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14 août 2025
par Awa Ngom Diop Telfort
VLADIMYR, KIRIKOU ET LE PAPILLON RUSSE
Au lieu de scruter le ciel en se demandant à quel moment le papillon de Vlad le Grand va surgir des limbes et nous tomber sur la tête, on pourrait par exemple… se préparer à la tornade
En 1972, le météorologue Edward Lorenz jetait les bases de la théorie du chaos en l’associant à l’idée d’un papillon dont les ailes battantes changeraient le cours du monde. De façon bien plus tragique que les effets du nez de Cléopâtre. Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil pourrait donc provoquer une tornade au Texas ? Mmmh ! Pris comme ça au premier degré, cela semble bien saugrenue comme idée, mais à force de calculer, modéliser et raisonner, l’effet papillon a fini par faire son petit bonhomme de chemin. Mais nous allons l’aborder autrement. En bonne conteuse, je vais d’abord vous raconter l’histoire de Vladimyr et Kirikou.
Voici le petit Vladimyr (avec un y svp), présenté au monde par les caméras déployées sur le théâtre des opérations à Kiev et Marioupol. Huit ans, la tête timidement enfouie dans les bras de sa maman épuisée et les nerfs à vif, il monte à bord d’un train bondé de futurs refugiés. De l’autre côté de la Pologne où il arrivera bientôt, un monde fou s’est mobilisé en solidarité pour lui et ses compagnons de fortune. Il sera dirigé vers un bus en partance pour Naples, où là aussi, un autre monde fou l’attend pour l’accueillir. Il y sera logé, nourri, et à l’école du quartier où on prépare son arrivée avec impatience, il fera sa nouvelle rentrée scolaire sous une haie d’honneur et des applaudissements nourris, pour le rasséréner d’avoir survécu aux bombes et pour saluer sa bravoure. Pour le petit Vladimyr, l’effet papillon russe est vite passé sous contrôle, car au milieu du chaos, en amont et en aval, il y a eu un effort de préparation pour amortir les rebonds de la guerre sur ce petit être innocent. Ouf, c’est pas gagné mais au moins quelques-uns de sauvés !
Au moment où le petit Vladimyr escalade les marches du bus le menant vers sa nouvelle vie, Kirikou, du même âge, déambule de l’autre côté du globe, dans les rues de la ville. Depuis 2020, ses parents ont fui les émeutes post scrutin de Conakry pour se réfugier à Bamako, en attendant de pouvoir passer la frontière fermée pour s’installer à Dakar. Autour de lui, il y a de l’agitation et des manifestations. Pour cause : tous les camions de farine de manioc sont bloqués. Sur toutes les lèvres, il n’y a plus qu’un seul mot que, lui, enfant non scolarisé, ne comprend pas très bien. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire, sanctions ? Bon, tant pis. Tout ce qu’il sait pour le moment est qu’il n’a pas mangé d’aloco depuis plusieurs semaines. Il sait aussi que son quignon de pain au petit-déjeuner a bien raccourci, que son kinkéliba au lait est devenu tellement transparent qu’il y voit comme dans un miroir, et que le goût du sucre d’habitude si fondant dans ses papilles semble un bien lointain souvenir. Le déjeuner ? Pfff. Occasionnel et circonstanciel. Le diner ? Très sommaire.
Quel fichu timing, dis donc. Les sanctions, la crise, et maintenant la guerre. Vlad le Grand, le doigt scotché sur le bouton de l’horreur, flanqué d’un papillon doré comme emblème de guerre, est bien décidé à semer le chaos et nous renvoie à la rigide réalité de l’ordre mondial. Celui que l’on avait perdu de vue durant la pandémie, tandis que le terrible virus nous rendait fatalement tous égaux devant la maladie. Ce même ordre mondial qui reviendrait donc narguer notre fragilité. Nous alertant que cette fois-ci, les choses vont vraiment chauffer pour l’Afrique, et qu’elle va baver des effets les plus pervers et les plus désastreux d’une guerre dont elle n’a pourtant rien à faire. Le chaos, et pas des moindres. Quel foutu timing vraiment. Que le battement des ailes du papillon russe s’acharne sur le petit Vladimyr, on condamne et on compatit, mais on comprend que c’est tombé sur lui à cause de l’effet de proximité. Mais que la tornade de ce même papillon russe vienne épaissir le lit de misère de Kirikou dans sa vie déjà trop ordinaire, voire tristement précaire, et en plus truffée de sanctions, nous donne envie de taper du pied comme un caprice d’enfant, et de crier à l’injustice. Zut et flûte !
Mais comme on dit chez nous, bou yoon diekhoul, wakhoucil dou diékh. Alors au lieu de scruter le ciel en se demandant à quel moment le papillon de Vlad le Grand va surgir des limbes et nous tomber sur la tête, on pourrait par exemple… se préparer à la tornade. A défaut de savoir voir venir et anticiper comme les gens de chez Vladimyr, on pourra au moins prendre la première vague, et s’accrocher pour surfer sur celles à venir. Car l’un dans l’autre, l’impréparation serait notre vrai ennemi. Mais à cela, on va pouvoir remédier aisément. Car s’il est vrai que ni le sort du pétrole ni celui du gaz n’ont jamais été de notre ressort, et que, comme disait notre Gorgui préféré, « nous sommes des nations qui pouvons encore nous éclairer à la bougie », la gestion de la crise alimentaire qui s’en vient et qui va secouer nos calebasses et délester nos casseroles, est bien entre nos mains. Pour cela, une multitude de mesures [et celles pour les accompagner] pourraient nous éviter de toucher le fond de la marmite, pour les prochaines deux ou trois années que vont durer la crise et la guerre et leurs effets collatéraux. Pour les pressés, maanam ci gatteul, disons que nous allons rester tout aussi pauvres mais au moins, nous pourrions ne pas mourir de faim.
Maintenant, en avant. Accrochons-nous pour la vague à venir. Et soyons créatifs. Pour réinventer notre devenir au milieu de ce tohu-bohu. Parce que nous le pouvons bien. 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, top, c’est parti :
Première mesure : reporter les élections législatives. Car vouloir faire respecter un calendrier républicain à des ventres qui crient famine, dans un contexte d’approvisionnement mondial incertain, serait une extravagance aberrante, dispendieuse et déraisonnable ;
Ensuite, « travailler, encore travailler, toujours travailler » pour « accélérer la cadence » dans la production et la transformation de céréales locales et de féculents bien de chez nous ;
Puis, urgemment supplanter le blé, cet intrant que nous ne produisons pas et que nous ne produirons pas de sitôt. Inviter donc tous les corps de métiers de l’industrie alimentaire à trouver des alternatives pour la production des pâtes alimentaires et des produits boulangers ;
Ensuite, réduire l’exportation de nos ressources halieutiques, pour en garder un petit peu chez nous quand même. Et pas juste de la sardinelle, de grâce ;
A toute chose malheur est bon, dit-on. Voici venir le moment de gloire des Tollou Keur. Ce formidable projet dont la timide promotion reste emmurée dans de malheureuses brochures et quelques bouts d’articles de presse. Une occasion à saisir donc pour financer et former, à coups de milliards bien dépensés, un million de jeunes agripreneurs motivés ;
Soutenir la petite maraîchère pour qu’elle chouchoute nos précieuses cultures du combo diakhatou-bissap-kandia dont ne saurait se passer notre Sibon au gnankatang de la Vallée.
Enfin, pour la construction, remettre au goût du jour la brique de terre en lieu et place du ciment, et aussi l’énergie solaire dont nous disposons à profusion.
(NB : liste non exhaustive).
Et alors, quand on nous posera la question de savoir si le battement d'ailes du papillon russe a provoqué une tornade par ici, on répondra fièrement : « pas tant que ça ». On racontera aussi comment nous avons su voler de nos propres ailes, et enfin avec nos propres ressources, pour que tous les petits Kirikou de la Guinée, les Sidiki du Mali, les Ali du Niger et les Samba du Sénégal, puissent, comme le petit Vladimyr, être mis à l’abri du chaos.
Et tiens donc : pour preuve, on diffusera en continu le reportage de notre cher Président qui, cette fois-ci, réussira à visiter gaillardement nos dépôts de stockage de denrées sans se faire railler ni susciter la colère des polémistes.
Finalement, tout vient à point à qui sait attendre. Comme dirait Fabrice Nguema : vive le Sénégal !
L’ARMÉE FILE VERS BATINGAYE
L’armée poursuit son avancée vers les bases stratégiques de Salif Sadio. Les combats ont été particulièrement violents hier puisqu’un mort a été enregistré du côté des Diambars. Il n’y a pas encore de bilan chez les rebelles
L’armée poursuit son avancée vers les bases stratégiques de Salif Sadio. Les combats ont été particulièrement violents hier puisqu’un mort a été enregistré du côté des Diambars. Il n’y a pas encore de bilan chez les rebelles, mais la chute de la base de Batingaye serait imminente.
Les combats entre l’armée et les hommes de Salif Sadio hier, jeudi, à Batingaye, ont été particulièrement violents et meurtriers. Si du côté de l’armée, on peut avancer un bilan d’un mort et cinq blessés graves, en revanche, c’est l’omerta totale du côté des combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc). L’armée, qui a lancé l’assaut contre Batingaye, considérée comme l’une des bases les plus importantes tenues par les hommes de Salif Sadio, a été sans pitié. Elle a intensifié les bombardements et les combats au sol qui ont fait beaucoup de dégâts chez les rebelles. Des sources militaires signalent que la chute de la base de Batingaye est imminente au vu de la violence des combats autour de cette zone. La grande muette, qui avait ouvert deux fronts contre les bases de Batingaye et de Kafoundo, n’a pas mis beaucoup de temps à récupérer ce dernier bastion aux mains des rebelles qui n’ont pas pu résister à l’intensité de l’offensive.
Batingaye mène vers la prise de Karounor
La prise de Batingaye devrait permettre l’assaut contre la base de Karounor, située sur la bande frontière nord. Elle est aussi très stratégique dans le dispositif tactique et militaire du chef rebelle, Salif Sadio. Bes bi a appris que de violents accrochages ont eu lieu hier, jeudi, entre les combattants du Mfdc et des soldats de la Cedeao positionné dans le village de Bouyam, situé en territoire gambien. Les combats font rage dans cette zone entre les militaires et les combattants d’Atika, fidèles au chef rebelle, Salif Sadio depuis le début des opérations dites de démantèlement de ses bases situées toutes sur le long de la frontière gambienne. Cinq jours après le début de cette opération, l’armée a presque réalisé plus de la moitié de son objectif en mettant la main sur deux bases rebelles, Tampindour et Kafoundo, et en attaquant la base de Batingaye qui ne devrait pas tarder à tomber dans l’escarcelle des hommes de Cheikh Thierno Ndour. Des sources affirment que l’armée semble tenir le bon bout avec les grandes avancées notées sur le terrain.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (dirpa) devrait faire un point sur cette opération surtout avec la perte d’un Diambar et plusieurs blessés hier dans les affrontements. Pour l’instant, aucune information précise concernant le chef rebelle qui devrait se trouver dans l’une des quatre bases situées dans cette zone du nord Sindian.
VISITE DU MEDIATEUR DE LA CEDEAO A BAMAKO
Une délégation de la Cédéao est attendue, ce vendredi 18 mars 2022, à Bamako. Le médiateur pour le Mali de l’organisation économique ouest-africaine, Goodluck Jonathan, tentera une nouvelle fois de s’entendre avec les autorités de transition
Une délégation de la Cédéao est attendue, ce vendredi 18 mars 2022, à Bamako. Le médiateur pour le Mali de l’organisation économique ouest-africaine, Goodluck Jonathan, tentera une nouvelle fois de s’entendre avec les autorités de transition sur un chronogramme électoral en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Les scrutins présidentiel et législatifs, initialement prévus fin février, n’ayant pas été tenus.
Le Mali vit sous sanctions économiques et financières depuis deux mois et demi et les autorités cherchent à obtenir la levée de ces sanctions qui pénalisent lourdement la population. Mais on sait peu de chose du programme des rencontres à venir. Ni la Cédéao, qui confirme cette visite, ni les autorités maliennes de transition n’ont communiqué l’agenda des rencontres prévues. On sait juste que Goodluck Jonathan doit arriver à la mi-journée.
Ce jeudi, le président en exercice de l’Union africaine, le Sénégalais Macky Sall, a déclaré s’être entretenu avec le président malien de transition, le colonel Assimi Goïta, « à la veille » de la visite du médiateur. « Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali », a déclaré le président Macky Sall. L’Union africaine a déjà exprimé sa position : une prolongation de la transition de seize mois au maximum. La Cédéao souhaite un allongement plus court, douze mois. C’est la durée jugée « acceptable » par le Ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cédéao.
Du côté des autorités de Bamako, après une proposition initiale de cinq ans, ramenée à quatre ans début janvier, de nombreuses déclarations ont été formulées signifiant une ouverture au compromis, afin d’obtenir une levée des sanctions de la Cédéao au plus vite. Certaines sources croient savoir qu’une prolongation de vingt-quatre mois pourrait être proposée par les autorités maliennes de transition au médiateur de la Cédéao, ce qui n’a pas été confirmé officiellement.
AFFRONTEMENT ETUDIANTS-FORCE DE L'ORDRE A L'UGB
Les étudiants de l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis sont encore en mouvement d'humeur. Ils ont fait face aux forces de l'ordre ce vendredi 18 mars. En sus, ils ont décrété des journées sans tickets illimitées
Les étudiants de l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis sont encore en mouvement d'humeur. Ils ont fait face aux forces de l'ordre ce vendredi 18 mars. En sus, ils ont décrété des journées sans tickets illimitées et 48 heures de cessation de toutes activités pédagogiques. Les étudiants qui ont tenu une assemblée générale d'urgence, demandent la reprise des travaux de la voirie interne. Ils menacent de maintenir leur mot d'ordre si leur revendication n'est pas résolue, a fait savoir PressAfrik.
Pour Ousmane Guèye, président de séance de la coordination des étudiants de l'UGB, "Depuis quelques moments, la coordination a entamé plusieurs décrets de journées sans tickets pour ne pas user des moyens de violence mais en utilisant des moyens pacifiques pour essayer de résoudre cette question. Malgré toutes les rencontres avec les autorités universitaires, on n'est pas parvenus à avoir des informations palpables sur lesquelles on peut se baser pour suspendre le mot d'ordre", a t-il expliqué.
D’après ses propos, tant qu'ils n'auront pas obtenu gain de cause par rapport à la situation, ils ne lèveront pas leur mot d'ordre.
FORUM MONDIAL DE L'EAU, LES ORGANISATEURS REPONDENT A BARTHELEMIE DIAS
Dakar s'apprête à accueillir le 9e forum mondial de l'eau du 21 et 26 mars. Cette rencontre va réunir de nombreux chefs d'Etat et décideurs mondiaux pour discuter autour du thème :"Sécurité de l’eau pour la paix et le développement".
Dakar s'apprête à accueillir le 9e forum mondial de l'eau du 21 et 26 mars. Cette rencontre va réunir de nombreux chefs d'Etat et décideurs mondiaux pour discuter autour du thème :"Sécurité de l’eau pour la paix et le développement".
Mais à côté de ce colloque et du Forum Alternatif Mondial de l’Eau (FAME), qui se tient au même moment, un forum alternatif bis aura lieu à Dakar. Cette initiative du maire de la ville, Barthélémy Dias, se déroulera sur 3 jours ( du 21 au 26) avec comme thématique :"L’eau à Dakar, Dakar dans les eaux". Une initiative qui serait née de la frustration du nouveau maire de la capitale sénégalaise qui aurait reçu une "simple" carte d'invitation pour prendre part au 9e forum mondial de l'eau. Aussi, le fils de Jean -Paul Dias se serait vu refuser la possibilité d'effectuer un discours de bienvenue.
Sur ce dernier point, le secrétariat exécutif du 9e forum mondial de l'eau a tenu à apporter des précisions dans un communiqué parvenu à Seneweb. "Pour un événement de dimension internationale en présence du Chef de l’Etat et de ses homologues, il est de pratique que seul le Président de la République prononce une allocution au nom de l’Etat et du peuple sénégalais. Il en fut ainsi, notamment lors du Sommet de l’OCI, du Sommet de la Francophonie, de la Conférence internationale sur le Financement de l’Education, plus récemment du Forum Chine-Afrique et du Forum Paix et Sécurité", précise la note.
Le Secrétariat annonce qu'au cours de ce forum, une tribune sera mise en place pour permettre aux maires désireux de prendre la parole. "Le programme du Forum prévoit la tenue du segment politique des autorités locales le mercredi 23 mars 2022 ; la Commune de Diamniadio et la Ville de Dakar pourront y prononcer leur allocution de bienvenue et, avec les autres collectivités territoriales de notre pays et les élus locaux venus du monde, y apporter leur contribution au plan d’action des autorités locales pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement", indique-t-il.
L'organe en charge de l'organisation du 9e forum mondial de l'eau a aussi précisé que la ville de Dakar a toujours été associée aux activités organisées par le forum dont "les réunions préparatoires et l’étude sur la gouvernance de l’eau dans 39 villes africaines".
COUP DE BALAI DE LA POLICE D'HYGIENE AU MARCHE DE THIES
Plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés hier par la police, au cours d’une opération coup de poing menée par la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.
Plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés hier par la police, au cours d’une opération coup de poing menée par la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.
Appuyés par la police, les agents du Service d’hygiène ont fait ce jeudi 17 mars une descente sur l’emprise de la voie ferrée, sise au marché central de Thiès. Ils ont été informés d’une activité économique dans cette zone. Il s’agit de la vente de viande de volaille à l’air libre. Seulement, informe le capitaine Idrissa Ndiaye, « ces produits sont impropres à la consommation au même titre que les produits périmés ou avariés« .
Idrissa Ndiaye, le chef du Service régional de l’hygiène de Thiès, a averti sur les amendes concernant la vente de viande de volaille. Selon le capitaine Ndiaye, « dans le code de l’hygiène, l’article L 39 dit que la viande et les produits assimilés doivent être vendus dans des locaux appropriés. Le même article stipule que ces denrées alimentaires vendues doivent être à l’abri de la poussière, des mouches, de la pollution… Ce qui n’est pas le cas ici parce que nous sommes au niveau de l’emprise de la voie ferrée et il y a des déversements accidentels de produits chimiques de toutes natures« .
Et, l’officier en charge de l’hygiène à Thiès, d’ajouter que « ce sont des produits qui sont impropres à la consommation au même titre que les produits périmés ou avariés. La seule chose à faire à ce niveau, c’est de procéder à leur retrait de la vente et de faire des amendes forfaitaires qui vont de 9 mille francs CFA jusqu’à 18 mille francs CFA. Il y a même des possibilités d’emprisonnement de 5 à 8 jours. C’est ça qui est prévu au niveau du Code de l’hygiène« .
Le patron de l’hygiène de Thiès n’a pas manqué de faire une plaidoirie auprès des responsables du marché central et des autorités locales et administratives pour encadrer cette filière afin de permettre à ces vendeurs de poulets d’adopter les bonnes pratiques d’écoulement de leurs produits. Avant la fin de l’opération ou plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés, le capitaine Idrissa Ndiaye a informé à la population qu’une opération de sensibilisation sera menée à Thiès.
HAUSSE DE 1, 7 % DES PRIX DES PRODUITS EXPORTÉS RELEVÉE EN JANVIER
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a fait état d’une hausse de 1, 7% sur les prix des exportations sénégalaises en janvier en comparaison de leur niveau au mois précédent.
Dakar, 18 mars (APS) – L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a fait état d’une hausse de 1, 7% sur les prix des exportations sénégalaises en janvier en comparaison de leur niveau au mois précédent.
Cette remontée est liée à l’appréciation des prix des produits minéraux qui y ont contribué à +0,8 point de pourcentage, relève la structure dans son bulletin mensuel des statistiques du commerce extérieur.
Dans le rapport parvenu à l’APS, elle souligne que cette évolution à la hausse résultait également de la remontée des prix des animaux vivants et produits du règne animal (0, 3 %), de ceux des produits du règne végétal (0, 2 %), et des coûts des métaux communs et ouvrages (0, 2 %).
L’ANSD fait toutefois remarquer que le repli des prix des graisses et huiles animales ou végétales (-0,1) avait été limité par cette augmentation.
Rapportés au mois de janvier 2021, les produits à l’exportation se sont renchéris de 18,7%, résume le document.
Les prix à l’exportation des produits sous-jacents se sont renchéris de 2, % et ceux des produits volatils ont diminué de 1,0%. Par rapport au mois de janvier 2021, ils se sont accrus, respectivement, de 19,2% et de 12,9%, note la même source.
FORUM MONDIAL DE L'EAU, LE PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE ATTENDU À DAKAR LUNDI
Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, arrivera lundi prochain à Dakar, pour une visite de deux jours destinée à ‘’réaffirmer l’engagement’’ de son institution à ‘’collaborer avec le Sénégal
Dakar, 18 mars 2022 – Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, arrivera lundi prochain à Dakar, pour une visite de deux jours destinée à ‘’réaffirmer l’engagement’’ de son institution à ‘’collaborer avec le Sénégal en vue d’obtenir de meilleurs résultats de développement au profit de l’ensemble de sa population’’, annonce un communiqué reçu à l’APS.
M. Malpass, qui participera au forum mondial de l’eau prévu du 21 au 26, effectuera ainsi ‘’son premier voyage officiel au Sénégal et en Afrique de l’Ouest et centrale en tant que président du Groupe de la Banque mondiale’’.
Lors de sa visite, il rencontrera le chef de l’Etat, Macky Sall, et s’entretiendra avec des partenaires au développement et des parties prenantes de premier plan.
Il mettra à profit son séjour à Dakar pour visiter divers projets financés par le Groupe de la Banque mondiale, avec notamment une visite sur le chantier de construction du système de bus rapides BRT, à Dakar et un fournisseur de service internet.
‘’Cette année avec la présidence de l’Union africaine et en accueillant le forum mondial de l’eau à Dakar, le Sénégal démontre un leadership international marquant, a souligné David Malpass (…). Notre institution est très attachée à maintenir son partenariat de longue date avec le Sénégal pour augmenter le revenu médian des ménages et promouvoir une prospérité partagée.’’
David Malpass sera accompagné de Makhtar Diop, directeur général d’IFC, d’Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, et de Sérgio Pimenta, vice-président régional d’IFC pour l’Afrique.
L’IFC ou Société financière internationale est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents.
Le communiqué rappelle que le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 20 projets nationaux financés par l’Association internationale de développement (IDA), pour un montant total de 2,32 milliards de dollars, et 10 opérations régionales, également soutenues par l’IDA et représentant 480 millions de dollars d’engagements.
Au 31 janvier 2022, le portefeuille d’IFC au Sénégal (en investissements pour son compte propre et en services de conseil) s’élevait à 283,8 millions de dollars.
SENEGAL-EGYPTE, ALIOU CISSE DEVOILE LA LISTE DES JOUEURS
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, qui vient de publier la liste des Lions pour la double confrontation avec l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022, a reconduit le même groupe à l’exception des deux gardiens de buts
On ne change pas une équipe qui gagne. Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, qui vient de publier la liste des Lions pour la double confrontation avec l’Égypte, en barrages du Mondial Qatar 2022, a reconduit le même groupe à l’exception des deux gardiens de buts, Seny Dieng et Alfred Gomis, forfaits, remplacés par Bingourou Kamara et Alioune Badara Faty. Parmi les nouveautés, le retour du latéral Youssouf Sabaly, qui avait manqué la CAN à cause d’une blessure, était attendu.
Pour rappel, c’est la première conférence de presse du coach sénégalais et son staff, après le sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) officiellement appelé Cameroun 2021. D’ailleurs, il l’a ainsi relevé : « il était important pour nous de partager cette victoire avec le peuple sénégalais. Ce fut un bonheur pour l’ensemble du peuple sénégalais. Nous sommes très heureux d’avoir procuré autant de bonheur au peuple sénégalais, autant de fierté. Ces périodes-là resteront gravées dans l’histoire de notre pays. »
« Le football de haut niveau ne se nourrit pas du passé »
Mais, s’est-il empressé d’ajouter : « le football professionnel, le football de haut niveau ne se nourrit pas simplement du passé. Aujourd’hui, nous sommes face à deux échéances très importantes pour le football sénégalais, que sont les éliminatoires et la qualification de cette équipe nationale à la Coupe du monde novembre et décembre 2022. » Avant d’expliquer que « cette double confrontation contre l’Égypte, l’équipe qu’on vient de battre aux penalties en finale, lors de la dernière CAN, s’annonce rude. On a pensé que c’était important de repartir et d’être dans la continuité de ce que nous avons fait, de ce que les garçons ont fait durant cette CAN-là, et donc, reconduire le même groupe, à qui nous avons confiance ».
Voici la liste du Sénégal pour la double confrontation contre l’Égypte les 25 et 29 mars 2022
Gardiens : Édouard Mendy, Bingourou Kamara, Alioune Badara Faty.
L’Argentin est devenu la cible privilégiée des supporters depuis la sortie prématurée de Paris en Ligue des champions. Un énième naufrage en Europe, difficile à digérer par les fans parisiens mais aussi par de nombreux supporters du PSG en Afrique.
Il fallait être présent au Parc des Princes dimanche 13 mars 2022 pour y croire. Lionel Messi, comme le reste des joueurs parisiens à l’exception du franco-camerounais Kylian Mbappé, hué par les siens dans son propre stade au début de son match contre Bordeaux.
Un retournement de situation, seulement sept mois après son arrivée triomphale dans la capitale française en provenance du FC Barcelone. À l’époque, le sextuple Ballon d’or était perçu par les responsables qataris et tous les fans comme le facteur X, l’élément manquant à la concrétisation des vieilles ambitions du club francilien en Europe.
L’ambiance d’hostilité vécue par la Pulga en marge de la 28e journée de Ligue 1 est d’autant plus inhabituelle qu’il ne l’a expérimentée que très rarement dans sa riche et prolifique carrière. Lui dont les prouesses avec le ballon rond ont, au contraire, fait si souvent lever les foules à travers le monde.
C’est sans doute pour cela que d’aucuns comprennent difficilement qu’un joueur de cette stature puisse être sifflé. D’autant qu’à bientôt 35 ans, le lutin argentin vit ses derniers moments sur le gazon.
Échec patent
Mais le Messi(e) tant attendu par les Parisiens n’est pas (encore ?) arrivé. Pas plus que l’équipe du PSG appelée à tout écraser sur son chemin cette année après un mercato d’été des plus excitants de l’ère qatarie. Outre l’ancien numéro 10 du Barça, Paris avait réussi à mettre la main sur Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma, Georginio Wijnaldum ou encore le marocain Achraf Hakimi.
Malgré cette panoplie de stars rémunérées à coups de multiples millions d’euros, le PSG éliminé des autres compétitions, n’a plus que le championnat de France comme objectif cette saison. Le point culminant de ce fiasco est intervenu mercredi 9 mars en Ligue des champions lorsque l’équipe a totalement sombré durant la dernière demi-heure du match retour de huitième de finale face au Real Madrid pour s’incliner 3-2 au final.
Frustration contenue
Au milieu de cette déception, le cas Messi cristallise les frustrations certainement en raison des attentes suscitées par son recrutement. Pour beaucoup de supporters parisiens et de nombreux férus de football sur le continent africain, l’attaquant albiceleste symbolise aujourd’hui cette propension de la direction sportive à empiler les noms sans adéquation avec les besoins réels de l’équipe.
Difficile de leur en vouloir quand l’ex-Catalan n’a marqué que deux petits buts en 18 apparitions dans le championnat français, bien qu’il ait délivré tout de même une dizaine de passes décisives. Ramos est perdu de vue, Wijnaldum n’est que l’ombre de lui-même.
Quant à Donnarumma, sa mauvaise lecture sur l’action du premier but de Karim Benzema au Bernabeu a conduit ses coéquipiers dans un précipice. Tout cela au grand dam de nombreux amateurs de football en Afrique, cette terre amoureuse du ballon rond.