAPCO-Sénégal, a indiqué son directeur général, Amadou Mame Diop.
Il a rappelé l’importance du secteur touristique dans l’économie sénégalaise ainsi que son impact dans la promotion de la culture sénégalaise.
Le tourisme "constitue un levier important du développement, du fait qu’il figure parmi les secteurs stratégiques pourvoyeurs de richesse et d’emplois", a-t-il fait valoir.
M. Diop a remercié la Banque mondiale pour son accompagnement qui, selon lui, concourt à la réalisation des missions de la SAPCO-Sénégal, notamment l’aménagement et la promotion du tourisme.
Il s’est félicité de la "réussite des travaux de restauration, d’entretien et de protection des plages qui ont permis la reprise progressive des activités de la station de Saly".
En partenariat avec la Banque mondiale, l’Etat du Sénégal a financé, à hauteur de 74 millions de dollars, le Projet de développement du tourisme et des entreprises (PDTE), dont l’objectif est de créer les conditions nécessaires pour renforcer le tourisme comme moteur de croissance à travers l’augmentation des investissements privés.
FATOU JAGNE SENGHORE, GARDIENNE DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
De Dakar à Banjul, en passant par Johannesburg, Tunis, Asmara et Monrovia, elle a marqué de son empreinte le monde des droits humains en Afrique. Ceux qui soutiennent les régimes autoritaires, affirme la Sénégalo-Gambienne, n’y ont pas vécu
Elle est un des témoins privilégiés des atrocités perpétrées par le défunt régime de Yaya Jammeh en Gambie. Des meurtres, des tortures, des privations de liberté, Fatou l’a vécu de très près, avec les familles directement impactées, qui voyaient en elle une alliée sûre, une défenseure incorruptible, un refuge certain pour les couches vulnérables. Personnalité importante du Continent et du monde des droits humains, elle aura été un des remparts qui se sont donné corps et âme contre le défunt régime Jammeh. Coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané, à l’occasion du pot de départ en l’honneur de la désormais ancienne directrice d’Article 19 West Africa, témoigne : ‘’Fatou est une personnalité avec qui on a beaucoup travaillé sur la Gambie à l’époque. Dans ce cadre, on a eu à accueillir beaucoup de Gambiens, des journalistes et activistes, persécutés. Et cela a été d’un apport important dans ce qui est arrivé là-bas. Elle s’est beaucoup battue pour les problématiques démocratiques en général, de la liberté d’expression en particulier.’’
Fatou Jagne Senghore, le chantre de la liberté d’expression est, depuis sa tendre enfance, à cheval entre les cultures gambiennes –qu’elle tient de sa mère- et sénégalaise qu’elle tient de son père. Elle le clame avec beaucoup de fierté : ‘’Je suis née à Banjul, ma mère est gambienne, je suis donc gambienne. Mais, je suis également une Léboue authentique de Rufisque. J’ai passé une bonne partie de mon enfance au quartier Thiawlène de Rufisque, d’où est originaire mon père.’’ La quarantaine, Fatou a, en effet, eu une enfance écartelée entre ses deux pays de cœur, du fait de la séparation de ses parents. Elle est ainsi contrainte de passer son premier âge loin de sa maman et de sa sœur qu’elle chérissait plus que tout, pour suivre son cursus élémentaire à l’école Thiawlène de Rufisque.
Confiée à une de ses tantes paternelles, la jeune fille se débrouille pas mal à l’école, jusqu’en classe de 5e. Un tournant dans sa vie qu’elle raconte non sans gêne. ‘’En fait, tient-elle à justifier après avoir hésité à parler de cet épisode, ma tante m’adorait. Elle s’occupait très bien de moi. Mais comme beaucoup de Sénégalaises, elle a pensé que le mieux, pour sa nièce, était de la donner en mariage. Mais heureusement, ma mère a pesé de tout son poids pour que cela n’ait pas lieu. Elle a été diplomatique certes parce que les deux s’appréciaient beaucoup, mais elle a été aussi ferme. Malgré les tentatives de la rassurer que je vais pouvoir continuer mes études, elle a dit niet. Le mariage c’est après !’’
A la suite de cet épisode, Fatou est appelée à retourner en Gambie pour poursuivre tranquillement ses études. En plus d’échapper au mariage forcé, elle a aussi la chance de retrouver sa sœur qui l’a beaucoup manquée, ainsi que sa douce maman, dont elle parle toujours avec beaucoup de tendresse. Le baccalauréat en poche, elle fait son come-back au Sénégal pour des études supérieures, avant de s’envoler pour la France où elle a fait son DEA en Droit. Aujourd’hui, la Sénégalo-Gambienne totalise une expérience de plus de 20 ans dans le monde des droits humains. Elle se remémore ses débuts tumultueux : ‘’Quand j’ai commencé dans le monde des droits humains, j’ai découvert que c’était ça ma passion. Cela m’a permis de travailler sur les questions qui me passionnent, surtout d’aider les victimes dans des pays où la Justice et la liberté sont en péril.’’
C’était à la fin des années 1990. La jeune dame venait juste de finir son cycle de DEA en Droit en France. Elle rentre alors dans son Banjul natal, pour se mettre au service des couches opprimées. Très vite, dès l’an 2000, elle est mise à l’épreuve, avec le dossier de 11 étudiants tués par le régime. ‘’On les a tués parce qu’ils manifestaient contre des violences faites sur une jeune étudiante alors qu’elle était en détention. Cet épisode a vraiment renforcé ma fibre militante. Nous avions mis en place une coalition pour défendre les victimes. Et cela avait débouché sur une enquête commanditée par le régime’’, se rappelle-t-elle, non sans relever que le dossier avait aussitôt été mis sous le coude, malgré des conclusions accablantes contre des dignitaires d’alors.
A l’époque, il n’y avait pas beaucoup de voix contestataires en Gambie, du fait de la répression inouïe perpétrée par Jammeh et son régime. C’était encore plus flippant pour une femme, mais il était hors de question pour Fatou de laisser tomber, en croisant les bras. En 2000, lors des sessions de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, à Alger, elle est davantage requinquée, suite à sa présentation sur la Gambie. ‘’Un des commissaires m’a dit que c’est la première fois qu’on entend parler de la Gambie dans ces instances. Ce jour-là, je me suis dit que tant que je serai dans ce travail, je ferai de mon mieux pour la défense des victimes, pour que tout le monde sache ce qui se passe en Gambie.’’ C’est par la suite, en 2002, que Fatou a rejoint l’organisation britannique Article 19 qui la mènera dans beaucoup de capitales africaines. Jusqu’en 2010, quand, sous son impulsion, le Bureau de Dakar a été porté sur les fonts baptismaux. La Gambie et Yaya Jammeh en deviennent une des grandes priorités.
Dans son combat pour les libertés, l’enfant de Banjul et de Thiawlène a été dans beaucoup de pays où régnait la dictature. Outre la Gambie, elle a beaucoup travaillé en Tunisie entre 2005 et 2010, jusqu’à la chute du régime de Ben Ali. Elle s’est aussi impliquée dans la transition au Libéria au milieu des années 2000, tout comme au Mali. Pour elle, il s’est toujours agi d’être là où on a le plus besoin d’elle, c’est-à-dire là où les droits sont le plus bafoués. Et c’est cela le charme du combat, est-elle convaincue : ‘’Quand on s’investit là où il n’y a vraiment rien, pendant que personne ou presque n’y croit, cela décuple la joie quand les résultats commencent à tomber. Cela procure un sentiment énorme de fierté, une joie immense. On a eu ces sensations aussi bien en Gambie qu’en Tunisie. Même si dans ce dernier pays, il y a de nouveau de sérieuses menaces sur les acquis de longue lutte.’’
Au-delà de ces pays pris isolément, Fatou Jagne a beaucoup œuvré pour l’accès à l’information et la liberté d’expression. Selon elle, sans ces deux mamelles, il est difficile pour ne pas dire impossible d’envisager la démocratie. Aussi, se réjouit-elle des avancées notoires par rapport au cadre normatif relatif à ces deux leviers. Il y a quelques années, confie-t-elle, quand on invoquait la Charte africaine pour défendre la liberté d’expression, certains Etats brandissaient les dispositions de l’alinéa 2 de l’article 9 pour se défendre. Grâce au travail d’organisations comme Article 19, les choses ont beaucoup évolué. ‘’Nous avons travaillé d’arrache-pied jusqu’à l’avènement de la déclaration de principe de 2002. Par la suite, on a réfléchi sur les mécanismes à mettre en place pour l’application de la Déclaration. Sur la base de ce travail de longue haleine, on a pu avoir une jurisprudence très importante de la Commission condamnant l’Erythrée’’, se félicite Mme Senghor.
Pareil pour la loi sur l’accès à l’information qui a beaucoup progressé dans la région, avec l’adoption d’un texte modèle qui a inspiré beaucoup de pays. Il y a toutefois un petit bémol. Son autre pays de cœur, le Sénégal, fait partie des derniers de la classe, dans une Afrique de l’ouest où il est souvent donné en exemple. ‘’La plupart des pays ont une loi sur l’accès à l’information. La Gambie l’a adopté l’année dernière. Au Sénégal, on se bat depuis des années, mais ça coince toujours.
Ce que nous constatons, c’est qu’en général, dans les pays en transition, certaines réformes vont beaucoup plus vite. Dans les pays stables, soi-disant plus avancés sur le plan démocratique, les choses sont plus lentes.’’ Mais à entendre Mme Senghore, l’espoir est permis avec l’adhésion du Sénégal à l’OGP, le gouvernement est ouvert à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives. ‘’On espère qu’avec ces nouveaux engagements, avec le plan d’action qui est en train d’être ficelé, on va hâter le pas. Parce que l’accès à l’information est une des priorités du gouvernement ouvert. En ce qui concerne l’Itie, l’une des recommandations faites au Sénégal c’est de se doter d’une loi sur l’accès à l’information’’, rappelle-t-elle.
Défenseure invétérée de la liberté d’expression, Fatou Jagne a une aversion pour les régimes autoritaires. A ce titre, elle s’inquiète des tendances actuelles aux coups d’Etat militaires, mais surtout de l’enthousiasme qu’ils suscitent de plus en plus. ‘’Cela me fait très peur. Ceux qui soutiennent les régimes militaires ou les dictatures n’ont rien compris. Ils doivent être édifiés par rapport à ce qui se fait dans de tels régimes. On comprend parfois le désespoir de certains.
Mais je leur assure que quelles que soient ses limites, un régime démocratique vaut mieux qu’un régime non démocratique. Parce qu’il permet au moins aux citoyens de sortir ce qu’ils ont dans le cœur et d’avoir le choix de changer ceux qui les dirigent’’, souligne-t-elle, non sans préconiser le combat pour se débarrasser aussi bien des régimes autoritaires, mais aussi contre les injustices qui les génèrent, à savoir l’affaissement des institutions, de la Justice, la corruption… Un combat périlleux certes, mais qui vaille la peine d’être menée. ‘’Le plus difficile, confesse la pionnière, c’est l’indifférence et la perte des amis et des proches. Quand vous êtes dans ce genre de combat, certains préfèrent prendre leur distance. Vous devenez infréquentable pour eux. Mais il faut croire en ses principes, et foncer vers l’objectif, c’est-à-dire un monde plus juste.’’
LE FONJIP ROUVRE SES PORTES A L'INTERIEUR DU PAYS
Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) a rouvert jeudi son centre d’affaires dédié aux régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack (centre), a constaté l’APS.
Kaolack, 17 mars (APS) - Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) a rouvert jeudi son centre d’affaires dédié aux régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack (centre), a constaté l’APS.
Selon l’administratrice générale du FONGIP, Thérèse Faye Diouf, la réouverture de cet espace, à Kaolack, va faciliter "l’animation économique" des régions concernées, "surtout dans les secteurs prioritaires du PAP2A (...)’’.
Elle a cité l’agro-industrie, la pêche, l’agriculture, le textile, le tourisme, l’habitat social et économique, les TIC, les téléservices, les industries culturelles, l’artisanat, les énergies renouvelables, les infrastructures et le transport.
La fermeture du centre d’affaires en juin dernier, en raison de changements dans l’organigramme du FONGIP, a entraîné une forte centralisation à Dakar de toutes les activités des quatre régions bénéficiaires, a rappelé Mme Diouf lors de sa réouverture, en présence d’autorités administratives locales et du maire de Kaolack, Serigne Mboup.
"Malgré cette situation peu favorable à une intervention directe et rapprochée, le FONGIP a continué à développer son portefeuille dans les régions du centre, avec une convention de refinancement de 500 millions de francs CFA", a assuré son administratrice générale.
La réouverture du centre est prometteuse dans la mesure où, malgré sa fermeture, le FONGIP a octroyé un financement global de 340 millions de francs CFA à 615 bénéficiaires, selon Mme Diouf.
Elle a invité le personnel du centre d’affaires à fournir un service de qualité aux acteurs économiques, avec "équité" et "professionnalisme".
"Cette réouverture du centre d’affaires permet d’assurer une meilleure prise en charge des besoins de financement des acteurs de développement de la zone centre", a dit Sidi Sarr Dièye, l’adjoint du gouverneur de Kaolack, chargé des affaires administratives de la région.
Il a demandé à l’administratrice générale du FONGIP de déconcentrer davantage les compétences dévolues au centre d’affaires.
Serigne Mboup estime, pour sa part, que le service rouvert va aider à la "renaissance économique" des régions bénéficiaires.
"L’ouverture de ce centre fut une demande forte des acteurs économiques des régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel. Ce centre va ouvrir de nouvelles perspectives pour le secteur privé", espère M. Mboup.
Le fonds a octroyé plus de 200 millions de francs CFA à la garantie d’investissements, dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack, a indiqué Thérèse Faye Diouf.
Elle ajoute qu’un budget de 1,5 milliard de francs CFA a été accordé au refinancement d’initiatives économiques des quatre régions du centre.
Le Fonds de garantie des investissements prioritaires prépare un projet dédié à l’emploi, à la transformation et à la relance économique, financé par la Banque mondiale avec 25 milliards de francs CFA, selon son administratrice générale.
Le fonds intervient également dans la construction des 100.000 logements sociaux prévus par l’Etat, avec son sous-fonds de garantie dédié à l’accès au logement, a rappelé Mme Diouf.
Selon elle, le Fonds de garantie pour l’investissement de l’extérieur a également été mis en place par le FONGIP pour faciliter l’accès aux financements des Sénégalais vivant à l’étranger.