En perspective des élections législatives du 31 juillet prochain, And Jef/Pads/A invite la coalition présidentielle à l’unité.
Réuni en Secrétariat exécutif (Se) le 5 mars dernier, le parti dirigé par Landing Savané considère que ce scrutin «impose à la coalition Benno bokk yaakaar des tâches qui ne peuvent être remises au lendemain». Raison pour laquelle Aj/Pads/A en appelle, dans un communiqué, à la «récupération des énergies dispersées et à la mobilisation». Com¬pren¬dre pour davantage rassembler et remobiliser les forces et énergies, tel doit être aujourd’hui le postulat de Bby, estiment Landing Savané et ses camarades
Par ailleurs, Aj/Pads/A a analysé les résultats des élections locales du 23 janvier.
Par conséquent, le Se a «réitéré ses félicitations» aux élus du parti des différents échelons des collectivités territoriales (communes, villes et départements) et les «exhorte à être dignes des enjeux d’aujourd’hui et être surtout en résonance avec les préoccupations des administrés».
Le parti s’est aussi réjoui de la qualité des échanges et des «profondes convergences sur les enseignements de ces joutes électorales et a encouragé les partis membres de la Cds (Confédération pour la démocratie et le socialisme) à davantage travailler à l’unité et au rassemblement de toutes les forces de gauche».
En outre, le Se de Aj/Pads/A compte organiser à partir du 26 mars, une série de journées de réflexion consacrées aux mouvements des jeunesses, des étudiants, des femmes et des cadres.
KEUR AYIB, LES NARCOTRAFIQUANTS DANS L’ŒIL DU CYCLONE
Après la saisie des 1250 kg de chanvre indien au niveau du corridor Dakar-Bamako, les agents des douanes de la Brigade commerciale de Keur-Ayib ont encore réalisé un grand coup
Après la saisie des 1250 kg de chanvre indien au niveau du corridor Dakar-Bamako, les agents des douanes de la Brigade commerciale de Keur-Ayib ont encore réalisé un grand coup.
C’est dans la nuit du mardi que la brigade douanière de Keur-Ayib a mis la main sur 400 kg de chanvre indien d’une valeur de 51 millions de F Cfa, se trouvant dans un véhicule de marque Peugeot 406.
Le Lieutenant El Hadj Sokhna, chef de la Brigade commerciale de Keur-Ayib, annonce que «les deux occupants du véhicule ont abandonné ledit véhicule après avoir heurté une termitière, à la suite d’une course-poursuite qui s’est terminée à hauteur de Dinguiraye».
LE PRESIDENT SALL ANNONCE L’AMENAGEMENT DE PIKINE
Après sa discussion avec les jeunes de la banlieue, Macky Sall prévoit de grandes choses à Pikine
Après sa discussion avec les jeunes de la banlieue, Macky Sall prévoit de grandes choses à Pikine. En Conseil des ministres, le Président a demandé aux ministres des Collectivités territoriales et du Plan, «de lui proposer, d’ici fin mars 2022, un plan spécial d’aménagement et de développement du département de Pikine».
Cette décision fait suite à un échange sous un format innovant, «Jokko ak Macky», «avec des populations du département de Pikine sur les urgences de la localité et les solutions pragmatiques à apporter face aux aspirations et requêtes légitimes des citoyens résidents».
Heureux de cette initiative, il demande au gouvernement de renforcer les actions de proximité et d’écoute des populations, notamment des jeunes et des femmes. «Ces derniers doivent disposer de toute l’attention requise pour la résolution de leurs préoccupations en termes de formation, d’insertion, de financement, d’emploi, d’infrastructures sociales de base, d’amélioration de leur cadre de vie», dit Macky.
Selon lui, «la nouvelle stratégie d’écoute et de dialogue avec les jeunes et autres forces vives de la Nation, va concerner tous les départements du Sénégal et la diaspora».
SUSPENDU DE BUNT BI, MONTEIL AU PAS DE LA PORTE
Théodore Cherif Monteil ne doit plus représenter et/ou parler au nom de l’Union citoyenne Bunt-bi. Ce parti a suspendu de ses rangs le député, pour «activités fractionnistes, sabotage…». Le concerné rejette ces accusations
Théodore Cherif Monteil ne doit plus représenter et/ou parler au nom de l’Union citoyenne Bunt-bi. Ce parti a suspendu de ses rangs le député, pour «activités fractionnistes, sabotage…». Le concerné rejette ces accusations.
Théodore Cherif Monteil est suspendu jusqu’à nouvel ordre du parti Union citoyenne Bunt-Bi. Il lui est reproché des «activités fractionnistes, sabotage, instigateur ou complice des critiques, injures et menaces faites en l’endroit de la personne morale du parti et de sa famille et usurpation de fonction». Depuis hier, il lui est interdit de représenter et/ou parler au nom de l’Union citoyenne Bunt-bi, d’utiliser les signes distinctifs (logo, couleur, nom…) du parti. C’est ce qui est indiqué dans un communiqué signé par Dr El Hadji Ibrahima Mbow, président du parti, à la suite de la réunion de sa Direction nationale opérationnelle.
Dans sa note, l’Uc/Bunt-bi indique les «fautes» commises par le député Théodore Cherif Monteil. «Il ne s’est pas conformé à la directive de la circulaire portant sur la mise en place de trois commissions ad hoc, notamment la commission ad hoc évaluation participation aux élections territoriales», accuse ce parti, une des révélations des dernières élections locales. De plus, Dr El Hadji Ibrahima Mbow et Cie reprochent à leur camarade la «rétention de toutes les données collectées sur la participation de l’Union citoyenne Bunt-Bi aux élections territoriales». Mais aussi, poursuit le document, la «tendance à laisser semer la confusion sur le titulaire du poste de président du parti dans plusieurs émissions télévisuelles ou radiophoniques où il a été invité».
Théodore Monteil : «Décision unilatérale prise par le président du parti»
Joint au téléphone, Théodore Cherif Monteil parle de décision «unilatérale sans vote», prise par Dr El Hadji Ibrahima Mbow. «Je ne sais pas ce qu’ils appellent activités fractionnistes. Les Sénégalais qui me connaissent, savent que je suis un homme d’équilibre, d’équité, quelqu’un qui a le courage de ses propos, qui a toujours travaillé pour le bien du Sénégal», se défend-il. Et d’ajouter : «J’ai l’impression que les résultats des élections locales lui sont montés à la tête. Il dit qu’il y a des jeunes qui l’ont invectivé dans les groupes WhatsApp du parti. Comme ces jeunes sont de Kaolack, qui est ma ville, il dit que c’est moi qui les ai instrumentalisés. Ce qui est faux.»
Sur son statut dans le parti, Théodore Monteil dit passer tout son temps à dire qu’il n’est pas le président et que c’est El Hadji Ibrahima Mbow. Il précise être le Directeur national opérationnel. Par ailleurs, Bunt-bi annonce la création d’une commission nationale des recours. Mais aussi la mise en place d’une commission ad hoc chargée de travailler sur l’organisation du Congrès du parti, après les élections législatives du 31 juillet prochain.
BOUNA SARR VEUT RETOURNER EN FRANCE
Recruté en 2015 au FC Metz, Bouna Sarr a su trouver sa place à l'Olympique de Marseille. Joueur offensif à son arrivée, il a finalement été positionné dans le couloir droit de la défense marseillaise et s'y est imposé comme un titulaire indiscutable
Après avoir passé cinq ans avec l’Olympique de Marseille, Bouna Sarr a été transféré au Bayern Munich en 2020. Mais depuis son arrivée, le latéral droit peine à retrouver du temps de jeu. Dans un entretien accordé à «Canal+», le champion d’Afrique n’exclut pas l’idée de retourner à Marseille, son club de cœur, pour un temps de jeu.
Recruté en 2015 au FC Metz, Bouna Sarr a su trouver sa place à l'Olympique de Marseille. Joueur offensif à son arrivée, il a finalement été positionné dans le couloir droit de la défense marseillaise et s'y est imposé comme un titulaire indiscutable. Performant avec le club phocéen, le latéral droit a été recruté en octobre 2020 pour 8 millions d'euros par le Bayern Munich. Mais depuis son arrivée en Bavière, l'international sénégalais peine à retrouver ses marques.
Dans un entretien accordé à «Canal+», le joueur de 30 ans ne ferme pas la porte. «Pourquoi pas ? L'idéal, ce serait Marseille. J'espère que ce sera Marseille. Tout le monde sait autour de moi l'amour que j'ai pour ce club. J'aimerais forcément y revenir un jour. Mais je ne sais pas quand», a déclaré le joueur. En Allemagne, le champion d’Afrique a disputé seulement 27 matchs toutes compétitions confondues, dont dix titularisations, pour un but et 3 passes décisives. Il compte également trois trophées: une Bundesliga, une super-coupe d’Allemagne et une Coupe du monde des clubs.
Mais dans un club et un secteur complètement bouché, il pourrait être tenté de retrouver l’amour de ses supporters et du temps de jeu avec le club phocéen où il avait gagné de l’expérience. «Je suis resté cinq ans. Mine de rien, cinq ans, c’est énorme dans une carrière. Je pense que c’est-là-bas que je me suis surtout accompli en tant que joueur, mais en tant qu’homme avant tout, avec des très bons rapports avec les supporters marseillais. Je les aime comme ils m’aiment je pense», a-t-il argumenté.
Pas de date fixée pour le moment, mais une telle possibilité n'est donc pas à exclure pour un joueur qui n'a disputé que 274 minutes sous le maillot du Bayern depuis le début de la saison.
5ÈME FESTIVAL DE FËSËL SUNU COSAAN : LA BANLIEUE VIBRE AU RYTHME DE LA CULTURE
Créée depuis 2017 par feu Ndongo Bèye, l’association Art et Culture organise la 5e édition du Festival Fësël Sunu Cosaan à Thiaroye-sur-Mer, dans la banlieue dakaroise, du 9 au 14 mars 2022.
Organisée par l’association Art et culture, la 5ème édition du festival Fësël Sunu Cosaan se tiendra du 9 au 14 mars prochain à Thiaroye Sur Mer. Durant six jours, la banlieue dakaroise va donc vibrer au rythme de la culture, au grand bonheur des mélomanes.
Créée depuis 2017 par feu Ndongo Bèye, l’association Art et Culture organise la 5e édition du Festival Fësël Sunu Cosaan à Thiaroye-sur-Mer, dans la banlieue dakaroise, du 9 au 14 mars 2022. Créé pour valoriser les liens entre les différentes communautés de la localité, ce festival a pour objectif de valoriser des traditions qui sont essentielles à la culture. Comme le fait de faire émerger les différentes traditions qui racontent d’où viennent les ancêtres et ce qu’ils ont dû traverser pour construire cette communauté.
Selon les organisateurs de l’évènement, chaque rendez-vous relève d’une étape importante de la vie d’un individu, de l’enfance à l’adolescence, du jeune adulte à la famille, aux grands-parents, aux frères et sœurs ; mais aussi les règles du vivre-ensemble qui sont racontées.
Revenant sur le choix de Thiaroye-sur-Mer, les organisateurs renseignent que ce n’est pas un hasard si le festival a posé ses valises dans ces deux quartiers que sont Thiaroye-sur-Mer et Guinaw Rails. Car, disent-ils, ces localités font partie de l’histoire de vie de Ndongo Bèye, fondateur et président des associations. «Depuis son plus jeune âge, Ndongo Bèye s’est investi dans sa communauté, en y développant son art et en soutenant des petites entreprises. Celles-ci ont permis de faire vivre de nombreuses personnes», soulignent-ils.
Poursuivant, ils déclarent que chaque festival leur permet de participer, avec les habitants de Thiaroye-sur-Mer et de Guinaw rails, à prendre soin des quartiers, à faire des cours d’art et de culture avec les enfants des écoles publiques, intervenir dans les foyers socio-culturels pour mettre à disposition des outils de formation, offrir des rendez-vous qui coordonnent les acteurs de la mairie, des associations du quartier ainsi que ses habitants, des plus petits aux plus grands. Le thème retenu pour cette 5e édition est «Fësël sunu cosaan» 2022, ou encore faire valoriser notre culture. L’association Arcots Banlieue en est le parrain.
Il s’agit de valoriser le festival à Thiaroye/Mer, de le faire grandir en permettant aux artistes de rue de faire parvenir leur art dans d’autres espaces de représentation ainsi qu’en faisant des tournées autant nationales, transnationales qu’internationales, mais aussi valoriser les arts et cultures à travers de nombreuses photographies et vidéos qui ont été prises. Il y a également des films documentaires, des interviews d'acteurs culturels, des expositions photographiques, des vidéos des évènements.
A cela s'ajoutent des projets d’expositions photographiques, de livres, de sites internet, de films documentaires, qui permettront au public de les consulter et de les utiliser pour leurs projets culturels. Durant ces 6 jours, les artistes qui participent depuis le premier festival sont très investis dans la transmission de la culture en travaillant ces textes en langue wolof. A cela, s’ajoute la soirée «Tann béer» du mercredi 9 mars. Une série d'artistes locaux vont présenter leur travail et inaugurer une scène libre du festival. «Il est essentiel de laisser la place aux jeunes artistes de venir présenter», soulignent les organisateurs. Du jeudi 10 au dimanche 13 mars, chaque jour, la compagnie Fësël sunu cosaan accueille d’autres communautés telles que les Mandingues, les Sérères, les Lébous, les Congolais dans le cadre des journées culturelles.
Pour finir, le 14 mars, date de clôture du Festival, la compagnie Fësël sunu cosaan est invitée à montrer sa création au siège d’Arcots banlieue.
DUNIS S’OUVRE AUX UNIVERSITÉS ANGLOPHONES
L’université des études internationales de Dakar (Dunis) s’ouvre aux universités anglophones basées aux Etats Unis, au Canada, en France et au Maroc
Le groupe BEM, à travers sa filiale Dakar University of International Studies (Dunis), a organisé les «Bem Africa International Days» ou journées de rencontres. Ces journées organisées avec des partenaires des États-Unis, du Canada, de la France, du Ghana et du Maroc, ouvrent les portes des universités anglophones aux étudiants sénégalais et africains.
L’université des études internationales de Dakar (Dunis) s’ouvre aux universités anglophones basées aux Etats Unis, au Canada, en France et au Maroc. Pendant trois jours, le groupe Bem a organisé, au sein de sa filialeDunis, des échanges avec ses partenaires. L’objectif de cette rencontre est de « renforcer et d'intensifier la collaboration avec les institutions partenaires internationales, d'accroître la mobilité étudiante et de faire connaître aux lycéens, aux étudiants et à leurs parents l'offre de formation de ces universités étrangères».
A côté de cela, Dunis offre également la possibilité à des jeunes de démarrer leurs cursus à Dakar et de terminer leurs études dans des universités anglophones africaines ou occidentales. «Les étudiants inscrits en Bachelor passent 2 ans dans les locaux de Dunis avant de partir dans l'université de leur choix. Ceux qui suivent un cycle Mba font un an à Dakar et un an à l'international», explique Fanta Kassé, directrice des affaires étrangères du groupe BEM. Parmi les partenaires qui ont pris part aux échanges, il y a 6 universités américaines (Fort Hays, Kansas de Rider, New Jersey, Nord Est Boston, le Tennessee Knoxville et l'Université de l'ouest du Kentucky). On compte également deux universités canadiennes et l’American Business School de Paris. A cela, s’ajoutent une université marocaine (Rabat Business School) et l'université du Ghana. Représentant l’université d’Etat de Fort Hays, Dr Jeni Mc Ray a exprimé sa satisfaction avant de signaler qu’elle représente toutes les universités. D’autant que « son vœu est de démocratiser l’accès aux universités américaines, notamment avec des études dans les métiers du pétrole, le leadership international, les sciences politiques etc.».
Selon le directeur exécutif de Bem, Dr El Hadji Malick Faye, l’établissement veut installer ses jeunes étudiants dans un contexte international. Ils auront à apprendre des autres afin de pouvoir rivaliser avec l’international, notamment les Anglo-saxons. Le Sénégal est de plus en plus ouvert aux autres. On se met en conformité avec le système Lmd qui veut que la mobilité soit une règle et non une exception», indique Monsieur Faye.
LES TRAVAILLEURS DU «SOLEIL» ACCUSENT YAKHAM MBAYE DE MAUVAISE GESTION
Face à la presse hier, les travailleurs qui n’en peuvent plus des agissements du directeur général du «Soleil » accusent ce dernier de mauvaise gestion.
Le collège des délégués du personnel du quotidien national «Le Soleil» est particulièrement remonté contre le directeur général de la boîte, Yakham Mbaye. Face à la presse hier, les travailleurs qui n’en peuvent plus des agissements du directeur général du «Soleil » accusent ce dernier de mauvaise gestion.
Les travailleurs de la Sspp «le soleil» se sont illustrés hier, face aux journalistes, par une attaque en règle contre leur directeur général Yakham Mbaye. Ils ont animé un point de presse au cours duquel ils accusent ce dernier de mauvaise gestion. Selon le coordonnateur du collège des délégués, Ndiol Maka Seck, l’horizon s’est assombri au journal «Le Soleil» depuis que Yakham Mbaye a été nommé à la tête de la Sspp en décembre 2017. «L’espoir a cédé la place au désespoir, la détermination au découragement. Il a plombé le climat social de l’entreprise et pose chaque jour des actes qui confirment que ce monsieur est venu pour “éteindre” Le Soleil», fulmine monsieur Seck. Dans tous ses états, Ndiol Maka Seck indique que le dernier coup de poignard que Yakham Mbaye a planté dans le dos du personnel, c’est la suspension de certains agents. «Alors que depuis plusieurs mois, il n’a pas mis les pieds au «Soleil», prétextant une maladie, les journalistes ont travaillé sur une ‘’Spéciale’’ Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
En collaboration avec la direction commerciale, ils ont réalisé un magazine exceptionnel de 84 pages, dont 32 pages de publicité vendues aux annonceurs pour un montant de plusieurs millions. Monsieur Mbaye, à partir de son domicile où il administre «Le Soleil» avec son directeur général adjoint (DGA) via WhatsApp, n’a rien trouvé de mieux à faire que de bloquer la publication du produit au motif qu’il y a parmi les signataires des journalistes avec qui il ne serait pas en odeur de sainteté», explique le syndicaliste. Sans même se soucier de l’intérêt de l’entreprise qui avait réussi un bon coup après avoir dépensé plus de 20 millions Fcfa pour la couverture de la Can, poursuit Ndiol Maka Seck, Yakham Mbaye a donné l’ordre de geler la parution du magazine. «Un directeur pareil est indigne de diriger une institution comme «Le Soleil». Ceci n’est qu’un avant-goût des nombreux faits d’armes de Yakham Mbaye et de son bras armé Amadou Gaye Ndiaye depuis quatre ans», peste le délégué qui accuse son directeur général de plusieurs fautes. Et il cite, entre autres, les insultes et injures à l’endroit de son personnel, le licenciement le 20 décembre 2021 d’Abdoulaye Salmone Fall, le chamboulement, le 21 décembre 2021, de toute l’administration et de la Rédaction avec des affectations et mutations arbitraires et illégales de syndicalistes candidats à l’élection des délégués du personnel, le refus de mise en circulation de six véhicules neufs acquis en juin 2021 et stationnés depuis lors au siège. «Hautain et prétentieux, Yakham Mbaye se prend pour un roi et l’entreprise pour son royaume. Voilà le vrai visage de Yakham Mbaye, grassement payé pour rehausser le standing du «Soleil» mais qui, en réalité, n’a fait que profiter de l’entreprise et le jeter au fond du gouffre», clament Ndiol Maka Seck et ses camarades qui demandent aux corps de contrôle de fouiller la gestion «plus que nébuleuse» de monsieur Mbaye et de son adjoint.
«HUIT PERSONNES ONT ETE LICENCIEES SOUS SON MAGISTÈRE»
Interrogé pour savoir s’ils ont essayé de s’asseoir avec Yakham Mbaye pour trouver une solution, le coordonnateur du délégué qui n’exclut pas de dialoguer indique qu’il est hors de question de supplier qui que ce soit. «Yakham Mbaye est injoignable. Personne ne peut l’avoir au téléphone. Nous avons déposé une demande d’audience au secrétariat, mais nous n’avons pas de réponse. Depuis 2 ans il ne vient pas au «Soleil». Il reste chez lui et pilote le travail. Le nombre de licenciements au «Soleil» sous son magistère est de 8, sans compter le nombre de mises à pied», révèlet-il. Abondant dans le même sens, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye annonce d’autres actions après avoir demandé au Président Macky Sall de régler ce problème. «Le chef de l’Etat n’est pas au courant de la gestion calamiteuse de Yakham Mbaye. Il a mis à la tête de la rédaction des gens qui lui obéissent au doigt et à l’œil. Qui ont même peur de prendre certaines décisions de peur de perdre leurs postes», martèle Monsieur Ndiaye.
MACKY SALL SE RÉJOUIT DE SON ENTRETIEN AVEC POUTINE
L’Afrique s’implique dans la recherche de solutions à l’invasion russe en Ukraine. Alors que les initiatives se multiplient pour arrêter le massacre de l’armée russe, le Président Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine, s’est entretenu hier avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Sur twitter, le chef de l’Etat s’est réjoui de son entretien hier dans la matinée avec le Président Poutine en sa qualité de Président de l’Union africaine, pour solliciter un cessez-le-feu durable en Ukraine. Macky Sall a en outre salué la capacité d’écoute du Président Poutine qui l’a assuré de sa disponibilité à maintenir le dialogue pour une issue négociée du conflit.
Théodore Monteil suspendu de l’Union Citoyenne «Bunt-Bi»
La Direction opérationnelle de l’Union Citoyenne Bunt-Bi sanctionne le député Théodore Chérif Monteil. A l’issue de sa réunion d’hier, la direction du parti a décidé de la suspension de Théodore Monteil jusqu’à nouvel ordre. Le député est accusé d’activités fractionnistes, sabotage, d’être instigateur ou complice des critiques, injures et menaces faites à l’endroit de la personne morale du parti, Dr ElHadji Ibrahima Mbow et sa famille, et d’usurpation de fonction. Par ailleurs, la direction de l’Union Citoyenne «Bunt-Bi» a créé une commission nationale des recours. Aussi, il a été mis en place une commission ad hoc chargée de travailler sur l’organisation du congrès du parti après les élections législatives. Le parti s’est félicité de la création de la coalition «Bunt-bi» pour les élections législatives du 31 juillet dont l’objectif est, indique le communiqué, d’obtenir la majorité absolue pour une alternative crédible et apaisée.
BBY commence sa grande offensive par Guédiawaye….
Mimi Touré s’est rendue, lundi dernier, à Guédiawaye, où elle a délivré le message du patron de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) à la centaine de responsables de la mouvance présidentielle venus répondre à son invitation. C’est en toute liberté, en effet, que 35 orateurs ont pris la parole, pendant 5 tours d’horloge, pour réaffirmer leur engagement derrière le Président Macky Sall. S’ils ont unanimement plébiscité le leadership de leur coordonnateur Aliou Sall, les responsables locaux de Bby ont objectivement analysé le déroulement des dernières élections territoriales pour en tirer les leçons. La nécessite de l’unité, de la solidarité et du pardon a été le maître mot. Les responsables de Benno de Guédiawaye ont aussi souligné l’importance de redonner la priorité à la démarche de proximité et l’intérêt qu’il faut accorder à la jeunesse. Par ailleurs, ils ont demandé à Mimi Touré de plaider auprès du président de la coalition (Macky Sall) et des autres leaders nationaux de Benno, une plus grande attention pour Guédiawaye. Accompagnée de Pape Samba Mboup et d’autres responsables, l’Envoyée spéciale du président de la République a réaffirmé l’appel de Macky Sall pour une plus grande unité, «seul gage de la victoire».
La coalition Macky2012 aux législatives sous sa propre bannière
C’est comme si les partis de la mouvance présidentielle ont commencé à prendre goût aux listes parallèles. Alors qu’une coalition «Bunt-bi» est déjà mise en place en perspective des élections législatives, la coalition Macky 2012 ira au scrutin sous sa propre bannière. Les leaders des partis de cette coalition ont pris la décision hier lors d’une réunion au siège de Model, sous la présidence de la coordonnatrice Mme Fatoumata Guèye Diouf. Selon le communiqué sanctionnant la rencontre, l‘ensemble des leaders de partis et mouvements ont décidé unanimement d’aller seuls aux élections législatives de juillet 2022 sans Benno Bokk Yakaar et son Président Macky Sall. Pour cause, les leaders de la coalition Macky2012 sont très remontés contre le chef de l’Etat à cause du mépris dont ils font l’objet. «Ils tournent ainsi le dos à Macky Sall après l’avoir porté à la tête du Pays», précise le communiqué.
Trois activistes interpellés à Kidira
La marche de soutien au peuple malien organisée par des activistes de Dakar à Bamako a été perturbée à l’étape de Kidira. Arrivés avant-hier à Kidira, les marcheurs ont été pris dans l’étau des forces de l’ordre sénégalaises. Les gendarmes ont encerclé leur domicile pour les empêcher de traverser la frontière. Toutefois, les pandores n’ont pu interpellé que trois membres d’Urgences Panafricanistes, en l’occurrence Khadidiatou Dièye, Alfousseynou Sow et Ibrahima Niang. Selon Cheikh Tidiane Seck membre d’Urgences Panafricanistes, la majorité a contourné le dispositif sécuritaire et est entrée au Mali. Le secrétariat exécutif national du Frapp dénonce l’interpellation illégale des activistes par la gendarmerie de Kidira. Il s’agit, selon l’organisation, d’un kidnapping. D’après Frapp, Khadidiatou Dièye, Alfousseynou Sow et Ibrahima Niang, sont arrêtés parce que les autorités sénégalaises ont entendu dire que le gouverneur et tous les habitants de Kayes vont réserver un grand accueil aux 19 marcheurs. Ainsi, 16 marcheurs sur les 19 ont réussi à traverser la frontière. Le Frapp invite tous les Sénégalais, tous les Africains de l’ouest à déchirer cet embargo et à traverser ces frontières coloniales héritées de la conférence de Berlin.
Ousmane Diallo condamné à six mois de prison ferme
Alors que le conseil du prévenu avait demandé une expertise psychiatrique, le tribunal est passé outre en rendant son verdict dans l’affaire Ousmane Diallo. Ce dernier avait été surpris en pleins ébats sexuels avec un mineur sur la terrasse de la mosquée de Baobab. Reconnu coupable d’actes contre nature et de profanation d’un lieu de culte, Ousmane Diallo a été condamné hier à six mois de prison ferme.
Macky Sall sur l’incendie à la «Salle de Vente»
L’incendie à la «Salle de Vente» de Dakar a été évoqué hier en réunion de conseil des ministres. Occasion saisie par le président de la République pour manifester sa solidarité aux sinistrés de l’incendie de l’espace commercial. Macky Sall instruit le Gouvernement de faire la lumière sur cette affaire et de veiller à la sécurisation du site et à l’accompagnement des commerçants concernés.
Félicitations à la communauté Layène
Restons avec le chef de l’Etat qui a adressé ses félicitations au Khalife général des Layènes, Serigne Mouhamadou Makhtar Laye, et à toute la communauté Layène, pour le succès des célébrations de la 142e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye, placée sous le thème : «le rôle de l’éducation des jeunes dans la lutte contre l’extrémisme». Le Président Sall a réitéré l’engagement du Gouvernement à poursuivre les efforts d’amélioration du cadre de vie des populations autour des sites culturels et cultuels de Cambéréne, Yoff et Ngor. Il a salué l’ouverture à la circulation du pont de Cambéréne, les aménagements urbains des quartiers polarisés, renforçant le désenclavement et la valorisation économique de cette zone stratégique de la capitale.
Nominations en conseil des ministres
Ne quittons la réunion de conseil des ministres sans signaler les nominations. Président du Conseil de surveillance de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Diégane Sène, est nommé président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA). Cheikh Bakhoum précédemment Directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), devient Directeur général de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA). Oumar Badiane est promu Directeur du Patrimoine culturel au ministère de la Culture et de la Communication et Oumar Ben Khatap Danfakha est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Culture. Ibrahima Ngom, devient Inspecteur technique au Ministère de la Culture. Le chef de l’Etat a muté le Directeur de l’Ecole nationale supérieure d’Agriculture (Ensa) de l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Désormais, c’est le Pr Ibrahima Diédhiou qui dirige l’école pour un mandat de trois ans.
Célébration de la journée mondiale du rein
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célèbre aujourd’hui la journée mondiale du rein sous le thème : «La santé rénale pour tous. Améliorer les connaissances pour un meilleur traitement des maladies rénales.» D’après le ministère de la Santé, dans le monde, un adulte sur dix est atteint d’insuffisance rénale chronique. Le taux de mortalité liée aux maladies rénales continue d’augmenter chaque année. Et elles devraient devenir la cinquième cause de décès d’ici 2040, indique-t-on dans une note. L’Etat du Sénégal pour sa part, souligne le ministère de la Santé, en a fait une priorité et s’est fixé comme objectif d’augmenter les centres de dialyse afin de permettre aux patients de bénéficier d’une prise en charge adéquate. Pour rappel entre 2010 et 2022, les centres de dialyse sont passés de 02 à 23 dans le public en plus de gratuité totale de la dialyse.
Saisie de 400 kg de chanvre indien par les Douanes
Désormais, les dealers redoutent les douaniers de la brigade commerciale de Keur Ayib. En plus de la lutte pour la protection de l’économie, les gabelous restent engagés dans la lutte contre le trafic de drogue. Mardi dans la soirée, ces soldats de l’économie ont saisi 400 kg de chanvre indien d’un véhicule, à hauteur de Dinguiraye. Après une course poursuite, les deux dealers ont abandonné le véhicule et la marchandise prohibée pour se fondre dans la nature. La valeur de la marchandise et du véhicule est estimée à 51 millions de francs.
Grève d’avertissement du Sudes/Esr aujourd’hui
Les universités publiques du Sénégal renouent avec les mouvements d’humeur. Cette fois-ci, ce ne sont pas les étudiants, mais plutôt leurs enseignants, notamment ceux du Sudes/Esr. En assemblée générale extraordinaire samedi dernier à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, le Sudes/Esr a décidé d’observer une grève d’avertissement aujourd’hui dans l’ensemble des universités publiques du Sénégal. D’après le secrétaire général du syndicat, Dr Oumar Dia, c’est en signe de protestation contre la décision extrêmement grave du «recteur autocrate» de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ahmadou Aly Mbaye, de priver de salaires 04 de leurs collègues et camarades de l’Institut de français pour les étudiants étrangers (Ife), sans aucune procédure. Ainsi, le Sudes/Esr appelle tous ses militants et sympathisants à respecter scrupuleusement le mot d’ordre de grève.
Décès de Maguette Wade, ancien animateur de l’Orts
L’ancien animateur vedette de l’Orts devenue Rts, Maguette Wade, a tiré sa révérence hier à Dakar au Centre Hospitalier Universitaire de Fann. Maguette Wade était la vedette de la télévision publique du Sénégal (Orts) tous les samedis soir avec sa célèbre émission musicale ‘’Télé variétés’’. Il servait aux téléspectateurs, comme l’indique le nom de l’émission, toutes les sonorités musicales. M. Wade était un véritable promoteur de la musique sénégalaise et africaine. Pour le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, le défunt animateur était un monument de la télé. «C’est lui qui m’a fait faire mes premiers play-back. Un grand frère et un ami vient de partir», témoigne la star planétaire. Youssou Ndour présente ses condoléances à sa famille et à tous les mélomanes.
«Khalifa rappeur» et «6000 problèmes» en prison
Visés par une plainte de Wally Seck, «Khalifa rappeur» et «6000 problèmes» ont été placés sous mandat de dépôt hier. Selon les informations de «Libération online», ils seront jugés vendredi devant le tribunal des flagrants délits pour injures via les Ntic, diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Ils avaient été placés en position de garde à vue mardi à la brigade de recherches de Dakar.
Trois nouvelles contaminations à la covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action Social a recensé hier 03 nouvelles contaminations à la Covid-19 sur 1 378 tests, soit un taux de positivité de 0,94%. Toutes les nouvelles contaminations sont issues de la transmission communautaire. Deux cas sont enregistrés dans les départements de Dakar et de Guédiawaye et le troisième cas à Popenguine. Par contre, 13 patients sont déclarés guéris par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale et un cas grave est pris en charge dans les services de réanimation. A ce jour, le Sénégal a enregistré depuis le début de la pandémie, 85 775 cas positifs dont 83 750 guéris, 1 962 décès et 62 patients sous traitement. Pour ce qui est de la campagne de vaccination, 1 452 465 personnes ont pris au moins une dose contre le coronavirus.
LE LIMOGEAGE DE PAPA AMADOU SARR ET LE PARRAINAGE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Le limogeage du délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, Papa Amadou Sarr, est le sujet le plus commenté par les quotidiens, pour leur édition de ce jour.
Dakar, 10 mars (APS) - Le limogeage du délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, Papa Amadou Sarr, est le sujet le plus commenté par les quotidiens, pour leur édition de ce jour.
Le président de la République a mis fin aux fonctions de M. Sarr, a-t-on appris mercredi du ministre, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye.
Le communiqué annonçant son limogeage ne dit pas pourquoi Papa Amadou Sarr a été limogé de ce poste qu’il occupait depuis octobre 2017.
Mais la presse explique la décision du président de la République par des propos que M. Sarr a tenus lors de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, le délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes s’exprime avec ‘’une rare arrogance’’, affirme Le Témoin Quotidien.
Il a tenu à ‘’fustiger la position de nos soufis sur le fait de donner sa main à une femme autre que la sienne’’, écrit le même journal.
Des ‘’propos polémiques sur les religieux’’ ont valu son limogeage à Pape Amadou Sarr, qui a présenté un bilan ‘’élogieux’’ de la délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, lors de la Journée internationale de la femme
Selon Les Echos, Papa Amadou Sarr a été emporté par la critique des marabouts.
Il ‘’ignorait (…) qu’il fallait tourner sept fois la langue avant d’ouvrir la bouche’’, commente L’As.
‘’Papa Amadou Sarr [a été] emporté par la provocation’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.
Les journaux évoquent aussi les revendications des travailleurs de la santé, qui ne sont pas satisfaits de la rémunération de leur travail.
Vox Populi annonce une grève générale prévue du 16 au 18 mars, sous l’égide de la Fédération des syndicats de la santé (F2S).
‘’Si l’Etat ne réagit pas dans les jours à venir’’, il y aura un ‘’boycott des programmes de vaccination’’ et, peut-être, ‘’une grève illimitée’’, rapporte Vox Populi, citant le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la santé, Souleymane Joe Mané.
‘’Malgré les alertes, les autorités continuent de faire la sourde oreille’’, note WalfQuotidien, reprenant les propos du coordonnateur de la F2S, Cheikh Seck.
‘’Faux alibi’’
Certains syndicats d’enseignants, malgré la signature d’un nouvel accord avec l’Etat, continuent à grogner contre ce dernier.
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire et le Cadre unitaire des enseignants du moyen-secondaire ont lancé un message d’avertissement au gouvernement, pour le respect de l’accord signé fin février, selon Sud Quotidien.
Ces deux syndicats regrettent de n’avoir pas été associés au réaménagement du calendrier scolaire, ajoute le même journal.
Dans une interview donnée au quotidien Le Soleil, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, tente de rassurer les syndicalistes.
‘’Il n’y a aucune ambiguïté sur l’accord signé’’ par l’Etat avec les syndicats d’enseignants, soutient M. Talla.
Il loue les efforts fournis par le gouvernement pour la satisfaction des revendications des enseignants et les mesures prises pour rattraper le temps perdu à cause de la grève des enseignants.
Le parrainage des listes de candidature aux élections législatives est l’objet de divergences entre la majorité présidentielle et l’opposition, selon L’info.
Les 34.580 parrainages à collecter dans sept des 14 régions du pays par les listes pour être éligibles servent à ‘’assainir le jeu politique, pour éviter toute pagaille électorale’’, soutient Moussa Sarr, un responsable de la Ligue démocratique, l’un des partis membres de Benno Bokk Yaakaar.
‘’Aucun acteur ne peut dire qu’il y a eu un consensus sur le parrainage’’, écrit L’info, citant Saliou Sarr, militant d’un parti membre de Yewwi Askan Wi, une coalition de l’opposition.
L’Observateur analyse le discours des partisans de Macky Sall, qui tentent de justifier la restauration du poste de Premier ministre – près de trois ans après sa suppression – et le retard de la nomination du chef du gouvernement.
‘’Le chef de l’Etat (…) n’a toujours pas nommé un Premier ministre’’, fait remarquer le journal, trois mois après la restauration de ce poste.
L’Observateur relève le ‘’faux alibi’’ des partisans de Macky Sall, qui tentent de justifier le retard de la nomination du futur chef du gouvernement.