KEEMTAAN GI - LE ROI EST NU !
Comme ils peuvent paraitre pathétiques et niais. Vous les avez vus hier avec leurs mines patibulaires essayer de nous endormir avec leurs exégèses tirées par les cheveux. Plutôt que de la fermer et faire profil bas, ils viennent nous conter des bobards. Comme quoi, ils sont sortis victorieux des consultations de dimanche dernier. Et ils le disent avec un sérieux qui frise le crétinisme. Un autre est venu nous présenter un commentaire tellement embrouillé que l’on se demande s’il n’a pas perdu la tête durant la longue soirée du dimanche. Les mêmes qui murmurent à l’oreille du Chef, le poussent à creuser sa propre tombe. Ils lui disent qu’il a toujours la confiance du peuple. Il est le plus beau. C’est un génie. Un visionnaire. Et quoi d’autre encore ? C’est à croire qu’ils souffrent de cécité. Des évènements de mars de l’année dernière, ils n’ont apparemment rien appris ni retenu. Même quand leur chef disait avoir compris sa jeunesse, eux, ils étaient dans leurs bulles. Ils ignorent encore que ce qui s’est passé dimanche dernier constitue une prolongation des évènements de mars. C’est un signal fort envoyé à leur Champion qui doit sortir de son long sommeil. « Pour 2024, Macky s’est mis hors course tout seul, comme un grand », ainsi parlait l’écrivain Boubacar Boris Diop en mars dernier. La défaite de son armée mexicaine et de ses mercenaires doit lui ôter définitivement de la tête toute idée de penser à un troisième mandat. Malgré l’argent déversé dans la campagne par les différents candidats de sa coalition, le peuple des villes lui a tourné le dos. C’est ça le résultat sorti des urnes. Lui trouver maintenant des explications autres que celle-ci, c’est le pousser dans la fosse aux lions. En langage moins diplomatique que celui de ses flagorneurs qui s’évertuent gauchement à cacher sa nudité, nous dirons que le peuple des villes l’a vomi. KACCOOR BI
GAMBIE DEUX SOLDATS SÉNÉGALAIS TUÉS DANS UN ACCROCHAGE AVEC DES REBELLES DU MFDC
Deux soldats sénégalais ont trouvé hier la mort en Gambie lors d’un accrochage avec des rebelles du MFDC. L’incident est survenu hier lors d’une attaque rebelle contre le 5ème détachement sénégalais de la Mission de la Cedeao déployé en Gambie, selon un communiqué de presse de la DIRPA. « Lors d’une action de sécurisation, au sud de Bwiam en Gambie, ce lundi 24 Janvier 2022, aux environs de 10 heures, une patrouille militaire de DETSEN5/MICEGA a essuyé des coups de feu tirés par des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC), d’un volume estimé à deux groupes de combat, à bord d’un camion transportant du bois. La perte initiale d’un sous-officier et d’un militaire de rang, mortellement atteints est à déplorer. Après une poursuite et une riposte énergétique de nos hommes, un rebelle armé d’un fusil d’assaut kalachnikov a été tué et deux autres faits prisonniers. Des renforts ont été acheminés sur la zone pour la sécuriser. Les opérations se poursuivent. Les dispositions idoines ont d’ores et déjà été prises pour apporter tout le soutien nécessaire à la famille des défunts » souligne le communiqué de la DIRPA.
LOCALES BBY AFFIRME AVOIR GAGNÉ MASSIVEMENT LES ÉLECTIONS…
La coalition Benno Bokk Yakkar s’est vivement félicitée d’avoir gagné massivement les élections locales de ce 23 janvier. A travers une conférence de presse organisée hier, les dirigeants de BBY d’indiquer qu’en l’état actuel des grandes tendances des résultats du scrutin du dimanche 23 janvier 2022, il ressort clairement et de façon irréfutable que la coalition BBY gagne massivement ces élections. Ils présentent un tableau pour montrer que sur les 14 régions, 10 sont sous contrôle BBY. Sur 46 départements, 32 ont été gagnés par la coalition et les tendances dans 7 départements, soit 39 départements sur les 46 que compte le pays. 10 capitales régionales ont été gagnées, 4 perdues (Ziguinchor, Dakar, Diourbel et Kaolack). Selon toutes les remontées d’informations en cours, la coalition Benno Bokk Yaakaar gagne très grande majorité des communes à travers le pays selon El Hadji Hamidou Kassé.
…ET RÉCUSE TOUTE DÉFERLANTE DE L’OPPOSITION
A la lumière de ces faits, les dirigeants de BBY démontent une supposée déferlante de l’opposition. BBY conserve intacte sa majorité nette à l’échelle nationale. « Certes, nous avions un double objectif de conquête de Dakar et de Ziguinchor qui n’a pas abouti. Pour autant, nous n’avons pas perdu ces deux mairies de ville pour la bonne et simple que BBY ne les gérait pas. On ne perd que ce que l’on détient ! Toute autre considération relève de la désinformation et d’une tentative d’intoxication de l’opinion publique. Toutes les collectivités territoriales étant égales en dignité, par excellence, nous analyserons sans complaisance nos contreperformances pour affiner notre stratégie de conquête et ou de reconquête. Précisément, nous ferons l’effort de comprendre davantage le sens du vote, pour apporter des réponses appropriées en vue des prochaines échéances » soulignent les dirigeants de BBY. Par ailleurs, ajoutent-ils, « le scrutin du dimanche confirme éloquemment la vitalité de la démocratie sénégalaise et la fiabilité de notre système électoral. En effet, nous pouvons saluer, avec fierté la bonne tenue des élections qui ont été démocratiques, libres et transparentes. Enfin, nous félicitons tous les acteurs qui, par leurs contributions, ont permis l’organisation du scrutin, dans le calme et la sérénité. Il est de notre responsabilité collective de contribuer à la consolidation de notre système électoral ».
FARBA NGOM FAIT PERDRE BBY À DIEUPPEUL, AUX HLM ET À NGUIDJILONE !
Quel point commun entre Aboubacar Sedikh Bèye, Pape Seck et Sada Ndiaye, tous trois candidats de Benno Bokk Yaakar aux élections locales de dimanche dernier respectivement à Dieuppeul-Derklé, aux Hlm et à Nguidjilone ? Eh bien, ils ont tous perdu du fait de Farba Ngom ! En effet, sans les listes parallèles parrainées par le Griot du Président, ils seraient tous sans doute aujourd’hui maires. Or, le tout-puissant maître des Agnam et gardien du Titre Foncier du Président a soutenu contre eux les listes de son frère Birane Ngom à Dieuppeul-Derklé, de son beau-frère Cheikh Mbaye aux Hlm et de son oncle à Nguidjilone en les dotant d’importants moyens financiers. A l’arrivée, et au décompte, il est apparu qu’il a manqué au Dg du Port les voix récoltées par le frère de Farba pour gagner à Dieuppeul. Même topo pour Pape Seck, le maire sortant des Hlm et aussi pour Sada Ndiaye à Nguidjilone. Dans cette dernière localité, c’est moins grave puisque l’oncle de Farba a gagné contre le candidat officiel de Benno, certes, mais il soutient le président de la République ! Ce qui est fort différent de ce qui s’est passé à Dieuppeul et aux Hlm où le Griot du président a favorisé l’élection de maires Yewwi Askan Wi ! Pour quelqu’un qui menaçait le ministre de la Justice des foudres de l’enfer pour, selon lui, parrainer des listes parallèles…
COMMUNE DE NIANDANE EL HADJI MALICK GAYE, DG DE L’AGETIP GAGNE AVEC 95% DES VOIX
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, El Hadj Malick Gaye a remporté les élections locales à Niandane, dans le département de Podor, selon les chiffres provisoires. Suite au dépouillement des suffrages valablement exprimés dans les sept bureaux de la commune, les voix ont tourné en faveur du Directeur général de l’AGETIP. Globalement, Benno Bokk Yakaar est sortie avec 2434 voix, soit un taux de 95 % des voix. Elle est suivie de Yewwi Askan wi avec 244 voix. Pour le scrutin départemental la coalition Benno Bokk Yaakaar a également largement remporté la victoire dans la commune de Niandane avec 2506 voix, suivie de Yewwi Askan wi avec 172 voix, selon les dernières informations.
CARNAVAL MADIBA
Ambiance carnavalesque hier dans la commune de Guédé Village. La caravane du vainqueur de l’élection à la mairie, Oumar Baba BA, a sillonné longuement quelques localités de la zone après le tour nocturne qui avait suivi jusqu’au petit matin, la proclamation des résultats par les bureaux de vote. A Mboyo, où la liste Madiba a remporté tous les bureaux de vote, ce fut l’apothéose avec la représentante de Madiba, Aïssatou Ibrahima LY qui y a accueilli en grande pompe son leader à la tête d’un cortège impressionnant. De retour à Mbantou, la cour de la maison du nouveau maire, noire de monde jubilant comme un jour de finale de coupe d’Afrique a célébré son champion Barou avec le tube fétiche chanté par Ousmane Camara et d’autres artistes qui ont transformé le terrain de foot du village de Mbantou en une vaste salle de concert à ciel ouvert.
PIKINE OUEST PAPE GORGUI NDONG LAMINÉ PAR CHEIKH DIOP DE YAW
Pape Gorgui Ndong de BBY a été laminé à Pikine Ouest par Cheikh Diop de la coalition Yewwi Askan Wi. L’ancien ministre, après 7 ans à la tête de la commune de Pikine Ouest, va céder son fauteuil. Il n’a pas été épargné par la Bérézina de YAW. Son tombeur se nomme Cheikh Diop, tête de liste de la coalition qui est soutenue par Maguèye Seck, candidat à la ville de Pikine. Dans le centre de vote de Kabirou Mbodj par exemple, les résultats dans le bureau de vote 1 mettent la coalition Yewwi Askan Wi devant avec 127 voix contre 60 pour Benno. Dans le bureau de vote numéro 3, Yewwi a 119 et Benno 71. Dans les bureaux de vote 4, 6 et 8, la coalition Yewwi Askan Wi totalise 325 voix contre 159 pour la coalition présidentielle qui avait à sa tête Pape Gorgui Ndong...
PATTE D’OIE MAIMOUNA DIÈYE DE YAW BALAIE BANDA DIOP
Le vent de YAW a aussi balayé le maire sortant de la Patte d’Oie Banda Dièye. Ce dernier a perdu son fauteuil au profit de la candidate de la coalition Yewwi Askan Wi et, par ailleurs, présidente du mouvement des femmes ‘Jigueeni Pastef’, Maïmouna Dièye. Cette dernière qui n’a pas eu d’énormes difficultés pour se débarrasser du maire Banda Diop, dira que «le peuple est bien conscient des enjeux de développement pour faire le choix judicieux». Après les résultats issus des différents centres de vote et qui ont conforté la coalition Yewwi Askan Wi dans la commune, Maïmouna Dieye est bien en pole position de cette commune qui la voit évoluer depuis 1973 écrit DakarActu.
ÉLECTIONS COMMUNALE ET DÉPARTEMENTAL DE MBOURCHEIKH ISSA SALL NOUVEAU PATRON DE LA COMMUNE
Les élections locales Mbour ont livré leurs premiers secrets. Dans la commune de Mbour, la surprise est venue de Cheikh Issa Sall, le patron de l’Agence de développement municipal (ADM), tête de liste majoritaire de Benno Bokk Yakaar qui a pris le meilleur sur ses neufs concurrents avec 17 738 suffrages valablement exprimés sur 46354 inscrits. Soit un taux de 38,07 %. Il est suivi par le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi, Me Abdoulaye Tall, qui totalise 11589 suffrages soit 24,56% des votes. Lu Jot Yomb, la coalition dirigée par Oumar Sy, le patron de EGBOS est provisoirement 3ème avec 6400 voix soit 13,73% des votes. El Hadji Fallou Sylla, le maire sortant, tête de liste majoritaire de la coalition du Parti socialiste se retrouve, pour le moment 4ème avec seulement 5443 des suffrages soit 11,65%. Il est suivi respectivement par Walu Sénégal (1797 voix, 3,84%), Dekkal Yakaar (1306 voix, 2,75%), Disso Djafar (665 voix, 1,43%), MPD/Liguey (496 voix, 1,05%),
BOKK GUIS GUIS (483 VOIX, 1,02%) ET RV/RÉEWUM NGOR FERME LA MARCHE (437 VOIX, 0,93%).
Pour les autres communes du département, il faut savoir que les maires sortants Ousmane Gueye à Saly, Thierno Diagne à Sindia, Pape Diouf à Nguékokh, Mansour Thiandoum à Popenguine, Oumar Youm à Thiadiaye, Maguette Sene à Malicounda, Serigne Gueye Diop à Sandiara et Mamadou Mbengue à Ngaparou ont été reconduits. D’autre part, Thérèse Faye à Ndiaganiao, Daouda Tine à Fissel, Abdou Ndour à Sessene, Alpha Sall à Nguéniène, Saliou Diouf à la Somone), Sophie Gladyma à Joal et l’incontournable Mamadou Ndione, nouvelle coqueluche du département de Mbour sont les nouveaux maires. En ce qui concerne le Conseil départemental de Mbour, Saliou Samb, le patron de la SIRN et tête de liste de BBY rempile.
LE MALI EXIGE LE RETRAIT DES FORCES SPÉCIALES DANOISES DE SON SOL
La junte au pouvoir à Bamako a demandé lundi au Danemark de retirer "immédiatement" la centaine de soldats arrivés récemment dans le pays pour participer au groupement européen de forces spéciales Takuba initié par la France
La junte au pouvoir au Mali a demandé lundi au Danemark de retirer "immédiatement" la centaine de soldats arrivés récemment dans le pays en crise pour participer au groupement européen de forces spéciales Takuba initié par la France.
Le gouvernement malien dominé par les militaires arrivés au pouvoir à la faveur d'un putsch en août 2020 a indiqué dans un communiqué lu à la télévsion nationale et publié sur les réseaux sociaux que "ce déploiement est intervenu sans son consentement".
Le Danemark a annoncé la semaine passée l'arrivée au Mali de 90 hommes, majoritairement des soldats d'élite et des chirurgiens militaires, censés participer au sein de Takuba à la protection des civils contre les jihadistes dans la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger) et être basés à Ménaka (est du Mali).
Regroupement de forces spéciales européennes destiné à accompagner les soldats maliens au combat face aux jihadistes, la task force Takuba a été lancée en mars 2020 à l'initiative de la France pour partager le fardeau avec les partenaires européens.
Exceptionnelle dans le contexte de crise sécuritaire et politique qui ébranle le Mali depuis des années, la demande de retrait de ce contingent danois survient en plein bras de fer entre la junte et une partie de la communauté internationale qui entend la voir tenir son engagement à rendre le pouvoir aux civils dans un avenir proche. Les relations avec la France en particulier se sont sévèrement détériorées.
LA CAN ENDEUILLÉE
Un mouvement de foule a eu lieu en marge du 8e de finale entre le Cameroun et les Comores, ce lundi à Yaoundé (2-1). La fédération camerounaise a confirmé cet incident survenu à l'extérieur du stade d’Olembe. Au moins huit personnes sont décédées
Une bousculade a fait huit morts et une cinquantaine de blessés lundi soir devant un stade de Yaoundé, avant un match de Coupe d'Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores, selon les autorités.
"Huit décès sont enregistrés", dont celui d'un enfant, a indiqué le ministère dans un rapport que s'est procuré l'AFP.Un premier bilan fourni plus tôt par la télévision publique camerounaise faisait état d'une "demi-douzaine de morts et des dizaines de blessés".
Selon le ministère de la Santé, la bousculade s'est produite à l'entrée sud du stade d'Olembé à Yaoundé.Les victimes ont été "immédiatement transportées" à bord d'ambulances mais "le trafic routier intense, a ralenti le transport", selon le rapport.
Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours à l'extérieur du stade, au moment du contrôle du pass sanitaire, selon le ministère de la Santé.
Le nourrisson, "immédiatement extirpé et conduit à l'hôpital général de Yaoundé" se trouve dans un état "médicalement stable", a précisé le ministère.
Selon les autorités sanitaires, une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux personnes polytraumatisées et deux autres souffrant de traumatismes crâniens.
La CAF, qui organise la compétition phare du continent, a dépêché son secrétaire général "au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé", selon un communiqué.
"La CAF enquête actuellement sur la situation afin d'obtenir plus de détails sur ces incidents", a poursuivi la Confédération.
Cette tragédie a eu lieu avant le match de huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, au cours duquel le Cameroun a battu les Comores 2-1.
Quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre, il n'y avait plus de trace de la bousculade aux abords du stade, a constaté un journaliste de l'AFP.
La confédération africaine de football (CAF) tiendra mardi matin à 09H30 (08H30 GMT) une "réunion de crise" avec le Comité d'organisation de la CAN, dédiée exclusivement aux questions de sécurité dans les stades, a déclaré à l'AFP une source proche de la CAF.
- Jauge de 80% -
Le stade d'Olembé, d'une capacité de 60.000 places, a été spécialement construit pour la CAN.Pour éviter la propagation du coronavirus, une jauge de remplissage des stades à 60% avait été instaurée, augmentée à 80% quand jouent les Lions indomptables, les joueurs de l'équipe nationale du Cameroun.
Avant cet accident, des tragédies similaires ont endeuillé le monde du football en Afrique ces dernières années.
Ainsi, le 15 juillet 2017, huit personnes avaient été tuées et des centaines blessées dans un mouvement de foule au stade Demba Diop de Dakar, après des échauffourées entre supporteurs lors de la finale de la Coupe de la Ligue.
Le 11 avril 2001, 43 personnes étaient mortes quand des milliers de supporteurs sans billet avaient forcé l'entrée du stade Ellis Park, déjà plein à craquer, à Johannesburg en Afrique du Sud.
La même année, le 10 mai 2001, 126 personnes avaient péri à Accra au Ghana pendant des affrontements entre supporteurs.La police avait tiré des gaz lacrymogènes et les spectateurs, voulant s'enfuir, avaient trouvé les portes du stade fermées.
Le bilan le plus dramatique pour ce type de tragédie dans le monde avait été enregistré au stade Nacional de Lima en mai 1964, lorsqu'un but refusé lors du match qualificatif pour les jeux Olympiques opposant le Pérou à l'Argentine, avait provoqué une bagarre générale et un mouvement de foule dans les tribunes, faisant 320 morts et un millier de blessés.
Il s'agit par ailleurs du deuxième accident grave au Cameroun en moins d'une semaine.Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie d'origine accidentelle provoqué par des feux d'artifice avait tué au moins 16 personnes dans une discothèque d'un quartier huppé de Yaoundé.
BBY REVENDIQUE LA VICTOIRE AUX LOCALES
"En l’état actuel des grandes tendances, il ressort clairement et de façon irréfutable que la coalition gagne massivement ces élections. Sur 43 départements, nous en avons remporté 32’’, a déclaré le chargé de communication de Benno, El Hadji Hamidou Kass
La coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité) compte analyser ’’sans complaisance ses contreperformances" aux élections territoriales de dimanche pour "affiner sa stratégie de quête et/ou de reconquête", a annoncé, lundi, son chargé de communication, El Hadji Hamidou Kassé.
’’Toutes les collectivités territoriales étant d’égale dignité par excellence, nous analyserons sans complaisance nos contreperformances pour affiner notre stratégie de quête et/ou de reconquête’’, a-t-il dit lors d’un point de presse organisé au lendemain des élections territoriales marquées par une percée de l’opposition, d’après des tendances encore officieuses.
Kassé intervenait en présence des ministres Abdoulaye Diouf Sarr et de Zahra Iyane Thiam qui ont tous les deux perdu les élections respectivement à Dakar (Ville) et à la Sicap Liberté.
La coalition présidentielle promet de faire l’effort ’’de comprendre d’avantage le sens du vote de dimanche pour apporter des réponses appropriées en vue des prochaines échéances’’.
Pour Benno Bokk Yaakaar, "le scrutin de dimanche confirme éloquemment la vitalité de la démocratie sénégalaise et la fiabilité de notre système électoral".
’’En l’état actuel des grandes tendances des résultats du dimanche 23 janvier 2022, il ressort clairement et de façon irréfutable que la coalition BBY gagne massivement ces élections. Sur 43 départements, nous en avons remporté 32’’, a déclaré Kassé.
Selon lui, dix des quatorze régions ont été remportées par leur coalition, rappelant qu’elle en a perdu quatre que sont Dakar, Diourbel, Kaolack et Ziguinchor.
Pour les communes, il souligne que Benno gagne une très grande majorité des municipalités à travers le pays, soutenant qu’à la lumière de ses faits, ’’BBY conserve son hégémonie à l’échelle nationale’’.
La majorité a perdu plusieurs grandes communes dans la région de Dakar dont Guédiawaye, Keur Massar et Rufisque. Dans les régions également, elle a été battue par d’autres coalitions dont Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, comme à Ziguinchor et Diourbel.
BURKINA FASO, L’OCI EXHORTE LES MILITAIRES À PRIVILÉGIER L’ESPRIT DU DIALOGUE
Le Secrétariat général de l’Organisation de coopération islamique (OCI) appelle au calme au Burkina Faso où la situation reste toujours confuse et exhorte les militaires à ’’privilégier l’esprit du dialogue’’.
Dakar, 24 jan (APS) - Le Secrétariat général de l’Organisation de coopération islamique (OCI) appelle au calme au Burkina Faso où la situation reste toujours confuse et exhorte les militaires à ’’privilégier l’esprit du dialogue’’.
Dans son Bulletin d’information publié lundi et dont copie a été remise à l’APS, le Secrétariat général de l’OCI ’’appelle au calme et exhorte les militaires Burkinabé à privilégier l’esprit du dialogue et de responsabilité pour résoudre tout problème’’
L’Organisation de Coopération islamique dit soutenir le gouvernement et le peuple burkinabé dans leurs efforts visant la sécurité et la stabilité du Burkina Faso.
Des médias évoquent ‘’une situation confuse’’ au Burkina Faso au lendemain d’une série de mutineries dans plusieurs camps militaires du pays dans la nuit du samedi au dimanche.
Des sources annoncent que le président Roch Marc Christian Kaboré a été arrêté alors que d’autres parlent d’une tentative de coup d’Etat et que les président serait sous la protection de sa garde rapprochée.
La CEDEAO et l’Union africaine ont également condamné ‘’la tentative de coup d’Etat’’ au Burkina Faso.
Dans un communiqué, l’organisation sous-régionale dit suivre "avec une grande préoccupation" l’évolution de la situation "caractérisée par une tentative de coup d’Etat".
Elle "tient les militaires responsables de l’intégrité physique’’ du président burkinabé.
Dans un communiqué, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, ‘’condamne fermement la tentative de coup d’Etat contre un président élu démocratiquement’’.
Il appelle l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.
Faki encourage le gouvernement et tous les acteurs civils et militaires à privilégier le dialogue politique comme voix de solution des problèmes du Burkina Faso.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
LES CAUCHEMARS DU PALAIS
EXCLUSIF SENEPLUS - L’extinction du soleil des combines a périclité celui qui rêvait d’éblouir nos jours tristes dans la plus grande coalition de l’histoire du Sénégal. La station primatoriale pourrait bien être orpheline de plusieurs prétendants
La sérénité affichée par Sa Majesté après son vote à Fatick, sa ville, et le discours aérien sur notre démocratie, sa maturité, ne présageaient absolument pas la déroute cauchemardesque issue du scrutin. Il rêvait de mettre fin à l’exaspérante rébellion de la capitale, qui refuse obstinément de rentrer dans le giron présidentiel. Dakar la rebelle, persiste et signe : elle reste ancrée dans l’opposition...
Dakar administre à tous les ethnicistes, qu’elle se fout royalement, des théories fumeuses du « premier habitant-occupant », mais aussi, elle dit aux apprentis « génocidaires » qui trouvaient que « liquider la centaine de Dias d’un Sénégal, serait comme un détail, une petite gêne sur pour le « grand rassemblement » que constitue les « autochtones » de la ville île-pays. Quand des analphabètes, promoteurs des chocs des muscles le dimanche, s’introduisent en intrus dans le jeu policé de la cité, il y a danger. Dakar la cosmopolite a préféré célébrer ses couleurs kaléidoscopiques plutôt que d’écouter les sirènes hégémoniques.
Il y a une ressemblance entre les malheurs et les cauchemars : ils ne viennent jamais seuls, mais par grappes. Comme des avalanches. Ainsi, la défaite du petit frère à Guédiawaye, réveille les peurs des premières années du règne de Sa Majesté : le bourbier pétrolier dans lequel l’intrus de Guédiawaye a failli noyer les premières années de la gouvernance du grand frère. Et maintenant ? Et si la perte de l’écharpe du maire annonçait le retour des sales (Sall) affaires ? Il y a toutes les chances que son tombeur, journaliste comme lui, ne reprenne au pied de nova lettre la célèbre formule de Jake London, (un des précurseurs du journalisme) : mettre sans cesse le couteau dans la plaie. Cautérisation impossible des plaies des soupçons de corruption...
Les grands tailleurs, qui se glorifiaient d’être des « tailleurs de haute couture » se sont noyés dans les eaux de Rufisque, la bien nommée « Tingueth (?) (avec leurs machines à tricoter des saloperies de textes juridiques sur mesure. IMF, pour les intimes et les étudiants, doit sans doute se dire qu’il n’aurait jamais dû quitter la lucrative occupation de « ciseleur » de textes juridiques...
Mai le méga cauchemar, c’est sans doute la putréfaction du couscous au lait avant même que la vendeuse de couscous et du lait ait fini de mijoter ce qui devait être la recette majeure du reste du règne, et peut être même, qui en annonçait une plus succulente : le troisième mandat. L’extinction du soleil des combines a périclité celui qui rêvait d’éblouir nos jours tristes, dans la « plus grande coalition de l’histoire du Sénégal ». Comme ils se baptisaient mégalomaniaquement (d’accord le mot n’existe’, mais on se comprend). À force de vouloir grimper très haut dans les cimes du pouvoir pour mieux chier sur nos têtes, on casse les fragiles branches des rêves d’éternité (régner pendant 50 ans) et on tombe sur le c... du bûcher des vanités...
Et maintenant ?
L’ouragan politique du 23 janvier va mettre fin à plusieurs rêves. Les résultats de ces élections vont mettre fin à des ambitions caressées : la station primatoriale pourrait bien être orpheline de plusieurs prétendants.
D’abord Amadou Ba, le coordonnateur de la « grande coalition » qui rêvait d’un retour en fanfare dans la galaxie Mackyste. Il a coordonné la déroute des armées de Sa Majesté. La place d’un chef de guerre battu est dans le meilleur des cas, une retraite anticipée, dans le pire des cas, dans les cachots de la grande muette.
Quid du dauphin putatif qu’on préparait, en le lançant dan la fosse aux lions de la capitale avec une mission quasi impossible : conquérir Dakar la belle rebelle et s’ouvrir ainsi tous les horizons, y compris celui fou, du candidat à la magistrature suprême, dans le cas où Sa Majesté se réveillerait de son rêve fou de nous imposer un autre bail que la majorité des Sénégalais ne veut absolument pas signer. Diouf Sarr, en faisant du rêve (conquérir Dakar) de Sa Majesté un cauchemar, en perdant même la seule mairie (la sienne) qui avait échappé à la razzia de l’opposition en 2014, Diouf Sarr donc, administre une double dose à son patron, qui pourrait même, réclamer une 3e, voire une 4e dose pour échapper aux vagues mortelles d’un virus qui se plaît à muter plus vite qu’un lézard en ses branches.
Oui, les cauchemars viennent par grappes successives : qu’en sera-t-il des législatives dans cinq mois ? Car, tout porte à croire que le tonnerre du 23 janvier annonce un autre cauchemar pour le locataire du Palais : deux ans de cohabitation, avec comme chef de l’opposition parlementaire, mais aussi chef d’un gouvernement de cohabitation jamais expérimenté (walla ?) en Afrique. Mais, on est connu pour ça non ? On ne fait rien comme les autres, et, on adore notre rôle de laboratoire politique. En bien comme en mal ! En effet, peut-on imaginer la « plus grande coalition de l’histoire du pays » se refaire une virginité, regagner la confiance (quasi) perdue des citoyens ? En six mois ! Bah, il n’est pas interdit de croire aux miracles. Surtout quand la peur vous gagne, que vos mensonges vous rattrapent ...
Barth (qui échappe aux projets de génocide) va installer ses bureaux à quelques encablures de ses ennemis jurés les plus intimes : Macky en son Palais, le gouverneur et le préfet de Dakar qui vont souffrir de devoir prendre le café avec un Barth jovial. Et par la force des choses, le commissariat central à côté, va peut être apprendre enfin, à faire ses missions de service public (protéger et servir) au lieu de consacrer les moyens mis à leurs dispositions à embastiller chaque mois Guy Marius Sagna, un pote commun à Barth le maire de la capitale et le nouveau maître de ziguinchor « la rebelle » : Sonko.
Les accès à la mer bloqués (les blocus, le président connaît ça, lui qui est au premier rang des affameurs des Maliens) ; donc la façade sud de la mer, gardée par Sonko, à la pointe extrême du pays et du continent, par un flibustier nommé Barth ; les rails pour sortir de la presqu’île de Dakar occupés par les troupes du jeune philosophe Babacar Diop, c’est carrément mission suicide pour atteindre les terres (encore) hospitalières du Fouta. On me dira qu’il reste encore une façade maritime sous la garde du « beauf ». Mais celui-ci est mis en résidence surveillée par un jeunot de YaW, qui aura sans doute le soutien d’un célèbre mathématicien qui ne demande qu’à mettre ses formules mathématiques au service de tous ceux qui ne veulent pas que du bien à celui qui l’a éjecté (contre toute attente) de l’enseignement supérieur.
Non décidément, personne n’a envie de partager les cauchemars du locataire (pour combien de temps) du Palais et de sa Cour qui devrait commencer à dérailler.