Coup dur pour la sélection nationale ! Alors qu’il était sur une très bonne dynamique, le jeune attaquant sénégalais de l’Olympique de Marseille Bamba Dieng, est blessé
Coup dur pour la sélection nationale ! Alors qu’il était sur une très bonne dynamique, le jeune attaquant sénégalais de l’Olympique de Marseille Bamba Dieng, est blessé. Selon des informations obtenues par Emedia, l’auteur du 2e but des Lions face au Cap-Vert en huitièmes de finale, a même dû se déplacer a l’aide d’une béquille ce jeudi et ne devrait donc pas prendre part à la séance d’entraînement du jour.
Le joueur boitille de la jambe gauche après s’être fait mal à la séance d’entraînement d’hier et ressent une douleur au niveau du genou gauche. « Bamba avait déjà ressenti une douleur au niveau du même genou gauche au début du mois de décembre dernier, ce qui l’avait déjà privé de 2 ou 3 matchs avec l’OM », indique une source contactée par Emedia.
C’est peut être la même blessure qui s’est réveillée mais on n’en sait pas encore plus à ce stade.
Il faut juste espérer que ce n’est qu’une douleur passagère pour le jeune joueur qui était sur une bonne dynamique et pressenti pour être titularisé au prochain match du Sénégal, dimanche en quart de finale face à la Guinée équatoriale. Hier, lors de la séance d’entraînement, le Marseillais formé à Diambars était le joueur le plus en vue, dans l’opposition attaque-défense.
MACKY SUR LA CRIMINALISATION DE HOMOSEXUALITE
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu ce jeudi l'Association des imams et oulémas du Sénégal. Lors de l'audience, tenue au palais présidentiel, il a évoqué la question de la criminalisation de l’homosexualité
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu ce jeudi l'Association des imams et oulémas du Sénégal. Lors de l'audience, tenue au palais présidentiel, il a évoqué la question de la criminalisation de l’homosexualité qui avait fait l'objet d'une proposition de loi rejetée par le bureau de l'Assemblée nationale.
«Ce que j’ai dit à ce propos, au Sénégal, à l’étranger devant le monde entier, devant le président Obama ici au Palais, devant le président Trudeau premier ministre du canada, est très clair. Je leur ai dit que chez nous, au Sénégal, personne ne touchera à la loi contre l’homosexualité tan que je suis président. Je pense qu’on ne peut pas faire plus que cela.
L’homosexualité ne sera jamais dépénalisé dans ce pas tant que je serai président de la République. Donc ce n’est pas la peine de soulever cette question. Je ne sais plus pourquoi on se réveille un bon jour et on remet cette question sur la table, surtout à la veille d'une élection.»
Sur la proposition de loi
«Criminaliser c’est faire comme si l’individu a tué un homme. Quand la proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale, le bureau de l’Assemblée a dit qu’il y a déjà une loi qui combat l’homosexualité et que le chef de l’Etat s’est ouvertement exprimé contre la dépénalisation de l’homosexualité. Donc pourquoi mettre en place une nouvelle loi sur la question.
Si ça se limitait aux politiques, ça ne me ferait pas mal. Mais quand je vois dans le groupe des imams, des religieux, pour dénigrer accuser l’Etat de choses aussi graves, en parler dans mosquées aux jours de Juma, accusant l’Assemblée nationale, accuser les institutions de la République, c’est un peu trop (…)
Je défie quiconque de prouver que le gouvernement est en train de changer cette loi pour dépénaliser l’homosexualité. Certains veulent en faire un sujet polémique et appeler à des manifestations. ‘‘Yalla day reub fitneu’’. Et on ne doit pas en arriver à certaines extrémités certain niveau. L’Etat ne veut pas, conformément à nous us et coutumes dépénaliser la loi sur l’homosexualité. Donc ce débat ne doit plus être soulevé au Sénégal.»
LES FRANÇAIS VEULENT UNE AUGMENTATION DES SALAIRE
Plusieurs dizaines de milliers d'employés du privé, fonctionnaires, retraités ou lycéens ont manifesté ce jeudi en France pour réclamer des hausses de salaires.
Plusieurs dizaines de milliers d'employés du privé, fonctionnaires, retraités ou lycéens ont manifesté ce jeudi en France pour réclamer des hausses de salaires.
« Tout augmente, sauf nos salaires ! » À trois mois de l'élection présidentielle, et alors que la question du pouvoir d'achat arrive en tête des préoccupations des électeurs dans les sondages, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé en France à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, et de plusieurs organisations de jeunesse.
Cette journée « est la convergence de toutes les mobilisations » depuis plusieurs semaines « dans tous les secteurs », a souligné le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. « Aujourd'hui trop de salariés en activité, trop de pensionnés sont en situation de se loger difficilement, de se chauffer plus difficilement, de se déplacer (...) et la réponse ne peut pas être des substituts, des pansements au dernier moment », a aussi estimé Yves Veyrier (Force ouvrière).
À Paris, le cortège – fort de 20 000 participants, selon la CGT –, s'est élancé peu après 14h de la place de la Bastille en direction de Bercy, derrière une banderole proclamant : « Augmentation générale des salaires, des retraites, des minimas sociaux, c'est l'urgence ». Des personnalités politiques étaient présentes, et notamment les candidats à l'élection présidentielle d'avril prochain Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF).
Le dividende est en constante augmentation depuis 25 ans. Chaque année, il augmente, alors que les salaires stagnent, voire diminuent pour certaines catégories.
Manifestation pour les salaires: dans le cortège parisien
Des manifestations ont également eu lieu à Marseille, à Lille, Strasbourg, Rennes, Bordeaux, Saint-Etienne... En tout, la CGT a recensé « plus de 150 000 » personnes mobilisées lors de 170 manifestations et rassemblements. Un comptage du ministère de l'Intérieur réalisé à 17h en a dénombré 89 000, dont 8 800 à Paris. La précédente journée de mobilisation nationale interprofessionnelle, le 5 octobre, avait réuni 85 400 personnes selon le ministère de l'Intérieur ; plus de 160 000 d'après la CGT.
Le gouvernement se dit « très attentif » au pouvoir d'achat
Les enseignants, déjà dans la rue les 13 et 20 janvier pour protester contre la gestion de la crise sanitaire du Covid-19, étaient présents dans les différents cortèges, avec des pancartes ciblant leur ministre Jean-Michel Blanquer. En fin de matinée, le ministère a fait état de 8 à 9% de grévistes dans le premier et le second degré. Hors éducation, le taux de grévistes dans la fonction publique d'État était évalué à environ 4,4% en fin de journée, selon le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.
Les syndicats demandent une augmentation du Smic et du point d'indice des fonctionnaires, et plus généralement de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, dans un contexte de forte inflation (+2,8% sur un an en décembre) et de dividendes record.
La ministre du Travail Elisabeth Borne a souligné pour sa part sur la chaîne CNews jeudi que le gouvernement était « très attentif au pouvoir d'achat depuis le début du quinquennat ». Et le Premier ministre doit recevoir les partenaires sociaux pour des entretiens bilatéraux d'ici mi-février, a-t-on appris auprès de Matignon. Outre des sujets comme l'avancement de l'agenda social, seront évoqués « les sujets de préoccupation des partenaires sociaux ».
Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, martèle lui aussi la nécessité de revaloriser les salaires, appelant le patronat à comprendre que « maintenant il faut rendre un peu ». Mais le premier syndicat français n'a pas joint ses forces à l'intersyndicale jeudi et décidé d'organiser le 3 février « une marche des travailleurs essentiels ». Les organisateurs de la mobilisation de jeudi décideront vendredi de la suite du mouvement, lors d'une réunion à laquelle participeront l'Unsa et la CFE-CGC.
A KOLDA, DES ELEVES MARCHENT POUR LA REPRISE DES COURS
Des centaines de lycéens et collégiens de la ville de Kolda ont manifesté jeudi pour réclamer l’arrêt des grèves des enseignants qui paralysent le système éducatif depuis plus d’un mois
Kolda, 27 janv (APS) – Des centaines de lycéens et collégiens de la ville de Kolda ont manifesté jeudi pour réclamer l’arrêt des grèves des enseignants qui paralysent le système éducatif depuis plus d’un mois, a constaté le correspondant de l’APS dans cette localité sud du pays.
Les manifestants ont sillonné les différentes artères de la capitale du Fouladou aux cris de ’’Nous voulons étudier’’. Ils ont par la suite remis un mémorandum au gouverneur de la région.
Les écoles publiques sénégalaiases sont en proie depuis des semaines à des grèves d’enseignants réclamant entre autres l’application d’accords signés avec le gouvernement. Ces grèves sont à l’initiative des syndicats d’enseignants comme le SAEMS et CUSEMS.
"Nous sommes les principales victimes des perturbations. Nous avons du mal à finir le calendrier scolaire et sommes tous inquiets. Nous allons vers les examens et actuellement les devoirs ne sont pas organisés pour les élèves. C’est la raison pour laquelle nous demandons au président de la République de trouver une solution à ce problème’’, a ainsi déclaré Mariama Konté, porte-parole des protestataires.
"Nous marchons aujourd’hui pour défendre notre cause. Nous sommes à équidistance du gouvernement et des enseignants. Nous voulons juste aller à l’école et réussir’’, a-t-elle ajouté.
La manifestation encadrée par des éléments du commissariat central de Kolda s’est achevée sans encombre.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
LOCALES, POUR QUI SONNE LE GLAS ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Le parti du président Macky Sall a subi lors de ces locales, une défaite de l’ampleur de celle essuyée par la coalition Sopi du PDS en 2009. On sait ce qui s’en suivit alors, deux ans plus tard
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 27/01/2022
Dans l’ancienne tradition catholique et orthodoxe, on sonnait une cloche, le glas, pour signaler à la communauté l’agonie, la mort ou les obsèques d’une personne.
Les Sénégalais ont entendu au soir des élections locales de ce 23 janvier 2022, sonner le glas de l’agonie de l’APR et de Benno Bokk Yakaar et des obsèques et enterrements – de deuxième classe – du PS obsolète depuis longtemps, de l’AFP sous assistance respiratoire depuis des années et du PDS qui n’était plus que le fantôme de ce qu’il fut.
Avec la perte des villes de Dakar et de ses 19 communes, de Guédiawaye, de Rufisque, de Thiès, Kaolack, de Diourbel, de la mairie et de l’ensemble des départements et communes de Ziguinchor, de Touba gagné par les bulletins blancs, ainsi que de nombreuses communes de l’intérieur du pays, le parti du président Macky Sall a subi en effet une défaite de l’ampleur de celle essuyée par la coalition Sopi coachée par le PDS lors des élections de 2009.
On sait ce qui s’en suivit alors, deux ans plus tard.
Propagande, déni de la réalité et enseignements du scrutin
Le communiqué de Benno Bokk Yakkaar publié dimanche soir déclare de même : « …Dans l’ensemble, les tendances nationales donnent notre coalition largement gagnante dans plusieurs capitales régionales et départementales (…). Toutefois, notre volonté de conquérir Dakar et Ziguinchor, en particulier, n’a pas été concluante ».
S’il constate la défaite de son camp à Dakar, Rufisque, Ziguinchor, Sangalcam, Keur Massar et à Pekesse, il les attribue seulement aux « divisions au sein du camp du président Macky Sall ».
La défaite de Thiès, attribuée à M. Idrissa Seck ne relèverait que de l’échec de « son poulain Yankhoba Diattara » à régler ses dissensions avec le maire sortant Talla Sylla et les caciques locaux de la coalition présidentielle.
Propagande et méthode Coué
En fait, les apparatchiks, idéologues et conseillers de l’APR et du président de la République recourent ici à la propagande qui consiste comme disait l’autre à dire quelque chose de très gros et de le répéter souvent pour en faire une vérité.
Vieille technique de contrôle des masses qui a fait les beaux jours des régimes dont celui-ci est l’héritier qui, dès années de plomb du parti unique-unifié à celles de l’alternance en ont usé et abusé grâce à leur contrôle total des médias.
Recours à la méthode du bon M. Émile Coué cher au président Léopold Sédar Senghor, censée entrainer l’adhésion psychologique des gens à n’importe quoi, à force de répétition ? Déni face à une réalité trop traumatisante pour eux ?
Nicholas Machiavel l’indiquait déjà : « celui qui tient pour réel et pour vrai ce qui devrait l’être sans doute mais qui ne l’est pas, court à une ruine inévitable… »
Les conseillers et amis du président Macky Sall doivent se convaincre enfin, et en convaincre le président de la République, des enseignements de ces élections locales du 23 janvier 2022.
Avertissement, symbole et sanction
Les villes et communes gagnées par l’opposition, Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack notamment représentent bien, démographiquement et sociologiquement, la majorité de la population du Sénégal.
Le président de la République lui-même faisait remarquer récemment : « la population de Dakar concentre 25% de la population sénégalaise et près de 70% de l’activité économique ». Dakar concentre en effet 1.734 688 des 6.800.000 électeurs inscrits lors de ces élections locales.
Il s’est agi en fait d’un référendum qui a sanctionné la gouvernance du président Macky Sall et a rejeté le troisième mandat auquel il n’a pas renoncé à se présenter ainsi que l’indique cet électeur à Le Témoin : « il y a eu tellement d’injustices dans ce pays, les tenants du pouvoir se considérant comme des intouchables, il fallait les sanctionner sévèrement. Et c’est fait » Et d’ajouter qu’il s’agit d’un « avertissement » pour Macky Sall qui doit « enterrer toute idée d’un troisième mandat ».
Avertissement et symbole de Touba qui a voté à 70% « blanc » plutôt que d’entériner la liste des « candidats du pouvoir », la seule autorisée dans la « ville sainte », parrainée pourtant par le Khalife Général des Mourides.
C’est la jeunesse qui a fait entendre sa voix indiquent plusieurs observateurs. À preuve, l’âge de nombre de candidats et le taux de participation particulièrement élevé, estimé par plusieurs observateurs à 60%.
Se dépouiller enfin de sa casquette de chef de l’APR/Benno Bokk Yakaar
Le président de la République saura-t-il prendre toutes ces données en considération pour préparer sa sortie à la fin de son mandat en 2024 ?
Il devrait pendant les deux dernières années de son mandat se dépouiller enfin de sa casquette de chef de l’APR/Benno Bokk Yakaar pour se revêtir de son habit de président de la République du Sénégal, gardien de la Constitution et chef suprême des forces armées. À ces titres, il s’imposera une posture rigoureusement républicaine et souverainiste.
Il nommera un Premier ministre de consensus dont les missions seront principalement d’instaurer plus de transparence dans la gouvernance, engager enfin la lutte contre la corruption et la concussion et améliorer le système électoral en vue des prochaines élections législatives et de la présidentielle de 2024.
Il se refusera à entraver l’action des nouveaux élus locaux, même quand ils s’appellent Ousmane Sonko et Barthélémy Dias.
C’est à un véritable aggiornamento que nous appelons le président de la République. Il y va de la stabilité politique du Sénégal et de sa sécurité.
Il y va aussi de la place que Macky Sall laissera en fin de compte dans l’histoire de ce pays, de ce qui lui sera pardonné comme de ce qui sera définitivement retenu contre lui.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a dénoncé jeudi un comportement "irresponsable" de la junte malienne, qui a demandé le retrait des forces danoises de Bamako, et averti qu'il allait falloir en "tirer des conséquences"
"Cette junte est illégitime et prend des mesures irresponsables", a-t-il déclaré au côté de son homologue nigérien Hassoumi Massoudou à Paris, alors que le Danemark a annoncé jeudi le rapatriement de sa centaine de soldats déployés au Mali. "La junte, au mépris des engagements donnés, porte l'entière responsabilité du retrait des forces danoises et s'isole davantage encore de ses partenaires internationaux", a asséné le chef de la diplomatie française.
A la surprise générale, la junte au pouvoir au Mali depuis le coup d'Etat de 2020 avait demandé lundi soir au Danemark de retirer ses troupes, au motif que leur déploiement était "intervenu sans son consentement". Il s'agit "d'allégations infondées", a insisté le ministre français. Le déploiement danois au sein du groupement de forces spéciales européennes Takuba "s'appuie sur une base juridique solide et a fait l'objet du consentement antérieur des autorités maliennes".
Jean-Yves Le Drian a aussi dénoncé "l'obstruction" faite à la mission de la force de l'ONU (Minusma) au Mali et plus largement la "confiscation inacceptable" du pouvoir par les militaires, ainsi que le recours aux mercenaires du groupe russe Wagner pour "protéger une junte avide de pouvoir". Face à cette "double rupture" politique et militaire, les partenaires régionaux et internationaux du Mali vont devoir apporter une "réponse unanime, ferme, déterminée", a-t-il lancé.
"Il faudra tirer des conséquences de cette situation", a-t-il martelé, sans préciser quel type de riposte il envisageait. "Nous voulons aujourd'hui poursuivre des discussions avec l'ensemble de nos partenaires, poser cette question dans un cadre collectif pour garder notre objectif initial qui est fondamental, c'est-à-dire combattre le terrorisme, rester déterminé à être engagé au Sahel dans ce combat", a-t-il insisté.
Le chef de la diplomatie nigérienne a de son côté souligné la "convergence totale de points de vue" entre Paris et Niamey sur la situation au Mali et au Burkina Faso, où le président Marc Christian Kaboré vient aussi d'être renversé par un coup d'Etat. "Nous entendons le discours de la junte malienne. Nous ne comprenons pas que des chefs militaires, après avoir échoué sur le terrain de la guerre, prennent le pouvoir politique et au nom d'un patriotisme frelaté (fassent) appel à des mercenaires pour défendre l'intégrité de leur territoire", a lancé Hassoumi Massoudou.
Le Niger est associé à la lutte antijihadiste régionale, au côté de la France, au sein de la force du G5 Sahel. "Nous sommes déterminés à continuer cette lutte dans un cadre clair, dans des rapports civilisés avec des partenaires étatiques, pour combattre et vaincre le terrorisme", a déclaré Hassoumi Massoudou.
Concernant le Burkina Faso, Jean-Yves Le Drian a demandé que "la préservation de l'intégrité physique du président Kaboré et des autres personnalités détenues soient garanties" et appelé à leur libération immédiate. "Nous faisons confiance à la Cédéao pour les initiatives indispensables qui doivent être prises" après le coup d'Etat à Ouagadougou, a-t-il ajouté.
La Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va tenir un sommet virtuel vendredi pour évoquer la crise au Burkina Faso.