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10 août 2025
COVID-19, ASTRAZENECA VEUT EXPLORER D'AUTRES HORIZONS EN AFRIQUE
La société AstraZeneca s’est s’engagée à étendre et à accélérer l’acheminement de vaccins contre la Covid-19 en Afrique en 2022 et au-delà pour aider les gouvernements à atteindre leurs objectifs de vaccination, a appris l’APS.
Dakar, 28 fev (APS) - La société AstraZeneca s’est s’engagée à étendre et à accélérer l’acheminement de vaccins contre la Covid-19 en Afrique en 2022 et au-delà pour aider les gouvernements à atteindre leurs objectifs de vaccination, a appris l’APS.
AstraZeneca vient de célébrer l’anniversaire de ses premières livraisons de vaccins en Afrique dans le cadre du programme Covax.
’’Il y a un an, les premières doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 commençaient à arriver dans des pays du monde entier, grâce à l’initiative Covax, la plus grande campagne d’acheminement de vaccins jamais réalisée’’, rappelle un communiqué reçu à l’APS.
Il ajoute que le 24 février 2021, 600 000 doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 ont été délivrées aux autorités sanitaires du Ghana. Quelques jours plus tard, c’est la Côte d’Ivoire qui recevait à son tour 504,000 doses.
La même source signale que depuis lors, ce sont plus de 310 millions de doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 qui ont été acheminées via Covax dans 130 pays.
’’On estime aujourd’hui que 70 millions de doses ont atteint l’Afrique subsaharienne, faisant du vaccin AstraZeneca, l’un des vaccins contre le Covid-19, le plus utilisé sur le continent à ce jour’’, lit-on dans le communiqué.
Cité dans le communiqué, Barbara Nel, présidente nationale pour l’Afrique chez AstraZeneca, a déclaré : ’’Dans le cadre de notre engagement consistant à assurer une distribution universelle et équitable du vaccin pour répondre à la pandémie, AstraZeneca se félicite d’avoir été la première société pharmaceutique mondiale à avoir rejoint COVAX en 2020’’.
’’Nos solides partenariats avec le Serum Institute of India (SII), GAVI - l’Alliance du vaccin et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont essentiels pour tenir notre engagement à fournir à l’Afrique le vaccin contre le Covid-19 à prix coûtant’’, a-t-elle.
’’Nous saluons le travail accompli par les gouvernements à travers le continent pour accroître la couverture vaccinale et protéger leurs citoyens contre les maladies graves’’, a t-elle ajouté.
Le communiqué souligne que selon des estimations mondiales, le vaccin AstraZeneca Covid-19 a aidé à prévenir 50 millions de cas de Covid-19 et cinq millions d’hospitalisations, et donc permis de sauver plus d’un million de vies.
Il indique qu’à ce jour, AstraZeneca et ses partenaires ont acheminé plus de 2,6 milliards de doses de vaccins dans plus de 180 pays sur tous les continents, avec environ deux tiers de ces doses dirigées vers des pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur.
Par Madiambal DIAGNE
DITES-MOI, LE SENEGAL SERAIT-IL DEVENU SODOME ET GOMORRHE ?
Il existerait plus d’homosexuels et de francs-maçons au Sénégal que partout ailleurs dans le monde, qu’ils régentent la vie publique et qu’ils tiennent le pays dans tous les leviers. D’ailleurs, aucun chef d’Etat du Sénégal n’y a échappé
On a tendance à croire que le Sénégal est un pays de pécheurs à ciel ouvert, que nous nous encanaillons à tous les coins de rue, que ce pays est devenu le pays de la débauche, du sexe tout permis, de toutes les déviances et de toutes les pratiques. Tant la question de la moralisation de notre société et de ses dirigeants occupe le débat public. On ne peut pas se réveiller sans voir, dans les livraisons des médias, diverses alertes contre l’homosexualité ou de prétendues dérives morales de toutes sortes. Ainsi, on finit par se dire qu’il existerait plus d’homosexuels et de francs-maçons au Sénégal que partout ailleurs dans le monde, que les homosexuels et les francs-maçons régentent la vie publique et qu’ils tiennent le pays et tous les leviers politiques, économiques et sociaux. D’ailleurs, aucun chef d’Etat du Sénégal n’y a échappé.
Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall ont tous été accusés d’être des adeptes de ces milieux. Cela nous avait poussé à dire, dans une chronique en date du 3 janvier 2013, que c’est sans doute alors parce que le Sénégal mériterait de tels dirigeants, car tout Peuple a les dirigeants qu’il mérite. «C’est à croire que tous les riches, toutes les personnes célèbres, tous ceux qui ont réussi socialement le sont parce qu’ils sont francs-maçons ou homosexuels. Notre élite n’aurait aucun mérite. Elle ne se réaliserait pas par la force du travail, par l’ingéniosité de ses initiatives ou par l’obstination à mettre en place quelque chose de durable. C’est à croire que tous ceux qui ont réussi ont emprunté des raccourcis, avec des procédés abjects. C’est à se demander finalement si le Sénégal ne devrait être dirigé que par des francs-maçons ou des homosexuels.» Et puis si tant est que ce Sénégal était si dépravé, gagné par le vice, comme ces villes antiques de Sodome et Gomorrhe, ne devrait-on pas laisser au Bon Dieu le soin de le punir Lui-même et directement ?
Dans aucune exégèse religieuse, on n’apprendra que Dieu avait désigné quelqu’un pour agir à sa place contre les impies et les dépravés de Sodome et Gomorrhe. On peut croire que Dieu reconnaîtra les siens et quand sa colère s’abattra sur le Sénégal, tous les hommes de Dieu seront épargnés comme Loth l’avait été quand sa ville de Sodome avait été détruite par le feu et le soufre. Tant pis pour les impies et les mécréants !
Il reste que paradoxalement, les «lanceurs d’alerte» contre l’homosexualité et la franc-maçonnerie au Sénégal disent dans le même temps que c’est dans ce pays que sont enterrés les plus grands saints que l’Humanité ait jamais connus et que personne ne peut souiller cette terre. Assurément quelque chose cloche alors !
L’agenda politique finalement dévoilé
Le Quotidien ne s’y était jamais trompé, considérant obstinément que cette irruption du débat sur l’homosexualité et la franc-maçonnerie était un simple procédé pour dérouler un agenda politique. Des groupes sociaux sont dans une perspective de conquête du pouvoir et usent de ressorts bien connus et assez populistes pour rallier du monde à leur cause. Nous le disions : «La recette est connue. Indignation sur la place publique, appels émis auprès des foyers religieux pour dénoncer un mal grandissant, opération dans les médias, lobbying auprès des pouvoirs publics, avec la menace de les caricaturer comme mécréants, drainage de masses par un saupoudrage des citations et versets souvent instrumentalisés et hors contexte. Lorsque toutes ces pratiques sont inefficaces, le point Godwin des chevaliers de la foi authentique au Sénégal est la dénonciation d’une main étrangère qui voudrait souiller les mœurs. Il est toujours drôle de voir que ces chevaliers d’une société des dieux n’indexent jamais les mains étrangères qui les mettent en selle à coup de millions pour faire progresser des agendas divers.»
On en aura la bonne preuve avec la campagne des élections locales du 23 janvier 2022, quand des prêches synchronisés ont été faits dans des lieux de culte pour appeler à voter contre les listes de Benno bokk yaakaar (Bby) qui étaient ainsi présentées comme les listes de «Satan», les listes des «promoteurs de l’homosexualité au Sénégal». Il sera difficile de dire si cette propagande politique a véritablement porté ses fruits mais les initiateurs, notamment regroupés au sein d’un collectif And Saam Jikko Yi (ensemble pour veiller sur les valeurs), ont estimé qu’elle a fait mouche.
Serigne Lamine Sall, un guide religieux à Louga, a révélé la supercherie en se démarquant de cette initiative, précisant : «Moi je ne suis ni politicien ni partisan et au nom de la vérité je dois dire à propos de ce collectif, qu’ils sont en train de dérouler un agenda politique. En m’expliquant le but de leurs démarches, ils m’ont expressément signalé qu’ils étaient à la base de la défaite du Président Macky Sall dans certaines villes du pays (élections du 23 janvier 2022) grâce au discours contre l’homosexualité qu’ils ont tenu tout au long de la campagne. Aussi, ont-ils avancé qu’ils comptent reprendre la même démarche pour faire tomber Benno bokk yaakaar aux prochaines Législatives. A partir de ce moment, j’ai compris que je ne pouvais pas être dans ce complot. Moi Serigne Lamine Sall, seul l’islam m’intéresse.»
Les initiateurs de And Saam Jikko Yi ne pouvaient que faire tomber le masque et avouer être en train de préparer des listes pour les prochaines élections législatives. On a remarqué certains drapeaux d’un pays étranger, qui flottaient dans les rangs de leur dernier rassemblement à la Place de la Nation le 20 févier 2022 à Dakar. L’escroquerie a été si rondement menée que des chefs religieux de diverses obédiences ont pu être embarqués dans cet élan, alors qu’ils seront fatalement les premières victimes d’une prise du pouvoir par ces islamistes sénégalais.
C’est dire que l’objectif politique de conquérir le pouvoir, et avec un coup de pouce de l’étranger, est en marche et gare au Sénégal ! Dans de nombreux pays, des agendas politiques cachés avaient été conduits au nom de la sauvegarde ou de la préservation des valeurs religieuses et la thématique de la lutte contre l’homosexualité, la lutte contre l’avortement ou la franc-maçonnerie a toujours été au cœur du discours. C’est ainsi qu’en Algérie, le Front islamique du Salut (Fis) avait pu prospérer en portant en bandoulière la lutte contre les «homosexuels et les francs-maçons à la tête de l’Algérie».
En Egypte, la confrérie des Frères musulmans avait pu conquérir le pouvoir en adoptant cette même rengaine. Au Maroc, avec un tel discours, les islamistes du Parti pour la Justice et le Développement (Pjd) avaient créé la surprise en raflant un total de 107 et 125 sièges de députés aux élections législatives de 2011 et 2016. Mais dès que la supercherie a été mise à nue, ce parti s’est retrouvé avec 12 députés aux élections législatives de 2021, d’autant que les Marocains ont fini par découvrir, sur les plages de Casablanca, que les dirigeants islamistes étaient plus pécheurs que le plus sordide des fornicateurs. En Tunisie, le parti Ennahdha a connu les mêmes fortunes et infortunes.
«Chaque homme utilise chaque Bible, chaque Coran, chaque jour pour mentir à chaque homme.»
On voit que les peuples peuvent être dupes. Au Sénégal, on devra observer notamment que la dénonciation et l’indignation des croisés pour les bonnes mœurs sont sélectives.
En effet, on ne les voit jamais s’ériger contre des prédations sexuelles dont sont victimes, tous les jours, de jeunes enfants dans les «daaras», des lieux d’apprentissage du Coran. Ce sont des faits d’adultes qui ont autorité sur ces mômes. On devrait pouvoir accepter que l’acte de sodomiser un garçon de 5 ans est plus ignoble qu’une coucherie entre adultes consentants de même sexe. Allez savoir d’ailleurs si ces moralisateurs ont plus de vertu que Monsieur tout le monde. Nous dénoncions cette hypocrisie dans un texte du 20 juin 2016 indiquant : «Cachez-moi ce sein que…j’ai cherché à voir !» Mieux, dans une chronique en date du 22 janvier 2018, nous rappelions les paroles de la chanson Au nom de quoi, du certes très controversé groupe hip-hop français, Saïan Supa Crew, qui dit avec justesse : «Au nom de quoi, au nom de qui, dans quel livre est-il écrit «tu devras nuire à ton prochain, semer la foi par les cris» ? (…) Certains jurent devant Dieu, vont à l’église après avoir violé deux ou trois mômes. Certains jurent sur le Coran, vont à la mosquée et après avoir vendu plein de dix feuilles. Ça c’était écrit sur chaque psaume, chaque homme utilise chaque Bible, chaque Coran, chaque jour pour mentir à chaque homme.»
La frilosité coupable des autorités publiques
Au demeurant, si les populations sénégalaises ont été prises en otage par des censeurs de la foi, force est de dire que la responsabilité incombe pour beaucoup aux autorités publiques. Elles ont fait preuve de passivité, de compromission, de quelques petits calculs politiques parfois, et de lâcheté dans la plupart des situations. Combien de fois des citoyens ont crié au secours, quand ces mêmes moralisateurs imposaient de ne plus diffuser des programmes de télé sur des chaînes à aucune heure du jour ou de la nuit, alors qu’ils avaient la latitude de zapper de chaînes ? Combien de fois des personnes ont été vilipendées pour leur port vestimentaire qui ne serait pas conforme aux «bonnes mœurs» ou qu’une jupe n’a pas la bonne longueur ou qu’un décolleté a pu laisser apparaître un sein ferme ou une rondeur tentante. On a vu dans ce pays, la police arrêter et présenter devant la Justice des personnes trouvées dans un lieu privé clos, en train de chanter, danser et qui ont été présentées comme des homosexuels, sans aucune autre preuve ou fait corroborant cela. On a vu des personnes traquées pour avoir posté sur des réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elles dansaient de manière plus ou moins langoureuse, des danses bien de chez nous. Un célèbre musicien a été traîné dans la boue pour avoir eu un sac à main qui passe pour être «très féminin» ou pour avoir porté un tee-shirt, aux couleurs du Sénégal délavées, et qui était vu comme un drapeau arc-en-ciel. Des artistes ont été déférées par la police ; des filles ont été raflées pour avoir été ensemble en train de fêter l’anniversaire d’une de leurs copines, au motif qu’elles donneraient l’air de lesbiennes. Les plus hautes autorités de l’Etat, par démagogie, ont laissé faire ou ont participé à l’hallali et ont ignoré les cris lancés par des citoyens demandant la protection de l’Etat et surtout le simple respect des droits et libertés individuels les plus élémentaires.
Voici un patchwork d’indignations élevées à différents moments à travers ces colonnes : «Qui ne se rappelle pas l’arrestation, il y a quelques mois, de cinq filles qui fêtaient l’anniversaire d’une de leurs amies au bar «Piano Piano» et qui étaient accusées de lesbianisme ? Elles ont été arrêtées, jetées en prison et à l’opprobre (…). On assiste au Sénégal, à l’émergence de censeurs moraux qui se veulent maîtres de comportements «modèles» à inculquer aux citoyens. La conséquence d’une telle situation est le développement d’une culture des extrêmes, qui pourrait se révéler dommageable pour tous. Des apôtres des bonnes mœurs et de la morale des dieux se muent en juges. A leur table, les actes des Sénégalais lambda dans leur vécu quotidien sont scrutés pour être placés au sein d’une matrice manichéenne entre un bien extrême et un mal absolu. Mal vous en prendra si vos actes sont dans l’axe du mal de leur matrice (…). Les «défenseurs» des valeurs morales et des bonnes mœurs au Sénégal diront que leur combat est pour le bien du pays et la protection de sa jeunesse.
Toutefois, qu’est-ce qu’un bien commun pour une société, si certaines de ses composantes se voient menacées ou persécutées dans la jouissance de leurs droits fondamentaux ? Pire, si certaines de ses composantes sont diabolisées voire exclues de la définition même des règles du vivre-ensemble ?(…) Si on n’y prend garde, il va arriver un moment où nous n’aurons plus le droit d’écouter de la musique ou de nous attabler à un bar ou un café, ou de nous détendre à la plage. L’Etat du Sénégal passe déjà pour être «trop chrétien» aux yeux de certains néo-croisés. Il arrivera un moment où d’aucuns trouveront qu’il y a un peu trop d’églises à travers le pays (…).»
Le gouvernement s’est laissé lui-même instrumentaliser et a fait le jeu de ces néo-croisés. Combien de fois a-t-on vu des ministres se présenter à l’Assemblée nationale et accepter de sortir de l’ordre du jour pour se sentir obligés de répondre à des interpellations farfelues sur de supposées velléités du gouvernement de faire la promotion de l’homosexualité ou de la franc-maçonnerie ? Pourtant, plus d’une fois, et sur tous les tons et sur toutes les langues, la voix la plus autorisée de l’Etat du Sénégal, en l’occurrence celle du président Macky Sall, a indiqué la position fermement opposée à l’homosexualité.
A la vérité, chacun semble tenir à donner on ne sait quel gage de moralité et à qui ? On ose espérer qu’avec la clarification sans ambages de l’agenda politique de And Saam Jikko Yi, le gouvernement daignera enfin protéger le citoyen et veiller au respect des libertés de chacune et de chacun.
LES ASSISES NATIONALES SUR LA TRANSITION DEBUTENT AU BURKINA FASO
Au Burkina Faso, ce lundi 28 février se tiennent les assises nationales sur la transition. Une rencontre au cours de laquelle seront débattues les propositions de la commission technique mise en place par la junte pour réfléchir sur la charte
Au Burkina Faso, ce lundi 28 février se tiennent les assises nationales sur la transition. Une rencontre au cours de laquelle seront débattues les propositions de la commission technique mise en place par la junte pour réfléchir sur la charte et l’agenda de la transition. La rencontre devra déboucher sur l’adoption de cette charte et la feuille de route de la transition.
Dès l'ouverture des débats, le lieutenant-colonel Evrard Somda, représentant du chef de l’État, a exhorté les participants à examiner en profondeur et sans complaisance les projets de texte et d’agenda de la transition. « L’objectif de ces assises nationales est principalement d’apporter des amendements aux propositions faites par la commission technique et de valider le texte et le calendrier, qui serviront de guide aux actions à entreprendre pour conduire notre pays vers des élections inclusives, libres et transparentes », a-t-il déclaré.
Les différents délégués sont arrivés dans la salle avec leurs suggestions sous le bras. Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour, comme la sécurité. Mme Ouédraogo, née Compaoré Sabine, présidente de la coordination régionale des organisations féminines du Sahel estime que la reconquête des localités assiégées est plus qu’urgente. « Ils ont parlé de ramener l’administration. Mais les périodes qu’ils ont indiquées, j’ai trouvé qu'elles étaient tardives. Donc, moi, je pense que ce sont des actions fortes qu’on doit commencer en 2022 et non attendre l’année prochaine », estime-t-elle.
Pour certains, c’est la durée de la transition et le nombre de ministres proposés pour le futur gouvernement par la commission technique qui n’est pas réaliste. « C’est vrai qu’on dit qu’il faut un gouvernement resserré. Quand on dit vingt ministres ça peut passer, mais ça ne pourra pas bien faire le boulot non plus », déclare le docteur Arouna Louré du mouvement des Révoltés.
La charte et l'agenda de la transition devraient être fixés
Au total, près de 350 personnes issues des différentes couches socio-professionnelles du pays participent à cette rencontre: les représentants de toute la classe politique sont aussi conviés à ces assises, tout comme les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles et religieuses, les femmes, les jeunes, les forces de défense et de sécurité, les représentants des personnes déplacées internes...
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a une nouvelle patronne. Le diplomate sénégalais Mankeur Ndiaye qui occupait le poste depuis février 2019, cède sa place à la Rwandaise
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a une nouvelle patronne. Le diplomate sénégalais Mankeur Ndiaye qui occupait le poste depuis février 2019, cède sa place à la Rwandaise Valentine Rugwabiza. Une annonce faite jeudi par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. « Le Secrétaire général est reconnaissant des services rendus par Mankeur Ndiaye au peuple de la République centrafricaine pendant une période mouvementée et écrite de son histoire. Son leadership a joué un rôle déterminant dans le soutien global de la MINUSCA aux élections générales tenues en 2020-2021 », lit-on dans un communiqué des Nations Unies.
Toutefois, même si son mandat prend fin ce 28 février, Mankeur Ndiaye va prolonger sa mission de quelques semaines, le temps pour sa remplaçante de préparer ses valises pour sa prise de fonction et sa passation de services, confie le journal Le Soleil. Elle devrait arriver en avril prochain.
Une diplomate de carrière
La nouvelle cheffe de la MINUSCA a travaillé pendant plus de trente ans sur les questions de développement et de sécurité en Afrique dans les secteurs public et privé. Diplomate chevronnée et accréditée auprès de plusieurs pays et organisation et haut responsable d’entités nationale, régionale et multilatérale, la rwandaise a fait ses preuves.
En effet, âgée de 58 ans et titulaire d’une maîtrise en économie, Valentine Rugwabiza a commencé sa carrière dans les commerces ; avant d’être nommée en 2002 représentante du Rwanda au bureau de l’ONU à Genève en Suisse. De 2005 à 2013, elle fut directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avant d’occuper des postes ministériels dans son pays. Depuis 2016, elle est la représentante permanente du Rwanda auprès des Nations-Unies.
Le Rwanda est devenu le premier contributeur en troupes de la mission pour le maintien de la paix en Centrafrique.
ALASSANE SECK PORTÉ À LA TÊTE DE LA LSDH
Alassane Seck a été porté à la tête de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) en remplacement de Maître Assane Dioma Ndiaye pour ’’continuer le travail de promotion et de protection des droits humains’’, a appris l’APS.
Dakar, 28 fev (APS) – Alassane Seck a été porté à la tête de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) en remplacement de Maître Assane Dioma Ndiaye pour ’’continuer le travail de promotion et de protection des droits humains’’, a appris l’APS.
L’organisation a procédé au renouvellement de ses instances, samedi, lors d’un Congrès ordinaire organisé à la salle de conférence de la Direction de l’administration pénitentiaire au camp pénal de liberté VI, à Dakar.
Alassane Seck a été porté à la tête de la nouvelle équipe ’’composée pratiquement de jeunes hommes et femmes, pour continuer le travail de promotion et de protection des droits humains pour un mandat quatre (4) ans’’, indique un communiqué.
Maître Assane Dioma Ndiaye devient le président d’honneur de la LSDH et coordinateur du groupe d’action juridique et judiciaire.
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) est une association sénégalaise composée d’avocats, de magistrats, d’universitaires et autres experts en droits humains qui ’’partagent les mêmes objectifs de défense des droits humains’’, selon un document consulté par l’APS.
Créée le 24 juillet 2010 à Dakar, elle œuvre ’’pour la promotion et la protection des droits humains au Sénégal en Afrique et dans le reste du monde’’.
La LSDH est membre de la fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) et du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH).
GUERRE EN UKRAINE, LA CEDEAO APPELLE À LA SÉCURITÉ DE SES CITOYENS ET AU DIALOGUE
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO qui suit avec ’’inquiétude l’invasion de l’Ukraine par la Russie’’ appelle à la sécurité de ses citoyens et au dialogue.
Dakar, 28 fev (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO qui suit avec ’’inquiétude l’invasion de l’Ukraine par la Russie’’ appelle à la sécurité de ses citoyens et au dialogue.
Dans un communiqué, l’organisation régionale ’’appelle toutes les parties à assurer la sécurité’’ des citoyens de tous ses États membres vivant en Ukraine.
La CEDEAO dit suivre ’’avec inquiétude l’invasion militaire’’ de l’Ukraine par la Russie qui ’’a fait des victimes humaines, en particulier parmi les civils’’.
Elle ’’condamne fermement cette action’’ et appelle les deux parties à ’’cesser les combats’’ et à ’’privilégier le dialogue pour résoudre leurs différends dans l’intérêt de la paix dans la région’’.
VIDEO
ACCORD GOUVERNEMENT-SYNDICATS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI
L'ensemble des parutions de ce lundi 28 février 2022 sont revenues sur la proposition faite par le gouvernement pour le dégel de la crise qui secoue l'éducation
L'ensemble des parutions de ce lundi 28 février 2022 sont revenues sur la proposition faite par le gouvernement pour le dégel de la crise qui secoue l'éducation. Ecoutez dans cet élément, la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur la Zik fm.
LA LEVÉE DU MOT D’ORDRE PAR CINQ SYNDICATS D’ENSEIGNANTS À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Plusieurs journaux parvenus lundi à l’APS ont mis le focus sur la décision de certains syndicats d’enseignants de lever leur mot d’ordre de grève après un accord signé avec le gouvernement.
Dakar, 28 fev (APS) – Plusieurs journaux parvenus lundi à l’APS ont mis le focus sur la décision de certains syndicats d’enseignants de lever leur mot d’ordre de grève après un accord signé avec le gouvernement.
’’Accords sur la rémunération des enseignants : l’enveloppe passe de 69 à 98,8 milliards de FCFA’’, affiche à sa Une le Soleil, précisant qu’une partie des mesures financières prennent effet à partir du 1er mai 2022.
Cinq syndicats du G 7, une coalition regroupant les principaux syndicats du secteur de l’enseignement au Sénégal, ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève, après avoir signé vendredi tard dans la soirée un accord sur la base des propositions faites par le gouvernement.
Les cinq signataires de cet accord sont le SELS, le SELS/A, le SNELAS / FC, l’UDEN et le SIENS.
En revanche, les syndicats du moyen secondaire, le SAEMS et le CUSEMSS, ont pris acte des propositions annoncées par le gouvernement et ont décidé de rendre compte à leurs bases.
’’Fin de la crise scolaire : le pays à l’écoute du CUSEMS et du SAEMSS’’, dit L’AS qui lui aussi souligne que les engagements pris par l’Etat devraient prendre effet à compter du 1er mai.
Dans le journal, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, assure que ’’les engagements signés seront respectés sur l’échéancier sur lequel, on s’est accordé’’.
Selon Vox Populi, ’’le CUSEMS et le SAEMSS consultent leur base aujourd’hui’’. L’UNAPESS (Union nationale des association de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal) appelle ces deux syndicats à ’’rejoindre les autres syndicats pour que cette crise puisse être résolue de manière définitive’’.
Sud Quotidien parle de ’’dégel à géométrie variable’’. ’’La crise scolaire n’est pas encore totalement résolue’’, écrit la publication qui note qu’’au terme de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants du G7 vendredi dernier, ’’seuls 5 syndicats ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève après les propositions du gouvernement’’.
Pour le quotidien Bës Bi Le jour, l’absence de confiance est ’’le grand écueil’’. ’’’’5 sur les 7 syndicats d’enseignants ont décidé de lever leur mot d’ordre. Le CUSEMS et le SAEMSS attendent le retour de leur base. Mais il faut noter que la méfiance entre les parties explique, en grande partie, les lenteurs notées pour la signature des accords’’, écrit le journal.
Walfquotidien note des ’’divisions au tableau’’. Selon ce journal : les propositions du gouvernement ’’ont été jugées satisfaisantes par cinq syndicats qui, séance tenante, ont signé le protocole d’accord mettant un terme à leur mot d’ordre de grève’’.
Il précise qu’il s’agit de l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (UDEN), du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation et de la formation du Sénégal (SIENS), des deux Syndicats des enseignants libres du Sénégal (SELS et SELS/A) et enfin du Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC).
’’Ces derniers ont accepté de regagner les salles de classe à partir de ce matin’’, ajoute la publication qui constate par contre, que ‘’les secrétaires généraux du SAEMS et du CUSEMS ont refusé de signer le protocole. Ils ont décidé de consulter d’abord leurs bases’’.
LA LEVÉE DU MOT D’ORDRE PAR CINQ SYNDICATS D’ENSEIGNANTS À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Plusieurs journaux parvenus lundi à l’APS ont mis le focus sur la décision de certains syndicats d’enseignants de lever leur mot d’ordre de grève après un accord signé avec le gouvernement.
Dakar, 28 fev (APS) – Plusieurs journaux parvenus lundi à l’APS ont mis le focus sur la décision de certains syndicats d’enseignants de lever leur mot d’ordre de grève après un accord signé avec le gouvernement.
’’Accords sur la rémunération des enseignants : l’enveloppe passe de 69 à 98,8 milliards de FCFA’’, affiche à sa Une le Soleil, précisant qu’une partie des mesures financières prennent effet à partir du 1er mai 2022.
Cinq syndicats du G 7, une coalition regroupant les principaux syndicats du secteur de l’enseignement au Sénégal, ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève, après avoir signé vendredi tard dans la soirée un accord sur la base des propositions faites par le gouvernement.
Les cinq signataires de cet accord sont le SELS, le SELS/A, le SNELAS / FC, l’UDEN et le SIENS.
En revanche, les syndicats du moyen secondaire, le SAEMS et le CUSEMSS, ont pris acte des propositions annoncées par le gouvernement et ont décidé de rendre compte à leurs bases.
’’Fin de la crise scolaire : le pays à l’écoute du CUSEMS et du SAEMSS’’, dit L’AS qui lui aussi souligne que les engagements pris par l’Etat devraient prendre effet à compter du 1er mai.
Dans le journal, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, assure que ’’les engagements signés seront respectés sur l’échéancier sur lequel, on s’est accordé’’.
Selon Vox Populi, ’’le CUSEMS et le SAEMSS consultent leur base aujourd’hui’’. L’UNAPESS (Union nationale des association de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal) appelle ces deux syndicats à ’’rejoindre les autres syndicats pour que cette crise puisse être résolue de manière définitive’’.
Sud Quotidien parle de ’’dégel à géométrie variable’’. ’’La crise scolaire n’est pas encore totalement résolue’’, écrit la publication qui note qu’’au terme de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants du G7 vendredi dernier, ’’seuls 5 syndicats ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève après les propositions du gouvernement’’.
Pour le quotidien Bës Bi Le jour, l’absence de confiance est ’’le grand écueil’’. ’’’’5 sur les 7 syndicats d’enseignants ont décidé de lever leur mot d’ordre. Le CUSEMS et le SAEMSS attendent le retour de leur base. Mais il faut noter que la méfiance entre les parties explique, en grande partie, les lenteurs notées pour la signature des accords’’, écrit le journal.
Walfquotidien note des ’’divisions au tableau’’. Selon ce journal : les propositions du gouvernement ’’ont été jugées satisfaisantes par cinq syndicats qui, séance tenante, ont signé le protocole d’accord mettant un terme à leur mot d’ordre de grève’’.
Il précise qu’il s’agit de l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (UDEN), du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation et de la formation du Sénégal (SIENS), des deux Syndicats des enseignants libres du Sénégal (SELS et SELS/A) et enfin du Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC).
’’Ces derniers ont accepté de regagner les salles de classe à partir de ce matin’’, ajoute la publication qui constate par contre, que ‘’les secrétaires généraux du SAEMS et du CUSEMS ont refusé de signer le protocole. Ils ont décidé de consulter d’abord leurs bases’’.
DÉGEL À GÉOMÉTRIE VARIABLE
Si les cinq syndicats (SIENS, SELS, UDEN, SELS/A, SNELAS/FC) ont accepté les propositions du gouvernement et les ont matérialisées par leur signature vendredi dernier, le CUSEMS et le SAEMSS, quant à eux, n’ont pas encore donné de réponse
La crise scolaire n’est pas encore totalement résolue. Au terme de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants du G7 vendredi dernier, seuls cinq syndicats ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève après les propositions du gouvernement.
Il faudra encore attendre un peu pour parler d’une sortie de crise de l’école. Si les cinq syndicats (SIENS, SELS, UDEN, SELS/A, SNELAS/FC) ont accepté les propositions du gouvernement et les ont matérialisées par leur signature vendredi dernier, 25 février, au terme de la rencontre d’échanges, le CUSEMS et le SAEMSS, quant à eux, n’ont pas encore donné de réponse.
Les deux syndicats disent attendre la décision de leurs bases pour leur dernier mot. « La levée d’un mot d’ordre de grève se matérialise par la signature d’un protocole. Nous n’avons pass signé un protocole parce que si nous devons signer un protocole, c’est à nos bases de nous le dire. L’autre élément, c’est une remarque que nous avons faite dans la salle, la lutte que nous menons, elle était destinée à exiger du gouvernement le respect du protocole du 30 avril 2018. Donc, tous les travaux que nous avons faits dans cette dynamique, sont des travaux qui peuvent être sanctionnés par un procès-verbal sinon si nous venons encore aujourd’hui signer un protocole sur un autre protocole, pour nous, ça n’aurait pas de sens. C’est la raison pour laquelle nous avons dit à la partie gouvernementale, laissez-nous référer à la base comme nous le faisons d’habitude et nous vous reviendrons », a déclaré le secrétaire général du SAEMSS, Saourou Sène.
En effet, vendredi dernier, le gouvernement et les cinq syndicats précités sont parvenus à un terrain d’entente. Ces derniers ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève. Le gouvernement a revu en hausse sa proposition de 90 milliards de F Cfa dans le cadre de l’amélioration du niveau de rémunération des enseignants. « Le montant qui était à hauteur de 90 milliards a connu une hausse et nous sommes en train de faire les derniers calculs mais globalement nous ne nous sommes pas attardés sur le niveau du montant mais plutôt de sa soutenabilité au niveau budgétaire parce que le Président de la République est très attentif aux questions de l’éducation. C’est pourquoi, il nous a fait confiance et nous a instruits de tout faire dans la mesure de la soutenabilité budgétaire de satisfaire au mieux que possible les revendications des enseignants de façon générale. Le montant a évolué bien évidemment mais dans des propositions qui restent encore soutenables par le budget de ce pays », a fait savoir le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Dans ce cadre, plusieurs mesures qui devront prendre effet à compter du 1er mai 2022, ont été prises. « Sur la base des documents que nous avons signés, je pourrai vous dire qu’il y a eu beaucoup de points sur lesquels des relèvements significatifs ont été opérés. Notamment sur la rémunération du personnel de l’éducation et de la formation. Pour la revalorisation de la prime scolaire qui a augmenté de 220%, la revalorisation de l’indemnité spéciale d’enseignement qui a augmenté de 10%. Il est passé de 50 à 60 %. La revalorisation de l’indemnité de contrôle et d’encadrement pédagogique qui a augmenté aussi de 100%, l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire qui a augmenté de 114%. La revalorisation du point indiciaire de 5 points qui est passé de 51,44 francs Cfa à 56,43 francs CFA. L’indemnité représentative de logement a été défiscalisée totalement », a tenu à préciser Abdoulaye Daouda Diallo.
Le CUSEMS et le SAEMSS devront revenir au gouvernement ce lundi.