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22 juin 2025
PETROSEN PROPOSE UNE INDEMNISATION DE 250 000 F CFA À UNE FAMILLE DE SAINT-LOUIS
À Saint-Louis, 23 chefs de famille du quartier Ndiolofène sont sous la menace d'une expropriation de leurs terrains, au bénéfice de la société Petrosen
Ibrahima Bocar SENE (Saint-Louis) |
Publication 01/02/2022
À Saint-Louis, 23 chefs de famille du quartier Ndiolofène sont sous la menace d'une expropriation de leurs terrains, au bénéfice de la société Petrosen. Ils ont été sommés, par le préfet de Saint-Louis, de déguerpir du site le plus rapidement. Une indemnisation de 250 000 F CFA par famille leur est proposée. Une enveloppe que les victimes jugent insignifiante. D'ailleurs, face à la presse, les chefs de famille, désemparés, ont interpellé le président de la République sur leur sort.
Depuis quelques jours, un litige foncier oppose des populations de la commune de Saint-Louis et une grande société nationale. Un nième litige qui empêche plus d'une vingtaine de chefs de famille du quartier Ndiolofène de dormir à poings fermés.
Ainsi, 23 familles ont reçu des sommations des services préfectoraux pour libérer, dans les meilleurs délais, les terrains occupés au bord de la digue de Ndiolofène au détriment de la société nationale Petrosen. Des sommations que les propriétaires des parcelles jugent scandaleuses.
Pour le collectif des victimes qui a fait à la presse, il n'est pas question de céder gratuitement les fruits de dur labeur à qui que ce soit. "Les autorités veulent nous imposer leurs forces. Mais il faudra passer sur nos cadavres pour occuper ces terrains. Certains d'entre nous ont acheté les parcelles, depuis plus de 20 ans. Les propriétaires ont investi tout ce qu'ils ont gagné pour disposer d’un toit. Et un bon matin, on nous sert un papier pour nous intimer l'ordre de vider les lieux comme des malpropres. Cela est inadmissible et nous ne l'accepterons jamais", martèle le porte-parole du collectif, Babacar Fall.
Très amers, les 23 chefs de famille ont également tiré à boulets rouges sur le directeur de Petrosen. Selon eux, ce dernier et ses services n'ont aucun respect pour eux. "Nous avons tous des actes de vente. Nous avons investi des millions pour loger nos familles. Malheureusement, sans aucune considération, les responsables de Petrosen nous proposent comme indemnisation une somme de 250 000 F CFA par famille. Pire, ils nous menacent de nous appliquer des pénalités de 50 000 F CFA par jour, si on refuse de s'exécuter dans les délais. Des menaces qui ne nous feront pas fléchir, parce que nous n'en voulons pas’’, fulmine Babacar Fall.
Le porte-parole du collectif des victimes interpelle le président de la République, avant que le problème ne dégénère. "Le maire n'a rien fait pour nous soutenir ou essayer de trouver un terrain d'entente. Depuis le début du problème, il brille par son absence et son silence troublant. Mais nous ne céderons pas. Puisqu'ils ne briseront pas nos rêves d'offrir des maisons à nos enfants", déclare M. Fall.
Interrogé sur le litige foncier du quartier Ndiolofène, le préfet de Saint-Louis tempère et calme le jeu. Pour Modou Ndiaye, les négociations entre les différentes parties continuent pour un dénouement heureux. "Quoi qu'il arrive, force restera à la loi. Mais pour le moment, on est à l'étape de conciliation et certains chefs de famille auraient déjà signé un accord avec le directeur général de la Petrosen", dit le préfet du département de Saint Louis.
KEEMTAAN GI - CES ENFANTILLAGES
Ils sont, ainsi, en train de se tirer dans les pattes. S’accusant de rage et de cannibalisme. Chacun se jugeant le plus beau, le plus sexy, le plus attachant. Ou revendiquant avoir le plus de personnes derrière lui voire d’être devenu la deuxième force politique du pays. Les pauvres !!! Faudraitil désespérer de la classe politique, plus principalement de l’opposition. Toujours dans des enfantillages plutôt que de s’unir. C’est décevant de voir deux formations politiques, plutôt que de réfléchir sur des scénarii aptes à leur permettre d’engranger des suffrages, se mettre à s’accuser d’actes anthropophages. Oui, la formation au pouvoir, son armée mexicaine et ses mercenaires ont un pied à terre, mais ils ne sont pas complétement sonnés. Groggys certes, mais toujours debout dans les coins pauvres du pays ! Ça, les coalitions qui s’opposent doivent se le mettre dans la tête. Ce n’est pas en émiettant leurs forces qu’elles parviendront à prendre le pouvoir. A six mois des Législatives, la seule alternative reste l’unité de l’opposition. Ce qui passe par une forte sensibilisation des militants pour le retrait des cartes en souffrance dans les commissions et une vaste inscription des primo-votants. C’est le seul combat qui vaille et pas de ces enfantillages qui consistent à se mesurer. Des querelles de chapelle improductives. Les résultats sortis des urnes ont déjà indiqué la voie à suivre. On sait qui pèse quoi. Aucune coalition de l’opposition ne pourrait imposer à elle seule au pouvoir une cohabitation en juin prochain. Il leur faut une forte unité. Ce qui passe par des discussions sérieuses, plutôt que de se tirer dans les pattes ou en diffusant des audio compromettantes les uns sur les autres. Ce qui fait bien entendu le jeu du pouvoir pour qui la division de l’opposition serait pain bénit pour envisager un troisième mandat. KACCOOR BI
ARMEES LES DEUX SOUS-OFFICIERS DÉCÉDÉS FAITS CHEVALIERS DE L’ORDRE DU LION
Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées a présidé, hier, à l'hôpital militaire de Ouakam, la cérémonie de levée du corps des deux sous-officiers décédés à la suite de l'attaque perpétrée le 24 janvier dernier par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) contre les éléments du DETSEN5/MICEGA. À titre posthume, ces militaires tombés sur l'axe Kampati-Kappa-Kambagol, en Gambie, ont été faits chevaliers de l'Ordre national du Lion au nom du président de la République par le ministre Sidiki Kaba. La Direction des relations publiques des Armées (DIRPA) indique qu'à ce jour, quatre militaires au total sont décédés dont trois lors des combats du 24 janvier et un autre qui a succombé à ses blessures le 27 janvier, à la suite de son évacuation sanitaire à l'hôpital Principal de Dakar. Selon la Dirpa, il n’y a plus de portés disparus. Les sept autres soldats manquant à l’appel, détenus en otage par le MFDC qui l’a confirmé, étant tous vivants et bien portants.
DÉFENSE INTELLIGENTE
Dans le brouhaha des justifications d’après-élections et au milieu des arguments tirés par les cheveux pour essayer de transformer une défaite apparente en succès électoral, une sortie émerge du lot. Une plaidoirie intelligente qui sort des sentiers battus des arguments genre tonneaux vides. Il s’agit de celle d’Abou Abel Thiam, membre fondateur de l’Alliance Pour la République (APR). Subtile, fine, bien argumentée, la sortie du patron du Collège de l’ARTP est de celles dont le président de la République a besoin en ces temps troublés où tout le monde est d’avis qu’il devrait s’appuyer davantage sur ses compagnons de route plutôt que sur les opportunistes de la 25ème heure pour affronter les défis qui s’amoncellent devant lui. Une défense intelligente du genre de celle faite par l’avocat Abou Abel Thiam, c’est ce qu’il faut à Macky Sall plutôt que celles qui ont le tort de braquer davantage l’opinion.
VICTOIRE DE BBY A NIORO LE COUP DE POUCE DÉCISIF DE MOUSTAPHA BA DG DU BUDGET
Derrière la victoire du Dg de l’APROSI, Momath Ba, tête de liste de Benno Bokk Yaakaar à Nioro contre la liste du maire sortant Abdoulaye Ba conduisant la liste de Euleuk Sénégal, il faut voir le coup de pouce décisif du directeur général du Budget. Originaire de Nioro, Moustapha Ba s’est très impliqué dès le début de la campagne pour accompagner le candidat de BBY, Momath Ba, qui se trouve être aussi son parent puisque appartenant tous deux, avec le maire sortant aussi, à la grande famille du vaillant résistant Maba Diakhou Ba. La cheville ouvrière du ministère des Finances et du Budget avait promis au Dg de l’Aprosi qu’il allait faire la différence, ce qu’il a pu faire puisque, d’après nos échos en provenance de Nioro, le candidat de BBY était en mauvaise posture du début du vote jusqu’à la mi-journée. Le candidat de Euleuk Sénégal avait une avance sur celui de BBY. Apeuré par la situation, le Dg de l’Aprosi Momath Ba a accouru vers le DG du Budget dans l’après-midi. Ce dernier a alors mis en branle toute sa puissance et l’énorme capital de sympathie qu’il a su développer au sein de la population de Nioro pour faire basculer la situation en faveur du candidat de BBY. La touche Moustapha Ba a donc été déterminante dans la victoire de la coalition présidentielle à Nioro. Connu pour sa discrétion légendaire, Moustapha Ba n’a jamais cherché à tirer profit de son engagement social pour Nioro. Mais pour ces locales, il a été vraiment le pion gagnant pour le candidat du président de la République.
LE CAMP DU MAIRE SORTANT DE NIORO DÉNONCE LE JEU DE BBY
Abdoulaye Ba, le maire sortant de Nioro, et ses partisans ne sont pas contents du sort que leur a réservé BBY. Une coalition à laquelle ils appartiennent pourtant. « Je voudrais rappeler et préciser que nous sommes de Benno bok yaakaar. Depuis 2012, nous nous sommes investis dans cette coalition. Nous avons été à tous les RV et sur tous les fronts de Benno, défendant la politique du Président Macky Sall. Nous sommes comptables de tous les succès de Benno Bok yaakaar de 2012 à ces élections. Par conséquent c’est le Benno qui nous est redevable mais pas le contraire » a souligné Adama Dème, le plénipotentiaire du maire sortant Abdoulaye Ba lors d’un point de presse. « Le Benno qui avait décidé solennellement de reconduire tous ses maires sortants qui auraient bien travaillé, l’a fait pour toutes les communes du département sauf pour la nôtre dont le maire Abdoulaye Ba a été exemplaire sur toute la ligne et le restera toujours. Cette décision de l’écarter, lui seul, a été prise sans aucune explication. Personne ne nous a parlé ne serait-ce que par courtoisie. Nous avons considéré que c’était du mépris et un affront. Nous avons refusé. Oui ! le combat nous a été imposé. Nous nous sommes battus, nous avons perdu mais nous n’avons pas démérité. Nous sommes tombés les armes à la main, à l’image de notre vaillante référence et ancêtre Maba Diakhou Ba » explique le sieur Dème. « Chers amis, considérez tous que nous avons une victoire : une victoire pour la noblesse de notre attitude, une victoire pour avoir marqué d’une empreinte indélébile notre passage à la tête de la municipalité de Nioro, une victoire parce qu’il a fallu deux DG, un ministre conseiller, responsable de la Fondation de la Première dame, un PCA avec leurs mallettes d’argent pour venir à bout de notre valeureux candidat. Nous avons aussi une victoire pour la force incontestable et incontournable que nous constituons » a conclu Adama Dème.
ZIGUINCHOR LE DIRECTEUR DE L’ECOLE ÉLÉMENTAIRE DE NIABINA VIOLEMMENT AGRESSÉ
Au moment où l’on cherche à dénouer la crise de l’école, le système éducatif de la ville de Ziguinchor dénonce vivement l’agression dont a été victime le directeur de l’école élémentaire de Niabina, M. Lamine Cissé, ce 30 janvier 2022. Selon un communiqué du G7 régional, le directeur Lamine Cissé devait subir hier soir une intervention chirurgicale à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette agression a poussé le G7 de cette ville à paralyser totalement le système éducatif. Le plan d’action des enseignants membres de ce cadre prévoit les mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 février une grève totale. Il sera clôturé par le jeudi 03 février par un sit-in devant toute les IEF de l’Académie de Ziguinchor.
MAIRIE DE DINGUIRAYE ELU À 26 ANS EN 2014, HAROUNA CAMARA OBTIENT UN NOUVEAU MANDAT
Les locales de ce 23 janvier 2022 ont charrié des faits anecdotiques. Élu à l'âge de 26 ans pour son premier mandat en 2014, Harouna Camara n'a pas fini de marquer les Sénégalais. Il est encore le plus jeune maire du Sénégal pour un nouveau mandat de 5 ans, à 32 ans seulement. La population de Dinguiraye lui a renouvelé sa confiance dimanche dernier. Tête de liste de Benno Bokk Yaakaar, le jeune maire très discret est sorti haut la main des élections locales du dimanche 23 janvier 2022 dans sa commune. D'après la majeure partie de la population de cette localité, le maire Harouna Camara a un bilan positif. La solution apportée à la problématique de l'eau en est un exemple précis. Et c'est sans doute grâce à cela qu'il a eu plus de 700 voix d’avance sur les autres candidats. Harouna CAMARA, né le 07 novembre 1988, a été élu pour la première fois maire de Dinguiraye en 2014. Dinguiraye est située dans la région de Kolda, département de Médina Yoro Foula.
MAIRE SICAP LIBERTE SOULEYMANE CAMARA ÉLU…AVEC UN BUDGET D’1 MILLION 500
Arrêtons-nous un peu sur l’élection du maire de Sicap Liberté, Souleymane Camara, pour dire que le bonhomme qui convoitait cette commune en même temps que la ministre de la Microfinance, Zahra Iyane Thiam, a été élu avec un budget de campagne d’1 million 500.000 frs seulement. Souleymane Camara, qui portait les couleurs de la coalition Yewwi, n’avait que 400.000 frs dans ses poches avant de débuter la campagne. Il a été soutenu par ses partisans jeunes qui se sont cotisés jusqu’à hauteur de 1 million 100 mille francs pour réunir le maigre budget qui lui a permis de faire une seule fois une caravane avant de tomber en panne d’essence. Thiey Allah. Naturellement, ce budget était insignifiant en comparaison de la débauche de moyens financiers de Zahra Iyane Thiam qui, selon certaines langues fourchues, a décaissé comme pas possible. On parle même de 100 millions frs. Ce qui ne lui a servi à rien puisqu’elle a été battue et laminée par ce Souleymane Camara sorti de nulle part. On parle d’un écart de plus de 1000 voix. Comme dit l’adage, l’argent ne remplace pas l’affection.
BURKINA FASO, LE TRIBUNAL MILITAIRE REPORTE LE PROCES DE SANKARA
Les avocats des parties civiles ont demandé et obtenu la suspension de l'audience, considérant que la suspension de la Constitution par la junte militaire mettait en doute la sécurité juridique du procès
Les avocats des parties civiles ont demandé et obtenu la suspension de l'audience, considérant que la suspension de la Constitution par la junte militaire mettait en doute la sécurité juridique du procès. Mais suite au rétablissement quelques heures plus tard de la Constitution par les autorités, le président de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou a transmis les convocations aux différentes parties pour une reprise ce mercredi.
Ce lundi matin, ce sont les avocats des parties civiles qui ont d’abord pris la parole après le président de la chambre. Maître Prosper Farama a demandé cette suspension de l’audience. « Nous nous posons des questions sur les conséquences de la suspension de la Constitution sur la suite de la procédure. »
Avec des arguments juridiques, l’avocat explique que le procès doit se tenir dans le respect des droits de tout le monde. « L’article 131 de la Constitution stipule que le chef de l’État est le garant de l’indépendance de la justice. Or, poursuit l’avocat, cette Constitution a été suspendue. »
« Les garanties prévues par la Constitution n’existent plus, nous prenons le risque de jeter un discrédit sur la suite de ce procès, après trente-quatre ans d’attente, ajoute maître Anta Guissé. C’est une sécurité juridique que nous souhaitons », dit-elle.
Du côté de la défense, certains avocats disent s’en tenir à cette décision du président de la chambre. Cette tendance est majoritaire. Selon ces avocats, le tribunal a dit le droit.
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La deuxième tendance s’opposait à cette suspension de l’audience. La suspension de la Constitution ne met pas fin à la vie de la nation, précise l’avocat d’un accusé. Pour le parquet militaire, ce débat est plus politique que juridique. « Aucune suspension de la Constitution ne peut empêcher la suite du procès », soutient le parquet.
Après deux heures de débat entre les différentes parties, le président a donc décidé de suspendre l’audience.
Reprise du procès mercredi
Mais quelques heures plus tard, la junte militaire a finalement rétabli la Constitution, grâce à un « acte fondamental ». Et dans la foulée, le président de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou a transmis les nouvelles convocations aux différentes parties. Sur la convocation, il est mentionné que l’audience reprendra le mercredi 2 février à 9h, selon le même chronogramme.
« C’est celui qui avait suspendu la Constitution qui l’a rétabli. Nous ne pouvons que constater cela » souligne un avocat des parties civiles. Cet avocat explique que la reprise sera effective, car pour eux, le débat ne se situait pas dans le fond de la décision de suspension de la Constitution. « En principe, nous ne ferons pas de difficulté pour la reprise » ajoute-t-il.
« Nous prenons acte du rétablissement de la Constitution. Nous sommes déjà prêt pour commencer les plaidoiries » renchérit un autre avocat des parties civiles
COUP D'ETAT AU BURKINA FASO, LA RUISSIE CONDAMNE LE PUTSCH
Alexeï Zaïtsev, porte-parole adjoint du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, s’est prononcé sur la situation sociopolitique du Burkina Faso. Dans sa déclaration, il a fait savoir que Moscou a adopté une position de principe
Benin Web TV |
Casimir Vodjo |
Publication 01/02/2022
Alexeï Zaïtsev, porte-parole adjoint du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, s’est prononcé sur la situation sociopolitique du Burkina Faso. Dans sa déclaration, il a fait savoir que Moscou a adopté une position de principe, selon laquelle, les actions anticonstitutionnelles visant à changer le pouvoir sont inacceptables.
La Russie a pris acte du coup de force militaire du Burkina Faso et de l’ensemble des mesures prises par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022. Moscou dit suivre avec une attention particulière l’évolution de la situation sociopolitique du Burkina Faso.
« Nous continuons de suivre attentivement le développement de la situation au Burkina Faso, dont le Président Roch Kaboré a été écarté du pouvoir suite à un putsch le 24 janvier. Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a pris le pouvoir et annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la fermeture des frontières de l’État et l’imposition de couvre-feux« .
Alexeï Zaïtsev
« Nous sommes préoccupés par ces événements au Burkina Faso, pays ami », a déclaré Alexeï Zaïtsev, qui a donné la position de son pays sur le coup d’Etat du Burkina Faso. D’après sa déclaration, la Russie ne cautionne l’acte anticonstitutionnel posé par le patron de la junte militaire, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. « Nous adoptons une position de principe selon laquelle les actions anticonstitutionnelles visant à changer le pouvoir sont inacceptables« .
Moscou appelle à un retour rapide à une gestion civile
Tout comme la CEDEAO, l’Union Africaine et celle Européenne, la Russie a exigé la libération de Roch Kaboré détenu par les putschistes. « Nous demandons la libération immédiate du Président du Burkina Faso, Roch Kaboré, et le retour rapide du pays à une gestion civile« , conclut le diplomate russe.
Cette déclaration très attendue de la Russie en raison de l’actualité géopolitique de la sous-région marquée par sa présence au Mali et des manifestations pour demander l’aide militaire russe à Ouagadougou, est une première depuis le coup d’Etat du lundi 24 janvier 2022. Elle intervient après celle de Evgueni Prigojine, réputé proche de Vladimir Poutine et homme des basses œuvres de Moscou en Afrique, s’est félicité du coup d’Etat à Ouagadougou et a salué une « nouvelle ère de décolonisation ».
CAN 2021, LA TUNISIE REMERCIE SON COACH
Le sélectionneur de la Tunisie n'est plus Mondher Kebaier, limogé et remplacé par Jalel Kadri, a annoncé dimanche la Fédération tunisienne de football (FTF), qui a mis fin au contrat de l'entraîneur des Aigles de Carthage.
Le sélectionneur de la Tunisie n'est plus Mondher Kebaier, limogé et remplacé par Jalel Kadri, a annoncé dimanche la Fédération tunisienne de football (FTF), qui a mis fin au contrat de l'entraîneur des Aigles de Carthage.
Cette décision a été prise après l'élimination de la Tunisie de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) au Cameroun, samedi en quart de finale, par le Burkina Faso (1-0).
Mondher Kebaier, 51 ans, vivement critiqué par des médias locaux et sur les réseaux sociaux à cause de la performance de la sélection tunisienne durant la CAN 2021, a été remplacé par son adjoint, Jalel Kadri, 50 ans. Ce dernier sera en charge de la sélection lors du match de qualification pour la Coupe du monde 2022, contre le Mali, en mars.
LES ASSURANCES DE LA JUNTE BURKINABE
La junte militaire du Burkina Faso a déclaré lundi qu'elle avait rétabli la constitution une semaine après avoir pris le pouvoir et nommé le chef du coup d'État à la tête de l'État pour une période de transition
La junte militaire du Burkina Faso a déclaré lundi qu'elle avait rétabli la constitution une semaine après avoir pris le pouvoir et nommé le chef du coup d'État à la tête de l'État pour une période de transition.
Cette décision a été prise peu de temps après que l'Union africaine a suspendu le Burkina Faso pour cette prise de pouvoir et que les diplomates d'Afrique de l'Ouest et des Nations unies ont insisté sur la nécessité d'un retour à un régime civil. Dans une déclaration lue à la télévision, la junte a annoncé qu'elle avait approuvé un "acte fondamental" qui "lève la suspension de la constitution", une mesure qui avait été déclarée après le coup d'État du 24 janvier.
Le document de 37 articles garantit l'indépendance du pouvoir judiciaire et la présomption d'innocence, ainsi que les libertés fondamentales énoncées dans la Constitution, telles que la liberté de mouvement et la liberté d'expression, selon le communiqué.
En vertu de cet "acte fondamental", la junte, officiellement nommée Mouvement patriotique pour la préservation et la restauration (MPSR) "assure la continuité de l'État en attendant la mise en place d'organes de transition".
La déclaration ne donne pas de calendrier pour la période de transition. Elle désigne officiellement le chef des putschistes, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, comme président du MPSR.
Ce rôle englobe également "le président du Burkina Faso, le chef de l'Etat (et) le chef suprême des forces armées", précise le communiqué. Le MPSR a deux vice-présidents, ajoute le communiqué, mais il ne mentionne aucun nom.Un autre décret lu à la télévision indique que le chef d'état-major des forces armées, Gilbert Ouedraogo, quitte ses fonctions.