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12 août 2025
QUAND LES FEMMES PRENNENT LE POUVOIR DANS LA PRESSE
Certaines ont souvent dénoncé la domination masculine dans les médias. Mais depuis quelques années, on voit un assaut des femmes sur le journalisme, certaines occupant même de hautes responsabilités dans les rédactions de grands groupes de presse
Souvent certaines activistes des medias dénoncent la domination masculine dans le secteur des medias. Mais depuis quelques années on voit un assaut des femmes dans le journalisme, certaines occupant même de hautes responsabilités dans les rédactions de grands groupes de presse ou sont tout simplement des patronnes de presse.
De l’époque des premières journalistes de la presse comme Annette Mbaye D’Erneville, Sokhna Dieng, Elisabeth Ndiaye en passant par Diatou Cissé, Jacqueline Fatima Boucoum, Ggnagna Sidibé ou encore Minielle Barro à aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Des batailles aussi manifestement gagnées.
Et le métier de journalisme attire davantage les femmes qui jouent un rôle prépondérant dans la diffusion de l’information et restent aussi de grandes vigies de la démocratie sénégalaise. Ces 20 dernières années, le pays a traversé plusieurs secousses dans la marche de sa démocratie avec des crises politiques d’envergure qui ont fait trembler la nation. La plus récente est celle de mars 2021. Mais si le pays entier était assis sur une poudrière, les femmes journalistes étaient comme les hommes en premières lignes pour donner des informations fiables, en risquant de leur vie. Par ailleurs force est de constater aussi qu’elles sont dépositaires désormais de grandes responsabilités dans les medias.
Rédactrice en chef, chef de desk, Dirpub …
Les femmes sont au cœur du dispositif dans la presse à commencer par votre canard préféré. En effet la rédaction de l’AS est dirigée par Hawa Boussou. Capitalisant plus d’une quinzaine d’années dans la presse, Hawa a été formée à Sud quotidien par Feu Babacar Touré, Demba Ndiaye, Latif Coulibaly et les autres grandes plumes de Sud qui ont fait les beaux jours de cette profession mais aussi par l’ancien directeur de publication de l’AS Mamadou Talla.
Ancienne du journal l’Observateur, Hawa Bousso est aussi effacée que talentueuse. Au journal Enquête aussi, une femme a pris les rênes de la rédaction en la personne de Bigué Bop. Longtemps sous l’aile du regretté Jean Meissa Diop à Walf Grand place , elle a fait notamment ses preuves dans la presse culturelle. Aujourdui, c’est elle qui coordonne la ‘’team ‘’ du journal Enquête.
La radio Sud Fm est chapeautée par une dame en l’occurrence Ndeye Marieme Ndiaye. Réputée être quelqu’une de très compétente et professionnelle, les reportages de la première radio privée qui a vu passer tant de brillants journalistes du Sénégal doivent avoir en amont son aval. Idem pour Awa Diop Ndiaye de Walfadjri ou encore Evelyne Mandiouba de la SNTV qui occupent des postes de responsabilités dans leurs groupes respectif.
Pour sa part Maimouna Ndour Faye a hissé la barre plus haute. Après était présentatrice de plusieurs émissions politiques, la journaliste a créé son groupe de presse. Et sa télé la 7tv qui prend de plus en plus de place dans le paysage médiatique trace son sillon. Sans oublier toutes ces femmes journalistes qui sont cheffes de Desk dans les rédactions ou qui ont des chaines YouTube très suivies sur les réseaux sociaux.
par Abdou Sané
LA BIODIVERSITÉ MENACÉE, C’EST NOTRE VIE QUI EST EN SURSIS
La biodiversité c’est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries…)
La biodiversité c’est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries…).
Le concept de la biodiversité fait référence à l’ensemble des composantes et des variations du monde vivant.
On y distingue trois niveaux d’organisation : la diversité écologique (les écosystèmes) ; la diversité spécifique (les espèces) ; la diversité génétique (les gènes).
La biodiversité est importante pour la survie de toutes les espèces, car chaque espèce est adaptée à un ensemble particulier de conditions du milieu.
Voici à quoi nous restons exposés quand nous nous adonnons à la déforestation
La déforestation entraîne une destruction des habitats naturels, menaçant ainsi la biodiversité terrestre pour les espèces de la faune et la flore abritées par les forêts.
La déforestation entraîne des émissions de Co² contribuant aux changements climatiques et la perte de couvert forestier a un impact sur le climat et le micro-climat local. La déforestation entraîne des problématiques de glissement de terrain, coulée de boue, augmentation des inondations et menace les besoins de subsistance d’une personne sur cinq dans le monde dont des peuples autochtones.
La déforestation entraîne une réduction de l’évapotranspiration, une perturbation du cycle de l’eau, menaçant les nappes phréatiques et la disponibilité en eau potable. La déforestation entraîne une érosion des sols et par la même occasion des sécheresses et de désertification menaçant les productions agricoles La déforestation entraîne une perturbation des forêts tropicales qui augmentent les risques d’épidémies et de propagation de maladies infectieuses par les insectes et des animaux. La perte de la biodiversité peut ainsi avoir des conséquences néfastes et directes sur la santé ; par exemple en perturbant les fonctionnalités des écosystèmes, elle peut favoriser l’émergence de maladies infectieuses ou causer des dérèglements à l’origine de catastrophes…
La surexploitation des produits forestiers, une forme de braconnage déguisée
Dans un monde marqué par la cupidité, par la recherche effrénée de l’argent, nous assistons à une exploitation intense des produits forestiers au nom de la création de la richesse et de l’emploi, la surexploitation des produits forestiers aggrave la décadence de la biodiversité (déjà mal en point avec la déforestation) et menace ainsi notre survie ; de plus en plus on note l’apparition d’unités de transformation de produits forestiers à un rythme et une cadence inconsidérés (transformation des produits tirés de la l’Andasonia digitata (baobab) du parkia biglobosa (néré), du datarium senegalensis (ditah), de la Saba senegalensis (madd), de l’elais guineensis (palmiers)…
Par cette surexploitation, nos entrepreneurs installent la famine au sein de l’écosystème, rendent vulnérable tout un nombre d’espèces, hypothèquent la vie aussi bien animale que végétale et mettent en péril la vie humaine. Cette dernière vit aujourd’hui beaucoup de traumatisme du fait de l’apparition de maladies émergentes (zoonose entre autres) qui déciment sans distinction l’espèce humaine.
Comprenons que tout est utile si nous voulons vivre dans un cadre harmonieux, si nous voulons augmenter notre espérance de vie : à titre illustratif passons en revue quelques espèces pour leur utilité à la vie ! -Les abeilles œuvrent à la pollinisation, seul moyen pour les plantes à fleurs de se reproduire. -Les papillons jouent un rôle important de pollinisation.
En visitant chaque fleur à la recherche de nectar, ils se couvrent de pollen qu’ils disséminent en passant de fleur en fleur. Ils assurent ainsi la fructification des plantes potagères et fruitières. -Les bactéries jouent un rôle dans le cycle des nutriments des sols, et sont notamment capables de fixer l’azote. Elles ont donc un rôle dans la fertilité des sols pour l’agriculture.
Les bactéries abondent au niveau des racines des végétaux avec lesquels elles vivent en mutualisme. -Les singes consomment une grande quantité de fruits dont ils excrètent les graines. Il s’avère que ces graines transmises par le singe non seulement se répandent mieux, mais germent aussi plus rapidement et facilement.
-Le serpent est indispensable à l’équilibre de l’écosystème puisqu’il régule la population des rongeurs, des gros insectes et des larves…
-Les mouches sont une nourriture pour de nombreuses espèces. Elles sont donc un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Araignées, poissons, reptiles et oiseaux insectivores…
Si les mouches n’existaient pas, un maillon de la chaîne alimentaire se briserait, ce qui aurait de terribles répercussions sur la capacité de se nourrir des autres animaux. La mouche drosophile est utilisée pour la recherche en génétique.
-Les puces et poux jouent un rôle dans le contrôle des populations des espèces animales qui leur servent d’hôtes. Ils servent aussi parfois de nourriture aux animaux qui les portent. Les singes et certains oiseaux en raffolent. Les puces et poux stimulent le système immunitaire des enfants. Ce sont ces réactions de défense qui provoquent des démangeaisons.
-Les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces : au stade de larves, ils sont mangés par des invertébrés aquatiques, des batraciens et des poissons ; puis en tant qu’adultes ils constituent les mets de prédilection d’oiseaux, de chauves-souris ou de libellules.
-Les fourmis granivores (mangeuses de graines) jouent un rôle essentiel dans la dispersion des graines des plantes qu’elles transportent. Elles sont importantes pour le maintien des sols en bonne santé car elles les aèrent, leur apportent des éléments organiques (leurs crottes, leurs cadavres, leurs restes de nourriture), de l’humidité, de l’oxygène et elles les brassent.
Enfin les fourmis servent de nourriture à de nombreux animaux.
-Les bactériophages, des virus qui ne s’attaquent qu’aux bactéries, aident les scientifiques dans le domaine de la génétique. Ces virus représentent aussi un arsenal supplémentaire dans la guerre contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.
-Dans notre corps les microbes pullulent pour nous faciliter la vie. Les bactéries de nos intestins contribuent à la digestion des aliments et à la production de certaines vitamines. Notre système immunitaire est stimulé par des bactéries pour lutter contre les pathogènes.
-Les rats sont nos commensaux : ils se nourrissent de nos détritus. Ils jouent un rôle écologique non négligeable dans les sous-sols où ils évitent ainsi aux canalisations et aux égouts de s’engorger. Ils ont un odorat très développé.
Dans certains pays (Pays Bas par exemple), ils ont été dressés pour aider les policiers dans la reconnaissance olfactive. Une expérience tirée du Mozambique, où des rats démineurs remplacent le travail des chiens.
-Les cafards et termites jouent un rôle très important dans la nature. Dans les forêts, ils participent à la fragmentation de la litière. Ils grignotent les végétaux morts et réduisent ainsi la taille des morceaux de feuilles ce qui les rend plus facilement utilisables (et donc dégradables) par d’’autres organismes plus petits. Ils servent enfin de nourriture à d’autres animaux. C’est lorsque nous comprendrons l’inter relation et l’interactivité entre chacun des êtres vivants, que nous saurions formuler de bonnes pratiques. Et c’est en ce moment que va s’améliorer notre vie ! Pour cela il y a urgence à revoir notre cadre législatif et réglementaire dans un sens à protéger la biodiversité qui est le substrat même de notre vie si sacrée !
par Yoro Dia
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALISÉE
Poutine est dans une dynamique de reconstituer l’empire russe dont la déclinaison soviétique n’était qu’une parenthèse, et si Kiev qui est le berceau de la Russie comme le Kosovo l’est pour la Serbie, est rattaché à l’Occident, il n’y a plus d’empire
La semaine dernière, je parlais du grand classique, l’écrivain et diplomate russe, Fiodor Tiouttchev, qui nous a appris de façon fort sage, dans son livre La Russie et l’Occident, qu’«on ne peut comprendre la Russie par la raison». Si on ne peut comprendre la Russie par la Raison comme c’est le cas actuellement avec Poutine, on peut essayer d’expliquer sa réaction par l’histoire. Zbigniew Brezinski, le conseilleur à la sécurité nationale de Jimmy Carter, américain d’origine polonaise, qui se vantait d’être le seul Polonais à pouvoir tenir tête à la Russie, disait : «Si la Russie renonce à l’Ukraine, elle renonce à être un empire pour être une Nation.» Tout est dans cette déclaration de Brezinski. Poutine ne veut pas que la Russie renonce à être un empire pour être une Nation. Il veut reconstituer l’empire éclaté, pour reprendre le livre de Helene Carrère d’Encausse, qui avait senti la dislocation de l’Urss à cause de la question des nationalités, bien avant que l’empire ne s’effondre.
Poutine est dans une dynamique de reconstituer l’empire russe dont la déclinaison soviétique n’était qu’une parenthèse, et si Kiev qui est le berceau de la Russie comme le Kosovo l’est pour la Serbie, est rattaché à l’Occident, il n’y a plus d’empire. Même l’Union soviétique était dans une logique impériale avec le Georgien Joseph Staline et l’Ukrainien Nikita Khrouchtchev à la tête de l’empire.
Si on ne peut comprendre la Russie par la Raison, on ne peut non plus comprendre la guerre de Poutine que par l’histoire de la Russie, qui lui interdit de réduire Kiev en cendres, de même que la ville de Odessa, dont le nom a été donné par la Grande Impératrice Catherine II, qui adorait les classiques grecs, particulièrement Homère, au point de baptiser la ville Odessa. Historiquement Kiev, Odessa, Sebastopol ou la Crimée font partie intégrante de l’histoire, de la culture et du patrimoine russe, mais aujourd’hui est-il raisonnable de se fonder sur l’histoire pour envahir des pays, comme l’a fait Hitler avec l’Autriche en 1938, avec l’Anchluss, ou avec les Sudètes en Tchécoslovaquie, pour rattacher des minorités allemandes au Reich, ou plus récemment comme l’avait fait Saddam Hussein avec le Koweït ? Evidemment non, parce que se baser sur l’histoire pour régler des conflits politiques, mènera le monde dans une guerre sans fin.
Les guerres de Poutine en Tchétchénie et en Géorgie hier, et aujourd’hui en Ukraine, sont des guerres impériales. Elles sont anachroniques dans un monde post-soviétique et post-guerre froide. Cette dernière guerre d’Ukraine est la première guerre mondialisée et l’opinion mondiale a été braquée contre la Russie, qui pourra avoir une victoire militaire mais perdra à terme la guerre, comme les Américains au Vietnam après l’offensive du Têt des Viêt-Cong sur Saigon, ou la bataille d’Alger qui a vu les paras français gagner la bataille militaire et l’Etat français perdre la guerre.
Cette mondialisation de la guerre est le Talon d’Achille de la stratégie de Poutine. La guerre fut naguère un conflit entre des Rois, avant d’être des conflits entre des Etats et des nations, mais est devenue aujourd’hui une bataille d’opinion. Et sur ce plan, Poutine a déjà perdu la guerre bien avant son offensive militaire, contrairement à Macky Sall, qui avait réussi à gagner la bataille de l’opinion contre Yaya Jammeh, avant d’envoyer ses chars terminer le travail.
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LES LEGISLATIVES DE 2022 ET LA RECRUDESCENCE DE INCENDIES DANS LES MARCHES AU MENU DE LA REVUE DES TITRES DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 9 mars parvenues à Fabrice Nguéma mettent l'accent sur les équations des prochaines élections législatives et la recrudescence des incendies dans les marchés malgré la décision interministérielle de Macky Sall en 2019.
Les parutions de ce mercredi 9 mars parvenues à Fabrice Nguéma mettent l'accent sur les équations des prochaines élections législatives et la recrudescence des incendies dans les marchés malgré la décision interministérielle de Macky Sall en 2019. Ecoutez dans cet élément, la revue de presse de la Zik Fm.
MASA 2022 – PRESIDANT LA CEREMONIE D’OUVERTURE : PATRICK ACHI INVITE A RELEVER LE DEFI DU NUMERIQUE
Le Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) a démarré ce samedi 5 mars et va se poursuivre jusqu’au 12 du même mois, avec comme thème : «Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus.»
Les artistes et le monde de la culture doivent relever le défi du numérique par ces temps qui courent. Telle est la conviction du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi, qui l’a dit en présidant la cérémonie d’ouverture de l’édition 2022 du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa).
Le Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) a démarré ce samedi 5 mars et va se poursuivre jusqu’au 12 du même mois, avec comme thème : «Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus.»
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Patrick Achi, Premier ministre de la Côte d’Ivoire. Avant de déclarer ouverte cette 12ème édition, il a rappelé l’importance du numérique pour toutes les disciplines artistiques. «La culture doit s’adapter aux mutations sociologiques et technologiques», a-t-il dit avant d’ajouter : «Le digital a bouleversé le monde, mais il faut le comprendre dans le bon sens. Il faut, pour tout acteur culturel, une identité virtuelle pour promouvoir ses activités professionnelles.»
Mme Harlette Badou Nguessan Kouamé, ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, lui a rendu hommage. Elle a salué son leadership, qui a été déterminant dans l’organisation de cette 12ème édition. D’après la ministre de la Culture, le Masa 2022 est le fruit de la bonne synergie impulsée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et mise en œuvre par le Premier ministre, Patrick Achi.
Le Masa célèbre son trentenaire et, selon Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, marraine de cette édition, cela prouve que la Côte d’Ivoire rassemble toujours. Elle n’a nullement douté qu’à partir de cette édition, des carrières d’artistes vont prendre forme. Ce qu’a soutenu aussi Patrick Hervé Yapi, le tout nouveau Directeur général du Masa, qui estime que les participants vont beaucoup tirer profit de cet événement. La cérémonie qui a démarré à 19 heures, avait un contenu qui reflète la diversité culturelle. Il y avait l’orchestre philarmonique de l’Insaac (Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle d’Abidjan), des fresques de danses traditionnelles ivoiriennes exécutées avec beaucoup d’énergie.
Pour les play-back, il y avait trois générations d’artistes chanteurs. Eveline Nayo comme chanteuse émer¬gente, Sadoni la tigresse comme artiste intermédiaire célèbre et Bailly Spinto qui fête cette année les cinquante ans de sa carrière musicale. Le groupe qui a joué en vedette et en live, c’est Magic System. Cette formation musicale a joué les titres phares de son répertoire. L’espa¬ce lagunaire qui a abrité la cérémonie d’ouverture avec deux scènes, était rempli de monde, avec beaucoup de feux d’artifice et de lumières.
LES PECHEURS CRAIGNENT LE SYNDROME SENGHOR
La construction du Stade Léopold Senghor avait été suivie par des accords de pêche avec la Chine, pays qui a construit l’ouvrage. Aujourd’hui, juste après l’inauguration du Stade Abdoulaye Wade par les Turcs, le Sénégal annonce des accords de pêche avec c
La construction du Stade Léopold Senghor avait été suivie par des accords de pêche avec la Chine, pays qui a construit l’ouvrage. Aujourd’hui, juste après l’inauguration du Stade Abdoulaye Wade par les Turcs, le Sénégal annonce des accords de pêche avec ces derniers. Les pêcheurs artisanaux craignent d’en faire les frais comme à l’époque.
La construction du Stade Léopold Senghor, ex-Amitié, avait été suivie d’un accord de pêche entre la Chine, pays ayant réalisé l’infrastructure, et le Sénégal. L’inauguration du Stade Abdoulaye Wade et, dans la foulée, la signature de six accords avec la Turquie dont un dans le secteur de la pêche, suscitent donc des craintes auprès des pêcheurs artisanaux.
En réunion lundi au quai de pêche de Rufisque, les membres du cadre de concertation des acteurs de la pêche artisanale au Sénégal, ont sonné l’alerte sur la ques¬tion. «L’inau¬guration du Stade Abdoulaye Wade a coïncidé avec la signature, par notre ministre de tutelle, d’accords de pêche avec la Turquie. Maintenant, le syndrome du Stade Léopold Sédar Senghor est là, vivant, dans nos mémoires. Il a été la cause de désastres dans le secteur de la pêche, la pêche artisanale en particulier», a indiqué Abdou¬laye Ndiaye, Sg adjoint de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas).
«Ce sont des accords dont nous ne connaissons rien du contenu, alors que c’est de notre secteur d’activité qu’il s’agit. Ce qui nous fait peur, c’est qu’avec le Stade Léopold Senghor, des accords avait été signés avec la Chine et les conséquences sont connues de tous», a insisté Mor Mbengue, autre membre du cadre de concertation. «Nous avons le droit d’être informés sur le contenu de cet accord», a poursuivi M. Mbengue.
Les membres du cadre de concertation sont revenus sur les problèmes que rencontre le secteur de la pêche artisanale. «Nous traversons un moment très dur, avec la rareté des ressources qui se fait sentir pour toute la population», a indiqué Abdoulaye Ndiaye, déplorant un déphasage entre les orientations du ministère de tutelle et les aspirations des acteurs du cadre de concertation. «On a interpellé le ministre sur plusieurs phases, on a eu des rencontres avec lui, mais rien n’y fait. Il refuse de nous donner le listing des bateaux qui sont dans nos eaux», s’est désolé M. Ndiaye, affirmant que la présence des nombreux bateaux dans les eaux sénégalaises, est à l’origine de la rareté de la ressource.
Pour Mor Mbengue, le Conseil présidentiel annoncé par le président de la République, est un rendez-vous souhaité et vivement espéré par le cadre de concertation pour résoudre les problèmes du secteur. «L’annonce d’un Conseil présidentiel sur la pêche a été faite il y a un an. C’est une rencontre que nous attendons car notre interlocuteur n’est plus le ministre mais le président de la République, qui peut apporter des réponses appropriées sur la crise que vit notre secteur», a-t-il dit.
PARRAINAGE POUR LES LEGISLATIVES, LES TAUX SE DESSERRENT
Après les 15 millions pour la caution, les candidats aux élections législatives vont recueillir 34 580 parrains au minimum et 55 327 au maximum. C’est la décision du directeur général des élections qui a pris un arrêté en ce sens
Après les 15 millions pour la caution, les candidats aux élections législatives vont recueillir 34 580 parrains au minimum et 55 327 au maximum. C’est la décision du directeur général des élections qui a pris un arrêté en ce sens.
Il faudra avoir les reins solides ou plutôt les parrains solides. Hier, le Direction générale des élections a informé les partis politiques, coalitions ou listes indépendantes en lice pour les Législatives sur le nombre de parrainages requis pour briguer une entrée à l’Assemblée nationale. Dans l’arrêté numéro 004071, le directeur général des élections fixe la fourchette de parrains citoyens entre 34 580 (0,5% du fichier électoral) et 55 327 (0,8%). De plus, Thien¬della Fall rappelle aux représentants des formations politiques et aux entités indépendantes qu’une partie des parrains doit obligatoirement provenir de 7 régions à raison de 1000 parrainages par ré-gion.
Il s’agit de la deuxième condition fixée aux candidats à la députation après la caution dont le montant a été arrêté à 15 millions la semaine dernière par le ministre de l’Intérieur.
Par rapport à l’élection présidentielle où le système de parrainage a été institué pour la première fois, les chiffres sont revus à la baisse. Alors que le projet de loi défendu par le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall, proposait 1% du fichier électoral le 19 avril 2018, l’amendement Aymérou Gnin¬gue avait ramené le taux à 0,8%. Il fallait à l’époque au moins 53 457 parrainages pour passer l’étape du Conseil constitutionnel qui avait recalé de grands noms de la scène politique. On peut citer Malick Gakou, Pape Diop, Boubacar Camara, Bougane Guèye Dany, Moustapha Guirassy, Mansour Sy Djamil entre autres.
En tout état de cause, le scrutin du 31 juillet est parti pour être inédit. Pour la première fois, ce double filtre est imposé aux coalitions pour dissuader les listes fantaisistes. Lors des Législatives du 30 juillet 2017, le ministère de l’Intérieur a eu beaucoup de difficultés à organiser la compétition entre 47 listes. Cela avait d’ailleurs coûté son poste à Abdoulaye Daouda Diallo. Reste à savoir si les acteurs politiques vont se mettre d’accord sur ces conditions.
A rappeler que la Cour de justice de la Cedeao avait demandé en avril 2021 la suspension du système de parrainage. Si l’Etat avait brandi l’argument de sa souveraineté, l’opposition présente aux concertations sur le processus électoral, s’agrippe à cette décision de justice pour réclamer l’élimination de ce filtre. Pour le moment, le parrainage existe et les acteurs connaissent désormais toutes les règles du jeu.
Le congrès extraordinaire du PUR annulé
Dans son édition du lundi, «L’As» révélait un vaste remaniement au sein du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) et des frustrations naissantes dans la formation verte. Votre canard soulignait également que l’actuel état-major du parti allait tenir un Congrès extraordinaire ce samedi à l’occasion duquel le coordonnateur Cheikh Tidiane Youm allait placer ses hommes aux postes stratégiques. Apparemment, l’article de «L’As» a chamboulé l’agenda de l’actuelle direction du Pur. En effet, selon nos informations dignes de foi, ce congrès extraordinaire a été finalement annulé. Sans autre précision. Sans nul doute, Cheikh Tidiane Youm et cie reculent pour mieux sauter.
Le nombre minimum de parrains fixé à 34.580 électeurs
Le Directeur général des élections déroule sans anicroche le processus électoral en perspective des Législatives du 31 juillet 2022. Tanor Thiendella S. Fall a pris hier un arrêté pour fixer le nombre de parrains que doit collecter chaque liste en lice aux élections législatives. Conformément au code électoral, indique-t-il, le nombre de parrains requis pour soutenir une liste de candidats est fixé au minimum à 34.580 électeurs représentants 0,5% du fichier général des électeurs, et 55.327 électeurs au maximum représentant 0,8% du fichier électoral. En outre, le Directeur général des élections rappelle aux partis politiques et aux entités indépendantes qu’une partie de ces parrains doit obligatoirement provenir de 07 régions à raison de 1.000 parrains par région.
Pourquoi «Khalifa rappeur» et «6 000 problèmes» sont retenus
A moins d’un désistement de la partie civile, “Khalifa rappeur” et “6 000 problèmes” risquent de passer la nuit dans la chambre de sûreté de la Brigade de recherches (Br) de Faidherbe. Selon les informations de «Libération online», tous les deux ont été placés en garde à vue pour injures via les Ntic, diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Les mêmes sources précisent que c’est le chanteur Wally Seck qui a porté plainte après des propos outrageants le visant.
Un présumé homosexuel lynché au campus de l’UGB
Dans la nuit du lundi au mardi, soit à quelques heures de la célébration de la Journée internationale dédiée aux femmes, un homme s’est aventuré à aller à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour draguer un étudiant. Mais le sexagénaire a été vilipendé par l’étudiant. Ainsi, il a été lynché par les étudiants de l’Université Gaston Berger (Ugb) qui lui en voulaient pour son orientation sexuelle. Selon des sources de Dakaractu, l’affaire s’est passée vers 03h du matin. C’est à cette heure tardive que le gus, décrit comme un homosexuel, est venu du village D du Campus 01, sur invitation d’un étudiant qu’il a plusieurs fois tenté de draguer via Facebook. Celui-ci lui a tendu un piège en l’invitant dans sa chambre. Une fois au lieu du rendez-vous, l’invité qui entendait profiter de l’occasion s’est aussitôt mis à se déshabiller pour d’abord une séance de massage. C’est à ce moment-là qu’un groupe d’étudiants qu’on avait avisés est entré dans la chambre pour lyncher l’hôte «indésirable». Le groupe lui en a fait voir de toutes les couleurs pendant près d’une demi-heure. Le présumé homosexuel a été tabassé du Campus 1 à la grande porte de l’Université.
Babacar Gaye, nouveau président de l’Anapcores
Babacar Gaye a été porté, lundi dernier, à la tête de l’Association Nationale des Anciens Présidents de Conseil régional (Anapcores), à l’occasion de son assemblée générale extraordinaire. Il remplace à la présidence de la structure Aliou Niang qui avait adressé sa lettre de démission au secrétaire général pour des raisons liées à sa longévité au poste et à une santé qui ne lui permet plus de s’acquitter convenablement de ses fonctions. Premier vice-président chargé des relations extérieures, Babacar Gaye est désigné à l’unanimité pour assurer l’intérim jusqu’à la prochaine assemblée générale. Par ailleurs, Aliou Niang a été élevé au rang de président d’honneur. L‘Association des anciens présidents de région s’est félicitée de la tenue prochaine au Sénégal du Sommet mondial de l’eau dont le secrétaire exécutif est l’ancien président de Fatick, Abdoulaye Sène, président de la Commission environnement et changements climatiques de l’Anapcores.
01 cas grave en réanimation
Les services de réanimation en charge des cas graves de patients atteints de la covid-19 sont quasiment vides. Le bilan quotidien du ministère de la Santé et de l’Action Sociale fait état d’un cas grave en réanimation. Et aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. Pendant ce temps, le Directeur de la Prévention annonce quatre nouvelles contaminations au coronavirus sur 784 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,51%. Il s’agit de 04 cas, tous issus de la transmission communautaire. Trois nouvelles contaminations sont recensées dans le département de Dakar et 01 à Kolda. Les autorités sanitaires déclarent 09 patients guéris. A ce jour, le Sénégal a recensé 85 772 cas positifs dont 83 737 guéris, 1 962 décès et 72 sous traitement.
Arrestation de deux dealers aux Parcelles Assainies
Les limiers du commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies ont déféré au parquet S. Ndiaye et S. Bayo pour détention et trafic de chanvre indien. Les mis en cause ont été alpagués à l’Unité 26 des Parcelles assainies en possession de 250 grammes de chanvre indien par les éléments de la brigade de recherches. Les hommes du commissaire Thierno Diop, informés d’un vaste trafic de stupéfiants entretenu par S. Ndiaye et S. Bayo, ont alors mis en place un dispositif de filature. Ce qui a permis l’interpellation très rapide des deux présumés dealers. Au terme de leur garde à vue, ces derniers ont été déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Altercation au centre Talibou Dabo
Une altercation a eu lieu hier au centre Talibou Dabo de Grand-Yoff entre les agents de sécurité mobilisés par la Direction et les employés de ladite structure. Il y a eu des échanges de tirs de balles à caoutchouc. Des échauffourées qui ont mis les travailleurs dans une colère noire. Ils ont déversé leur bile sur la direction qui a également fait une sortie sur les ondes d’une radio de la place pour dénoncer les agissements peu orthodoxes de certains agents qui s’autoproclament syndicalistes, dans le seul motif de bloquer le fonctionnement de l’établissement.
Malaise chez les militantes de l’Apr de Thiaroye Sur Mer
Au moment où les femmes du monde entier célébraient la Journée du 08 mars dans la cohésion, celles de l’Alliance pour la République (Apr) de Thiaroye Sur Mer ont choisi la brigade de gendarmerie de la zone pour solder leurs comptes. A l’origine de cela : une plainte déposée par leur coordonnatrice Khady Mané Diop contre trois militantes qui l’auraient insultée sur les réseaux sociaux. D’après nos sources, ces trois militantes de l’Apr ont été convoquées par les gendarmes enquêteurs. Elles ont été entendues puis relaxées, suite au retrait de la plainte par Khady Mané à qui elles ont présenté leurs excuses.
L’appel de la LD/Debout aux jeunes…
La Ligue Démocratique Debout (Ld/Debout) sonne la mobilisation des jeunes du pays en perspective des élections législatives. Le Secrétariat exécutif national (SEN) réuni en session ordinaire rappelle que, malgré les tentatives de distraction autour de projets aberrants tels que le stade Abdoulaye Wade ou le Ter, le peuple sénégalais n’oublie pas et n’oubliera pas que l’étendue de ses malheurs a pour origines cette absence de réformes sérieuses au niveau institutionnel, économique et social, et la mal gouvernance du pays. Dans ce sillage, le Sen de la Ld-Debout invite les jeunes à rester vigilants, à se mobiliser, s’inscrire et faire inscrire sur les listes électorales en perspective des prochaines élections législatives, pour l’avènement d’une véritable Assemblée nationale qui orientera les ressources du pays vers les priorités du peuple. Par ailleurs, ces jallarbistes ont renouvelé leurs prières pour les martyrs des évènements de mars 2021 et leur soutien total à leurs familles qui attendent toujours que justice soit faite. Pour la LD/Debout, l’absence d’une bonne justice qui a été à l’origine de cette crise continue d’être le principal marqueur de la gouvernance du Président Macky Sall. Évoquant la journée de la Femme, les jallarbistes expriment leur solidarité à l’égard de toutes les femmes du Sénégal et d’Afrique qui subissent de manière disproportionnée les conséquences de la mal gouvernance. Ils invitent leurs camarades (femmes) de parti à renforcer leur engagement politique pour une plus grande place dans le leadership du Parti, aussi bien au niveau local que national, et une plus grande contribution à leur combat commun pour la transformation sociale.
Le Pam va accompagner 20.000 ménages en 2022
Le Programme Alimentaire Mondial(Pam) va accompagner 20.000 ménages en 2022 à travers son programme 4R financé par le Fonds Vert Climat, afin de renforcer leur résilience, a-t-on appris mardi, de sa Directrice et représentante-résidente au Sénégal, Fatiha Terki. «En 2022, 20 000 ménages dont 8 300 dirigés par des femmes seront accompagnés pour renforcer leur résilience», a-t-elle déclaré à l’occasion de la célébration conjointe Pam-Cedeao de la Journée mondiale de la Femme (JIF). Elle a souligné que «ce programme vise à renforcer la résilience des ménages en leur fournissant des aptitudes nécessaires à l’adaptation et à l’adoption des mécanismes communautaires de base pour la gestion des effets du changement climatique». Il va permettre d’injecter 10 millions de dollars sur 4 ans dans cinq régions au Sénégal, à savoir Kolda, Tambacouda, Kaolack, Kaffrine et Fatick pour accroître la capacité d’adaptation des petits exploitants en situation d’insécurité alimentaire. Fatiha Terki a réaffirmé l’engagement du Pam auprès des communautés, des femmes et des filles, actrices principales de leur autonomisation et de leur propre changement. «Le monde de demain ne se construira pas sans les femmes et les solutions ne seront efficaces et durables que lorsque les femmes seront placées au cœur de l’action climatique», a-t-elle confié à l’ «Aps». Elle a rappelé que 15 000 ménages ont été régulièrement accompagnés en 2021 dans le cadre des activités de résilience de ce projet, soit quelque 135.000 bénéficiaires composés à plus de 41% par les femmes.
KEEMTAAN GI - LA DRAGUE
Faut-il flairer un coup pour un troisième mandat ? On pourrait le supposer avec les différentes sorties du Chef. Il est toujours dans son nuage de bonheur. Se réveillant d’un sommeil profond après s’être laissé engourdi par des flagorneurs qui lui dessinaient certainement un chemin lisse et tout tracé pour d’autres conquêtes politiques. Les Locales ont été un véritable coup dur malgré les apparences. Depuis le retour triomphal de ses « Lions», il semble avoir bouffé du… lion. Il occupe l’espace, inaugure, lance des travaux, fait expressément la cour à sa jeunesse à travers son nouveau slogan, « Jokko Ak Macky ». Ce format se révèle être une véritable drague. Dire qu’il annonçait son indisponibilité. Ne pouvant traiter des quotidiens de ce charmant pays, trop occupé qu’il serait à parcourir le monde et à trouver des solutions aux problèmes insurmontables de ce continent qui semble refuser le développement. Et voilà subitement qu’il retrouve de l’entrain à plus porter un regard sur son pays, trainant même les pieds à nommer celui qui devait le suppléer dans ses fonctions présidentielles. Trois mois que l’on attend l’homme ou la femme providence. Apparemment, rien n’est pressé. Il peut encore attendre le temps que les urnes dessinent les voies qui mènent à une cohabitation ou un large boulevard pour 2024. Juillet, c’est déjà maintenant. Le Chef le sait. Ce qui explique ses différentes sorties. Histoire de recoller des morceaux éparpillés. Reste à savoir si le chemin qui mène à 2024 lui sera bien balisé. Des perturbateurs sortent déjà du bois. Ils sont arithmétiquement insignifiants, mais tellement nuisibles. Pourquoi donc, pensez-vous à un parti de gauche ? L’autre adversaire du Chef reste la demande sociale avec les prix qui prennent l’ascenseur en dépit de la décision de faire baisser le coût de certains produits alimentaires. La faute à Poutine ? KACCOOR BI
CBAO SÉNÉGAL QUAND PAPE DOUDOU TOUNKARA EMMERDE TOUT LE MONDE
Décidément la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO) est victime actuellement d’une très mauvaise publicité. La filiale sénégalaise du Groupe marocain Attijariwafa Bank est sur la sellette depuis quelques semaines. Bien sûr qu’il n’est pas interdit à des travailleurs de poser des revendications syndicales pour l’amélioration de leur situation. Et d’ailleurs d’après des sources bancaires, les dirigeants de la CBAO ont fait beaucoup d’efforts dans ce sens. Seulement il se trouve qu’il y a particulièrement un dénommé Pape Doudou Tounkara porte-parole des travailleurs et Secrétaire Général du Collège des Délégués du Personnel (CDP) qui déroule tranquillement son propre projet qui n’a rien à voir avec les revendications des travailleurs. Il est allé jusqu’à impliquer l’activiste Guy Marius Sagna dans ce conflit qu’il a réussi à transférer dans l’espace politique. Guy Marius Sagna fait de la politique. Alors au niveau de la CBAO, on soupçonne Pape Doudou Tounkara d’avoir un agenda politique caché. Les agissements de l’homme ont fini d’agacer tout le monde à commencer par ses propres collègues de la banque. Ce qui est déplorable, c’est que l’homme manipule totalement ses autres collègues qui s’affichent comme des moutons de Panurge. Les autres délégués obéissent au doigt et à l’œil au sieur Tounkara sans broncher. Aujourd’hui, c’est même la notoriété de la Cbao, est un des leaders de la place bancaire de Dakar qui est en jeu. D’ailleurs nos sources disent que la direction générale face aux atermoiements de Pape Doudou Tounkara envisagerait de retirer les propositions faites aux travailleurs.
CBAO SÉNÉGAL QUAND PAPE DOUDOU TOUNKARA EMMERDE TOUT LE MONDE (BIS)
Il reste qu’au niveau du patronat bancaire notamment l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers du Sénégal (APBEF), on est complétement irrité par la situation en cours découlant des actes posés par Pape Doudou Tounkara. Même au niveau de l’autorité bancaire de régulation la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), il est dénoncé la tournure des choses. Dans l’environnement du monde des affaires du pays n’en parlons pas des inquiétudes s’affichant peuvent pousser les clients de la CBAO à s’éloigner d’une banque qui est sur la sellette régulièrement de la plus mauvaise des manières. Alors du côté de la Place de l’Indépendance siège de la banque, les employés veulent que les autres dirigeants syndicats membres du Collèges des Délégués du Personnel (CDP) prennent leurs responsabilités face à un homme qui a perdu la crédibilité depuis fort longtemps. Dans les couloirs de la Cbao, il est appelé « Monsieur toujours plus ». Allez savoir pourquoi. Mais nous au Témoin, nous nous abstenons d’en parler pour le moment puisqu’on sait qu’il a un gros dossier pendant. Mais il est sidérant alors de voir qu’un tel homme puisse emmerder tout un système bancaire qui a besoin de sérénité pour mener à bien sa mission d’animation économique. Une dictature de la pensée unique venant d’un homme qui s’affiche en permanence avec l’activiste Guy Marius.
MOIS DE KAZU RAJAB RECORD DE MARIAGES CÉLÉBRÉS !
Le Kazu Rajab est un mois béni marquant le voyage nocturne du Prophète Mohamed (Psl) ou son Ascension vers le Ciel ou Dieu (Allah). Justement, la plupart des Sénégalais profitent de ce mois béni de Kazu Rajab pour se marier. Mieux, la période de Kazu Rajab 2022 coïncide avec un mois de mars dédié à la femme. D’où le record des mariages célébrés ces derniers temps. A Dakar comme partout au Sénégal, « Le Témoin » quotidien a constaté le débordement des mosquées par des mariages scellés devant Dieu et les hommes. Selon l’islamologue Serigne Fallou Dieng, le pic des mariages est encouragé par ce mois béni « Pour des raisons socio-culturelles ou socio-religieuses, le Kazu-Rajab est un mois à la fois favorable et recommandable pour le mariage. C’est un mois qui renferme des secrets de prospérité et de la longévité en faveur des mariés » explique le responsable des Soufis Intellectuels du Sénégal et petit-fils de Serigne Touba qui promet au quotidien « Le Témoin » de revenir sur le sujet (Ndrl : demain jeudi). Toujours est-il que durant le week-end, les mosquées célèbrent deux voire trois mariages par jour. Et notre confrère Fallilou Mballo, lauréat 2021 du Prix du meilleur reportage, n’a pas échappé à cette période ou foire aux mariages. Ah bon ? Ah oui…puisque notre confrère de l’Observateur Fallilou Mballo s’est démarqué de son statut de « vagabondage » pour prendre son courage à deux mains pour épouser une charmante jeune fille du nom de Fatoumata Mballo vivant en France. Le mariage a été scellé à la mosquée Cité Alioune Sow sise Golf-Sud à Dakar. C’était le dimanche 06 mars 2022. A Dakar comme à Kolda, parents, amis et confrères ainsi que plusieurs autorités se sont massivement déplacés pour rehausser de leur présence la cérémonie religieuse. Aux époux Mballo, nous leur souhaitons heureux ménage et beaucoup d’enfants.
ABOUBACAR SÉDIKH BÈYE, UN SOUTENEUR DE FEMMES
Difficile de trouver un directeur général d’une société nationale comme Aboubacar Sédikh Bèye qui a fait autant pour la promotion de la femme. Figurez-vous que près de neuf (9) femmes occupent des postes de direction au niveau du Port autonome de Dakar. Sans compter que le numéro 2 de l’entreprise est la très sympathique et respectée Secrétaire générale Mme Nafissatou Ba Niang. Qui peut faire mieux. Eskey. Aboubacar Sédikh Bèye « aime » les femmes. Astafourlah. Il aime plutôt faire la promotion des femmes à des postes de responsabilités. D’ailleurs hier aux cotés de Mme Rokhaya Ly Kandji présidente de l’Amicale des femmes du Port autonome de Dakar, les femmes ont magnifié le soutien reçu constamment du Dg Aboubacar Sédikh Bèye. Depuis son avènement à la direction générale du Port autonome de Dakar en 2017, l’ancien patron de l’Ansd a permis aux femmes portuaires de monter en puissance dans tous les domaines. D’ailleurs dans les performances du Port autonome de Dakar qui a connu un bond spectaculaire à tous les niveaux, les femmes cadres peuvent revendiquer une grosse part sans qu’on puisse crier au scandale. Dans l’organigramme du Port autonome de Dakar, outre la SG Mme Nafissatou Ba Niang, on note que Mme Astou Touré est Directrice du Revenu et du Patrimoine, Mme Fatoumata Diop est directrice du Capital Humain, Mme Marie Ndé Sène est Directrice du Digital, Mme Rokhaya Ly Kandji est Coordonnatrice de la Cellule Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement, Mme Seynabou Mbacké est Coordonnatrice de la Cellule de la Gare maritime internationale de Dakar, Mme Yacine Sow Coordonnatrice des activités du Cabinet du DG. Dans l’organigramme du Port autonome de Dakar, de nombreuses femmes sont aussi chef de division et des chargés d’Etudes 2ème et 3ème degrés.
SERIGNE MODOU NGOM MAIRE DE NGOHÉ REÇU AU PALAIS
Le jeune maire de la commune de Ngohé Mbyayard situé dans l’arrondissement de Ndoulo département de Diourbel Serigne Modou Ngom a fini d’impressionner le landerneau politique au Sénégal. Celui qui est considéré comme le plus jeune maire d’une commune du Sénégal a osé défier sans moyens la liste présidentielle de BBY dans sa contrée. Un acte courageux qui a été sanctionné positivement par les populations de Ngohé. Alors certainement voulant avoir une idée exacte de ce garçon, Macky Sall a ouvert avant-hier les portes du Palais à Serigne Modou Ngom. Et surtout pour la petite histoire le jeune maire de Ngohé était le chauffeur attitré du ministre de l’Industrie Moustapha Diop. Le jeune disciple a appris de son maître qui est resté le maire incontesté de Louga. En tout cas au Palais, le président Macky Sall a tenu à féliciter vivement Serigne Modou Ngom d’avoir eu la témérité, l’audace et le courage en tant que jeune de briguer au suffrage de sa commune jusqu’à devenir le premier magistrat de Ngohé. Au cours de cette audience fructueuse, le maire de Ngohé a exposé les problèmes récurrents de sa commune. Des problèmes récurrents qui nécessitent une solution urgente pour propulser l’émergence de Ngohé Mbayar. Les axes de discussion ont porté sur 5 urgences majeures autour du problème de l’eau, de l’électrification des villages environnants, la construction d’un hôpital public á Ngohé, la construction d’un lycée et l’emploi de la jeunesse. Impressionné par la vision de son interlocuteur, le Président de la République a mis tous les services compétents à la disposition du jeune maire pour le développement de Ngohé. D’ailleurs, le directeur du FER a mis à la disposition de M. Modou Ngom 50 emplois pour Ngohé, et les travaux de la route Yolli seront attaqués à promis le Chef de l’Etat .