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11 août 2025
«LA COMPÉTITION A ATTEINT UN NIVEAU PLUS ÉLEVÉ»
Le Tournoi international de l’ITF Junior a pris fin ce samedi sur une note positive. En plus d'une participation record, avec plus 90 joueurs issus de vingt nationalités, le niveau a été satisfaisant selon Abou Berthé
Le Tournoi international de l’ITF Junior disputé pendant deux semaines à Dakar, a pris fin ce samedi sur une note positive. En plus d'une participation record, avec plus 90 joueurs issus de vingt nationalités, le niveau a été satisfaisant selon Abou Berthé. Le co-directeur du tournoi a également relevé une participation appréciable des jeunes tennismen sénégalais lors de cet évènement tennistique qui offre aux compétiteurs âgés entre 15 à 18 ans de se mesurer aux meilleurs de leur catégorie au niveau international.
Après deux semaines de tournoi à l’Olympique Club de Dakar, le Tournoi international de l’ITF Junior a baissé ces rideaux ce samedi 27 février à l'olympique club de Dakar, avec la participation de plus 90 joueurs issus de vingt nationalités. Tous les deux tableaux au niveau des filles et garçons étaient pleins lors des qualifications. Ce qui est d'emblée un bon motif de satisfaction pour les organisateurs de ce tournoi de la Fédération internationale de tennis. Cet open international junior, lancé en octobre 2018, est une occasion pour les jeunes venus de divers horizons et âgés de 15 à 18 ans (garçons et filles) de gagner des points ITF dans le circuit. "Cette année, on a eu plus de joueurs et joueuses que les éditions précédentes. Les matches se sont déroulés dans de bonnes conditions sur les deux semaines. Nous avons géré les soucis de notre mieux. Ces problèmes sont d’ordre technique qui sont gérés par le superviseur qui a été mandaté par la fédération internationale de tennis. Nous étions sollicités pour prendre des décisions difficiles mais il est important de donner une bonne image du pays. Les joueurs, coaches et parents apprécient bien la destination Sénégal et beaucoup viennent parce que le tournoi leur a été recommandé." s'est réjoui Abou Berthé. Co-directeur du tournoi, ce dernier indique que la compétition a, cette année, atteint un niveau plus élevé que celui des années passées. "Le niveau est plus élevé cette année, particulièrement chez les garçons. Dès le 1er tour, nous avons eu des matchs âprement disputés. Nous avons constaté aussi que le niveau des jeunes joueurs de 13-14 ans est plus élevé. Il y a eu des matches très disputés tout au long de la quinzaine en simple comme en double" souligne-t-il. "Sans aucun doute, la révélation du tournoi, c’est Thomas Faure, le vainqueur des deux éditions en simple. Il était venu, il y a 2 ans, mais il revient avec un tout autre niveau avec un jeu solide du fond du court", précise-t-il. L'ancien numéro un du tennis sénégalais note également une participation appréciable des jeunes tennismen sénégalais. "Cette année la participation des joueurs sénégalais a été fort apprécié. Ils se sont bien comportés face à des joueurs qui ont plus de métier qu’eux. Il y a une bonne participation des sénégalais. Ils gagnent en confiance mais manquent de matchs. Techniquement, ils n’ont rien à envier aux autres", indique-t-il.
L'AMERICANO-SENEGALAIS JELANI SARR, LA DECOUVERTE
Dans le lot, le technicien relève particulièrement le bon parcours du jeune tennisman Jelani Sarr. Finaliste de la 2ème semaine, le jeune Sénégalo-américain a été la découverte. "Nous avons aussi «découvert» un jeune Américano-sénégalais du nom de Jelani Sarr. Il vient de finir le lycée et va intégrer un collège de sports et études où le niveau est très élevé. C’est un joueur très complet. Il joue bien du fond de court comme à la volée. Il a une bonne marge de progression. La britannique Hays aussi a surpris, elle n’a pas un jeu spectaculaire mais est très efficace sur le plan tactique", souligne-t-il, avant d'appeler à un meilleur accompagnement des jeunes catégories. Ce qui, selon lui, permettra de porter les jeunes joueurs sénégalais à un niveau plus élevé. "Nous devons les encourager à faire plus de compétitions. Il faut que la fédération accompagne les entraineurs et les jeunes qui ont besoin de matériel (raquettes, balles, cordages etc.). Il n’est pas possible d’amener un jeune à un niveau élevé s’il a des difficultés à avoir le matériel de base. Il faut organiser plus de tournois surtout pour les jeunes, depuis des années c’est les clubs qui organisent", a-t-il confié.
par Cheikh Gueye
L’HARMONIE ISLAMO-CHRETIENNE, UNE LONGUE TRADITION SÉNÉGALAISE
Le dialogue religieux est devenu indispensable au maintien de l’harmonie interconfessionnelle et subséquemment de la cohésion sociale qui constitue une valeur refuge face aux crises de plus en plus fréquentes
L'harmonie islamo-chrétienne est une longue tradition sénégalaise. Elle a ses racines historiques, ses fondements scripturaires, ses dimensions sociales dans la vie quotidienne et au moment des fêtes musulmanes et chrétiennes qui sont l’occasion d’échanges de bons procédés (ngalax, yakalé, ndogou, nettoyage des cimetières chrétiens par les musulmans, cimetières communs entre musulmans et chrétiens comme à Joal Fadiouth et Ziguinchor, etc).
Ces marqueurs du dialogue religieux et de la cohabitation harmonieuse entre musulmans et chrétiens démontrent qu’au Sénégal il s’insère dans les mœurs et la culture au sein des familles, des quartiers comme à l’échelle des autorités institutionnelles. Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre sauf ceux qui d’entre eux qui sont injustes. Et dites-leur : nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers nous et vers vous. Notre Dieu est le même que le vôtre et c’est à Lui que nous nous soumettons” , nous dit le Coran.
Cette harmonie communielle et cette relativisation des différences théologiques et cultuelles expliquent plus facilement la préférence des sénégalais et surtout des khalifes généraux des principales confréries religieuses du Sénégal pour Léopold Sédar Senghor, pourtant chrétien, lui permettant d’accéder à la magistrature suprême dans un pays à majorité musulmane.
Le Sénégal est un pays dans lequel la prégnance du religieux sur la vie politique, économique et social des communautés et des individus est connue et documentée depuis très longtemps. Avec 95% de musulmans, 4 à 5% de chrétiens, mais surtout première nation au monde en termes de poids du religieux dans la vie quotidienne (d’après Pew Research Center, 2010 et 2015), le Sénégal se singularise par un islam confrérique largement majoritaire, des associations islamiques non confrériques bien ancrées et une communauté chrétienne structurée et diversifiée.
D’après Afrobaromètre (2020), 91% des citoyens font d’abord confiance à leur leader religieux et appartiennent à des regroupements organisés pour la vie collective, l’entraide et la mobilisation pour des projets et agendas communs. Une étude récente rappelle que les sénégalais occupent avec l’Ethiopie les premières places du classement mondial sur l’importance de la religion dans leur vie.
Le Pr Ousmane Kane (Université Harvard) dans une conférence tenue à Dakar sur Islam et Paix en 2015 déclarait ceci. « Comptez le nombre de célébrations religieuses qui ponctuent notre vie quotidienne. Tout en étant le pays le plus religieux du monde, le Sénégal est aussi un des pays les plus tolérants du monde car les adeptes des différentes religions, pour l’essentiel de l’histoire du Sénégal contemporain, ont coexisté de manière pacifique et fraternelle ».
Mais ce modèle sénégalais est mis au défi de la démultiplication et de la circulation des idées et des tendances qui génèrent de nouvelles conflictualités exprimées de manière plus ou moins violente surtout avec la généralisation des réseaux sociaux. Le dialogue religieux est devenu indispensable au maintien de l’harmonie interconfessionnelle et subséquemment de la cohésion sociale qui constitue une valeur refuge face aux crises politiques, sanitaires, économiques environnementales de plus en plus fréquentes.
La mobilisation des religieux musulmans et chrétiens pour renforcer la mobilisation communautaire contre le coronavirus en 2020, ou encore leur rôle de régulateur durant les troubles de mars 2021 démontrent que l’implication multiforme des chefs religieux est consubstantiel au vivre ensemble sénégalais. Le dialogue religieux au Sénégal doit être interrogé sous plusieurs dimensions. L’existence de divers courants dans l’Islam (sunnisme, chiisme, soufisme, mouvements réformistes) et dans le Christianisme (église catholique, églises protestantes, orthodoxes, évangéliques, etc.), et par ailleurs de sous branches interprétatives et communautaristes qui s’affirment par opposition aux autres, pose le défi de dialogues intra religieux souvent plus nécessaires pour la paix et la stabilité du Sénégal.
Par Fadel DIA
IL Y A DONC IMMIGRÉS ET IMMIGRÉS
Il y a d’une part, ceux auxquels on ouvre, toutes grandes, les portes des maisons et des gymnases, et d’autre part ceux dont l’accueil constitue un « crime de solidarité » ou qu’on vend à la Turquie pour qu’elle serve de bouclier
Huit Français sur dix - (et sans doute la proportion est du même ordre dans les autres pays de l’Union Européenne) - sont prêts à accueillir chez eux, à bras ouverts les réfugiés qui viennent d’Ukraine, et pour justifier cette généreuse hospitalité, d’éminents journalistes, politiques, ou intellectuels français ont donné sur les médias de multiples raisons dont voici un pot pourri : - «c’est une immigration de grande qualité intellectuelle…» - « ce sont des Européens de culture qui participent à notre espace civilisationnel (!) …» - « on ne parle pas de Syriens, on parle d’Européens qui partent dans des voitures qui ressemblent aux nôtres…» - « ce sont des gens qui aiment leur pays…» On reste pantois devant autant d’hypocrisie, de mauvaise foi et d’inexactitudes car aucune de ces justifications ne tient la route.
L’Ukraine est loin d’être un tigre industriel technologique ou scientifique (avec une population légèrement supérieure à celle de la Corée du Sud, son PIB est le dixième de celui de ce pays), et les cohortes d’Ukrainiens qui ont franchi les frontières de la Pologne, de la Roumanie ou de la Moldavie (près d’un million en moins d’une semaine !) sont presqu’exclusivement constituées de femmes, d’ enfants et de personnes âgées, pour la simple raison que leur gouvernement a interdit « l’évasion » des citoyens en âge de porter des armes.
De quelle « qualité intellectuelle » parle-t-on donc et si celle-ci peut servir de passe-droit à un immigré, pourquoi avoir fermé systématiquement les portes de l’Europe aux réfugiés syriens ou irakiens, dont beaucoup étaient des intellectuels et des cadres qui fuyaient des régimes obscurantistes. Ils n’étaient pas tous non plus de pauvres hères car pour gagner l’Europe matérialiste, il faut avoir les moyens de payer les bakchichs, les rançons et les frais du voyage.
Enfin, si la « qualité » importe tant, pourquoi avoir fermé la frontière polonaise aux réfugiés Africains qui sont pour la plupart, des étudiants, des sportifs de haut niveau ou des chefs d’entreprises ? « Des voitures qui ressemblent aux nôtres ? » C’est plus qu’un triple mensonge, c’est d’une bêtise incroyable ! Les réfugiés syriens ou irakiens ne s’étaient pas présentés sur des chameaux aux frontières de l’Europe et la majorité de ceux qui sont venus d’Ukraine n’étaient pas au volant de « leurs » voitures mais sont arrivés par train, par bus et quelquefois à pied.
De même que l’armée de l’air ukrainienne était surtout équipée d’avions de fabrication russe (voilà pourquoi l’Union Européenne cherche des Migs et des Tupolev d’occasion pour aller à son secours !), de même l’essentiel du parc automobile ukrainien n’est pas composé que de voitures Renault ou Citroen. D’ailleurs dans le grand village qu’est devenu le monde, ce qui fait la caractéristique d’un parc, c’est le dynamisme des fabricants et le niveau de vie des acheteurs et le parc saoudien est plus proche de celui des Etats-Unis ou de l’Allemagne que ne l’est celui de l’Ukraine. Vous avez dit « espace civilisationnel » ?
Il y a quelques années encore l’Oder-Neisse était considérée non pas seulement comme une frontière politique, mais comme un mur séparant deux formes de cultures, presque deux civilisations inconciliables. Si on considère aujourd’hui qu’il y a le même « espace civilisationnel » de l’Atlantique à l’Oural, alors il faut aussi reconnaitre que c’est dans ce même espace que sont nés, hier Hitler et Staline, et Poutine aujourd’hui. « Ils aiment leur pays ! »
Si cela sous-entend que les immigrés africains, notamment, ne sont pas attachés à leurs patries d’origine, alors c’est une insulte adressée à nos familles, à nos peuples, à nos États ! Les Africains qui risquent la mort en traversant le Sahara ou en s’embarquant sur de frêles esquifs, n’ont qu’un objectif : gagner assez d’argent ou de savoir pour rentrer au pays et sortir leurs familles de la misère et de l’ignorance, car, contrairement à d’autres immigrés, ils ne vont pas à la recherche d’une nouvelle patrie et peu d’entre eux réinvestissent ce qu’ils gagnent dans leurs pays d’accueil. « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour » : nos diasporas font plus qu’aimer leurs patries, elles se sacrifient pour elles et leur contribution à l’amélioration des conditions de vie de leurs pays respectifs est supérieure à l’aide au développement !
La vérité elle est pourtant là, et elle est simple, mais les vérités ne sont jamais faciles à dire. La vérité c’est qu’il y a immigrés et immigrés. Il y a d’une part, ceux auxquels on ouvre, toutes grandes, les portes des maisons et des gymnases (jusqu’à ce qu’on soit rattrapé par le syndrome du plombier polonais, car Israël qui est toujours en avance sur le reste du monde, fait déjà le tri et ne prend que les juifs !), et d’autre part ceux dont l’accueil constitue un « crime de solidarité » ou qu’on vend à la Turquie pour qu’elle serve de bouclier, et que ni la découverte du cadavre d’un enfant sur une plage grecque, ni le naufrage, en Mer du Nord d’un canot dont le SOS avait été ignoré, n’a pas rendu plus sympathiques. Puisqu’on parle de vérité, il faut aussi reconnaitre qu’il y a crime et crime.
La Gambie s’échine, toute seule, à faire condamner le génocide des Rohingyas par la Birmanie, mais l’Europe et les Etats-Unis sont unanimes à accuser Poutine de crimes de guerre après une semaine d’opérations militaires. Il y a aussi indignation et indignation.
Nos chefs d’États se bousculaient à Paris, Place de la République, et se proclamaient Charlie (11 morts), mais il n’y avait pas un ministre européen pour manifester à Grand Bassam (22 morts) ou à Ouagadougou (30 morts) et exprimer son indignation face à d’autres attentats terroristes ! Quand on compare la passiveté des pays occidentaux devant l’intervention au Yémen de l’Arabie Saoudite (dont le principal dirigeant est accusé par leur justice de barbarie et de meurtre !), ou la parcimonie et les réserves avec lesquelles ils ont accepté de participer à la lutte contre les terroristes au Sahel, d’une part, et d’autre part leur soutien, l’empressement dont ils ont fait preuve pour fournir à l’Ukraine des armes, des munitions, du carburant et même des combattants, on réalise qu’il y a aussi solidarité et solidarité ! C’est ce que n’ont pas compris les présidents africains qui, plutôt que d’aller à son secours, ont mis le peuple malien en quarantaine !
Par Abdoulaye THIAM
VIVRE SA FOI, LIBREMENT SANS VOULOIR L’IMPOSER AUX AUTRES
La bataille de l’audimat ne devrait pas nous pousser à donner la parole à n’importe quel énergumène. Surtout ce prêcheur qui croit sortir de la cuisse de Jupiter pour nous dicter nos amis
Avant-hier, des milliers d’enfants sénégalais se sont déguisés pour fêter le mardi gras qui ouvre la période pascale, jusqu’à la fête de la Résurrection du Christ. Parmi ces enfants, l’écrasante majorité était des musulmans. Ils étaient heureux. Ils chantaient. Ils dansaient. Comme chaque année, leurs parents ont encore mis la main à la poche. Il en sera ainsi lors de la fête de Pâques. Sans occulter Noël. Cette année, le carême des Catholiques va coïncider avec le Ramadan des Musulmans qui attendront avec impatience leur Ngalakh. Ensuite les deux communautés célébreront ensemble la Korité, puis la fête la Tabaski (fête du mouton). Il en est ainsi depuis les temps immémoriaux. Et rien, absolument rien ne pourra changer cette solidarité légendaire entre les musulmans et les catholiques sénégalais. Le Sénégal est d’ailleurs un exemple typique de dialogue islamo-chrétien. Nous pouvons bomber le torse d’avoir eu un président catholique de 1960 à 1980. Pendant 20 ans, Léopold Sédar Senghor a dirigé ce beau pays composé de plus de 95 % de musulmans.
Il avait comme principaux soutiens les Khalifes généraux des Tidianes (Ababacar Sy) ; des Mourides (Serigne Fallou Mbacké) ; de la famille omarienne (Thierno Saïdou Nourou Tall).Mieux, le 7 juin 1963, le président Senghor, de religion catholique, avait procédé à l’inauguration de la Grande Mosquée de Touba. L’intérêt de ce rappel se trouve dans le fait comme l’écrivait avec brio le Professeur Abdoulaye Elimane Kane, que «ces religions n’ont jamais eu d’intention ou de volonté hégémonique d’imposer leur croyance ou leurs cultes à des peuples voisins».
Et l’ancien Conseiller culturel du maire de Dakar, ancien ministre d’ajouter, «les Tijanes, les Mourides, les Layennes, les Niassènes, les Khadres-Ndiassane, Madina Gounass, etc. Ces confréries sont en un certain sens concurrentes mais très rarement opposées au point de mettre en péril la cohésion sociale». C’est cette chance unique que certaines personnes en manque d’inspiration tentent de saper, de désagréger. Au nom de leur foi, elles sortent des énormités tendant à remettre en cause notre commun vouloir de vie commune, en usant d’un terrorisme intellectuel, d’un discours haineux, communautarisme, sectarisme dans le seul but de remettre en cause notre laïcité constitutionnalisée. C’est-à-dire, «l’égale dignité de tous les cultes et le libre exercice de ceux-ci par leurs adeptes, mutuellement respectueux les uns des autres». Heureusement, que l’écrasante majorité des sénégalais refuse de leur suivre dans leur projet diabolique. Le verdict des élections locales du 23 janvier 2022 en est une parfaite illustration. Les Dakarois, composés majoritairement de musulmans ont décidé d’envoyer Barthlemy Dias, un catholique, à la tête de la mairie de la capitale sénégalaise. Nous, Sénégalais, pouvons en être fiers. Nous avons fait mieux que tout le monde. Un homme de couleurs n’a présidé aux destinées des Etats-Unis qu’en 2008 avec Barack Hussein Obama. Londres, l’une des capitales les plus cosmopolites au monde n’a eu droit à un maire musulman qu’en 2016. Il s’agit de Sadiq Khan. Ces deux élections ont fait le tour du monde. Alors que le Sénégal a toujours montré la voie. D’abord avec le président Poète mais aussi avec Joseph François Thiécouta Gomis maire Dakar de 1961 à 1964. Nous devons donc rester vigilants pour éviter tout irrédentisme qui pourrait menacer notre cohésion nationale, en freinant ces nouveaux censeurs qui s’érigent en donneurs de leçons, tentant par tous les coups de nous imposer la conduite à tenir. Hier, ce sont les Catholiques qui ont été attaqués. Demain, ce sera le tour de qui ?
ROLE DE VIGIE DES MEDIAS
Les médias ont un rôle extrêmement important à jouer dans la concorde nationale. Par conséquent, ils doivent rester vigilants face à ces ennemis de la laïcité et de la République. La bataille de l’audimat ne devrait pas nous pousser à donner la parole à n’importe quel énergumène. Surtout ce prêcheur qui croit sortir de la cuisse de Jupiter pour nous dicter nos amis, nos voisins, poussant l’outrecuidance jusqu’à prôner le cloisonnement entre catholiques et musulmans. Si en plus de nos dérives personnelles notées ça et là, chaque jour, dans les colonnes des journaux, sur les ondes FM, au niveau de la télévisions et autres sites internet, nous laissons libre court à certaines insanités passées par nos canaux, alors nous serons tous coupables. Nous aurons alors failli à notre mission : celle de consolider les acquis que nous ont légué nos doyens qui se sont battus pour le pluralisme des médias. Pour y arriver nous devons arrêter d’être des pompiers-pyromanes. Des propos tenus en direct peuvent nous échapper. Mais quand c’est dans des émissions enregistrées que certains propos désobligeants, tendant à saper la cohésion nationale, sont tenus et malgré tout diffusés sans que le journaliste ne recadre l’interviewé ou lui nous apporte la contradiction, il y a de quoi s’inquiéter. Parce que nous sommes en train de faillir à notre rôle de vigie, de veille et d’avant-garde. Surtout que cet imam est un récidiviste. Il a tenu ces mêmes propos sur la 2STV avant de les réitérer sur le plateau de Walf TV
KEEMTAAN GI - LA PETITE HISTOIRE
La vie a de longues jambes. Et souvent elles peuvent emprunter des chemins très escarpés. Sans coup férir, ils avaient réussi à mettre à carreau un adversaire avant de l’exiler. Lui interdisant de remettre le pied à Galsen. Normal, puisque le Chef pense souvent en monarque ses habits de démocrate étant trop lourds sur ses larges épaules. Un coup bien joué sans farouche résistance. Il a attendu qu’un autre soulève la tête pour l’envoyer au purgatoire. Là également, aucune opposition. Il avait sa police, sa gendarmerie, son armée et ses tarés de flagorneurs. Il s’était même trouvé des origines guerrières. Gare à l’impertinent qui oserait se dresser sur son chemin. Sans ménagement, il a privé de salaire un homme qui n’était pas en intelligence avec lui, le radiant de la fonction publique. Histoire de le faire taire. Son peuple, qui n’aime pas les martyrs, lui-même ayant bénéficié de sa commisération pour accéder au pouvoir, a envoyé le malheureux à l’Assemblée nationale. Cet homme est le seul à s’opposer à la politique du Chef avec des arguments qui font mouche. La jeunesse l’adoube pour en faire son modèle. Il promet la géhenne aux fossoyeurs de ce charmant pays. Il faut donc le faire taire. On l’accusait d’une histoire à ce point rocambolesque que même le plus grand crétin peinerait à la gober. On avait beau tirer la sonnette d’alarme, ils bandaient les muscles. Occupaient les médias pour une propagande pire que celle à laquelle se livre en ce moment France 24 histoire d’asseoir la culpabilité de celui qui gênait. Ils s’étaient accrochés à l’idée de l’envoyer en prison où on lui avait déjà aménagé une cellule. Se contrefichant de la paix sociale. D’où notre insolente sortie de l’époque que l’on assume toujours : « Le c… de Adji Sarr vaut-il tout ça… » ? Ils s’étaient bouché les oreilles, crevé les yeux, sûrs de leur fait. Et voilà qu’en moins de trois journées tout leur est retombé dans la gueule. Une quinzaine de morts et des centaines de blessés pour le c…. d’une mythomane. C’est tout ce que l’on retiendra au moment d’écrire cette sinistre page de notre histoire politique. C’est à vomir ! KACCOOR BI
BUREAU MUNICIPAL DE GUÉDIAWAYE BBY MET EN MINORITÉ AHMED AIDARA
Aliou Sall semble prendre sa revanche sur son successeur. En effet, lors de la dernière réunion avortée des conseillers, Ahmeth Aidara et ses partisans avaient refusé le hold up de la coalition Bby qui voulait s’accaparer de l’essentiel du bureau municipal. Hier, le nouveau maire de Guédiawaye semblait être revenu à de meilleurs sentiments. En dépit des assurances données par Me Abdoulaye Wade (Wallu) et Bougane Gueye (Gueum Sa Bopp) pour soutenir le nouvel édile de Guédiawaye, leurs partisans ont fait faux bond au successeur d’Aliou Sall. Et pour cause, ils ont voté massivement pour le camp de Bby. En atteste la composition du bureau municipal que voici. 1er adjoint : Cheikh Sarr (BBY), 2e adjointe : Aida Sow Diawara (BBY), 3e adjoint Ndiogou Malick Dieng, 4e adjointe Fama Diakhate, 5e adjt Sada Sall, 6e adjointe Awa Sow.
GRÈVE À L’ÉCOLE MACKY SALL INVITE À UNE APPLICATION SYSTÉMATIQUE DES ACCORDS
Après près de trois mois de grève, les enseignants ont enfin «signé» un accord de sortie de crise avec le gouvernement. Le chef de l’Etat a salué cet accord entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Ce qui va permettre la reprise des enseignements-apprentissages dans les établissements publics de l’élémentaire et du moyen et secondaire. C’est donc la fin de la récréation ! Lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a félicité son gouvernement, particulièrement les ministres concernés et la présidente du Haut conseil du dialogue social qui ont conduit «avec efficacité» - ce sont ses mots -, les négociations avec les leaders syndicaux. Il dit «saluer l’effort budgétaire exceptionnel de près de 100 milliards consenti par l’Etat, à compter du 1er mai 2022» pour la revalorisation des salaires et rémunérations des enseignants et personnels du système éducatif. En outre, Macky Sall a demandé au gouvernement de veiller à «l’application systématique» des accords signés. Mais aussi de faire un suivi régulier et un dialogue social «permanent» entre les ministres sectoriels concernés et les acteurs de l’école pour un «pacte social durable dans le secteur». Il invite à mener ensemble, «dans le consensus, les initiatives nécessaires à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et apprentissage».
VERS UN RÉAMÉNAGEMENT DU CALENDRIER SCOLAIRE
La série de grève des enseignants a impacté le quantum horaire des enseignements à l’école. Les élèves ont perdu presque trois mois de cours. D’où l’urgence, selon le chef de l’Etat, d’engager une réflexion sur le réaménagement du calendrier scolaire, et la mise en place d’un Conseil national de l’Education et de la Formation. Ce sera «un cadre consensuel et inclusif de supervision des orientations, actions et performances du système éducatif».
CLIN D’ŒIL À L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
Toujours en Conseil des ministres, le président de la République a demandé au ministre en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage de développer des offres de formation professionnelle adaptées aux enjeux et défis de l’économie nationale. Il dit en effet accorder une place primordiale au capital humain national dont il tient à la valorisation. Tout aussi fondamental à ses yeux, l’objectif d’orienter 30 % des élèves sortants du cycle fondamental dans la formation professionnelle. Aussi, il invite à une accélération de l’édification des centres départementaux de formation professionnelle.
MESURES INDIVIDUELLES
Le colonel Cheikhna DIENG est nommé Directeur du Service civique national au ministère de la Jeunesse, en remplacement du colonel Henry DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. M. Mohamed WANE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres Edifices en remplacement de Monsieur Aboubakry SOKOMO, appelé à d’autres fonctions. M. Ibrahima Sorry SARR, titulaire d’un Master en management public, précédemment Directeur des Investissements et des Aménagements Touristiques, est nommé Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, poste vacant. Docteur Bineta Diabel BA MBACKE, Chirurgien-Dentiste, titulaire d’un Diplôme supérieur en Economie de la Santé, précédemment Directeur du Centre national d’Appareillage Orthopédique (CNAO), est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, poste vacant. M. Djibril BEYE, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Politique Economique Analyse des Projets, précédemment Agent Comptable particulier de l’hôpital Albert Royer de Dakar, est nommé Directeur du Centre National d’Appareillage Orthopédique (CNAO), en remplacement de Docteur Bineta Diabel BA MBACKE, appelé à d’autres fonctions. Docteur El Hadj Magatte SECK, Médecin, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Spécialisés en gestion des services de santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional LieutenantColonel Mamadou DIOUF de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Thierno Seydou NDIAYE.
SABOTAGE OU LENTEUR DE CONNEXION « KEURGUI » ORANGE DOIT SURVEILLER SES ARRIÈRES
Il y a quelques années, Orange avait lancé Keurgui-Adsl à 12.900 cfa/mois. Une offre internet illimitée qui a connu un succès populaire chez les clients de la classe moyenne et Sénégalais « goorgurlous ». Dans presque tous les foyers, il n’y a que Keurgui-Adsl. Malheureusement, depuis quelques mois, la plupart des abonnés de Keurgui/Adsl sont confrontés à des problèmes de connexion. Malgré les nombreuses réclamations au niveau de la Sonatel, la qualité de Keurgui-Adsl ne s’est pas améliorée. Pour pousser les clients à céder sous contrainte, les techniciens d’Orange vous proposent une autre offre dite « Keurgui Max » à 19.900 cfa/mois dont la vitesse de connexion serait plus rapide. En poussant ses investigations, « Le Témoin » quotidien a appris que Orange ne compte faire aucun effort pour booster le débit de « Keurgui-Adsl », histoire de décourager les clients afin de les pousser à migrer vers « Keurgui Max » à 19.900 cfa/mois. Comme « Le Témoin » quotidien aime beaucoup Orange, nous lançons à cette firme une alerte : Certains clients de Pikine, Grand-Yoff, Sicap, Médina, Guédiawaye etc. s’organisent dans les réseaux sociaux pour se faire entendre. But ? Saisir l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Sos Consommateurs et l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) contre ce qu’ils qualifient de sabotage sur « Keurgui-Adsl » ou l’offre de masse pour foyers démunis. Inutile de vous répéter qu’Orange a intérêt à surveiller ses arrières c’est-à-dire se protéger contre ce qui pourrait éventuellement arriver afin de ne pas être prise au dépourvu.
CONDOLÉANCES LE MINISTRE ME MALICK SALL PERD SON FRÈRE
Quand le ministre de la Justice, Me Malick Sall, perd son frère El Hadj Baïdy Sall, c’est toute c’est toute la République du Sénégal qui porte le deuil ! De même que « Le Témoin » quotidien puisque l’honorable Me Malick Sall fut l’un de nos meilleurs et infatigables avocats. UN avocat qui, non seulement ne nous demandait pas d’honoraires, mais encore à eu à régler des condamnations pécuniaires infligées à ce turbulent journal. Ce dont nous lui serons éternellement reconnaissants. D’où la douleur et la tristesse que nous ressentons suite au décès El Hadj Baïdy Sall, directeur de la radio communautaire « Tabaldé Fm ». Survenu à Matam le 27 février 2022. En cette douloureuse circonstance, Le Groupe Témoin présente ses sincères condoléances à Me Malick Sall et l’ensemble des membres de sa famille. Que Dieu accueille le défunt en Son paradis. Amine.
MATHYDY SIX COMMERCIAUX ARRÊTÉS POUR VOL DE PLUS DE 7 MILLIONS DE FRS
L’Administrateur de la société «MATHYDY», spécialisée dans la vente de montres, bracelets et sacs de luxe, Idrissa Niane commençait à désespérer de sa plainte contre des agents commerciaux de sa boîte pour vol portant sur plus de 7 millions de nos francs en date du 23 mars 2021. Mais, c’était sans compter sans la perspicacité des enquêteurs de notre police nationale. En effet, au terme d’une enquête rondement menée, les limiers de la police ont procédé ce mercredi 03 mars, quasiment un an après les faits, à l’arrestation de six (6) agents commerciaux de ladite société. Il s’agit des nommés Alassane Cissé, 22 ans et natif de Malem Hodar dans la région de Kaffrine, Nancy Marie Joséphine Camara, 31 ans et domiciliée à Pâte d’oie builders, Macoura Bèye, 28 ans et domicilié à Cambérène, Antoine Mendy 28 ans des Parcelles assainies, Mamadou Tandian 25 ans aussi des Parcelles assainies et Thierno Abdou Salam Ly, 32 ans domicilié à Niary Tally pour vol au préjudice de leur employeur. Les mis en cause utilisaient le procédé des doubles facturations sur les articles vendus pour se sucrer. Le préjudice global est évalué à 7.322.000 F CFA
CRIMINALITÉ FAUNIQUE ET TRAFICS ILLICITES DEUX INDIVIDUS ARRÊTÉS ET DES ARMES SAISIES À KOLDA
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité faunique et autres trafics illicites, une équipe mixte comprenant des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC), de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et du commissariat central de Kolda a effectué une opération d’envergure de 72 h. Cette opération réalisée en collaboration avec l’ONG Eagle Sénégal, spécialisée dans ce domaine et qui a débuté le vendredi 25 février s’est terminée avec succès le lundi 28 février 2022 dans la commune de Kolda. En effet, au cours de cette opération menée de main de maître par ces redoutables corps de notre vaillante police nationale, il a été procédé à la saisie de 9 armes dont 8 fusils de chasse de calibre 12 mm et 1 pistolet revolver, tous de fabrication artisanale, en provenance de la République de Guinée-Bissau et une peau de léopard. Deux individus ont été également interpellés par les mêmes services. Il s’agit des nommés Amadou Mbete Diallo, 45 ans, commerçant demeurant au quartier Médina Chérif de Kolda, interpellé avec les armes, et de Omar NANKO, la trentaine, cordonnier de passage dans le Fouladou, interpellé avec la peau de léopard. Le commissariat central de Kolda a ouvert une enquête pour la suite de l’instruction et une saisine de BCN-Interpol de Bissau n’est pas à exclure pour mettre la main sur des complices présumés identifiés et localisés. Le parquet de Kolda suit également le bon déroulement de cette opération. Encore une fois, bravo à nos forces de sécurité nationale qui abattent un travail remarquable dans la traque de ces criminels sans foi ni loi !
INCENDIE DE LA MAIRIE DE DJIRNDA, LE LEADER DU ADDF CONDAMNE
Le tribunal de grande instance de Fatick (centre) a prononcé mercredi une peine de deux ans de prison dont un mois ferme à l’encontre du leader de l’Alliance pour le développement du département de Foundiougne (ADDF), Lamine Ndiaye, pour le saccage
Fatick, 2 mars (APS) - Le tribunal de grande instance de Fatick (centre) a prononcé mercredi une peine de deux ans de prison dont un mois ferme à l’encontre du leader de l’Alliance pour le développement du département de Foundiougne (ADDF), Lamine Ndiaye, pour le saccage de la mairie de Djirnda, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Quatorze militants du leader de l’ADDF ont écopé de deux ans dont 10 jours de prison ferme.
En revanche, Doudou Sathie et Omar Thior, deux des proches de M. Ndiaye, ont bénéficié d’une relaxe pure et simple pour absence de preuves.
Trente-six personnes étaient mises en cause, mais seuls 16 prévenus étaient présents dans la salle d’audience. Parmi eux, Lamine Ndiaye, le leader de la liste de la coalition ADDF, pour l’élection du conseil municipal de Djirnda, le 23 janvier.
Tous avaient été inculpés pour association de malfaiteurs, incitation à un rassemblement non autorisé, dégradation de biens appartenant à autrui, dégradation de biens publics.
A la barre, les prévenus ont tous reconnu les faits qui leurs sont reprochés et ont dit ‘’regretter’’ les faits survenus dans la nuit du samedi 12 février dernier, lors desquels la mairie de Djirnda a été incendiée.
Me Bassirou Sakho, avocat de la partie civile, estime que ‘’les prévenus (…) sont liés par des liens de parenté’’. ‘’C’est extrêmement important’’, a-t-il argué.
‘’La pédagogie d’audience a finalement fini par produire une décision qui appelle tout le monde à la réconciliation et à la paix sociale’’, a ajouté Me Sakho.
Le tribunal a demandé 30 millions de francs CFA de dommages et intérêts pour la mairie, 5 millions pour Aïssatou Sarr, dont la boutique a été saccagée en même temps que le siège du conseil municipal, et 300.000 pour Ndèye Fatou Thior.
Le bureau de l’état civil et des meubles appartenant à la mairie ont été saccagés. Une partie du mur de clôture de la mairie a été endommagée.
Dans la nuit du samedi 12 février, des habitants du village de Djirnda s’étaient farouchement opposés, pendant des heures, à l’installation du maire élu Badara Diom, au siège du conseil municipal.
‘’Armés de coupe-coupe, de pierres, de bâtons, de bidons d’essence et d’autres armes, les partisans du leader de l’ADDF ont fait face aux gendarmes pendant plus de huit heures’’, indique un rapport officiel dont l’APS a obtenu une copie.
‘’Cette défiance des jeunes militants de l’ADDF à l’autorité a obligé le commandant de la brigade de gendarmerie territoriale de Foundiougne, Danga Faye, à faire appel à des renforts venant de Fatick et de Kaolack’’, poursuit le rapport.
Il signale que ‘’des renforts de la gendarmerie de Fatick et de Kaolack, ainsi que la présence d’officiers supérieurs, ont permis d’installer finalement le conseil municipal et le maire élu aux environs de 19 heures’’.
Après la cérémonie d’installation et le départ des gendarmes, des manifestants avaient mis le feu à la mairie et à la boutique d’Aïssatou Sarr, une conseillère municipale.