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21 juin 2025
NOVAK DJOKOVIC ENCORE DANS SON SALE DRAP
Le visa de Novak Djokovic a été annulé par crainte du gouvernement australien que sa présence attise le sentiment anti-vaccin. C’est ce qu’on a appris aujourd’hui dans cette affaire qui dure maintenant depuis dix jours.
Le visa de Novak Djokovic a été annulé par crainte du gouvernement australien que sa présence attise le sentiment anti-vaccin. C’est ce qu’on a appris aujourd’hui dans cette affaire qui dure maintenant depuis dix jours. Le joueur, par ailleurs, s’est entretenu avec des agents de l’immigration, qui l’ont placé en rétention.
Son visa étant annulé, la présence de Novak Djokovic à Melbourne est « illégitime » d’après les autorités australiennes, qui viennent, pour la deuxième fois en dix jours, de le placer dans un centre de rétention, rapporte notre correspondant à Sydney, Gregory Plesse.
Ça n’a rien d’étonnant, puisque ce qui a poussé à cette seconde annulation du visa du joueur, c'est la crainte que sa présence attise « le sentiment anti-vaccination », précise ce samedi le ministre de l’Immigration, Alex Hawke. Le gouvernement craint que cela se traduise par des manifestations, qui elles même créent un risque élevé de transmission du virus.
Une audience prévue le 16 janvier
Les avocats de Novak Djokovic dénoncent une approche irrationnelle. Ces derniers tenteront de revenir sur l’annulation du visa de leur client lors d’une audience décisive prévue dimanche 16 janvier dans la matinée. Les autorités ont indiqué vendredi soir qu'elles n'expulseraient pas le tennisman d'Australie avant que les juges ne se soient prononcés.
Ce nouvel épisode d'une saga qui a débuté le 5 janvier, lorsque Novak Djokovic a été refoulé à son arrivée à Melbourne, rend de plus en plus improbable une participation du Serbe de 34 ans à l'Open d'Australie, qui démarre lundi. Djokovic brigue une 10e victoire dans ce tournoi, laquelle constituerait un 21e titre record en Grand Chelem.
CAN 2021, LE MALAWI BAT LE ZIMBABWE ET ATTEND LE SENEGAL
Sénégal / Malawi, c’est l’affiche de la 3e journée de la phase de poules, dans le groupe B. ces deux formations qui ont effectué leur deuxième sortie, ce vendredi 14 janvier, ont eu des fortunes diverses.
Sénégal / Malawi, c’est l’affiche de la 3e journée de la phase de poules, dans le groupe B. ces deux formations qui ont effectué leur deuxième sortie, ce vendredi 14 janvier, ont eu des fortunes diverses. Si les Lions se sont tirés, face à la Guinée, par un partage des points, 0-0, les Flammes, en revanche, se relancent, après leur victoire sur les Warriors zimbabwéens, 2 buts à 1.
Battu d’entrée par la Guinée, 0-1, le Malawi engrange ses trois premiers points de la compétition, dans le sillage du Sénégal et du Sily national, qui comptabilisent quatre points, chacun.
Le Zimbabwe, prochain adversaire de la Guinée, est, lui, hors course. La formation a subi sa deuxième défaite de rang après celle concédée face à la bande à Sadio Mané, lundi dernier.
LOCALES 2022, LES RAISONS DU RETOUR DE PAPE DIOP AUX AFFAIRES
Après sept (07) ans passés à la tête de la mairie de Dakar, entre 2002 et 2009, Pape Diop compte revenir aux affaires.
Après sept (07) ans passés à la tête de la mairie de Dakar, entre 2002 et 2009, Pape Diop compte revenir aux affaires. S’il en est ainsi, c’est parce que l’ancien président du défunt Sénat du Sénégal souhaite achever ses projets qui étaient, pour la grande majorité, déjà financés.
Pape Diop veut revenir aux affaires. L’ancien maire de Dakar, entre 2002 et 2009, dit avoir laissé, au moment de quitter, des projets intéressants pour la ville qui n’ont pas pu être réalisés par son successeur, Khalifa Ababacar Sall. C’est tout le sens qu’il faudrait accorder à sa candidature aux prochaines élections territoriales prévues le 23 janvier prochain. S’il a hâte de retourner aux affaires, c’est parce que, des projets comme le parking de la Place de l’indépendance, n’ont toujours pas été concrétisé alors que le financement a été bouclé bien avant son départ de la maire de la ville.
« J’avais fait un appel d’offres international pour l’érection du parking souterrain de la Place de l’Indépendance. L’objectif était de diminuer les véhicules au centre ville. J’avais même l’idée de créer des rues piétonnes comme dans les grandes capitales du monde. Tout était là. Mais ça n’a pas était réalisé », regrette amèrement l’ancien compagnon de Me Wade.
Durant son règne, Pape Diop dit avoir constaté que les ressources traditionnelles de la ville de Dakar ne suffisaient pas pour faire avancer les choses. Il fallait d’autres canaux de financements. C’est ainsi, avec l’appui de l’Etat, qu’il avait entamé des démarches au niveau des institutions internationales pour trouver des ressources additionnelles qui pourraient aider la ville à financer son développement.
« Il fallait chercher des ressources additionnelles pour accélérer le développement. C’est dans ce sens que j’avais écrit la Banque mondiale, l’Agence française de développement (Afd), ensuite regarder les textes du Sénégal pour voir comment lever des fonds sur le marché obligataire. Tout ça avait été fait en règle avec l’Uemoa. La Banque mondiale nous avait mis en rapport avec la Sfi (Société financière internationale), parce que, seuls les Etats peuvent faire des requêtes auprès de la BM, pas les collectivités. Mais tout de même, elle nous avait mis en rapport avec la Sfi », a-t-il déclaré sur Iradio (90.3), ce vendredi 14 janvier, 2022, lors de l’édition spéciale dédiée aux candidats à la ville de Dakar dont il était le premier invité.
Pape Diop de poursuivre : « Nous avions également signé un accord avec l’Afd au mois de novembre 2008, à Paris, en présence de beaucoup de maires africains. Malheureusement, j’ai quitté la mairie de la ville en mars 2009. L’Afd avait débloqué l’argent au moment où je devais quitter. C’est mon remplaçant, Khalifa Sall qui avait la gestion de cette manne financière. L’enveloppe devait servir à l’éclairage public au solaire. Parce qu’entre 2009 et maintenant, on parle de sodium, mais entre-temps, il y a le solaire. Il faut savoir avancer. Même la ville de Milan devait participer à ce projet. C’est elle qui avait financé, avec la FAO, le projet de l’agriculture périurbaine de la ville de Dakar ».
LOCALES 2022, BBY ET AST A L'ASSAUT DE L'ELECTORAT A THIES
En allant dans la commune de Thiès-Ouest, le candidat de la coalition bby à la ville de Thiès ne pouvait pas manquer les événements de Mbour 4 où, beaucoup de populations ont assisté impuissamment à la démolition de leurs maisons par la Dscoss.
Emédia |
Alexandre Isidore Sene |
Publication 15/01/2022
Yankoba Diattara rassure les victimes de démolitions à Mbour 4
En allant dans la commune de Thiès-Ouest, le candidat de la coalition bby à la ville de Thiès ne pouvait pas manquer les événements de Mbour 4 où, beaucoup de populations ont assisté impuissamment à la démolition de leurs maisons par la Dscoss. Des centaines de familles victimes attendent toujours de retrouver leurs parcelles. Des attentes en passe de devenir réalité si l’on se fie, en tout cas, aux explications du ministre en charge de l’économie numérique et des télécommunications.
« Chères populations de Mbour 4, soyez rassurées. Ici, nous savons que votre principale interrogation, c’est comment retrouver vos parcelles ? Rassurez- vous ; le président Macky Sall a pris à bras le corps cette problématique. Vous allez être régularisé. Le président de la République a donné des instructions dans ce sens. Je vous demande de nous accompagner car, le chef de l’État a placé sa confiance en nous en nous désignant comme candidat de la coalition bby à la ville de Thiès », conclut Diattara
And Sigguil Thiès drague l’électorat du secteur informel
Des transporteurs aux commerçants en passant par les artisans, la coalition citoyenne And Sigguil Thiès a investis plusieurs places qui drainent des foules. Et à l’occasion, la coalition dirigée par Abdoulaye Dièye candidat à la commune de Thiès Est et en ville s’est enquis de la situation dans ces endroits. Sur place, les difficultés sont nombreuses pour les acteurs.
Au marché Darou Salam (Thiès-Ouest) qui fait face au musée, les mareyeurs ont exposés les problèmes qui se résument en deux mots : Insécurité, insalubrité, bref manque de commodités sur les lieux.
« Dans ce marché, tout est à refaire. Il n’y a pas de sécurité, l’éclairage est défaillant, les femmes qui vendent du poisson et les vendeurs de viande travaillent difficilement. A cela, s’ajoute le manque de toilettes. Bref, l’environnement du marché laisse à désirer », expose un commerçant qui estime que l’équipe sortante de la commune de Thiès-Est a manqué d’ingéniosité pour sortir les commerçants de leurs problèmes.
Des complaintes qui peuvent trouver des solutions, à en croire la délégation d’Abdoulaye Dièye.
« Dans notre programme, nous avons des solutions à proposer aux Thiéssois. Il est inadmissible que des acteurs économiques aussi importants soient dans une situation pareille. Car, vous faites des rentrées d’argent dans les collectivités locales à travers les taxes. Ces contributions doivent avoir un feed-back dans votre lieu de travail. C’est ce droit que la coalition citoyenne And Sigguil Thiès veut vous rendre une fois portée à la tête de la municipalité », explique Amet Mbaye directeur de campagne du Candidat à la ville et à la commune de Thiès-Est.
Même situation au marché central de Thiès, le plus grand marché de la capitale du rail. Pour la coalition citoyenne And Sigguil Thiès il urge de mettre en place des solutions structurelles et conjoncturelles. Le marché est sale, les ordures cohabitent avec les commerçants.
« Dans notre projet politique nous comptons mettre en place une banque municipale à Thiès. Cette banque peut soulager beaucoup de nos citoyens quel que soit les moyens dont ils disposent. En plus de ses stratégies inscrites dans son projet, Abdoulaye Dièye et sa coalition veulent bien capter des ressources sur des partenariats structurants », ajoute Amet Mbaye
Rappelons que cette visite de proximité à mener la coalition And Sigguil dans beaucoup de quartier de la commune Nord et Est de Thiès
LOCALES 2022, L'APPEL DE MOUSTAPHA DIOP AU RETRAIT DES CARTES D'ELECTEUR
Moustapha Diop, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) à la mairie de Louga, a invité les populations à aller retirer leurs cartes d’électeur et voter massivement pour sa réélection au soir du 23 janvier.
Louga, 14 jan (APS) - Moustapha Diop, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) à la mairie de Louga, a invité les populations à aller retirer leurs cartes d’électeur et voter massivement pour sa réélection au soir du 23 janvier.
Le maire sortant effectuait, vendredi, des visite de proximité dans les quartiers Ndiang Bambodji et Mboubène.
’’Je suis convaincu de votre soutien indéfectible et de votre volonté de me réélire le 23 janvier prochain. Mais je demande à ceux qui s’étaient inscrits lors de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, d’aller retirer leurs cartes d’électeur (....) pour voter massivement’’ pour sa liste, a t-il dit.
M. Diop a a également appelé ses partisans à voter pour Mamadou Mberry Sylla, le candidat de BBY à la présidence du Conseil départemental de Louga.
Elu maire en 2014, Moustapha Diop s’est félicité des réalisations dans le domaine des routes, entre autres, depuis qu’il est à la tête de la mairie.
’’Ce que nous avons fait ici en sept ans, aucun maire ne l’a fait pour Louga (...)’’, a-t-il déclaré.
Il a promis d’aménager une route et d’étendre le projet d’assainissement dans tout le quartier de Ndiang Bambodji.
LOCALES 2022, GRIOTS ET JAKARTAMAN SOUS LES PROJECTEURS
Les revenus des conducteurs des moto-taxis dites ‘’Jakarta’’ et des griots de la commune de Kaolack (centre) ont été boostés par la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain.
Kaolack, 15 jan (APS) – Les revenus des conducteurs des moto-taxis dites ‘’Jakarta’’ et des griots de la commune de Kaolack (centre) ont été boostés par la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain.
Alors que d’ordinaire les motos-toaxis assuraient le transport intra-urbain, l’ouverture de la campagne leur a ouvert d’autres opportunités. Beaucoup de candidats aux élections territoriales ont recours à leurs services pour aller à la conquête des électeurs kaolackois. Ainsi, ils se font escorter par les motos-Jakarta dans leurs différents déplacements à l’intérieur de la ville.
En effet, pour mettre de l’ambiance et attirer les foules, rien de mieux que leurs klaxons.
Pour certains conducteurs de ces deux roues, cette campagne électorale pour les locales du 23 janvier constitue une véritable aubaine.
‘’Cette campagne est notre traite. En un seul jour, je peux accompagner deux à trois candidats. Et chacun de ces candidats propose depuis l’ouverture de la campagne un service de location moyennant 5.000 ou 7.000 francs CFA. Donc, en seulement quelques heures, je peux me retrouver avec 15.000 francs CFA ou plus avant de continuer avec les passagers’’, se réjouit Djiby Gaye.
‘’Nous participons activement aux caravanes des candidats. Et on s’en sort. Cette campagne constitue une source de revenus pour nous. Nous gagnons au moins 15.000 francs CFA par jour et le tee-shirt du candidat est un bonus’’, avoue Dame Boye.
Pour lui, les conducteurs des motos-taxis de Kaolack ne se plaignent pas en cette période de campagne électorale.
‘’Les décideurs doivent toujours organiser des élections. Cela serait une aubaine pour nous motos-taxis. Durant ces périodes, on ne se plaint pas’’, poursuit-il, un sourire aux lèvres.
Comme les conducteurs des motos-taxis, les griots de la commune de Kaolack se frottent également les mains, avec des gains en hausse.
En effet, en cette période de campagne électorale, presque aucune manifestation politique ne se tient dans les quartiers sans la présence des griots et communicateurs traditionnels, très doués pour faire passer des messages.
‘’La campagne est un fonds de commerce pour nous. On ne se plaint pas durant cette période. Nous remercions Dieu’’, déclare Ablaye Diabaye, un communicateur traditionnel.
Il confie que ‘’les candidats qu’ils ont l’habitude d’accompagner leur remettent des sommes d’argent non négligeables’’ à la fin des manifestations.
‘’Il y a certes des griots qui ne récoltent aucun sous durant cette campagne, parce qu’ils sont avec des candidats avares. D’ailleurs, certains candidats ne voient même pas de griots’’, fait observer le président des communicateurs traditionnels de la région de Kaolack, El Hadji Gouye Guèye.
Par contre, il y a d’autres candidats qui, chaque jour, ‘’sont entourés par des griots’’.
‘’Le candidats que je fréquente est généreux. Depuis le premier jour de la campagne, je repars chez moi avec une importante somme. Notre candidat nous a bien fait vivre cette campagne. Il distribue de l’argent chaque jour aux griots’’, se réjouit El Hadji Gouye Guèye.
‘’Même si j’ai gagné un peu d’argent durant ces quelques jours de campagne électorale, les choses marchaient davantage avant. Aujourd’hui, nous sommes concurrencés par les jeunes musiciens’’ a, pour sa part, déploré Modou Mbaye, un jeune batteur de tam-tam.
Il explique que ‘’beaucoup de politiciens misent sur la musique moderne. Ils sont maintenant avares’’.
Fatou Niang dite ‘’Bour Guéwel’’, assure que ‘’le candidat qu’elle accompagne traite bien les griots’’, qu’il récompense largement avec de l’argent.
DAKAR LÈVE 40 MILLIARDS DE FRANCS CFA SUR LE MARCHÉ FINANCIER DE L’UEMOA
Le Sénégal a levé 40 milliards de francs Cfa sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a annoncé vendredi le ministère des Finances et du Budget.
Dakar, 14 jan (APS) – Le Sénégal a levé 40 milliards de francs Cfa sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a annoncé vendredi le ministère des Finances et du Budget.
Dans un communiqué reçu à l’APS, le ministère indique que l’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, ’’a procédé, le vendredi (…), à une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur une maturité de 05 ans et sur un montant de 37,5 milliards de FCFA’’. *
La même souligne qu’à l’issue de l’opération, ’’sur des soumissions reçues de 180 milliards de FCFA, correspondant à un taux de couverture de 479%, un montant de 40 milliards de FCFA a été retenu avec un taux d’intérêt de 4,29%, soit le taux le plus bas de l’Union’’.
’’Ces résultats confortent la qualité de la signature du Sénégal et l’appréciation positive des politiques publiques, par les investisseurs’’, salue le ministère, notant que ’’cette intervention a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la BCEAO’’.
DETENUS VIVANT AVEC LE VIH/SIDA : PLAIDOYER POUR UN AMENAGEMENT DES PEINES
Selon Massogui Thiandoum, Directeur technique de l’Ancs, les consommateurs de drogues sont souvent condamnés à des peines lourdes. « Ils ont parfois des problèmes d’accès à des services de santé. Surtout s’il s’agit de personnes vivant avec le Vih/Sida
Dans la lutte contre le Vih/Sida, les consommateurs de drogues sont une cible prioritaire. Mais, en détention, il est souvent compliqué de leur faire appliquer un traitement approprié. C’est dans ce sens que l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs) mène le plaidoyer auprès des autorités judiciaires afin de leur trouver des aménagements.
Selon Massogui Thiandoum, Directeur technique de l’Ancs, les consommateurs de drogues sont souvent condamnés à des peines lourdes. « Ils ont parfois des problèmes d’accès à des services de santé. Surtout s’il s’agit de personnes vivant avec le Vih/Sida. C’est pour leur trouver un assouplissement, afin qu’ils puissent avoir un accès convenable aux soins, que l’Ancs intervient auprès des acteurs judiciaires pour porter le plaidoyer », a expliqué M. Thiandoum.
La structure a réuni, jeudi 13 janvier, à la Somone, dans le département de Mbour, les agents de la chaîne judiciaire, en particulier les juges d’application des peines, les médecins mais aussi les acteurs communautaires. Ces échanges sont destinés à discuter ensemble et voir comment il serait possible d’améliorer les dispositions de la loi pour que les personnes condamnées puissent accéder à des services de santé. Un plaidoyer en faveur des consommateurs de drogues où le taux de prévalence est supérieur à 9 %.
Le président du Tribunal départemental de Linguère, Mamadou Ndiaye, a promis de soutenir les actions visant à améliorer les conditions sanitaires des prisonniers vivant avec le Vih/Sida.
ZIGUINCHOR : TEMPS « ULTRA DOUX » POUR LES « JAKARTAMEN »
ZIGUINCHOR-À chaque campagne électorale, sa spécificité. Dans la ville de Ziguinchor, les conducteurs de motos-taxis, communément appelés « Jakarta », sont en première ligne.
Les jeunes conducteurs de motos « Jakarta », bassin électoral non négligeable et qui servent de cortèges aux candidats en compétition, mettent à profit la campagne pour les élections territoriales du 23 janvier prochain pour augmenter leur chiffre d’affaires.
ZIGUINCHOR-À chaque campagne électorale, sa spécificité. Dans la ville de Ziguinchor, les conducteurs de motos-taxis, communément appelés « Jakarta », sont en première ligne. Dans les caravanes des différentes coalitions de partis politiques, ce sont les « jakartamen » qui prennent la place des motards. On les voit sillonner les rues de la capitale régionale du sud à coups de klaxons ; ce qui donne plus d’ampleur aux manifestations politiques. C’était le cas, lundi dernier, lors du meeting d’ouverture de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Ce jour-là, ces jeunes, enthousiasmés par les gains qu’ils tirent de ces déplacements, se sont organisés pour aller chercher le candidat Benoît Joseph Sambou chez lui, à Boudody, pour le conduire à Kandialang, à l’autre bout de la ville.
Mais, ce travail n’est pas du tout gratuit, a confié Ansoumana Badji, le président de l’Association des conducteurs de motos « Jakarta » de la région de Ziguinchor. Ce dernier fait partie de ceux qui se frottent actuellement les mains et se réjouit de cette collaboration gagnant-gagnant. «Pendant cette période électorale, nous sommes très sollicités par les hommes politiques. Quand ils organisent leurs caravanes, ce sont nous qui servons de cortège », a souligné M. Badji. Du point de vue gain, a-t-il poursuivi, les politiciens paient par trajet et par heure. Et pour un déplacement, on peut demander 2000, 3000, 4000, voire 5000 FCfa. Une bonne chose, car en temps normal, certains peinent à rentrer à la maison avec une telle somme, a expliqué Ansoumana Badji.
Ainsi, avec cette campagne électorale, le premier des conducteurs de motos-taxis de la région de Ziguinchor a indiqué que leur quotidien « a véritablement changé et s’est fortement amélioré parce qu’il y a du mouvement partout et les choses bougent».
Sur un autre registre, il s’est félicité du fait que les « jakartamen » soient utilisés pour servir de cortèges et non pour semer la violence dans la ville.
Ansoumana Badji a ajouté qu’à la fin des meetings, les conducteurs de « Jakarta » «se font encore de l’argent » en assurant le transport des militants et sympathisants du lieu de la manifestation vers leur domicile. Le temps de la campagne, c’est celui des promesses pour les candidats. Mais, chez les « jakartamen », c’est le temps le plus « doux ». À noter que la commune de Ziguinchor compte plus de 10000 conducteurs de motos « Jakarta », 12000 dans le département et 21000 dans toute la région de Ziguinchor.
MARCHE FINANCIER DE L’UEMOA : LE SENEGAL LEVE 40 MILLIARDS F CFA
A travers un communiqué de presse rendu public vendredi, le ministère des Finances et du Budget a révélé que la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor a procédé à une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur une maturité de 05 ans et sur un montant de 37,5 milliards de FCFA.
La même note ajoute qu’à l’issue de l’opération, « sur des soumissions reçues de 180 milliards de FCFA, correspondant à un taux de couverture de 479%, un montant de 40 milliards de FCFA a été retenu avec un taux d’intérêt de 4,29%, soit le taux le plus bas de l’Union ».
A en croire toujours les services du ministre Abdoulaye Daouda Diallo, « ces résultats confortent la qualité de la signature du Sénégal et l’appréciation positive des politiques publiques, par les investisseurs ».
A noter, par ailleurs, que cette intervention a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la Bceao, d’après la même source.