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14 août 2025
BARRAGE QATAR 2022 : ALIOU CISSÉ PUBLIE UNE LISTE DE 26 JOUEURS CONTRE L’EGYPTE
Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, vendredi, une liste de 26 joueurs en direction de la double confrontation qualificative à la Coupe du monde 2022 contre l’Egypte, a constaté l’APS.
Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, vendredi, une liste de 26 joueurs en direction de la double confrontation qualificative à la Coupe du monde 2022 contre l’Egypte, a constaté l’APS.
La liste est marquée par les retours en sélection du défenseur Youssouf Sabaly et du gardien de but Bingourou Kamara.
Aliou Cissé a ainsi opté pour la continuité en recondissant quasiment le même effectif des récents champions d’Afrique.
Seuls, les gardiens de but, Alfred Gomis, et Seyni Dieng, le milieu de terrain, Joseph Lopy (blessé) et défenseur Ibrahima Mbaye manquent à l’appel.
Les Lions avaient battu l’Egypte aux tirs au but en février, lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations organisée au Cameroun.
Le match aller est programmé le 25 mars au Stade du Caire et le retour quatre jours plus tard le 29 mars au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Ndèye Khady Ndiaye interrogée dans le fond mardi
Comme l’a annoncé en exclusivité Buurnews, Ndèye Khady Ndiaye propriétaire du salon «sweet beauty» fera face au juge du premier cabinet mardi prochain à 10 heures. Libération online a appris effectivement que la convocation a été notifiée à son conseil aujourd’hui. Selon nos informations, Ndèye Khady Ndiaye, qui est sous contrôle judiciaire, sera interrogée dans le fond du dossier. A plusieurs reprises, cette dernière a fait des sorties pour décharger Ousmane Sonko et démentir son ex-employée Adji Sarr, qui accuse de viol le leader de Pastef.
Le procès des députés renvoyé au 7 avril prochain
Le procès des députés Boubacar Biaye et El Hadj Amadou Sall a été enrôlé hier par le tribunal correctionnel deDakar. Mais l’affaire n’a pas été débattue dans le fond car l’audience a été renvoyée au 07 avril prochain. Le juge a motivé le renvoi par le fait que les parties civiles n’ont pas reçu leurs citations et que le prévenu Sadio Dansokho n’a pas été extrait de sa cellule. Me Alioune Badara Ndiaye a demandé la liberté provisoire des députés parce qu’ils sont régulièrement domiciliés à la Cité Alioune Sow. Le parquet s’en est rapporté à la décision du tribunal. Mais le juge a rejeté la requête. Pour rappel, le député Boubacar Biaye, cité dans l’affaire du présumé trafic de passeports diplomatiques, a été placé sous mandat de dépôt. Le mis en cause, qui a perdu son immunité parlementaire en novembre dernier, a rejoint El Hadj Mamadou Sall en prison. Le réseau a été démantelé par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) au mois de septembre dernier.
Macky Sall échange avec le Colonel Assimi Goïta
Le Président Macky Sall semble comprendre que les sanctions ne constituent pas une solution à la crise malienne. Désormais, le chef de l’Etat a opté pour la recherche de solutions à l’amiable. Le Président Sall informe sur Twitter qu’à la veille de la visite à Bamako du médiateur de la Cedeao, il s’est entretenu avec le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali. Il dit soutenir la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali.
Birahime Seck dénonce…
Sabodala Gold Operations Le coordonnateur national du Forum civil interpelle l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE) sur cette pratique mafieuse de l’entreprise minière Sabodala Gold Operations (SGO). Birahime Seck se demande comment une grande entreprise minière comme SGO peut inscrire dans ses paiements sociaux obligatoires (PSO) un montant de 2000 F cfa au titre d’achat de jus et de vimto. Est-ce que l’ITIE Sénégal communique sur ces pratiques? s’interroge le coordonnateur national du Forum civil. Il se demande si la définition de PSO a changé. Dommage, dira-t-il. Birahime Seck rappelle que Sabodala Gold Operations (SGO), c’est 07 tonnes d’or estimés à 217 milliards de FCFA.
Promotion des produits locaux des artisans
La cérémonie d’ouverture de la première édition du salon «Maison Déco» qui se tient au Cices a été présidée hier par le ministre l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, Pape Amadou Ndiaye. Selon lui, l’artisanat est un secteur important car il reste le premier employeur du Sénégal et permet aussi une stabilité financière. Pour Pape Amadou Ndiaye, le savoir-faire des artisans n’est plus à démontré au Sénégal et dans le monde. L’artisanat permet de lutter contre l’exode rural et l’émigration clandestine en fixant les jeunes dans leur terroir. Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel invite les Sénégalais à venir visiter les œuvres réalisées par nos artisans. Il lance un appel à l’endroit des entreprises privées attributaires de projets de l’Etat comme celui des 100 mille logements, pour qu’elles commandent les produits locaux.
Inauguration du centre de dialyse de Kaffrine
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr a inauguré hier le centre de dialyse de Kaffrine, en présence du maire Abdoulaye Sow et gouverneur de la région. Le centre dispose de 16 générateurs en plus des accessoires nécessaires pour un service de qualité. Abdoulaye Diouf Sarr a demandé au médecin-chef de région, en relation avec le Directeur de l’hôpital, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le fonctionnement optimal de ce centre. Mais au-delà des infrastructures, le ministre de la Santé et de l’Action sociale pense qu’il est important d’assurer la prise en charge précoce et correcte de certaines maladies non transmissibles qui ont comme complication l’insuffisance rénale chronique. Abdoulaye Diouf Sarr exhorte ses services à accentuer la sensibilisation sur la prévention des facteurs de risques, notamment à travers la promotion de l’activité physique, de l’alimentation saine et la lutte contre le tabagisme et la consommation d’alcool. A l’en croire, pour gagner le combat contre la maladie rénale chronique, il faut se mobiliser dans une dynamique multisectorielle.
FDS-Les Guelwaars prend la défense de Sonko
Les Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Guelwaars prennent la défense du leader de Pastef, Ousmane Sonko qui fait l’objet d’un déchaînement politico-médiatique. Pour Dr Babacar Diop, ces attaques contre Sonko sont révélatrices de la panique qui s’est emparée du pouvoir depuis sa débâcle électorale du 23 février 2022. Dans un communiqué, FDS-Les Guelewaars souligne que la victoire écrasante de Yewwi Askan Wi dans les plus grandes villes du pays lors des dernières élections territoriales a provoqué un traumatisme chez Macky Sall. Selon l’édile de Thiès, le Chef de l’Etat est habité par la psychose d’une cohabitation politique à l’issue des Législatives de 2022 qui anéantira définitivement son rêve fou de troisième mandat. C’est pourquoi, se désole-t-il, toute la meute se déchaiîne, avec lâcheté, sur le leader de Pastef et membre éminent de Yewwi Askan Wi. En tout cas, Dr Babacar Diop et compagnie mettent en garde le pouvoir contre toute volonté de se servir de la justice comme bras armé pour écarter Ousmane Sonko des échéances électorales à venir.
FDS-Les Guelwaars prend la défense de Sonko (bis)
FDS-Les Guelwaars prévient le Président Macky Sall que la résistance populaire qui l’a libéré des griffes du pouvoir reprendra de plus belle pour démontrer que la souveraineté appartient au peuple et non à une caste de conspirateurs. Selon Dr Diop, cette procédure judiciaire reposant sur un complot d’Etat crapuleux et des accusations fantaisistes est enclenchée pour prendre en otage un opposant devenu maire par la volonté de nos concitoyens de Ziguinchor. Il demande à ce qu’on mette un terme à cette prise d’otage pour permettre au maire de Ziguinchor de se mettre, sans restrictions, au service de ses mandants. Ainsi FDS-Les Guelwaars exige la fin du contrôle judiciaire et appelle l’opposition debout et toutes les forces vives de la Nation à se tenir prêtes pour faire échec à la volonté de Macky Sall de faire de la justice un instrument de règlement de comptes politiques.
Le Fongip rouvre le centre d’affaires de Kaolack
L’administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), Thérèse Faye Diouf, a procédé hier à la réouverture du centre d’affaires de Kaolack, en présence du gouverneur, du maire et d’autres autorités. Le centre couvre les activités du FONGIP dans les régions administratives de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Diourbel.Il vise à renforcer la politique d’inclusion financière du FONGIP afin de fournir une offre de service de qualité et de proximité en faveur des acteurs économiques de ces régions, surtout dans un contexte d’opérationnalisation des nouveaux projets et programmes d’envergure nationale. Pour l’administrateur général, la mise en service du Centre d’affaires va contribuer à l’animation économique dans cette zone, notamment l’agriculture, l’agro-industrie, la pêche, l’aquaculture, le textile, le tourisme, l’habitat social et économique, les TIC, les téléservices, les industries culturelles, l’artisanat, les énergies renouvelables, les infrastructures et le transport. Thérèse Faye Diouf soutient également que la promotion de la compétitivité des PME et le renforcement des filières porteuses de croissance restent une priorité de premier ordre du FONGIP. Quant au gouverneur de Kaolack, il a magnifié le travail accompli par la structure depuis sa création et a encouragé l’équipe du Fongip.
Marche des jeunes de l’opposition
Les prolongations des élections locales se jouent toujours dans la banlieue dakaroise. Les jeunes de l’opposition comptent investir les rues de Pikine aujourd’hui pour exiger que la Cour d’Appel rende le verdict du recours que la coalition de l’opposition a déposé pour contester la victoire du maire de Benno Bokk Yaakaar (BBY) Abdoulaye Thimbo sur Cheikh Dieng. Ces jeunes estiment incompréhensible le ‘’retard grave’’ accusé par la Justice pour vider ce dossier.
Occupation anarchique à Pikine
Quel maire pour mettre fin à l’occupation anarchique de l’espace public au niveau de Bountou Pikine, Pack Lambaye et ses environs ? Une question que se posent les Pikinois. Car il est regrettable de constater que les opérations de désencombrement ne donnent jamais l’effet escompté. Le plus souvent, les déguerpis reviennent pour occuper les sites initiaux. L’on se demande alors qui se cache derrière ces redéploiements anarchiques.
Grogne chez les menuisiers
Les menuisiers haussent le ton. Ils s’indignent contre la cherté du bois et de ses intrants pour la confection des meubles. Pour se faire entendre, ils ont tenu une rencontre à Diamaguène pour demander aux autorités de revoir leurs copies, pour éviter la révolte dans leur secteur gangrené depuis quelque temps par un vent de frustration généralisée.
Par Mamadou Ibra Kane
LA VIOLATION DE L’ESPACE PUBLIC
Se taire quand il ne faut pas parler. Parler quand il faut rompre le silence. Les hommes et femmes politiques sénégalais savent-ils seulement que le silence est d’or et que la parole est d’argent ! Si ce n’était que des paroles, passe encore.
Emédia |
Mamadou Ibra Kane |
Publication 18/03/2022
Se taire quand il ne faut pas parler. Parler quand il faut rompre le silence. Les hommes et femmes politiques sénégalais savent-ils seulement que le silence est d’or et que la parole est d’argent ! Si ce n’était que des paroles, passe encore. Nos politiques s’écoutent-ils vraiment parler ? Et le soir venu, une fois à la maison, leur arrivent-ils de regarder leurs enfants les yeux dans les yeux après tant d’insanités déversées dans la rue ? Et nous voulons que nos enfants soient bien éduqués ! C’est assurément impossible quand des adultes manquent tant de discipline.
De nos temps, les politiciens et politiciennes n’ont que la menace et l’injure à la bouche. Pourtant, même dans l’invective on peut faire preuve d’élégance. Le Sénégal d’aujourd’hui est bien loin de l’époque où la politique était une affaire de gentlemen.
Toujours en vacances du pays, qui est d’ailleurs le cadet de leurs soucis, les acteurs politiques font montre d’un génie insoupçonné quand il s’agit de gérer leur agenda personnel. Ils ne sortent du bois, comme nous le constatons, qu’à la veille des élections. Chez eux, tout se résume à la question électorale. Parrainage, fichier, Cena, contestations, contentieux, fraude… Le débat ne tourne qu’autour de ces seuls sujets imposés à l’opinion à longueur de journée comme si l’avenir du Sénégal en dépendait. Or la vérité est que d’élection en élection la démocratie sénégalaise révèle qu’elle porte en son sein et depuis longtemps, les gènes de la transparence. Une alternance une fois, ce pourrait être un accident. Mais deux fois, cela devient une norme. Une troisième alternance interviendra nécessairement un jour. Même la probabilité d’une cohabitation est agitée mais cette perspective se prépare. Notre système électoral est donc fiable et notre démocratie bien ancrée.
Le pays gagnerait beaucoup à dépassionner le débat sur les questions électorales. Elles sont importantes, sans être essentielles. L’énergie de la désescalade serait ainsi utilisée pour trouver des solutions aux préoccupations vitales : l’eau et l’électricité pour tous et à moindre coût. Parlant du liquide précieux, il est heureux de voir l’Etat et la Ville de Dakar… se disputer sur leurs rôles respectifs dans l’organisation du 9ème Forum mondial de l’Eau qu’accueille le Sénégal. Une bonne querelle à condition qu’elle ne se transforme pas en une querelle de borne fontaine. Les populations sénégalaises seraient heureuses d’entendre ceux qui sollicitent leurs suffrages, gouvernants et opposants, s’exprimer sur les sujets cruciaux de l’éducation, la santé, la culture, l’économie et j’en passe ! En ces temps de menaces et de périls de toutes sortes, se préoccuper, quand on est un homme ou une femme politique, de la place et de l’influence du Sénégal dans le monde, ne serait pas de la fantaisie. N’est-ce pas que la famine, liée à une pénurie alimentaire, guette avec les conséquences fâcheuses de la guerre en Ukraine sur les prix des produits de première nécessité. « Avec la guerre, comprenez le conflit russo-ukrainien, on ne peut exclure un retour des émeutes de la faim », prévient Macky Sall en sa double qualité de Président du Sénégal et de l’Union africaine. Un avertissement de taille qui interpelle le chef de l’Etat au premier chef dans sa responsabilité première d’orienter le pays vers des lendemains sereins.
L’agitation débordante des politiciens et même des avocats n’a pas lieu d’être. A condition qu’ils écoutent avec la tête et non avec le cœur les mots pleins de sérénité de l’Union des magistrats du Sénégal : « Un magistrat, c’est son dossier et rien d’autre et le procès pénal a ses principes que sont, la poursuite, l’instruction et le jugement, trois juridictions indépendantes de la chaîne pénale jouissant d’une autonomie de décisions. Et comme dans tout procès, la présumée victime dénoncera des faits, le ministère public requerra à charge ou décharge, le juge d’instruction instruira à charge ou décharge, le tribunal prononcera une culpabilité ou une relaxe, et la défense se défendra à toutes les étapes de la procédure. »
S’ils refusent d’écouter cette sagesse, il faudra alors changer la classe politique à défaut de pouvoir changer de classe politique.
VIDEO
REJET DU PARRAINAGE ET LA RIVALITE SONKO-MACKY AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
Les parutions de ce vendredi 18 mars 2022 évoquent le rejet appuyé du parrainage pour les prochaines législatives et les différentes sorties au sujet de la rivalité entre Macky et Ousmane Sonko.
Les parutions de ce vendredi 18 mars 2022 évoquent le rejet appuyé du parrainage pour les prochaines législatives et les différentes sorties au sujet de la rivalité entre Macky et Ousmane Sonko. Ecoutez la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
LES OPÉRATIONS DE SÉCURISATION EN CASAMANCE ET LE REJET DU PARRAINAGE À LA UNE DE L'APS CE VENDREDI
Les opérations de sécurisation en cours dans le Nord de la Casamance, le rejet du système du parrainage par l’opposition et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 18 mars (APS) – Les opérations de sécurisation en cours dans le Nord de la Casamance, le rejet du système du parrainage par l’opposition et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Après 5 jours d’opérations, le chef du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), Salif Sadio, ‘’perd le Nord-Sindia’’, soutient Le Quotidien en soulignant que l’Armée ‘’occupe toutes les bases’’ du chef rebelle.
Sud Quotidien fait état ‘’d’un mort et 5 blessés’’ dans les rangs de l’Armée tandis que le camp de Salif Sadio a ‘’subit une hécatombe’’.
’’Dans une offensive éclair de quelques jours, l’Armée, avec une puissance de feu redoutable, a repris plusieurs bases du MFDC contrôlées par Sadio Sadio’’, écrit Le Témoin qui s’interroge : ‘’L’heure de la fin a-t-elle sonné pour l’emblématique chef de la rébellion ?’’.
En politique, Sud Quotidien constate que ‘’le parrainage crée la zizanie’’. Le journal note qu’à 4 mois environs des élections des prochaines législatives, le processus électoral est miné par le débat sur le maintien du parrainage citoyen.
Dans La Tribune, la coalition Wallu (PDS et ses alliés) dénonce ‘’le maintien arbitraire du parrainage en violation des décisions de la Cour de justice de la Cedeao, l’existence d’un fichier électoral frauduleux….’’.
La coalition ’’invite directement le président de la République à rencontrer immédiatement les différentes coalitions sans intermédiaires et sans préalable pour discuter de toutes ces questions pour trouver des solutions consensuelles (…)’’.
Selon Vox Populi, ’’Wallu dénonce le maintien arbitraire du parrainage et invite Macky Sall à rencontrer les coalitions’’ de l’opposition.
Dans ces élections, le parrainage sera un ’’allié de taille’’ pour le président de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Macky Sall, qui ne veut pas de ’’listes parallèles’’, estime L’Info.
Le journal rappelle que pour ’’réussir le parrainage, il faut avoir une assise solide dans le pays, au moins dans 7 régions, avec un minimum de 0,5% des électeurs, soit 34 580 électeurs, dont 7000 venant de 7 régions différentes. Ce qui n’est pas une mince affaire pour un responsable politique dissident de BBY’’.
Le Soleil met en exergue l’entretien téléphonique entre le président Macky Sall et le chef de la junte malienne Assimi Goïta. ‘’Macky Sall pour une solution négociée’’ de la crise malienne, titre le journal.
Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé jeudi, soutenir la reprise du dialogue entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Mali pour ’’une solution négociée" de la crise dans ce pays.
"Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali", a écrit le président Sall dans un tweet.
Macky Sall a informé s’être entretenu le même jour avec le Colonel Assimi Goita, président de la Transition du Mali, à la veille de la visite à Bamako du Médiateur de la CEDEAO.
Enquête consacre un dossier à la production et la divulgation de vidéos intimes. ’’Pratique néfaste et destructrice, les sextapes et leur divulgation interpellent et heurtent les consciences. Au tribunal, les procès pour divulgation, sextorsion, chantage….se multiplient’’, écrit le journal qui affiche à le Une : ‘’Sexe en scène’’.
Dans sa livraison, Le quotidien Bës Bi Le Jour annonce que le Doyen des juges ‘’ouvre les auditions’’ dans l’Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr.
Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage Sweet Beauty a été convoquée ce mardi par le Juge d’instruction, selon le journal, citant la publication en ligne BuurNews.
KEEMTAAN GI - DE LA FOUTAISE !
Il faut que cela soit clair. Kàccoor Bi n’est pas un spécialiste des questions économiques. Son point fort se trouve ailleurs. Le secteur qu’affectionnent tous les hommes ayant quelque chose entre les deux jambes. Ce qui pourrait être en quelque sorte notre « violon d'Ingres ». Ce qui l’intéresse ici, c’est de dire qu’on est en train de perdre des milliards tout en asphyxiant le bon peuple frère du Mali. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a décidé de placer Bamako sous embargo. Le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO entre autres misères. Le Sénégal, membre de l'organisation, applique la sanction sans état d’âme, privant notre économie de ressources conséquentes qui auraient pu permettre à notre économie de mieux respirer. La même organisation, mais sa Cour de justice, juge le parrainage comme un obstacle à la libre participation aux élections et exige à l’Etat du Sénégal, signataire des traités de l’auguste institution, de le supprimer. De tout cela, Galsen s’en fiche et compte maintenir ce système pour les Législatives du 31 juillet prochain. C’est à n’y rien comprendre. Et ce n’est pas la première fois que l’Etat de ce charmant pays vient pisser sur les recommandations de cette Cour de justice dont les membres sont payés avec les cotisations de nos Etats. Quand des décisions les arrangent, ces messieurs font un boucan d’enfer autour. Quand ça vient torpiller leurs funestes plans, ils s’assoient allègrement sur les décisions communautaires. Comme de vulgaires voyous. L’argument de la limitation des listes constitue une insulte à notre intelligence après ce qui s’est passé lors des Locales où on a assisté à une floraison de listes parrainées par le Chef lui-même. Au Chef qui fut dans sa prime jeunesse un maoïste nous disons : « « Que cent fleurs s'épanouissent, que cent écoles rivalisent ! » Cette histoire de parrainage, c’est de la foutaise. KACCOOR BI
MALI MACKY SALL SOUTIENT UNE « SOLUTION NÉGOCIÉE »
Macky Sall affiche enfin une position de sagesse dans le conflit malien. Il sait que le Sénégal perd plus qu’il ne gagne dans le blocus imposé depuis le 09 janvier au Mali par la Cedeao. De janvier à nos jours, on estime que le Sénégal a déjà perdu près de 24 milliards de frs du fait de cet embargo. Le président Macky Sall a en tout cas annoncé, ce jeudi, soutenir la reprise du dialogue entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Mali pour ’’une solution négociée" de la crise dans ce pays. "Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali", a écrit le président Sall dans un tweet. Macky Sall a informé s’être entretenu le même jour avec le colonel Assimi Goita, président de la Transition du Mali, à la veille de la visite à Bamako du Médiateur de la CEDEAO. Les chefs d’États et de gouvernements des pays de la CEDEAO ont adopté le 9 janvier dernier des sanctions contre le Mali, en réponse au retard pris dans la tenue des élections après une transition de 18 mois. La junte qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en août 2020, suivi d’un second putsch, a proposé en décembre une période de transition de cinq ans, arguant que l’insécurité chronique rendait impossible la tenue d’élections en toute sécurité. Le Sénégal est l’un des premiers partenaires économiques du Mali. Plusieurs associations de commerçants, de transporteurs, d’activistes, ont demandé la levée des sanctions de la CEDEAO.
ADJI SARR/SONKO NDÈYE KHADY NDIAYE, LA PATRONNE DE SWEET BEAUTY INTERROGÉE DANS LE FOND MARDI
Comme l'a annoncé en exclusivité Buurnews, Ndèye Khady Ndiaye, la patronne du salon de massage « Sweet Beauty », fera face au juge du premier cabinet mardi prochain à 10 heures. Nos confrères de Libération online confirment que la convocation a été notifiée à son conseil hier. Ndèye Khady Ndiaye, qui est sous contrôle judiciaire, devrait être interrogée dans le fond du dossier. A plusieurs reprises, elle a fait des sorties pour décharger Ousmane Sonko et démentir son ex-employée, Adji Sarr, qui accuse de viol le leader de Pastef. Le dossier commence à connaître une évolution. La justice a-t-elle décidé de s’attaquer à cette affaire qui a fini de polluer le pays ? Récemment, les deux protagonistes sont sortis de leur réserve pour dépoussiérer l’affaire. Aussi bien Ousmane Sonko qu’Adji Sarr, chacune des deux parties s’est attaquée à la justice pour dire qu’elle ne lui fait pas confiance. En tout cas ce mardi Khady Ndiaye, au cœur de l’affaire, pourrait permettre au juge d’instruction d’en savoir plus sur ce dossier sulfureux.
SINDIA
Pour être dans de beaux ou de sales draps, c'est selon (les deux sont valables et renvoient à la compromission et à la délicatesse de la situation du mis en cause), Thierno Diagne l'est. Placé sous mandat de dépôt mercredi en compagnie de deux de ses conseillers par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbour, pour une gigantesque affaire d'escroquerie foncière, le maire de Sindia doit faire encore face à une multitude de plaintes. Alors que le sieur Michel Jacques Delate prépare depuis Paris sa venue au Sénégal mardi prochain, d'autres personnes et associations coopératives surveillent la situation comme du lait sur le feu. C'est le cas de la coopérative d'habitat du Syndicat unique des travailleurs des transports aériens et activités annexes du Sénégal qui a pondu un communiqué hier pour manifester son inquiétude. Dans ce communiqué signé par son président Alassane Ndoye, le Suttaaas indique attendre le dénouement de cette affaire afin de se poser devant le bureau municipal et vider son dossier au niveau de Kiniabour II. "Le président Mody Guiro hors du pays est au courant et a promis à son retour d'avoir une entrevue avec le président de la République à nouveau afin de trouver un moyen de vider ce contentieux décennal. En espérant qu'il retrouve rapidement ces fonctions pour plus de diligence, je tiens à vous informer que le site de Kiniabour n'est nullement en cause et l'autorisation de lotir est dans le circuit. Les 600 membres bénéficiaires de délibérations sont toujours valides et les autres suivront même en cas de changement à la tête de la Commune", rassure Alassane Ndoye.
SINDIA (BIS)
Restons dans la commune de Sindia et dans la traque des affidés du maire Thierno Diagne. Les pandores ont toutes les peines du monde à mettre la main sur certains conseillers municipaux trempés jusqu'au cou dans les transactions frauduleuses en cours dans la localité. Ces proches du maire ont, comme par un coup de baguette magique, disparu de la circulation et sont quasiment injoignables au téléphone. Certaines mauvaises langues câblées par nos soins rapportent qu'ils font le tour des marabouts afin de solliciter des prières qui feraient de sorte que leur édile ne puisse pas prononcer leurs noms. "Boumouniou toude boumou wakh sunu tuur" demandent ces conseillers indélicats à leurs marabouts. En attendant de la claquer, Thierno Diagne a passé, hier, sa troisième nuit dans la citadelle du silence.
VILLE DE PIKINE WALLU CRIE VICTOIRE ET ANNONCE UNE MARCHE DES JEUNES DE L’OPPOSITION, AUJOURD’HUI
La Grande Coalition Wallu Sénégal revendique toujours sa victoire pour la ville de Pikine. Cheikh Dieng a détaillé les irrégularités notées, selon lui, lors de ces locales dans ce département. Il appelle la Cour d’Appel de Dakar à vider l’affaire comme elle l’a fait pour tous les autres dossiers. Une marche des jeunes de l’opposition est prévue aujourd’hui à Pikine pour réclamer la publication des “bons” résultats des élections municipales du 23 janvier dernier. “La compilation des procès verbaux issus des bureaux de vote a donné une victoire avec plus de 2000 voix pour la Grande Coalition Wallu Sénégal lors des dernières élections municipales et départementales dans la ville de Pikine devant la coalition Benno Bokk Yakaar”, a soutenu le Dr Cheikh Dieng, hier, lors de la conférence de presse de Wallu. Pour le candidat qui réclame toujours la victoire lors de cette élection, les résultats auraient été inversés par la commission départementale de recensement des votes qui a donné lavictoire à BBY avec une différence de plus de 1000 voix. Selon Dieng, l’examen des procès verbaux a permis de déceler des irrégularités grossières qui ont conduit à la confiscation de la victoire des urnes de la Grande Coalition Wallu Sénégal. “Sur les PV de la commission départementale de recensement des votes, on note la majoration des scores de BBY et ou la minoration de ceux de Wallu, par rapport aux PV réels issus des bureaux de vote et signés par les représentants des listes. Des écarts significatifs ont aussi été notés et pouvant aller jusqu’à 70 voix entre les suffrages valablement exprimés et le cumul des suffrages obtenus par les différentes listes”, a expliqué Dieng.
RUFISQUE L’AGEROUTE LANCE LA RÉHABILITATION DE LA ROUTE DE L’HÔPITAL YOUSSOU MBARGANE
L’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) va réhabiliter la route qui passe devant l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. C’est un véritable ouf de soulagement pour les nombreux riverains et passagers qui empruntent cette importante bretelle complètement détériorée qui dessert une zone d’habitation devenue très peuplée au niveau de la vieille cité. Le directeur général de l’Ageroute Ibrahima Ndiaye, qui a lancé le processus pour la sélection d’une entreprise, satisfait une vieille doléance des Rufisquois. Cette bretelle faisait souvent l’objet de rafistolage qui ne tenait que le temps d’une petite espérance. Et la situation empirait à chaque hivernage puisque les eaux de pluie qui s’ajoutent au décor ne peuvent pas être évacuées d’autant qu’il n’y a pas de système de drainage pouvant dégager les ondées.
KEUR MASSAR OÙ «TOUS» MARCHENT ET RIEN NE VA
Entre les travaux de l’autopont, le nombre exorbitant de jeunes répartis chaque matin de part et d’autre de la voie principale attendant d’être recrutés et les petits commerces de survie aux abords, le nouveau département vibre à différents rythmes
Mieux vaut braver le Sahara en plein harmattan que de vouloir sortir de Keur Massar, le matin. C’est un vrai calvaire. Les voitures roulent par à-coups et épuisent la moitié de leurs réserves de gasoil avant d’atteindre la sortie. Ces bouchons en interne, entrainent des bousculades chez les passants pressés de rallier leurs lieux de travail, et qui s’offrent une séance de randonnée pédestre devenue presque une habitude. A leur grand dam, ils se livrent aux malfaiteurs qui s’immergent parmi les chercheurs d’emploi et n’attendent qu’une infirme opportunité pour les déposséder. Entre les travaux de l’autopont dont l’échéance est de dix-huit mois ; le nombre exorbitant de jeunes gens repartis chaque matin de part et d’autre de la voie principale attendant d’être recrutés et les petits commerces de survie aux abords, le nouveau département vibre à différents rythmes.
Sortir et arriver à destination à temps, est un vieux rêve de jeune fille à Keur Massar. Toutes les rues sont constipées. Sans réelle chance de se résorber, les embouteillages se sont petit à petit imposés dans le paysage du département. Depuis la pharmacie 24h jusqu’à la première station(Shell), passant par la deuxième(Total), les passagers sont éprouvés. La difficulté réside dans le fait qu’il n’existe qu’une seule voie qui mène vers la route nationale, donc aux heures de pointe les véhicules se constituent en files plus serrées que des incisives. La principale cause à ses embouteillages est l’occupation anarchique.
En effet Keur massar est l’un des terrains commerciaux les plus importants de la région de Dakar. Bon nombre de marchands ambulants d’autres localités ont déplacé leurs activités dans l’ancienne commune récemment érigée en département. A cet effet, le marché est anormalement occupé, il est presque devenu difficile d’en faire la délimitation. Les passages piétons ainsi qu’une partie de la route sont confisqués par les acteurs de l’informel. Ils y vendent (draps, vêtements, vaisselle, produits alimentaires etc.). Si certains d’entre eux sont des vendeurs, d’autres cherchent de la main d’œuvre. Sans diplôme ni emploi fixe, ils se tiennent tous azimuts en attendant d’être recrutés. Souvent désignés comme les boucheurs de voie, ils se défendent ainsi : «Nous sommes conscients que notre présence ici intensifie les embouteillages mais que pouvons-nous y faire ? Si nous quittons l’endroit sans aucune autre alternative, comment allons-nous subvenir à nos propres besoins et à ceux de nos familles ».
A Mar Ndiaye, un autre vendeur de téléphone de renchérir : « Personne n’aimerait travailler dans des conditions aussi exécrables qu’inconfortables. Entre nous et la mairie, c’est la course poursuite. Lorsqu’elle ordonne un déguerpissement, nous plions bagages ; à leur départ, nous revenons ». Pour les chauffeurs, ce n’est pas la grande fête également. Qu’il s’agisse des conducteurs de Clandos à l’intérieur de Keur Massar ou ceux des bus TATA, l’avis reste le même. Leur rythme e travail est ralenti par les embouteillages et le gasoil s’envole comme de l’air. L’un d’eux déclare : « On fait chaque jour le double du temps qu’on est censé faire pour cette distance. Nos allers et retours sont réduits, ce qui amoindrit nos profits. Quant aux moteurs des voitures, certains ne résistent pas aux longues attentes, donc des besoins de changement s’imposent et cela engage d’autres frais ».
Cependant, les travaux de construction de l’autopont de Keur Massar y ont leur part belle. Avec les voies menant vers Jaxaay et Malika barrées, faire des détours est une obligation. Les travaux entamées depuis avril 2021, juste avant l’hivernage, ont renforcé l’obstruction des voies et plongé les populations dans l’émoi. Selon un agent de l’Ageroute, « les gens disent que les bouchons sont dus aux travaux mais ils ignorent ou oublient que la construction de l’autopont s’inscrit dans le but de déconstiper l’endroit. La durée est estimée à dix-huit mois et nous sommes en train d’accélérer le travail pour que les voies fermées à la circulation puissent reprendre du service très rapidement ». Sans compter que devant les barrages, des marchands ambulants étalent leurs produits, ce qui a tendance à rétrécir le chemin.
LES DÉFIS SÉCURITAIRES
L’insécurité à Keur Massar s’accroit au même rythme que sa population. Il n’y a pas de jour où l’on n’entend pas des cas d’agression, de vol, de viol, d’assassinat etc. L’endroit le plus risqué reste la forêt classée. A l’heure de la descente, les embouteillages commencent à partir de là et les gens sont obligés d’employer leurs jambes pour atteindre leurs concessions. C’est au cours de cette marche que les agresseurs les prennent d’assaut. Des armes blanches et à feu en leur possession, ils précipitent les passants à l’intérieur des bois où ils les supplicient. Au niveau de la station, les piétons se font également dépouillés par les malfaiteurs qui se déguisent en vendeurs. Même si les unités de la gendarmerie interviennent de temps en temps, cela ne résout pas durablement le phénomène de l’insécurité.
QUELLE RÉSOLUTION DURABLE ?
Un certain nombre de « Keur Massarois » estime que la fin des travaux de l’autopont ainsi que le déguerpissement des marchands ambulants résoudraient une bonne fois pour toutes la constipation quotidienne des passages. Mais, la faisabilité du deuxième point n’est pas si simple puisqu’il y a déjà eu des tentatives. « Si l’Etat décide de nous déplacer maintenant, sans nous trouver un lieu approprié, qu’allons-nous devenir ? La bonne démarche n’est pas de nous chasser comme des malpropres, mais de nous trouver un espace où on pourra tranquillement mener nos activités », s’écrie ainsi Abdou Sam, marchand ambulant de 35 ans. Le 46ème département du Sénégal a encore des défis à relever. L’allègement de la circulation en est un, et des plus pressants. Des voies obstruées entravent la mobilité des habitants tout en compromettant leur sécurité.
MOMAR DIONGUE REDOUTE UN CONTENTIEUX PRÉÉLECTORAL
La question du système de parrainage continue de jeter un froid dans le landernau politique.
Après la sortie de la Direction générale des élections sur les modalités de collecte de parrains, l’opposition regroupée au sein des coalitions Yewwi et Gueum Sa Bopp est montée au créneau pour récuser le maintien du parrainage citoyen pour les élections législatives du 31 juillet. Interpellé sur l’impact que pourrait avoir ce bras de fer sur la tenue des élections législatives et sur une crainte du syndrome de 2007 où l’opposition, suite à un différend avec l’ancien régime sur le fichier électoral, avait boycotté les législatives, Momar Diongue, journaliste et analyste politique, dit redouter une tension préélectorale. Toutefois, il écarte toute idée de boycott de l’opposition des élections législatives.
La question du système de parrainage continue de jeter un froid dans le landernau politique. La preuve avec les sorties concomitantes des coalitions de l’opposition notamment Yewwi Askan Wi et Gueum Sa Bopp qui sont montées au créneau pour récuser le système de parrainage citoyen à quelques mois des législatives du 31 juillet prochain.
Interrogé par Sud Quotidien, sur l’impact que pourrait avoir ce bras de fer sur la tenue des élections législatives et sur la crainte du syndrome de 2007 où l’opposition avait boycotté les législatives suite à un différend avec l’ancien régime, Momar Diongue, journaliste et analyste politique, dit craindre un éventuel contentieux préélectoral.
D’après l’analyste politique, « Cette situation-là va conduire à un contentieux préélectoral, ce qui est très clair. Ça ira même au-delà des élections législatives, parce que d’ici la présidentielle, la situation politique, le climat politique seront ardus. Parce qu’au-delà même de cette question du parrainage, il y a aussi la candidature de Khalifa Sall que Yewwi Askan Wi juge non négociable ». Poursuivant son propos, Momar Diongue dira qu’ « Il y a également la décision de l’opposition d’aller vers la création d’une association des élus de l’opposition. Tout ceci participe donc d’un climat de tension qui va nécessairement impacter sur les élections législatives avec un contentieux préélectoral qui va beaucoup peser sur la situation politique».
Concernant, par ailleurs, la position de l’opposition par rapport à la tenue de ces élections, il explique : «Maintenant, est-ce que l’opposition ira jusqu’à boycotter ces élections, je ne le pense pas. Parce qu’il y a quand même le précédent de 2007 avec l’opposition d’alors qui, après la victoire d’Abdoulaye Wade au premier tour de 2007, avait décidé de boycotter les élections. Et c’était une expérience assez malheureuse dont se souviennent sans doute les principales figures de l’opposition ».
Et de préciser : « Parce qu’à l’époque ayant délibérément choisi de boycotter les législatives, d’être absente à l’hémicycle, l’opposition a dû inventer la formule des Assises nationales pour pouvoir prendre part aux débats politiques. Et c’est ce qui a donné par la suite naissance au front Siggil Sénégal et finalement c’est ce qui a permis en mars 2009, à ce front Siggil Sénégal, de remporter beaucoup de villes et de battre Abdoulaye Wade en 2012 ».
Qui plus est, dira-t-il, « Cette amère expérience du boycott des élections qui a été vécue par l’opposition d’alors, je ne crois pas que ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition sont prêts à la revivre». Mettant en relief en outre les cas de Khalifa Sall sur sa candidature et d’autres dossiers judiciaires pendants devant la justice comme ceux de Barthélémy Dias et Ousmane Sonko, le journaliste Momar Diongue estimera que « Maintenant cette situation encore une fois de tension, va continuer à prévaloir au-delà des législatives jusqu’à la présidentielle. Et on est dans une situation particulièrement tendue avec le cas de Khalifa Sall dont la candidature n’est pas du tout certaine, alors que pour la coalition Yewwi, il reste quand même le coordonnateur de la conférence des leaders selon qui d’ailleurs il doit absolument être candidat et ce n’est pas négociable. Si vous y ajoutez maintenant les dossiers judiciaires qui sont pendants devant la justice et qui concernent de grosses figures de la coalition Yewwi comme Barthélémy Dias, Ousmane Sonko, vous verrez qu’on a un cocktail assez explosif dont tous les ingrédients sont réunis. Ça ne préfigure rien de bon non seulement pour les législatives mais au-delà des législatives encore une fois pour la présidentielle », a conclu M. Diongue.
LE PARRAINAGE CRÉE LA ZIZANIE
A quatre mois environ des prochaines législatives, le processus électoral en perspective de ces élections est aujourd’hui miné par le débat sur le maintien du parrainage citoyen.
A quatre mois environ des prochaines législatives, le processus électoral en perspective de ces élections est aujourd’hui miné par le débat sur le maintien du parrainage citoyen. Se basant sur l’arrêt rendu le 28 avril 2021 dernier par la Cour de justice de la Cedeao dans lequel l’Etat du Sénégal est invité à supprimer cette mesure qui « viole le droit de libre participation aux élections », les responsables des coalitions d’opposition (Yewwi Askan wi et Gueum Sa bopp) demandent à l’Etat de se conformer à l’arrêt de ladite juridiction. En réaction, la mouvance présidentielle est montée pour préciser que le « Sénégal peut choisir librement sa Constitution, ses lois et ses règles »
Un nuage d’incertitude plane au-dessus des prochaines élections législatives. Fixées à la date du 31 juillet prochain par le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a rendu publique sa décision lors de la réunion du Conseil des ministres du mercredi 2 février dernier, le processus électoral en vue de ces élections devant permettre le renouvellement du mandat des députés est aujourd’hui secoué par une nouvelle polémique : le maintien du parrainage citoyen.
Instauré par la loi constitutionnelle n°2018-14 du 11 mai 2018 portant révision de la Constitution adoptée à la veille de l’élection présidentielle de 2019, le dépôt d’une liste de parrains fait partie des conditions de recevabilité des dossiers de candidatures pour les partis politiques, coalitions de partis politiques, légalement constitués et aux entités regroupant des personnes indépendantes désireux de participer aux élections législatives du 31 juillet 2022. Cependant, en conférence de presse le 14 mars dernier, les responsables des coalitions d’opposition, Yewwi Askan wi et Gueum sa bopp, ont rejeté le maintien du parrainage pour ces prochaines élections. Pour justifier leur position, ils ont brandi l’arrêt rendu le 28 avril 2021 dernier par la Cour de justice de la Cedeao qui, après avoir estimé que le système de parrainage adopté au Sénégal dans le cadre de loi constitutionnelle n°2018-14 du 11 mai 2018 portant révision de la Constitution, ne garantit pas le droit de libre participation aux élections, a donné un délai de six mois à l’État du Sénégal pour supprimer le parrainage.
Ainsi, lors de leurs conférences de presse tenues respectivement au siège du PRP du député Dethie Fall et au QG (quartier général) de Gueum sa bopp, les deux entités politiques regroupant des partis de l’opposition ont invité l’État du Sénégal à se « conformer aux injonctions de l’institution juridique sous-régionale à laquelle nous sommes membres».
Dans ce même sillage de rejet du parrainage pour les prochaines élections législatives, des mouvements citoyens dont Y’en a marre, Frapp, Coalition citoyenne le peuple, Luttons contre l’indiscipline au Sénégal, Sénégal notre priorité (Snp) ont également tenu une conférence de presse au cours de laquelle, une demande a été faite à l’Etat du Sénégal de lever tous les obstacles pour une libre participation aux prochaines législatives.
En réaction à ces différentes sorties, la mouvance présidentielle est également montée au créneau, le lendemain, lors d’une conférence de presse tenue au siège du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), pour apporter la réplique. « Je voudrais quand même préciser qu’il y a la hiérarchie des souverainetés. Le Sénégal peut choisir librement sa Constitution, ses lois et ses règles. L’Assemblée nationale a voté la loi consacrant le parrainage.
Dans le Code électoral, il est clairement inscrit la nécessité de collecter entre 0,5 et 0,8 % du nombre d’lecteurs», a martelé lors de ce face-à-face avec la presse l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, récemment désignée coordonnateur national du parrainage de la coalition Benno Bokk Yakaar pour les prochaines élections législatives. Il faut dire que ces prises de positions de part et d’autre sont autant d’ingrédients pouvant impacter négativement le processus électoral pour ces Législatives du 31juillet.