À moins de quelques heures de la proclamation des résultats par la commission de recensement des votes, le Dr Babacar Diop, Me Ousmane Diagne, Dr Mamadou Djité et Birame Souleye Diop ont fait face à la presse pour crier victoire en Ville
À moins de quelques heures de la proclamation des résultats par la commission de recensement des votes, le Dr Babacar Diop, Me Ousmane Diagne, Dr Mamadou Djité et Birame Souleye Diop ont fait face à la presse pour crier victoire en Ville, à l'Ouest et à l'Est.
En effet, selon le Dr Babacar Diop qui interpelle le Président Macky Sall contre une éventuelle tentative de vol des élections, ce qui va arriver à Thiès risque d'être pire que ce qui est arrivé lors des évènements du mois de mars avec l'affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. S'agissant du département, il fait remarquer qu'ils attendent encore le décompte total de toutes les communes du département.
Selon Birame Souleye Diop, administrateur de Pastef et tête liste de la coalition YAW à la mairie Thiès-Nord, leur coalition a reçu les félicitations de beaucoup de responsables Thiessois et leaders politiques. Selon lui, "les maires qui étaient là ont lamentablement échoué. Mais nous allons nous battre pour la dignité du thiessois."
MANIFESTATION AU SOUDAN, KHARTOUM DECRIE L'INGERENCE
Quelque 2 000 personnes ont manifesté mercredi à Khartoum devant le siège de la mission de l'ONU au Soudan, qui parraine une initiative de dialogue visant à résoudre la crise politique déclenchée par le coup d'État d'octobre
Quelque 2 000 personnes ont manifesté mercredi à Khartoum devant le siège de la mission de l'ONU au Soudan, qui parraine une initiative de dialogue visant à résoudre la crise politique déclenchée par le coup d'État d'octobre.
Le rassemblement a été appelé par un nouveau mouvement qui se nomme "Soudanais contre l'ingérence étrangère" et a été suivi par d'autres mouvements politiques et sociaux de chefs soufis et tribaux.
Les manifestants portaient des drapeaux soudanais et certains d'entre eux des banderoles portant des slogans tels que "Respect de la souveraineté nationale" et "Parce que nous sommes un pays souverain, nous rejetons votre ingérence dans nos affaires intérieures".
Ils ont également scandé des slogans tels que "Nous ne voulons pas de toi, Volker", en référence au chef de la Mission intégrée d'assistance à la transition des Nations unies au Soudan (UNITAMS), Volker Perthes.
Le porte-parole des manifestants, Ozman al-Bashir, a déclaré à l'assemblée qu'ils soutenaient le Soudan mais s'opposaient à l'ingérence étrangère, et a demandé au gouvernement d'expulser Perthes et certains ambassadeurs occidentaux qui "mettent leur nez dans les affaires du Soudan".
L'UNITAMS a déclaré sur son compte Twitter qu'elle se trouvait au Soudan en vertu d'un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, mais qu'elle défendait la liberté d'expression et qu'elle avait proposé de recevoir une délégation de manifestants dans ses locaux, mais que ceux-ci avaient refusé.
L'initiative de dialogue interne inter-soudanais lancée par Perthes le 8 janvier a été rejetée par certains groupes tels que le Parti communiste et le Congrès national, la formation de l'ancien dictateur Omar el-Béchir, aujourd'hui en prison alors qu'il est jugé pour divers crimes.
Elle a toutefois été acceptée par les principaux acteurs du processus de transition qui a débuté au Soudan en 2019 après la chute d'el-Béchir : les autorités militaires, qui détiennent seules le pouvoir depuis le coup d'État du 25 octobre, et les Forces pour la liberté et le changement, l'alliance de partis et d'organisations civiles qui se partageaient les institutions de transition jusqu'au coup d'État.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 26 janvier 2022, au Palais de la République.
Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 26 janvier 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a magnifié l’organisation, le 23 janvier 2022, dans le calme et la sérénité, des élections territoriales ; consultations qui ont été libres et transparentes.
Le Président de la République rappelle que ces élections de proximité, consacrent, pour la première fois, le choix des Maires et Présidents de Conseil départemental au suffrage universel direct.
Le Chef de l’Etat salue la fiabilité de notre système électoral et félicite le Ministre de l’Intérieur, l’Administration territoriale, la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs du processus électoral, notamment, les électeurs qui se sont mobilisés le jour du scrutin afin de (i) consolider la démocratie sénégalaise et ; (ii) d’approfondir notre politique de décentralisation et de développement territorial.
Le Président de la République invite le Ministre de l’Intérieur à faire l’évaluation globale des élections territoriales.
Abordant la question liée à la dynamique de la modernisation de la Justice, le Chef de l’Etat, suite à l’Audience solennelle de Rentrée des Cours et Tribunaux qu’il a présidée, le mardi 18 janvier 2022, félicite le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Premier Président de la Cour suprême, le Procureur général près ladite cour, les Magistrats du Sénégal, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, les Notaires, Greffiers, huissiers et l’ensemble des auxiliaires de Justice, pour la parfaite organisation de la cérémonie, marquée par la qualité du discours d’usage et des autres interventions sur le sujet pertinent et actuel "Justice et Conflits fonciers : application de la loi sur le Domaine national".
Le Président de la République demande, notamment, au Gouvernement de poursuivre les efforts consentis dans le but d’intensifier la modernisation du service public de la Justice, à la satisfaction des professionnels et usagers.
Le Chef de l’Etat invite le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, à accélérer, dans le consensus, les réformes judiciaires, en vue de renforcer l’efficacité des acteurs et de l’Administration de la Justice.
Le Président de la République demande, dès lors, au Ministre de la Justice et au Ministre des Finances et du Budget, de veiller au déploiement optimal du programme de modernisation des infrastructures du Ministère de la Justice, doté de deux cent cinquante (250) milliards de FCFA sur dix (10) ans, à partir de 2022. Ce programme, sans précédent, permettra de densifier la carte judiciaire, d’améliorer la fonctionnalité des Cours d’Appel (Dakar, Kaolack, Thiès, Saint- Louis et Ziguinchor et Tambacounda) et des autres juridictions (Tribunaux de Grande instance et d’instance); faisant, ainsi, de la Justice de proximité, une réalité nationale.
Le Chef de l’Etat indique, en outre, au Ministre de la Justice, la nécessité de veiller à la célérité des décisions judiciaires en accélérant la dématérialisation des procédures, en renforçant les capacités et les compétences des magistrats, administrateurs des greffes, greffiers et autres auxiliaires de justice.
Le Président de la République rappelle, à cet égard, son attachement particulier à l’amélioration continue des conditions de travail des magistrats et greffiers, mais également à la formation initiale et permanente des concernés, en vue de consolider leur spécialisation et la performance des acteurs judiciaires.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement la priorité qu’il accorde au développement de l’Economie numérique.
Le Président de la République souligne, à cet égard, l’urgence d’assurer la mise en service optimale du Supercalculateur, et de finaliser les travaux relatifs au Parc des Technologies numériques (PTN) de Diamniadio.
Le Chef de l’Etat demande, à ce titre, au Ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, de préparer, dans un esprit de mise en cohérence technique et d’optimisation de leur gestion, la tenue prochaine d’un Conseil Présidentiel sur les projets structurants du "Sénégal Numérique".
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République :
1. adresse ses félicitations et ses encouragements (pour le reste de la compétition) aux "Lions", suite à leur brillante qualification aux quarts de finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football ;
2. demande aux Ministres chargés respectivement de l’Agriculture, de l’Eau et du Commerce, de veiller au soutien adéquat (en termes d’adduction d’eau, d’engrais, d’intrants spécifiques, d’unités de stockage et de facilités de commercialisation) aux maraîchers du Sénégal, en particulier ceux de la zone des Niayes, afin d’asseoir les productions, consommations et exportations horticoles ;
3. invite le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, à finaliser, avec les partenaires sociaux (travailleurs et employeurs), le projet de Code de sécurité sociale, conformément à ses orientations lors de la 3ème Conférence sociale.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre de l’Intérieur a fait une communication sur le déroulement des élections territoriales du 23 janvier 2022 ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne arachidière 2021-2022.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République du Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores, avec résidence à Kigali
• Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou Ousseynou Sakho, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Papa Baba DIASSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Examens et Concours au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
RECETTES DOUANIÈRES, PLUS DE 1000 MILLIARDS DE FRANCS CFA COLLECTÉS EN 2021
Les recettes douanières sénégalaises se sont sont chiffrées en 2021 à quelque 1176 milliards de francs CFA contre 1020 milliards l’année précédente, a indiqué, mercredi, le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Dakar, 26 jan (APS) – Les recettes douanières sénégalaises se sont sont chiffrées en 2021 à quelque 1176 milliards de francs CFA contre 1020 milliards l’année précédente, a indiqué, mercredi, le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
’’Les liquidations douanières affichées par le système ‘’GAINDE’’ se sont chiffrées, en 2021, à 1176 milliards de francs CFA contre 1020 milliards, en 2020, une performance remarquable’’, a-t-il déclaré, à la cérémonie protocolaire de la Journée internationale des Douanes.
Le thème de l’édition 2020 de cette journée est axé sur le thème : ’’Accélérer la transformation numérique de la Douane en développant une culture de la donnée et un écosystème performant’’.
Abdoulaye Daouda Diallo a évoqué une ’’performance remarquable’’ réalisée par les services douaniers sénégalais à travers une ’’mobilisation exceptionnelle des recettes’’ favorisée en grande partie grâce à la mise en œuvre de la stratégie Sénégal numérique (SN- 2025) et le lancement de la Stratégie de mobilisation des Recettes à moyen terme (SRMT).
S’agissant de la lutte contre la fraude, le ministre a dit louer l’engagement des agents qui ne cessent de s’illustrer par diverses saisies relatives aux trafics liés à la criminalité transfrontalière organisée au niveau des routes terrestres, aériennes et fluviomaritimes
’’L’importante saisie de munitions d’armes de guerre opérée, il y a quelques jours, dans l’enceinte portuaire, grâce au professionnalisme des agents des Douanes, qui ont su mené cette action au moyen d’une exploitation judicieuse des données, traduit à souhait la farouche abnégation de lutter contre la fraude sous toutes ses formes’’, a-t-il fait valoir.
Le ministre des Finances et du Budget a dans le même temps salué ces ’’excellents résultats’’ qui confortent l’espoir d’un Sénégal émergent, par la disponibilité des ressources internes destinées au financement des projets et programmes mais également par la sécurisation plus affirmée de notre espace géographique en proie à de multiformes tentatives malveillantes.
Il a assuré demeurer ’’convaincu’’ que la mise en œuvre du Programme de modernisation de l’administration des Douanes (PROMAD) constituera un catalyseur à l’accélération de la dynamique de transformation numérique enclenchée par la Douane.
Selon lui, ’’le numérique occupe une place de premier choix dans le PROMAD qui va constituer, dans la décennie à venir, le substrat de toute la stratégie de modernisation des Douanes sénégalaises’’.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 JANVIER
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 26 janvier.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République du Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores, avec résidence à Kigali ;
• Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou Ousseynou Sakho, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Papa Baba DIASSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Examens et Concours au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
CAN, LA GUINÉE ÉQUATORIALE PIÈGE LE MALI
Rugueuse, combative et portée par son gardien Jesus Owono, la Guinée équatoriale a créé la surprise en éliminant le Mali au tirs au but (0-0 a.p., 6-5 tab), rejoignant le Sénégal en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations, mercredi à Limb
Derniers qualifiés pour le "top 8" de cette édition camerounaise, les joueurs du "Nzalang Nacional" ("L'Eclair") sont sortis vainqueurs d'une séance de tirs au but irrespirable pour faire basculer une rencontre longtemps indécise et souvent indisciplinée.
Malgré deux échecs équato-guinéens, le jeune portier d'Alaves, Jesus Owono, a sauvé les siens en réalisant deux parades décisives, en plus de la tentative tirée au-dessus par le capitaine malien Hamari Traoré.
Owono et ses partenaires tenteront dimanche (20h00) de décrocher une place en demi-finale pour la deuxième fois de leur histoire après 2015, dès leur troisième participation à la CAN. Le rêve continue pour ceux qui ont déjà battu en poules l'Algérie tenante du titre.
Leur prochain adversaire, le Sénégal, est-il prenable ? Il a en tout cas été mis en difficulté en huitièmes de finale par le Cap-Vert mardi (2-0). Et cet opposant rappellera de bons souvenirs à la Guinée équatoriale: lors de l'édition 2012, cette dernière s'était imposée lors de la phase de groupe contre ce cador du continent (2-1).
Pour le Mali, c'est une désillusion: favoris face à la 114e nation mondiale, les hommes de Mohamed Magassouba ont peiné dans la touffeur de Limbé. Ils regretteront sans doute aussi quelques situations litigieuses qui auraient pu aboutir à des penalties en leur faveur.
Moussa Doumbia a ainsi été bousculé dans la surface par Josete Miranda (40e), mais l'arbitre a annulé sa décision de siffler penalty grâce à l'assistance vidéo. Et après l'heure de jeu, une main de Saul Coco dans sa surface n'a pas été étudiée par la VAR.
Les Equato-Guinéens et leur teigneux leader Iban Salvador Edu ont, de leur côté, opposé une belle agressivité, quitte à écoper de quatre cartons jaunes et de frôler, parfois, l'exclusion. Mais leur hargne a fini par payer, au bout de 16 tirs au but !
La suite de l'aventure de la Guinée équatoriale se disputera au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé dimanche, et non au stade Japoma de Douala comme initialement prévu: le match a été relocalisé, en raison de l'état de la pelouse de celui-ci.
VIDEO
CAN, L'EGYPTE ÉCARTE LA CÔTE D'IVOIRE
L'Égypte a battu la Côte d'Ivoire (0-0, 5 t.a.b. à 4) pour la neuvième fois sur dix à la Coupe d'Afrique, mercredi à Douala, l'excellent Mohamed Salah transformant le tir au but qui envoie son équipe vers un quart de finale contre le Maroc
Malédiction ! Pour la troisième fois sur trois les "Éléphants" ont perdu une séance de tirs au but contre l'Égypte, après la finale 2006 et le quart de finale en 1998.
L'histoire devait se terminer avec un gardien remplaçant héros. Soit Mohamed Abou Gabal dit Gabaski, qui a relayé à la 88e minute Mohamed El Shenawy, blessé, soit Badra Ali Sangaré, titularisé au début du tournoi après la suspension de Sylvain Gbohouo pour un contrôle antidopage.
L'Égyptien Gabaski a cueilli le tir trop mou d’Éric Bailly, et Salah a pu transformer le dixième "péno", au bout d'une rencontre spectaculaire, avec des balles de match de part et d'autre.
Si la star des Reds a tout fait, il a parfois semblé un joyau mal serti dans son équipe, moins bien entouré qu'à Liverpool, voyant de ses passes mal exploitées et des appels mal servis.
Un solo de Salah côté droit, où il embarque toute la défense ivoirienne, a été gaspillé par Amro El Soulia, qui a frappé au-dessus (51e).
Avant-dernier match à Japoma
Un peu plus tard, c'est Mostafa Mohamed qui a gâché le travail de son capitaine, un contrôle orienté de la poitrine, en dosant mal sa part du une-deux (76e).
Salah a joué comme un leader, jusqu'à son tacle sur Nicolas Pépé qui filait en contre à la 120e minute.
Malgré l'absence de but, les deux équipes ont proposé un spectacle emballant pour l'avant-dernier match sur la pelouse abimée du stade de Japoma. La CAF a en effet annoncé en cours de rencontre que deux matchs de ce stade étaient déplacés vers Amadou-Ahidjo, à Yaoundé.
Il n'est pas sûr qu'il faille incriminer le terrain pour cela, mais plusieurs joueurs se sont blessés pendant ce match.
La Côte d'Ivoire a perdu son meneur Franck Kessié, avant même la demi-heure de jeu, remplacé par "l'ancien" Serey Dié (30e).
Côté Égyptien, le milieu Hamdy Faty est sorti à la 84e et le gardien Mohamed El Shenawy à la 88e, remplacé par Gabaski.
Malgré cette pelouse, les acteurs ont offert de nombreuses actions, une frappe d'Omar Marmoush sur la transversale (17e) puis une de Salah sous la barre, boxée par Sangaré (21e).
Les Éléphants ont pris l'ascendant et se sont à leur tour montrés dangereux et créé plusieurs occasions, notamment cette tête de Sébastien Haller cueillie sous la barre par Mohamed El-Shenawy (70e).
En prolongation, les deux équipes ont continué à chercher le KO, avec une énorme occasion chacune, pour Ahmed Sayed "Zizo" (98e) et pour Ibrahima Sangaré (104e).
Malgré ces tentatives, le match s'est joué sur le tir au but mal exécuté de Bailly, offrant un ultime plaisir à Salah: Bailly joue à Manchester United, le grand rival de Liverpool...
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LEÇONS D’UN TSUNAMI ÉLECTORAL
EXCLUSIF SENEPLUS - Les électeurs incitent Macky Sall à revoir le choix de ses préposés aux responsabilités et l’option de ses investissements économiques aux antipodes de leurs préoccupations quotidiennes
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 26/01/2022
À la proclamation des résultats des élections municipales et départementales de ce dimanche 23 janvier favorables, pour la plupart dans les grandes localités, au Yewi Askan Wi (YAW), on peut parler d’un séisme qui remodèle en grande partie le paysage politique sénégalais. Ces élections locales ont fini par prendre les allures d’une véritable présidentielle tant les candidats de Bennoo et certains de l’opposition n’ont pas lésiné sur les moyens pour convaincre les électeurs : caravane à l’américaine composée de bolides et de voitures de luxe, sono de grande puissance, distribution outrancière de billets de banque. Et le taux de scrutin qui avoisine 55% (contrairement aux 37% des locales de 2014) est comparable celui d’une élection présidentielle.
Ainsi, c'est une véritable révolution électorale qui s’est opérée de l’ouest jusqu’au sud du pays en passant par le centre. Ces locales constituent un désaveu cinglant pour Macky Sall, son parti, sa coalition et son establishment. La plupart de ses hommes et femmes plénipotentiaires investis se sont inclinés devant la furia populaire dévastatrice. À Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la mairie de Yoff et concomitamment à la ville de Dakar, est tombé respectivement face au jeune Issa Laye Samb et le sémillant Barthelemy Dias de Yaw.
Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires Oumar Guèye, la ministre Zahra Iyane Thiam, le directeur général du port autonome de Dakar Ababacar Sadikh Bèye, le ministre de l’Economie et de la Coopération Amadou Hott, le directeur général de l’ADIE Cheikh Bakhoum, le président du Conseil d'administration du port autonome de Dakar Moussa Sy, la ministre du Commerce Aminata Assome Diatta, le chef de cabinet du président de la République Mame Mbaye Niang, le directeur général de la Senelec Pape Demba Bitèye, le directeur général de la SN-HL Mamadou Diagne Sy Mbengue, le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l’Insertion Dame Diop, le ministre en charge du suivi du PSE Abdou Karim Fofana, le directeur général de l’Asepex Pape Malick Diop, le maire de Guédiawaye Aliou Sall, le ministre conseiller juridique du président de la République Ismaïla Madior Fall, le ministre de l'Economie numérique et des Télécommunications sont tous passés à la trappe. Et la liste est loin d’être exhaustive. Le président de la République, en jetant son dévolu sur ces responsables politiques apéristes, n'avait pas autant mesuré l’ampleur de l’impopularité de ces derniers. L’énormité de leurs moyens financiers et matériels n’a pas résisté devant la volonté de changement des électeurs déterminés à imposer l’alternance dans la gouvernance locale.
Les électeurs ont, sans aucun doute, plébiscité le changement avec YAW. Auréolé des réalisations récemment inaugurées (TER, pose de la première pierre du port de Ndayane, mise en service des ponts de Marsassoum et de Foundiougne), se glorifiant de la distribution gracieuse des deniers publics voilés sous le financement accordé par la Der (Délégation à l’entreprenariat rapide), Macky a cru pouvoir influer sur le vote des Sénégalais à quelques encablures de la campagne électorale. Malheureusement les jeunes, pétris de l’importance d’une carte d’électeur dans leur devenir, n’ont eu cure des réalisations onéreuses et prestigieuses du président de la République. La seule chose qui les importe, c’est de trouver des réponses idoines à leurs questions de survie quotidienne.
Lors des événements tragiques du mois de mars 2021, la jeunesse avait exposé, à travers une violence expressive, ses doléances à la première institution du pays. Et ces mêmes jeunes sont revenus massivement à la charge le 23 janvier passé pour itérer leur message de mars 2021, mais cette fois-ci à travers la violence des urnes. Les résultats sortis des urnes, avec à la clé une déroute de la mouvance présidentielle, sont un signal fort envoyé à nouveau par les populations notamment les jeunes et les femmes à Macky Sall. Et cela, pour l’inciter à revoir le choix de ses préposés aux responsabilités et l’option de ses investissements économiques qui sont loin de leurs préoccupations quotidiennes. Même si la mouvance présidentielle, telle une autruche qui plonge sa tête dans le sable pour feindre de ne pas voir le danger, crie à hue et à dia que la coalition Bennoo garde la majorité des collectivités territoriales, force est de constater que la perte des localités de prestige telles que Dakar, Guédiawaye, Thiès, Bambey, Diourbel, Mbacké (département), Touba (avec les bulletins blancs qui surplombent ceux du candidat du khalife), Kaolack, Bignona et Ziguinchor constitue une véritable bérézina électorale. Dans une élection présidentielle, tout candidat qui remporte simultanément ces localités s’assure, au pire des cas, un second tour. Et pour des législatives, toute coalition qui s’empare desdites localités se procure plus d’une quarantaine de députés au niveau de la proportionnelle. Par conséquent, les prodromes d’une seconde bérézina électorale se meuvent déjà dans le ciel des prochaines législatives. D’ailleurs, il est fort à douter de la volonté du président de la République de prendre, au moment opportun, un décret organisant les prochaines élections législatives.
In fine, il incombe au président Macky Sall de tirer tous les enseignements de ce scrutin lors de son prochain remaniement. Les électeurs ont exigé, à travers leur vote expressif du dimanche dernier, le sabrage de tous ces responsables qui ont fait long feu lors de ces échéances. Et cette volonté populaire ne fait que rejoindre cet axiome présidentiel qui postule que tout homme ou femme politique de son camp, nanti de tous les moyens financiers et matériels, qui perd dans sa localité, sera délesté de son poste de responsabilité. L’insomnie post-électorale risque d’être longue chez tous ces responsables qui n’ont, malheureusement, pas accompli ce pour quoi le chef de Bennoo les a investis au détriment des autres.
Le coup d’Etat au Burkina Faso montre une nouvelle fois, après le Mali et la Guinée, l’échec d’un gouvernement élu démocratiquement face aux jihadistes et au désarroi des populations
Libération |
Maria Malagardis |
Publication 26/01/2022
L’Afrique de l’Ouest serait-elle en train d’inventer un nouveau concept ? Celui du «coup d’Etat militaire populaire», qui peut certes paraître dérangeant. Mais après la prise du pouvoir par les militaires au Mali depuis 2020 puis en Guinée en septembre 2021, le coup d’état au Burkina Faso confirme que l’intrusion des hommes en treillis dans la vie politique civile bénéficie désormais, dans cette région tourmentée du continent, d’un indéniable soutien populaire.
Qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est plus la peur qui empêcherait les citoyens de descendre dans la rue pour s’opposer à ces changements de pouvoir, comme ce fut souvent le cas lors des 70 coups d’état qui ont interrompu des processus démocratiques en Afrique, entre 1958 et 2018. En 2015, les Burkinabè avaient d’ailleurs massivement envahi la capitale Ouagadougou pour mettre un terme à une tentative de coup d’état militaire, jugée cette fois-là illégitime.
Cinq ans et demi plus tard, lorsque des mutineries enflamment dimanche plusieurs casernes du pays, et que le président élu perd la main dès le lendemain, les seules manifestations spontanées visent à soutenir le renversement en cours. Pour le reste, la vie dans la capitale ne semblait pas, lundi, particulièrement affectée par le putsch visant à balayer le régime de Roch Marc Christian Kaboré, élu en 2015 et réélu en 2020.
Scandales de corruption et progression des jihadistes
Ancien homme du sérail, qui a accompli une grande partie de sa carrière politique sous le règne du président Blaise Compaoré, «Roch», comme l’appellent familièrement les Burkinabè, avait rompu avec son ancien mentor en janvier 2014 pour créer son propre parti. Quelques mois plus tard, en octobre, une révolution populaire chassait l’inamovible homme fort du pays, au pouvoir depuis 1987.