Marche nationale des enseignants du Sénégal à Thiès
Les enseignants du Sénégal ont massivement investi hier les rues de Thiès, à l’occasion de la marche nationale initiée par le Saemss-Cusems. C’est pour réclamer du gouvernement le respect des accords de 2018. Pourtant, indique Saourou Sène du Saemss, le Président Macky Sall avait instruit son gouvernement de ne signer désormais que des accords pouvant être respectés. Mais malheureusement, parmi les points de 2018 figurent ceux de 2014. C’est pourquoi, dit-il, le Saemss et le Cusems ont pris leurs responsabilités en entamant cette lutte pour le respect des accords. Il s’agit entre autres de la désactivation des lenteurs administratives, de la correction de la désarticulation du système de paiement pour aller dans le sens de traiter les soldats du savoir avec impartialité, justice et équité. Il souligne que les enseignants sont aujourd’hui les exploités, les marginalisés, les grands perdants de la fonction publique. Et pourtant, affirme Saourou Sène, s’il y a de bons médecins, de bons magistrats, de bons procureurs, c’est parce qu’il y a de bons enseignants.
L‘administration d’une 3e dose validée
A l’instar de la France, le Comité Consultatif pour la Vaccination au Sénégal (CCVS) a validé l’administration d’une troisième dose de vaccin contre la covid19. D’après la lettre circulaire du ministère de la Santé et de l’Action Sociale adressée aux médecins-chefs de région et aux gouverneurs, le comité a approuvé la 3e dose de rappel sur la base des recommandations produites. Selon la même source, cette dose de rappel sera destinée aux personnes cibles de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19. Donc, ce n’est pas toutle monde qui prendra cette dose de rappel qui sera administrée dans le respect du calendrier vaccinal arrêté et selon les modalités contenues dans la fiche technique. Ainsi, le ministère de la Santé et de l’action Sociale demande aux médecins-chefs de prendre les dispositions pour une diffusion large de la fiche technique à toutes les unités de vaccination du pays et à tous les prestataires.
604 nouveaux cas de covid-19
La propagation du coronavirus ne faiblit pas. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré hier 604 nouveaux cas de covid-19 sur 2 584 tests. Parmi ces cas, il y a 25 cas contacts, 01 cas importé et 578 cas communautaires. L’essentiel des nouvelles contaminations est recensé dans la région de Dakar plus particulièrement dans le département de Dakar. En effet, 407 cas sont décelés dans la région de Dakar dont 249 cas dans le département de Dakar, 58 cas dans le département de Rufisque, 48 cas dans le département de Pikine, 30 cas dans le département de Guédiawaye et 22 cas dans le département de Keur Massar. Les autorités sanitaires ont recensé 171 cas dans les autres localités du pays dont 32 cas à Kaolack, 32 à Saint-Louis, 27 à Mbour, 16 à Thiès, 10 à Sokone, 09 à Kédougou, 09 à Ziguinchor, 07 à Oussouye, 07 à Popenguine, 05 à Tivaouane, 04 à Kolda, 03 à Foundiougne, 02 à Matam, 02 à Touba, 02 àNdoffane et 01 à Joal, à Khombole, Pout, Saraya. Par ailleurs, on note une progression de la courbe des décès liés à la covid-19. Deux décès sont enregistrés et 08 cas graves sont en réanimation. Cependant, 212 patients sont déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a détecté 80 758 cas positifs dont 74 513 guéris, 1901 décès, 4 343 sous traitement. Par ailleurs, 1 376 227 personnes sont vaccinées à ce jour.
Le colonel Goïta invité à renouer le dialogue avec la Cedeao
Le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena) prône le dialogue entre le gouvernement de Transition du Mali et la Cedeao. Ainsi, le Parena invite le Président de la Transition, Colonel Goïta, à renouer, sans délai, le dialogue avec la Cedeao afin d’épargner au peuple malien une catastrophe économique, financière et sociale qui ne ferait qu’aggraver la situation sécuritaire du pays sous pression de groupes armés terroristes. Avec un déficit budgétaire de 617 milliards Fcfa en 2022 et une situation céréalière et alimentaire précaire, le comité directeur dudit parti souligne qu’avec l’économie déjà en difficulté, le Mali ne saurait supporter les sanctions décidées. Le peuple malien qui paie un lourd tribut à l’insécurité et à la Covid-19 ne mérite pas de souffrir davantage, indique-t-on dans un communiqué parvenu à «L’As». Pour permettre au Mali de sortir de cette crise sans précédent, le Parena propose la tenue urgente d’un conclave des partis politiques, de la société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix etla réconciliation nationale afin d’adopter une nouvelle feuille de route et un chronogramme électoral consensuels, réalistes et raisonnables que le gouvernement soumettra à l’organisation communautaire. Il rappelle que la restauration de la légalité constitutionnelle et la sauvegarde de la démocratie relèvent, avant tout, de la responsabilité individuelle et collective des Maliens.
Grand rassemblement contre l’homosexualité
Malgré le rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale, les organisations islamiques ne se découragent pas. La lutte continue. Le vice-président de l’Ong Islamique Jamra, Mame Matar Guèye, annonce un grand rassemblement à la Place de la Nation dans les prochains jours. Le porte-parole de Jamra prévient leurs détracteurs que les manœuvres et les intimidations aussi bien que les tentatives de corruption ne les feront pas fléchir. Il soutient que ce noble et légitime combat sera mené jusqu’à son terme car, c’estle minimum de gratitude que les croyants de ce pays puissent exprimer pour l’immense héritage spirituel que leur ont généreusement légué nos grandes figures religieuses qui reposent en cette terre bénie du Sénégal.
Coalition Yessal de Keur Massar
La coalition Yessal dirigée par l’homme d’affaires Amadou Ly patron de la société «Akilee» et candidat à la mairie de Keur Massar Sud a un soutien de taille. Il s’agit de Ousmane Kébé, par ailleurs responsable politique de Pastef de la localité. Le candidat Amadou Ly qui s’est réjoui de ce soutien a profité des visites de proximité pour décliner son projet de société pour la commune. Il prometla construction de 10 postes de santé et des salles de classe pour mettre fin aux effectifs pléthoriques.
Plainte contre Cheikh Tidiane Gadio de Yeumbeul Sud
Le coordonnateur de l’Alliance Pour la République (Apr) de Yeumbeul Sud, Cheikh Tidiane Gadio, un proche du candidat de Benno Bokk Yakaar (Bby) Amadou Hott, sera traduit en justice. Une plainte a été déposée contre lui par le jeune Omar Boiro, à la suite d’une vive altercation entre des militants de Benno Bokk Yaakaar et des proches du maire Bara Gaye. Interpellé sur la plainte, M. Gadio dit attendre la convocation de la police pour aller répondre.
Ldr/Yessal exige l’audit de la gestion du maire Cheikh Dieng
La Ligue démocratique des rénovateurs (Ldr/Yesal) de Modou Diagne Fada réclame l’audit de la gestion de la municipalité de Djidah Thiaroye Kaw par le maire sortant Cheikh Dieng. D’après l’une des responsables locaux dudit parti, Oulimata Guèye Ndiaye, par ailleurs conseillère municipale, le maire Cheikh Dieng a échoué. En réunion publique d’information, elle pense que Modou Guèye demeure l’alternative pour apporter de véritables changements à Djidah Thiaroye Kaw.
Me Moussa Diop lance des piques à Racine Sy
La bataille pour le contrôle de la mairie de Podor est partie pour être âpre entre Mamadou Racine Sy de Benno Bokk Yaakaar (Bby) et Me Moussa Diop de la coalition Yewwi Askan wi. Ce dernier a lancé des piques à la tête de liste de la mouvance présidentielle, absente de Podor depuis le début de la campagne électorale. Le candidat de Yewwi Askan wi qui était hier durant toute la journée à Souïma, fief de Racine Sy, a indiqué qu’il accorde de l’importance aux échanges avec les citoyens dignes de Podor qui sont conscients de leur situation et qui comptent apporter un changement le 23 janvier 2022.
Rude bataille pour le contrôle de Bango
La campagne électorale est bien suivie à Bango où la bataille pour le contrôle de ce quartier entre Mansour Faye et Mary Teuw Niane aura bel et bien lieu. Tous les yeux sont rivés sur ce quartier périphérique de Saint-Louis. Mais la différence risque d’être faite par l’épouse du maire sortant Mme Sokhna Ndiaye Faye. Cette dernière y mène des visites de proximité quotidiennement tout en finançant les femmes.
Campagne de la député Aminata Guèye
S’il y a quelqu’un qui est en train d’abattre un bon travail pour la réélection du maire sortant, Mansour Faye, c’est bien la députée Aminata Guèye. La responsable apériste à Saint-Louis, investie sur la liste de Bby, bat campagne au-delà de son fief, Diamaguène. Elle sillonne la commune et le département de Saint-Louis et reçoit des militants et des groupements de femmes.
Le Président Macky Sall félicite les «Lions»
En conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a adressé ses félicitations et encouragements aux «Lions» qui participent actuellement, au Cameroun, à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de Football. Le chef de l’Etat en a profité pour revenir sur la relance du sport national et sur les préparatifs de l’inauguration du Stade du Sénégal, dans la dynamique de développement et de modernisation des infrastructures sportives. Ainsi, le chef de l’Etat a informé le gouvernement de l’inauguration, le 22 février 2022, du stade de Diamniadio d’une capacité de 50 000 places, en présence d’invités d’honneur, mais également de tous les représentants de la Jeunesse du Sénégal. A cet effet, il demande au ministre des Sports de prendre, en relation avec les ministères impliqués, le Comité national Olympique et Sportif Sénégalais (Cnoss), le Conseil national de la Jeunesse, et les mouvements associatifs (Oncav…), toutes les dispositions pour une mobilisation représentative et effective des jeunes et sportifs de tous les départements du Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration. Cependant, il veut que l’évènement se déroule dans la sobriété etle cachet populaire, culturel et sportif, requis en pareille circonstance.
Centre National de la Fonction publique locale
L’équipe dirigeante du Centre National de la Fonction publique locale et de la Formation est au complet. Le Président Macky Sall a nommé hier en conseil des ministres Abdou Khadre Ndiaye, directeur général du Centre National de la Fonction publique locale et de la Formation. La présidence du Conseil d’Administration est assurée par Mme Maatham Ba. Par ailleurs, le chef de l’Etat a nommé aussi le Commissaire de Police Modou Bop Directeur du Centre de recueil et d’enregistrement des données et informations policières (DACORE).
LOCALES 2022, WARDINI ADHERE A LA CHARTE DE NON VIOLENCE
La maire de Dakar, Soham El Wardini, leader de la liste de l’Union citoyenne Bunt Bi, a signé la charte de la non-violence du Cadre unitaire de l’islam du Sénégal (CUDIS), a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.
Dakar, 13 jan (APS) – La maire de Dakar, Soham El Wardini, leader de la liste de l’Union citoyenne Bunt Bi, a signé la charte de la non-violence du Cadre unitaire de l’islam du Sénégal (CUDIS), a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.
‘’Je signe la charte sans réserve’’, a-t-elle déclaré lors d’une cérémonie de lancement de ladite charte, dont le but est de mettre fin aux violences électorales.
Les violences survenues au cours des premiers jours de la campagne en vue des élections municipales et départementales du 23 janvier prochain semblent donner raison aux promoteurs de la charte, a ajouté la maire de Dakar.
Lors de la cérémonie, elle a été le premier leader d’une liste de candidats à l’avoir signée.
‘’La signature de cette charte découle d’un engagement moral et citoyen (…) La charte, qui devrait être l’émanation des acteurs politiques, est une invite à passer du rôle de sapeur-pompier à une démarche préventive’’, a expliqué le président du CUDIS, Cheikh Tidiane Sy.
Le document, dont il existe des exemplaires en français, wolof et arabe, a été distribué aux partis politiques, aux associations patronales et aux syndicats de travailleurs, selon M. Sy.
De nombreux heurts entre militants des partis et coalitions de partis prenant part aux élections du 23 janvier ont été signalés par les médias après l’ouverture, samedi dernier, de la campagne électorale.
CAN 2021, SADIO MANE CAPITAINE DES LIONS FACE A LA GUINEE
L’attaquant des Lions du Sénégal, Sadio Mané, sera capitaine vendredi face à la Guinée en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) , a annoncé, jeudi, le sélectionneur national, Aliou Cissé.
Bafoussam (Cameroun), 13 jan (APS) – L’attaquant des Lions du Sénégal, Sadio Mané, sera capitaine vendredi face à la Guinée en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) , a annoncé, jeudi, le sélectionneur national, Aliou Cissé.
"J’ai un groupe où j’ai quatre ou cinq joueurs capable d’être capitaine. Je ne vous le cache pas, Kalidou Koulibaly n’était pas là lundi, Gana a pu le supplier. Sadio Mané va porter le brassard contre la Guinée", a-t-il indiqué en conférence de presse d’avant match.
Le Sénégal joue contre la Guinée vendredi à 13 heures, au stade de Kouékong, dans un derby ouest africain comptant pour la poule B de la CAN 2021.
Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, n’est toujours pas remis du Covid-19. Il avait manqué la rencontre remporté lundi par le Sénégal face au Zimbabwe, 1-0.
Idrissa Gana Guèye avait hérité du brassard, mais lui aussi a été testé positif à la Covid-19, mercredi.
ASSISES NATIONALES DE LA PRESSE, LE TEMPS À L’AUTOCRITIQUE
Le temps de le faire est donc arrivé. Ce jour, jeudi 13 janvier 2022, s’ouvre à la Maison de la presse Babacar Touré les assises sur les médias.
Ça y est, on y est ! Le secrétaire général du Syndicats des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), Bamba Kassé, en avait fait l’annonce, en octobre 2021. Des assises seront tenues pour diagnostiquer les maux de la presse. Le lancement de ce grand moment d’introspection et d’autocritique des médias au sens large et de l’exercice de la profession de journaliste et mêmes de technicien des médias, le modèle économique et la viabilité de ces entreprises de presse, est prévu ce jeudi 13 janvier 2022, à la Maison de la Presse Babacar Touré.
Le temps de le faire est donc arrivé. Ce jour, jeudi 13 janvier 2022, s’ouvre à la Maison de la presse Babacar Touré les assises sur les médias. Elles seront donc une occasion de passer au crible un secteur fortement miné par des problèmes. L’objectif étant de renforcer la conscience des acteurs et professionnels des médias sur la nécessité d’assurer et d’assumer les ruptures qualitatives nécessaire à la relance du secteur, de s’engager résolument et collectivement à participer à la réforme du secteur, mais aussi de garantir le droit du public à une information et des contenus de qualité et plurielles. Seulement, la tache semble hardie, eu égard à la léthargie du secteur. En dépit de l’adoption du Code de la presse, les tentatives de régulation, avec le début de la délivrance des Cartes nationales de presse, l’assainissement de la presse restent une nécessité. Surtout que la note préparatoire des assises rappelle que la cartographie des Médias au Sénégal, renseigne sur la réalité des réseaux sociaux et leur interaction avec la presse, l’absence d’une régulation à jour, la connectivité sans règles et la prépondérance de la Propagande Politique sur «l’information citoyenne» dans les médias. Dès lors, il sera aussi question de revenir sur la prégnance d’un discours haineux savamment distillé sous la coupe d’appartenance communautaire. Il y a également la démultiplication incontrôlée des sites d’information, les menaces de la mal information sur la sécurité nationale et la cohésion sociale. Sur le plan économique également, les acteurs de la presse reviendront sur la fragilité des modèles économiques des organes de presse basés sur les Clicks et les Vus (recherche d’audience).
L’absence d’une politique de digitalisation structurée, le retard dans la transition numérique ; surtout de la presse écrite, la nébulosité qui entoure le marché de la publicité, l’absence d’encadrement de la publicité digitale sont entre autres questions qui seront débattues. Les termes de référence de l’activité expliquent aussi que les questions au menu tourneront autour du contrôle fiscal quasi inexistant du secteur des médias, les incohérences de l’application des droits d’auteur et des droits voisins, le pillage, le plagiat sans gêne des contenus médiatique par des acteurs concurrents. Les longs stages, le travail sans contrat et la faiblesse des rémunérations sont entre autres questions que les participants aux assises doivent aborder.
Le Synpics parle d’une violation flagrante des droits sociaux des travailleurs des média et la précarisation des travailleurs de la presse (conditions matérielles et morales). Il se pose aussi, d’un point de vue de la sauvegarde des droits et libertés attachés à l’exercice d’une presse libre et l’accès du public à une information plurielle, les questions relatives à l’accès à l’information (absence d’une loi) par les journalistes et l’accès à l’information en général.
LE MALI DÉNONCE UNE VIOLATION DE SON ESPACE AÉRIEN PAR UN AVION MILITAIRE FRANÇAIS
L'Asecna a informé mardi l'Aviation civile malienne qu'un Airbus A400 de transport avait enfreint le même jour l'ordre malien de suspension des vols entre les États membres de la Cédéao et le Mali
L'Asecna, organisation de gestion des espaces aériens dans une grande partie de l'Afrique, a signalé aux autorités maliennes une violation de leur espace par un avion militaire français, a-t-on appris auprès des autorités aériennes maliennes mercredi.
L'espace aérien malien sujet à controverse. Un signalement effectué mardi 12 janvier par l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) pose la question de l'impact sur les opérations militaires non seulement françaises, mais aussi internationales, de la fermeture par le Mali de ses frontières aériennes (et terrestres), en représailles à des sanctions similaires de la Cédéao.
Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement malien assure avoir "dénoncé cette violation de l'espace aérien du Mali auprès des autorités françaises qui ont, au demeurant, décidé de soutenir les sanctions de la Cédéao, parmi lesquelles figure la fermeture des frontières terrestres et aériennes de ses pays membres avec le Mali".
Le gouvernement malien ajoute, dans le communiqué, qu'il "décline toute responsabilité relative aux risques auxquels les auteurs de ces pratiques pourraient s'exposer, en cas de nouvelle violation de notre espace aérien".
La France, engagée militairement au Mali et au Sahel, mais aussi la force de l'ONU au Mali (Minusma), effectuent constamment des vols entre la sous-région et le Mali, pour l'approvisionnement et les opérations.
Interrogée par l'AFP, une source militaire française à Paris a déclaré : "À ce stade, nous n'avons reçu aucune indication officielle concernant d'éventuelles restrictions dans le domaine aérien". En outre "nous sommes liés par des accords de défense".
"Toutes les procédures ont été respectées. L'avion a déposé un plan de vol qui a été approuvé par les autorités maliennes. Et comme le veut la procédure suivie à chaque fois, à l'entrée de l'espace aérien malien, on bascule le transpondeur en mode de fonctionnement militaire. Pour nous, il n'y a pas de sujet", a ajouté la même source.
La mission de l'ONU a dit à l'AFP que jusqu'alors, les opérations de la Minusma n'étaient pas affectées.
Une autorisation de survol du Mali possible "par dérogation"
L'Asecna a informé mardi l'Aviation civile malienne qu'un Airbus A400 de transport avait enfreint le même jour l'ordre malien de suspension des vols entre les États membres de la Cédéao et le Mali, indiquent des documents publiés sur les réseaux sociaux.
Le PDG des aéroports du Mali, le colonel Lassina Togola, a dit à l'AFP que ces documents étaient authentiques.
L'appareil a effectué l'aller-retour entre Abidjan (Côte d'Ivoire, voisine du Mali) et Gao (Mali), où l'armée française a une base importante, disent les documents. L'Asecna dit ne pas avoir été informée préalablement de l'existence du vol. L'appareil est entré en contact avec les centres de contrôle de Ouagadougou (Burkina Faso) et Niamey (Niger) qui lui ont rappelé l'interdiction d'entrée dans l'espace malien, détaillent les documents.
Côte d'Ivoire, Burkina et Niger sont tous membres de la Cédéao.
L'appareil a coupé le contact avec les centres de contrôle et a poursuivi sa route, rapportent les fiches de l'Asecna.
Interrogé pour savoir si cela signifiait que les vols militaires français, mais aussi ceux de la Minusma en provenance de pays de la Cédéao, étaient concernés par l'interdiction malienne, le PDG des aéroports du Mali a répondu que "les frontières sont fermées aux pays de la Cédéao, donc (...) les aéronefs ne peuvent venir au Mali en provenance de ces États".
"Toutefois par dérogation, une autorisation pourra être accordée sur demande du transporteur", a-t-il ajouté sans préciser si les appareils de la force antijihadiste française ou ceux de la Minusma bénéficiaient d'une exemption.
La Cédéao a, parmi d'autres mesures, ordonné dimanche la fermeture des frontières de ses États membres avec le Mali pour sanctionner le projet de la junte de se maintenir au pouvoir plusieurs années après deux coups d'État. Le Mali a ordonné en retour la fermeture de ses frontières. Plusieurs compagnies aériennes civiles de la région ont suspendu leurs vols vers le Mali.
LES SYNDICATS D'ENSEIGNANTS MAINTIENNENT LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT
Plusieurs enseignants ont défilé hier, mercredi 12 janvier à Thiès, à l’initiative du Saems et du Cusems, pour exiger la matérialisation des accords signés avec le gouvernement
Hier, mercredi 12 janvier, s’est déroulée à Thiès la marche nationale des enseignants pour l’apurement des accords du 30 avril 2018, une gestion efficace de la carrière de l’enseignant, un système de rémunération juste et équitable et une amélioration du plan de carrière de l’enseignant.
Plusieurs enseignants ont défilé hier, mercredi 12 janvier à Thiès, à l’initiative du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) et du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems), pour exiger la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Avec des pancartes brandies où on pouvait lire « respect aux enseignants, bâtisseurs de la Nation », « non à la précarisation de la situation de l’enseignant », « la revalorisation du salaire de l’enseignant pour un système de rémunération jute et équitable », ils ont dénoncé le mutisme des autorités sur le sort de l’école sénégalaise, de la devanture du lycée Malick Sy de Thiès à la place Mamadou Dia. Arborant des brassards rouges, les enseignants ont scandé tout au long de la marche «respect des accords», «justice équité».
Cette mobilisation entre dans le cadre du plan d’action des syndicalistes après des débrayages et grèves pour faire face au gouvernement. « Le combat que nous menons est un combat pour l’équité et la justice sociale. Les enseignants du Sénégal doivent être traités avec impartialité, justice et équité. Vous méritez les hommages et les honneurs de toute la Nation sénégalaise. Pendant la période de covid-19, vous vous êtes impliqués. Vous avez participé matériellement, financièrement et grâce à votre dévouement, on a pu organiser les examens de fin d’année. Le combat que nous menons est un combat pour sauver l’école sénégalaise. Les salaires des enseignants dérisoires. Nous sommes les exploités de la fonction publique. Nous sommes marginalisés. Nous sommes les grands perdants. Nous travaillons dans des classes pléthoriques, des abris provisoires, dans des écoles sans toilettes ni eau. Néanmoins, nous faisons d’excellents résultats.
C’est pourquoi, encore une fois, nous exigeons un système de rémunération rénové, jute et équitable, motivant et attractif », a déclaré le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye devant des enseignant venus de plusieurs localités. Pour sa part, le secrétaire général du Saems embouche la même trompette. « Le gouvernement du Sénégal avait dit qu’il allait signer avec les organisations des travailleurs des accords réalistes et réalisables. L’histoire a montré que les accords que nous avons signés depuis 2014, il s’y ajoute d’autres accords de 2018.
L’engagement du chef de l’Etat sur le système de rémunération, c’était de nous dire chers enseignants du Sénégal, vous avez raison. On ne peut pas avoir une fonction publique où les agents se regardent en chien de faïence. Les uns accusant les autres d’être mieux payés. Il faut qu’on y mette fin. Nous exigeons la mise en fin de cette iniquité qui caractérise le système de rémunération », a dit Saourou Sène. Cette marche nationale organisée à Thiès marque le point de départ d’une série de manifestations qui vont se dérouler à travers toute l’étendue du territoire national.
par Alassane Thiam
SONKO, PLAFOND DE VERRE OU FUTUR PRÉSIDENT ?
Le leader de Pastef, qui n’a jamais prôné la révolution, traine encore une image, (peut-être) à tort, de jeune rebelle. semble trimbaler le syndrome de Wade : «l’homme du désordre». Sa bataille électorale de Ziguinchor sera une étape importante
Ousmane Sonko, opposant affirmé du président de la République, a pris des galons depuis la dernière élection présidentielle sénégalaise. Son score de 15% pour une première candidature n’a pas surpris les observateurs politiques. Il est décrit comme un candidat anti système, qui dénonce courageusement les «supposées dérives» du régime en place. Son départ forcé de son poste d’inspecteur des impôts lui confère encore toute la légitimité à se présenter aux sénégalais pour leur demander leurs suffrages, afin d’accéder au poste de chef de l’Etat. D’autant plus qu’il ne peut y avoir aucuns griefs à son égard : Il n’a jamais été ministre, ni mouillé à des malversations ou détournements de deniers publics.
Sonko semble donc cocher toutes les cases. Son procès à venir pour viol pourrait-il ternir son image d’homme droit, intègre et vertueux ? Je pense que cette histoire n’a pas écorné définitivement son image, sachant qu’il faut avoir le courage de le dire que certains «mâles» sénégalais ont souvent des relations très ambiguës avec la gent féminine. Selon beaucoup de sénégalais, la plaignante serait téléguidée pour piéger le leader du Pastef avant même de connaître le contenu du dossier. Or, ces accusations sont très graves et relèveraient du pénal. L’accusatrice est devenue l’accusée au grand dam de quelques mouvements féministes sénégalais.-
Nous pouvons dire qu’Ousmane Sonko est un personnage très clivant : les positions des sénégalais restent tranchées et définitives à son égard. Certains voient en lui un homme intègre, patriote, compétent, d’autres sont farouchement opposés à lui, ne peuvent pas le voir en «peinture» et le considèrent comme un trublion, un homme dont les projets politiques conduiront le Sénégal à sa faillite. L’ancien inspecteur des impôts est au centre des débats. Il est populaire et peut dicter le débat politique par ses prises de positions parfois radicales.
Mais peut-il rassembler 50, 1 % des suffrages des Sénégalais ? Comment peut-il rassurer ses compatriotes qui semblent lui tourner le dos ? Les Sénégalais aiment, sous l’arbre à palabre, mettre au sommet des collines des personnalités politiques qui dénoncent très ardemment les dysfonctionnements de l’Etat. La question du vote est plus complexe. Il me semble que nos concitoyens aiment des tribuns, des fougueux, mais ceux-ci doivent montrer aussi leur «zénitude» pour obtenir leurs suffrages. Rappelons que Macky Sall a profité (entre autres) de son calme durant la campagne électorale de 2012. Une partie de l’électorat, l’a trouvé apaisant, rassurant. Nous avons entendu : «DEFAWARU» (il est poli) durant cette campagne électorale. Il est bien entendu que ce n’est pas le seul critère qui lui a permis de rafler la mise en 2012, mais les sénégalais utilisent souvent le mot«DIAM» (paix).
Sonko, qui n’a jamais prôné la révolution, traine encore une image, (peut-être) à tort, de jeune rebelle. Cet homme brillant s’est installé définitivement dans les couloirs de départ qui mènent au poste de président de la République. La route est longue et semée d’embûches. Le pouvoir en place, par ses atermoiements semble faire une «fixette» sur lui ; ce qui le met encore plus dans une position confortable car, les virulents opposants du président du République sont toujours à la recherche du futur locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Néanmoins, Sonko semble trimbaler le syndrome de Wade : «l’homme du désordre». Ce qui n’a pas empêché ce dernier d’accéder au pouvoir, mais au bout de quarante ans d’opposition acharnée.
Ces dernières prises de position laissent à penser qu’il a choisi la posture de Malcolm X et non celle de Martin Luther King. Sa bataille électorale de Ziguinchor sera une étape importante dans publics sa carrière politique : vaincre ou disparaître peut-être…
QUAND LA CAMPAGNE DÉRAPE
Les exemples foisonnent pour conforter le retour des démons de la violence dans l’arène politique. Cela, malgré les diverses initiatives et appels lancés pour garantir un climat apaisé lors de ces élections locales
Affrontements frontaux entre partisans de Yewwi et Benno à Guédiawaye au premier jour de la campagne électorale, échauffourées à Mbour entre pro-Sira Ndiaye et pro-Abdoulaye Tall, accrochages entre militants de camps rivaux dans le département de Dagana : les exemples foisonnent pour conforter le retour des démons de la violence dans l’arène politique. Et cela, malgré les diverses initiatives et appels de toutes sortes lancés pour garantir un climat apaisé et serein pour des élections municipales et départementales normées.
Les démons de la violence électorale ont refait surface, de manière ouverte, dans la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier prochain. Déjà, aux premières heures de cette campagne devant permettre de renouveler les mandats du pouvoir décentralisé, dans plus de 550 collectivités locales du Sénégal, les oppositions entre camps rivaux ont été frontales dans bien de zones du pays, sur fond de bagarres et d’échauffourées. La ville de Guédiawaye a été la première à déclencher les hostilités avec d’âpres affrontements entre partisans du maire sortant, Aliou Sall de Benno Bokk Yaakaar, et ceux du candidat à la mairie Ameth Aïdara de Yewwi Askan Wi. Ces heurts qui ont donné le top départ des violences physiques dans cette campagne électorale ont été relayés par les hostilités déclenchées à Mbour.
En effet, dans la nuit du dimanche au lundi, de vives altercations sont survenues au quartier Tefess, entre les militants de Me Abdoulaye Tall, candidat de Yewwi Askan Wi, et ceux de la députée Sira Ndiaye de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Au bout du compte, plusieurs militants des deux camps ont été blessés dont 2 graves. Aux dernières nouvelles, des plaintes étaient en cours, aussi bien du côté de la députée de la majorité présidentielle que de Pastef-Les Patriotes.
Dans ce déferlement d’oppositions physiques entre rivaux politiques, le département de Dagana n’a pas été en reste. Selon certaines informations, des militants des maires sortants des communes de Gnith et de Dagana se sont affrontés à ceux de l’opposition. Des batailles rangées qui ont occasionné là aussi quelques blessés et des dégâts matériels dans les différents camps. Que dire en outre de l’agression physique dont a été victime, à Kaolack, le cameraman de « Andu Nawle And Ligguey » du candidat à la mairie Serigne Mboup. Une situation assez inquiétante qui a poussé le candidat à la mairie de Dakar, Pape Diop de Bokk Gis Gis, à organiser une caravane dite de la paix à Dakar.
« Depuis des jours, nous avons noté des violences dans l’arène politique, qui ont causé beaucoup de dégâts et de blessés. Raison pour laquelle aujourd’hui, nous avons décidé de faire une caravane de la paix», a laissé entendre avant-hier, mardi, le candidat Pape Diop accompagné d’une forte délégation pour rendre visite au porte-parole de la communauté layène, Serigne Mouhamadou Lamine Laye.
Cinq jours seulement après le démarrage officiel de la campagne électorale pour le scrutin municipal et départemental du 23 janvier prochain, force est ainsi de relever que les divers appels et initiatives des guides religieux, des personnes de bonne volonté, des mouvements citoyens comme de la société civile à une campagne sans violence n’ont pas eu l’effet escompté.
Parmi ces initiateurs, on note particulièrement le Cadre unitaire de l’Islam et des organisations de la société civile, porteuse d’une charte dite de non-violence et dont la signature par les partis politiques et autres acteurs est d’ailleurs attendue ce jour, jeudi. Etant entendu que la dernière mouture de cette charte a été finalisée et est soumise aux acteurs politiques dans la journée pour validation et paraphe. A l’exception notable cependant de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) qui a fait état de ses récriminations vis-à-vis de la démarche et du fait que le pouvoir est à l’origine des violences notées dans le pays.
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REVUE DE PRESSE
Revue de presse en Wolof de Thiès Info de ce 13 janvier 2022