Des éléments de l’armée déployés dans le Nord-Sindian ont saisi et détruit de 6 champs de chanvre indien dans la semaine du 2 au 8 janvier 2022. Selon un communiqué rendu public par la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa), ces champs étaient localisés dans le village de Djilinkine et de Kandiadiou, où une mine antipersonnelle avait explosé tuant 5 personnes le 22 octobre.
C’est dans le sud de ce même Kandiadiou, qu’un suspect du nom d’H. B. a été arrêté et remis à la gendarmerie. Agé d’une trentaine d’année, d’après une source, il s’était réfugié en Gambie à cause du conflit.
L’armée sénégalaise mène fréquemment des opérations de sécurisation pour lutter contre les trafics de bois et stupéfiants qui sévissent dans cette partie frontalière du Sénégal avec la Gambie.
A Bafoussam, les Lions seront en lieu sûr et dans une terre hospitalière. La communauté Baleng s'est déjà investie pour encadrer et ensuite protéger les Lions durant le séjour de l'équipe nationale au Cameroun
DE NOS Envoyés Spéciaux ABDOULAYE THIAM ET OMAR DIAW |
Publication 17/01/2022
A Bafoussam, l'équipe du Sénégal est déjà en terre bénite. En plus du cadre, les Lions bénéficient d'un encadrement particulier de la chefferie traditionnelle Baleng. Le Roi Fo Negou ll, chef de la dynastie Baleng a profité de la visite de la presse sénégalaise pour dévoiler les rites qui ont déjà été faits pour l'encadrement et la protection des Lions durant tout leur séjour au Cameroun. Mais, son souhait est de voir une finale qui opposera le Sénégal et le Cameroun. Le cas échéant, il choisira le fair-play.
A Bafoussam, les Lions seront en lieu sûr et dans une terre hospitalière. La communauté Baleng s'est déjà investie pour encadrer et ensuite protéger les Lions durant le séjour de l'équipe nationale au Cameroun. Le Roi Fo Negou II, chef de la dynastie Baleng a fait l'annonce ce samedi lors d'une visite que la presse sénégalaise a effectué dans cette Royaume. « Nous avons fait des rites et je me suis entretenu avec un groupe de société secrète pour déjà vous accueillir à l’aéroport. Et à la veille de votre premier match (contre Zimbabwe), on a procédé à un certain nombre de dispositions dans le sens de purifier et rendre le stade paisible et accueillant, le sécuriser pour que les matchs puissent se dérouler dans de très bonnes conditions et que ce tournoi se déroule dans la paix, le calme », a t-il déclaré. Le Roi de Baleng estime que l'équipe du Sénégal est déjà bien entrée dans la compétition. Sur ce, il a indiqué que sa communauté va prier pour que Sadio Mané et ses coéquipiers aillent le plus loin dans cette compétition au Cameroun.
SADIO MANÉ ET BOUNA SARR, DES ENFANTS BALENG
« Nos fils qui sont dans l’équipe du Sénégal, il y a Sadio Mané qui est un fils baleng. Il y a même Monsieur Sarr (Bouna). Je crois qu’ils sont en train de bien performer. Nous sommes fiers d’eux. Nous regardons cette équipe du Sénégal de très près. Nous allons demander à nos ancêtres d’être là pour les encadrer et leur permettre d’aller le plus loin possible et pour qu’ils puissent rentrer du Cameroun satisfaits de leurs performances », promet-il avant d'ajouter: « Sadio se trouve dans la lignée des Princes. Sadio, c’est un nom de notabilité dans la lignée des Princes. Et quand on parle de lignée des princes, il y a la notabilité serviteur et la notabilité des Princes. Donc, Sadio se trouve dans la lignée des Princes ».
« UNE FINALE SÉNÉGALCAMEROUN, CE SERA AVEC PLAISIR »
Le 21e Roi de la dynastie Baleng a par ailleurs souhaité une affiche Sénégal - Cameroun en finale de la CAN. « Alors, une finale Sénégal- Cameroun, ce sera avec plaisir. A ce niveau, ce sera un plaisir de vivre une finale entre deux pays frères. Une finale qui oppose deux fils. Nous allons nous pencher naturellement au fair play, parce que le sport c’est ça. Nous allons supporter les deux équipes et nous allons prier pour que le match puisse se passer dans de bonnes conditions et que le meilleur gagne », souhaite-t-il.
ALIOU CISSÉ TIENT SON GROUPE AU COMPLET
Décimée par une succession de cas de Covid 19 dans ses rangs, l'équipe nationale s'est tirée une épine du pied avec le retour de ses joueurs moteurs dans le groupe.
DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX ABDOULAYE THIAM ET OMAR DIAW |
Publication 17/01/2022
Tenus en échec, il y a 3 jours par le Syli de la Guinée, les Lions ont entamé la préparation pour le dernier match de la poule B face au Malawi ce mardi à 17h. Décimée par les cas de Covid-19 qui ont mis sur la touche les joueurs moteurs de la sélection, l'équipe nationale affiche désormais complet. Le sélectionneur Aliou Cissé tient désormais ses 28 joueurs sénégalais déclarés tous négatifs aux tests TDR, puis confirmés aux tests PCR de la Confédération africaine de football (CAF).
Décimée par une succession de cas de Covid 19 dans ses rangs, l'équipe nationale s'est tirée une épine du pied avec le retour de ses joueurs moteurs dans le groupe. Testés négatifs, le capitaine Kalidou Koulibaly, Edouard Mendy et Fodé Ballo Touré, Idrissa Gana Guèye ont rejoint le reste du groupe et effectué depuis ce samedi leur premier galop sur la pelouse de l'hôtel Tagidor Garden qui fait office de Tanière.
A 48 heures du Sénégal- Malawi, la Fédération sénégalaise de football a informé qu'aucun joueur, ni membre de l’encadrement n’est positif suite aux tests PCR faits par l’équipe de la CAN à deux jours du match. Seul l’attaquant Ismaila Sarr, à Barcelone pour ses soins et le défenseur Abdoulaye Seck (blessé) manquent actuellement à l'appel.
Aliou Cissé, tient et pour la première fois la quasi intégralité de son effectif. Il peut donc commencer à peaufiner ses plans en direction de la prochaine sortie avec l'objectif majeur de s'assurer de la première place du groupe B. Pour faire le point, le sélectionneur national va tenir ce lundi sa conférence de presse avant-match. Elle sera suivie de 15 minutes qui sont ouvertes au public.
Le Sénégal jouera son dernier match dans la poule B face au Malawi. Malgré plusieurs absences pour cause de Covid lors de son premier match le 11 janvier 2022, les Lions avaient réussi à décrocher une première victoire face au Zimbabwe (1-0). Avant d'être tenu en échec le vendredi 14 janvier dernier par le Syli national de la Guinée (0-0). Le Sénégal garde pour l'heure la tête du groupe B avec 4 points à égalité avec la Guinée.
ÉCHOS DE LA CAN
VISITE A LA MAISON DE LA PRESSE Une délégation ministérielle et de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a rendu visite aux journalistes et aux supporters (Allez Casa et 12eme Gainde). Conduite par le directeur de Cabinet Ibrahima Ndao, du Secrétaire général du CNOSS et du 4eme vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Amadou Kane, ces personnalités ont rappelé l’importance des médias dans la couverture de la Can. M. Ndao a salué le professionnalisme de la presse sénégalaise et l’a incitée à soutenir davantage les Lions. Ces autorités ont aussi magnifié le travail des supporters et les ont appelés à l’unité pour transcender les Lions.
LES HAOUSSA PRIENT POUR LE SENEGAL La communauté musulmane composée majoritairement de Haoussa et de talibés Baye NIASS, Cheikhal Islam, a décidé d’accompagner les Lions. La délégation sénégalaise s’est d’ailleurs rendue à leur mosquée à Bafoussam, hier dimanche 16 janvier. Une occasion saisie par Ibrahima NDAO, Amadou KANE et autres, SEYDINA Oumar DIAGNE, pour magnifier les relations entre le Sénégal et le Cameroun.
VIOLENCES DANS LA CAMPAGNE LOCALE DE 2022, DES VOIX DE FEMMES SE FONT ATTENDRE
L’appel à une campagne électorale apaisée dans ces joutes locales se multiplie après les scènes de violences notées dans des localités du Sénégal
L’appel à une campagne électorale apaisée dans ces joutes locales se multiplie après les scènes de violences notées dans des localités du Sénégal. Les organisations de femmes, partenaires du projet VLF-Sénégal, lancent un appel en faveur de la libre expression démocratique, de la transparence et de la paix pour ces élections locales du 23 janvier prochain.
Le 23 janvier 2022, les Sénégalais iront aux urnes pour élire les maires des communes, les président(e)s des conseils départementaux et autres représentant(e)s au niveau local. Pour cette campagne qui a démarré depuis le 08 janvier dernier, des scènes de violences sont notées dans plusieurs localités liées aux tensions politiques ou à des rivalités entre militants.
Pour les organisations de femmes partenaires du projet (Voix et Leadership des femmes au Sénégal) : « lorsque ces violences surviennent, les femmes et les jeunes en sont les principales victimes, en dépit de leur faible implication dans la gestion et le règlement des violences politiques ».
Et de poursuivre : « déjà pendant la période pré-électorale assez tendue, plusieurs affrontements entre militant(e)s de partis adverses ont entraîné des blessés, amenant ainsi les Sénégalais à craindre le pire. Cette situation s’est confirmée depuis le démarrage de la campagne électorale, depuis le 8 janvier 2022, avec des discours incitant à la violence et des affrontements ayant causé des blessé(e)s graves dans plusieurs localités du pays ».
Ces violences électorales notées dans l’espace public ont des conséquences fâcheuses. Selon des organisations de femmes qui ont communiqué sur la question, hier, dimanche, elles touchent plus les femmes militantes de partis, électrices et surtout candidates. « Dans la même veine, ces dernières font l’objet de nombreuses attaques caractérisées, à travers l’espace public numérique. Militantes de partis, elles sont aussi stigmatisées, violentées et en tant qu’électrices, elles subissent souvent des pressions sociales quant à leur choix politique et électoral » ont-elles déclaré.
Au regard de ce contexte électoral assez tendu, les organisations partenaires du projet (VLF-Sénégal) invitent tous les acteurs politiques dont le Chef de l’État à mettre en place des voies et moyens pour préserver un environnement électoral apaisé qui permettra à tous les Sénégalais d’exercer leur droit de vote de façon libre, transparente et paisible. Aux leaders politiques, ainsi que les candidats à privilégier et prononcer des discours de rassemblement, de paix et de cohésion sociale pour des élections locales paisibles.
Aux chefs religieux et coutumiers, elles incitent à exercer davantage leur rôle de garants de la stabilité sociale et à participer davantage à l’instauration de la paix en ces périodes assez tendues. Quant aux parents, ils sont invités à jouer un rôle de régulateur au niveau de la famille afin que les enfants puissent être en sécurité, en les incitant à rester chez eux en cas de manifestation hostile pour éviter de participer à l’exacerbation des tensions. Les jeunes et les femmes sont interpellés à prendre leurs responsabilités dans l’édification d’un Sénégal paisible et d’une démocratie mature dans le respect de la citoyenneté et de la chose publique.
Enfin, les organisations de la société civile ont à exercer leur rôle de veille et d’alerte et à mettre l’accent sur la formation, la sensibilisation, le dialogue, au niveau communautaire et national pour des élections locales avec zéro violence, alors que les médias et la presse sont invités à faire preuve de plus de responsabilité dans la diffusion et le traitement équitable des contenus allant dans le sens de l’apaisement.
CONTROVERSE AUTOUR DU COUT REEL DU PROJET DU TER
Le Consultant en communication et facilitateur dans le cadre du projet du Ter, Boubacar Ba, invite le chef de l’Etat à commanditer un audit des chantiers du Ter.
Le Consultant en communication et facilitateur dans le cadre du projet du Ter, Boubacar Ba, invite le chef de l’Etat à commanditer un audit des chantiers du Ter.
Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche, Boubacar Ba qui a déploré l’absence d’informations précises sur le coût de ce projet a indiqué que cette enquête permettra à ceux qui ont exécuté ces travaux d’être à l’aise et permettra aussi à l’aise la nouvelle société chargée de l’exploitation d’être dans une position de gestion transparente et convaincante.
La controverse autour du coût réel des chantiers du Train express régional (TER) reliant Dakar à Diamniadio (36 km environ) ne désemplit toujours pas. Près de trois semaines après la réception, le 27 décembre dernier, de cette infrastructure, inaugurée le 14 janvier 2019 par le président de la République, Macky Sall, le coût global de ce projet continue de diviser, nonobstant le montant de 780 milliards francs CFA (1 milliard 346 millions USD) avancé par le gouvernement. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche, Boubacar Ba, Consultant en communication et facilitateur dans le cadre du projet du Ter a invité le chef de l’Etat à siffler la fin de la récréation.
En effet, interpellé par notre confrère Baye Oumar Guèye sur le coût énorme de ce projet, Boubacar Ba tout en faisant remarquer : « dans le contexte actuel, peut-être que c’est énorme présentement mais dans deux voire trois ans, si on veut réaliser un projet du genre, on a se retrouvera avec un budget de 1000 milliards », admettra tout de même que le président de la République devrait commanditer un audit pour permettre à tous les acteurs ayant intervenu dans l’exécution de ce projet d’être à l’aise. « On ne peut pas engager un projet d’une telle envergure avec autant de moyens, que ce soit livré entre ceux qui sont les maitres d’ouvrage : Apix et Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (SENTER/SA) qui sont deux gestions différentes, avant de remettre la gestion à une nouvelle structure, en l’occurrence la Société d’exploitation du Ter ou Seter », a-t-il d’emblée fait remarquer avant d’ajouter. « Je crois que ce qui était plus logique pour mettre tout le monde d’être à l’aise, c’est de faire un audit de la réalisation de ce projet. Car, jusqu’au moment où je vous parle, personne n’a des informations pour dire que le Ter a coûté tant de milliards ».
Poursuivant son propos, le facilitateur dans le cadre du projet du Ter a insisté sur la nécessité de tenir l’audit des travaux du Ter avant d’inviter le chef de l’Etat, Macky Sall, à prendre en main cette question. « La meilleure approche et la meilleure réponse pour mettre tout le monde à l’aise, c’est que le président de la République commandite un audit pour permettre à ceux qui ont exécuté ces travaux d’être à l’aise et mettre aussi à l’aise la nouvelle société chargée de l’exploitation d’être dans une position de gestion transparente et convaincante».
LA VALIDITÉ DES LICENCES DE PÊCHE ET LA DÉLIMITATION DES PÊCHERIES AU CENTRE DE LEUR CALVAIRE
Mbour – Des pêcheurs artisans déplorent leurs conditions de travail en Guinée-Bissau
Les acteurs de la pêche artisanale faisant des randonnées lointaines pour capturer des espèces démersales ont tenu, le week-end à Mbour, une rencontre avec la presse pour déplorer leur calvaire en Guinée-Bissau. Ils ont ciblé en grande partie les licences de pêche qui, selon eux, les impactant le plus en Guinée-Bissau et à l’origine d’une situation malheureuse qu’ils vivent dans ce pays voisin.
Les pêcheurs artisans ont évoqué ceux parmi eux interpellés pour des problèmes administratifs liés à la licence de pêche. Chaque pirogue sénégalaise doit payer, en Guinée-Bissau, une licence valant 1.500.000 francs. Les pêcheurs artisans ne comprennent pas cette situation difficile à vivre.
En plus de la cherté de la licence de pêche, ils sont tout le temps arrêtés dans les pêcheries, sous le prétexte qu’ils évoluent dans des aires protégées appelées des parcs. Certains ne faisant que traverser la Guinée-Bissau vers d’autres contrées sont arrêtés et verbalisées. Les contraventions ou amendes sont payées à hauteur des sommes comprises entre 200.000 et 1.000.000 francs. Ils ont demandé des explications aux autorités sénégalaises compétentes qu’ils invitent à les accompagner et à les édifier sur la validité des licences de pêche en Guinée-Bissau.
A les en croire, l’Etat du Sénégal les a peu assistés et les a laissés à eux-mêmes car des pirogues sénégalaises sont arraisonnées encore à Bissau, pour non-paiement d’amendes estimées à des millions de francs. Les pêcheurs artisans présumés contrevenants aux règles édictées sont transférés loin de la capitale, Bissau, et seraient détenus à Cacheu, dans des conditions exécrables. Modou Mbacké Dia, un des capitaines des pirogues évoluant en Guinée-Bissau a brandi une carte géographique des pêcheries désignant de manière précise les zones autorisées. A son avis, les piroguiers arraisonnés, à tort ou à raison, le payent très cher. Les bonnes captures et des hectolitres de carburant sont enlevés de force.