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21 juin 2025
NEUF SOLDATS SÉNÉGALAIS PORTÉS DISPARUS EN GAMBIE
Les neuf militaires "seraient probablement détenus en otage par le MFDC", selon l'armée dans un communiqué. "Les opérations se poursuivent pour les retrouver et sécuriser la zone", a-t-elle indiqué
Neuf soldats sénégalais de la mission ouest-africaine en Gambie sont portés disparus depuis lundi et présumés captifs de rebelles casamançais à la suite d'affrontements lors d'une opération contre le trafic de bois, a annoncé l'armée sénégalaise mardi.
Les neuf militaires "seraient probablement détenus en otage par le MFDC", la rébellion armée qui se bat bientôt 40 ans pour l'indépendance de la Casamance, une région du sud du Sénégal frontalière de la Gambie, a indiqué l'armée dans un communiqué. "Les opérations se poursuivent pour les retrouver et sécuriser la zone", a-t-elle indiqué.
L'armée sénégalaise a annoncé lundi la mort de deux de ses soldats, un sous-officier et un militaire du rang, dans des affrontements le même jour avec des rebelles présumés dans l'ouest de la Gambie, pays partiellement enclavé dans le Sénégal et qui abrite des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). "Au cours des affrontements consécutifs à une vigoureuse action militaire, un rebelle a trouvé la mort et trois autres ont été faits prisonniers", a indiqué l'armée mardi dans son communiqué.
Le précédent communiqué de l'armée lundi avait fait état de deux rebelles faits prisonniers. Ces affrontements avec les rebelles présumés sont survenus "dans le cadre d'une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment contre l'exploitation criminelle du bois sur la frange frontalière avec la Gambie", a-t-elle précisé mardi. "Durant les cinq derniers mois, 77 camions transportant illégalement du bois provenant du Sénégal ont été immobilisés par le détachement sénégalais déployé au sein de la Force internationale en Gambie", la Mission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest en Gambie (Ecomig), a-t-elle ajouté.
Des responsables locaux de Casamance et des écologistes dénoncent régulièrement l'implication, selon eux, de Gambiens et de responsables gambiens dans le trafic de bois en Casamance imputé aux rebelles du MFDC. Cinq militaires sénégalais avaient été capturés par des rebelles du MFDC en décembre 2011 lors d'une attaque contre un cantonnement militaire dans la localité de Kabeum, à 60 km au nord-ouest de Ziguinchor, principale ville de Casamance. Ils avaient été libérés en décembre 2012 à la suite d'une médiation de la communauté catholique Sant'Egidio.
La Casamance est le théâtre d'un des plus vieux conflits d'Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d'une marche en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l'économie, le conflit a persisté à basse intensité.
Le Sénégal s'emploie à normaliser la situation et a entrepris de réinstaller les déplacés. L'Ecomig a été instituée par l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao devant la crise politique née du refus de l'ex-président et dictateur Yahya Jammeh gambien de quitter le pouvoir après sa défaite à la présidentielle de décembre 2016. Yahya Jammeh a finalement été forcé à l'exil en janvier 2017 par les pressions internationales et l'entrée de troupes sénégalaises sur le sol gambien. Les forces sénégalaises fournissent l'essentiel des effectifs de l'Ecomig, de plusieurs centaines de soldats. Le mandat de l'Ecomig a été prolongé à plusieurs reprises.
LES COUACS DE LA CAN 2021
Avant son entame, des rumeurs avaient couru sur un nouveau report de la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Elles ont été démenties, mais menace sécuritaire, pandémie de Covid-19 et surtout bousculade meurtrière lundi mettent sous tension la CAN
Avant son entame, des rumeurs avaient couru sur un nouveau report de la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Elles ont été démenties, mais menace sécuritaire, pandémie de Covid-19 et surtout bousculade meurtrière lundi mettent sous tension la CAN qui se termine dans plus de dix jours.
Au moins huit morts et 38 blessés, c'est le dernier bilan de la tragique bousculade lundi soir devant le stade situé à Olembé dans les faubourgs de Yaoundé, avant le 8e remporté par le Cameroun contre les Comores (2-1).
Surnommée Paul Biya, en référence au président du pays, cette enceinte, la plus grande du pays avec 60 000 places avait été livrée avec trois années de retard, juste avant le début de la compétition, tandis que ses alentours n'étaient pas terminés.
"Sérieuses inquiétudes"
Fin novembre, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, avait écrit au ministre des Sports du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi, pour lui faire part de "sérieuses inquiétudes concernant l'organisation du tournoi".
Et ces inquiétudes concernaient notamment les abords du nouveau stade d'Olembé. Le quart de finale qui y était prévu dimanche sera finalement déplacé dans l'autre stade de Yaoundé.
La situation sanitaire
Le Cameroun, qui devait initialement organiser l'édition 2019 finalement délocalisée en Egypte, avait un adversaire de taille : la pandémie et le variant Omicron.
Si elle a jusqu'ici épargné l'hôte camerounais (ce qui a suscité les commentaires surpris et dubitatifs de certains adversaires), de nombreuses sélections ont été perturbées : le Sénégal, la Tunisie, le Burkina Faso, le Zimbabwe, le Cap-Vert, le Gabon (privé de sa star Pierre-Emerick Aubameyang)
Jusqu'à la situation paroxystique des Comores, qui ont dû jouer leur huitième de finale contre le Cameroun sans gardien de métier, avec dans les buts un arrière latéral...
Manque d'équité
Dans ce contexte, le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet a fustigé le manque d'équité dans le traitement des équipes.
"Six joueurs dorment dans la même chambre, avec le même sanitaire, la même douche", et "seuls deux, trois membres du staff ont une chambre, les autres dorment à deux dans le même lit, au temps du Covid-19", a décrit le Belge.
Quant au milieu des Comores, Youssouf M'Changama, il a dénoncé "le manque d'éthique" après l'élimination de son équipe au terme d'un match héroïque malgré les circonstances (2-1).
Menace sécuritaire
Les séparatistes anglophones à l'Ouest, les djihadistes de Boko Haram au Nord : c'est dans un contexte sécuritaire tendu que s'est ouverte la CAN organisée dans un pays en situation de guerre sur une partie de son territoire.
Avant l'ouverture de la compétition-reine du football africain, des rebelles indépendantistes avaient menacé de s'en prendre aux équipes qui jouent à Limbé et s'entraînent à Buea, dans l'Ouest.
Et le 12 janvier, à Buea, des tirs entre militaires et des hommes armés ont fait des blessés, les autorités locales évoquant des "incidents sporadiques" qui n'ont pas été revendiqués.
La pelouse de Douala
La bourde du gardien ivoirien Badra Ali Sangaré contre la Sierra Leone (2-2) a fait le bonheur des réseaux sociaux. Mais pour de nombreux observateurs, elle est notamment imputable à l'état de la pelouse du stade de Douala, si désastreux que des rumeurs, démenties, ont circulé sur une délocalisation des rencontres prévues dans ce stade, où l'Algérie, tenante du titre, a notamment disputé ses matches de poules.
Construit pour l'occasion, le stade de Japoma, l'un des deux plus grands de la compétition (50 000 places), souffre de la forte humidité de la région, de la chaleur et du manque de lumière.
Un arbitrage qui fait parler
La phrase "Un match dure 90 minutes" est un classique de la langue de bois des footballeurs. Un classique que l'arbitre de Tunisie-Mali (0-1) Janny Sikazwe, a fait mentir en sifflant prématurément la fin du match. Les images ont fait le tour du monde pendant que la presse tunisienne s'étranglait : "Honte", "farce", "mascarade".
Un épisode "plus que mauvais pour l'image du tournoi", selon Patrice Neveu, sélectionneur du Gabon. "L'image de la CAN ne dépend pas des Camerounais", "ils ne sont pas responsables de l'arbitre, il faut demander à Patrice Motsepe", le patron du football africain, a réagi la légende des gardiens de but camerounais, Joseph-Antoine Bell.
Dans des conditions très difficiles (35°C et 65% d'humidité), l'arbitre a en fait souffert d'une insolation.
LES PUTSCHISTES DU BURKINA FASO CÉLÉBRÉS À OUAGADOUGOU
"Vive l'armée", "Vous êtes des héros": des centaines de personnes favorables au putsch militaire qui a renversé le président Roch Kaboré au Burkina Faso, ont manifesté mardi à Ouagadougou, certains adressant des messages hostiles à la France
A grands coups de klaxons, de sifflets et de vuvuzelas, les manifestants se sont massés sur la place de la Nation, au coeur de la capitale burkinabè, pour célébrer les nouveaux hommes forts du pays.
Des posters du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, leader des putschistes, étaient même vendus sur place.
"Nous avions demandé à plusieurs occasions le départ du président Kaboré qui n’a pas entendu cet appel.L’armée nous a entendu et compris", se réjouissait Lassane Ouedraogo, un manifestant de 43 ans et militant de la société civile.
"Pour nous ce n’est pas un coup d’Etat.C’est une libération de notre pays qui était dirigé par des incompétents", renchérit Julienne Traoré, une enseignante de 30 ans.
Ces dernières semaines, des manifestants étaient plusieurs fois descendus dans les rues pour critiquer "l'inaction" de l'exécutif face aux attaques jihadistes qui endeuillent quasi quotidiennement le pays.
Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Kaboré en 2015, "le pays n'a fait que sombrer et il était temps de mettre fin à cette catastrophe", assure Mamadou Drabo, membre du mouvement de la société civile Sauvons le Burkina Faso.
- Drapeaux malien et russe-
Aucun dispositif sécuritaire n’était visible mardi sur la place de la Nation, ce qui tranche avec les regroupements des semaines passées où les manifestants étaient dispersés sans ménagement par la police anti-émeutes.
"Les militaires ne sont pas suffisamment armés pour lutter contre le terrorisme.Maintenant qu'ils ont pris le pouvoir, ils sauront comment outiller les soldats pour récupérer l'ensemble du territoire", espère Mamadou Drabo.
Des manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "A bas la France, à bas la Cédéao", la Communauté des Etats ouest-africains.
La Cédéao est plus particulièrement dans le viseur d'une partie des populations sahéliennes depuis qu'elle imposé au Mali le 9 janvier des sanctions soutenues par la France.
Mardi, la Cédéao a "fermement" condamné "le coup d'Etat militaire" au Burkina Faso et "la démission" du président Kaboré "obtenue sous la menance, l'intimidation et la pression des militaires".
Certains manifestants brandissaient également des drapeaux malien et russe, appelant à une coopération avec Moscou comme le régime militaire de Bamako le fait depuis plusieurs mois.
"A la communauté internationale, nous demandons de respecter la volonté du peuple qui a été parachevée par l’armée.Sanctionner l’armée, c’est sanctionner le peuple burkinabè", prévient Lassane Ouedraogo.
Les soldats qui allaient et venaient dans le camp Guillaume Ouedraogo en face de la place de la Nation, étaient acclamés par des cris de joie.
Le camp fait partie des casernes où des soldats se sont mutinés, tirant des coups de feu pendant des heures dimanche, point de départ des évènements qui ont abouti au coup d'Etat.
"Merci à l’armée", "vous êtes des héros", pouvait-on entendre dans la foule.
Déjà lundi, des habitants de Ouagadougou s'étaient spontanément rassemblés, dans la soirée, après l'annonce du coup d'Etat pour célébrer les nouveaux leaders du pays.
LIEUTENANT-COLONEL DAMIBA, CHEF DES PUTSCHISTES BURKINABÈ, STRATÈGE ET ÉCRIVAIN
Le nouvel homme fort du Burkina Faso, président de la junte qui a pris le pouvoir lundi à Ouagadougou, est un soldat de terrain spécialiste de la lutte contre les jihadistes, qu'il a combattus dans leurs bastions du nord et de l'est
Agé de 41 ans, il est aussi l'auteur d'un livre intitulé "Armées ouest-africaines et terrorisme: réponses incertaines ?", dans lequel il se montre critique envers les politiques anti-jihadistes menées dans une région frappée de plein fouet par les groupes armés liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique.
Lundi, il faisait partie du groupe de militaires en uniforme qui ont annoncé à la télévision nationale avoir pris le pouvoir et dissout les institutions du pays, mais il n'a pas pris la parole, laissant ce soin au capitaine Sidsore Kader Ouédraogo.
Le communiqué lu par ce dernier était cependant signé de sa main, en tant que président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), la junte qui dirige désormais le Burkina.
Il y dénonce en particulier "la dégradation continue de la situation sécuritaire, qui menace les fondements mêmes de notre nation" et "l'incapacité manifeste du pouvoir" du président Roch Marc Christian Kaboré "à unir les Burkinabé pour faire face efficacement à la situation".
"C'est l'exemple d'un bon militaire, un bon commandant rigoureux qui est monté aux fronts avec ses hommes", selon une source militaire qui salue son "dévouement".
Il a été formé à l'Académie militaire Georges Namoano de Po, dans le sud du Burkina Faso, dont la majorité a servi au sein du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) l'ex-garde rapprochée de Blaise Compaoré, président renversé en 2014 après une vague de manifestations.
- "Des choses dans la tête" -
Le lieutenant-colonel d'infanterie Damiba a lui-même été commandant de compagnie au RSP de 2003 à 2011, ce qui ne l'avait empêché de s'opposer à la tentative de coup d'Etat de 2015 contre les autorités de transition d'alors, fomentée par le général Gilbert Diendéré, proche de Blaise Compaoré.
C'est en tant que chef de corps de régiment qu'il a eu le plus combattre les groupes armés jihadistes du pays de 2019 à 2021.
Après le massacre en novembre 2021 à Inata (nord) de 53 gendarmes laissés à eux-même, qui avait provoqué un électrochoc au sein des forces armées, il a été nommé commandant à Ouagadougou de la 3e zone militaire couvrant l'est du pays, à la faveur d'un vaste changement des chefs militaires opéré par le président Kaboré.
Le nouvel homme fort du Burkina est également diplômé de l'école militaire de Paris.
"Il fait partie des élites mais a obtenu des résultats sur le terrain, il a dirigé et commandé un certain nombre d’unités", estime l'analyste politique burkinabè Oumarou Paul Koalaga qui ajoute: "Ce sont des officiers avec des choses dans la tête".
Selon les Editions des 3 colonnes qui ont publié son livre en juin 2021, le lieutenant-colonel Damiba est aussi "titulaire d'un master 2 en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris", ainsi que "d'une certification d'expert de la défense en management, commandement et stratégie".
Les 3 colonnes indiquent dans leur présentation de son ouvrage, qu'il y "livre son analyse aussi bien sur les particularités du terrorisme ouest-africain, que sur les réponses apportées par les armées de la région avant de porter un jugement critique sur les éléments rédhibitoires des approches actuelles".
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LES LIONS EN QUART DE LA CAN
Le Sénégal s'est difficilement qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations en éliminant le Cap-Vert, pourtant réduit à neuf à la suite de deux exclusions, (2-0) mardi à Bafoussam
Le Sénégal s'est difficilement qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations en éliminant le Cap-Vert, pourtant réduit à neuf à la suite de deux exclusions, (2-0) mardi à Bafoussam.
Un but de Sadio Mané (63e) puis un contre assassin de Bamba Dieng en toute fin de match (90e+2) ont suffi à assurer la présence des Sénégalais en quart, où ils croiseront la route du Mali ou de la Guinée équatoriale.
MERCY SHIPS BIENTOT DE RETOUR AU SENEGAL
Mercy Ships va revenir au Sénégal. La flotte américaine est attendue dans la capitale sénégalaise en ce début de l’année 2022.
Mercy Ships va revenir au Sénégal. La flotte américaine est attendue dans la capitale sénégalaise en ce début de l’année 2022. Après avoir quitté le Sénégal en mars 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, les professionnels bénévoles de Mercy Ships s’honorent de s’associer au ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal en proposant une intervention chirurgicale immédiate aux populations. Mercy Ships compte également partager des ressources et des formations pour le renforcement de capacité des professionnels de santé du Sénégal.
Organisation caritative internationale, Mercy Ships utilise des navires-hôpitaux pour apporter espoir et guérison aux nations qui construisent des systèmes de santé plus solides. Sa collaboration avec l’Etat du Sénégal vise à accompagner le pays et à soutenir le volet santé de sa stratégie existante « Sénégal émergent ».
Pour son retour annoncé sur le terrain, Mercy Ships 2022 se concentrera sur le service aux patients qui ont déjà été sélectionnés pour subir une intervention chirurgicale. Ces patients vivent dans les 14 régions du Sénégal. En collaboration avec les professionnels de la santé locaux, le dépistage des patients a commencé avant l’arrivée de l’Africa Mercy. Des politiques et des exigences en matière de vaccination sont en place, permettant à Mercy Ships d’opérer de manière sûre et responsable tout en offrant une chirurgie qui transforme la vie de ceux qui en ont le plus besoin.
L'ALGERIE AU SECOURT DU MALI
L’Algérie annonce avoir envoyé lundi au Mali une aide alimentaire composée de 108 tonnes de nourriture et 400.000 doses de vaccin anti-COVID-19, dans un contexte où ce pays fait face à des sanctions financières et économiques imposées par la CEDEAO
Dakar, 25 jan (APS) - L’Algérie annonce avoir envoyé lundi au Mali une aide alimentaire composée de 108 tonnes de nourriture et 400.000 doses de vaccin anti-COVID-19, dans un contexte où ce pays fait face à des sanctions financières et économiques imposées par la CEDEAO, dont le gel de ses avoirs à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Les dirigeants des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont pris ces mesures en guise de protestation contre la décision annoncée par les militaires maliens d’assurer une transition de cinq ans avant de remettre le pouvoir à un gouvernement dirigé par les civils.
La junte, au pouvoir depuis mai 2021, a dénoncé les sanctions de la CEDEAO, les qualifiant d’"illégales et illégitimes" et tente depuis de les contourner en se tournant vers la Mauritanie et l’Algérie notamment, avec lesquels le Mali fait partie du G5 Sahel.
Dans ce cadre, une aide humanitaire composée de 108 tonnes de denrées alimentaires et de 400.000 doses de vaccin anti-COVID-19 a été envoyée lundi par l’Algérie au profit du Mali, a indiqué le ministère algérien de la Défense nationale dans un communiqué cité par l’agence Chine nouvelle.
"Acheminée à bord d’avions cargo de l’armée de l’air algérienne, cette opération constitue la première phase de cette aide humanitaire, don du Croissant rouge algérien au Croissant rouge malien, qui a vu l’envoi de 23 tonnes de nourriture et 300.000 doses de vaccin anti-COVID-19", rapporte ce média.
Il ajoute que cet élan de solidarité vise à "renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux peuples frères algérien et malien".
Chine nouvelle signale que ce n’est pas la première fois que l’Algérie témoigne de sa solidarité et de sa générosité envers le Mali.
En pleine crise sanitaire de COVID-19, rappelle l’agence publique chinoise, une aide composée de 90 tonnes de denrées alimentaires et de produits de protection contre le coronavirus, a été acheminée vers Bamako en juin 2020.
BOUSCULADE A BAFOUSSAM, PAUL BIYA VEUT DES REPONSES
Le président camerounais, Paul Biya, a ordonné mardi l’ouverture d’une enquête sur la bousculade à l’origine de la mort d’au moins huit personnes au stade d’Olembé, à Yaoundé, lundi soir.
Bafoussam, 25 jan (APS) - Le président camerounais, Paul Biya, a ordonné mardi l’ouverture d’une enquête sur la bousculade à l’origine de la mort d’au moins huit personnes au stade d’Olembé, à Yaoundé, lundi soir.
Le drame est survenu avant le match Cameroun-Comores des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations.
Le gouvernement camerounais a signalé la mort de huit morts au moins. Trente-huit personnes ont été blessées, et sept d’entre elles sont un état grave.
Selon les médias camerounais, la bousculade est survenue lorsque des supporters se sont rassemblés pour passer les contrôles de test Covid-19.
La Confédération africaine de football a, elle aussi, annoncé l’ouverture d’une enquête.
LOCALES 2022, BENNO BOKK YAAKAAR RAFLE LES SIEGES A GOSSAS
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a obtenu 30 des 40 sièges du conseil départemental de Gossas (centre), a appris l’APS de la commission départementale de recensement des votes.
Fatick, 25 jan (APS) – La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a obtenu 30 des 40 sièges du conseil départemental de Gossas (centre), a appris l’APS de la commission départementale de recensement des votes.
Dix-huit conseillers de BBY ont été élus au scrutin majoritaire, les 12 autres au scrutin proportionnel, selon les résultats provisoires publiés par ladite commission.
Le Parti socialiste, Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi se partagent les 10 sièges restants.
Benno Bokk Yaakaar a obtenu 14.226 voix, sur un total de 27.218.
Selon la commission départementale de recensement des votes, 26.836 suffrages ont été valablement exprimés, contre 382 bulletins nuls.
La liste du Parti socialiste, arrivée deuxième avec 7.790 voix, obtient six conseillers.
Avec 2.700 voix, la coalition Wallu Sénégal remporte deux sièges. Les deux sièges restants reviennent à la coalition Yewwi Askan Wi, qui a obtenu 1.950 voix.
Quatre listes ont pris part à l’élection du conseil départemental de Gossas : BBY, Wallu Sénégal, Yewwi Askan Wi et le Parti socialiste.
L'ESSOR DU MMA AU SÉNÉGAL
L'engouement est fort chez les jeunes, qui y voient aussi un moyen de gagner davantage d'argent qu'avec la lutte traditionnelle
Les MMA, c’est-à-dire les Arts martiaux mixtes, se développent de plus en plus au Sénégal, pays historique de lutteurs traditionnels. L'engouement est fort chez les jeunes, qui y voient aussi un moyen de gagner davantage d'argent qu'avec la lutte traditionnelle. Mais ce sport de combat a encore du mal à se structurer.