Le résumé de l'actualité de ce 1 février 2022 présenté en Wolof par Baba Ndiaye sur Iradio
Par Natasji RUPESINGHE et Mikael HIBERG NAGHIZADEH
LES DJIHADISTES DU SAHEL NE GOUVERNENT PAS DE LA MÊME MANIÈRE
La région du Sahel, une zone composée de pays en grande partie semi-arides situés sous le Sahara, ne cesse de subir les attaques des insurgés djihadistes d’affiliations diverses
Natasji RUPESINGHE et Mikael HIBERG NAGHIZADEH |
Publication 01/02/2022
La région du Sahel, une zone composée de pays en grande partie semi-arides situés sous le Sahara, ne cesse de subir les attaques des insurgés djihadistes d’affiliations diverses. Les «insurgés djihadistes», définis au sens large, s'appuient sur la rhétorique religieuse pour mobiliser sur le plan politique et utilisent la violence pour atteindre leurs objectifs. Des groupes, tels que Boko Haram et la Province d'Afrique de l'Ouest de l'État islamique, ont prouvé leur capacité de résistance au Nigeria et dans certaines régions du Niger.
D’autres groupes, comme Jama'at Nusrat al-Islam walMuslimin et l'État islamique dans le Grand Sahara, continuent de se mobiliser au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Ces groupes retiennent l'attention de la communauté internationale en raison de leur violence. Environ 500 civils ont été tués par des présumés jihadistes, au Sahel en 2021. Parmi les exemples récents, il y a les massacres perpétrés au Niger et au Burkina Faso. Mais cette violence occulte un autre aspect de ces groupes: ils conçoivent d’autres formes de gouvernance locale dans les zones rurales. Et la façon dont ils gouvernent varie, d’un groupe à l’autre et au sein des groupes, même s'ils adhèrent à une idéologie salafiste djihadiste répandue. Il n'existe que des recherches académiques éparpillées sur le sujet.
Par conséquent, dans le cadre d'une étude plus vaste portant sur le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria, nous avons passé en revue les recherches existantes afin d'examiner la manière dont les djihadistes gouvernent dans la région et les raisons pour lesquelles leur gouvernance diffère. Nous avons constaté qu'ils ne suivent pas de modèles idéologiques stricts pour imposer leur domination. Ils ne s'appuient pas non plus uniquement sur le recours à une violence spectaculaire. Ils adaptent sans cesse leur manière de gouverner en fonction de la dynamique interne des factions et de la pression des acteurs étatiques et non étatiques tout ayant du répondant par rapport à la politique locale.
COMMENT LES DJIHADISTES GOUVERNENT
Les insurgés djihadistes, comme les autres insurgés, gouvernent par la force. Mais cette violence peut varier selon la proportion avec laquelle ils décident de frapper leurs cibles de manière sélective ou sans discernement. Des sousgroupes de la Jama'at Nasr alIslam wal Muslimin affiliée à AlQaïda, ont généralement pris pour cible les personnes qui ne collaborent pas avec eux, les autorités gouvernementales et les forces internationales, principalement au Mali. L'État islamique dans le Grand Sahara a, en revanche, attaqué des civils sans discernement. Les groupes djihadistes imposent parfois leur interprétation de la charia (loi religieuse) au niveau local par le biais de châtiments sévères. Ces mêmes groupes peuvent faire preuve de retenue ailleurs pour éviter de s'aliéner les communautés locales. Leurs engagements idéologiques transnationaux peuvent être incompatibles avec les normes locales et les intérêts des détenteurs du pouvoir en place.
Les élites locales, à savoir les chefs religieux et les chefs de village, peuvent jouer un rôle important dans la manière dont les groupes djihadistes exercent leur autorité. À titre d’exemple, le groupe Ansar Dine dans la région de Kidal au Mali a conservé les juges locaux de la charia (qadis), qui ont limité l'application stricte de la charia par le groupe. Des chercheurs ont souligné la façon dont les gouverneurs rebelles mettent parfois en place des administrations élaborées, mais les insurgés djihadistes du Sahel semblent avoir développé des institutions locales plus fluides, moins formelles, pour maintenir le contrôle social sur les populations locales. Des groupes comme la Katiba Macina et l’État islamique dans le Grand Sahara ont mis en place des tribunaux mobiles pour rendre la justice au niveau local, là où ils ne pouvaient pas être présents en permanence. Certains groupes ont collecté la zakat (impôt islamique) auprès des populations locales.
Toutefois, d'après les rares recherches existantes, les services publics fournis par les djihadistes en retour semblent assez limités. Bien que ces groupes puissent soutenir des objectifs régionaux ou mondiaux, ils ont tendance à positionner leurs projets de gouvernance en fonction des conflits et des clivages en cours. Les djihadistes cherchent à avoir une emprise sur les communautés locales en s'alliant à certains groupes dans les conflits existants. Certains ont tenté, par exemple, de recruter des bergers peuls en leur promettant un accès à des ressources comme les pâturages. Ils sont également intervenus pour régler des conflits, afin de proposer un type de justice plus efficace que celui de l'État.
L’EXPLICATION DES DIFFERENTS STYLES
Le rôle joué par l'État et les acteurs non étatiques, tels que les milices, les groupes d'autodéfense et les groupes rivaux, constitue l'un des facteurs qui permettent d'expliquer les différences de style de gouvernance entre les groupes jihadistes. Les opérations anti-insurrectionnelles peuvent, entre autres, empêcher les djihadistes de mettre en place des institutions, les confinant à un style de gouvernance plus opaque. Par ailleurs, les groupes djihadistes rivaux peuvent adapter leur style de gouvernance en s'adonnant à la surenchère pour continuer à bénéficier du soutien des communautés. Une autre explication réside dans la structure organisationnelle. Les groupes djihadistes diffèrent en ce qui concerne leur cohésion et leur degré de centralisation. La dynamique dans les factions peut entraîner des différences de gouvernance. Il se peut que les dirigeants ne soient pas toujours en mesure de discipliner les sous-commandants pour s'assurer que leur vision soit appliquée au niveau local. Les divergences dans leur engagement idéologique peuvent fournir des indices sur ce que l'on peut attendre de la gouvernance djihadiste. Cependant, il n'existe pas de modèles prêts à l’emploi pour une « vraie » gouvernance islamique. Les commandants et les membres des groupes interprètent l'idéologie tout en étant eux-mêmes influencés par les traditions et les exigences locales.
Enfin, la politique et les conflits locaux influencent considérablement la gouvernance djihadiste. L'exploitation des divisions et des griefs sociaux peut permettre à un groupe d'imposer de nouveaux systèmes sans recourir uniquement à la violence. Les relations sociales que le groupe entretient avec la population locale, notamment les affinités ethniques et les liens claniques ou tribaux, influent sur leurs actions éventuelles. Les acteurs locaux peuvent également organiser une résistance collective qui remet en question les projets de gouvernance djihadistes.
LABELS MONDIAUX, GOUVERNANCE LOCALISEE
Ces conclusions préliminaires sont riches d'enseignements pour les décideurs politiques. Coller une étiquette de djihadisme salafiste ne renseigne pas sur la manière de gouverner d'un groupe. Il faut plutôt étudier ces divers groupes en tant qu'organisations politiques complexes émanant de contextes sociopolitiques et économiques locaux. Le soutien apporté aux jihadistes provient souvent des couches qui s'estiment lésées et qui y voient un moyen d'améliorer leurs conditions sociales. Leur essor au niveau local ne se résume pas à une question d'attrait religieux. La résolution des conflits djihadistes au Sahel nécessitera l'doption d'une approche tendant à les traiter non seulement comme des terroristes ou des criminels, mais aussi comme des acteurs politiques qui cherchent à proposer une autre forme de gouvernance.
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LA REVUE DES GRANDS TIRES DE CE MARDI 1 FEVRIER SUR ZIK FM
Les grandes unes de ce mardi 1 er février 2022 présenté par Fabrice Nguema
Le secteur de l’éducation connaît une paralysie générale. Les syndicats d’enseignants sont sur le pied de guerre pour le respect des accords signés avec le gouvernement à travers des débrayages et des grèves. Face à ces mouvements d’humeur qui s’intensifient, les élèves ont lancé partout des manifestations pour la reprise des cours. Une situation qui atteste de ce que l’école sénégalaise est toujours dans la tourmente.
Les années passent mais la sempiternelle question du respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement demeure. L’année scolaire en cours n’a pas échappé à cette ritournelle. Elle a renoué de plus belle avec les perturbations des apprentissages. La hache de guerre déterrée par les organisations syndicales, après une année d’accalmie imposée par la situation sanitaire, s’est amplifiée. L’école sénégalaise s’enlise dans le cycle des grèves générales depuis le début de l’année. Rien que pour cette semaine, le G20 a lancé son premier plan d’action qui consiste en un débrayage le mardi 1er février 2022 et une grève totale les mercredi 2 et jeudi 3 février 2022 pour le respect des accords signés. Quant au Saems et au Cusems qui en sont à leur 7e plan d’action, un débrayage est décrété aujourd’hui et demain sans oublier celui d’hier pour la correction du système de rémunération et le respect du protocole d’accord du 30 avril 2018.
Une grève totale est prévue le jeudi 3 février, sans oublier le maintien du boycott de toutes les évaluations. Avec ces mouvements d’humeur, le gouvernement fait face à un front syndical sans précédent. Mais pour le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Education nationale, les enseignants doivent faire preuve de patience. « Aujourd’hui, ce qui pose problème, c’est le régime indemnitaire qu’on appelle le système de rémunération parce que pour corriger un système qui a été déréglé par le précédent régime, il faudrait injecter dans la masse salariale beaucoup d’argent. Ce qui n’est pas possible. Il faut que les syndicats du moyen secondaire qui ont déclenché ces mots d’ordre, acceptent de s’asseoir avec l’Etat et surtout attendre que le nouveau gouvernement soit installé », a déclaré Mouhamadou Moustapha Diagne sur les ondes de la Rfm. En effet, l’impact des grèves des enseignants sur les enseignements est énorme, surtout que l’on sait que l’année scolaire 2019-2020 a été presque «invalide» à cause de la covid-19. Conséquemment, l’année scolaire s’annonce compliquée pour les élèves à ce rythme.
LES RAS-LE-BOL DES ELEVES ET DES PARENTS
Avec les grèves qui gagnent du terrain et deviennent de plus en plus généralisées, la tension a fini de monter d’un cran chez les élèves. Des mouvements de protestation ont eu lieu pour réclamer leur droit au cours. Partout au Sénégal, que ce soit à Dakar, Saint-Louis, Kolda ou encore à Dahra Djolof, les potaches se sont déchaînés dans les rues avec comme seul refrain ; « nous voulons étudier ». D’école en école, ils sont allés déloger leurs camarades du privé pour réclamer la fin des grèves et la reprise des enseignements. De leur côté, les parents d’élèves ont aussi exprimé leurs inquiétudes. Ils sont dépités et dénoncent l’omerta supposée des pouvoirs publics. Ils demandent de trouver la bonne formule pour une pacification définitive de l’école sénégalaise. Toutefois, les grévistes comptent reconduire leurs mouvements jusqu’à satisfaction de leurs revendications à moins que le gouvernement ne les convainque à surseoir à leurs actions.
LE DÉPUTÉ BIAYE EN PRISON
Rebondissement dans l’affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques impliquant les députés Mamadou Sall et Boubacar Villiemmbo Biaye, tous deux membres du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar
Rebondissement dans l’affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques impliquant les députés Mamadou Sall et Boubacar Villiemmbo Biaye, tous deux membres du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar.
Convoqué hier, lundi 31 janvier, par le juge du deuxième cabinet d’instruction dans le cadre de cette affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques mis à nu par la Division des investigations criminelles (Dic) de la Police nationale au mois de septembre dernier, le député-président du Conseil départemental sortant de Sédhiou a été finalement placé sous mandat de dépôt.
Le député Boubacar Villiemmbo Biaye rejoint ainsi en prison le reste de la bande indexée dans cette affaire et composée entre autres de son collègue député et camarade de parti, Mamadou Sall, placé sous mandat de dépôt depuis le 21 décembre 2021 en même temps que Sadio Dansokho, président du Conseil départemental de Saraya.
Cité comme étant le cerveau présumé de cette bande, El Hadji Diadji Kondé a été le premier à tomber et à être placé sous mandat de dépôt depuis le 13 septembre dernier.
Pour rappel, les deux parlementaires de cette 13ème législature ont été dénoncés par El Hadji Diadji Kondé suite à la plainte de deux femmes contre lui à la Dic. En séance plénière convoquée le 9 novembre dernier, l’Assemblée nationale a voté la levée de leur immunité parlementaire.
LA GRANDE COALITION WALLU SÉNÉGAL SE JUSTIFIE
Moins brillante lors des élections territoriales contrairement à l’autre coalition de l’opposition, en l’occurrence Yewwi Askan Wi, la coalition dirigée par le Parti démocratique sénégalais a chuté en termes de résultats lors des joutes en question.
Moins brillante lors des élections territoriales contrairement à l’autre coalition de l’opposition, en l’occurrence Yewwi Askan Wi, la coalition dirigée par le Parti démocratique sénégalais a chuté en termes de résultats lors des joutes en question. Suffisant pour certains observation d’annoncé le déclin politique du parti moteur de cette dite coalition qu’est le PDS. En conférence de presse hier, lundi 31 janvier 2022, les leaders de la grande coalition Wallu sont montés au créneau pour expliquer les tares qui justifient leur contre-performance pendant ces élections territoriales.
Contrairement aux assertions émises par certains observateurs politiques, justifiant la contre-performance de la grande coalition Wallu Sénégal, du fait du prétendu déclin politique du Parti démocratique Sénégalais, moteur de la coalition, les leaders de la dite coalition ont tenu à faire une analyse différente.
En conférence de presse hier, lundi 31 janvier 2022, Mamadou Lamine Diallo et Cie ont tenu à mettre au clair leur contre-performance par quelques difficultés internes. «Une fois la Grande coalition Wallu Sénégal mise en place, nous avons dans l’action connu des lenteurs internes, surtout dans le déploiement des équipes sur le terrain », a relevé Pape Sarr de la Ld Debout et coordonnateur de la commission communication de la Grande Coalition Wallu Sénégal.
Et de poursuivre « Nous avons également connu des départs de leaders d’envergure qui ont pourtant participé et à sa création et à son lancement ». De même, ajoutera-t-il, « les investitures se sont déroulées avec beaucoup de difficultés, compte tenu des enjeux et des ambitions des uns et des autres. De sorte que dans plusieurs localités, des responsables de nos différentes organisations sont allés aux élections sur la base d’autres listes, tout ceci ayant participé à affaiblir l’unité dans nos rangs et partant les résultats que nous étions en droit d’entendre ».
Par ailleurs, le membre de la Ld débout souligne que « le Pds, moteur de la coalition, n’avait pas encore terminé le processus de renouvellement de ses structures qu’il avait entamé. Beaucoup d’investis pour la première fois ont commis des erreurs dans la préparation des dossiers par manque d’expérience et de vigilance. Il s’y est ajouté l’intransigeance de certaines autorités administratives, parfois dans une adversité féroce ».
Par conséquent, indique M. Sarr, « plus d’une centaine de listes ont été rejetées dans des localités où la présence politique de la coalition est indéniable. A ce propos, 15 dossiers de recours devant les tribunaux ont été transmis à la justice et nous sommes parvenus en définitive à en sauver 10 listes qui ont été finalement acceptées, mais bien tardivement, alors que la campagne électorale avait déjà démarré ». Cependant, malgré tous les impairs, « la Grande coalition Wallu a remporté la victoire dans 28 communes. La Grande coalition Wallu a aussi gagné le département de Diourbel ainsi que la ville de Pikine », a précisé le coordonnateur de la commission communication de Wallu Sénégal.
Par contre, concernant la ville de Pikine où les leaders de la coalition Wallu accusent Benno Bokk Yakaar d’organiser un hold-up électoral pour s’emparer de cette ville, le coordonnateur de la commission communication de Wallu Sénégal informe qu’ «un recours est introduit par nos avocats et le dossier est pendant devant la justice. Demain, les leaders de la coalition se rendront à Pikine pour apporter un soutien politique aux frères et camarades en lutte pour préserver leur victoire contre cette tentative de forfaiture qui ne passera pas ».
MALADIES TROPICALES NEGLIGEES, LE SÉNÉGAL MARCHE VERS KIGALI
2,7milliards de personnes souffrent d’une des maladies tropicales négligées dans le monde et ces pathologies causent près de 540 mille décès
Le Sénégal entend s’inscrire de manière dynamique dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (Mtn) et cela, en perspective de Kigali 2030. Pour y arriver, il doit éliminer les deux pathologies comme le trachome qui cause beaucoup de cécité dans le pays mais aussi la filariose lymphatique. Les acteurs l’ont fait savoir lors de la journée mondiale des Maladies tropicales négligées (Mtn), célébrée le 30 janvier par la communauté internationale
2,7milliards de personnes souffrent d’une des maladies tropicales négligées dans le monde et ces pathologies causent près de 540 mille décès. Elles surviennent dans un contexte de pauvreté selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Face à cette situation, une journée mondiale a été instaurée chaque 30 janvier pour porter la sensibilisation et faire le plaidoyer pour une meilleure prise en charge de ces maladies qui sont au nombre de 20. Au Sénégal, les acteurs de cette lutte l’ont célébrée à travers une randonnée pédestre qui a pris le départ au ministère de la Santé et de l’action sociale pour finir à la place du Souvenir africain. « La journée mondiale MTn est un moment privilégié de sensibilisation des acteurs en vue d’obtenir un engagement communautaire fort dans la lutte contre les Mtn et faciliter de manière cruciale le leadership politique et l’appropriation des programmes Mtn au Sénégal », a déclaré le comité d’organisation de ladite journée dans le pays.
Selon le docteur Babacar Gueye, directeur de la maladie au ministère de la santé et de l’action sociale, les conséquences de ces maladies sont entre autres une mauvaise qualité de vie, un impact négatif sur l’économie avec une perte de plusieurs centaines de dollars pour les pays en voie de développement. « Au Sénégal, 13 des 20 maladies négligées tropicales présentes dans le pays sont prises en charge dans les structures de santé à travers un programme de notre département » a-t-il avancé. Et de poursuivre dans la lutte contre les Mtn : « la prise en charge doit être sectorielle. Les autres démembrements de l’Etat doivent s’impliquer. Il s’agit du cadre de vie, l’accès à l’eau potable, l’assainissement et évidemment l’accès aux soins ». Du côté de World vision, il s’agit pour le Sénégal d’éliminer le trachome qui cause beaucoup de cécité mais aussi la filariose lymphatique. « Nous sommes à la troisième journée et ces maladies sont toujours mal connues des populations et continuent de faire beaucoup de ravages », a soutenu Prosper Diouf.
Pour ce dernier, plusieurs stratégies sont aujourd’hui en marche dont la distribution de masse de médicaments sur une période. « Même si la stratégie porte ses fruits, il nous faut travailler pour arriver à faire de ses distributions une routine afin de réussir un traitement continue des personnes atteint de ces pathologies » a-t-il ajouté. Du côté de l’Oms, le docteur Aloyse Waly Diouf a tenu à souligner que « ces journées sont des moments clés de sensibilisation ».
ON DOIT ANALYSER LA GOUVERNANCE DE NOTRE COALITION À GUÉDIAWAYE
Après les élections locales, l’heure est l’évaluation au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dans le département
Revoir la recomposition de la mouvance au niveau du département de Guédiawaye, c’est ce que demande le maire de la commune de Wakhinane Nimzatt. Selon Racine Talla, lorsqu’on sort victorieux des élections, on doit mériter une certaine reconnaissance.
Après les élections locales, l’heure est l’évaluation au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dans le département de Guédiawaye. À Wakhinane Nimzatt, où le maire réélu fêtait sa victoire avec ses militants, Racine Talla s’est félicité d’être arrivé premier sur 11 listes et d’avoir obtenu 10 conseillers municipaux qui vont représenter sa commune dans la ville. Le directeur général de la RTS en a aussi profité pour évoquer l’avenir politique de BBY dans ce département où son coordonnateur Aliou Sall a été battu.
‘’Ce que nous avons dit et qui est clair, est que nous ne sommes pas en train de dire que les communes qui n’ont pas réussi leurs élections n’ont pas travaillé. Ce n’est pas ce qu’on a dit. Lorsqu’on gagne, quand même, on mérite une reconnaissance. Nous allons tous travailler ensemble, mieux analyser la gouvernance de notre coalition au sein du département de Guédiawaye. Cela ne veut pas dire qu’on vise des personnes, des postes forcément. Mais il faut une autre manière de faire, parce qu’on va vers des Législatives. Est-ce que nous y allons sans nous concerter, regarder un certain nombre de choses en face et nous regarder les yeux dans les yeux ? Nous ne pouvons pas être majoritaires et continuer à tâtonner dans la coordination, dans le management de la coalition. Nous sommes une force et pour que cette force puisse être une de frappe, il faut un management intelligent, cohérent’’, a indiqué M. Talla.
En outre, il s’est félicité de la majorité confortable de la coalition BBY au sein du conseil municipal de sa commune. ‘’Comme vous le savez, le maire, pour qu’il ait des coudées franches, il faut qu’il s’appuie sur des délibérations de conseillers municipaux. On est tenu de respecter cette démarche et nous avons déjà l’expérience. Maintenant, il y a des chantiers, avec de préoccupations qui méritaient des solutions : une plus grande territorialisation des politiques publiques, lorsqu’on tient compte des moyens qui ne sont pas toujours suffisants des communes comme la nôtre’’ poursuit-il.
D’après lui, la leçon à apprendre de ce scrutin est qu’il faut être proche des populations. Il faut répondre à leurs préoccupations, parce que ce n’est pas toujours évident, lorsque le niveau central n’est pas suffisamment à l’écoute des préoccupations des communes. ‘’On a appris que la commune, le terroir est le lieu d’impulsion, à mon avis, des politiques publiques. C’est à partir des collectivités territoriales qu’on peut véritablement mesurer ce qu’il y a à faire, les priorités et les urgences. C’est pour cela que les priorisations ne peuvent pas se faire tout simplement qu’à partir d’une politique qui se mène au niveau central. C’est extrêmement important que l’articulation soit mieux instrumentalisée, à la limite une obligation dans ce qu’on appelle aujourd’hui la planification du développement national’’, a laissé entendre le maire de la commune de Wakhinane Nimzatt.
PETROSEN PROPOSE UNE INDEMNISATION DE 250 000 F CFA À UNE FAMILLE DE SAINT-LOUIS
À Saint-Louis, 23 chefs de famille du quartier Ndiolofène sont sous la menace d'une expropriation de leurs terrains, au bénéfice de la société Petrosen
Ibrahima Bocar SENE (Saint-Louis) |
Publication 01/02/2022
À Saint-Louis, 23 chefs de famille du quartier Ndiolofène sont sous la menace d'une expropriation de leurs terrains, au bénéfice de la société Petrosen. Ils ont été sommés, par le préfet de Saint-Louis, de déguerpir du site le plus rapidement. Une indemnisation de 250 000 F CFA par famille leur est proposée. Une enveloppe que les victimes jugent insignifiante. D'ailleurs, face à la presse, les chefs de famille, désemparés, ont interpellé le président de la République sur leur sort.
Depuis quelques jours, un litige foncier oppose des populations de la commune de Saint-Louis et une grande société nationale. Un nième litige qui empêche plus d'une vingtaine de chefs de famille du quartier Ndiolofène de dormir à poings fermés.
Ainsi, 23 familles ont reçu des sommations des services préfectoraux pour libérer, dans les meilleurs délais, les terrains occupés au bord de la digue de Ndiolofène au détriment de la société nationale Petrosen. Des sommations que les propriétaires des parcelles jugent scandaleuses.
Pour le collectif des victimes qui a fait à la presse, il n'est pas question de céder gratuitement les fruits de dur labeur à qui que ce soit. "Les autorités veulent nous imposer leurs forces. Mais il faudra passer sur nos cadavres pour occuper ces terrains. Certains d'entre nous ont acheté les parcelles, depuis plus de 20 ans. Les propriétaires ont investi tout ce qu'ils ont gagné pour disposer d’un toit. Et un bon matin, on nous sert un papier pour nous intimer l'ordre de vider les lieux comme des malpropres. Cela est inadmissible et nous ne l'accepterons jamais", martèle le porte-parole du collectif, Babacar Fall.
Très amers, les 23 chefs de famille ont également tiré à boulets rouges sur le directeur de Petrosen. Selon eux, ce dernier et ses services n'ont aucun respect pour eux. "Nous avons tous des actes de vente. Nous avons investi des millions pour loger nos familles. Malheureusement, sans aucune considération, les responsables de Petrosen nous proposent comme indemnisation une somme de 250 000 F CFA par famille. Pire, ils nous menacent de nous appliquer des pénalités de 50 000 F CFA par jour, si on refuse de s'exécuter dans les délais. Des menaces qui ne nous feront pas fléchir, parce que nous n'en voulons pas’’, fulmine Babacar Fall.
Le porte-parole du collectif des victimes interpelle le président de la République, avant que le problème ne dégénère. "Le maire n'a rien fait pour nous soutenir ou essayer de trouver un terrain d'entente. Depuis le début du problème, il brille par son absence et son silence troublant. Mais nous ne céderons pas. Puisqu'ils ne briseront pas nos rêves d'offrir des maisons à nos enfants", déclare M. Fall.
Interrogé sur le litige foncier du quartier Ndiolofène, le préfet de Saint-Louis tempère et calme le jeu. Pour Modou Ndiaye, les négociations entre les différentes parties continuent pour un dénouement heureux. "Quoi qu'il arrive, force restera à la loi. Mais pour le moment, on est à l'étape de conciliation et certains chefs de famille auraient déjà signé un accord avec le directeur général de la Petrosen", dit le préfet du département de Saint Louis.
KEEMTAAN GI - CES ENFANTILLAGES
Ils sont, ainsi, en train de se tirer dans les pattes. S’accusant de rage et de cannibalisme. Chacun se jugeant le plus beau, le plus sexy, le plus attachant. Ou revendiquant avoir le plus de personnes derrière lui voire d’être devenu la deuxième force politique du pays. Les pauvres !!! Faudraitil désespérer de la classe politique, plus principalement de l’opposition. Toujours dans des enfantillages plutôt que de s’unir. C’est décevant de voir deux formations politiques, plutôt que de réfléchir sur des scénarii aptes à leur permettre d’engranger des suffrages, se mettre à s’accuser d’actes anthropophages. Oui, la formation au pouvoir, son armée mexicaine et ses mercenaires ont un pied à terre, mais ils ne sont pas complétement sonnés. Groggys certes, mais toujours debout dans les coins pauvres du pays ! Ça, les coalitions qui s’opposent doivent se le mettre dans la tête. Ce n’est pas en émiettant leurs forces qu’elles parviendront à prendre le pouvoir. A six mois des Législatives, la seule alternative reste l’unité de l’opposition. Ce qui passe par une forte sensibilisation des militants pour le retrait des cartes en souffrance dans les commissions et une vaste inscription des primo-votants. C’est le seul combat qui vaille et pas de ces enfantillages qui consistent à se mesurer. Des querelles de chapelle improductives. Les résultats sortis des urnes ont déjà indiqué la voie à suivre. On sait qui pèse quoi. Aucune coalition de l’opposition ne pourrait imposer à elle seule au pouvoir une cohabitation en juin prochain. Il leur faut une forte unité. Ce qui passe par des discussions sérieuses, plutôt que de se tirer dans les pattes ou en diffusant des audio compromettantes les uns sur les autres. Ce qui fait bien entendu le jeu du pouvoir pour qui la division de l’opposition serait pain bénit pour envisager un troisième mandat. KACCOOR BI
ARMEES LES DEUX SOUS-OFFICIERS DÉCÉDÉS FAITS CHEVALIERS DE L’ORDRE DU LION
Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées a présidé, hier, à l'hôpital militaire de Ouakam, la cérémonie de levée du corps des deux sous-officiers décédés à la suite de l'attaque perpétrée le 24 janvier dernier par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) contre les éléments du DETSEN5/MICEGA. À titre posthume, ces militaires tombés sur l'axe Kampati-Kappa-Kambagol, en Gambie, ont été faits chevaliers de l'Ordre national du Lion au nom du président de la République par le ministre Sidiki Kaba. La Direction des relations publiques des Armées (DIRPA) indique qu'à ce jour, quatre militaires au total sont décédés dont trois lors des combats du 24 janvier et un autre qui a succombé à ses blessures le 27 janvier, à la suite de son évacuation sanitaire à l'hôpital Principal de Dakar. Selon la Dirpa, il n’y a plus de portés disparus. Les sept autres soldats manquant à l’appel, détenus en otage par le MFDC qui l’a confirmé, étant tous vivants et bien portants.
DÉFENSE INTELLIGENTE
Dans le brouhaha des justifications d’après-élections et au milieu des arguments tirés par les cheveux pour essayer de transformer une défaite apparente en succès électoral, une sortie émerge du lot. Une plaidoirie intelligente qui sort des sentiers battus des arguments genre tonneaux vides. Il s’agit de celle d’Abou Abel Thiam, membre fondateur de l’Alliance Pour la République (APR). Subtile, fine, bien argumentée, la sortie du patron du Collège de l’ARTP est de celles dont le président de la République a besoin en ces temps troublés où tout le monde est d’avis qu’il devrait s’appuyer davantage sur ses compagnons de route plutôt que sur les opportunistes de la 25ème heure pour affronter les défis qui s’amoncellent devant lui. Une défense intelligente du genre de celle faite par l’avocat Abou Abel Thiam, c’est ce qu’il faut à Macky Sall plutôt que celles qui ont le tort de braquer davantage l’opinion.
VICTOIRE DE BBY A NIORO LE COUP DE POUCE DÉCISIF DE MOUSTAPHA BA DG DU BUDGET
Derrière la victoire du Dg de l’APROSI, Momath Ba, tête de liste de Benno Bokk Yaakaar à Nioro contre la liste du maire sortant Abdoulaye Ba conduisant la liste de Euleuk Sénégal, il faut voir le coup de pouce décisif du directeur général du Budget. Originaire de Nioro, Moustapha Ba s’est très impliqué dès le début de la campagne pour accompagner le candidat de BBY, Momath Ba, qui se trouve être aussi son parent puisque appartenant tous deux, avec le maire sortant aussi, à la grande famille du vaillant résistant Maba Diakhou Ba. La cheville ouvrière du ministère des Finances et du Budget avait promis au Dg de l’Aprosi qu’il allait faire la différence, ce qu’il a pu faire puisque, d’après nos échos en provenance de Nioro, le candidat de BBY était en mauvaise posture du début du vote jusqu’à la mi-journée. Le candidat de Euleuk Sénégal avait une avance sur celui de BBY. Apeuré par la situation, le Dg de l’Aprosi Momath Ba a accouru vers le DG du Budget dans l’après-midi. Ce dernier a alors mis en branle toute sa puissance et l’énorme capital de sympathie qu’il a su développer au sein de la population de Nioro pour faire basculer la situation en faveur du candidat de BBY. La touche Moustapha Ba a donc été déterminante dans la victoire de la coalition présidentielle à Nioro. Connu pour sa discrétion légendaire, Moustapha Ba n’a jamais cherché à tirer profit de son engagement social pour Nioro. Mais pour ces locales, il a été vraiment le pion gagnant pour le candidat du président de la République.
LE CAMP DU MAIRE SORTANT DE NIORO DÉNONCE LE JEU DE BBY
Abdoulaye Ba, le maire sortant de Nioro, et ses partisans ne sont pas contents du sort que leur a réservé BBY. Une coalition à laquelle ils appartiennent pourtant. « Je voudrais rappeler et préciser que nous sommes de Benno bok yaakaar. Depuis 2012, nous nous sommes investis dans cette coalition. Nous avons été à tous les RV et sur tous les fronts de Benno, défendant la politique du Président Macky Sall. Nous sommes comptables de tous les succès de Benno Bok yaakaar de 2012 à ces élections. Par conséquent c’est le Benno qui nous est redevable mais pas le contraire » a souligné Adama Dème, le plénipotentiaire du maire sortant Abdoulaye Ba lors d’un point de presse. « Le Benno qui avait décidé solennellement de reconduire tous ses maires sortants qui auraient bien travaillé, l’a fait pour toutes les communes du département sauf pour la nôtre dont le maire Abdoulaye Ba a été exemplaire sur toute la ligne et le restera toujours. Cette décision de l’écarter, lui seul, a été prise sans aucune explication. Personne ne nous a parlé ne serait-ce que par courtoisie. Nous avons considéré que c’était du mépris et un affront. Nous avons refusé. Oui ! le combat nous a été imposé. Nous nous sommes battus, nous avons perdu mais nous n’avons pas démérité. Nous sommes tombés les armes à la main, à l’image de notre vaillante référence et ancêtre Maba Diakhou Ba » explique le sieur Dème. « Chers amis, considérez tous que nous avons une victoire : une victoire pour la noblesse de notre attitude, une victoire pour avoir marqué d’une empreinte indélébile notre passage à la tête de la municipalité de Nioro, une victoire parce qu’il a fallu deux DG, un ministre conseiller, responsable de la Fondation de la Première dame, un PCA avec leurs mallettes d’argent pour venir à bout de notre valeureux candidat. Nous avons aussi une victoire pour la force incontestable et incontournable que nous constituons » a conclu Adama Dème.
ZIGUINCHOR LE DIRECTEUR DE L’ECOLE ÉLÉMENTAIRE DE NIABINA VIOLEMMENT AGRESSÉ
Au moment où l’on cherche à dénouer la crise de l’école, le système éducatif de la ville de Ziguinchor dénonce vivement l’agression dont a été victime le directeur de l’école élémentaire de Niabina, M. Lamine Cissé, ce 30 janvier 2022. Selon un communiqué du G7 régional, le directeur Lamine Cissé devait subir hier soir une intervention chirurgicale à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette agression a poussé le G7 de cette ville à paralyser totalement le système éducatif. Le plan d’action des enseignants membres de ce cadre prévoit les mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 février une grève totale. Il sera clôturé par le jeudi 03 février par un sit-in devant toute les IEF de l’Académie de Ziguinchor.
MAIRIE DE DINGUIRAYE ELU À 26 ANS EN 2014, HAROUNA CAMARA OBTIENT UN NOUVEAU MANDAT
Les locales de ce 23 janvier 2022 ont charrié des faits anecdotiques. Élu à l'âge de 26 ans pour son premier mandat en 2014, Harouna Camara n'a pas fini de marquer les Sénégalais. Il est encore le plus jeune maire du Sénégal pour un nouveau mandat de 5 ans, à 32 ans seulement. La population de Dinguiraye lui a renouvelé sa confiance dimanche dernier. Tête de liste de Benno Bokk Yaakaar, le jeune maire très discret est sorti haut la main des élections locales du dimanche 23 janvier 2022 dans sa commune. D'après la majeure partie de la population de cette localité, le maire Harouna Camara a un bilan positif. La solution apportée à la problématique de l'eau en est un exemple précis. Et c'est sans doute grâce à cela qu'il a eu plus de 700 voix d’avance sur les autres candidats. Harouna CAMARA, né le 07 novembre 1988, a été élu pour la première fois maire de Dinguiraye en 2014. Dinguiraye est située dans la région de Kolda, département de Médina Yoro Foula.
MAIRE SICAP LIBERTE SOULEYMANE CAMARA ÉLU…AVEC UN BUDGET D’1 MILLION 500
Arrêtons-nous un peu sur l’élection du maire de Sicap Liberté, Souleymane Camara, pour dire que le bonhomme qui convoitait cette commune en même temps que la ministre de la Microfinance, Zahra Iyane Thiam, a été élu avec un budget de campagne d’1 million 500.000 frs seulement. Souleymane Camara, qui portait les couleurs de la coalition Yewwi, n’avait que 400.000 frs dans ses poches avant de débuter la campagne. Il a été soutenu par ses partisans jeunes qui se sont cotisés jusqu’à hauteur de 1 million 100 mille francs pour réunir le maigre budget qui lui a permis de faire une seule fois une caravane avant de tomber en panne d’essence. Thiey Allah. Naturellement, ce budget était insignifiant en comparaison de la débauche de moyens financiers de Zahra Iyane Thiam qui, selon certaines langues fourchues, a décaissé comme pas possible. On parle même de 100 millions frs. Ce qui ne lui a servi à rien puisqu’elle a été battue et laminée par ce Souleymane Camara sorti de nulle part. On parle d’un écart de plus de 1000 voix. Comme dit l’adage, l’argent ne remplace pas l’affection.