La sortie musclée de Doudou Wade, candidat malheureux de la coalition Wallu Sénégal à la ville de Dakar, a remis sur la table le débat sur le statut du chef de l’opposition. Mais de l’avis du professeur de sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Ibou Sané, il est encore trop tôt pour désigner un chef de l’opposition. Il estime que le meilleur baromètre, ce sont les résultats des prochaines élections Législatives.
La logique voudrait qu’au sortir de la dernière élection présidentielle de 2019, Idrissa Seck, qui est arrivé deuxième avec 20,5% derrière le candidat de la la coalition Benno Bokk Yaakar (Macky Sall) qui a obtenu 58,27%, soit le chef de l’opposition. Mais avec le ralliement du leader de Rewmi à la mouvance présidentielle, ce titre revient à celui qui arrive troisième derrière lui.Vu sous cet angle, le titre du chef de l’opposition revient à Ousmane Sonko qui a obtenu 15,67%du suffrage. Mais selon le professeur Ibou Sané, ce seul critère ne suffit pas pour désigner un chef de l’opposition. La bonne formule, à ses yeux, c’est d’attendre les élections législatives. «Il faut tous les faire partir aux Législatives pour déterminer la force au niveau de l’Assemblée. Parce qu’au Sénégal, le régime parlementaire est très important», souligne le professeur de sciences politiques à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. En attendant, il partage la position de Doudou Wade qui trouve que le Pastef ne peut pas se réclamer comme première force de l’opposition à côté du Parti Démocratique Sénégalais. (Pds).
Analysant les résultats des Législatives de 2017, Ibou Sané affirme : « Quand on regarde les dernières législatives, on s’aperçoit que le Pds a eu au moins des députés et un groupe parlementaire. Alors que le leader du Pastef a été élu à partir du plus fort reste». Rien que cette lecture, ditil, suffit pour ne pas donner ce statut au leader du Pastef. En matière de démocratie, explique l’enseignant de Sciences politiques, la représentation parlementaire nationale est très importante, puisqu’elle constitue le lieu où se discutent les lois et règlements. «Et au regard de ces aspects effectivement, le Pds est la première force de l’opposition», poursuit l’analyste politique qui soutient que même si le Rewmi qui est arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle a rallié le pouvoir, cédant donc sa place au Pastef, il n’en demeure pas moins que le Pds est le parti le mieux implanté au Sénégal. «Il est encore plus implanté que tous les partis politiques à part le Parti Socialiste (Ps)». Toutefois, il reconnait que le Pds est en train de réclamer un titre qu’il a visiblement perdu. D’où le manque de pertinence de réclamer un statut de chef de l’opposition à cinq mois des élections législatives. Par conséquent, il recommande d’attendre les élections législatives pour y voir plus clair et désigner un chef de l’opposition.
«N’EUT ETE LES AUTRES FORCES POLITIQUES QUI SONT VENUES S’AGREGER AUTOUR DU PASTEF ET DE TAXAWU DAKAR, ON N’AURAIT PAS EU CES RESULTATS AUX LOCALES»
Analysant en outre la montée en puissance du Pastef surtout au sortir des dernières élections locales, le Pr Ibou Sané parle d’une victoire de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw). «Il faut faire attention, parce que le Pastef n’est pas parti seul aux Locales. Il est parti avec Yaw. S’il était parti seul, il serait facile d’avoir une visibilité de son champ d’action. Et c’est pareil pour Barthélémy Dias, parce que n’eût été les autres forces politiques qui sont venues s’agréger autour du Pastef et de Taxawu Dakar, on n’aurait pas eu ces résultats», indique Monsieur Sané. Pour plus de visibilité, Ibou Sané estime que chaque parti politique devrait concourir seul au suffrage universel pour qu’on voie la force de chacun d’entre eux. Cependant, se désole-t-il, au Sénégal on crée des coalitions pour embrigader certains mouvements. Par ailleurs, il rappelle que pour le Pastef, c’est une bonne partie de la jeunesse qui est derrière. «Jusqu’à quand ? Ça, on l’ignore, alors que le PDS est toujours là avec un ancrage territorial très solide», relève le Pr Ibou Sané.
A QUI PROFITENT LES RETROUVAILLES DE LA FAMILLE LIBÉRALE ?
Agitée depuis quelques jours, la question des retrouvailles de la famille libérale est sur toutes les lèvres
Agitée depuis quelques jours, la question des retrouvailles de la famille libérale est sur toutes les lèvres. Pour Bakary Domingo Mané, journaliste et analyste politique, c’est Macky Sall qui tient les clés et va en tirer profit le plus.
Dans l’attente de la nomination du prochain Premier ministre et à quelques mois des prochaines élections législatives, la question des retrouvailles de la famille libérale est revenue au-devant de la scène, avec la dernière sortie de Doudou Wade caressant dans le sens du poil Macky Sall qui a baptisé le nouveau stade du Sénégal au nom de Abdoulaye Wade.
Ainsi, beaucoup d’observateurs de la scène politique commencent à s’interroger sur l’avenir du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et de la coalition Wallu Sénégal. Mais, il faut souligner que des voix commencent à s’élever dans les rangs de la formation politique de Wade pour mettre du sable dans le couscous.
A la veille de l’inauguration du stade de Diamniadio, Toussaint Manga avait déjà montré son scepticisme quant à la sincérité de Macky Sall en lançant : «Je suis très content que le nouveau stade du Sénégal porte le nom du Président Abdoulaye Wade. Il le mérite et mérite plus. Mais, honnêtement, après tant d’années d’humiliations de toutes sortes, je me garde de croire à la sincérité de l’acte. Je constate une tentative de rattrapage, après avoir compris que le peuple sénégalais aspire au changement. Allons à l’essentiel, au lieu de tourner autour du pot. Le Président Macky Sall sait parfaitement ce que nous voulons. On ne nous endormira point, car on n’a pas la mémoire courte ».
Interrogé sur le sujet après la sortie de Doudou Wade, le secrétaire général national adjoint du Pds, Dr. Cheikh Dieng, a craché sur un futur compagnonnage avec le patron de l’Alliance pour la République (APR). «Les retrouvailles sont exclues entre le Pds, l’Apr, le Bby et le Président Macky. Car Me Wade voulait la réunification depuis 2013, mais Macky Sall a torpillé cette initiative. Donc on ne peut pas venir en 2022 pour vouloir tout forcer. Le Pds reste dans l’opposition et a un seul objectif, contrôler l’Assemblée nationale, imposer une cohabitation au Président Macky Sall», a-t-il insisté.
Cependant, le journaliste et analyste politique, Bakary Domingo Mané semble très pessimiste par rapport à la réconciliation entre Macky Sall et ses anciens frères de parti. «J’ai envie de dire bis-repetita. On se souvient tous de Massalikoul Jinane, quand le khalife général des mourides a réussi à faire rencontrer les deux hommes. Tout de suite, les gens avaient pensé que c’était fini, c’était plié, d’autant que le lendemain ou le surlendemain, Abdoulaye Wade est allé au Palais voir le Président Macky Sall. Et les gens sont partis de là pour dire que c’est acté et les retrouvailles sont maintenant une chose acquise. Après, plus rien ne s’est passé. Le Pds a continué son chemin, l’Apr aussi a continué son chemin jusqu’à ce que Macky Sall baptise le stade du Sénégal au nom de Wade. Et tout de suite, les gens parlent de retrouvailles encore. Pour moi, le Pds a été toujours l’initiateur ou l’instigateur des retrouvailles», explique Bakary Domingo Mané.
Selon lui, en 2013, le père de Karim Wade avait pris en charge ce projet pour que la famille libérale se retrouve, mais à l’époque, Macky Sall n’en voulait pas. «Car, il n’avait pas de bons rapports avec Idrissa Seck et Karim Wade, d’après ce qui se disait». C’est Macky Sall qui tient les clés Poursuivant, Bakary Domingo Mané déclare : «Je veux vraiment être pessimiste, parce que ces retrouvailles ne peuvent être réalité que si et seulement si Macky Sall tire profit de cela. En tout cas, tant que Macky Sall, après ses calculs, n’arrive pas à la conclusion que quand il y a retrouvailles, c’est lui en premier qui va tirer les dividendes, il ne va jamais se lancer. Aujourd’hui, le Pds a besoin de ces retrouvailles pour régler le cas de Karim Wade et ça Macky Sall le sait. Aujourd’hui, tout se concentre entre les mains de Macky Sall. C’est lui qui a les clés en mains. Aujourd’hui, si le Pds agite la question de la retrouvaille, c’est quelque part pour régler un problème politique, celui de Karim Wade», indique le journaliste.
Par Pierre Sané
MOURIR POUR BAMAKO MAIS PAS POUR KIEV?
L’Ukraine, l’Ukraine ? On est d’accord, c’est tragique. Tout peuple agressé dans son territoire mérite notre sympathie. Surtout s’il est lâché par les « puissances » européennes voisines. Mais de grâce la guerre en Ukraine ça ne nous regarde pas
L’Ukraine, l’Ukraine ? On est d’accord c’est tragique. Tout peuple agressé dans son territoire mérite notre sympathie. Surtout s’il est lâché par les « puissances » européennes voisines. Mais de grâce la guerre en Ukraine ça ne nous regarde pas.
L’Afrique doit rester neutre et impartiale. Nous avons suffisamment donné au cours des 2 dernières guerres mondiales et avons été remerciés comme chacun sait par une ingratitude crasse et assumée de la part de la France. La loi d’airain du colonialisme perdure à ce jour. Qu’il y ait de nouvelles guerres tribales en Europe quoi de neuf?
L’agression et la guerre sont consubstantielles de l’histoire européenne: Genocides, crimes contre l’humanité, esclavagisme industriel, colonialisme ,invasions et interventions, bombardements nucléaires, occupations militaires … ils ont tout inventé. Comme le dit si bien Aimé Césaire quand il impute à l’Europe « le plus haut tas de cadavres de l’histoire de l’humanité ». Ceci dit nous devons être déterminés à refuser que cette guerre ne soit exportée chez nous encore une fois. Ce n’est pas notre problème. Il est vrai que nous avons des accords de coopération non divulgués à ce jour et qui statueraient que nous devrions fournir des troupes à la France dans ses aventures guerrières. Il faut tout simplement les dénoncer. Comme vient de le faire le Mali. Plus jamais devons-nous servir de chair à canon ou de terrains de jeux à des armées étrangères et encore moins servir de supplétifs diplomatiques. Nos armées ne doivent être mobilisées que pour défendre l’intégrité territoriale de l’Afrique et nos diplomates équipés pour faire respecter notre neutralité.
En attendant voici comment les puissances européennes agissent en fonction des circonstances : Au Mali les puissances européennes moyennes se bousculent pour s’assurer une présence guerrière au Sahel. Ou plutôt acter une occupation rampante que les populations rejettent.
Face à Moscou les mêmes puissances se succèdent derrière les micros pour confirmer que l’Europe n’enverra pas de soldats en Ukraine, qui d’ailleurs répètent-ils à l’envie « ne fait pas partie de l’OTAN ». Ces Européens qui abandonnent « en plein vol » (2) un pays voisin et un peuple de frères de sang, ces mêmes européens survolent l’océan et le Sahara pour venir nous « protéger » des bandes « terroristes » ?
Qu’on m’explique !
Au Mali la « la puissance » française bande ses muscles et fait savoir aux autorités qu’elle ne quittera le pays qu’en son temps et en son heure. À Moscou Emmanuel Macron est tenu à distance comme un vulgaire Covidé.
À Bamako les Chefs militaires français ont accès aux autorités du pays « sans délais ». À Moscou on fait la queue patiemment devant chez Vladimir Poutine.
À Bamako on menace et on vocifère dans les médias. À Moscou on supplie et on fait des promesses.
À Bamako, on s’insurge des pistes de négociations explorées par le gouvernement de transition. Avec Moscou on privilégie le dialogue même après le lancement du conflit.
À Bamako on agite les droits de l’homme la démocratie les élections, chez Poutine ce sont des sujets qui fâchent donc silence radio.
Dites-moi en toute logique Barkhane et Takuba ne devraient-ils pas être ré déployés en… Ukraine ? Des soldats européens prêts à mourir pour Bamako mais pas pour Kiev? Hmm!
Mais comme dit Macron : « L’Afrique ? Je l’aime ». Les Ukrainiens doivent être rouges de jalousie ! Le terme de puissance n’est pas seulement un élément de langage ! C’est une démonstration sur le terrain. Quand on est puissant on l’est partout…, mais quand on l’est seulement dans la ZNF (1). Ou illusion plutôt ?
1.Zone de nuisance française
2.J’emprunte cette expression au 1er ministre malien dans son discours à l’ONU
PROJET GNL GRAND TORTUE AHMEYIM, LES TRAVAUX ACHEVÉS À 70% EN FIN 2021
Kosmos Energy renseigne que pour la construction du brise-lames est achevée, de même, le navire de pose de canalisations a terminé ses essais nautiques en vue de la campagne d’installation en mer au deuxième trimestre 2022
Les travaux d’installation des infrastructures du projet de Gaz naturel liquéfié (GNL) dite Grand Tortue Ahmeyim (GTA) ont "progressé régulièrement en 2021" et sont désormais achevés "à environ 70 % à la fin de l’année" écoulée, a-t-on appris lundi de la compagnie américaine Kosmos Energy, partie prenante du projet.
Kosmos, qui détient des parts dans GTA a annoncé le même jour ses résultats financiers et opérationnels pour le quatrième trimestre 2021. La compagnie américaine précise que concernant l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), les huit modules de processus ont été soulevés sur le pont et l’achèvement mécanique des sous-systèmes de processus est en cours.
Kosmos Energy renseigne que pour la construction du brise-lames est achevée, de même, le navire de pose de canalisations a terminé ses essais nautiques en vue de la campagne d’installation en mer au deuxième trimestre 2022. Concernant l’exploitation du GNL, elle signale que les quatre compresseurs de fluides frigorigènes mixtes ont été levés à bord et les opérations d’installation du support de tuyaux ont commencé.
Le projet Grande Tortue Ahmeyim (GTA) est basé sur le développement de deux champs de gaz offshore à savoir Tortue et Ahmeyim, à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie. En janvier 2016, Kosmos Energy annonçait "une découverte importante de gaz", dont le forage est situé à 2,7 kilomètres de profondeur. Les réserves sont estimées à 1 400 milliards de m³ de gaz, ce qui fait du projet GTA l’un des plus importants en cours de réalisation en Afrique Pour sa mise en œuvre, les gouvernements mauritanien et sénégalais ont signé, en février 2018, un accord pour développer ce champ gazier transfrontalier.
Il comprend le champ dit Tortue, découvert pour la première fois dans le bloc C-8 au large de la Mauritanie en 2015 et dont les parts sont détenues par BP (62%), Kosmos Energy (28%), et SMHPM (10%).
Le champ d’Ahmeyim, situé au large du Sénégal dans le bloc Saint-Louis Offshore Profond, est détenu par BP (60 %), Kosmos Energy (30 %) et la compagnie pétrolière nationale sénégalaise, Petrosen (10 %).
La phase 1 du développement a débuté en 2019 suite à une décision finale d’investissement signée entre les gouvernements mauritanien et sénégalais ainsi que BP et Kosmos Energy. Les premiers mètres cubes de gaz sont attendus en 2023.
DAKAR EN PASSE DE PERDRE LE TRAFIC MALIEN
À cause de l’embargo imposé au Mali par la Cedeao et l’Uemoa en janvier, le Port autonome de Dakar commence à perdre des parts de marché. Une grosse catastrophe en perspective pour le Sénégal
En début de semaine dernière, 57 camions maliens transportant du coton ont mis le cap sur le port de Nouakchott en Mauritanie. A cause de l’embargo imposé par la Cedeao et l’Uemoa en janvier, le Port autonome de Dakar commence à perdre des parts de marché sur le trafic malien. A terme, il pourrait perdre totalement le trafic malien qui constitue l’essentiel de son activité. Une grosse catastrophe en perspective pour le Sénégal.
Les images de la télévision malienne montrant en boucle ce vendredi 25 février le départ des camions maliens transportant le coton du pays vers le port de Nouakchott sonnent comme un triomphe chez nos voisins. Triomphe d’avoir pu réussir à contourner le blocus imposé par la Cedeao et l’Uemoa en janvier pour sanctionner la décision de la junte militaire de jouer les prolongations en effectuant une transition de cinq ans. Ce vendredi 25 février, l’opérationnalisation du corridor Bamako-Nouakchott est devenu, pour la première fois dans l’histoire, une réalité. Le premier convoi de 53 camions, soit 1600 tonnes de coton fibre, s’est ébranlé pour le port de Nouakchott. A Bamako, l’ouverture de ce corridor, diton, a été rendu possible grâce à un partenariat entre le Mali et des pays partenaires comme la Guinée Conakry, la Mauritanie et l’Algérie. En temps normal, un tel évènement devait être ordinaire puisque c’est un simple partenariat commercial. Mais Bamako a cherché à en faire un spectacle médiatique, une sorte de doigt d’honneur aux dirigeants de la Cedeao et de l’Uemoa. A grand renfort médiatique, le départ des 53 camions a mobilisé des ministres maliens aux côtés des dirigeants de la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) et des opérateurs privés locaux. « Avec la situation en cours dans notre pays, nous avons pu démarcher des pays comme la Guinée Conakry, la Mauritanie, l’Algérie qui ont des ports. Cet embargo ne doit pas avoir les impacts souhaités sur notre quotidien, parce que nous pouvons amener nos marchandises hors du pays, à travers d’autres pays voisins » a annoncé fièrement, sur les ondes de la RTM, ce vendredi 25 février le ministre du Développement rural, Modibo Keïta.
A l’en croire, les sanctions infligées aux Maliens par les pays de la CEDEAO doivent servir de leçon aux uns et aux autres. « Même si ces sanctions sont levées, je pense qu’il faudra continuer à exporter les marchandises à travers ces mêmes voies. Si ça ne tenait qu’à moi seul, tous les cotons du Mali doivent désormais continuer à passer par les ports de la Mauritanie, de la Guinée Conakry et de l’Algérie » a déclaré Modibo Keïta selon qui l’initiative est venue des responsables de la CMDT. Ce sont eux qui ont suggéré cette voie au Gouvernement. « Ce système permettra aux Maliens d’avoir une autre solution aux problèmes liés au transport du coton. Auparavant, certains de nos camions pouvaient faire un mois dans ces pays fermés (Ndlr, Sénégal et Côte d’Ivoire), sans être déchargés. Cette initiative mettra un terme à cela » a ajouté le ministre malien du Développement rural. Le lancement des travaux d’évacuation des fibres de coton s’est fait en présence de Nanko Dembélé, le directeur de la CMDT. Le Mali a produit l’année dernière plus de 740.000 tonnes de coton. « Cela faisait près d’un mois que les responsables de la CMDT travaillaient sur ce projet, parce que les cotons étaient bloqués à l’intérieur du pays, depuis l’embargo de la CEDEAO et de l’UEMOA sur le Mali », a expliqué le directeur de la CMDT à la RTM.
Menaces sur le port de Dakar.
Au niveau de la direction du Port autonome de Dakar, cette ouverture d’un corridor Bamako-Nouakchott inquiète terriblement. Les collaborateurs du Dg Aboubacar Sedikh Bèye suivent attentivement l’évolution de la situation en souhaitant surtout que les autorités supérieures de notre pays puissent prendre les mesures urgentes pour rouvrir le corridor Dakar-Bamako. On apprend d’ailleurs que la direction générale du Port autonome de Dakar s’en est déjà ouverte aux plus hautes autorités, notamment au président de la République et aux ministres de tutelle, histoire de les sensibiliser sur les conséquences désastreuses qui découleraient d’une rupture du Mali avec le Port autonome de Dakar. Ce pays voisin reste en effet le premier partenaire commercial du Sénégal qui y exporte des marchandises pour une valeur de plus de 250 milliards de frs par année. Le Mali est donc le principal client du Port autonome de Dakar avec un transit quotidien assuré par plusieurs centaines de camions (on parle plus de 400 camions par jour). En 2020, le transit malien a représenté plus de 2.750.000 tonnes. Il est en hausse constante puisque, rien qu’en 2019, il a connu une progression de 200.898 tonnes selon le Tam-Tam du Docker (le journal du Port de Dakar). Le même document indique que « l’augmentation en 2020 du tonnage en Transit Mali import de clinker (+119%), de pommes de terre (+58%), des oignons (+32%), du blé (+47%), de l’urée (+27%) et des produits pharmaceutiques (+20%) a largement contribué au résultat enregistré ».
Depuis son arrivée à la tête du Port de Dakar, le directeur général Aboubacar Sédikh Bèye a multiplié les initiatives pour faire sauter les goulots d’étranglement sur le corridor Dakar-Bamako. Il a mis en place une Cellule de Développement de l’Hinterland dirigée par Mamadou Laye Seck dont la mission est uniquement la mise en place d’un nouveau mode d’exploitation, de reconquête et de fidélisation des acteurs des corridors. D’ailleurs, un fait inédit s’est produit dans l’histoire du corridor Dakar-Bamako. Du 22 au 26 septembre 2021, le Dg du Pad Aboubacar Sédikh Bèye en compagnie de ses collaborateurs, des représentants de Cap/Sénégal (Communauté des acteurs portuaires du Sénégal), des Entrepôts du Mali au Sénégal, du président de l’Union nationale des transporteurs du Sénégal et du Directeur général de Tvs (Terminal vraquier du Séné gal) a parcouru les 1265km séparant Dakar et Bamako. L’objectif principal de la mission « était d’évaluer par une démarche participative l’état général de fonctionnement du corridor Dakar-Kayes-Bama ko.
Ainsi, la mission a pu mesurer à la fois les enjeux du trafic malien et l’impact sur l’économie des deux pays et la compétitivité du Pad en particulier ». C’est ce trafic vital pour lui que le Port autonome de Dakar risque de perdre définitivement, hélas, si l’embargo de la Cedeao et de l’Uemoa se poursuit. Il convient d’ailleurs de se demander s’il n’est pas trop tard pour récupérer le trafic malien…
«C’EST UNE GROSSE ERREUR QUE LE MINISTRE DE LA CULTURE GÈRE LES FONDS DU CINÉMA»
Président des cinéastes du Sénégal, le réalisateur Moussa TOURÉ ne digère pas que les fonds alloués par l’Etat au secteur du 7e art soient gérés par le ministre de la Culture, et non par les acteurs du milieu
Président des cinéastes du Sénégal, le réalisateur Moussa TOURÉ ne digère pas que les fonds alloués par l’Etat au secteur du 7e art soient gérés par le ministre de la Culture, et non par les acteurs du milieu. Dans cet entretien qu’il a accordé à «L’As», il fait le diagnostic de la crise qui affecte le secteur cinématographique en pointant le manque de salles de diffusion de films.
En tant que président des cinéastes, quel est l’état des lieux que vous faites du cinéma sénégalais ?
Aujourd’hui, nous avons un cinéma de festival. Un cinéma, c’est une industrie ; ce qui n’est pas encore le cas. Et à côté, nous avons des séries qui marchent très fort, parce qu’il y a un public et des diffuseurs. C’est cela l’état des lieux. On a de l’argent puisqu’il y a un fonds de deux milliards FCFA alloué par l’Etat. Mais ces 2 milliards FCFA ne sont pas gérés pas les cinéastes, mais plutôt par des politiques. C’est une grosse erreur que les textes du Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (Fopica) permettent au ministre de la Culture lui-même de gérer cet argent. Il fallait mettre en place un comité de gestion dans lequel siégeraient les acteurs du secteur pour décider de ce qu’il faut faire.
Vous étiez monté au créneau pour dire que le cinéma sénégalais a été pris en otage pendant 12 années. Qu’est-ce qui vous fonde à soutenir une telle thèse ?
Oui, le cinéma était pris en otage. Comme on était inactifs, on n’avait plus de bureau. L’association des Cinéastes Sénégalais Associés (Cineseas) n’existait plus. Il y avait des querelles entre ses membres et les bureaucrates ont profité de ce vide pour tout prendre en main. Et quand ils ont repris ça, ils ont pris quelques cinéastes comme garants. C’est à ces cinéastes que je fais allusion quand je parle d’otage. Ce sont eux qui disaient ce qu’il fallait faire et comment faire les choses, avec le bureau du cinéma. C’est comme cela qu’on a été pris en otage pendant 12 ans. Et pendant ce temps, pour l’ensemble des cinéastes, c’étaitle statu quo. Mais pour ce groupe-là, non. Mais malheureusement, ces films n’ont pas abouti. En dehors de quelques films comme celui d’Alain Gomis, «Félicité» (2017), et de Mati Diop, «Atlantique» (2019), les autres films sont toujours là. Ils n’ont pas abouti.
A votre avis, comment s’explique la crise qui perdure au sein du cinéma ?
Cela s’explique par le fait qu’on n’a pas d’endroit où montrer nos films. On ne peut pas parler de cinéma sans salle. Or, on n’a pas de salles de cinéma depuis très longtemps. Donc, on a un cinéma inexistant. Quand on dépense de l’argent pour des films, il faut qu’ils soient vus. Si un film n’est pas vu, il n’y a plus de cinéma. Et cette crise remonte à très longtemps. Donc il faut mettre en place des salles. On nous parle du complexe Sembene, mais ce n’est pas cela. Il y a une structure dénommée «Pathé» qui veut faire des salles, mais celles-ci ne sont pas sénégalaises. En fait, elles vont diffuser des films français. Il faut réaliser des salles de cinéma en plein air dans les quartiers, dans les régions. On peut en faire 14 en une semaine, surtout que l’argent du Fopica est là. Le cinéma sans diffusion, ce n’est plus un cinéma. C’est la raison pour laquelle les gens font des séries. Bonnes ou mauvaises, elles seront suivies. Il faut juste faire des salles. On a de la matière. En plus, il y a des films qu’on n’a jamais vus.
On constate souvent que de nombreux films des cinéastes sénégalais ne sont souvent pas vus dans leur pays. A quel niveau se situe le problème ?
C’est le système ! Mais les films sénégalais étaient vus. Moi par exemple, mes films « Toubab Bi » (1991), « TGV » (1997) ont été suivis. Pareil pour « La pirogue » (2012) qui a été diffusé en plein air. Le film a même fait le tour du Sénégal en plein air. Donc le problème, c’est qu’on n’a pas d’endroit où montrer nos films.
Les séries connaissent un énorme succès, mais vous estimez que nos valeurs sont souvent bafouées. C’est dans quel sens ?
Ce sont des événements. Les acteurs sont habillés comme des reines. Des gens font des films pour choquer. Or le cinéma, c’est un engagement.
A quoi se résume le cinéma, d’après vous ?
C’est faire des films pour mourir. Tant qu’on ne sait pas qu’on fait des films qu’on va laisser ici, on ne fait pas du cinéma.
Élections du bureau de la ville de Guédiawaye mercredi
Sauf changement de dernière minute, le bureau municipal de la ville de Guédiawaye sera élu mercredi. Le maire Ameth Aïdara, qui avait suspendu l’élection à cause de la vive tension entre les conseillers de l’opposition et ceux de la mouvance présidentielle, devra se préparer à toutes les éventualités. Même si, d’après nos sources, les conseillers de la coalition Wallu Sénégal tiennent aujourd’hui un point de presse pour décliner leur position. Il nous revient cependant qu’ils vont suivre les instructions du secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) qui leur demande de soutenir le maire Ameth Aïdara. Mais comme le vote est secret, il ne faut pas exclure des surprises. En tout cas, Ameth Aidara a une journée par peaufiner sa stratégie, car la coalition Benno Bokk Yakaar, conduite par le maire défait Aliou Sall, est prête à tout pour rafler tous les postes d’adjoints et de présidents de commission et imposer la cohabitation à Ameth Aïdara.
Évaluation des élections locales
Le maire libéral sortant de Djidah Thiaroye Kaw, Cheikh Dieng, doit reconnaître sa défaite à la Ville de Pikine face à Abdoulaye Thimbo et se comporter en démocrate. C’est la conviction du secrétaire général adjoint de la section communale du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), Djiby Diatta. A l’en croire, Cheikh Dieng qui avait imposé sa candidature à la Ville au détriment d’autres responsables plus représentatifs que lui s’est cogné contre le mur. Ce qui n’est pas une surprise pour le responsable libéral, parce que ses adversaires avaient dénoncé la gestion familiale de la mairie de Djidah Thiaroye Kaw lors de la campagne électorale. Ainsi, Djiby Diatta l’invite à tirer les conséquences et se ranger derrière les autres responsables libéraux au lieu de s’agripper à un recours qui va l’humilier. D’ailleurs, Djiby Diatta demande au secrétaire général national Me Abdoulaye Wade et à leur candidat en 2024 Karim Wade d’évaluer les élections pour remettre de l’ordre dans les rangs du Pds.
Carême chrétien
La communauté catholique va entrer dans le mois de Carême ce mercredi communément appelé «Mercredi des cendres ». Autrement dit, c’est le début du jeûne pendant 40 jours pour les catholiques. Un temps fort de recueillement et de prières.
Vol de téléviseurs
Le commissariat de police de Grand Yoff a mis fin aux agissements du marchand ambulant Mohamed S. Ce dernier est tombé nuitamment dans les filets des limiers à la Zone de Captage. En effet, il a été surpris en train de transporter un téléviseur écran-plat et des téléphones portables. Interrogé sur sa présence suspecte sur les lieux et sur le propriétaire des appareils, Mohamed S. se perd dans ses explications. Il a fini par passer aux aveux en indiquant aux policiers le domicile où le matériel a été volé. Dès que le propriétaire du matériel, M. D., s’est signalé, Mohamed S. a obtenu un billet pour la citadelle du silence pour vol avec escalade commis la nuit.
3 morts par pendaison durant le week-end
«Libération online» indiquait hier que le jeune M. Lô avait été retrouvé mort pendu, au quartier Arafat/Ancienne route de Louga. Le même samedi, plus tôt dans la matinée, un autre drame s’est produit dans la région, plus précisément à Ndiobène Mbatar dans la commune de Sakal. L’imam I. Niang, 60 ans, a été retrouvé dans la mosquée du village, pendu au plafond. Le dimanche, c’était la consternation à Djidinky Manjacque, dans le département de Goudomp. B. Thienty, un enseignant âgé de 28 ans, était aussi retrouvé pendu, plongeant la communauté éducative locale dans le choc.
Vol de l’iPhone de la sœur de la chanteuse Astar
Pape Cheikh Fall est un voleur particulier. Il a une tactique bien huilée pour subtiliser des portables. Son modus operandi consiste à appeler ses victimes au téléphone pour leur proposer un shooting. En complicité avec sa sœur, il leur passe au téléphone cette dernière qui finalise le rendez-vous avec les filles. Une fois sur les lieux, Pape Cheikh Fall leur propose un échange de téléphone iPhone 13. Pour ce faire, il leur montre une boutique de luxe qui vend des portables. Dès fois que ses interlocuteurs lui remettent leurs portables, il revient leur réclamer celui qu’il leur avait confié, sous prétexte qu’il doit répondre à un appel. Et c’est pour disparaitre dans la nature. Il a fait plusieurs victimes qui ont finalement porté plainte contre lui pour escroquerie. Il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Hier, Pape Cheikh Fall a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. La partie civile, Maty Smith, sœur de la chanteuse Astar, est revenue sur sa mésaventure. A l’en croire, M. Fall qu’il a rencontré à la Place de l’Indépendance lui a proposé un autre portable iPhone 13 alors qu’elle détenait un iPhone 12. Sans hésiter, Maty a remis son téléphone à M. Fall pour qu’il échange les donnes. «Quelques minutes après, il a récupéré le sien avant de se fondre dans la nature avec mon portable», a indiqué la sœur d’Astar qui réclame 1,8 million Fcfa en guise de dommages et intérêts. La commerçante Fatoumata Tall réclame aussi la somme de 800.000 Fcfa. Le parquet a requis 6 mois ferme contre Pape Cheikh Fall qui a écopé de la même peine. En plus, il devra payer 01 million Fcfa à Maty Smith et 800.000 Fcfa à Fatoumata Tall.
Une délégation marocaine séjourne à Dakar
Une délégation de membres des services du chef du gouvernement marocain (SCG) effectue une visite de travail et d’échanges à Dakar, depuis le 26 février et ce, jusqu’au 05 mars 2022. Elle est invitée par le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS/PSE), dans le cadre du Centre d’Excellence du réseau africain des Delivery Units (Dus). L’objectif est de faire le point sur les différentes actions menées dans le cadre de la coopération entre les deux structures et de procéder à un partage d’expériences. A ce titre, ces deux unités ont tenu hier une séance de travail présidée par le Directeur Général du BOS/PSE, Me El Ousseyni Kane. Cette visite fait suite aux précédentes rencontres annuelles qui ont permis au BOS d’échanger autour de l’amélioration des processus en matière de suivi opérationnel et de Delivery. Les échanges entre les deux parties ont porté sur les mécanismes de suivi-ev́aluation déployés au sein des deux structures ; la présentation des dernières innovations du BOS, notamment une étude sur les procédures de passation de marchés en collaboration avec NLAGA et le processus de structuration du PSE Vert.
Les grands chantiers qui attendent le maire Cheikh Issa Sall
De nombreux chantiers attendent le nouveau maire de Mbour, Cheikh Issa Sall. Il a entamé des visites de sites publics dès le lendemain de son élection. Ces sites dont la majorité sont en état de délabrement ont besoin d’être rénovés ou reconstruits. Cheikh Issa Sall s’est rendu au stade municipal avec une équipe d’experts pour voir l’état de l’infrastructure sportive qui a été abandonnée par le mouvement «navétane» à cause de son impraticabilité. Ce terrain situé au centre-ville est devenu l’arène communale où les promoteurs de lutte organisent des séances chaque week-end. Pour moderniser l’infrastructure, Cheikh Issa Sall avait demandé aux populations de lui confier la mairie. Aujourd’hui qu’il est élu maire, il doit tenir sa parole. Il s’est rendu également à l’abattoir qui se trouve à côté de la lagune de Mballing sur la route de Joal. Là, le constat est amer. Non seulement cette infrastructure commence à se délabrer malgré les milliards qui y ont été investis par le régime de Me Wade, à cause d’un défaut d’entretien, mais elle constitue aussi une bombe écologique. La lagune qui est juste à côté sert de dépotoir d’ordures. Au niveau du Cedeps, le terrain de basket-ball a besoin d’une rénovation ainsi que le stade Caroline Faye dont la pelouse laisse à désirer. Outre ces rénovations et les problèmes environnementaux, les Mbourois attendent de Cheikh Issa Sall le bitumage des grandes artères de la ville. Il devra aussi résoudre le problème de l’occupation anarchique au marché central.
La LSDH condamne les propos de l’imam Lamine Sall
Le nouveau président de la Ligue Sénégalaise des Droits humains (LSDH), Alassane Seck, condamne fermement les propos tenus sur le plateau de «Walf Tv» par l’imam Lamine Sall. M. Seck demande aux médias de veiller à ne pas diffuser des propos incitant à l’intolérance, à l’exclusion et la stigmatisation. A l’en croire, les propos outrageants d’imam Sall sont de nature à remettre en cause la cohésion nationale parce que s’attaquant aux fondements de la religion chrétienne. Ainsi la LSDH invite le Conseil national de régulation de l’audiovisuel à prendre en charge ces graves manquements pour juguler définitivement ces dérives susceptibles d’installer l’instabilité dans le pays.
17 nouvelles contaminations à la covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé hier 17 nouveaux cas de coronavirus sur 1353 tests réalisés, soit un taux de positivité de 1,25%. Il s’agit d’un cas contact et de 16 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis comme suit : 15 dans la région de Dakar et 02 dans les autres régions. Par contre, les autorités sanitaires indiquent que 09 patients sont guéris, mais 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. A ce jour, le Sénégal compte 85 693 cas déclarés positifs dont 83 631 guéris, 1960 décès et 101 sous traitement.
DENOUEMENT TOTAL DE LA CRISE SCOLAIRE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE MARDI SUE ZIK FM
Les quotidiens parus ce mardi 1 mars 2022 ont révélé la fin des grèves perlées qui ont trois mois durant paralysé le système éducatif sénégalais. Les centrales syndicales qui étaient en mouvement d'humeur sont revenues en de meilleurs sentiments
Les quotidiens parus ce mardi 1 mars 2022 ont révélé la fin des grèves perlées qui ont trois mois durant paralysé le système éducatif sénégalais. Les centrales syndicales qui étaient en mouvement d'humeur sont revenues en de meilleurs sentiments après l'accord signé avec le gouvernement. Ecoutez dans cet élément, la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
LES DIVISIONS ENTRE LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS À LA UNE DE LA REVUE DE L'APS CE MARDI
Les quotidiens reçus mardi à l’APS font état de divisions entre les syndicats d’enseignants après la signature d’un accord avec le gouvernement.
Dakar, 1er mars (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS font état de divisions entre les syndicats d’enseignants après la signature d’un accord avec le gouvernement.
’’Accord Gouvernement/Syndicats d’enseignants : Le SAEMS et le CUSEMS signent aujourd’hui’’, affiche à sa Une Le Soleil
Cinq syndicats du G 7, une coalition regroupant les principaux syndicats du secteur de l’enseignement au Sénégal, ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève, après avoir signé vendredi tard dans la soirée un accord sur la base des propositions faites par le gouvernement.
Les cinq signataires de cet accord sont le SELS, le SELS/A, le SNELAS / FC, l’UDEN et le SIENS.
En revanche, les syndicats du moyen secondaire, le SAEMS et le CUSEMSS, qui avaient pris acte des propositions annoncées par le gouvernement avaient décidé de rendre compte à leurs bases.
Le journal Kritik signale que l’Etat a trouvé un accord avec cinq syndicats du G7, pour une incidence financière de 100 milliards FCFA.
Vox Populi pour sa part, constate que ’’malgré les accords, le G20 se radicalise’’. Ce regroupement de syndicats d’enseignant ’’dit son insatisfaction, tire sur les membres du G7 et entame son 5ème plan d’action’’, rapporte la publication.
’’Le G7, G20, G5... les germes de la division’’, note Bës Bi Le Jour. A Thiès et Rufisque, le CUSEMS et le SAEMS veulent retourner en classe, alors que ’’le G20 annonce un nouveau plan d’action et tire sur le G7’’, indique le quotidien.
’’Protocole d’accord avec l’Etat pour sauver l’année scolaire : les syndicats en vrille !’’, s’exclame Sud Quotidien qui écrit : ’’le G7 au bord de l’implosion, CUSEMS et SAMES gardent la cadence’’.
Les syndicats SIENS, SELS, UDEN, SELS/A et SNLAS/FC ’’arrêtent la grève et clarifient leur position’’ alors que ’’le G20 décline son 5ème plan d’action, ce mardi, avec grève totale mercredi et jeudi’’, rapporte Sud.
Les quotidiens se font écho de la déclaration de l’Union africaine condamnant les actes de racisme dont sont victimes les Africains fuyant la guerre en Ukraine.
L’Union africaine est particulièrement préoccupée par le ’’traitement raciste’’ dont sont victimes les Africains qui ’’se verraient refuser le droit de traverser’’ la frontière ukrainienne ’’pour se mettre en sécurité’’.
Dans un communiqué, le président en exercice de l’UA et le président de la Commission de l’UA indiquent que ’’’les rapports selon lesquels les Africains sont l’objet d’un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international’’.
Des images et témoignages montrent des dizaines d’Africains bloqués à la frontière, notamment avec la Pologne, alors que les autres sont autorisés à passer.
’’Macky Sall hausse le ton’’, selon L’Info. ’’L’UA dénonce le racisme’’, titre Walquotidien. Sur le même sujet, L’As affiche à sa Une : ’’Le coup de sang de l’UA’’.