Ce n'était qu'une question de temps ! Le président de Chelsea, Roman Abramovitch, a officialisé ce mercredi, dans un communiqué, la vente de son club. ''Je voudrais aborder les spéculations dans les médias ces derniers jours concernant ma propriété du Chelsea FC. Comme je l'ai déjà dit, j'ai toujours pris des décisions dans l'intérêt du Club. Dans la situation actuelle, j'ai donc pris la décision de vendre le Club, car je pense que c'est dans le meilleur intérêt du Club, des fans, des employés, ainsi que des sponsors et partenaires du Club'', précise la note publiée sur le site officiel de Chelsea.
La guerre en Ukraine aura eu donc raison de l'homme d'affaires russe qui avait repris la tête du club londonien depuis 2003. Cependant, Roman Abramovitch précise que la vente des Blues se fera dans les règles de l'art pour l'intérêt de la formation londonienne.
''Je ne demanderai aucun remboursement de prêt. Cela n'a jamais été une question d'affaires ou d'argent pour moi, mais de pure passion pour le jeu et le club'', évoque-t-il. Selon les médias anglais, le prix de vente du Chelsea Football club serait de 3 milliards d'euros au minimum.
Impliqué dans les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine, l'oligarque russe possède des parts dans l'entreprise chargée de fabriquer des chars qui sont envoyés en Ukraine. Malgré cela, le président des Blues fait parler son humanité en annonçant une aide aux victimes ukrainiens : "De plus, j'ai chargé mon équipe de créer une fondation caritative où tous les bénéfices nets de la vente seront reversés. La fondation sera au profit de toutes les victimes de la guerre en Ukraine. Cela comprend la fourniture de fonds essentiels pour les besoins urgents et immédiats des victimes, ainsi que le soutien du travail de rétablissement à long terme."
MACKY SALL RÉCLAME DES CONCERTATIONS SUR LE STATUT DES ARTISTES ET LE FINANCEMENT DES ACTIVITÉS CULTURELLES
Le chef de l’Etat a donné au ministre de la Culture la consigne de se concerter avec les acteurs culturels en vue de l’amélioration du statut des artistes et du financement adéquat des projets et activités culturels.
Dakar, 2 mars (APS) - Le chef de l’Etat a donné au ministre de la Culture la consigne de se concerter avec les acteurs culturels en vue de l’amélioration du statut des artistes et du financement adéquat des projets et activités culturels.
Macky Sall a demandé ‘’au ministre chargé de la Culture (…) d’engager avec les acteurs impliqués les concertations nécessaires à l’amélioration du statut des artistes et au financement adéquat des projets et activités culturels’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Les discussions doivent être menées dans l’‘’urgence’’, selon la même source.
Les cultures urbaines aussi préoccupent le chef de l’Etat. ‘’Le président de la République souligne la nécessité de valoriser davantage l’esprit créatif des jeunes par la promotion des cultures urbaines, avec le renforcement des fonds alloués à ce sous-secteur dynamique et innovant’’, écrit le ministre, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye.
‘’Le chef de l’Etat, ajoute M. Guèye, rappelle l’urgence d’intensifier le soutien au programme de développement du cinéma national, qui nous vaut de réels motifs de satisfaction à l’international’’.
Le communiqué du Conseil des ministres affirme que ‘’le chef de l’Etat a insisté sur l’importance qu’il accorde à la promotion des industries culturelles et créatives’’.
VERS UN RÉAMÉNAGEMENT DU CALENDRIER SCOLAIRE EN RAISON DE LA GRÈVE
Le chef de l’Etat a évoqué, mercredi, en Conseil des ministres, "l’urgence" de réfléchir au réaménagement du calendrier scolaire en raison des retards engendrés par la grève des enseignants.
Dakar, 2 mars (APS) – Le chef de l’Etat a évoqué, mercredi, en Conseil des ministres, "l’urgence" de réfléchir au réaménagement du calendrier scolaire en raison des retards engendrés par la grève des enseignants.
"Le président de la République [a évoqué] l’urgence d’engager une réflexion sur le réaménagement du calendrier scolaire", écrit le ministre, porte-parole du gouvernement.
Macky Sall a également demandé aux membres du gouvernement de réfléchir à "la mise en place d’un conseil national de l’éducation et de la formation".
L’instance qui devrait naître d’une telle réflexion servira de "cadre consensuel et inclusif de supervision des orientations, actions et performances du système éducatif".
"Le chef de l’Etat salue l’effort budgétaire exceptionnel de près de 100 milliards de francs CFA [fourni] par l’Etat pour revaloriser de façon significative, à compter du 1er mai 2022, les traitements, salaires et rémunérations des enseignants et personnels d’encadrement du système éducatif", rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Après de longues négociations, le gouvernement a signé un accord, samedi 26 février, avec l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique, le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal et le Syndicat des enseignants libres du Sénégal et le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’enseignement du Sénégal.
L’accord a été conclu après plusieurs semaines de grève des enseignants.
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire ne l’ont pas signé.
Leurs délégués "ont pris acte des propositions faites par le gouvernement" et ont décidé de se donner le temps de les étudier avec leurs militants.
Ces deux syndicats ont toutefois demandé à leurs militants de retourner dans les classes.
Les enseignants en grève réclamaient une "amélioration" de leur rémunération et la correction des "iniquités" de traitement entre eux et certains fonctionnaires.
CINQ ANS DE PRISON ENCOURUS PAR BARTH DANS L'AFFAIRE NDIAGA DIOUF
Une condamnation compromettrait sérieusement la carrière politique du nouveau maire de Dakar. La cour a mis l'arrêt en délibéré au 18 mai
Le parquet général a réclamé mercredi cinq ans de prison ferme contre l'actuel maire de Dakar, Barthélémy Dias, jugé en appel pour la mort d'un homme tué par balle en 2011 dans un contexte de violence politique.
Le procès en appel de Barthélémy Dias, renvoyé à de multiples reprises ces dernières années, était très attendu en raison de ses implications politiques. M. Dias, farouche opposant au pouvoir, a pris les fonctions éminentes de maire de la capitale le 17 février pour le compte d'une coalition nationale conduite par Ousmane Sonko, prétendant déclaré à la présidentielle de 2024.
"Je suis poursuivi pour des raisons politiques, pas pour des raisons judiciaires", a répété M. Dias à la barre.
Une condamnation à cinq ans ferme compromettrait sérieusement sa carrière politique. Elle ferait craindre une réaction violente de ses supporteurs.
Avant lui, deux autres adversaires du président Macky Sall, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall (sans lien de parenté) et l'ancien ministre Karim Wade, fils d'ex-président, ont vu leur trajectoire interrompue par les ennuis judiciaires ces dernières années. Ousmane Sonko, quant à lui, est depuis 2021 sous le coup d'une enquête pour viols présumés. Tous crient au complot ourdi par le pouvoir. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de la justice.
M. Dias, 47 ans, jugé avec une douzaine d'autres à l'époque, avait été condamné en 2017 à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour "coup mortel" porté en 2011 à Ndiaga Diouf, un lutteur décrit par l'opposition comme un nervi du régime.
Il avait été abattu par balle lors de l'assaut donné à la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, une des communes constituant la capitale dont M. Dias était alors maire, par de supposés sympathisants du Parti démocratique sénégalais, au pouvoir. Les violences s'étaient produites dans un contexte de contestation grandissante contre une candidature du président sortant Abdoulaye Wade à un troisième mandat en 2012.
M. Dias a fait appel "pour laver (son) honneur", a-t-il répété mercredi. Il a plaidé la légitime défense, et contesté avoir été le seul à tirer.
Les assaillants "n'étaient pas venus pour me donner un carton d'invitation pour un anniversaire. J'ai vu la mort", a-t-il dit.
L'avocate générale, Fatou Oumar Ndiaye, a requis contre lui cinq ans ferme, et deux ans ferme contre deux de ses collaborateurs.
"Il n'y a pas d'excuse de provocation ni de légitime défense", a-t-elle asséné.
La cour a mis l'arrêt en délibéré au 18 mai.
PAR Jean-Claude Djéréké
LE VERBIAGE CREUX
EXCLUSIF SENEPLUS - Au lendemain des bombardements russes en Ukraine, les Européens ont annoncé des sanctions économiques mais quel est l’intérêt de telles sanctions quand le maître du Kremlin a fini de faire ce qu’il voulait faire ?
Les pays européens avaient promis de riposter si la Russie attaquait l’Ukraine mais à quoi avons-nous assisté le 24 février 2022 ? Aucun pays de l’Otan n’était aux côtés des Ukrainiens. Ceux-ci n’eurent droit qu’à des prières et à des messages de compassion. Rares sont les pays où des hommes et femmes manifestèrent dans la rue pour se solidariser avec l’Ukraine. Dans sa dernière allocution, Zelensky déplora que son pays ait été lâché par ses “amis” à un moment où il avait le plus besoin d’eux. Voici un extrait de cette allocution : “Le sort de notre pays est en train de se décider. Je leur demande : êtes-vous avec nous ? Ils répondent : Avec vous. Mais ils ne sont pas prêts à nous prendre dans l’Alliance avec eux. Aujourd’hui, j’ai demandé à 27 dirigeants européens si l’Ukraine ferait partie de l’Otan. Tout le monde a peur ! Ils ne répondent pas.”Même les Américains ont peur. Et pourtant, leur président avait assuré qu’il défendrait “le moindre pouce de territoire de l’Otan”. Américains et Européens ont peur parce que Poutine avait averti que “ceux qui tenteraient d’interférer avec nous doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et entraînera des conséquences que vous n’avez encore jamais connues”.
Ceux qui ont abandonné Zelensky et son peuple en rase campagne accusent aujourd’hui Poutine de violation du droit international et d’agression. Certes, l’occupation d’un pays par un autre pays doit être toujours condamnée mais qui est responsable de l’invasion et de la destruction de l’Irak, de la Libye, de l’Afghanistan ? En avril 2011, qui bombarda la Côte d’Ivoire et massacra des innocents pour installer Ouattara ? Qui imposa à ce pays une fermeture des banques étrangères et un embargo sur les médicaments ? Qui n’a pas respecté l’accord signé en 1991 entre George Bush père et Gorbachev et stipulant que l’Ukraine, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et d’autres pays de l’Europe de l’Est n’avaient pas vocation à intégrer l’Otan ? En octobre 1962, les Soviétiques n’avaient-ils pas retiré leurs missiles nucléaires de Cuba à la demande des États-Unis dirigés par Kennedy ? Combien d’Occidentaux sont-ils choqués et en colère quand Israël tue et occupe des territoires en Palestine ?
Au lendemain des bombardements russes en Ukraine, les Européens ont annoncé des sanctions économiques mais quel est l’intérêt de telles sanctions quand le maître du Kremlin a fini de faire ce qu’il voulait faire ? Politiciens et journalistes occidentaux parleront et parleront encore, parce que le verbiage creux est le seul domaine où ils excellent vraiment quand ils sont en face de quelqu’un qui est plus fort qu’eux, mais ce sera tout. Ils ne pourront rien faire contre le brave et courageux Poutine, ce qui montre que la démagogie et l’arrogance ont des limites.
JOE BIDEN À MARCHE FORCÉE
Ukraine, inflation, politique intérieure... Analyse du discours sur l'état de l'Union prononcé par le président américain mardi, dans une posture résolument engagée, avec René Lake au micro de VOA
Ukraine, inflation, politique intérieure... Analyse du discours sur l'état de l'Union prononcé par le président américain mardi, dans une posture résolument engagée, avec René Lake au micro d'Idrissa Seydou Dia de la Voix de l'Amérique, VOA.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 2 MARS
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 2 mars 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Le Colonel Cheikhna DIENG est nommé Directeur du Service civique national au Ministère de la Jeunesse, en remplacement du Colonel Henry DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Mohamed WANE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres Edifices en remplacement de Monsieur Aboubakry SOKOMO, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Ibrahima Sorry SARR, titulaire d’un Master en management public, précédemment Directeur des Investissements et des Aménagements Touristiques, est nommé Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, poste vacant.
• Docteur Bineta Diabel BA MBACKE, Chirurgien-Dentiste, titulaire d’un Diplôme supérieur en Economie de la Santé, précédemment Directeur du Centre national d’Appareillage Orthopédique (CNAO), est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, poste vacant.
• Monsieur Djibril BEYE, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Politique Economique Analyse des Projets, précédemment Agent Comptable particulier de l’hôpital Albert Royer de Dakar, est nommé Directeur du Centre National d’Appareillage Orthopédique (CNAO), en remplacement de Docteur Bineta Diabel BA MBACKE, appelé à d’autres fonctions.
• Docteur El hadji Magatte SECK, Médecin, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Spécialisés en gestion des services de santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Lieutenant-Colonel Mamadou DIOUF de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Thierno Seydou NDIAYE."
LE SÉNÉGAL VEUT RESTER NEUTRE DANS LA CRISE RUSSO-UKRAINIENNE
Le président Macky Sall réaffirme l’adhésion du pays aux principes du non alignement, du règlement pacifique des différends et du respect de la souveraineté des États - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 2 mars 2022.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé, ce mercredi 02 mars 2022, le Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté ses meilleurs vœux à la communauté chrétienne, à l’occasion du démarrage du Carême.
Le Président de la République a notamment condamné, avec fermeté, au nom du Gouvernement, les propos outrageux à l’endroit de la communauté catholique, proférés à travers un organe de presse.
Le Président de la République a ainsi invité le Ministre de la Communication et le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) à rappeler aux médias et organes de presse, leurs rôles et responsabilités majeurs dans la préservation des valeurs de la République et la consolidation de la concorde nationale, conformément aux prescriptions des cahiers de charges qui leurs sont opposables.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a salué l’accord entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants, accord consacrant la reprise des enseignements dans les établissements publics de l’élémentaire et du moyen secondaire.
Le Président de la République félicite le Gouvernement, en particulier les Ministres en charge de la Fonction publique, des Finances et du Budget, du Travail, de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et la Présidente du Haut Conseil du Dialogue social, qui ont conduit, avec efficacité, les négociations avec les syndicats d’enseignants.
Le Chef de l’Etat salue l’effort budgétaire exceptionnel de près de cent (100) milliards de FCFA, consenti par l’Etat, à compter du 1er mai 2022, pour revaloriser, de façon significative, les traitements, salaires et rémunérations des enseignants et personnels d’encadrement du système éducatif.
Le Président de la République demande au Gouvernement de veiller à l’application systématique des accords signés et d’assurer leur suivi régulier dans le cadre d’un dialogue social permanent entre les Ministres sectoriels concernés, les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves et autres acteurs de la communauté éducative.
Le Chef de l’Etat souligne, par ailleurs, l’impératif de garantir un pacte social durable dans le secteur éducatif afin de mener, dans le consensus, les initiatives nécessaires à l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages.
Le Président de la République indique, enfin, l’urgence d’engager une réflexion sur (i) le réaménagement du calendrier scolaire ; (ii) la mise en place d’un Conseil national de l’Education et de la Formation, un cadre consensuel et inclusif de supervision des orientations, actions et performances du système éducatif.
Abordant la question liée à l’accélération de l’édification des centres départementaux de formation professionnelle, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement, la place primordiale qu’il accorde à la valorisation du capital humain national et à l’objectif d’orienter 30% des élèves sortants du cycle fondamental dans la formation professionnelle.
Le Président de la République invite, à ce titre, le Ministre en charge de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, à développer des offres de formation professionnelle adaptées aux enjeux et défis de l’économie nationale.
Revenant sur la préparation de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le 08 mars, le Président de la République demande au Gouvernement de poursuivre les efforts significatifs déployés pour lutter sans relâche contre les violences faites aux femmes, mais également pour asseoir l’autonomisation économique des femmes, par le renforcement continu de leurs capacités et les facilités d’accès aux financements de leurs activités.
Le Chef de l’Etat invite, dès lors, la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), à intensifier les financements dans les communes et départements du Sénégal afin de consolider la politique d’inclusion et de promotion économique des femmes.
Le Président de la République demande, enfin, au Ministre de la Femme et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, d’actualiser le cadre législatif et réglementaire relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’Observatoire national de la Parité (ONP).
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur l’importance qu’il accorde à la promotion des industries culturelles et créatives et indique au Ministre en charge de la Culture, l’urgence d’engager avec les acteurs impliqués, les concertations nécessaires à l’amélioration du statut des artistes et au financement adéquat des projets et activités culturels.
Le Président de la République souligne la nécessité de valoriser davantage l’esprit créatif des jeunes par la promotion des cultures urbaines avec le renforcement des fonds alloués à ce sous-secteur dynamique et innovant.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat rappelle l’urgence d’intensifier le soutien au programme de développement du cinéma national, qui nous vaut de réels motifs de satisfaction à l’international.
Sur l’actualité internationale, le Président de la République a exprimé sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine. Dans l’esprit des deux communiqués publiés en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, il a réitéré l’attachement du Sénégal au respect de l’indépendance et de la souveraineté des Etats, ainsi qu’à l’application sans discrimination des règles du droit international humanitaire notamment en situation de conflit.
Il a également réaffirmé l’adhésion du Sénégal aux principes du Non Alignement et du règlement pacifique des différends.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur la mise en place d’une nouvelle base des comptes nationaux du Sénégal (Re-basing) et sur la révision des taux de croissance 2022 ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation arachidière.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Le Colonel Cheikhna DIENG est nommé Directeur du Service civique national au Ministère de la Jeunesse, en remplacement du Colonel Henry DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Mohamed WANE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres Edifices en remplacement de Monsieur Aboubakry SOKOMO, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Ibrahima Sorry SARR, titulaire d’un Master en management public, précédemment Directeur des Investissements et des Aménagements Touristiques, est nommé Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, poste vacant.
• Docteur Bineta Diabel BA MBACKE, Chirurgien-Dentiste, titulaire d’un Diplôme supérieur en Economie de la Santé, précédemment Directeur du Centre national d’Appareillage Orthopédique (CNAO), est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, poste vacant.
• Monsieur Djibril BEYE, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Politique Economique Analyse des Projets, précédemment Agent Comptable particulier de l’hôpital Albert Royer de Dakar, est nommé Directeur du Centre National d’Appareillage Orthopédique (CNAO), en remplacement de Docteur Bineta Diabel BA MBACKE, appelé à d’autres fonctions.
• Docteur El hadji Magatte SECK, Médecin, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Spécialisés en gestion des services de santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Lieutenant-Colonel Mamadou DIOUF de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Thierno Seydou NDIAYE."
UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY, LE SAES MENACE
A l’université Alioune Diop de Bambey, les enseignants membres du Saes/Uadb ont posé le premier jalon de leur plan d’action. Et dans les jours à venir, il "va inéluctablement plomber le fonctionnement’’ de l'université
A l’université Alioune Diop de Bambey, les enseignants membres du Saes/Uadb ont posé le premier jalon de leur plan d’action. Et dans les jours à venir, il "va inéluctablement plomber le fonctionnement’’ de l'université, rappelle le coordonnateur du Saes, Pr Mouhamadou Ngom.
Des perturbations des enseignements planent sur l’université Alioune Diop de Bambey, avec le corps professoral qui risque de rester quatre mois sans être payé cette année, révèle le quotidien "L’Observateur". Car "l’Uadb a fait son budget qui ne couvre que huit mois de salaires. Il parle d’un grand déficit pour l’exercice 2022", a indiqué le Pr. Mouhamadou Ngom du Saes.
Pour lui, "les 500 millions de francs Cfa de rallonge pour l’exercice 2021 n’ont pas été consolidés dans la dotation constituant la subvention de l’Etat".
Hier, lors d’un point de presse, rappelle le journal, le Saes/Uadb a annoncé la perturbation de l’année universitaire, si certains problèmes ne sont pas résolus à temps par le recteur Mahy Diaw.
"Les graves blocages à venir seront exclusivement imputables au recteur qui, comme d’habitude, cause d’énormes problèmes de gouvernance et de gestion", a prévenu le Pr. Mouhamadou Ngom.
GUERRE EN UKRAINE, LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME SE REUNIT JEUDI
L’invasion de l’Ukraine fera l’objet d’un débat urgent devant le conseil des droits de l’homme des Nations unies, jeudi. Mise au vote, la proposition a été adoptée par 29 voix pour, cinq contre et treize abstentions dont le Sénégal, sur 47 membres.
L’invasion de l’Ukraine fera l’objet d’un débat urgent devant le conseil des droits de l’homme des Nations unies, jeudi. Mise au vote, la proposition a été adoptée par 29 voix pour, cinq contre et treize abstentions dont le Sénégal, sur 47 membres.
Kiev, soutenu par une large coalition de pays dont l’Union européenne (Ue) et les Etats-Unis, demande une enquête sur les violations des droits humains par Moscou. Ainsi, lors de ce débat, l’Ukraine et ses partisans espèrent faire adopter une résolution condamnant l’invasion et demandant la création d’une commission d’enquête internationale indépendante.
En face, la Russie, soutenue par la Chine, Cuba, l’Erythrée et le Venezuela, qui ont voté contre, estime que « cette proposition d’un débat urgent sur ce sujet n’a rien à voir avec les vraies inquiétudes sur les droits de l’homme en Ukraine. »
Repris par les Echos, l’ambassadeur russe Guenadi Gatilov a embrayé pour dire qu’ils « n’avaient d’autres choix que de mener cette opération ».