MANSOUR FAYE ET ABBA MBAYE SE DÉTACHENT À SAINT-LOUIS
Les premiers résultats diffusés par les radios locales donnent une nette avance au candidats de Benno Bokk Yaakaar et à son challenger de Yewwi Askan Wi
Les premiers résultats diffusés par les radios locales donnent une nette avance au candidats de Benno Bokk Yaakaar Mansour Faye et à son challenger de Yewwi Askan wi Abba Mbaye qui semblent se détacher de leurs concurrents.
A Sor Daga, au bureau 9, Abba Mbaye obtient 85 voix, suivi de Mansour Faye 78. Viennent ensuite Mary Teuw Niane, 14, Moussa Diop, 18. Le reste des candidats a obtenu moins de dix voix.
Au bureau 4 du centre Abdou Diouf, Abba Mbaye vient en tête avec 101 voix contre 83 pour Mansour Faye. Mary Teuw Niane est crédité de 18 voix, contre 24 pour Mayoro Faye. Les candidats restants ont moins de dix voix.
Au centre Hydrobase, Mansour Faye méne la danse avec 79 voix contre 49 pour Abba Mbaye. Mary Teuw Niane totalise 19, tandis que Ameth Fall Baraya en engrage 19.
VOTE SANS COUAC MAJEUR
Après les craintes liées aux violences des derniers jours de la campagne électorale, les élections locales se sont globalement bien déroulées sur l’ensemble du territoire national ce dimanche. Compte rendu des événements
Après beaucoup de craintes liées notamment aux débordements de violence des derniers jours de la campagne, les élections locales se sont globalement bien déroulées sur l’ensemble du territoire national, ce dimanche 23 janvier. Chargée de l’Organisation du scrutin, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a dressé un bilan satisfaisant à mi-parcours. La plateforme de supervision du scrutin, qu’elle a mise en place, a permis de recueillir des informations sur le démarrage du scrutin. Ces données portent sur 3 075 bureaux de vote. Elles ont permis de donner l’état qualitatif du démarrage du scrutin : bureaux ouverts à l’heure : 91,4 % ; matériel électoral complet : 98,3 % ; déroulement normal du vote : 99,61 % ; présence de la sécurité : 80,65 %.
Les observateurs indépendants ont, également, apprécié positivement le déroulement du scrutin. A la tête d’une mission d’observation de la Banque mondiale, Cyril Gigan Sassep s’est réjoui de la maturité du peuple sénégalais et retient une leçon de démocratie pour l’Afrique : “La démocratie a son essence au Sénégal.Nos impressions sont bonnes. Nous qui venons de l’Afrique centrale et avons encore certaines lacunes pour l’organisation de nos élections, nous avons toujours des leçons à apprendre au Sénégal parce que le peuple est mature. Les techniques d’organisation sont à la pointe. Parce que quand des bureaux de vote ouvrent à l’heure, quand le matériel électoral est à l’heure, la population respecte l’alignement de vote et que les gens ne se perturbent pas pour les recherches de noms et autres, cela veut dire techniquement que c’est une réussite. Après cela, tout ce que nous sommes en train de louer au peuple, c’est que ça continue dans cette même lancée jusqu’à la fermeture et jusqu’à l’acceptation des résultats qui sortiront des urnes comme d’habitude"
Quelques couacs
Toutefois, si la tenue générale des élections a été la plupart du temps correcte, de l’avis des experts, des manquements ont été notés dans certaines localités. Ainsi à Mbour, le Préfet a dû suspendre le vote durant l’après-midi. La création de deux nouveaux lieux de vote à savoir Gouye Mouride et Zone Sonatel a entraîné un désordre dans l’identification des citoyens qui doivent voter. Il s’en est suivi une polémique entre les membres de la CENA et les présidents des bureaux de vote.
De nombreux électeurs se sont, par ailleurs, plaints de n’avoir pu voter, quelques retards ont été constatés dans certains centres, et des incidents ont éclaté dans certains lieux de vote notamment à Mbao, où le maire sortant, Abdoulaye Pouye, a relevé des cas de transferts d’électeurs.
Des couacs dénoncés par le Dr Abdourahman Diouf, dont le parti est absent des joutes, mais qui a livré un jugement sombre du déroulement du vote : “Nous constatons avec amertume le déroulement scandaleux des élections territoriales dans plusieurs localités du pays. Au rang des problèmes qui s’égrènent, nous notons : manque de matériels de vote, absence ou inexistence de présidents de bureaux de vote, retard de l’ouverture de bureaux de vote, transferts d’électeurs, confiscation de cartes d’électeurs, doublons de cartes d’électeurs, absences de noms sur les listes, intimidation et achat de consciences, utilisation illicite de données personnelles”.
La classe politique joue l’apaisement
Après avoir sacrifié à leur devoir citoyen, la plupart des acteurs politiques de premier plan ont lancé des messages de calme. Au premier chef, le président de la République, Macky Sall, qui a voté à Fatick : “Je souhaite que le vote se passe dans le calme et la sérénité, étant entendu que notre pays a [toujours] organisé des élections justes, libres, transparentes et démocratiques”.
Même tonalité chez les candidats de la ville de Dakar, ville à fort enjeu. “Nous appelons les Sénégalais et particulièrement les Dakarois à la sérénité et à la paix. Nous avons le devoir de perpétuer la longue tradition démocratique du pays”, a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la coalition Benno Bok Yakaar.
“J’appelle tous mes compatriotes particulièrement les Dakarois à la sérénité et au respect des règles de la démocratie", a rétorqué, l’un de ses challengers, Barthélémy Dias.
Quant à Soham Wardini, maire sortant de Dakar, elle a invité les Dakarois, notamment les jeunes “à ne pas s’assembler autour des bureaux après leur vote, afin d’éviter les incidents”.
Ziguinchor, tonalité moins pacifique
À Ziguinchor, toutefois, où les enjeux sont également très stratégiques, les acteurs n’ont pas été aussi modérés. La tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi, Ousmane Sonko, a dénoncé des “manquements notoires dans le déroulement du scrutin” et mis en cause le Gouverneur et le Préfet.
Abdoulaye Baldé, maire sortant de la capitale du sud, a accusé un militant de PASTEF, d’avoir poignardé mortellement un de ses militants de l’Union des Centristes du Sénégal.
Quant à Doudou Ka, qui a décidé de voter Baldé durant les dernières heures de la campagne, il a de nouveau présenté Ousmane Sonko comme un “danger pour Ziguinchor”.
Sur place, les forces de sécurité ont été déployées massivement pour éviter d’éventuels incidents.
DES TENDANCES FAVORABLES À SERIGNE MBOUP À KAOLACK
La coalition ’’And Nawlé’’ de l’homme d’affaires est sortie vainqueur de plusieurs bureaux de vote de la commune
La coalition ’’And Nawlé’’ de l’homme d’affaires, Serigne Mboup, est sortie vainqueur de plusieurs bureaux de vote de la commune de Kaolack, a constaté l’APS.
A l’Hôtel de ville au bureau numéro 1, pour la commune, la coalition ’’And Nawlé’’ est arrivée en tête avec 41 voix, suivie de Benno Bokk Yakar avec 15 voix, MPD Liguey 0, gox yu bess 2, Jammi gox yi 0, guem sa bop 1, yewwi askan wi 9, Benno Bokk Yakaar 15.
Dans ce même bureau, pour le département, ’’And Nawlé’’ a obtenu 39 voix, BBY 18 voix et Yewwi askan Wi 11 voix.
Au groupe scolaire de Boustane, pour la commune, au bureau numéro 1, And Nawlé est sortie avec 80 voix, suivie de BBY avec 52 voix, yewwi askan wi 12.
Ici également pour le département, la coalition de Serigne Mboup a obtenu 175 voix, suivie de Benno Bokk yakaar 62 voix et Yewwi askan wi 18 voix.
A l’école de Dialagne bureau numéro 3, ’’And nawlé’’ est arrivée en tête avec 125 voix, BBY 60, Yewwi Askan wi 20, MPD Liguey 7, Gox yu bess 3 et gueum sa bop 0.
Dans ce bureau, pour le département, And Nawlé a obtenu 129 voix, BBY 69 voix, yewi askan wi 30 voix.
A Lindiane Jardin, globalement, pour les deux bureaux, en ce qui concerne la commune, And Nawlé a obtenu 182 voix, BBY 158 voix, yewwi Askan Wi 37 voix, MD Liguey 7 voix, gox yu bess 6 voix et Jammi Gox Yi 5 voix.
A l’école Seck Faye au bureau 2, And Nawlé a obtenu 164 voix, Benno Bokk Yakaar 45 voix, MPD Liguey 4 voix, gox yu bess 8 voix, Jammi askan wi 3 voix, Geum sa bop 1 voix et yewi askan wi 20 voix.
Dans ce même bureau, pour le département, And Nawlé a obtenu 145 voix, BBY 58 voix et Yewwi Askan Wi 41 voie.
Au bureau numéro 5 du lycée Valdiodio Ndiaye pour la commune, And Nawlé a obtenu 178 voix et BBY 34 voix.
Au centre Sengane Badiane de Ndorong, pour la commune And Nawlé a obtenu 156 voix et BBy 52 voies.
A l’école Ibrahima Niass au bureau numéro 10, And Nawlé a obtenu 135 voix et BBY 103 voix.
Au bureau numéro 12 pour le département, And Nawlé a obtenu 133 voix, BBY 106 et Yewwi askan Wi 18 voix.
A Bongré au bureau numéro 2, pour la commune , And Nawlé a obtenu 128 voix, BYY 60 , Yewwi Askan wi 17 voix , Geum sa bop 4 voix , MPD Liguey 4 voix et jammi gox yi 2 voix.
A Ndorong , au bureau 2 pour le département, And Nawlé a obtenu 181 voix et BBY 54 voix.
Pour la commune And Nawlé a obtenu 182 voix et BBY 76 voix.
SONKO LARGEMENT EN TÊTE À ZIGUINCHOR, SELON DES RÉSULTATS PARTIELS
Le leader de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est arrivé largement en tête dans plusieurs centres de vote de la commune de Ziguinchor (sud) dont les résultats sont disponibles
Le leader de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), Ousmane Sonko, est arrivé largement en tête dans plusieurs centres de vote de la commune de Ziguinchor (sud) dont les résultats sont disponibles, a constaté l’APS.
A l’école Malick-Fall par exemple, l’un des centres témoins de la commune, M. Sonko devance de loin ses adversaires dans deux des trois bureaux de vote.
Au bureau numéro 3, le candidat de YAW arrive en tête avec 103 voix, contre 57 pour la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dirigée par Benoît Sambou, le président de la Commission nationale du dialogue des territoires.
L’UCS Mbollo du maire sortant de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, a obtenu 59 voix.
Au bureau de vote numéro 1 de l’école Jacques-Diouky, la coalition YAW devance ses adversaires, avec 145 voix, contre 86 pour l’UCS Mbollo et 64 pour BBY.
Au centre de vote de l’école Bassembo-Diandy, le leader de la liste de YAW arrive premier avec 107 voix. Il est suivi de l’UCS Mbollo et de BBY qui ont récolté respectivement 47 et 37 voix.
Quelque 6.613.962 Sénégalais votaient ce dimanche pour élire les conseillers de 552 communes, de cinq villes et de 43 conseils départementaux, selon la direction générale des élections (DGE).
La DGE indique que 166 listes sont entrées en compétition pour les conseils départementaux, 44 listes pour les villes et 2.939 listes pour les communes. Les électeurs ont voté dans 15.066 bureaux de vote répartis entre 6.639 centres de vote.
Les élections départementales et municipales, initialement prévues en 2019, ont été reportées plusieurs fois. BBY, la coalition de la majorité présidentielle, détenait le plus grand nombre de sièges dans ces conseils élus en 2014 pour un mandat de cinq ans.
LE VOTE PROLONGÉ JUSQU’À 21 HEURES À RUFFISQUE
Le sous-préfet de la commune d’arrondissement de Rufisque-Est, Abdou Aziz Diagne, a décidé d’une prolongation du scrtin jusqu’à 21 heures en raison de l’affluence toujours en cours dans les différents bureaux de la localité
Le sous-préfet de la commune d’arrondissement de Rufisque-Est, Abdou Aziz Diagne, a décidé d’une prolongation du scrtin jusqu’à 21 heures en raison de l’affluence toujours en cours dans les différents bureaux de la localité.
Dans les centres de vote, les présidents de bureau sont chargés de l’exécution du présent arrêté. A 18 heures, dans la quasi-totalité des bureaux de vote, l’affluence n’as pas beaucoup faibli du fait du démarrage tardif noté et de la lenteur dans l’exécution du vote.
Toutefois, dans les centres de vote, les portes ont été fermées à 18 heures et seuls les électeurs déjà dans l’enceinte des écoles sont concernées par la prolongation.
Dans les communes de Bambilor, Sangalcam, Tivaouane Peulh-Niagues, le sous-préfet a pris le même arrêté mais jusqu’à 19 heures, a appris l’APS.
Aux centres de vote Bassirou Fall à Médine, Ousmane Mbengue à Dangou ou encore Cité Imprimerie, les bureaux de vote continuent de recevoir les électeurs décidés à s’acquitter de leur devoir citoyen pour les élections municipales, communales et départementales.
LA GAMBIE ACCUSE L'ORGANISATION DE LA CAN DE MANQUE DE RESPECT
"Six joueurs dorment dans la même chambre, avec le même sanitaire, la même douche", et "seuls deux, trois membres du staff ont une chambre, les autres dorment à deux dans le même lit, au temps du Covid"
Six joueurs par chambre, "un mauvais hôtel", à deux heures et demi du stade, le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet, estime que ses joueurs "ne sont pas respectés" par l'organisation de la CAN, avant leur 8e de finale contre la Guinée, lundi à Bafoussam.
"Ma réponse doit être un peu diplomatique", prévient le technicien belge en conférence de presse d'avant-match, dimanche, précisant d'entrée qu'il "aime être ici", pour la toute première participation des "Scorpions" à la Coupe d'Afrique.
Mais il dresse un sombre tableau des conditions d'accueil de son équipe dans un hôtel de la région de Bafoussam.
"Six joueurs dorment dans la même chambre, avec le même sanitaire, la même douche", et "seuls deux, trois membres du staff ont une chambre +single+, les autres dorment à deux dans le même lit, au temps du Covid", décrit Saintfiet.
"L'hôtel et les infrastructures où nous sommes, j'ai travaillé 14 ans en Afrique, je n'ai jamais vu" ça, insiste le Belge.
Son équipe "doit voyager deux heures trente pour aller au stade, comme on doit y être une heure et demi avant ça nous fait partir quatre heures avant le match. Or la science dit que tu dois manger trois heures et demi avant le match, on ne peut pas manger à l'heure où on veut ?" demande-t-il.
"Nous sommes des professionnels", poursuit Saintfiet."Nous sommes un petit pays comme le Malawi ou le Zimbabwe, mais on doit être respecté.On est ici pour écrire l'histoire.J'ai des grands joueurs (qui évoluent) en Europe, ils ne sont pas respectés par l'organisation, et c'est vraiment dommage".
A Bafoussam, la Gambie joue lundi contre la Guinée, et le Sénégal affronte mardi le Cap-Vert.
"Quand on organise un tournoi avec quatre équipes dans un stade, et que tu paies, que tu règle les hôtels, chaque équipe a besoin du même niveau (de service), c'est du respect pour chaque équipe", demande le sélectionneur.
"Parce que quand tu crées des différences entre les équipes, quand les grandes équipes ont de meilleurs hôtels, des belles infrastructures, près du stade, et que des petits pays ont de mauvais hôtels, tu crées du favoritisme", insiste Saintfiet.
"Si la Gambie est championne d'Afrique ou le Cameroun, ça doit se décider sur le terrain, pas à l'hôtel", martèle-t-il.
COMBAT DE L'UFC, FRANCIS NGANNOU CONSERVE SON TITRE
Francis Ngannou reste le roi des lourds. Le Camerounais a conservé son titre de champions des poids lourds de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) après sa victoire face à son opposant Ciryl Gane, samedi soir aux Etats-Unis, à Los Angeles, sur décision
Francis Ngannou reste le roi des lourds. Le Camerounais a conservé son titre de champions des poids lourds de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) après sa victoire face à son opposant Ciryl Gane, samedi soir aux Etats-Unis, à Los Angeles, sur décision des juges. Ces derniers ont rendu une décision unanime et ont privé le MMA français d’un premier sacre.
Le Camerounais Francis Ngannou a conservé sa ceinture de champion du monde UFC des lourds, en battant le Français Ciryl Gane par décision unanime, samedi, lors d’un combat d’arts-martiaux mixtes disputé à Anaheim en Californie.
C’est au bout des cinq reprises, très serrées, certainement moins spectaculaires qu’espéré par les fans, que Ngannou s’est imposé, ajoutant une 17e victoire à son palmarès (3 défaites) et infligeant à Gane son premier revers en 11 combats.
TELETRAVAIL, DES TECHNIQUES POUR ECHAPPER AUX CYBERATTAQUES
Le nombre d’attaques, de vols et de violations de données des banques et institutions financières, augmente tous les jours, notamment avec l’instauration du télétravail imposé par la Covid. Ceci, malgré les efforts dédiés à la lutte contre la cybercrimina
Leral |
Fara Michel Dièye |
Publication 23/01/2022
Le nombre d’attaques, de vols et de violations de données des banques et institutions financières, augmente tous les jours, notamment avec l’instauration du télétravail imposé par la Covid. Ceci, malgré les efforts dédiés à la lutte contre la cybercriminalité, selon l’expert en cybersécurité ivoirien, Stéphane Konan, qui intervenait hier, lors d’un webinaire sur le sujet. "Enqueteplus".
Aujourd’hui, la donnée est ‘’l’actif le plus précieux’’ d’une entreprise et encore plus dans le secteur bancaire. Selon l’expert ivoirien en cybersécurité, par ailleurs directeur général de Competences SARL, ce qui a de la valeur, ce n’est plus les dépôts qu’il y a dans les coffres-forts.
‘’Ce n’est plus les lingots d’or. Ce sont bel et bien les données. C’est la première rupture de paradigme que l’on a. Beaucoup d’efforts sont dédiés à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité. Malgré tout, le nombre d’attaques, de vols et de violations de données augmente tous les jours. Ce qu’on recommande aux personnels du secteur financier, aux banques pour la sécurisation des données, des informations qu’ils ont à traiter au niveau de leurs activités, c’est d’intégrer l’idée que la sécurisation des données commence par leur classification en fonction du dommage que leur vol ou dissimulation publique pourrait infliger à leurs activités’’, conseille Stéphane Konan.
Dans le secteur commercial, l’expert en cybersécurité, qui prenait part, hier, à un webinaire sur les défis de la cybersécurité pour les institutions financières, dans le contexte de l'expansion des services financiers numériques, souligne que les données sont classifiées en quatre types. Il y a celles d’usage restreint, qui ne sont réservées qu’à un certain nombre de personnes au sein de l’organisation, données confidentielles, internes et données publiques.
‘’En général, on retrouve ce type de classification dans tous les établissements bancaires. Une fois que les données sont classifiées, il faut qu’on intègre dans ce contexte d’explosion de la cybercriminalité, dans la cybersécurité, les risques légaux et ceux réglementaires, l’impact sur les activités. La Covid a développé le télétravail. Donc, il faut définir un environnement professionnel, dans le cadre professionnel ; il y a des recommandations à respecter. La première bonne pratique et qui est basique, c’est le port de badge et d’uniforme. Il faut que les effectifs soient sensibilisés au respect de la politique de classification des informations’’, poursuit le patron de Compétences SARL.
Être vigilants face au phishing
Pou Stéphane Konan, il est important de chiffrer, comme de crypter toutes les données et toutes les communications, dès lors qu’on traite de données corporate ou des clients.
‘’Il faut être vigilant face au phishing (NDLR : l’hameçonnage ou phishing est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité.), questionner la légitimité des requêtes, faire attention à l’usage des réseaux sociaux et forums qui sont une base de renseignements pour les attaquants. Il faut aussi être vigilants sur les imprimantes, les poubelles, les périphéries qui sont une mine d’or d’informations. Il faut crypter les supports digitaux et les conversations téléphoniques lorsqu’on est en déplacement à l’étranger et veiller activement aux nouvelles menaces’’, renchérit-il.
Pour sa part, le directeur IT ABL a relevé que les erreurs humaines ont énormément contribué à l’augmentation des cas de cybersécurité au niveau des institutions financières.
‘’Il faut mettre en place certaines mesures pour éviter les attaques cybercriminelles. Beaucoup d’employés viennent avec leur propre ordinateur. Donc, il faut vérifier tout matériel qui entre dans notre environnement du travail, qu’il y ait des mesures de sécurité. Il est nécessaire de veiller sur les antivirus, et si quelqu’un doit utiliser un ordinateur personnel, il faut vérifier s’il n’est pas infecté par un virus. Le monde du travail a la responsabilité de veiller à ce qu’il y ait des antivirus pour ce gendre de protection, pour que nous puissions avoir les standards de base pour faire face à ces attaques. Nous devons former notre personnel’’, suggère l’expert libérien Eric Malm.
Le premier défi pour faire face à ces attaques, d’après le directeur de SIS CCA Bank, c’est la réglementation. ‘’Il faut s’aligner à la réglementation. Il faut proposer des services à la clientèle, permettre au client qui se trouve à l’autre bout du monde, d’accéder à ses services à partir d’Internet. Il faut axer les actions sur trois niveaux. Le premier, c’est la cybersécurité, se remettre à niveau. Le deuxième axe, c’est mieux former et sensibiliser les usagers sur les questions de cybercriminalité. Il faut leur inculquer la culture de la cybersécurité, en leur montrant les bonnes pratiques. Il urge d’allouer davantage de ressources à la cybersécurité’’, dit Ghislain Nkoudjou.
De manière générale, M. Nkoudjou signale que le premier risque de cybercriminalité, c’est l’usurpation d’identité. Il y a ensuite le vol de données et le chiffrement. Pour contourner ces attaques, il préconise une démarche étalée sur neuf points. Il s’agit, entre autres, de la sécurisation du réseau, de l’éducation et de la sensibilisation des travailleurs, de la prévention des malwares (logiciels malveillants), du contrôle des supports amovibles, de sécuriser la configuration de son système, etc.
Les dépenses de cybersécurité estimées à environ 1,5 milliard de dollars par an
En réalité, indique le directeur du programme ARC, le secteur financier fait face à des crimes organisés pour 50 % des attaques. ‘’Si 70 % des attaques sont externes, il en reste quand même 30 % qui sont au moins d’origine interne, avec une complicité interne. En c’est plus de 3 000 institutions financières et fintech. C’est plus de 250 à 300 millions de clients qui sont souvent fragiles et qui ne peuvent pas se permettre de perdre de l’argent à la suite d’une attaque. Et les institutions elles-mêmes, souvent, sont fragiles et risquent de disparaître à la suite d’une attaque. Il y a très peu de ressources en cybersécurité en Afrique. On estime à environ 10 mille les experts en cybersécurité sur le continent. En matière de ressources financières, on évalue les dépenses de cybersécurité aux alentours de 1,5 milliard de dollars par an. Ce qui équivaut aux dépenses en cybersécurité des quatre premières banques américaines’’, relève Jean-Louis Perrier.
Face à cette situation, regrette M. Perrier, les réponses apportées par les autorités locales à travers le continent, ‘’ne sont pas tout à fait effectives’’. ‘’Il n’y a qu’une quinzaine de pays sur les 54 pays africains qui sont dotés d’une agence nationale de cybersécurité. La coordination entre toutes les entités publiques et privées au niveau du continent, est quasiment nulle. Il y a l’urgence de développer l’inclusion financière, des réglementations plus strictes’’, fait-il savoir.
CAN 2022, ALIOU CISSE FOCUS SUR LE MATCH SENEGAL-CAP-VERT
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a précisé dimanche être davantage préoccupé par la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et le match contre le Cap-Vert que les barrages de la Coupe du monde 2022.
Bafoussam, 23 jan (APS) – Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a précisé dimanche être davantage préoccupé par la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et le match contre le Cap-Vert que les barrages de la Coupe du monde 2022.
‘’Nous sommes concentrés sur cette CAN. Les matchs des éliminatoires de la Coupe du monde, le Sénégal aura largement le temps de [s’en occuper]. Le plus important pour nous, aujourd’hui, c’est le match contre le Cap-Vert’’, a dit Cissé lors d’une conférence de presse, à Bafoussam.
Le Sénégal jouera contre le Cap-Vert, mardi à 16 h GMT, à Bafoussam, pour les huitièmes de finale de la CAN.
Les Lions du Sénégal vont rencontrer les Pharaons d’Egypte (aller et retour), en mars prochain, pour les barrages de qualification à la Coupe du monde prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.
‘’Après la CAN, nous [nous pencherons] sur les éliminatoires de la Coupe du monde’’, a-t-il ajouté, estimant que le match du Sénégal avec l’Egypte est ‘’une belle affiche’
‘’Ce sont deux grandes nations de football. L’Egypte n’est plus à présenter. Dans les équipes se trouvent deux joueurs de renommée internationale, Sadio Mané et Mohamed Salah’’, a souligné Cissé.contre le Cap-Vert’’, a dit Cissé lors d’une conférence de presse, à Bafoussam.
Le Sénégal jouera contre le Cap-Vert, mardi à 16 h GMT, à Bafoussam, pour les huitièmes de finale de la CAN.
Les Lions du Sénégal vont rencontrer les Pharaons d’Egypte (aller et retour), en mars prochain, pour les barrages de qualification à la Coupe du monde prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.
‘’Après la CAN, nous [nous pencherons] sur les éliminatoires de la Coupe du monde’’, a-t-il ajouté, estimant que le match du Sénégal avec l’Egypte est ‘’une belle affiche’’.
‘’Ce sont deux grandes nations de football. L’Egypte n’est plus à présenter. Dans les équipes se trouvent deux joueurs de renommée internationale, Sadio Mané et Mohamed Salah’’, a souligné Cissé.