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20 juin 2025
«ON A MÉRITÉ DE GAGNER CE MATCH»
Face au Zimbabwe, l’attaquant de Liverpool a transformé un pénalty obtenu en toute fin de partie pour offrir les trois points aux «Lions». Élu «Homme du match», Sadio MANE revient sur cette première sortie victorieuse.
Mamadou THIAM, El Hadj Abdoulaye GAYE et Vieux NDIAYE envoyés spéciaux au Cameroun |
Publication 11/01/2022
Sadio Mané a une fois de plus endossé le costume de leader pour délivrer le Sénégal. Face au Zimbabwe, l’attaquant de Liverpool a transformé un pénalty obtenu en toute fin de partie pour offrir les trois points aux «Lions». Élu «Homme du match», il revient sur cette première sortie victorieuse.
Sadio, aviez-vous pensé à une telle rencontre avant de fouler cette pelouse ?
Je pense qu’on s’attendait à ce genre de match. Vous savez, la coupe d’Afrique est une compétition. Et ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui gagne. D’ailleurs, pendant les 25 premières minutes, on s’est créé pas mal d’occasions. On aurait dû marquer trois buts et cela nous a failli coûter le match. Mais on a su gérer mentalement le match et au final on a marqué un but. Idrissa Gana Guèye l’a dit hier, en compétition, c’est un groupe qui gagne. Certes beaucoup de cadres manquent à l’équipe, mais nous allons faire avec. Ces joueurs sont vraiment importants pour nous et dommage qu’ils ne soient pas là. Les jeunes ont montré aujourd’hui beaucoup de courage. Et je pense qu’ils ont très bien joué. C’est cela le football. Il faut faire avec. Le Sénégal a suffisamment de joueurs pour avoir un bon groupe.
Vous aviez renoncé à tirer les pénaltys. Pourquoi vous l'avez fait aujourd’hui ?
J'avais pris du recul pour mieux sauter. J'avais dit que je vais laisser les penaltys pour le bien de l'équipe. Et je pense que c'était normal. Du coup, je suis retourné en club et j'ai tellement travaillé. Après, on ne sait jamais avec les penaltys. Mais ce qui est sûr, il faut faire des efforts pour récolter les fruits. Et cela a toujours été mon cas.
Selon vous, qu’est-ce qui a été déterminant dans cette rencontre ?
Avant le match, beaucoup de choses se sont passées autour de l'équipe. Mais il faut avoir un mental de fer et ça a été notre cas. Et pour le match, on savait que cela allait être disputé et très difficile. On n'a pas été surpris. Je pense qu'en première mi-temps, on a dominé le match et on s'est créé pas mal d'occasions. Malheureusement, on ne les a pas concrétisées. Et ça nous a un peu compliqué la tâche. Mais on a été mentalement fort et on a poussé jusqu'au bout. On n’a rien lâché. On s'est battu et au final, on a eu un penalty. Dans l'ensemble, je pense qu’on a mérité de gagner ce match.
LE JEU ET LES JOUEURS, BOUNA SARR ET SÉNI DIENG SORTENT DU LOT
Le Sénégal a fait l’essentiel en remportant son match d’ouverture. Une victoire obtenue en toute fin de partie. Durant cette partie, certains «Lions» comme Bouna Sarr ou encore Seny Dieng se sont illustrés.
Mamadou THIAM, El Hadj Abdoulaye GAYE et Vieux NDIAYE envoyés spéciaux au Cameroun |
Publication 11/01/2022
Le Sénégal a fait l’essentiel en remportant son match d’ouverture. Une victoire obtenue en toute fin de partie. Durant cette partie, certains «Lions» comme Bouna Sarr ou encore Seny Dieng se sont illustrés.
SÉNY DIENG
Pour son premier match en tant que titulaire, Seyni Dieng a passé une journée pratiquement tranquille. Le portier des Queens Parks Rangers n'a pas été inquiété. Sur ses sorties et ses prises de balle, il a fait preuve d'assurance, s’offrant ainsi un clean-sheet. Il a fait oublier Edouard Mendy, le temps d'une rencontre.
ABDOU DIALLO
Associé à Pape Abou Cissé (absence de Kalidou Koulibaly), le défenseur du PSG a livré une partie correcte. Propre dans ses interventions, il a rarement été pris à défaut par son adversaire. Très sollicité, il a eu des moments de flottements, mais sans grandes conséquences.
PAPE ABOU CISSÉ
Avec l'absence du capitaine Kalidou Koulibaly, il a joué le rôle de patron dans la défense. Avec sa taille, il a pratiquement gagné tous ses duels aériens. Très appliqué, il a assuré la couverture avec autorité. Vers la fin de la première mi-temps, il a montré quelques défaillances. Mais cela n'enlève en rien sa solide prestation.
IBRAHIMA MBAYE
Il a été actif sur son couloir droit. Le joueur de Bologne a joué juste. Pas très sollicité par les attaquants zimbabwéens, le défenseur s’est même parfois permis d’apporter son plus sur le plan offensif. Les belles paroles de son coach en conférence de presse prouvent qu’il a tenu son rang.
FODÉ BALLO TOURÉ
Le joueur du Milan AC a eu d’énormes difficultés sur son flanc. Bien que disposant de qualités techniques indéniables, l’ancien de l’AS Monaco a, à plusieurs reprises, fait de mauvais choix. Les attaquants des Warriors n’ont pas profité de ses largesses. Il a tenté de se rattraper en seconde période, mais toujours avec les mêmes imprécisions.
CHEIKHOU KOUYATÉ
Replacé à son poste habituel, le joueur de Crystal Palace a tenu son rang. Très actif, il a grappillé beaucoup de ballons pour servir ses attaquants. Face à la muraille zimbabwéenne, il a tenté tant bien que mal de briser l’élan de l’adversaire. Il a bénéficié de la forte présence de Idrissa Gana Guèye, combatif comme toujours.
IDRISSA GANA GUÉYE
Certains ne vont sans doute pas remarquer son travail dans l’entrejeu, mais le joueur du PSG a été énorme. Au cœur du jeu sénégalais, Gana a, à plusieurs reprises, donné le tempo. Poussé vers l’attaque, il s’est offert une belle occasion pour faire bouger le score. Son tir ne trouvera malheureusement pas le cadre.
BOUNA SARR
Il a été la grosse satisfaction du sélectionneur Aliou Cissé. Pour son tout premier match de Coupe d’Afrique, le joueur du Bayern Munich (D1 Allemagne) a été sur tous les bons coups. Dès la première minute, il se retrouve devant le portier adverse, mais ne cadre pas. Techniquement à l’aise, il a causé d’énormes difficultés à la défense zimbabwéenne. Il aurait pu marquer sur un joli service de Sadio Mané, mais il a manqué de lucidité. Une première réussie pour l’ancien joueur du FC Metz.
KEITA DIAO BALDÉ
C’est un des flops de cette rencontre qui a opposé le Sénégal au Zimbabwe. Placé côté gauche de l’attaque sénégalaise, le joueur formé à la Masia (Barcelone) n’a pas évolué à sa juste valeur. Keita Baldé s’est retrouvé dans plusieurs situations favorables, mais n’a jamais réussi à faire la différence. Et c’est sans surprise que le coach va le faire sortir en seconde période. Son remplaçant Habib Diallo a apporté de la vitesse. En toute fin de partie, il s’est procuré même une occasion, sans pour autant trouver la faille.
BOULAYE DIA
Chargé de porter l’attaque avec l’absence de Famara Diédhiou, Boulaye Dia a beaucoup tenté. Le joueur de Villarreal (D1 Espagne), qui n’a pas eu beaucoup de bons ballons, a essayé de tirer son épingle du jeu. Moins visible en seconde période, il a cédé sa place à Pape Guéye. Le jeune joueur de Marseille a peiné à trouver ses repères, mais s’est racheté en provoquant le pénalty transformé par Sadio Mané.
SADIO MANÉ
Il a une fois de plus porté son nom de «sauveur». Dans un match fermé, le joueur de Liverpool a débloqué la situation, au moment où personne ne l’attendait. Déjà en première période, il s’est créé une belle occasion. Parti seul côté gauche, il a déposé deux joueurs du Zimbabwe, avant de buter sur le portier Petros Mhari. Son titre de «Homme du match» n’est pas usurpé. Chapeau à l'artiste !
«LE MALI EST PUNI PARCE QU’IL A FAIT L’OPTION DE LA SOUVERAINETÉ»
Guy Marius Sagna, coordonnateur de la Plateforme Frapp France Dégage est très remonté contre les autorités de l’Uemoa et de la Cedeao qu’il accuse de vouloir tuer dans l’œuf le multilatéralisme naissant au Mali et debout en Centrafrique
La sanction infligée au Mali par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) révolte les membres du mouvement Frapp France Dégage. Dénonçant énergiquement cette mise sous embargo, Guy Marius Sagna et ses camarades estiment que cette mesure vise à tuer le multilatéralisme naissant au Mali.
Le coordonnateur de la Plateforme Frapp France Dégage est très remonté contre les autorités de l’Uemoa et de la Cedeao qu’il accuse de vouloir tuer dans l’œuf le multilatéralisme naissant au Mali et debout en Centrafrique. «Le Frapp dénonce énergiquement la mise sous embargo du peuple frère du Mali par les valets de la France, de l’Union Européenne (UE)...que sont l‘Uemoa et la Cedeao. Ces deux institutions ont cessé d’être définitivement au service des peuples africains quand ils ont signé les Accords de Partenariat Economiques (Ape), véritables acceptations d’une recolonisation commerciale de l’Afrique de l’ouest», s’emporte le coordonnateur de la plateforme Frapp dans un communiqué parvenu hier à «L’As».
Pour Guy Marius Sagna, le Mali est puni aujourd’hui parce qu’il a fait l’option de la souveraineté et veut réaliser le “France Dégage!”. «Aujourd’hui, les rues africaines sont majoritairement anti-impérialistes. À cet anti-impérialisme sociologiquement majoritaire, il ne manque qu’un appareil d’État pour montrer au monde les merveilles que la femme et l’homme noirs sont capables de faire, quand ils travaillent libres au service exclusif de leur continent et de l’humain. C’est pour empêcher cela que les hyènes, les loups, les chacals et lycaons de la communauté internationale et leurs suppôts africains ont décrété des sanctions néocoloniales», peste le célèbre activiste qui décrit l’impuissance de la Cedeao contre le terrorisme. «La Cedeao est incapable de mobiliser ses forces en janvier 2012 pour protéger le Mali du terrorisme néocolonial, incapable de se mobiliser dans la zone des trois frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso alors qu’elle est prête à mobiliser ses forces pour attaquer le pouvoir de transition au Mali», martèle l’activiste. Au lieu de se battre pour que la Cedeao utilise ses forces contre le terrorisme, souligne Guy Marius Sagna, les présidents du Niger et du Burkina Faso sont plus préoccupés par le pouvoir de transition au Mali qui a commencé à infliger des défaites importantes au terrorisme néocolonial allié de la France impérialiste. Il fustige par ailleurs «l’implication du Président Macky Sall au complot contre le Mali.
Le Président Macky Sall devrait plutôt décréter un embargo contre les voleurs de deniers publics qu’il parraine». Devant cette situation, le coordonnateur du Mouvement Frapp compte engager avec les progressistes sénégalais une réflexion sur les formes afin d’apporter leur solidarité au peuple malien.
L’AGENDA COMPLEXE DE MACKY À L’UNION AFRICAINE
Propagation covid-19, instabilités politiques et sociales, défis sécuritaires…
Dans son document hebdomadaire intitulé «Zoom », le Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) est revenu sur les défis majeurs de l’Union africaine (UA) que le chef de l’Etat sénégalais, en tant que Président en exercice, est obligé de gérer. En effet, Macky Sall a hérité de nombreux dossiers chauds et complexes qui, en plus des questions de politiques internes, ne seront pas faciles à gérer.
Macky Sall doit assumer la présidence de l’Union Africaine (UA) à partir de février 2022 en remplacement, pour un an, du Congolais Felix Tshisekedi. A ce titre, il va chapeauter la conférence des chefs d’Etat chargée de fixer les objectifs de l’organisation panafricaine. Le Président sénégalais va ainsi prendre les rênes de l’organisation dans un contexte où les défis sécuritaires, politiques, économiques et sanitaires du continent sont énormes.
Et parmi les dossiers chauds qui vont marquer tout son mandat, on peut relever la Covid-19 et ses nombreux variants. Jusque-là, le chef de l’Etat sénégalais n’a jamais manqué de taper sur la table pour déplorer les difficultés liées à l’accès au vaccin et toute autre politique discriminatoire contre l’Afrique. Et il devra également faire le point concernant l’objectif continental de vacciner au moins 60% de la population en 2022 avant de fixer le prochain cap. Si Macky Sall ne varie pas dans ses positions en ce qui concerne la gestion de cette pandémie et surtout la discrimination que vivent les Africains en ce sens, il ne sera pas cependant aussi radical face aux défis d’ordre géopolitique, économique, sécuritaire et alimentaire qui l’attendent.
A en croire d’ailleurs le CHEDS, l’optimisme est malheureusement loin d’être de mise par rapport à tous ces sujets. En effet, de nombreux pays du continent sont dans une situation d’instabilité ou en période de transition politique. Des pays comme le Soudan, le Tchad, le Mali et la Guinée sont en pleine période de transition avec toutes les complications que cela engendre. Il s’y ajoute de nombreuses tensions dans le sahel et en Afrique centrale. Dans les pays du Sahel central, des groupes djihadistes liés à Al Qaïda et à l’État Islamique poursuivent leurs attaques contre les armées etles populations civiles. En Afrique australe, c’est la branche locale de l’État Islamique qui sème la terreur. Des tensions politiques sont aussi notées au niveau du Maghreb et plus particulièrement entre le Maroc et l’Algérie. Sans compter la situation politique en Libye qui s’enlise.
Choisi par ses pairs de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Président sénégalais sera chargé d’aller porter la voix des chefs d’Etat par rapport à leur position sur tous ces dossiers précités dans le sahel. Mais selon le CHEDS, le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, lui sera d’un grand apport et va l’appuyer sur tous ces dossiers dont les plus en vue sont la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, les changements anticonstitutionnels de pouvoir et les questions économiques.
Macky Sall aura également un autre allié de taille dans sa mission. Il s’agit d’Emmanuel Macron qui préside actuellement le Conseil de l’Union européenne (UE). D’après le CHEDS, Bruxelles sera au cœur de la diplomatie entre l’Europe et l’Afrique lors du sommet de l’UA et l’UE les 17 et 18 février 2022. Et que malgré le fait que les deux continents ne s’entendent pas sur un certain nombre de dossiers, la proximité et l’entente entre Macron et Macky Sall permettront de trouver des issues heureuses sur les points d’achoppement lors du sixième sommet entre les deux institutions, après celui d’Abidjan en 2017. Le CHEDS estime d’ailleurs que Macky Sall et l’actuel président du Conseil de l’UE se sont entretenus le 20 décembre dernier et émettent sur la même longueur d’onde.
DIFFEREND AVEC LA DIRECTION GENERALE DE LA CBAO, LES TRAVAILLEURS SAISISSENT LA DIRECTION DU TRAVAIL
Après avoir entamé leur plan d’actions la semaine dernière, les travailleurs de la Cbao sont encore montés au créneau pour dénoncer les agissements de la direction générale.
La situation est particulièrement délétère au sein de la Compagnie Bancaire de l’Afrique Occidentale (Cbao) où les travailleurs et la direction générale sont à couteaux tirés. Accusant en effet la direction de fouler au pied leurs revendications, les travailleurs ont saisi le directeur général du Travail et de la Sécurité Sociale pour lui faire part des problèmes qu’ils vivent.
Après avoir entamé leur plan d’actions la semaine dernière, les travailleurs de la Cbao sont encore montés au créneau pour dénoncer les agissements de la direction générale. Ils ont saisi hier la Direction générale du Travail et de la Sécurité Sociale pour se plaindre de leur sort. Surtout que les nombreuses réunions que le Capital Humain désigné par la Direction générale a eues avec le collège des délégués pour des négociations se sont soldées par un échec.
Selon le collège des délégués du personnel, «l’employeur ne montre aucune intention sincère de vouloir prendre sérieusement en considération lesdites revendications dont le bien-fondé, la légitimité et la faisabilité ne souffrent d’aucune ambiguïté. Nous regrettons l’attitude lassante et désobligeante de la Direction générale de Cbao dont les actes posés convergent tous, dans le sens d’une stratégie du dilatoire, camouflée dans de sempiternelles rencontres, réunions et séances de travail, jamais suivies d’actions».
Dans sa saisine du directeur général du Travail et de la Sécurité Sociale, le collège des délégués indique qu’après la signature des accords, les points suivants n’ont toujours pas été mis à exécution. «Une autre plateforme revendicative est mise en place en mars 2021 qui porte sur la mise en œuvre de l’ouverture du capital au personnel et le relèvement du taux de la prime de résultat de 5% à 8%. A cela s’ajoute le non-respect des conditions de travail établies par le Décret no 2006-1261 du 15 novembre 2006 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité dans les établissements de toute nature. Là où les clients bénéficient d’un délai express de 48h à 7 jours, les collaborateurs eux subissent une latence longue de plusieurs mois ; le tout sans aucune forme d’explication. Pour tout accord de crédit, ils sont obligés de signer un acte de cession au tribunal», peste le Collège des délégués du personnel.
Pour ce qui est du paiement des heures supplémentaires, les travailleurs soutiennent que la Direction refuse tout bonnement de les payer, ou qu’elle procède comme bon lui semble nonobstant les justificatifs fournis par les ayants-droit et validés par la hiérarchie. «Il y a les harcèlements au travail. Il y a aussi la nature des contrats, les avantages et le traitement réservés au personnel expatrié, les subventions véhicules, le débit de frais médicaux inexpliqués, l’absence de plan de carrière et les affectations arbitraires», s’insurge le collège des délégués du personnel avant de revenir sur la surcharge de travail «Des collaborateurs se retrouvent à effectuer structurellement, des journées de 10 voire 12h, avec tout ce que cela comporte comme fatigue et stress. Et nous assistons de plus en plus à l’octroi des marchés à des Marocains. Ce point, nous l’avouons, a le don de nous faire sortir de nos gonds puisque rien ne le justifie. Les entreprises de droit sénégalais, localement implantées et reconnues pour leurs compétences, sont ignorées», se désole le Collège des délégués du personnel.
LOCALES 2022, PLUS DE 5000 CARTES D'ELECTEUR NON RETIREES A KAFFRINE
Quelque 5371 cartes d’électeur sur un total de 11286 nouvellement confectionnées dans le département de Kaffrine (centre) attendent d’être récupérées par leurs propriétaires, a appris l’APS d’Omar Diba, l’adjoint du préfet.
Kaffrine, 10 jan (APS) - Quelque 5371 cartes d’électeur sur un total de 11286 nouvellement confectionnées dans le département de Kaffrine (centre) attendent d’être récupérées par leurs propriétaires, a appris l’APS d’Omar Diba, l’adjoint du préfet.
Les cartes d’électeurs issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales dans le cadre des élections communales et départementales du 23 janvier ont commencé à être distribuées depuis le 8 décembre dernier.
Depuis lors, 5915 inscrits sur les listes électorales sont effectivement entrés en possession de leurs cartes, d’après l’autorité préfectorale.
Dans la commune de Kaffrine, 5033 cartes ont été reçues, 3605 distribuées.
Dans l’arrondissement de Katakel, 1101 cartes ont été distribuées sur 3376, et pour celui de Gniby, 1668 cartes sont en souffrance sur un total de 2877.
La distribution se poursuit jusqu’au 22 janvier prochain au soir, la veille du jour du scrutin prévu le dimanche 23 janvier 2022.
Concernant les candidatures, 4 candidats sont en lice pour le Conseil départemental, selon la préfecture.
Il s’agit Mor Talla Cissé de la coalition Nafoore, Pape Makhtar Fall de la coalition Wallu Sénégal, Abdoulaye Wilane, de la coalition Benno Bokk Yaakar et Mansor Dramé de la coalition Gueum Seu bopp.
Trois candidats sont en lice pour la mairie de Kaffrine : Cheikh Tidiane Gaye de Yeewi Askan Wi, Abdoulaye Saydou Sow de Benno Bokk Yakkar et Thierno Seydou Badiane de l’Union citoyenne Bunt-Bi.
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REVUE DE PRESSE
Les parutions de ce mardi 11 janvier 2022 reprises en Wolof par Baba Ndiaye