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7 août 2025
LES QUOTIDIENS DE CE MERCREDI SALUENT LE DÉROULEMENT DE L’INAUGURATION DU STADE ABDOULAYE-WADE
‘’Une cérémonie spectaculaire !’’, ‘’Un spectacle magnifique’’, ‘’Une belle fête dans la fraternité africaine’’ : les quotidiens se sont enthousiasmés du déroulement de la cérémonie d’inauguration du stade Abdoulaye-Wade.
Dakar, 23 fév (APS) – ‘’Une cérémonie spectaculaire !’’, ‘’Un spectacle magnifique’’, ‘’Une belle fête dans la fraternité africaine’’ : les quotidiens se sont enthousiasmés du déroulement de la cérémonie d’inauguration du stade Abdoulaye-Wade.
L’événement s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’Etat invités par leur homologue sénégalais, dont ceux de la Gambie, de l’Allemagne et du Rwanda, à Diamniadio, ville située à une trentaine de kilomètres de Dakar.
‘’C’est une belle fête dans la fraternité africaine, avec un volet culturel très important. Ils étaient plusieurs artistes à se relayer sur scène’’, raconte Stades.
‘’En donnant le nom de son prédécesseur au nouveau stade, le président Macky Sall aura-t-il réussi à faire l’unanimité au sein de la classe politique ?’’ se demande Vox Populi.
‘’Les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, ont applaudi des deux mains’’, ajoute-t-il.
Cette décision présidentielle est le résultat d’‘’un calcul politique dicté par les (…) dernières élections locales’’, a dit au même journal un analyste politique.
La décision de Macky Sall de baptiser le plus grand stade du pays au nom de l’ex-président, Abdoulaye Wade, survient plusieurs années après l’emprisonnement de Karim Wade. L’incarcération du fils de l’ancien chef d’Etat a jeté le froid entre les Wade et Macky Sall.
Les poursuites judiciaires menées après l’accession au pouvoir de ce dernier ont valu aussi à Karim Wade un exil forcé au Qatar, depuis 2016.
‘’C’était un soir de fête, un soir idéal pour montrer à la face du monde ce bijou de 50.000 places posé dans l’écrin de Diamniadio’’, écrit L’Observateur.
Il évoque ‘’le but de l’histoire’’, le tout premier à avoir été marqué dans le stade, celui de Khalilou Fadiga, lors du match exhibition joué à l’inauguration de la nouvelle infrastructure par les anciens footballeurs sénégalais contre ceux de nombreux autres pays d’Afrique.
‘’C’est digne d’une pelouse de Coupe du monde’’, rapporte Bés Bi Le Jour, citant le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui a pris part à la cérémonie d’inauguration.
‘’Après Léopold Sédar Senghor, le nom d’un autre ancien président a été donné à un stade. Une dénomination qui place les hommes politiques en tête de liste, devant les sportifs et les figures historiques’’, relève L’As.
Le Quotidien, tout joyeux, estime que le Sénégal devient ‘’un magnifique’’ pays, ‘’avec une victoire en Coupe d’Afrique, la présidence de l’UA (Union africaine), le premier Goncourt d’Afrique noire, le premier TER (Train Express Régional) en Afrique de l’Ouest, mais surtout un pays de liberté, de tolérance’’.
L’As et Sud Quotidien présentent le stade en chiffres, le dernier mentionnant que 600 millions d’heures de travail ont été dénombrées durant la construction de l’ouvrage, qui a duré dix-sept mois.
‘’Simplement féérique !’’ s’exclame WalfQuotidien, décrivant ‘’un spectacle (…) phénoménal’’ lors de l’inauguration du stade. ‘’Le Sénégal a donné une belle image à la face du monde’’, poursuit-il.
‘’Quand les joueurs fouleront la pelouse de ce stade, ils penseront à son illustre parrain, le vieux et coriace lion, qui a passé une grande partie de sa vie en première ligne des combats politiques’’, commente Le Soleil.
Lors de la cérémonie d’inauguration, ‘’tout le monde a tenu à manifester ce qui nous unit au Sénégal : notre commune volonté de vivre ensemble’’, souligne Tribune.
Le Témoin Quotidien fait remarquer que ‘’ce joyau de dernière génération présente toutes les commodités d’une infrastructure sportive moderne’’
‘’Avec le sacre des Lions à la CAN et l’inauguration du stade Abdoulaye-Wade, il surfe sur cette vague pour surmonter (…) la crise scolaire, le renchérissement du coût de la vie (…) Jusqu’où pourra-t-il exploiter cette embellie sportive ?’’ commente Le Vrai Journal, parlant de Macky Sall.
‘’L’inauguration du stade Abdoulaye-Wade fait partie des fiertés africaines, des fiertés sénégalaises. Le stade est beau. La mobilisation est belle’’, exulte L’info.
Budget 2022 : le maire Amadou Ba fait l’unanimité à Missirah
C’est le fast track à la mairie de Missirah, commune située dans le département de Tambacounda. Hier, le conseil municipal a adopté, à l’unanimité, le projet de budget proposé par le nouvel édile Amadou Ba. Même les conseillers du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), de Yewwi Askan wi (Yaw) et ceux de Benno Bokk Yaakaar (Bby) ont tressé des lauriers au maire de Missirah. Ce dernier a proposé un projet de budget de près de 500 millions Fcfa. S’il a bénéficié de cette unité du Conseil municipal, c’est parce qu’il a impliqué tous les élus sans distinction de parti dans son exercice. Ainsi, Amadou Ba a réussi à instaurer un climat de confiance entre lui et les autres élus (listes adverses, Ndlr) qui ont promis de s’engager à fond pour faire le meilleur quinquennat de la commune.
La F2S décrète une grève générale de 48h
Si rien n’est fait, le secteur de la Santé sera paralysé les 03 et le 04 mars prochains sur l’ensemble du territoire national. La Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) qui s’est réunie hier a décliné son plan d’actions. Cheikh Seck et ses camarades sont déterminés à en découdre avec le gouvernement qui semble mépriser leurs revendications. Outre ces deux jours de grève, les blouses blanches prévoient également de boycotter les journées de vaccinations contre la poliomyélite et de faire dans la rétention d’information à partir du 05 mars 2022. En plus du boycott de la campagne de vaccination, les travailleurs de la Santé ciblent aussi d’autres programmes de santé. Selon le secrétaire général de la F2S, Cheikh Seck, il y a une forte demande des travailleurs pour entamer un mouvement d’humeur face au mutisme du gouvernement. A l’en croire, ils avaient prévu d’aller en grève le 25 mars mais finalement, ils ont rapproché la date à cause de l’attitude des autorités. Si les travailleurs de la Santé en sont arrivés aujourd’hui à ce niveau, soutient Cheikh Seck, c’est à cause du manque de respect notoire de la part des autorités, en l’occurrence le ministre de la Santé. Leurs courriers envoyés au ministère de la Santé et à la Présidence de la République sont restés sans réponse. Selon Cheikh Seck, seul le ministère de la Fonction Publique a répondu à leur courrier, mais sans les convier à des négociations.
Grève de la faim à la prison du Camp pénal
Le mouvement Frapp France Dégage interpelle la Direction de l’Administration Pénitentiaire (Dap) sur la situation qui prévaut à la prison du Camp pénal. Selon l’organisation, depuis hier dans la matinée, les pensionnaires du Camp pénal refusent de s’alimenter. Les détenus observent une grève de la faim pour protester contre le chef de cour, un certain Baraye dont le nom revient régulièrement depuis plusieurs mois à chaque manifestation carcérale au Camp pénal. Selon le secrétariat exécutif national de Frapp, le chef de cour Baraye a envoyé lundi quatre prisonniers dans le Quartier de Haute Sécurité (QHS) parce qu’il les considère comme des meneurs de grève dans la prison du Camp pénal. Il s’agit de Serigne Mbacké Bangoura, Fallou Sène et Papis Konaré. D’après la même source, en représailles de la grève de la faim des prisonniers, l’électricité a été coupée hier dans les cellules. Ainsi, le secrétariat exécutif national de Frapp alerte les autorités pour une issue heureuse de cette situation.
Bambey : La Cour d’appel déboute Benno
La cour d’appel de Thiès a commencé a vidé les contentieux issus des élections territoriales depuis lundi. Le recours des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) de la commune de Bambey a été examiné hier par les magistrats. Mais le verdict n’est pas favorable aux responsables de la mouvance présidentielle qui contestent la victoire du candidat de la coalition Yewwi Askan wi, Assane Dia. La coalition Benno Bokk Yaakaar sollicitait l’annulation du vote dans les centres de Cheikh Awa Balla et à l’école Bambey. Mais ils ont été tout simplement déboutés par la Cour d’appel de Thiès qui confirme la victoire du nouveau maire Assane Dia. Cependant, la coalition Benno Bokk Yakaar peut saisir la Cour suprême pour espérer l’invalidation des résultats. La coalition Yewwi Askan wi avait obtenu 2 446 voix contre 2 337 voix pour la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Echauffourées à l’inauguration du stade Abdoulaye Wade
Les échauffourées entre les forces de l’ordre et des jeunes ont été la fausse note de la cérémonie d’inauguration du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Même si les manifestations n’ont pas entaché le bon déroulement de la fête, il y a eu des échanges de jets pierres et de grenades lacrymogènes entre les gendarmes et les jeunes qui voulaient assister à la cérémonie. Lorsque le stade a fait le plein, la foule qui s’est massée devant les barrières de sécurité a voulu entrer. Les gendarmes ont décidé de fermer le passage et les jeunes s’y sont opposés. Il a fallu une détonation d’une grenade lacrymogène pour repousser la foule pour que ça ne dégénère pas. Les jeunes ont ramassé des pierres et autres projectiles qu’ils ont balancés aux gendarmes. Ce fut le sauve-qui-peut. Plusieurs blessés sont enregistrés à cause de la bousculade, d’après nos sources.
La grande loge maçonnique sénégalaise en conclave samedi
Décidément l’Ong Jamra est sur tous les fronts. Alors qu’elle est engagée dans la lutte pour la criminalisation de l’homosexualité, elle ouvre un autre front contre la grande loge maçonnique sénégalaise qui sera en conclave ce samedi 26 février à Ngor. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les Bureaux exécutifs de Jamra et Mbañ Gacce qui s’étaient opposés à la tenue de leur “congrès inédit”, les 02 et 03 février 2018, annoncent un autre rassemblement de ces «bouffeurs de curés», comme on les surnomme allègrement dans les milieux ecclésiastiques de l’Hexagone. D’après ces deux organisations islamiques, les francs-maçons n’avaient donc fait que reculer pour mieux sauter. Elles renseignent que sous le label de la «grande loge du Sénégal», les francs-maçons sénégalais sont revenus en force. D’après la même source, c’est finalement dans leur temple de Ngor que se dérouleront leurs travaux maçonniques, ce samedi 26 février 2022 à 11h00. Ainsi Jamra et Mbañ Gacce alertent sur les manœuvres multiformes de vassalisation de nos mœurs socio-religieuses.
Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression
Il y a une lueur d’espoir que les syndicats d’enseignants lèvent le mot d’ordre de grève jeudi prochain à l’issue de leur rencontre avec le gouvernement. Mais en attendant de voir l’issue de cette rencontre de tous les espoirs, les syndicats continuent de dérouler leur plan d’action. Même si c’est en rangs dispersés. En tête de pont dans la lutte, le Cusems et le Saemss ont annoncé leur 10e plan d’action. Pour la fin des lenteurs administratives, la correction du système de rémunération dans la Fonction Publique et le respect du protocole d’accord du 30 avril 2018, Abdoulaye Ndoye et Saourou Sène décrètent le débrayage le mercredi et le jeudi à partir de 9h. Ils annoncent une grève totale pour le vendredi 25 février en plus du boycott de toutes les évaluations, des activités d’éducation physique, des cellules pédagogiques et la rétention de l’information administrative. Les deux syndicats prévoient une marche nationale des enseignants à Dakar très prochainement.
Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression (bis)
Restons avec les syndicats d’enseignants pour dire que leur lutte ne faiblit pas. La coordination nationale des enseignants engagés pour un meilleur système (Coneems) lance son troisième plan d’action. Le syndicat décrète un débrayage le mardi et une grève générale mercredi (aujourd’hui, Ndlr). Le boycott des cellules pédagogiques et des évaluations figurent également dans le plan d’action. Outre les revendications du Cusems et Saemss, Pape Boubacar Kama et compagnie exigent la signature de tous les arrêtés d’admission au CAP et CEAP et l’augmentation de la bourse des élèves maîtres et des classes spéciales.
Les syndicats d’enseignant maintiennent la pression (ter)
Ne quittons pas le secteur éducatif sans signaler que le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Éducation et de la Formation (Sadef) est également de plain-pied dans la lutte. A l’instar du Cusems et du Saemss, cette organisation déroule également son 10e plan d’action qui est étalé du lundi au jeudi 24 février. Ainsi, les enseignants affiliés au Sadef sont invités à observer un mouvement d’humeur de 72h à savoir mardi, mercredi et jeudi 24 février pour les mêmes motifs que les autres syndicats.
UN NOUVEAU DÉCÈS LIÉ AU CORONAVIRUS ENREGISTRÉ
Même si la tendance baissière des cas de coronavirus se poursuit toujours, le Sénégal a enregistré un mort lié à la maladie le lundi 21 février 2022. Ce qui porte à 1959 le nombre total de personnes ayant perdu la vie à cause du virus. Selon les autorités sanitaires, sur 909 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 12 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 1,32%. Les nouveaux cas sont tous issus de la transmission communautaire. Ils sont répartis entre les départements de Dakar (05), de Pikine (01). Dans les autres régions du pays, 03 contaminations communautaires ont été signalées à Ziguinchor, 02 à Matam et 01 à Mbour. Si 17 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis le 02 mars 2020, 85 600 cas de covid-19 ont été déclarés positifs dont 83 533 guéris et 107 patients sous traitement. D’après le ministère de la Santé, le nombre total de vaccinés est de 1.440.984.
Témoignage de Me Madické Niang
Très proche de l’ancien chef de l’Etat, Me Madické Niang salue l’acte du Président Macky Sall à l’endroit de son ancien mentor, un modèle pour l’Afrique. Selon l’ancien ministre, baptiser le stade du Sénégal au nom de Me Abdoulaye Wade est un geste d’une grandeur exceptionnelle en Afrique et mérite l’acclamation de tous les hommes épris de paix et de justice qui attendaient, tous, le moment où le Sénégal rendrait immortel Me Wade à travers une œuvre dont l’Afrique s’émerveillerait encore longtemps. A l’en croire, cette belle réalisation pour laquelle le Président Macky Sall a droit aux félicitations de tous les citoyens, est à la dimension de la stature africaine et internationale de son parrain. Pour M. Niang, le pape du Sopi est un modèle pour tous les Africains par son parcours académique exceptionnel mais aussi par sa vision d’une Afrique maîtresse de son destin grâce à la vaillance de sa jeunesse, au courage de ses femmes et à la lucidité de ses hommes.
DU CINÉMA AU FÉMININ
Le festival Films Femmes Afrique s’ouvre ce vendredi 25 février à Dakar et ce jusqu’au 5 mars prochain.
C’est hier, mardi 22 février que s’est tenue la conférence de presse de lancement du festival Films Femmes d’Afrique qui se déroulera du 25 février au 5 mars 2022 à Dakar et du 6 au 12 mars dans dix villes de régions du Sénégal. Cette 5e édition aura pour thème «Femmes créatrices d’avenir».
Le festival Films Femmes Afrique s’ouvre ce vendredi 25 février à Dakar et ce jusqu’au 5 mars prochain. Pour cette 5e édition de la biennale du cinéma prévue du 6 au 12 mars dans les régions, la programmation est très riche avec 63 films africains (courts métrages, longs métrages, fictions, documentaires, animations), abordant des thématiques liées aux femmes et une rencontre internationale des festivals de films de femmes. «Le festival agit pour l’égalité des genres et utilise le cinéma comme moyen d’information, de sensibilisation et de dialogue», a déclaré la présidente de Films Femmes Afrique, Martine Ndiaye lors de la conférence de presse de lancement de l’évènement hier, mardi 22 février, au centre Yennenga de Grand Dakar. Selon elle, le festival a pour objectif de «promouvoir le cinéma africain» et «les droits des femmes».
En effet, le thème de cette année est « Femmes créatrices d’avenir ». Dans ce cadre, des questions liées à la préservation de l’environnement, à l’arrêt de la production plastique et l’accès à l’eau potable à tous seront à l’ordre du jour à travers des films qui vont dans ce sens. « Qui connaît mieux la valeur de l’eau que Houlèye dans Marcher sur l’eau, ou l’importance d’enrayer la pollution plastique que Mélati qui parcourt le monde depuis six ans dans Bigger than us », s’interroge Martine Ndiaye. Au programme du festival, il y aura des projections gratuites de films dans 45 lieux différents à Dakar, suivies de débats organisés avec les réalisatrices invitées, des experts, des sociologues, des juristes afin que «le public connaisse ses droits». Parmi les films sélectionnés, on peut citer Ghofrane et les promesses du printemps de Raja Amari, Une Histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid, Un pinceau en or de Lobé Ndiaye, Tang Jer de Selly Raby Kane, Kipou de Abdoulaye Sow, Mami Watta de Christian Thiam, Fissures de Dieynaba Ngom, Anonymes de Fama Reyane Sow.
Egalement, un hommage sera rendu à la première femme cinéaste sénégalaise, à travers une soirée spéciale avec la projection de «Kaddu Beykat» (Lettres paysannes). Le festival Films Femmes Afrique, c’est aussi une formation intensive, Kino Linguère, en scénario, réalisation, cadre, scripte et montage pour 14 personnes sélectionnées. Les films produits dans ce cadre vont être projetés en avant-première lors de la cérémonie de clôture le 5 mars 2022 au cinéma Canal Olympia. Une exposition sur le travail privé d’archives Ababacar Samb Makharam sera aussi au menu. Un Prix du meilleur long métrage et un autre du meilleur court métrage fiction vont être à la cérémonie de clôture. Au sein du jury, on retrouve des professionnels comme l’actrice Amélie Mbaye, le journaliste Baba Diop, la réalisatrice documentaire Cornélia Glele, la journaliste Diabou Bessane, le producteur Souleymane Kébé.
VIDEO
LES REUSSITES ET LES COUACS DE L'INAUGURATION DU STADE ABDOULAYE WADE A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE CE MERCREDI SUR ZIK FM
Les parutions de ce mercredi 23 février 2022 sont dans l'ensemble revenus sur les réussites et les ratés de la cérémonie inaugurale du stade Abdoulaye Wade.
Les parutions de ce mercredi 23 février 2022 sont dans l'ensemble revenus sur les réussites et les ratés de la cérémonie inaugurale du stade Abdoulaye Wade. Dans cet élément, écoutez la revue de presse de Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
MACKY SALL PAS LIÉ PAR LA CONSTITUTION
Alors que le retard noté dans la nomination du Premier ministre suscite des interrogations sur la légalité de l’actuelle équipe gouvernementale, des spécialistes du droit interrogés par Sud quotidien dédouanent le chef de l’Etat
Alors que le retard noté dans la nomination du Premier ministre suscite des interrogations sur la légalité de l’actuelle équipe gouvernementale, des spécialistes du droit interrogés par Sud quotidien dédouanent le chef de l’Etat, Macky Sall. En effet, selon eux, nonobstant l’adoption de la loi portant restauration du poste de Premier ministre, les adieux et la directive de préparer leurs dossiers de passation de service donnée aux membres du gouvernement, lors de la réunion du Conseil des ministres du 2 février dernier, le Président Sall n’est nullement lié par la Constitution.
C’est un secret de polichinelle ; ils sont très nombreux, les Sénégalais qui se posent aujourd’hui des questions sur les raisons du retard constaté dans le remaniement gouvernemental que le président de la République avait annoncé pour l’après élections municipales et départementales du 23 janvier dernier, un remaniement qui devrait consacrer le retour du poste du Premier ministre. En effet, alors que toutes les dispositions préalables à la signature du décret relatif à la nomination du nouveau chef du gouvernement ont été déjà prises au plan institutionnel avec le vote depuis le 10 décembre dernier de la loi portant restauration du poste de Premier ministre, le Président Macky Sall qui semble pour le moment préoccupé par d’autres urgences à régler fait durer le suspense.
Interpellés par la Rédaction de Sud Quotidien sur cet état de fait, d’éminents professeurs de droit public à l’Université Cheikh Anta de Dakar ont toutefois fait remarquer que ce retard, contrairement à ce que certains pensent, ne constitue en rien une violation de la Loi. En effet, selon eux, rien n’oblige le chef de l’Etat à passer à l’acte aussitôt après la promulgation de la Loi consacrant le retour du poste de Premier ministre.
Poursuivant leurs explications, nos sources indiquent que, tant qu’il n’a pas signé le décret d’application de la nouvelle Loi qui correspond ici avec le décret de nomination du Premier ministre, le Président Sall n’est tenu par aucun délai et peut donc prendre tout son temps avant de mettre fin à la mission de l’équipe gouvernementale actuelle. Autrement dit, nonobstant ses adieux et la directive de préparer leurs dossiers de passation de service donnée aux membres du gouvernement lors de la réunion du Conseil des ministres du 2 février dernier, le Président Sall n’est nullement lié par la Constitution. Et le retard noté dans la nomination du Premier ministre n’a rien d’illégal.
Pour rappel, soumis à l’Assemblée nationale en procédure d’urgence, le projet de loi portant restauration du poste de Premier ministre avait été validé depuis le vendredi 10 décembre avec 92 voix, 2 contre, et 8 abstentions.
AVOIR COÛTE-QUE-COÛTE UN GARÇON, AU PRIX DE L’HÉRITAGE !
Polygamie et compétition de progéniture entre coépouses - Au Sénégal comme beaucoup de pays à majorité de croyants, et même de religions traditionnelles, le fils succède à son père et est le principal héritier des biens de ses parents, devant les filles
Amsatou GANO et Seynabou BA |
Publication 23/02/2022
Au Sénégal comme beaucoup de pays à majorité de croyants, et même de religions traditionnelles, le fils succède à son père et est le principal héritier des biens de ses parents, devant les filles. Etant conscientes de l’opportunité qui s’offre à celles qui en comptent plusieurs, dans les couples polygames, certaines coépouses sont comme en réelle compétition/concurrence d’enfantement notamment pour (ne) donner naissance (qu’) à des garçons qui sont des «pions» pour acquérir le maximum de parts de l’héritage du père (notamment musulman ou de religion traditionnelle), après la mort de ce dernier. Avoir un ou des fils est une aubaine pour des femmes polygames et, par conséquent, elles sont mêmes prêtes à accoucher chaque année, pour espérer que cette chance leur souri.
Dans nombre de foyers, plus précisément sénégalais, la polygamie ne cesse de créer une rude compétition entre les femmes qui se battent, chacune à son niveau, pour avoir un ou plus de garçons, au nom de l’héritage. Comme si elles ont déjà connaissance que les maris, les hommes, vont mourir les premiers et leur léguer, elles et leurs enfants, tous les biens. Conséquences, elles remplissent les maisons d’enfants, comme des poules pondeuses, la motivation inavouée lors de la conception étant de donner naissance à un garçon. Et ce nouveau visage «cynique» de la polygamie n’est pas inconnu des femmes.
Selon Ndeye Anta, les femmes sont tellement obnubilées par les biens qu’elles sont prêtes mêmes à tuer leur mari car elles sont pressées de mettre la main sur l’héritage qui sera attribué au fils. «Elles ont tellement accouché, qu’elles ne ressemblent plus à rien, on dirait des poules pondeuses. Et tout ça pour avoir des garçons dont l’héritage sera réclamé à leur nom, une fois la mort de leur père. Pour moi, avoir une fille ou un garçon, c’est du pareil au même ; l’essentielle est qu’il soit en bonne santé», dit-elle. Avoir un garçon, au prix de l’héritage, c’est là une préoccupation de coépouses qui ne se reposeront qu’après avoir eu un fils ou, à défaut, à la ménopause. Pour celles qui ont la mal chance de n’avoir des filles, dans les couples musulmans surtout, elles seront laissées en rade car les garçons sont «privilégiés» dans les héritages : un fils obtient une part équivalent à celle de deux filles, selon la loi islamique.
Suffisant pour que Diewo Bayo Fall s’invite dans le débat. Elle ne porte pas de gants pour assener ses vérités. «Dieu ne m’a donné que des garçons et ma coépouse, des filles uniquement. Mais ce n’est pas pour autant que je me glorifie. Et déjà, quand on parle ainsi, cela veut dire qu’on est en train d’attendre impatiemment la mort du ‘’vieux’’ pour monopoliser l’héritage. Alors qu’en réalité, on ne sait même pas qui va mourir en premier», déplore cette mère de famille.
«LA POLYGAMIE FAIT PEUR ET LES HOMMES NE SE RENDENT PAS COMPTE DE LA RUSE DES FEMMES»
C’est au tour de Fanta de répliquer pour balayer d’un revers de mains les propos de Diewo. Pour elle, avoir un fils quand on est dans la polygamie, c’est plus avantageux que d’avoir des filles qui n’hériteront rien de leur père. «Fiche moi la paix», rétorque-t-elle à son amie qui semble deviner là où elle veut en venir. «Qui n’aimerait pas que son fils hérite les biens de son père. Ceux qui disent le contraire, sont des hypocrites», lâche-telle. Et renchérir : «avant d’enfanter, je ne souhaitais que d’avoir un garçon par ce que je sais ce que ça signifie de ne pas voir un garçon. Ma mère est une preuve vivante car elle n’a que des filles qui n’ont rien eu et cela m’a servi de leçon. Même si je n’avais pas un garçon, j’aurais tenté encore et encore, jusqu’à en avoir. Dans les pays islamique, la fille n’est pas tenue en compte pour l’héritage. Et quand c’est un garçon, on a le privilège quand on est la maman. Et compenser toutes ces années de mariages, c’est la moindre des choses», explique-t-elle avec un sourire comme pour narguer son amie. Quant à Seydou Gueye, il estime que cette concurrence est malsaine car elle est masquée d’intérêt personnel. «Auparavant, les coépouses aimaient avoir un garçon qui succéderait le père dans le travail. Mais, maintenant, elles sont attirées par l’héritage et même dans leur prière, elles implorent Dieu de leur donner un fils. Alors qu’en réalité, elles le font par pur intérêt. La polygamie fait peur et les hommes ne se rendent pas compte de la ruse des femmes», estime Seydou qui pense que rien ne vaut cette concurrence insidieuse.
AMADOU MAKHTAR KANTÉ, IMAM MOSQUEE POINT E : «L’Islam demande à chaque musulman de faire son testament…»
«Dans la religion musulmane, l’héritage a plusieurs formes. Il faut d’abord savoir la valeur de l’héritage : si c’est un terrain, argent, entreprise, des troupeaux, compte bancaire etc. Il faut d’abord savoir ce qu’on doit hériter ; après ça, on fait une évaluation des biens du défunt, on globalisé tout et on calcule la somme. Après on identifie le nombre des héritiers et on fait la division selon la Charia, le fils ayant droit au double de sa sœur. Alors, tout individu peut léguer ses biens par testament. Le testament est ce qu’un défunt a laissé à sa mort où il dit ses souhaits. C’est la définition juridique du testament et c’est ça aussi sa définition dans la Charia, dans la droit islamique. L’Islam demande à chaque musulman de faire son testament et ce testament doit être intégralement respecté par sa famille, ses héritiers, tant qu’il n’y a pas dans le testament un contenu qui n’est pas compatible, dans la Charia, dans ce cadre-là, on ne respectera pas le testament ; sinon quand c’est conforme à la Charia, on doit le respecter. Maintenant le contenu énuméré est libre. Chacun écrit son testament comme il veut parce que chacun a son propre vécu, sa famille s’est composée d’une certaine façon, etc. C’est pourquoi le testament est trop personnel et très privé. Donc vous écrivez ce que vous voulez. Vous pouvez écrire même comment vous voulez que votre deuil se passe, s’il y a des recommandations dans vos biens et justement dans vos biens, à condition de ne pas donner une part qui n’est pas acceptée par la Charia. Pas mal de recommandations qui ne dépendent que du défunt. Quand donc les héritiers, les membres de la famille ou les frères du défunt contestent le testament, c’est de leur droit d’aller en justice et la justice va trancher. Même dans la Charia s’il y a quelque chose qui enfreint les règles de la Charia, par exemple si quelqu’un dit : «à mon décès, vous donnez la moitié de mes biens à ma fille, la Charia va dire Non parce qu’elle a déjà prévu la part de chacun qui est que chaque garçon aura le double d’une fille». Maintenant, il est possible de dire : «le 1/3 de mes biens, je les consacre à telle et telle personnes, mais pas plus que ça». Et c’est des détails que les juristes musulmans connaissent et le principe c’est ça. Si c’est du côté Charia, ils doivent se rapprocher des oulémas et des religieux pour être sûr que ce qu’ils contestent est contestable du point de vue de la Charia Sinon, s’ils contestent par rapport au droit positif, ils vont en justice.»
CODE DE LA FAMILLE - DROIT MUSULMAN, DROIT COMMUN, TESTAMENT : … Ce que dit la loi sur l’héritage
En matière d’héritage au sein de la famille, la loi sénégalaise semble très ouverte, selon qu’il s’agisse du recours aux dispositions religieuses ou aux testaments par les héritiers. Droit musulman, droit commun, testament, etc. le Code de la famille prévoit tout.
Textes religieux, droit commun ou testaments, l’héritage est souvent source de conflits dans certaines familles, surtout polygames, au Sénégal. Pour ce qui est de la dernière option pour départager les héritiers, il y a plusieurs formes de testaments dans le Code de la famille sénégalais. La loi permet à quelqu’un de faire le testament de son vivant. Donc, de son vivant, une personne peut procéder au partage de ses biens entre ses héritiers ou bien des personnes qu’il choisira. Autant elle peut bien dire qu’elle lègue c’est-à-dire donne de l’argent ou bien tel voiture, tel immeuble à son garçon, tel autre immeuble à sa fille et tel autre immeuble à sa nièce. C’est la liberté de léguer, et on l’appelle le légataire ; ce qui est différent d’un héritier. Selon les textes, le légataire, c’est celui qui a été désigné dans un testament alors que l’héritier lui hérite directement par la loi.
TESTAMENT : «QUOTITE DISPONIBLE» ET «RESERVE HEREDITAIRE»
Un légataire peut décider de donner une partie de ses biens à une tiers personne, à qui il veut sauf, que il y a des limites. Le Code de la famille ne permet pas à un légataire de léguer tous ses biens, comme il le veut. Il y a une limite qu’on appelle la «Quotité disponible». C’est-à-dire qu’une personne doit laisser toujours une partie à ses héritiers et la Quotité disponible est seulement les 2/3 c’est dire la partie des biens sur laquelle une personne peux donner à qui tu veux. Par exemple, pour quelqu’un qui a 100 million de francs CFA, la quotité disponible, si c’est les 2/3, il ne pourra disposer que de 66 millions ; donc les 33 millions restants, ce sera pour ses héritiers. Et c’est ce qu’on appelle la réserve héréditaire.
Pour ce qui concerne les biens de quelqu’un, il y a ce qu’on appelle la quotité disponible et la réserve héréditaire : la quotité disponible veut dire qu’on peut disposer des biens jusqu’à deux tiers (2/3), mais le tiers (1/3) restant c’est pour les héritiers. Autrement dit, une personne qui a des enfants ne peut pas dire : «moi, je donne tous mes biens à ma nièce». Elle ne peut pas parce que si elle le fait son testament va être annulé. En effet, si elle peut donner les 2/3 à n’importe quelle personne, le 1/3 restant revient à ses enfants qui doivent aussi vivre. Ce qui est normal parce que c’est eux qui sont légitime, aux yeux de la loi. Et le législateur a ainsi limité la marge de manœuvre en créant ce qu’on appelle la réserve héréditaire qui sera là pour les héritiers. Ces dispositions concernent le testament.
REGLES DE SUCCESSION DE DROIT MUSULMANS
Maintenant, si le défunt n’a pas fait de testament, la loi Sénégalaise a adopté des options aussi bien pour des personnes qui étaient musulmans de leur vivant que celle qui ne l’étaient pas. Etant dans un pays un pays laïc, le législateur a pris les devants pour réglementer le tout. C’est ainsi que, prévoit le Code de la famille, pour les personnes qui étaient des musulmans, de leur vivant, qui se sont toujours comporté comme des musulmans, leur succession sera dévolue selon les règles de succession de droit musulman. «Par exemple X qui décède, on sait que X priait, il jeûnait, on sait qu’il allait à la mosquée, on sait qu’il célébrait les fête de Tabaski et de Korité ; celui-là on présume qu’il était musulmans. Donc sa succession sera dévolu suivant les règles du droit musulmans», détaille un juriste.
LA SUCCESSION DU DROIT COMMUN
À côté des règles de succession de droit musulmans, il y a ce qu’on appelle les successions de droit commun. La succession du droit commun, c’est souvent pour les non musulmans. Mais, il n’empêche que quelqu’un qui est musulman de son vivant peut déci der que ça succession sera fait de droit commun. Il est donc libre. Cependant, s’il ne dit rien, on considère, qu’étant musulmans, sa succession sera fait du droit musulmans.
LE SORT DE L’ENFANT NATUREL, SEULE DIFFERENCE ENTRE LES DISPOSITIONS DU CODE DE LA FAMILLE ET DE LA SUCCESSION DU DROIT MUSULMAN, LA «CHARIA»
La succession de droit musulmans qui est prévu par le Code de la famille est presque identique à la disposition de succession du droit musulman par la Charia. Il y a juste quelques différences notamment celle du sort de l’enfant naturel qui est disposé ; alors que dans la Charia, l’enfant naturel n’hérite pas, même si on lui accorde une part qui n’est pas considérée comme héritage car défalquée du bien avant le partage. Alors que dans la succession du droit musulman qui est prévu par le Code de la famille du Sénégal, l’enfant naturel est considéré comme un légataire égal à (celui) d’un enfant légitime. Ce présumé légataire, il lui sera réservé une partie des biens égale à la partie d’un enfant légitime.
LES PARTS DU (DE LA) CONJOINT(E) SURVIVANT(E) ET AUTRES
Dans l’héritage, il y a également une partie du (de la) conjoint(e) survivant(e) et beaucoup d’autres parts. Dans le cas de la conjointe survivante c’est-à-dire l’épouse qui survie à son mari, en droit commun, pour ce qui est de l’enfant naturel, il ne pourra hériter que si l’épouse avait connaissance de l’existence de cet enfant-là du vivant de son mari. Il n’est pas question qu’on attende à sa mort, que le mari reconnaisse un enfant naturel là-bas, sans que son épouse le sache ; ce qui est source de quelques divergences. Bref, la succession de droit commun est différente de la succession du droit musulman. Pour ce qui concerne celui du droit commun, par exemple, il y a ce qu’on appelle l’ordre des descendants. Lorsqu’une personne décède, ce sont ses enfants qui prennent sa succession et son épouse. Selon l’ordre des descendants ce sont ces derniers qui prennent tout son bien, les autres n’ont pas droit à la succession. S’il y a un enfant né d’une union, il écarte tout le monde ; alors qu’en droit musulman, il y a les filles, les collatéraux, les frères du défunt. Si la personne qui décède est un musulman de son vivant et qu’il a laissé à lui succéder une veuve et une fille, cette veuve et cette fille auront seulement droit à une partie de la succession et non tout. Il y a une part réservée à ceux qu’on appelle les collatéraux, ce sont les frères du défunt, et ça se comprend facilement. «La fille elle peut aller se remarier et la mère aussi ; donc les biens échappent facilement à toute sa famille de sang. C’est pourquoi en droit musulman, s’il n’y a que des filles, les collatéraux auront autre chose», explique-t-on pour le droit musulmans.
C’est fait ! Le Sénégal a étrenné son tout nouveau stade baptisé stade Me Abdoulaye Wade. Il a officiellement ouvert ses portes hier, mardi 22 février, lors d’une grande cérémonie d’inauguration présidée par le Chef de l’Etat, Macky Sall avec un grand spectacle de danse et de musique, en présence de plusieurs chefs d’Etats et de légendes sportives et musicales. Macky Sall s’est félicité de la construction du nouveau complexe sportif. Il marque, selon lui, le début de la réalisation de bien d’autres infrastructures sportives en vue de développer le sport sénégalais et dans la perspective de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 que notre pays va accueillir. Il a par ailleurs invité le secteur privé et les collectivités territoriales à accompagner les efforts de l’Etat dans la réalisation des infrastructures sportives. Aux milliers de jeunes qui ont effectué le déplacement pour assister à la cérémonie inaugurale du stade, Macky Sall leur lie le nom de l’ancien Président du Sénégal dont le stade porte le nom.
«Chers compatriotes le 6 février dernier, nos vaillants Lions faisaient entrer notre pays de fort belle manière dans le palmarès de la coupe d’Afrique des nations de football après une finale époustouflante. A l’unisson, toute la nation a fait corps et âme avec nos Lions et leur a rendu un vibrant hommage. Dans le même esprit de communion et sur cette même page glorieuse de l’histoire sportive de notre pays, nous inscrivons en lettres d’or ce mardi 22 février 2022 (hier, Ndlr) l’inauguration du stade de Diamniadio et c’est une heureuse synchronisation». C’est en ces termes que le Chef de l’Etat, Macky Sall a magnifié l’importance du tout nouveau stade olympique Me Abdoulaye Wade lors de la cérémonie d’inauguration, après avoir adressé ses remerciements à tous les invités.
17 MOIS DE TRAVAUX
Dans la foulée, il s’est félicité du délai des travaux du stade, lancés le 20 février 2020, d’un coût global de 156 milliards de F Cfa. «Nous avions comme objectif de réaliser en 24 mois. En cours de route, ce pari audacieux a été rendu incertain par la perturbation des activités de transport et de logistique due à la pandémie de la covid-19. Mais avec notre partenaire Suma, nous avons décidé de maintenir vaille que vaille le délai initialement prévu», a fait savoir Macky Sall. Et d’ajouter, «il a donc fallu accélérer le rythme en déployant d’importants efforts et en travaillant 7J/7 et 24h/24. Les travaux n’ont finalement duré que 17 mois au lieu de 24 prévus et nous devons cette performance exceptionnelle aux 2500 hommes et femmes dont 70% sont des sénégalais tout métier confondu qui ont unis leurs forces, leurs intelligences et leurs talents pour réaliser ce bel ouvrage en 600 millions heures de travail».
MACKY SALL FAIT CAP SUR LES JOJ 2026 ET ANNONCE UN PROGRAMME DE RÉHABILITATION…
En effet, dans le cadre du développement du sport au Sénégal et après la construction du nouveau stade olympique, le Chef de l’Etat a annoncé la réhabilitation de plusieurs infrastructures sportives. Ce, pour préparer l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse que le Sénégal va accueillir en 2026. «Regard sur le passé mais également sur le futur avec les jeux olympiques de la jeunesse que notre pays aura l’honneur d’accueillir en 2026, une première en Afrique pour l’histoire de l’olympisme. Nous nous y préparons sous la conduite de Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité national olympique et sportif sénégalais. En plus de ce joyau du Dakar Aréna et de l’Arène nationale de lutte, nous avons en cours le programme de réhabilitation de la piscine olympique, la reconstitution des stades Léopold Sédar Senghor, Demba Diop, Iba Mar Diop, le stade de Diourbel, le stade de Kaolack et de Ziguinchor », a déclaré Macky Sall.
…ET « ENGAGE LE SECTEUR PRIVÉ, LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, LES COMMUNES »
Sur ce, il a ainsi invité tout le monde à s’engager dans ce sens. «J’encourage vivement la jeunesse sportive du Sénégal, toutes catégories et toutes disciplines confondues, Lions et Lionnes du football Navétanes, Académies, Championnats scolaires, universitaire, vous méritez tous nos investissements dans le sport. C’est pourquoi, j’engage les collectivités territoriales, les communes, les conseils départementaux, le secteur privé à accompagner les efforts de l’Etat dans la réalisation des infrastructures sportives pour motiver davantage les ambitions de notre jeunesse dans la quête de l’excellence», dira Macky Sall. Selon lui, l’infrastructure dédiée à la jeunesse est une «invite à poursuivre notre chemin sur la voie de l’excellence et de la fraternité humaine qui forgent la cohésion et la grandeur d’une nation». Macky Sall n’a pas manqué d’appeler à un bon entretien du stade.
NOM DU STADE DONNE A ME ABDOULAYE WADE : L’hommage de Macky Sall à son prédécesseur
Le tout nouveau stade olympique de Diamniadio porte le nom de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. Dans son discours, le Président de la République lui a rendu un hommage. «Avec son aimable accord, j’ai décidé de donner le nom du stade à mon illustre prédécesseur, le président Abdoulaye Wade en hommage à son parcours multidimensionnel d’intellectuel, de panafricaniste, d’homme politique et d’ancien président de la République du Sénégal. Ainsi, pour que vive et se perpétue la continuité inter-générationnelle, nous lions le nom du Président Wade à la jeunesse de notre pays, symbole de vitalité et d’espérance», a déclaré Macky Sall.
CONFIDENCE DE SADIO MANÉ A MACKY SALL «Je mettrais mon ballon d’or au musée Pape Bouba Diop»
Le stade du Sénégal comporte un musée du nom de Pape Moussa Diop, en hommage à l’ancien international sénégalais de football décédé l’année dernière. Et pour l’inauguration du stade, le Président de la République a décerné une mention spéciale à la star sénégalaise de Liverpool, Sadio Mané. «Ce complexe a aussi une vocation socio-culturelle avec son musée qui porte l’illustre nom de feu Pape Bouba Diop pour immortaliser l’histoire de notre football. Je voudrais remercier personnellement Sadio Mané. Cet enfant spécial m’a dit : «Monsieur le Président, à l’inauguration du stade, je mettrais mon ballon d’or au musée Pape Bouba Diop pour ma contribution dan l’histoire du football sénégalais», a confié Macky Sall.
MATCH NUL, 1-1 LEGENDES SENEGALAISES ET AFRICAINES SE NEUTRALISENT
D’anciennes gloires de l’équipe nationale de Football du Sénégal et d’anciennes stars africaines ont fait match nul (1-1), mardi, lors d’un match de gala de 30 minutes, joué au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio inauguré le même jour. L’ancien ailier gauche de l’équipe du Sénégal des années 2000, Khalilou Fadiga a ouvert le score d’un tir lointain qu’il a logé à la lucarne du but adverse. L’ancienne star du Nigéria, Jay Jay Okocha, a égalisé pour le compte de l’équipe des gloires africaines. Les présidents Macky Sall (Sénégal), Frank-Walter Steinmeier (Allemagne), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Paul Kagamé (Rwanda), Adama Barrow (Gambie), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Georges Weah (Libéria) ainsi que les présidents de la FIFA et de la CAF ont suivi le match. La pose de la première pierre de cette infrastructure sportive a eu lieu en février 2020. Le stade Abdoulaye-Wade a une capacité d’accueil de 50.000 places. Il va accueillir le match Sénégal-Egypte prévu le 29 mars pour les barrages retour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. La manche aller de la double confrontation des Lions du Sénégal, champions d’Afrique, avec les Pharaons d’Egypte, vice-champions d’Afrique, aura lieu vendredi 25 mars, au Caire.
Des gendarmes gâchent la fête
Des grenades lacrymogènes se sont encore invitées à la fête que le Président de la République, Macky Sall a voulue offrir à la jeunesse sénégalaise. Faisant souvent dans l’excès de zèle des gendarmes ont renvoyé des journalistes venus couvrir l’événement chez eux. Et pour cause, en plus de l’accréditation délivrée par les services de communication de la Présidence de la République et des tickets d’accès au train, certains gendarmes ont exigé des tickets d’invitation à certains journalistes qui, naturellement, ne pouvaient pas fournir un tel sésame parce qu’ils n’en avaient pas. Pis, d’autres gendarmes qui ont certainement des problèmes avec la presse ont exigé des cartes de presse avant de revenir à de meilleurs sentiments. Mais la totale, c’est encore l’usage à outrance des grenades lacrymogènes sur le public qui tenait à accéder dans l’enceinte. Une attitude que déplore un responsable d’Allez Casa. Yanconba Badji soutient les supporters d’ALLEZ CASA mérite du respect. «Nous sommes des supporters et nous ne sommes pas n’importe qui. La gendarmerie a lancé des lacrymogènes sur nous. Or, il y a des filles qui ont des allergies, elles se sont évanouies. C’est anormal ! Personne, ne nous paie. On dépense notre propre argent. Nous méritons du respect», tonne-t-il.
«VOUS SEREZ MÉDAILLÉ OLYMPIQUE SI…»
Prenant la parole hier, mardi 22 février, lors de la cérémonie d’inauguration, Mamadou Diagna Ndiaye a salué les actions du Chef de l’Etat, Macky Sall dans le domaine du sport.
Le Président du Comité national olympique et sportif sénégalais a magnifié la réalisation du nouveau stade du Sénégal. Prenant la parole hier, mardi 22 février, lors de la cérémonie d’inauguration, Mamadou Diagna Ndiaye a salué les actions du Chef de l’Etat, Macky Sall dans le domaine du sport.
«Le bijou qui nous vaut la présence de personnalités aussi éminentes, est très clairement le résultat d’une politique volontariste de l’Etat du Sénégal, de création d’infrastructures dédiées. Assurément, si la mise en œuvre des réalisations sportives était une discipline, vous serez médaillé olympique, monsieur le Président de la République. Votre option de faire naître des fleurons à l’échelle nationale se résume dès l’entame de votre mandat initial en 2012», a rappelé Mamadou Diagna Ndiaye.
Poursuivant son propos, il revient sur les réalisations de Macky Sall depuis son accession à la tête du pays. « Ce temple du sport est l’incarnation d’un processus qui, à côté de l’autoroute de l’avenir, a donné naissance à Dakar Arena, au centre d’exposition, à l’arène nationale pour la lutte traditionnelle, au Train express régional, à la piscine olympique en voie de rénovation, à la construction et à la rénovation des stades régionaux visant l’équité territoriale. L’objectif d’accès au sport pour tous sur lequel se mobilise l’Etat du Sénégal et les instances sportives nationales continentales et internationales dépend de la qualité et des équipements sportifs et du maillage territoriale », a indiqué le président Cnoss, non moins, membre du CIO.
«CE STADE DU SÉNÉGAL EST AUSSI LE FRUIT D’UN DOUBLE PARI GAGNÉ»
Aujourd’hui, le sport est devenu central dans les sociétés. C’est pourquoi, dira-t-il, les infrastructures auront des effets positifs sur la pratique du sport au Sénégal notamment l’olympisme. «L’excellence et l’exemplarité, voilà les deux boussoles qui ont au fondement de l’idéal du sport et de l’olympisme. C’est la raison pour laquelle je suis d’avis en vérité que les valeurs de référence sont les véritables juges de paix et en quelques sortes les arbitres de nos élégances sportives. Je n’aurai de cesse de souligner que ce stade du Sénégal est aussi le fruit d’un double pari gagné. D’une part, sur le temps de réalisation en 17 mois, une performance de maitrise technique. Et d’autre part, une réussite architecturale futuriste qui contribue à la l’attractivité de la nouvelle ville de Diamniadio», a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.
«SÉNÉGAL, 2026 C’EST DÉJÀ DEMAIN»
Le nouveau stade de Diamniadio jouera un grand rôle dans l’organisation des JOJ Dakar 2026. «Je me réjouis de ce tournant décisif en perspective des prochains jeux olympiques de la jeunesse 2026 qui verront l’Afrique abriter pour la première fois de notre histoire ce projet d’ampleur historique considérable, une épreuve complexe qui nous impose un impératif de réussite. Sénégal 2026, c’est déjà demain. Il continuera de susciter la mobilisation de toutes les expertises, de toutes les bonnes volontés, de tous les talents en vue de répondre aux besoins des populations et pour le rayonnement du sport en général. Cette grande rencontre consacrera un temps mondial du sport qui illustrera notre capacité d’organisation et de méthode, d’innovation et de savoir faire», a relevé Mamadou Diagna Ndiaye. Initialement prévus en 2022 à Dakar, les jeux olympiques de la jeunesse ont été reportés en 2026. Il s’agira du premier évènement olympique se tenant sur le continent africain.
KEEMTAAN GI - CES EXCES BIEN SENEGALAIS
Les aigris, comme ce vilain Kàccoor Bi, peuvent aller se rhabiller. Tant pis pour eux s’ils affichent les rictus des mauvais jours. Le peuple, lui, est dans le temps de la réjouissance. Et la température n’est pas près de baisser. Il faut bien que l’on festoie. Pensez-vous, avoir conquis le cœur d’une dame, lui construire un stade qui n’existe même pas dans certains pays européens, ça mérite bien des «enjaillements » en ces temps de morosité. Musiques, danses, galéjades tout en mettant les petits plats dans les grands. Il fallait bien en mettre plein la vue à nos hôtes de marque dont six chefs d’Etat. Rendre jaloux certains d’entre eux à qui ce généreux Erdogan n’accorde même pas le plus petit regard. L’inauguration d’une telle infrastructure méritait tous les excès. Et sans modération ! Un véritable joyau dont les recettes ne pourront même pas assurer son entretien et que l’on devra chercher à travers d’autres ressources complémentaires. C’est le département des Sports qui va se saigner pour mobiliser le budget pour entretenir ce stade à 153 milliards ! Et tant pis si à quelques kilomètres de ce joyau, à l’école élémentaire de Diamniadio 4, des élèves étudient dans des abris provisoires. Les pauvres ! Il aura fallu donc 153 milliards et dix-sept mois pour sortir de terre ce bijou. Un record ! On ne sait s’il se situe dans la célérité ou le coût de l’infrastructure. Dans les deux disons. Pendant ce temps, les chantiers de nos universités sont à l’arrêt depuis des années, s’ils ne peinent à démarrer. Mais quand il s’agit de poursuivre l’euphorie née du 6 février dernier et l’obsession d’être dans les cœurs, on peut s’autoriser tous les excès. Et puis, donner le nom de l’Africain le plus diplômé de Casablanca au Cap à un simple stade, cela ne fait-il pas désordre ? Bon, encore tant pis pour le jeu de la nauséabonde politique. Ne gâchons pas leur bonheur, la fête a été grandiose hier avec un peuple tout heureux d’étrenner un stade aussi luxueux. Seule fausse note à cette belle fête, l’absence de la famille Wade au complet avec Tata Vivi, Sindiely et Karim. Le père, lui, étant occupé à se faire masser ses vieux os. Ça aurait donné à la cérémonie plus d’éclat. En attendant le retour à la dure réalité de la vie après l’euphorie contagieuse. KACCOOR BI
STADE ABDOULAYE WADE UNE INAUGURATION HAUT EN COULEURS
La fête a été vraiment belle hier à Diamnadio. A côté d’une pléiade de stars, Macky Sall a réussi à avoir à ses côtés les chefs d’Etat de la Gambie, du Libéria, du Rwanda, de la Guinée-Bissau, de la Turquie et de l’Allemagne. Mais aussi des sommités du monde footballistique comme les présidents de la CAF et de la FIFA et du Cnoss sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye. Ces différents dirigeants politiques et du monde sportif ont rivalisé de démonstration de maîtrise du ballon rond. Ce qui a participé à égayer la cérémonie puisque cela devrait faire un cliché d’anthologie de voir de grand dirigeants politiques du monde comme un Erdogan, un Macky Sall, un Paul Kagamé jongler un ballon du foot. L’inauguration du stade Abdoulaye Wade ce 22 février restera unique dans les annales du foot sénégalais et africain.
STADE ABDOULAYE WADE UNE INAUGURATION HAUT EN COULEURS (BIS)
Ne quittons pas de sitôt Diamnadio pour dire que le public a répondu massivement à l’invitation des autorités. Des bousculades, la prestation des artistes, entre autres, la musique principale des Forces armées ont rythmé l’inauguration du stade Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les spectateurs ont pris d’assaut dès les premières heures le stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. A l’ouverture des portes, le dispositif mis en place par la Gendarmerie nationale a eu du mal à contenir la foule qui voulait franchir les portails. Des bousculades ont obligé les gendarmes à user de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plusieurs personnes sont tombées évanouies. Les artistes sénégalais ont rivalisé d’ardeur pour offrir au public du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio un spectacle digne des grands festivals. Youssou Ndour, Viviane, Pape Diouf, Gorgui Ndiaye, Abiba, Samba Peuzi, Sidy Diop, Souleymane Faye, entre autres, ont puisé dans leurs répertoires pour régaler le public. Les spectateurs ont joué leur partition en entonnant leurs chansons. Côté rythme, le 12ème Gaindé a joué sa partition. Les inconditionnels des Lions ont encore assuré. Habillés aux couleurs du Sénégal, vert, jaune et rouge pour le 12ème Gaindé et en vert et blanc pour Allez Casa, ils ont repris en cœur les refrains joués lors de la CAN au milieu des 40 mille spectateurs. Ils ont donné de la voix à la cérémonie d’inauguration. Rv est certainement donné pour la double confrontation du mois de mars pour permettre une qualification des Lions au mondial du Qatar. La Musique principale des Forces armées a joué l’hymne national du Sénégal et l’hymne de l’Afrique du président Abdoulaye Wade. Applaudis par le nombreux public à leur entrée sur la pelouse, les militaires en tenue d’apparat ont assuré comme ils savent le faire lors des grands évènements.
LA SYMPHONIE PARFAITE DU PROTOCOLE
Ceux qui étaient au stade Abdoulaye Wade hier vous le diront, particulièrement ceux qui avaient pris place dans les tribunes officielles : tout était réglé comme du papier à musique. Une symphonie parfaite sans aucune fausse note. Il fallait en effet réussir le tour de force d’accueillir six chefs d’Etat, les patrons des football mondial et africain, des anciennes gloires, toutes les autorités de la République, des centaines d’autres invités triés sur le volet et faire en sorte que tout se passe sans accroc, sans aucune récrimination, sans bousculade, sans crise de nerfs. C’est pourtant la performance réussie hier par le Protocole d’Etat sous la baguette de l’ambassadeur chef du protocole partant, Cheikh Tidiane Sall. Lequel posait hier son dernier acte officiel en tant que chef du protocole du président de la République avant de passer le témoin à son remplaçant, l’ancien ambassadeur du Sénégal en Chine, Mamadou Ndiaye. Il est vrai que Cheikh Tidiane Sall se situe dans la lignée des grands responsables du Protocole que notre pays a eus. De Cheikh Lèye à Cheikh Tidiane Sall, on l’a dit, en passant par André Coulbary, Cissé Ndiarméo et Bruno Diatta, le Sénégal a eu de grands chefs du protocole connus non seulement pour leurs connaissances des règles régissant cette délicate matière, mais aussi pour leur classe, leur distinction, leur raffinement et leur grande discrétion. Nous souhaitons bon vent à l’ambassadeur Cheikh Tidiane Sall dans ses futures missions !
GIANNI INFANTINO DE LA FIFA ET PATRICE MOTSEPE DE LA CAF IMPRESSIONNÉS PAR LE BIJOU SÉNÉGALAIS
Inspiré du stade du Spartak Moscou de Russie, le stade Olympique Abdoulaye Wade de Diamniadio (Sénégal, Dakar) est un véritable chef-d’œuvre à la pointe de la technologie. Un fait confirmé par le président de la FIFA, Gianni Infantino, lors de son allocution à l’occasion de la cérémonie inaugurale du stade Abdoulaye Wade. «C’est un des plus beaux stades que j’ai vus...» Une très bonne note pour le Sénégal qui aspire à organiser une deuxième Coupe d’Afrique de football après l’édition de 1992 tenue à Dakar. Le maillot étoilé du Sénégal en main, Infantino n’a pas manqué de féliciter le Sénégal, sous les acclamations du public, pour son titre de champion d’Afrique récemment acquis à l’issue de la CAN Cameroun 2021... Présent lors de l’inauguration du stade Olympique Abdoulaye Wade, ce mardi après-midi à Diamniadio, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a souligné le cachet historique de l’événement. À l’en croire, il s’agit là d’une inauguration qui, au-delà du volet sportif, revêt un caractère hautement symbolique. «Je voudrais remercier le président Macky Sall pour son soutien renouvelé au football sénégalais. J’en profite pour féliciter Augustin Senghor pour le travail effectué...» s’est-il réjoui devant un stade olympique Abdoulaye Wade archi-comble.
SCÈNES DE VANDALISME AU STADE DU SENEGAL
A peine le président de la République a-t-il appelé à gagner le pari du meilleur mode de gestion et d’entretien que des jeunes se sont manifestés de la plus mauvaise des manières en tentant de saccager le tout nouveau stade. Une tentative de vandaliser l’infrastructure vite stoppée par les forces de l’ordre fortement mobilisées pour la circonstance. Une scène cocasse qui a eu pour cadre l’extérieur du stade qui a été virale sur les réseaux sociaux.
NON PARUTION D’HIER « LETÉMOIN» PRÉSENTE SES EXCUSES !
Hier mardi, votre quotidien « Le Témoin » n’a pas été tiré en format papier. Ce, contrairement à la version numérique dont la « Une » a été reprise dans les revues de presse. Les raisons de cette non-parution sont dues à des problèmes techniques au niveau de l’imprimerie. Pour ces désagréments indépendants de sa volonté, « Le Témoin » présente ses excuses aux fidèles lecteurs ainsi qu’aux partenaires- annonceurs.
VISITE OFFICIELLE MACKY SALL AUX COMORES VENDREDI PROCHAIN ?
Le président Macky Sall sera probablement aux Comores le vendredi 25 février prochain. Depuis la capitale comorienne, Moroni, une source contactée par « Le Témoin » quotidien dit, sauf miracle, que le président sera bel et bien l’hôte du président comorien Azali Assoumani. Comme quoi, le président Macky Sall compte réparer au plus vite ce qui a pu apparaître, pour certains opposants comoriens, comme de la désinvolture à son homologue Azzali Assoumani. Pour la petite histoire, le président Macky Sall devait se rendre en visite officielle aux Comores depuis le 07 février dernier. Le peuple comorien, très attaché à notre cher président, se préparait à lui réserver un accueil triomphal. Malheureusement, le football avait fini par supplanter la diplomatie. Toutes activités politiques et diplomatiques cessantes, le président Macky Sall avait reporté sa visite aux Comores pour rallier Dakar où il devait accueillir la bande à Sadio Mané qui venait de remporter la première Coupe d’Afrique de notre histoire. « Le Témoin » imagine déjà que les Comoriens vont de nouveau déployer les grandes banderoles de bienvenue « Karibu Macky Sall ! » dans les rues de Moroni.